| | Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor | |
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Mer 1 Juin - 18:16 | |
| Ils étaient à présent face à une caverne plutôt grande, l'entrée étant fermée bien évidemment, le contraire aurait été étonnant. L'endroit revêtait une fois de plus les apparences caractéristiques du lieu lugubre et isolé. Elinor posant ses yeux aciers, lasse, de constater un obstacle de plus alors qu'elle aurait aimé retrouver la trace de la Vampire. Il fallait qu'il y ait encore une barrière la séparant quelques instants de plus de sa mentor. Elle n'eut néanmoins pas le temps de réagir, le type accompagnant la blonde lançant de nouveau une attaque des plus discrètes contre la barrière de pierre. Bon il n'était pas très fin certes, mais Elinor appréciait son côté un peu bourrin. Au moins, avec lui on savait à quoi s'en tenir, pas de demi mesure, et Elinor ne détestait rien de plus que la tiédeur et les fausses apparences.
La Rousse était partie quelques instants à l'écart mais Elinor n'y avait pas tellement prêté attention, cette fille était bizarre ce n'était pas nouveau. L'originale reprenant place à ses côtés lorsque l'homme tira contre l'entrée murée de la grotte. La fugitive sentant seulement à présent le froid contre ses bras nus commençait à trouver le temps long, pourtant jusqu'à présent ce groupe avait été plutôt efficace mais elle commençait à désespérer de revoir un jour l'immortelle.
Mais aussi soudainement qu'ils étaient apparu quelques instants plus tôt, un groupe de sept hommes se dessina à leurs côtés. Ils semblaient être conduit par ce type brun à l'allure quelque peu hautaine. Immédiatement, Elinor eut une mauvaise impression en le contemplant et ne se gêna pas pour le toiser de bas en haut, l’œil dédaigneux. Il se prenait pour qui? Le sauveur de l'univers? Pitoyable. La phrase qu'il adressa à la blonde non sans un regard appuyé à son égard ne fit que raviver la haine fraichement ressentie. Pourquoi fallait il que les hommes en fasse toujours trop? Un besoin effréné de combler un égo surdimensionné? Ne parvenant que difficilement à remplir le néant d'une âme creuse... Tout cela la fatiguait, elle n'aimait pas ceux qui se donnait en spectacle, et potentiellement ceux qui lui feraient de l'ombre face à Aliénor. Deux de ses sbires tuèrent les vampires qui sortaient de la grotte. Et il n'était pas surprenant de constater qu'ils étaient accompagnés.
N'attendant pas la fin du discours inintéressant du nouveau type, elle se dirigea également vers la grotte. Sa baguette toujours en main, elle avançait vite, déterminée. Elle était lasse, elle avait envie d'en finir. Si elle devait payer de sa vie, alors peu lui importait. Il fallait qu'elle tente quelque chose pour Aliénor, pour la seule personne qui avait fait quelque chose pour elle. Peut être qu'ainsi si elle payait sa "dette", elle serait en paix. Car elle ne savait même pas si elle avait l'intention de la revoir par la suite. Encore fallait-il qu'elle s'en sorte vivante.
Pointant sa baguette vers un des aurors sortant de la grotte, sans doute un des soldats du chancelier ravisseur, Elinor murmura froidement, déterminée, face à sa cible:
"Avada Kedavra!"
Elle n'avait plus envie de jouer. Elle n'avait plus envie de faire d'efforts pour paraître acceptable, presque sociable, non , ce n'était pas son genre. Elle se languissait déjà de sa route solitaire, et l'arrivée du Super-Héros de Madame ne nourrissait que plus son envie de fuir de ce guêpier. Au moins seule, elle était maîtresse d'elle même, elle ne se laissait pas empoisonner par des sentiments peu recommandables. Elle pouvait faire face à ces hommes qu'elle méprisait tant. Elle pouvait les séduire, les torturer et parfois même les tuer. Mais ce n'était pas là pour elle le principal intérêt. Exorciser sa souffrance en causant celle des autres était sa seule motivation. Aliénor ne lui rappelant que cette once d'humanité qui parcourait ses veines, elle ne pouvait l'accepter... Surtout d'une créature censée être dépourvue d'âme...
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Mer 1 Juin - 18:58 | |
| Finalement ses explosifs n'avaient pas fonctionné, enfin en quelque sorte oui, vu qu'ils avaient quand même fait office de sonnerie, mais on avait espéré mieux mine de rien. Dommage, cela serait pour la prochaine fois n'est-ce pas ? D'autant plus qu'on les invitait à entrer désormais, bien qu'apparemment il y ait un comité d'accueil visiblement. Et en plus de cela, il y avait encore un groupe qui venait se joindre à la petite fête. Ils étaient sept, entourant un seul homme, c'était quelqu'un de spécial pour qu'il soit protégé de cette manière ? Ou alors il avait peur des gens, peut-être aussi, en tout cas, il ne le connaissait pas, enfin si, sa tête lui disait quelque chose. Casimir, oui, Casimir l'ami des tous petits, bon il n'était pas jaune, mais ce n'était pas le souci n'est-ce pas ? Non il avait bien reconnu bien sur le Ministre ou ancien Ministre du Grand Nord, va savoir les infos ne disaient pas tout, mais au final, vu comment celui-ci se prenait on ne pouvait qu'être sarcastique en l'appelant Casimir. Franchement ces hommes politiques, c'était tous les mêmes quand même. Ils prenaient tout le monde de haut, et se prenaient pour les sauveurs de l'humanité, mais sans ces fameux Aurors venus en renforts, est-ce qu'il aurait fait quelque chose ? Pas sur, surtout qu'il débarquait après la bataille.
Non le souci vint aussi du fait qu'apparemment notre cher nouvel ami du moment les observait tour à tour sauf une. Franchement, il ne fallait pas être aveugle pour remarquer qu'il n'avait pas regardé ou observé la rouquine. Anguille sous roche ? Certainement, sinon comment est-ce qu'il aurait pu débarquer ici comme ça d'un seul coup au moment ou on découvrait la planque du grand méchant loup ? Non cela cachait quelque chose, quelqu'un de mèche, et nul doute que les soupçons allaient directement sur une même personne. Facile ensuite de suivre les mouvements. Alors qu'il évite de prendre ses grands airs de sauveur de l'année remporté au Grammy Awards parce que ça ne lui allait franchement pas du tout. C'était même comique en fait.
Mais que c'était bon de voir que ce type se fourvoyait totalement le concernant. Ah, que c'était bon de voir que même les politiciens étaient complètement incultes le concernant, lui et ses pères, membres, confrères dirons nous. Comme quoi, personne n'était omniscient n'est-ce pas ? Richard se contenta d'esquisser un sourire amusé, malicieux pour l'occasion. Tiens le Ministre voulait savoir pourquoi il était là ? Qu'il cherche, un jour il trouvera ou pas. On se contenta d'une petite réplique.
"Aller Casimir, lâches tes airs de menteur chronique, tu nous fera des vacances si ta troupe et toi allaient faire votre show ailleurs. Le spectacle pour enfants, c'est la porte à côté."
Est-ce qu'il avait attendu une quelconque réplique de notre ami ? Au contraire. On avait laissé la dague à Capucine, cela pouvait toujours lui servir et autant qu'elle ait une arme pour elle. Pour sa part, après ces quelques mots, il se dirigea en courant vers notre nouveau groupe d'accueil, attendant simplement de voir les premiers sortilèges volés de la part des sorciers pour effectuer une roulade en pleine élan au sol, se rétablissant rapidement sur ses pieds, devant nos amis. Durant sa roulade, il avait récupéré, dans l'une de ses poches intérieures, un stylo bille. Vous me direz, qu'est-ce qu'il allait faire avec un stylo bille ? Pas grand chose, ce n'était pas dangereux. jusqu'au moment ou il appuya sur le petit bouton.
En métamorphose, on vous apprenait la plupart du temps, sans forcément avoir de formules adaptées, simplement par la volonté, à transformer un objet en un autre. C'était une métamorphose forcée dirons nous, on faisait prendre à un objet une autre forme. C'était à peu près la même chose. Le stylo bille n'en était pas vraiment un. La différence venait surtout qu'une métamorphose normalement au bout d'un moment, cela reprenait quand même sa véritable forme si on n'en donnait pas suffisamment la puissance. Là on avait simplement utilisé le même principe. Au lieu de voir insuffler de la puissance pour maintenir la métamorphose, on l'avait bloqué au stade du stylo à bille. Le petit déclic en appuyant sur le bouton rendait simplement inopérant la métamorphose notamment en déchargeant la magie présente dans la métamorphose de l'objet. Comment ? Comme un système de pile. Il suffisait de l'utiliser trop longtemps, trop d'impulsion électrique, trop d'utilisation, là c'était le même système avec la magie qui était libéré par ce petit bouton. Et tout pouvait s'opérer pour que le stylo reprenne sa forme initiale. Un magnifique katana. Une lame d'une longueur de 60 cm, coupante à souhait, et dès que l'objet eut repris sa forme initiale, il n'attendit pas de voir le visage de ses ennemis pour taillader dans le vif.
Des coups rapides, précis, nets, visant la jugulaire, les poignets, les mains tenant les baguettes, les bras ou les jambes, la lame du katana tournait sans discontinuité, des coups verticaux, diagonaux, horizontaux, suivant les techniques anciennes du maniement du sabre, avant qu'il ne s'arrête pour observer les dégâts effectués. Durant ses moments, rien ne comptait que l'efficacité des coûts, ne jamais s'arrêter pour voir ce qu'il en était, sinon vous étiez morts dans un combat au corps à corps. Et là, lui, son arme était mortelle pour quiconque était à portée. Et qu'est-ce que cela faisait du bien, même si le sang avait giclé un peu partout mais bon, on ne fait pas de fumée sans feu. |
| | | Capucine A. Stevens ◊ Phénix en plumes de sucre ◊
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Jeu 2 Juin - 12:32 | |
| L'explosion n'avait rien fait. La porte n'avait même pas une trace. Géniale. C'était leur seul moyen d'enlever l'obstacle. Capucine s'était rapproché de la porte. Elle réfléchissait à un autre moyen mais elle ne trouvait pas. De toute façon, avec ce qui venait de se passer, elle n'avait plus besoin de réfléchir ! En effet, la porte venait de s'ouvrir. Cependant, ce n'était pas grâce à la bombe mais c'est quelqu'un qui venait de l'ouvrir, de l'intérieur. Capucine recula de quelques pas. Ca sentait pas bon. Ils allaient certainement avoir un comité pour leur arrivée. Et de nouveau ''compagnons'' venaient d'arriver. Non pas ceux de la grotte mais d'un transplanage. Plusieurs hommes, entourant un autre homme venait de s'approcher du petit groupe. Capucine les regardèrent avec un air étonné. C'était qui ça ?! L'homme au milieu de ces hommes venait d'adresser la parole, tout d'abord à Richard puis ensuite à elle et enfin à la mangemorte. Pour qui se prenait-il ? Arquant un sourcil, elle s'avança vers le nouveau venu.
Capucine ♣ « Vous êtes qui vous ?! On pourrait vous retourner la question. Pourquoi êtes-vous là ? Vous devez certainement être un des nombreux prétendants d'Aliénor. Tous à vouloir chercher une personne qui en a rien à faire de nous. » Les nerfs lâchait. Capucine commençait à en avoir ras le bol des vampires, des sorciers, des combats, du sang partout. Et tout ça pour retrouver Aliénor. Capucine se demandait vraiment pourquoi elle était venue. Certes, elle avait voulu venir pour l'aventure, pour changer d'air, ne pas rester en Angleterre, voir le lieu où les vampires pouvaient vivre comme bon leur semblait mais là, elle en pouvait plus. Ce pays l'avait largement déçu et elle était sure de ne jamais revenir dans ces lieux. Mais maintenant qu'elle y était autant continuer et achever cette recherche.
Les combats fusaient mais Capucine n'y prit pas part. Elle voulait en finir le plus rapidement possible donc elle décida d'entrer dans la grotte vu que le passage était libre. Elle lança un regard à Richard pour voir où il en était. Elle voulait qu'il voit qu'elle allait entrer et donc qu'il fallait qu'il finisse de jouer avec son arme.
La vampire entra dans la grotte. Elle restait toujours sur ces gardes, faisant des petits pas et tenant fermement la dague de Richard. Capucine regarda à gauche, à droite, inspectant chaque recoin de la grotte. Devant elle se dressait une multitude de galerie. Ils n'allaient pas toute les faire. Non, il fallait qu'ils empruntent la bonne pour rejoindre plus vite Aliénor. Ces sens plus développés dû au faite qu'elle était un vampire, allait peut-être les aider. Capucine avança, doucement afin d'être plus près des entrées de chaque galerie. Elle ferma les yeux, se concentrant uniquement sur l'odeur. Elle ne savait pas vraiment comment faire puisque normalement, elle ne contrôlait pas tellement ces sens. La jeune femme laissait l'odeur jouer avec ses narines. Après quelques minutes, pendant lequel elle avait fait le tour des galeries, elle s'arrêta devant une. Elle sentait deux odeurs différentes mais n'entendait aucuns battement de coeur – bon, elle était loin en même temps. Mais en plus de ces deux odeurs qui semblaient appartenir à deux personnes différente, elle sentait du sang ce qui réveilla d'ailleurs son appétit. Elle ouvrit les yeux et pointa son index vers le long couloir qui se trouvait devant elle.
Capucine ♣ « C'est par là ! » Si l'un de ses accompagnateurs osait faire une réflexion, elle le prendrait certainement très mal. La seule personne à avoir un bon sens de l'orientation grâce aux sens – dans ce groupe – , c'était elle donc il ne devait pas ouvrir leur bouche. Juste suivre Capucine. Bref, le premier qui fait une réflexion en disant qu'il n'est pas d'accord, allait avoir une belle morsure et un petit litre de sang en moins. Eh oui, Capucine avait faim. La vampire avança doucement mais surement dans le couloir, voulant arriver jusqu'au bout. Cependant, il fallait faire gaffe. On ne sait jamais sur quoi on peut tomber. Il pouvait donc avoir des pièges, des ennemis caché etc. C'est pour ça que Capucine marchait en prenant soin de bien regarder autour d'elle. | |
| | | Aliénor de Maurpassant SMILING CORPSE Evil is a point of view
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Jeu 2 Juin - 14:02 | |
| Paris, France 16 Octobre 1793
La foule s'était dispersée. C'était logique, il n'y avait plus rien à voir hormis l'échafaud en bois ensanglanté. Aliénor avait penché la tête en arrière, et avait cueilli du bout des lèvres quelques gouttes de sang royal. Exquis... Sublime... Fruité.
C'était comme une friandise...
Aussitôt, un sentiment d'amertume pour le genre humain la saisit. Ces hommes, ces révolutionnaires... Ils avaient mis à feu et à sang tout Paris pour assouvir leur instinct de liberté... sans se rendre compte qu'ils venaient de mettre leurs vies entre les mains de démocrates aussi riches que les nobles qu'ils avaient tué. Rien avait changé, il y avait toujours autant de souffrance en ce monde. Les mortels étaient bien plus primitifs et cruels que les vampires. Aliénor l'avait appris depuis bien longtemps.
On avait enlevé le corps dès que la tête était tombée, sciée par la lame de la guillotine qui avait étincelé dans le pâle rayon du soleil automnal. La reine, dernier symbole de la monarchie, n'était plus. L'absence de cette petite autrichienne qui avait certes un goût étrange pour les perruques démesurées laissait un sentiment de vide à Aliénor. Elle l'avait côtoyée, car elle aimait vivre auprès des nobles, elle avait connu ses joies et ses peines, et maintenant...
Que restait-il de beau et de vrai dans cette France dévastée par la haine ?
Elle sentit une main se glisser dans la sienne, ses doigts s'entremêlant aux siens comme de petits serpents glacés. Elle eut un faible sourire, se tournant vers Ezechiel. Celui-ci se pencha vers son cou pour y déposer un baiser mélancolique. Elle détourna la tête et déclara, les yeux fixés sur l'échafaud :
"Nous devons partir. Je ne supporterai pas de boire le sang de ces... démocrates."
Elle cracha presque le dernier mot. Ezechiel hocha la tête, l'entraînant déjà vers le port. Il lui apprit qu'un bateau avait déjà été apprêté. Il devinait chacune de ses pensées. Il était le compagnon idéal... mais il l'ennuyait même si elle l'adorait.
Passant devant des badauds, son regard fut attiré par un homme dont le visage lui était familier... Un homme qu'elle n'avait pas vu la première fois. Il avait les traits jeunes, lisses, et des yeux noirs rêveurs... Ses cheveux longs de la même couleur étaient bien peignés. Son allure contrastait fortement avec les gens du peuple. Comment ne l'avait-elle pas remarqué ? Quelque chose la frappa de plein fouet. Sous le coup de l'étonnement, elle lâcha la main de Ezechiel, fixant l'homme avec un mélange de fascination et de perplexité.
Que faisait Vladimir dans son souvenir ?
C'est alors que l'image s'estompa, comme un tableau peint à l'huile. Les couleurs se diluèrent, tout devint flou. Aliénor cligna plusieurs fois des yeux, les paupières lourdes, et aperçut alors le visage beaucoup moins gracieux de son frère. Ses yeux aliénés la fixaient, cherchant une réponse. Lui aussi ne comprenait pas. Il resta immobile un moment qui lui parut une éternité, rompant peu à peu le lien mental qui les unissait. Il la sondait de l'intérieur, ses yeux posant cette unique question : pourquoi ?
Aliénor avait l'esprit trop embrumé pour se la poser aussi.
Elle entendit la voix du chancelier résonner contre les parois de pierre.
"Ils ont franchi l'enceinte de la grotte !" dit-il d'une voix où pointait l'inquiétude.
Le frère d'Aliénor ne réagit pas, restant dans son mutisme. Enfin, il cilla et se redressa, jaugeant Aliénor de toute sa hauteur. Sans un mot, il leva la main et les deux gardes à côté de la porte ouvrir celle-ci dans un long grincement.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Jeu 2 Juin - 20:58 | |
| Tout s'enchaîna rapidement. A peine avais-je envoyé ce maudit signal que sept Men in Black néanmoins non vêtus de noir s'étaient ramenés sur le lieux. Quelle efficacité... Il était temps. Une fois que j'eus remarqué leur arrivée, je me détournais pour observer les dégâts causés par l'explosion. Ah ouais. Concluant dis donc. Pas mal du tout. Super. On voyait que ça marchait, ces trucs là. Aucune trace. Pas une seule égratignure. Nada. Comme quoi, jouer le dur qui sait tout faire, ça rapporte beaucoup ! Levant les yeux au ciel, serrant ma baguette dans ma main gauche, je me trouvais bien plus sûre de moi, étrangement. Je souriais aux diverses remarques qui fusaient sur le cher Manokova, assez amusée par les répliques du petit groupe. Sérieusement, ils auraient beau le descendre, lui faire comprendre qu'il n'était rien qu'un pantin comme un autre, ils ne pouvaient nier que sans lui, ils étaient perdus. Les renforts qu'il amenait n'étaient pas de refus, au contraire, il s'agissait d'une aide de masse qu'on ne pouvait se permettre d'ignorer. Je ne savais pas ce qui le liait dans le détail à la vampire, je préférais ne pas être mise au courant à vrai dire, mais c'était assez puissant pour qu'il risque sa propre présence en ces lieux. Comme quoi, les dingues, ça court les rues, en Angleterre comme en Russie. La porte était ouverte. Ils avaient fait remarqué leur présence, avec tout ce bruit, et les occupants de cette grotte semblaient prêts à leur fournir un accueil digne de ce nom. Tendue, je scrutais la moindre sortie. Quoi qu'il en soit, ce qui nous attendait, là, dehors, tout comme ce qui patientait à l'intérieur ne serait pas inoffensif. Je craignais pour ma vie, et j'espérais que cette aventure n'était pas le chemin qui aboutirait à ma mort. Les sorts et les coups commencèrent alors à fuser, les vampires et sorciers tombant trop vite pour que mon œil est le temps de le calculer. Tant mieux, moins je m'approchais, moins je risquais d'être convié au combat. Je ne voulais pas prendre de risque inutile alors qu'il ne s'agissait que du commencement. « Il était tant que vous arriviez, ça commençait à devenir ennuyant. Il va falloir qu'on parle de certaines compensations aussi... » Je ne comptais pas partir sans avoir été excusée pour cette morsure imprévue. Qui sait, peut-être que des effets secondaires se feront sentir ! Surtout que le vampire qui m'avait causé ce mal n'était pas dans son meilleur était... Le sida pouvait se transmettre par voie canin/sanguine ? C'était une question sur laquelle je devrais plancher. Tandis qu'Action Man continuait ses dégâts, je tournais mon regard vers la blonde, qui elle semblait préoccuper par une autre tâche. Elle n'était pas stupide, au fond. La voie vers la grotte était dégagée, c'était bien pour ça qu'on était venue, pas pour jouer à "qui tuera le plus de méchants aujourd'hui". Réalisant que mon aide ne serait pas nécessaire pour se débarrasser des adversaires situés dehors, je m'engageais derrière elle, m'attendant à ce que le russe en face de même, sans doute. Si je pouvais avoir une protection supplémentaire, je dirais pas non, il me devait bien ça. J'avais accompli ma tâche comme il se devait ! Me fiant aux instincts de la vampirella, je la laissais "sentir" la piste d'un air perplexe. C'était assez étrange comme situation, on aurait dit... Un chien. Ce n'était pas le moment de rire, mais quand même, avouer que la comparaison était sympathique. Un labrador pistant son os perdu... Non, franchement, reprenons notre sérieux. C'était mon imagination ou je sentais une légère tension alors qu'elle indiquait le chemin à prendre ? Elle devrait prendre des barres de céréales pour calmer ces petits creux, plutôt que de faire subir son humeur communicative. Je n'allais pas la froissé, je la suivais donc dans la galerie, pas très rassurée. Sa lenteur et sa méfiance commencèrent à me fatiguer, c'est pourquoi j'accélérais le pas, la dépassant et longeant les murs, ne doutant pas que le reste de la "bande" nous suivait à présent de près. Je trouvais le chemin long et fatiguant, perdant patience. Il était tant qu'on mette fin à cette satané recherche, bordel. J'entendis distinctement un grincement, à quelques mètres. Mes battements de cœur s'accélérèrent et je me pressais près de cette porte à peine ouverte, osant un pas à l'intérieur. Signais-je mon arrêt de mort ? C'était bien ce qui m'effrayait. Mon regard se posa directement sur un homme, debout, mais se tourna pour atterrir sur la vampire. Elle m'avait été décrite, mais j'eus peur de ne pas la reconnaître, elle semblait tellement différente du portrait que l'on m'en avait fait. Je restais bouche bée devant cette vision, enchaînée, si faible et vulnérable. Ma baguette se serra dans ma main, je pénétrais pleinement dans la pièce, jugeant immédiatement la situation. Ce ne serait pas aisé... Les deux gardes semblaient faciles à mettre à terre, je tentais d'ailleurs un Stupéfix en leur direction pour ne pas me faire prendre par surprise - c'était la réaction de base, quoi. Mais celui qui me faisait perdre contenance et qui m'empêchait d'agir sans craindre de me retrouver sur le sol, c'était cette... chose, là, debout, trop bizarre pour être décrite et dont l'aura n'inspirait pas du tout confiance. J'allais me faire mettre en morceau... Adieu monde cruel !
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Sam 4 Juin - 13:11 | |
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Aliénor entendit des murmures, des pas approcher. Ils étaient à peine perceptibles mais avec son ouïe sur développée, elle n'avait aucune peine à les percevoir. Elle savait qu'il en était de même pour son frère. Elle tenta de se redresser le plus possible contre le mur, s'aidant de ses chaînes pour se mettre en position assise, et reposa sa tête contre la pierre froide. Elle les vit arriver la première, car elle était placée juste en face de la porte, de sorte à qu'elle soit une sorte d'appât pour ceux venant de l'extérieur.
Elle reconnut aussitôt Vladimir et Elinor, déglutissant avec peine tandis que les mots restaient coincés au fond de sa gorge. Qu'aurait-elle pu leur dire ? Comment les prévenir du danger ? De toutes façons, ils devaient bien se douter que venir la secourir était suicidaire, car personne n'avait jamais réussi à la capturer et à la maintenir sous son emprise. Ils étaient venus pour mourir. Les yeux d'Aliénor étaient gris-bleu comme le ciel après une tempête. Elle regarda Vladimir, trembla devant la fragilité effarante d'Elinor, puis aperçut le dénommé Richard, qu'elle avait rencontré il y a quelques temps, vite suivi par une jeune vampire inexpérimentée. Elle se désintéressa d'elle pour observer une jeune femme rousse inconnue, en tête du cortège, qui sortit sa baguette pour Stupéfixer les gardes à côté de la porte. Le sortilège toucha l'un d'entre eux, qui s'effondra sur le coup, mais l'autre eut le temps de pointer sa propre baguette sur la rousse. Le jet de lumière rouge fonça droit sur elle, trop vite pour qu'elle puisse l'éviter, et Aliénor vit alors son frère lever la main avec un grand sourire. Le sortilège sembla gagner en puissance, brillant d'un rouge si violent qu'il donnait le vertige, et percuta la jeune femme avec une telle brutalité qu'elle heurta le mur en faisant trembler la grotte. Lorsqu'elle tomba sur le sol, inerte, on pouvait clairement voir la forme de son corps dans la roche.
Le frère d'Aliénor tapa dans ses mains, apparemment ravi du spectacle.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Sam 4 Juin - 15:44 | |
| On songeait sincèrement à partir. Les adversaires étaient d'une nullité, c'était affligeant en tout cas. Bref en tout cas, observant le petit massacre fait autour de lui, il était content de lui sur le moment, d'ailleurs, en attendant que tout le monde se bouge un peu les fesses, il se permit d'attraper un morceau d'une veste ou robe qui trainait sur l'un des cadavres pour nettoyer soigneusement la lame du katana. Il prenait soin de ces petits jouets en tout cas, mais apparemment ça avait l'air d'en ennuyer certains, certaines même, comme Capucine. Elle lui faisait la gueule ou quoi ? Elle savait dans quoi elle s'engageait avec lui pourtant, il n'était pas le petit agneau du coin. Enfin si elle voulait faire la tête, qu'elle le fasse, il était comme ça, ce serait difficile de changer. On les laissa tous passer, vu que de toute manière, ils avaient tous l'air de savoir ce qu'il fallait faire à la place des autres, laissons les être les premiers à découvrir ce qui se cachait dans cette grotte. Fou comme cela avait l'air intéressant. On ne faisait même plus attention aux combats des alentours, de toute façon ce n'était pas des plus spectaculaires.
Attendant que tout le monde soit passé, il remétamorphosa son katana en son stylo bille, de nouveau prêt à l'emploi, et de le ranger dans sa veste. Bien, il serait temps de suivre le petit groupe, ce qu'il allait faire de façon nonchalante en fait. Vivre dans une grotte, avoir son QG là-dedans, c'était d'un déjà-vu quand même, encore plus quand il y eut plusieurs galeries en fin de compte, il ne manquait plus que le crapaud sur un socle devant eux, et on se serait retrouvé dans un conte de fées raté. D'un prévisible. Il ne dit rien, restant à l'arrière, de toute façon ils étaient capables de se débrouiller, surtout que Capucine avait pris visiblement les devants, son odorat devait aider bien entendu. En tout cas, ces confirmations quand au fait de "l'alliance" entre la rousse et Casimir était avérée, comme quoi, il y avait toujours anguille sous roche, incapable de faire un boulot soi-même, ces politiques, tous des tapettes.
Enfin la recherche à travers ces galeries, qui se ressemblaient toutes, se termina quand on déboucha quelque part, et oh combien c'était prévisible, il y avait un comité d'accueil, deux Aurors visiblement, l'un que la rousse venait de purement et simplement envoyé au tapis, avant d'à son tour se faire envoyer au tapis par l'autre Auror. Le problème c'est qu'un sortilège de stupéfixion, cela voulait bien dire ce que cela voulait dire, cela stupéfixié, cela ne vous envoyait pas valser contre un mur. Et ce n'était pas cet Auror qui avait fait ça, tout du moins ce regain de puissance. De toute façon on ne regarda même pas, ou pas vraiment ce qui arriva à la rouquine, vu que si quelqu'un ici, pouvait doper la puissance des sortilèges, de la magie, il fallait déjà qu'on évite que la magie soit éviter, et donc mettre cet autre Auror au sol. Et quoi de mieux que de se pencher, et de prendre le couteau de combat, attaché à sa cuisse gauche, sous le pantalon en se baissant et en le lançant sur l'Auror au même instant. C'était moins imposant qu'une dague vous me direz, mais cela faisait autant de dégâts en tout cas, surtout qu'au niveau lancé de couteau, il s'y connaissait, et peut-être pour ça qu'on avait visé le cœur directement. Ne jamais laisser à l'adversaire le temps de réagir. En tout cas, ne cherchant pas encore à voir le résultat de sa tentative, il s'était redressé, sait-on jamais, aux aguets, prêt à contrer si quelqu'un attaquait magiquement ou pas.
Mais on restait en retrait, il y avait ici un adversaire plus fort que l'autre. Pas forcément insurmontable, après tout, personne n'était immortel, tout le monde avait une faille, mais en tout cas, c'était un challenge plus intéressant que les tapettes qu'il leur avait déjà envoyés. On n'était pas vraiment impressionné, pas par ci-peu en fait, c'était juste un nouvel obstacle, suffisait de trouver comment le franchir. |
| | | Vladimir Manokova "Qui que l’on soit au fond de nous, nous ne sommes jugés que d’après nos actes."
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Sam 4 Juin - 19:11 | |
| "Les Dessous d'Aliénor"
Comment on en était arrivé là ?
Il y avait cet Auror, qui avait tenté de nous attaquer à peine arrivé dans cette pièce. Il y avait ce type, un Vampire vue son look, qui avait amplifié le sortilège de cet autre Auror, ce qui avait mis K.O. l'une des nôtres. On avait entendu son dos se briser contre la paroi. Elle passerait sans doute un long séjour à l'hôpital. Il y avait ce tueur, cet assasin, qui se balladait avec tout un arsenal, et qui avait poignardé l'Auror qui nous avait attaqué. Et ce vampire, qui venait droit sur moi. Pourquoi m'avait il choisi ? J'en avais aucune idée. Il n'était pas le seul Vampire présent ici. Il y avait cette jeune femme qui nous accompagnait, Capucine, si mes informations étaient bonnes. Il y avait ce type, qui semblait être le chef, et elle.
Le Chancelier, ce traitre, l'avait amené ici, pour la donner en pature à ce Vampire. Quel intérêt pouvait il avoir à la torturer, la maintenir en vie ? La seule raison qui aurait pu le pousser à cela, aurait été de me tendre un piège. De me forcer à venir ici, dans le but de la libérer et de pouvoir m'utiliser pour contrôler le Grand Nord. Mais non. Je ne semblais pas l'intéresser. Il avait bien vue que j'étais là, mais ce que je représentait l'indiféré. C'était pour autre chose qu'il était là. Une chose dans laquelle je lui serai utile. Et il n'y avait pas que moi qui l'intéressé, car il avait porté son regard sur cette jeune femme... Elinor. En réalité, on était tous les deux là, car il avait décidé de nous conduire jusqu'ici. C'était un piège, mais pas un piège contre nous. C'était un piège contre elle... Aliénor.
Il aurait pu l'assasiner, l'étouffer, l'enterrer... Mais non. Il l'avait simplement gardée ici, torturée, car il voulait qu'elle lui révéle quelque chose qu'elle ignorait peut être. Que pouvait il bien vouloir d'elle ? Quel était son lien avec elle ? Quelque chose depuis que j'étais arrivé dans cette pièce, avait attiré mon attention, mais je n'arrivais pas à savoir quoi. J'étais préoccupé par l'état dans lequel était Aliénor. Elle... Si forte, si intelligente, si rusée... En proie à un Vampire qui semblait bien plus jeune qu'elle. Cela dit, l'apparence ne voulait rien dire chez les créatures comme eux. Elle avait peut être fait quelque chose contre lui ? Contre sa famille ? C'était peut être un Vampire qui avait souffert de son vivant par sa faute, et qui voulait se venger ? Un Vampire vengeur ? Ca ne correspondait pas trop à cette espèce. En tout cas, il était là, et elle aussi, et il attendait... Attendait quoi ? Elle était quelqu'un de dangereuse. C'était ce qu'on m'avait dit, c'est ce qu'on continuait à me dire, pour me faire réagir, me faire partir...
J'aurai pu profiter de son enlèvement pour tourner la page. J'aurai pu gouter à la liberté. J'aurai pu renoncer à elle. Mais je n'étais pas attaché. J'étais déjà libre. J'avais choisi d'être avec elle. J'étais dépendant. Et le simple fait de ma présence ici, le prouvait. Maintenant elle savait. Elle savait que j'étais emprisonné. Elle savait qu'elle avait un immense pouvoir sur moi, et qu'elle pourrait l'utiliser comme bon lui semblait, car j'étais totalement envoûté par elle. Ce n'était pas uniquement quelque chose de physique, quelque chose de sensuel, c'était bien plus que cela, et je n'arrivais toujours pas à définir quoi. Mais je savais que je devais être ici, que je devais être à ses côtés, et que je me devais de botter le cul à tous ces imbéciles qui lui voulaient du mal, quoi qu'ils étaient.
Notre histoire avait débutée il y avait longtemps, bien plus longtemps qu'elle s'en souvenait. C'était quelque chose de fort, de solide, qui s'était construit au fil des jours. Je ne pouvais pas permettre que tout prendrait fin ce soir. Quand ce Vampire c'était approché de moi, quand il était arrivé à mon hauteur, et s'était apprêté à me combattre, je n'avais pas utilisé ma baguette. Ca n'aurait servi à rien, j'avais attendu trop longtemps. Je m'étais contenté de lui donner une droite. C'était peut être stupide dans ce genre de situation, mais c'était la seule chose que j'avais envie de faire. Il avait surpris par mon geste, et il n'avait pas anticipé le fait que j'allais continuer. C'était une gauche. Puis une droite. Et encore une. Je ne m'arrêtais plus. Il ne savait pas comment réagir. Il était quasiment contre le mur et il devait sans doute y avoir se puissant Vampire qui s'apprêtait à m'attaquer par derrière, mais je m'en fouttais. Je voulais juste me défouler, cogner, frapper de toutes mes forces sur la première personne qui se mettrait en travers de mon chemin. Si c'était ici que ça devait s'arrêter, je voulais évacuer toute cette colère avant que ça prendrait fin.
Il y avait du bruit autour de moi, mais je n'écoutais pas. Je m'en fichais. J'étais en colère, rempli de rage. Non... C'était faux, ce n'était pas de la rage. Je n'étais pas dans cet état parce que j'étais tombé amoureux d'une Vampire alors que je n'aurai pas du. Ni parce que je lui avais permi de m'étouffer, de me rendre totalement accroc à elle. Ni parce que je pourrai tuer pour elle, détruire des dizaines de vie innocentes, faire ce que j'avais déjà fait pour la retrouver... Je me sentais... Coupable... C'était pour cela que j'étais devenu Ministre de la Magie. Pour lutter contre ce sentiment. Pour que ceux que j'aimais ne souffrirait plus. Mais ça n'avait pas marché. Tout avait foiré. Et tabasser ce Vampire était tellement minable... Mais ça me procurait une certaine satisfaction. Enfin c'était ce que je me disais. Mais c'était faux. Car même si je pouvais battre ce Vampire à mort, je me sentirais toujours coupable. Et puis, ça ne nous aurait pas sortit de cette situation.
Quand je m'étais arrêté, j'avais les mains en sang, et il y avait beaucoup de sang sur le visage de ce Vampire, qui était là, bloqué entre moi et le mur. Je m'étais reculé, et j'avais regardé mes mains. Et alors qu'il s'était apprêté à me sauter à la gorge pour me tuer, je l'avais vue se stopper net, et se tordre le cou. C'était un spectacle horrible. En l'espace d'un instant, ca tête avait fait un tour complet, et il était désormais étendu à mes pieds. C'était ce Vampire, cet être immonde qui l'avait tué. Pour me sauver ? Non... Parce qu'il prévoyait de me faire endurer bien plus de choses qu'une simple mort... Ca aurait été trop rapide, et puis je n'étais pas là pour mourir. J'étais là pour elle. Pour un dessin dont je n'avais pas idée, et dont lui seul savait de quoi il s'agissait. Il semblait surpris, agréablement surpris même. Il y avait comme des étincelles dans ces yeux quand il m'avait regardé droit dans les yeux. J'avais sortit la baguette que j'avais emprunté à un de mes Aurors un peu plus tôt, et à peine je l'avais pointée vers lui, qu'il l'avait fait valser d'un geste de sa main. Elle s'était brisée contre la paroi du mur. Désormais, je ne pouvais plus bouger. J'étais à sa merci...
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| | | Capucine A. Stevens ◊ Phénix en plumes de sucre ◊
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Dim 5 Juin - 14:06 | |
| Et voilà, tout le petit groupe était réuni dans cette pièce si on pouvait dire. La première à rentrer vu la rouquine. Tellement pressée, elle avait doublé Capucine. Quelle imprudente ! Imaginez qu'il y ait des pièges ou autres, eh bien elle se serait tout pris dans la gueule. Enfin bon, elle faisait ce qu'elle voulait. Capucine s'en foutait, tant qu'elle ne mettait pas les autres en danger, ça lui allait. Capucine suivit donc la rouquine. Et évidement, il fallait s'y attendre mais un nouveau comité attendait le petit groupe. Et tout se passa très rapidement. Des sorts fusaient de tout les sens. Le premier lancé par un des notre toucha un des ''gardes''. Cependant l'autre répliqua rapidement et envoya la même chose en direction de la sorcière. Cependant, le sort augmenta de puissance. C'était étrange ! En tout cas, cela avait fait de gros dégâts puisque la rouquine heurta très violemment le mur, laissant carrément la marque de son passage sur la pierre. Face à ce spectacle, Capucine ne pu se retenir de mettre la main devant sa bouche grande ouverte. Elle était surprise. Comment le sort avait pu atteindre une telle puissance !
Capucine ne bougea pas. Enfaite, elle ne savait pas trop quoi faire. Si la rouquine qui avait toujours ces pouvoirs venait d'être mis KO aussi facilement, alors qu'arriverait-il à ceux qui n'en n'ont plus. Heureusement pour elle, Capucine avait toujours la dague de Richard. D'ailleurs, en parlant de lui, Capucine lui adressa un long regard. Je ne sais pas par quoi on pouvait le traduire mais peut-être que c'était pour qu'il remarque qu'elle ne l'avait pas oublié, qu'elle ne lui faisait pas la tête ou autre. D'ailleurs, elle remarqua qu'il venait de prendre un couteau caché sur sa cuisse, en dessous du pantalon. Pourquoi cela l'étonnait toujours ? Elle savait parfaitement comment il était. Toujours à amener son arsenal. Capucine observa son lancé de couteau. Ouawh, en plein dans le coeur. Un garde en moins. Capucine regarda les autres protagonistes. Ils restaient 3 hommes et évidement Aliénor. Et de notre côté il restait tout le monde sauf la rouquine. Enfin...Là, l'homme qui les avaient rejoint avec pleins d'Auror commençait à s'attaquer à l'un des ennemis qui restaient. Lorsque cet ennemi voulu sauter sur lui afin de le mordre, Capucine comprit que c'était un vampire. Le problème là, c'est que Capucine ne savait pas qui était un vampire et qui ne l'était pas. Bref, alors que tout le monde pensait que ce politicien – c'est ce que supposait Cap' – allait mourir...Ce fut le vampire qui tomba à ses pieds. Sa tête venait de faire un tour complet. Mais comment c'était possible ? En plus, cela semblait venir de l'autre homme, un vampire car Capucine n'entendait pas son coeur. Comment arrivait-il à faire ça ? C'était vraiment un adversaire de taille. Et Capucine n'avait pas tellement envie de mourir une seconde fois. S'étaient pas possible de rentrer chez eux ?
Trop tard pour faire demi-tour. Et Capucine ne pouvait pas rester sans rien faire. Ça serait bizarre. Capucine profita du fait que le vampire était occupé avec le politicien pour l'attaquer par derrière. La seule façon de tuer un vampire c'était la décapitation. La dague allait donc une nouvelle fois servir. Capucine commença à courir, mais pas forcément du côté où était le vampire. Non, elle préférait prendre de la vitesse afin qu'il ne l'a voit vraiment pas arriver. Ensuite, elle comptait arriver derrière lui, sans pour autant s'arrêter. Non elle voulait plutôt continuer son chemin & s'arrêter une fois qu'elle aurait donné son coup. Bref elle comptait donc lui donner un grand coup tranchant au niveau de la tête. Encore fallait-il qu'il ne l'a voit pas arriver et surtout qu'elle vise bien car elle arrivait vite et la précision diminuait donc. Enfin bon, elle espérait que cela marche. Parce que normalement, il était un peu occupé à ''s'amuser'' avec celui qui semblait être un homme important dans cet Empire. | |
| | | Maxwell Weaving I don't want to be ٩(●̮̮̃•̃)۶
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Lun 6 Juin - 10:29 | |
| POST MJ DE LA MISSION :
- Attention !! Derrière vous espèce de fou !!
Le Chancelier qui avait assisté à toute la scène médusée. Le Vampire qu'il avait embauché semblait plus s'amuser que faire ce pour quoi il était ici. Il n'avait pas vue Capucine qui se dirigeait droit sur lui avec une dague, prête à lui donner un coup qui pourrait lui être fatal. Le frère d'Aliénor avait levé sa main gauche, et Capucine qui s'était précipitée sur lui, avait été envoyée dans les airs par une force invisible avant de venir se briser le dos contre la paroi. La dague qu'elle tenait dans la main lui avait échappée, et elle était désormais suspendue dans les airs, pointée en sa direction. Et tandis qu'elle était sur le point de reprendre ses esprits, la dague s'était abattu au coeur de sa poitrine, à quelques millimètres seulement de son coeur. Le Vampire s'était approché d'elle...
"Magnifique ma belle. Vraiment magnifique. Et sans cet imbécile, tu aurais peut être pu y arriver. Je vais te laisser là quelques minutes, le temps de terminer ce que j'ai à faire, et ensuite je te décapiterai avec cette même dague."
La dague qui était enfoncée dans la chair de Capucine, c'était retirée, laissant s'écouler le sang, puis elle était venue se hisser dans les airs, se pointant à nouveau en direction de Capucine.
- Ca suffit maintenant ! Arrêtez de jouer ! Tuez ceux qui sont inutiles et concentrez vous sur ce pour quoi vous êtes là !
Le Vampire n'appréciait pas le ton employé par le Chancelier. Il n'y avait plus que lui qui était dans son camps, les autres étaient là pour libérer sa bien aimée soeur. Il s'était approché du Chancelier et l'avait fusillé du regard.
"Vous avez raison. Je devrais me débarrasser des personnes encombrantes et inutiles."
Le Vampire avait penché sa tête sur le côté, et étrangement, le Chancelier avait fait de même.
- Mais que faites vous ? Qu'est ce que vous me faites ?
Un petit sourire était apparu sur le visage du frère d'Aliénor
"Je vous libère..." avait il dit avant de faire un geste brusque avec sa tête, que le Chancelier avait reproduit, totalement hypnotisé par le Vampire. Cela dit, pour le Chancelier, ça avait eu effet de lui briser le cou et sa carcasse c'était écroulé sur le sol. Cette fois ci, il n'y avait plus de règles à respecter, le Vampire allait pouvoir faire ce qu'il voulait... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Lun 6 Juin - 11:48 | |
| Bon ça commençait sérieusement à devenir lassant à force. De plus, les Aurors des environs étaient vraiment des moins que rien, un simple couteau, et ils étaient déjà à terre, on ne leur avait donc jamais appris le combat rapproché à ces guignols ? Encore des sous fifres qui ne servaient à rien. En tout cas, maintenant, ils étaient en supériorité numérique, bien qu’apparemment notre ami le Ministre, s’étant fait une joie sur le vampire de base présent, était désormais sous l’emprise de l’autre. Tiens donc, cela ne l’étonnait que très peu vous me direz. Soupirant, ce genre de situations n’était même plus drôle en fait. Il avait gardé un œil sur cet inconnu, qui semblait bien différent des vampires de base, d’autant plus qu’il avait l’air d’avoir certains pouvoirs, on aurait bien passé son temps à observer ce qu’il faisait voir à l’analyser pour trouver son point faible, mais malheureusement, on n’en eut pas vraiment le temps vous me direz. Capucine entrait en action, on restait soucieux d’elle bien sur, bien que l’objectif était de dégommer cet obstacle. Pour preuve, il était venu rapidement au corps de l’Auror pour récupérer son couteau de combat, d’essayer la lame et de le ranger convenablement, avant de retourner son attention vers le combat de Capucine.
Il y avait encore une gène dans les alentours, quand on fit remarquer à Bozzo la présence de Capucine. Saleté de politicien de mes deux, toujours à fourrer leurs pattes n’importe ou et pas capable de se taire. Il lui aurait bien rétamé sa grande bouche, pour être poli, mais on fut plus, non pas choqué, mais assez en colère, par ce qui venait de se passer. Il avait osé toucher à Capucine, d’autant plus que vu le combat, pour un être humain normal c’était mortel, fort heureusement elle ne l’était plus, mais il avait développé envers elle, un instinct de protection qui pourrait être assez effrayant quand même. Mais il se devait de garder un calme apparent, ne pas hurler et se jeter sur son adversaire, il lui serait aisé d’en finir avec lui sinon.
La comédie avait assez duré à son avis, et vu qu’apparemment, il n’allait pas encore la tuer tout de suite, préférant visiblement mettre les poins sur les « i » avec l’autre nigaud du coin, il sortit – de son arsenal, au moins il aura servi ! – planqué dans deux holsters sous les bras, deux berettas 92 9 mm modifiés, un dans chaque main, avant d’approcher silencieusement, le plus possible notre ami vampire qui s’amusait avec son toutou. Il espérait que le fait qu’il soit occupé avec le Chancelier soit la chance de ne pas faire attention à lui, d’autant plus qu’il devait certainement utilisé ses dons psychiques, ou d’hypnose sur le Chancelier, de quoi lui donner une chance d’agir en tout cas.
Une fois près de lui, si tout se passait comme il le fallait, il ne se gêna pas pour pointer un des canons de son arme au niveau de la tête du vampire, son autre arme, visait délibéremment plus bas, les testicules, ça ferait mal si le premier coup il l’évitait, armant le chien et voyant qu’il en avait fini avec le politicien, il ne sortit que quelques mots au même instant tout en appuyant sur la gachette des deux armes.
"Evites celles-là pour voir !"
Au cas ou, on était prêt à vider le chargeur des deux armes dans sa tronche, mais pour le moment, une balle de chaque, à des endroits stratégiques, dans ses deux cerveaux, ça lui ferait les pieds. Il avait commis trois erreurs. Et on n’aimait pas être embarqué par un novice dans une chasse à l’homme.
"1 : Tes endroits à la con et trous perdus tu te les gardes pour toi ! 2 : Tes vampires de pacotille, ramènes les dans les jupes de leurs mères, ils ne font que faire perdre mon temps ! 3 : Oses encore blesser une seule fois ma femme et tu finis en carpaccio de vampire !"
Au cas ou, il serait encore en vie, on avait à chaque énumération de ses erreurs, tirer une balle de chacune de ses armes, dans sa direction, visant aussi bien la tête d’une de ses armes, que d’autres endroits du corps de l’autre : le cœur, l’estomac, le foie, les intestins, les rotules. On espérait que ce sera suffisant en tout cas pour en finir avec ce gus, au pire, il devait encore avoir une grenade ou du C4 qui trainait pour l’envoyer crever en enfer. Non mais !
"Et c’est ma dague ! Pas la tienne !" |
| | | Maxwell Weaving I don't want to be ٩(●̮̮̃•̃)۶
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Lun 6 Juin - 12:55 | |
| POST MJ DE LA MISSION :
Le frère d'Aliénor a la vue des deux balles, c'était contenté de lever la main, face à Richard, comme s'il pouvait stopper ces balles par la simple force de la pensée. On se serait cru dans Matrix, mais oui, il les avait bien stoppées. Et quand Richard était revenu à la charge en tirant à tout va, et en visant son estomac, son coeur... Il avait une nouvelle fois stoppé chacune des balles. Aucune l'avait atteinte. Et voilà que sa main avait pivoté sur elle même et les balles firent de même. Il avait fermé le poing et chacune des balles se dirigeaient désormais droit sur Richard, le heurtant de plein fouet et le faisant tomber à genoux, par terre.
Si cela avait été réel, ça aurait fait très mal... Alors qu'il était à genoux devant le Vampire, ce dernier s'était avancé jusqu'à sa hauteur, et il avait pris son menton, délicatement, dans sa main. Il le regardait avec un petit sourire tout en lui caressant le menton. Fort heureusement, Richard c'était rasé avant de se lancer dans cette mission, même si ça piquait un peu.
- Tu serais vraiment allé jusqu'à me tuer de cette manière là ? Je vois tant de violences dans ton esprit. Que caches tu mon petit ?
Il n'allait pas perdre de temps à entrer dans son esprit pour voir son passé. Il avait déjà envoûté Richard pour l'empêcher de réagir et pour se protéger. Il ne restait que Elinor debout. Ivy était à terre, le dos fracassé. Capucine avait du sang qui s'échappait de sa poitrine. Aliénor et Vladimir étaient sous l'emprise du Vampire. Et il y avait Richard... Gisant ici, à genoux, devant... Son maître.
- Tu les cachais sous tes bras ?
Les deux armes que Richard avait cru utiliser contre le Vampire quand ce dernier le contrôlait mentalement, se tenaient de chaque côtés du Vampire, comme retenues par des mains invisibles, prêtes à faire feu sur Richard.
- Ca doit faire mal, non ? Très mal même... Tu me diras ce que tu en penses.
Il avait légèrement penché la tête du côté gauche, puis du côté droit. Une balle était partie de la première arme et était venue se loger dans l'épaule gauche de Richard. Quand à la seconde, elle s'était logée dans la cuisse du jeune homme. Le Vampire le regardait avec autant de plaisir dans les yeux, puis il avait indiqué de sa main, la position de Capucine, et les deux armes s'étaient comme par magie tournées vers la jeune Vampire.
- Elle a déjà beaucoup souffert, et je ne pense pas qu'elle en mourra. Mais tu vas pouvoir la voir agoniser. Je vais te mettre dans un endroit où tu pourras mieux voir.
Il avait fait un geste de la main qui avait fait s'élever Richard dans les airs, puis il l'avait fait reculer jusque contre le mur du fond. De là, il pourrait mieux voir. Il assisterait au spectacle avec vue plongeante sur sa Vampire agonisante.
- Je ne dois pas toucher à ta femme ? C'est promis. Regarde... Mes mains sont là, je ne la toucherai pas d'un pouce.
Ses mains étaient bien là, et quand il les avait montrés à Richard, et qu'il avait fermé les poings, deux balles étaient venues se loger dans le ventre de la jeune femme. Puis, les armes étaient tombées à terre.
- Oups ? dit il en souriant, avant que des traits plus sombres apparaissent sur son visage.
- Ca suffit. On s'est assez amusé. Je vais vous laisser assister à la mort de vos amis, et ensuite, je vous tuerai. Quand à toi...
Il avait tourné son regard en direction de Elinor.
- Approche ma belle.
Elle était venue jusqu'à lui, et d'un geste de la main, il l'avait fait s'agenouiller.
- J'ai très hâte de voir ce que tu caches Pourquoi ma tendre soeur tient tant à te garder en vie ? Hein ? Tu peux me le dire ? Qu'en penses tu sœurette ? J'arriverai à lui arracher cette information avant de la tuer, ou elle ne supportera pas plus de quelques minutes ce que je t'ai fait endurer ? Elle n'est qu'humaine après tout... Pauvre enfant. Mais parle Aliénor ! Parle donc ! Tu veux peut être me dire toi même pourquoi tu ne veux pas qu'elle meurt ? Ou je devrais commencer par lui ? Non... Elle a l'air plus fragile, ça sera bien plus rapide. Quand à lui, je m'en occuperai juste après.
Il était entré dans les pensées de la jeune femme, et on pouvait entendre ses cris, les même qu'avait poussée Aliénor quelques heures auparavant, et les jours précédents. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Mar 7 Juin - 18:28 | |
| Ils étaient parvenus à retrouver rapidement la trace d'Aliénor grâce à la Vampire. Comme quoi elle n'était pas complètement inutile! Seulement, elle n'était pas seule. Un autre vampire était à ses côtés avec le chancelier. En voyant sa mentor enchaînée contre le mur, la brune ressentit un léger spasme dans ses entrailles. Voir la personne la plus forte qu'elle connaissait affaiblie de la sorte avait de quoi bousculer ses convictions et le peu d'assurance qu'elle pouvait avoir. Pour elle, une créature comme Aliénor représentait la force, la stabilité, elle n'aurait pas pensé la voir un jour si diminuée. Par conséquent, elle éprouva une haine quasi immédiate à l'égard de l'autre vampire, qui semblait néanmoins prendre un réel plaisir à torturer les autres, ce qui aurait pourtant du lui plaire. Une telle puissance émanant d'un immortel la fascinait et l'effrayait en même temps. Si il n'avait pas été le ravisseur d'Aliénor, elle aurait sans doute eu beaucoup d'admiration pour lui. Mais il s'en prit alternativement au type les accompagnant et à la vampire, les laissant plutôt en mauvaise posture, manipulant les armes à distance. Un vampire capable de magie? Voilà un mélange qui s'avérait redoutable pour n'importe quel ennemi lui faisant face. Elinor était réfractaire à la soumission mais pas idiote, elle se savait incapable de lui tenir tête, incapable d'espérer le vaincre alors que même la diaphane aux cheveux d'ébène en était incapable.
Face à ce vampire, elle n'était rien d'autre qu'une poupée de porcelaine à l'allure sans doute trop enfantine. Seul ses yeux aciers pourraient traduire quelque peu sa singularité parmi la masse. Son histoire étant pourtant bien banale après tout. Alors qu'elle sentait chaque parcelle de son âme se fissurer peu à peu, l'emprise de la créature sur sa frêle silhouette ne tarda pas.
" Approche ma belle." l'entendit-elle articuler. Mais déjà elle sentit son corps involontaire soumis se rapprocher de lui, ses genoux pliant sous l'effet de la force invisible de l'insurmontable adversaire, l'obligeant à une position de soumission qu'elle n'appréciait guère, d'autant plus de la part d'un homme. Elle tentait de résister du mieux qu'elle pouvait, relevant son visage enfantin, sur celui lugubre de l'homme à présent penché vers elle. Posant un regard las sur le visage ennemi, elle savait la lutte vaine et pourtant elle ne baisserait pas les armes facilement.
- J'ai très hâte de voir ce que tu caches Pourquoi ma tendre sœur tient tant à te garder en vie ? Hein ? Tu peux me le dire ? Qu'en penses tu sœurette ? J'arriverai à lui arracher cette information avant de la tuer, ou elle ne supportera pas plus de quelques minutes ce que je t'ai fait endurer ? Elle n'est qu'humaine après tout... Pauvre enfant. Mais parle Aliénor ! Parle donc ! Tu veux peut être me dire toi même pourquoi tu ne veux pas qu'elle meurt ? Ou je devrais commencer par lui ? Non... Elle a l'air plus fragile, ça sera bien plus rapide. Quand à lui, je m'en occuperai juste après.
Ainsi, il était son frère. Elle ne savait pas ce que c'était, elle était fille unique, uniquement seule. Des images émergèrent de son esprit résistant. Des heures en solitaire dans un manoir immense, les meubles en bois noble, l'atmosphère triste et pesante, un jardin immense à l'anglaise où petite fille elle pouvait passer des heures à contempler le lac qui bordait la demeure, au pied du saule pleureur, seule compagnie à ses jeux solitaires. Elle rouvrit péniblement les yeux, tenant de dissimuler ce qui lui était pourtant impossible de cacher, déjà elle sentait de nouveau son emprise sur elle. Le visage de son père lui apparut. Ce visage qu'elle avait tant de fois voulu oublier, effacer, ce qu'elle croyait même être parvenue à faire se présentait là devant elle. Son visage se crispant légèrement à la vision de cette image, deux yeux aciers pareils aux siens, de ses cheveux d'un noir de jais, son visage étant cependant plus dur que le sien. Son père l'enlaçant lui murmurant qu'il ne la quitterait jamais, qu'elle était son petit trésor, sa merveille. La sensation de ses lèvres se posant sur sa joue doucement, sa main caressant sa nuque et le bas de son crâne d'enfant encore bien fragile. Elinor hurla de protestation, essoufflée, elle siffla entre ses dents:
" Assez! c'est assez, je suis banale, rien n'est intéressant chez moi!"
En réalité, entrer dans son esprit était la pire torture pour elle, bien plus que des sévices physiques qui lui feraient sans doute mal mais qui ne feraient pas resurgir des blessures anciennes, des blessures secrètes. Mais cela ne semblait pas être assez pour son nouveau bourreau. De nouveau, elle sentit l'emprise sur son esprit, ses mains se crispant légèrement, entaillant la paume fraiche de ses ongles.
Un après-midi magnifique dans la demeure familial, l'après-midi qui avait tout changé... Les oiseaux chantonnaient au loin, le vent murmurait à peine son souffle serein à l'oreille de la jeune Thorpe, alors qu'elle aperçut la figure paternelle partir de la demeure. Enjouée, elle courra vers la silhouette de son père, espérant naïvement le rattraper, mais alors qu'elle criait, de plus en plus fort, son père s'éloignait. Peut-être ne l'entendait-il pas? Mais les yeux gris rencontrèrent furtivement les siens, avant de disparaître pour toujours. C'était la dernière fois qu'elle avait vu son père, la dernière fois qu'elle avait vu le fondement de son être, la laissant ensuite s'effriter tout doucement, pour mieux chuter dans l'abîme. Désemparée, elle se revit aller voir sa mère, lui demander où il était parti? Il était partit pour toujours lui disait-elle, il avait trouvé une autre femme. Elles étaient seules à présent, le regard azur de sa mère se perdant dans le néant. C'était la dernière fois qu'elle avait vu sa mère... Du moins saine d'esprit. Elle s'était ensuite enfermée dans le mutisme et la catatonie qui la conduirait lentement mais sûrement vers la mort non sans une longue agonie.
Elinor ressentant à nouveau la déchirure de son âme, le sentiment d'abandon. Elle était perdue, elle était seule... Elle n'existait pour personne, elle ne valait pas la peine. Elle ne parvenait même pas à retenir ses parents à la vie, à maintenir ses parents à elle, elle n'était rien, inutile, inexistante... Une boule se formant dans sa gorge, elle avait l'impression d'étouffer! Pourquoi, pourquoi elle? Et pourtant son histoire était tellement banale, pitoyable même. Elle n'était qu'une enfant ne représentant rien d'autre qu'une charge, elle n'était rien, elle n'était qu'une petite fille perdue...
Péniblement, elle rouvrit ses yeux embués de larmes. L'homme affichait un rictus méprisant. Oui pitoyable, elle l'était. Elle n'avait rien qui attire l'attention, elle ne valait pas la peine, comment Aliénor avait-elle pu s'intéresser à elle? C'était inexplicable. Pourtant l'homme en face d'elle semblait satisfait. Elle parvint à poser quelques secondes ses yeux sur la silhouette de sa mentor. Elle se faisait honte, elle ne souhaitait pas se montrer en si mauvaise posture. Baissant de nouveau la tête vers le sol de pierre. Ravalant péniblement sa salive, elle murmura:
"Vous vous êtes suffisamment amusé?"
Elle ne pouvait faire taire son esprit de provocation. Il avait de toute manière plus de force qu'elle, son pouvoir d'emprise était impossible à contrer, il l'humiliait. Mais elle ne demanderait certainement pas sa pitié.
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| | | Vladimir Manokova "Qui que l’on soit au fond de nous, nous ne sommes jugés que d’après nos actes."
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Mar 21 Juin - 9:10 | |
| C'était quand la lumière était éteinte, que je pouvais plus facilement me cacher pour pleurer. Je fermais les yeux et je mettais une main devant ma bouche, pour m'empêcher de hurler. Il fallait pleurer en cachette, car un homme ne pleurait pas en présence d'autres personnes. Je n'avais que dix ans, mais j'avais déjà l'âge requis pour obéir au protocole. Il y avait de très nombreuses règles à respecter. On nous apprenait les différentes façon de manger, de parler aux invités, de se tenir en société. J'avais quelque chose que les autres enfants n'avaient pas. J'étais différent d'eux. J'allais évoluer d'une toute autre façon et dans un monde totalement différent. Je devais me tenir droit, ne jamais flancher. Il m'arrivait pourtant de tomber. J'avais mal, je souffrais, je voulais expulser cette douleur hors de mon corps, mais il était défendu de pleurer. La vie n'était pas une partie de plaisir. C'était pour cela que je passais le plus clair de mon temps ici. Je restais assis là, à l'abri des regards, à contempler les personnes qui venaient se recueillir. Ils s'asseyaient sur ces bancs, ils priaient, certaines pleuraient. Il s'agissait parfois d'hommes. Car ici, ils pouvaient. Dans ce lieu, on pouvait pleurer librement. Et je pleurais. Personne nous regardait, personne nous jugeait. Je me trouvais là, juste à côté d'eux, et il m'arrivait de prier. Je ne savais pas à qui m'adresser. Ca ne faisait pas partit de nos leçons de conduite. Alors je me contentais de parler, sans remuer les lèvres. Je m'adressais à elle, car j'étais persuadé qu'elle pouvait m'entendre, où qu'elle était. Je savais qu'elle n'était pas si loin que cela, qu'elle me regardait, et qu'elle priait elle aussi.
"Ils étaient toujours au même endroit..." On les avait déterré tous les deux en fin d'après midi, dès qu'on avait quitté cette grotte. J'en avais donné l'ordre. "J'ai fait le nécessaire." Je l'avais dit d'un ton ferme sans poser mon regard sur elle. Il ne fallait pas la regarder, il ne fallait pas la juger. Je savais ce qu'elle pouvait ressentir, ou du moins je m'en doutais. La seule chose que j'aurai aimé à l'époque, ça aurait été que quelqu'un me prenne la main, comme je venais de le faire pour elle.
Ils avaient été nombreux à venir ce jour là, alors que c'était un jour déjà spécial à leurs yeux, et que la plupart avaient prévus de la passer en famille, avec des amis. On fêtait ce jour depuis plusieurs milliers d'années, que ce soit chez les moldus ou les sorciers. Je ne savais pas beaucoup de choses sur ce jour et sur la nuit qui l'avait précédé, et j'ignorais si elle faisait référence à quelqu'un qui était tout comme moi, un de ceux qu'on appelait des sorciers. Il avait fait de nombreuses choses, plus incroyables les unes que les autres, et aujourd'hui, on pouvait en faire de même. Pourtant, à son époque, il avait fait la différence. Peut être que c'était lui que je devrais prier ? Peut être qu'il pourrait les faire revenir, ou qu'il pourrait m'amener auprès d'eux ? Cette journée n'avait rien d'ordinaire. Ils étaient tous venus pour rendre un dernier hommage à ces deux personnes. Ils avaient oeuvrés pour le bien de tous jusqu'à leur dernier souffle, et j'étais là, bien droit, devant tous ces sorciers, à écouter cet homme que j'avais tant de fois observé à travers ma cachette. Il parlait, il évoquait ce qu'ils avaient fait pour lui, pour les autres, et je me devais de rester là, sans pleurer. Car on ne devait pas pleurer, même quand une telle chose nous arrivait. J'avais levé mes yeux en direction de celui qui allait désormais être à mes côtés. Il ne pleurait pas. Il avait posé sa main sur mon épaule, et je pouvais sentir son pouvoir remplir toutes les zones vides de mon corps. J'avais tellement pleuré la veille, que j'arrivais à peine à tenir debout. Mais je ne devais pas flancher. Pour eux, je me devais de rester debout.
"Il y a beaucoup de choses qui ont changés ces derniers jours." J'observais la vue au loin. Des montagnes, et des statues de pierre tout autour. Elles gardaient l'entrée des enfers où avait séjournée Aliénor. D'autres scrutaient les alentours. "Je suis désolé de ne pas être arrivé plus tôt." J'avais serré d'avantage la main de la Vampire qui se tenait à mes côtés, et un des hommes, de rouge vêtu, qui se tenait à mes côtés, avait sortit sa baguette, me tendant sa main, pour nous faire transplaner.
Je n'avais que huit ans, et elle venait juste de naître. Je n'étais qu'un enfant qui souffrait de la perte de ses parents. Parfois, on ferait mieux de fermer les yeux, de ne pas se poser de questions, et de pleurer, où que l'on soit, qui que ce soit qui nous regarde. On nous apprenait à être heureux, à ne pas nous laisser submerger par les émotions. Toute notre vie, on devait contenir cette colère, cette rage, cette haine, à l'intérieur de notre corps. On ne pouvait pas s'enflammer pour ceux qui nous causaient du tord, on ne pouvait pas pleurer les êtres chers qu'on perdait, on ne pouvait pas hurler, simplement parce qu'on avait mal. On se devait de suivre le mouvement, de répéter les même choses que nos ancêtres. Quelques années plus tard, je m'étais décidé à ne plus apprendre à être heureux. Je m'étais laissé aller à crier. J'avais hurlé et pleuré de toutes mes forces. Je m'étais enflammé. Des flammes de colère ! Mais j'avais beau crier encore et encore, rien avait comblé ce manque d'amour. Le feu continuait à me consommer jusqu'aux os. J'étouffais. Je suffoquais. Je ne pouvais plus respirer.
"Pitié, non... Je vous en supplie..." J'avais beau implorer, ça ne servait à rien. Ne pas être faible, ne pas se rabaisser, voilà ce qu'on m'avait appris, mais c'était plus fort que moi. J'avais laissé quelques gouttes quitter mes yeux et descendre le long de mes joues. Je ne pouvais plus contenir toute cette douleur en moi. Autant il me faisait souffrir, autant il me libérait, et si seulement il pouvait m'emporter, je l'en remercierai.
J'avais été guidé jusqu'ici. Cette petite voix dans ma tête m'avait demandé de la suivre. Je savais que c'était elle, je voulais croire en elle. Et une fois que je m'étais retrouvé ici, je m'étais rendu compte une fois encore que j'étais seul, totalement seul. Je n'avais plus personne à aimer, je n'avais plus personne qui m'aimait. Ils étaient nombreux à me chercher de part le monde. La plupart le faisaient pour la récompense, d'autres parce qu'ils croyaient en moi. Je m'étais promi de ne plus jamais retourner dans cette prison, de ne plus jamais me faire dicter ma conduite. Je voulais pleurer. Je voulais crier. Je voulais les retrouver, et la retrouvée elle. Elle m'avait conduit jusqu'ici, et quand j'avais longé le long couloir, je l'avais sentis. Il était juste derrière moi.
...///"Il est temps de voir qui tu es réellement, mon petit garçon. Que c'est... Attendrissant de voir à quel point tu as eu une enfance difficile. Tu me donnes envie de pleurer. Rien qu'une chose, avant de continuer... Dit toi que ce que tu as enduré, ça ne sera qu'un dizième de ce qu'elle endurera elle. Car elle est encore plus seule que tu ne le seras jamais. Tu n'as pas idée de qui on est..."
Certaines personnes grandissent normalement. Ils pleurent pour un rien. Ils sont chouchouttés, dorlotés par leurs parents. Ils vivent, ils meurent, ils passent inaperçus. D'autres ont une vie moins ordinaire, et plus remplie de chagrin, de douleur, d'épreuves. Certaines personnes ont tendance à voir le monde comme un immense champs de blé qu'il faut faire brûler. Ils voyent le mal de partout, ils ne respectent rien, ils ne font qu'à leur tête. D'autres endurent la souffrance provoquée par ces personnes. Moi, je ne sais plus trop bien où je me situe. Mais je sais une chose. C'est que je n'ai jamais, au grand bien jamais éprouvé autant de colère, de joie, de haine, de bonheur, de souffrance, de tendresse, de douleur... de peur... De toute mon existence. Quand je suis entré dans ce lieu, je savais que tout changerait pour moi. Je m'y étais préparé, mais qui pourrait se préparer à un tel bouleversement ? Il m'attendait depuis si longtemps. Je n'avais qu'une chose à faire, me retourner, et le voir, tel que je l'avais toujours imaginé. Je l'avais prié si longtemps, je ne pensais pas qu'il me répondrait un jour. C'était à cause de lui que tout était arrivé, ou grâce à lui que j'allais vivre cette vie.
Le Vampire me regardait désormais avec une certaine appréhension.
J'étais partagé entre le désir de combattre ce démon, ou de serrer un père dans mes bras. Il représentait tout pour moi. Encore aujourd'hui je me rappelais son visage, ses grandes mains quand il m'apprenait à marcher droit. Je me souvenais de son odeur quand il se tenait auprès de moi, et qu'il me racontait toutes ces histoires. Je me rappelais du son de sa voix.
///"Qu'est ce que... ?
Je me souvenais de tout ce qui le caractérisé. Ses cheveux, ses longs cheveux noirs. Son teint pâle. Ses yeux bleu. Un bleu comme on en faisait plus.
///"Non... Ca suffit...
Il me regardait, me contemplait, comme un père regardait son enfant. Et pourtant, je n'étais pas son fils. Je n'étais rien pour lui si ce n'était qu'il m'avait reccueilli comme s'il était mon père, qu'il s'était occupé de moi durant toutes ces années, et qu'il m'avait appris tout ce que je savais. Et alors que j'étais venu dans le seul but qu'il m'enlève tout ce que je possèdais, voilà qu'il m'avait apporté l'inverse de ce que je lui avais demandé, mais je ne l'avais pas encore compris. Je ne pouvais pas le comprendre, car j'étais encore trop jeune à ce moment là.
///"Stop ! Arrête ça tout de suite !
Je sentais mon coeur battre plus fort qu'il n'avait jamais battus. Je sentais mon corps se réchauffer.
///"Arrête ou je la tue !! Le vampire avait tendu sa main en direction d'Aliénor et le corps de cette dernière c'était soulevé alors qu'elle commençait à saigner au niveau du cou.
Il était là, il m'attendait. Je pouvais enfin totalement le voir. Il n'avait pas changé, il ne pouvait pas changer. Et alors qu'une dernière goutte avait quittée mes yeux, j'avais tendu la main vers lui pour tenter de le toucher. Je voulais le toucher. Je ne voulais plus qu'on m'abandonne. On m'avait tout prit. Père, mère, soeur et lui. Je ne voulais plus perdre personne. Je le voulais que pour moi, mais je n'étais pas le seul à le vouloir... Il le voulait également, mais pas pour les mêmes raisons. Il avait attendu ce moment toute sa vie. Il...
///Noooon !
Son cou c'était brisé, détaché du restant de son corps, et il était tombé là, sans réagir. Il s'était laissé faire. Je savais que ça arriverait, il m'avait prévenu, mais ce que j'ignorais, c'était que ça se passerait ce jour là. Un simple...
///AhHhHH !
Non... Que se passait il ? Il n'était pas à terre. Il n'était pas mort.
/// AhAhhHH !
Si, il l'était. Je hurlais, je brûlais, je m'enflammais !
///NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !
Non, c'était pas moi. Moi j'étais là, à terre, me tortillant de douleur. Ils s'agitaient autour de moi. Quand à lui, il en était réduit au même rang que moi. On était égaux dans la mort, et qu'elle mort. Ce n'était pas à ça que je m'attendais. Pas à une telle souffrance, mais peut être que je l'avais méritée. J'avais tourné ma tête en direction de cette jeune femme que j'avais observé, quittant le quai, se rendant au nouveau monde, quelques années auparavant. Elle devait sans doute être toujours aussi belle. Elle me regardait surement, mais moi, je ne pouvais pas la voir. J'avais les yeux fermés, je m'en allais. J'allais la laisser continuer sans moi, l'abandonner comme ils m'avaient tous abandonnés. Non... Non... NOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !
/// Nooooooooooooooooooooooooon !
J'étais là, devant toutes ces personnes qui me regardaient. Je n'avais plus besoin de me cacher. Je n'étais plus ce petit garçon de huit ans. J'étais devenu un homme, et c'était moi désormais, qui pouvait poser ma main sur l'épaule des autres afin de les consoler, du mieux que je pouvais. Je n'étais pas devenu n'importe qui. On ne m'avait pas éduqué pour être n'importe qui, quelqu'un d'ordinaire, de banal. J'avais un brillant avenir qui s'ouvrait sous mes yeux, et je comptais bien en profiter pleinement. Si j'avais appris une chose, dans cette grotte, comme dans tant d'autres, c'était que la vie méritait d'être vécue, car au delà des épreuves, il y avait le réconfort, et une simple pression sur l'épaule, une simple poignée de main, pouvait valoir tous les sacrifices. Elle était là, à mes côtés, elle me tenait fermement la main, alors qu'elle n'avait plus beaucoup de forces. Et j'avais fait signe à l'Auror qui se tenait à mes côtés. On pouvait désormais transplaner, car notre aventure ici, était terminée. La véritable histoire était sur le point de commencer. Je ne retournais pas simplement là où j'étais né, non... Je revenais chez moi, dans la seule et unique maison où j'aurai toujours du séjourner. On m'avait tout pris, et voilà que je retrouvais petit à petit tout ce qui m'appartenait. J'avais appris beaucoup de choses, et la plus importante de toutes, la seule que je m'efforçais de retenir, c'était qu'il me suffisait de tendre la main pour prendre ce que je voulais. Je n'avais pas besoin de qui que ce soit pour faire cela. Désormais, j'étais seul maître à bord, et je comptais bien me servir, quitte à prendre ce fruit interdit qui se tenait là devant moi. Croque la pomme, Aliénor. Croque la avec moi ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Ven 24 Juin - 14:22 | |
| Superman était de retour et il n’était pas de leur côté en tout cas ! Ou alors il avait été croisé avec Néo du film Matrix, va savoir. En tout cas, ses balles, bien qu’à bout portant, et que leur vitesse était de l’ordre de la millisecondes avaient été arrêtées par un levé de bras qui était plus long qu’une milliseconde. En tout cas, s’il fut surpris, on n’en montra rien, encore moins quand il pensa le maitriser à même au sol. Il était un occlumens, il savait quand on broyait ses défenses mentales, pour cela qu’il résistait face à la pression, même si c’était au sol, mais en aucun cas finalement, il ne se laisserait faire. Il voulait de la violence ? Ok, il lui balança dans la figure, de façon imagée, toutes les images de violence qu’il avait, le reste était bien enfoui dans sa mémoire, dans son cerveau et même lui ne pourrait y accéder. Il avait l’air de s’amuser le bougre on dirait, surtout quand il lui tira dessus. Bon on passera sur le fait que ses armes étaient à reconnaissance digitale bien entendu, tout était possible. Il ne montra rien de sa douleur, et encore moins quand il s’amusa à le torturer en tirant sur Capucine.
Une tapette ce type, rien de plus, rien de moins, peut-être parce qu’il avait attendu sagement qu’ils débarquent, même pas capable de leur faire face tout de suite de toute manière. Il grogna suite aux deux tirs qu’il venait de subir, la brûlure reconnaissable de la blessure par balles, même si ce n’était pas la première vous me direz, et encore plus quand ce fut sa chère et tendre qui fut touchée. On ne se préoccupa plus vraiment de ce qui se passait avec Superman le retour, de toute façon il était occupé ailleurs, comment quelqu’un pouvait focaliser son esprit sur plusieurs ? Impossible, même avec la magie, donc, il l’avait dans le cul point barre.
Bougeant, ayant de nouveau le droit de se bouger, il fit venir à lui d’un geste de la main, ses armes, les deux pistolets et la dague, avant de les ranger dans un grognement. Ses blessures le tiraient bien entendu, et si on se demande comment il avait fait venir ses armes à lui comme ça, si un vampire pouvait jouer à la Matrix, il pouvait récupérer ses armes par un geste de la main. Mais pour plus de réaliste, il y avait sur ses armes des charmes anti-vol dirons nous, des sortilèges d’attraction personnalisés pour que cela lui revienne toujours. Il sortit sa baguette, avant de lancer deux sortilèges de soin, Episkey sur ses deux blessures par balles, histoire de les faire cicatriser. Il avait quelque peu saigné à cause de cela. Fouillant dans sa veste, il avala d’une traite deux potions présentes dans des fioles, l’une était de la pimente, histoire de se requinquer, l’autre étant simplement une potion de régénération sanguine. Basique, mais au moins, cela évitait de trop perdre de sang. Soufflant, suite à cela et aux efforts fournis, il put désormais tourner son attention vers Capucine, bien plus amochée que lui.
Pourquoi il s’était soigné d’abord ? Parce qu’elle, elle avait besoin d’autre chose pour se guérir que des potions. Voilà pourquoi. Examinant rapidement sa chère et tendre, il soupira de soulagement, en voyant que les deux balles étaient ressorties et étaient incrustées dans le sol sous elle. Il lui caressa tendrement les cheveux, avant de passer l’un de ses bras sous ses jambes, l’autre au niveau de son côté et de la soulever en se relevant, grognant suite aux articulations qui criaient face à tout ce qu’il venait de subir, mais ça passerait, juste des courbatures. Il ne jeta même pas un regard à ceux qui étaient encore là. S’il devait juste revoir Superman un jour, il lui balancerait sa kryptonite dans la tronche, une bonne tête nucléaire, même ça, il ne saurait pas l’arrêter, surtout si le compteur était déjà sur zéro à son arrivée.
"On rentre à la maison."
Plus pour Capucine qu’autre chose, oui parfois, il était capable d’être tendre, une facette que peu pouvait voir. Ne se préoccupant pas vraiment des autres, de toute façon c’était quasiment une réunion de famille, et ils n’avaient rien à faire là. De toute manière visiblement le russkov repartait déjà comme si de rien n’était, franchement, le remerciement pour avoir donné un coup de main c’était trop demandé ? Il mériterait une bonne balle dans les fesses pour la peine. Et bonjour la politesse ! Enfin on n’allait quand même laisser les deux autres jeunes femmes ici. Soupirant, son bon cœur le perdra, il reprit rapidement la parole.
"Si vous voulez sortir d’ici, vous pouvez venir. Ou vous débrouillez, à vous de choisir. On peut embarquer la rouquine aussi, à mon avis, elle n'est pas encore prête de se réveiller."
Il avait déjà sorti le portoloin depuis un moment, le tenant dans l’une de ses mains, histoire de ne pas avoir à déposer à nouveau Capucine. Quand tout le monde se décida, à l’accompagner, sortir d’ici ou pas, il s’en fichait, il activa le portoloin, qui les amena directement chez lui, en Angleterre. Mais comment pouvait-il le faire ? On fera remarquer qu’il n’avait usé que de peu de magie durant tout ce périple, il avait encore largement assez pour faire ça en tout cas. Et puis une fois que le portoloin était créé vu qu’il servait toujours en cas d’extrême urgence, il était prêt depuis le début de tout ce cirque
Arrivé chez lui, avec trois femmes ou pas, une de chaque en fait, la chance – remarquez l’ironie – il prit quelques instants la parole pour la rousse et la brune. Rien de vertigineux, ce n’était pas un manoir, bien que l’aspect extérieur ne reflétait pas l’intérieur, plus grand, les espaces ayant été agrandis magiquement. Un salon finement décoré avec une cheminée qui flambait encore, des appareils moldus, un escalier menant à l’étage, derrière eux la porte d’entrée, sur leur droite l’accès vers ce qui semblait être la salle à manger. Quelque chose de basique en somme, même la décoration, sobre à souhait, bien que quelques portraits, tableaux de bataille et autres se trouvaient dans les environs. Mais ne jamais se fier aux apparences, tout était parfaitement sécurisé pour éviter qu’on fouille dans tous les recoins. Une porte d’accès à côté de l’escalier, certainement vers la cave.
"Evitez d’aller explorer les alentours, cela pourrait être dangereux pour vous, le salon est de ce côté. Et la porte pas là si vous souhaitez partir."
En désignant deux directions finalement. Enfin il avait plus important à faire là, Capucine. Il l’emmena directement dans la chambre, avant de la déposer doucement sur le lit, bien, maintenant, il fallait qu’elle guérisse, surtout avec ce qu’elle venait de subir en tout cas. Il se débarrassa de sa veste et de sa chemise, ainsi que la partie de l’arsenal qui bloquait toute tentative de déshabillage de la chemise, avant de se pencher vers elle, portant une main sous sa tête lui relevant.
"Les balles ont traversé, il faut juste que ça cicatrise. Bois."
Avant de se pencher vers elle, lui laissant à loisir sa nuque de libre, notamment au niveau de la cicatrice des morsures qu’elle lui avait déjà faite, qu’elle se nourrisse, elle en avait besoin. De plus son sang était de nouveau à son maximum, il n’en avait pas perdu tant que cela en fin de compte, elle pouvait puiser bien qu’il était fatigué par tout cela. Il ressentit de nouveau cette légère douleur au niveau de sa nuque, bien que désormais, il s’agisse plus d’une piqûre d’aiguille qu’autre chose, la laissant se nourrir, le temps qu’il fallait, le temps qu’il voit qu’elle avait cicatrisé ou que c’était en cours avant de la pousser à arrêter.
Il avait le vertige, elle en avait pris quand même pas mal, et ne voulant pas l’écraser de tout son poids, il tomba, raide, de l’autre côté du lit, le souffle légèrement saccadé, il lui faudrait un petit moment pour s’en remettre et surtout, il lui faudrait du repos. Saletés de vampires, tous des tapettes dans leur genre. Une bombe au napalm et on irait finir le boulot, mais pour l’instant, il faudrait voir s’il avait encore des invitées. Se redressant, essayant de retrouver un équilibre normal, il se tourna vers Capucine avant de murmurer.
"Reposes toi, je reviens."
Du repos pour une vampire ? Oui avec ce qu’elle avait vécu, elle pouvait, enfin de son côté, bien qu’il n’était pas en grande forme, il avait trop d’orgueil pour se laisser aller, et surtout laisser des inconnues flâner chez lui, pour cela qu’il ressortit de la chambre pour savoir si elles étaient encore là ou pas. Sinon il irait se reposer, d’ici quelques temps, va savoir, ils étaient encore en vie, c’était déjà ça. Maintenant un bon vieux Jack Daniel's pour vous remettre d'aplomb, son mini-bar dans le salon servira encore longtemps !
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