| | Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor | |
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Mer 11 Mai - 10:47 | |
| Je ne suivais plus rien à ce qui se déroulait autour de moi. Tout ce que je voyais, c’était cette foutue gosse insolente, se croyant tout permis parce qu’elle connaissait davantage les lieux. Je n’avais pas bougé d’un pouce lorsque le vampire s’était relevé dans le but de nous attaquer, voyant à côté de moi l’homme de Cro-Magnon esquisser un mouvement. Il s’en occuperait tout seul. Au pire, s’il se faisait morde, peu importe. J’aurais le temps de réagir le temps qu’il se fasse vider. Je passais outre le combat qui se déroulait devant moi, outre les menaces lancées par la brune. Je fixais la petite, impassible, ne la lâchant pas du regard tandis qu’elle se déplaçait, d’apparence détendue mais tout mon esprit occupé par son image. J’aurais pu me libérer de cette transe afin de me concentrer sur la séance de torture, j’aurais pu. Il m’aurait fallut deux secondes de plus pour reprendre mes esprits. Si seulement elle ne m’avait pas touché. Il avait suffit à ce qu’elle me frôle. Franchement, sa force était minime, sous coup volontaire ne me fit donc pas vraiment d’effet. Mais l’intention y était. Baissant les yeux, alors que je commençais à perdre mes moyens, je ne pouvais empêcher la comparaison avec Soledad de se poursuivre. Tout autant supérieure. Elle me donnait envie de vomir. Elle s’y croyait peut-être, avec cette minable peluche ? Et l’autre qui craquait si facilement ? C’était d’un pitoyable ! Je poussais un grognement contrarié, relevant la tête, inexpressive, si ce n’est un regard brûlant. Ma baguette serrée dans mes poings me démangeait. Ne jamais chercher le loup qui dort… J’étais déjà tendue avant d’arriver, c’était m’achever que de me provoquer. Il pensait vraiment échapper à la mort grâce à de minables informations ? On avait ce qu’on voulait. Il n’était plus d’aucune utilité. Je me serais bien débarrassée de la gamine, si seulement je n’avais pas été si exposée. Assassinée une enfant soit disant innocente sans le regretter le moins du monde, ça paraîtrait plus que suspect, non ? Elle me rappelait tellement cette foutue Sole…. Tant pis. Je me contenterais de ce qui m’était généreusement offert. Un suceur de sang, c’était toujours mieux que rien. Me retournant, je l’observais avec mépris alors qu’il était ainsi soumis sur le sol, comme un vulgaire pantin dominé par une prétentieuse petite. « Pitoyable. » Sifflais-je entre mes dents, comme déployant un venin dans l’air. D’un coup de baguette, à l’aide d’un Accio informulé, je récupérais son cher et tendre Eddy et lui déchirait la tête d’un geste de la main violent. Ce n’était qu’une vulgaire peluche. Pas encore assez pour me défouler complètement. Profitant de son moment de choc, j’enchaînais les mouvements de mains, mêlant Diffindo, Bombarda maxima légers de manière régulière, ne lui laissait pas le temps de s’opposer, jusqu’à arriver à ses côtés. M’agenouillant près de lui à en voir ses canines, alors qu’il n’avait plus vraiment de vêtements ou de parcelles de son corps parfaitement en état, j’affichais un sourire. Je laissais ma baguette, maléfice cuisant en marche, se promener au niveau de son cou et de son torse, avant de stopper soudainement le mouvement. Sans prévenir, je me saisissais de sa mâchoire tandis qu’il semblait trop sonné pour se défendre. Il pensait peut-être que j’allais m’attarder sur ses petites dents, mais penchait plutôt pour un maléfice de videntraille – merci à toutes mes lectures bizarroïdes et aux connaissances qu’elles m’ont apportées – fixant mon bout de bois au niveau de son estomac. Je le laissais réaliser ce que je venais de faire avec un certain contentement, patientant en maintenant sa tête contre le mur le plus proche. Il était bien amoché, mais pas complètement mort. Je savais qu’un vampire ne pouvait succomber qu’après avoir avaler le sang d'un de ses compères ou encore suite à une décapitation. Je n’étais pas stupide au point d’user de la première solution - demander à la blonde de faire un don pour la bonne cause, je doute qu'elle accepterait. Détendue, j’enclenchais de nouveau un Accio pour me procurer la fameuse dague de l’Action Man. Comme quoi, ses bidules allaient servir, finalement. « Byebye, Marcel. » Et sans attendre qu’il prenne le dessus de la situation et m’attaque sans demander mon autorisation, j’empoignais l’arme et lui tranchais la tête, m’y prenant à deux reprises afin de bien détacher la prise. Ce n’était pas très joli, mais ils avaient bien eu le droit de s’amuser au rez-de-chaussée plus tôt. La tête du double mort se détacha du reste du corps dans un dernier craquement morbide, alors que mon expression se montrait relativement satisfaite. Je n’avais pas fait durer l’instant, manque de temps et de moyens, mais j’avais au moins eu l’occasion de d’atténuer ma colère. Me relevant, la lame ensanglantée laissant quelques traces sur mon jean, je poussais un soupir calme et tranquille. C’était plus relaxant que dans mes souvenirs. Je tournais la tête vers la petite, souriante, lui faisant un signe de la main tenant la mini-épée à peine utilisée. Je me sentais tellement mieux… Mais ce n’était pas le moment de s’exalter. Je rejoignais le petit groupe duquel je m’étais écartée, rendant l’instrument à son propriétaire. Je l’aurais bien remercié, mais étant donné que je ne lui avais pas réellement laissé l’occasion de me la prêter de son plein gré… « Bath, c’est ça ? » Questionnais-je d’un ton égal sans plus attendre. Je ne devais pas perdre du vue mon but premier : retrouver Aliénor, morte ou… morte... Même si ça m'arrangerait de la trouver seulement morte et pas morte morte. Tenant fermement ma baguette, je leur offrais un regard entendu et enclenchais la procédure de transplanage. Comme si rien ne s’était passé. Le trajet fut rapide, pénible, certes, mais rapide. C’était toujours plus compliqué lorsqu’on connaissait seulement le nom du lieu, que l’on n’était pas habitué à s’y rendre. Je me sentais néanmoins plus libre à l’extérieur de cette satanée maison. Rien ne valait l’air frais et les combats en plein air – il ne fallait pas s’imaginer que le reste du voyage serait de tout repos. J’ouvrais les yeux, lentement, m’attendant à voir rapidement les autres me rejoindre. Abandonné, oui, c’était le mot. Tellement silencieux. Sombre aussi, la nuit était tombée, ce qui rendait le lieu encore plus accueillant. C’était le genre d’atmosphère que j’étais d’humeur à apprécier.
Dernière édition par Ivy A. Powell le Ven 13 Mai - 17:18, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Mer 11 Mai - 20:58 | |
| Elinor commençait tout juste à s'amuser tandis qu'elle avait été perturbée dans sa quête de torture par cette gamine effrontée. Posant son regard d'acier sur la fillette, elle observa alternativement chacune des personnes présentes dans la pièce. Blasée, elle se recula de quelques pas, il semblait qu'elle ne pourrait pas s'amuser aujourd'hui et puis au fond, elle n'en avait pas vraiment envie, elle n'avait pas le cœur à la torture enfin c'est une expression Son intérêt fût ravivé par l'énonciation du possible lieu de captivité d'Aliénor. Bath, drôle de nom, d'ailleurs semblable à une ville anglaise populaire dans les romans de Jane Austen et autres romans d'époque pré-romantique ( ) Mais en tout cas, ils avaient une piste. L'ancienne Mangemorte était décidée à rejoindre ce lieu au plus vite.
Mais la rouquine refit de nouveau surface, apparemment elle avait envie de régler son compte à Marcel. Si il y avait bien une chose sur laquelle Elinor était d'accord avec la rousse c'était l'aspect pitoyable du vampire. Tellement pitoyable qu'elle n'avait même pas envie de le tuer. Elle était lasse, il était temps de passer à autre chose, il était temps de rechercher l'immortelle. Et elle semblait malheureusement être la seule à se soucier du sort de la vampire, les autres étant sans doute là pour de plus basses raisons.
La jeune femme un peu folle mit donc un terme à la vie de Marcel, non sans le torturer un peu auparavant. A peine avait elle achevé le vampire, que la brune se dirigea vers la porte en lançant d'un ton sifflant:
" Je ne sais pas pour vous mais moi je vais voir ce qu'il se passe en cette charmante ville de Bath..."
Alors qu'elle descendait l'escalier, elle sentait que le groupe la suivait à présent. Après tout, ils étaient tous venus ici à la base pour la même raison et contrairement à ce qu'on pourrait croire non ce n'était pas pour le premier salon annuel de torture mais bien pour rechercher Dame de Maurpassant. Arrivée devant la porte, la jeune femme inspira rapidement l'air frais du Grand Nord, elle avait plaisir à se retrouver de nouveau dehors, plaisir à sentir qu'elle atteindrait peut être bientôt son but. Elle s'en voulait d'avoir perdu tout ce temps malheureusement si précieux. Se retournant, elle contempla de nouveau chacun de ses compagnons de fortune, puis elle s'approcha de la rousse avant de lui prendre la main, lui intimant silencieusement de faire de même avec les autres personnes présentes. Non elle n'était pas prise d'une affection soudaine, mais quitte à transplaner, autant le faire de façon groupée et éviter de prendre le risque inutile de tous se retrouver éparpillés dans la ville inconnue.
" Allons-y!"
-Plop!- La jeune femme ouvrit de nouveau les yeux sur une ville étrangement délabrée. On se serait cru dans un mauvais Western. Les maisons étaient toutes extrêmement délabrées, les fenêtres agonisaient, les vitres cassées, un étrange silence dans toute la ville, un silence oppressant et surtout suspect. La Serpentarde, s'arma aussitôt de sa baguette, mieux valait être aux aguets... Elle se demandait bien où pouvait être la maison du Chancelier, mais nul doute à avoir sur un éventuel sortilège protégeant la maison dans l'anonymat parmi les autres ruines. Elle contempla quelques instants les environs, mais quelque chose attirait son attention. Une impression de présence autour d'elle, de présences au pluriel même et cette aura caractéristique des immortels.
" Nous ne sommes pas seuls!"
Restait à savoir si les créatures les laisseraient tranquilles ou les attaqueraient immédiatement. Connaissant quelque peu les vampires et leur soif de sang, et en observant objectivement le nombre d'humains dans leur groupe, nul doute à avoir sur une possible attaque des créatures. Le combat avec des vampires n'était cependant pas aisé, mais l'ancienne mangemorte pouvait tout de même remercier intérieurement le ciel d'avoir des compagnons de route pas trop incapables. Avec un peu de chance, ils s'en sortiraient vivants, et sans canines à limer...
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Jeu 12 Mai - 16:12 | |
| Tranquillement, vu que désormais Capucine maitrisait notre ami, il arrêta la décharge avant de récupérer les filins avec les diodes plantés dans notre ami et de remettre le tout en ordre. Sans oublier de ranger le matériel bien entendu, à vrai dire, il ne s'occupa pas vraiment du vampire, un peu loufoque à son avis, il se contenta d'hausser légèrement un sourcil, oui Capucine couchait avec lui, ça le dérangeait ? Il était complexé ? Pauvre petit, par contre, il aurait dû éviter quand même les surnoms, on doutait que sa chère et tendre accepte cela. Enfin pour le moment, ils, enfin plutôt elles, étaient suffisamment sur le vampire, pas besoin d'en rajouter, surtout que chacun souhaitait "s'amuser" avec, le torturer en somme. Il avait suffi en fin de compte de presque rien pour le faire craquer, une vraie tapette, ou alors un vampire shooté au crack, possible aussi. Enfin laissons les discuter tous ensembles, lui, il se promenait dans la chambre.
Il n'allait pas se mêler de tout cela, de toute façon il n'y avait plus de place on dirait, donc pour le moment, jetons un coup d'oeil à ce qu'il y avait dans cette bibliothèque. D'accord, certains livres dataient à bien des années, d'ailleurs, il ne connaissait même pas les titres, quand on ne passa pas au niveau des bandes dessinées, et truc de ce genre. Bob l'Eponge à l'Ecole, Bob l'Eponge se marie, Bob l'Eponge et le Kamasutra. Tiens, ça, ça ne devait pas être une lecture pour la gamine quand même. Pendant que les filles faisaient crier, souffrir, hurler comme une fillette Vampirette allongée au sol, il avait pris le livre, feuilletant tranquillement adossé contre la bibliothèque. Et en plus il y avait des images pour montrer comment cela se faisait. Il fronça même les sourcils en voyant certaines positions. Une éponge était capable de faire cela ? Vous me direz, c'est assez flexible, mais quand même. Bref au moment ou il reposa le livre dans la bibliothèque, il sentit sa dague glisser de sa pochette et filer dans la main de la rouquine. Ca ce n'était pas franchement une chose à faire. Certes, il aurait pour sa part du remettre les enchantements évitant de lui piquer ses armes - erreur qu'il ne commettra pas deux fois vous me direz - mais si elle souhaitait tant prendre des armes, elle avait qu'à les embarquer avec elle.
Peut-être d'ailleurs que la rouquine y avait été un peu forte ou alors elle était légèrement en colère, en tout cas, pauvre Marcel, on allait compatir, cinq secondes, à son malheur. Lui surtout ce qu'il voulait c'était récupérer sa dague quand même. Par contre, elle aurait pu la nettoyer quand elle en eut fini avec la tapette ou le reste de tapette qui était encore au sol, il se retrouvait désormais avec une dague remplie de sang vampire. Mouais, cela lui donna une idée par contre, un peu de sang vampire, cela pouvait toujours servir, même si celui-ci avait été frappé. Il en préleva un échantillon qu'il mit dans une petite fiole enchantée pour éviter de sa casser et hermétiquement fermée avant de la ranger. Puis on nettoya à nouveau sa dague, comme si de rien n'était. Visiblement la mort d'un vampire n'avait pas vraiment l'air de le toucher plus que cela vous me direz. En même temps, ce n'était pas son pote.
Il n'avait pas dis un mot de toute manière, il les avait laissées faire, surtout qu'on avait eu un semblant de réponse, peut-être un brin trop rapide les réponses d'ailleurs. Aller dans les Carpates, comme si ce n'était rien en fait, mais bien sur, comme si c'était si simple que cela, surtout dans une village qui était apparemment abandonné. Bonjour l'embuscade, bonjour le fait de tomber dans un piège. Il était peut-être paranoïaque sur les bords, mais il préférait le terme de prudent et de vigilant.
De toute façon ils n'avaient plus rien à faire dans les parages au contraire, peut-être pour cela que tout le monde sortit de la pièce puis finalement de la maison. Sait-on jamais si la maison était protégée contre le transplanage, enfin, léger haussement de sourcil quand il fallut tous se donner la main, génial, maintenant on allait se croire à la maternelle si ça continuait, enfin on pouvait faire un effort, ou pas.
Et bien sur, c'était glauque, sombre, bref le type même de village habité par des vampires une fois que le transplanage fut fait. Quand on vous disait qu'on sentait le piège. Il se détacha - malheureusement - de Capucine à qui il tenait la main, l'une de ses mains plongeant déjà par réflexe à l'intérieur de son manteau, l'autre, la droite, prête à dégainer la baguette. Il était sur le qui vive, il savait qu'on ne serait pas seul. Difficile de débarquer dans un autre lieu, qui était composé uniquement de vampires, et ne pas être repéré aussitôt. Que ce soit par leur côté magique, noyau, puissance, aura ou simplement par leur sang en fait. Ils n'étaient pas seuls ? Sans déconner ? Il l'aurait deviné tout seul mais bon.
"Restons groupés."
Ses premiers mots depuis longtemps. Mais bon, on ne pouvait pas dire que c'était vraiment le moment de parler désormais. Il allait falloir la jouer fine, ou pas, il avait quelques cadeaux de bienvenue pour les vampires. Mais pour l'instant ne montrons pas encore les armes, restons sur nos gardes, s'attendant simplement à la première attaque pour répliquer aussi vite en fin de compte. Avançant prudemment, il fallait trouver de quel côté l'attaque viendrait, car elle viendrait. Il n'en doutait pas. On espérait sincèrement que les vampires adoraient les armes moldues sans oublier quelques ajouts technologiques. Il y avait de l'électricité dans l'air et pas seulement dans l'air. |
| | | Capucine A. Stevens ◊ Phénix en plumes de sucre ◊
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Ven 13 Mai - 18:11 | |
| Le vampire s'est présenté. Marcel ou Ringo. Qu'importe du prénom en faite ! Le plus important était les informations qu'ils pouvaient avoir. Et après quelques méthodes bizarre avec de la torture et du chantage, notamment l'intervention de la petite fille avec une peluche qui semblait appartenir au vampire. Cette méthode avait porté ces fruits puisque le vampire avait parlé. Bath ? Nom bizarre mais bon, si c'était là qu'Aliénor était, il fallait y aller. Capucine avait lâché Marcel pour se replacer à l'endroit où elle était quelques instants avant. Maintenant qu'ils avaient ce qu'ils voulaient, ils pouvaient partir, non ?
Et bien, faut croire que non. La rouquine n'avait pas résister à l'envie de le tuer. D'habitude, Capucine s'en serait fiché mais là, ce n'était pas cas. Tuer un vampire alors qu'il avait dit ce qu'il savait, c'était vraiment pas sympa. C'était des espèces en voie de dispartion quand même. Et puis, il avait l'air sympa ce Marcel, il aurait pu devenir un ami de Capucine. Mais la sorcière ne lui avait même pas laissé le choix. Et bizarrement, lorsqu'elle vu la mini épée dans les mains de la rouquine, elle baissa la tête et le regard pour éviter de regarder ça. Oui, elle était contre cette peine de mort, ou du moins de re-mort !
Maintenant qu'elle avait soulagé ses pulsions meurtrière, peut-être qu'ils pouvaient enfin y aller. En tout cas, ils allaient devoir transplaner, chose que malheureusement Capucine ne pouvait plus faire. Heureusement qu'elle n'était pas seule. Elle pourrait s'accrocher à quelqu'un. D'ailleurs, c'était ce que tout le monde avait fait. Une belle petite chaîne humaine. Capucine avait pris la main de Richard, puis avait fermé les yeux, le temps de ce voyage intense, retournant mais rapide.
Arrivée les deux pieds sur terre, Capucine ouvrit les yeux. Richard avait enlevé sa main, prêt certainement à se défendre ou à attaquer. Pourtant le village semblait abandonné. Le paysage ne donnait pas envie de rester ici. Ils semblaient être seuls mais comme l'avait très bien dis Richard, il ne fallait pas qu'ils se séparent. L'union fait la force comme on dit, surtout que là, ils en auraient besoin vu qu'ils venaient d'entrer dans l'empire des vampires. Franchement, Capucine pensait qu'ils vivaient bien, mais en voyant l'état des lieux, elle préférait de loin son Angleterre natale malgré le fait que les vampires étaient chassés la-bas.
Capucine ♣ « Oui. Restons sur nos gardes. » La jeune vampire tourna la tête à gauche, puis à droite, détaillant tout ce qui se trouvait autour d'elle, cherchant d'où allaient arriver les personnes qui les observaient. Peut-être que c'était de la chance, mais en tout cas, lorsqu'elle tourna de nouveau la tête, elle pu apercevoir un rayon vert foncer droit sur elle. La jeune femme voulu l'éviter, malheureusement, en l'évitant, elle ne pu éviter une personne fonçant aussi sur elle, tellement rapidement qu'elle n'avait pas eu le temps de voir ça. Pas de doute c'était un vampire. Capucine avait un léger cri de stupeur, tomba lourdement au sol, le vampire sur elle. D'après ce qu'elle voyait autour d'elle, malgré le fait qu'elle soit désormais au sol, se battant contre une nouvelle personne de son espèce, cela s'annonçait très mal pour la bande d'amis euh du moins d'aventuriers. Capucine aurait tellement voulu mordre le vampire mais elle savait parfaitement la conséquence de cet acte. Pour l'instant, elle avait du mal à maîtriser le vampire au sol – pour ne pas dire qu'aucun des deux vampires ne voulaient être maîtrisé – et ils allaient devoir avoir un plan pour se sortir de cette embuscade car malheureusement ce n'était pas le seul vampire. Tout le monde avait le droit à un compagnon. Capucine prit le temps de regarder la situation qui n'était pas vraiment à leur avantage, s'arrêtant surtout sur Richard. Bah quoi, elle s'inquiétait pour lui, c'est normal après tout. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Ven 13 Mai - 18:39 | |
| C'était trop beau pour qu'on reste tranquille en tout cas, de toute façon, on s'en doutait de l'embuscade. Peut-être pour cela qu'on était prêt à agir dès l'apparition de leurs nouveaux amis. D'ailleurs on venait leur souhaiter la bienvenue, vraiment trop aimable de leur part, par contre, ils auraient pu faire des efforts, des pancartes, des feux d'artifice, quelque chose dans le genre, mais au final, rien, que dalle, franchement l'accueil laissait à désirer, on allait se plaindre à l'agence de voyage. Enfin toujours est-il que sa baguette, d'une flexion du poignet droit, sorti du porte-baguette placé à cet endroit pour "sauter" dans ses mains, prête à l'emploi. Utiliser des sortilèges de douleurs, de découpe ou autre sur les vampires, cela n'aurait pour effet que de les ralentir et pour lui, de le fatiguer, et au vu du fait que chacun se retrouvait avec un acolyte à s'occuper, cela ne servait à rien. D'autant plus en voyant les deux sortilèges de couleur verte filaient en direction de deux membres de leur groupe. Capucine et la rouquine. On savait que Capucine ne risquait pas de mourir de ce sortilège mais cela ne lui ferait pas du bien.
Mais bien qu'il souhaite l'aider, d'autant plus qu'elle était la plus proche de lui, il avait aussi son propre adversaire qui apparemment n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter avant de lui sauter dessus, et la priorité à droite alors ? Enfin jetant un léger coup d'oeil vers sa chère et tendre, il remarqua qu'elle avait évité, ou tenté d'éviter le sort tout en se mangeant l'autre vampire sur soi, il grogna, on s'en occupera après, personne ne la touchait sauf lui, surtout pas de façon aussi proche ! Mais concentrons nous sur le vampire qui filait vers lui, la baguette prête à l'emploi, il savait qu'il n'utiliserait pas de puissants sortilèges, il s'épuiserait facilement et pour rien, non il se contenta d'attendre qu'il soit assez proche pour qu'il ne puisse éviter le sortilège et surtout qu'il n'ait pas le temps de remarquer le fait qu'il utilisait sa baguette.
On dit souvent que les sortilèges les plus simples sont souvent les plus utiles. Il allait le démontrer désormais. Après tout, pourquoi lancer un sortilège de mort sur quelqu'un qui l'était déjà ? Ce n'était pas logique. Non on se contenta de se rappeler d'une bonne vieille formule, celle qui permettait d'envoyer un objet à la vitesse d'une balle de fusil. Certes, le sortilège en question parlait d'une balle au départ, mais après tout, toute formule avait une base latine, il suffisait de trouver la bonne base. Ainsi en adaptant le sortilège "Waddiwasi", en ne gardant que la partie "wasi" qui permettait d'envoyer, on pouvait envoyer ce qu'on voulait, à condition qu'on le sache. Et là, il suffisait de penser clairement au vampire qu'il avait en face de lui. Pas de son clairement prononcé, cela laisserait une opportunité à notre ami de filer à l'anglaise, au contraire, il ne fit que le penser, sortilège informulé. Pas besoin de puissance, juste de savoir ce qu'on voulait, et là, c'était le vampire face à lui, à très peu de distance qu'on visa de sa baguette, avant de bouger celle-ci pour en direction du deuxième rayon vert qui filait vers la rouquine. Le sortilège devrait fonctionner, on ne voyait pas pourquoi, c'était de la logique, et donc le vampire devrait être emporté telle une balle de fusil en plein dans l'axe du sortilège. Comme quoi les sortilèges les plus simples étaient souvent les plus adaptés.
"J'espère que tu as une bonne assurance vie."
Oh qu'elle était bonne cette blague une fois qu'on avait envoyé, ou supposé envoyer le vampire faire une rencontre avec ce sortilège de mort. D'une pierre, deux coups, on sauvait la mise à la rouquine et de l'autre, on rendait son adversaire blessé, meurtri, certainement pas tué, mais amoché quand même. De toute façon on attendit pas vraiment d'observer le spectacle une fois qu'on arrêta le sortilège quand le vampire fut en plein dans l'axe du sortilège, juste devant lui, avant de viser l'endroit d'ou venait la lumière verte. C'était ça aussi un problème avec les sortilèges, on savait d'ou cela provenait.
"Bombarda !"
Gardons nos forces, pour l'instant, s'occuper des vampires et tenir les sorciers à distance. Les sorciers seraient plus aisés à tuer ensuite, surtout qu'on doutait qu'il sache utiliser autre chose qu'une baguette. Pour l'instant, il avait lancé ce sortilège dans le but de le pousser à esquiver, contrer, se planquer, bref gagner du temps, le temps de pouvoir courir jusqu'à Capucine, sortant sa dague de son autre main, qui était restée planquer sous sa veste et de plonger, dans un beau plaquage au sol sur le vampire qui était sur elle et de frapper dans le tas avec la dague, visant notamment la gorge, sa trachée, voir même passer sous le menton et de planter un grand coup vers le haut, lui traversant la tête ou pas. En tout cas, on pouvait espérer le surprendre pour les premiers coups.
"Pas touches, elle est pas à toi !"
Qu'il aimait les bains de sang. |
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Ven 13 Mai - 19:17 | |
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Le Subtil Parfum du SangUn vent froid venu du nord soufflait par rafales et entrait par tous les interstices du manoir. En ce mois de novembre, Aliénor, aidée par quelques domestiques, comblait chaque trou dans les murs et le jour entre les portes et le sol avec des linges épais. Elle cherchait au mieux à se protéger du froid ambiant, car sa faible rente ne lui permettait pas de se chauffer autant qu'elle l'aurait voulu. Elle vivait recluse depuis plusieurs années dans son manoir d'enfance. Lorsqu'elle avait refusé d'épouser le prétendant choisi pour elle, ses frères l'avaient bannie de la cour sur ordre du roi. Quelques uns de ses favoris avaient essayé de la rendre de nouveau en faveur auprès du monarque, mais sans succès. Pour gagner sa liberté, la jeune fille avait dû faire une croix sur les bals et les plaisirs de la Cour. Elle sortait peu de "son" domaine, et ne recevait que de rares visites trop vite écourtées pour éviter des rumeurs qui la mettraient davantage en disgrâce. Pourtant, ses frères savaient pertinemment qu'elle recevait chez elle Jehan, l'homme qui la courtisait et avec qui elle s'affichait ouvertement à la Cour alors qu'elle était fille.
Aliénor n'avait cure des désagréments que pouvaient lui causer les rumeurs. Elle se sentait libre depuis qu'elle n'était plus contrainte d'obéir à la stricte étiquette de la Cour, même si la compagnie de quelques personnes lui manquait. Elle goûtait à la liberté, seule dans sa demeure. Elle seule pouvait choisir à quelle heure elle se levait le matin, et elle seule décidait de la façon dont elle allait occuper ses journées. C'était un sentiment de toute puissance qui l'enivrait tellement que par moments, lorsque ses domestiques ne pouvait la voir, elle se laissait aller à rire.
Aliénor de Maurpassant, la petite fille qui a désobéi. La femme qui n'a pas honoré ses engagements envers sa famille.
Au départ, elle avait séjourné dans cette maison un court moment avec sa mère, mais à la mort brutale de celle-ci, emportée par une maladie foudroyante, elle avait hérité du domaine par voie détournée, puisque bien entendu, rien ne lui reviendrait jamais légalement.
Elle savourait donc depuis quelques temps cette vie qui n'appartenait qu'à elle, même si celle-ci prit un tournant inattendu un soir de novembre, alors que la pluie tombait drue.
Quelqu'un frappa à la porte à une heure tardive. Aliénor descendit le grand escalier, un chandelier à la main et une cape de fourrure sur les épaules. Quand elle arriva sur le palier, elle fit signe à la domestique, qui était sur le point d'ouvrir, de s'écarter et s'approcha de la porte avec anxiété.
"Qui va là ?" demanda-t-elle d'une voix qui ne trahissait nulle émotion.
Un espèce de grognement lui répondit. Le bon sens de la jeune fille lui intima de ne pas ouvrir, mais étant d'un tempérament téméraire, elle posa la main sur la poignée, malgré les protestations de sa domestique :
"Non Madame, n'ouvrez pas, pour l'amour du Christ !"
"Que voulez-vous que ce soit, Kate ? Un monstre tout droit sorti des enfers ?" répliqua Aliénor avec un demi-sourire.
Elle avait parlé pour se donner du courage, et lorsqu'elle abaissa la poignée, la porte grinça et s'ouvrit sur un homme à l'apparence miteuse. Il portait une vieille cape de voyage élimée et détrempée, et ses longs cheveux blancs lui tombaient devant les yeux. Il avait une allure pitoyable, comme s'il avait souffert mille tourments. Aliénor mit quelques instants à le détailler, puis soudain, portant une main à son coeur, elle balbutia :
"Père...?"
¤ ¤ ¤
Elle le fit asseoir à la table de la salle à manger, et lui donna un bol de soupe auquel il ne toucha pas. Il ne parlait pas, se contentant de la fixer avec ce regard étrange qui lui glaçait le sang. Voulant à tous prix briser le silence pesant qui s'était installé, la jeune femme demanda :
"Père, que vous est-il arrivé ?"
Elle parlait d'une voix douce, apaisante, cherchant à savoir ce qui avait pu se passer pour qu'il revienne si changé. Qu'avait-il pu vivre pour en sortir si traumatisé, plongé dans une sorte de mutisme effrayant ? Il y avait des années qu'il avait disparu en Angleterre, qu'il était passé pour mort, et il revenait sans aucune explication. Tout d'abord dévastée de le voir sur le pas de la porte, car elle était persuadée que son retour sonnait le glas de sa liberté, elle se rendait compte peu à peu qu'elle allait devoir s'occuper de lui comme une mère. Se mordant les lèvres face à ce destin dont elle ne voulait pas, elle posa pourtant une main sur celle de son père, et s'agenouilla près de lui. Elle fut étonnée de sentir sa peau si froide. Sans se départir de son regard vide, il enferma alors sa main dans les siennes, et la porta jusqu'à son nez pour en humer l'odeur. D'abord effrayée par ce geste, Aliénor se laissa faire en constatant que les traits du visage de son père se détendaient peu à peu. Un faible sourire passa sur ses lèvres tandis qu'il chuchotait d'une voix qui la fit frémir :
"Ma fille... Ma douce enfant..."
¤ ¤ ¤
Les jours qui suivirent, Aliénor les passa à s'occuper de son père. Elle ordonna à ses domestiques de le laver, de l'habiller, et elle-même accomplit le reste des besognes : elle lui fit la lecture, le fit manger, et essaya de le distraire en chantant ou en jouant du virginal. Mais les yeux du vieillard étaient voilés par une fine membrane blanche. Il ne semblait voir sa fille que dans un rêve. Il restait assis dans un fauteuil à longueur de journée, le regard vide. Il dépérissait mais n'ingurgitait aucune nourriture. Ses os étaient visibles à travers sa peau blanchâtre, et les veines saillaient à son cou. Il restait muet, malgré les multiples questions de la jeune femme, mais lorsqu'il posait les yeux sur elle, les rares moments où il semblait vraiment la voir, ses pupilles injectées de sang lui donnaient le vertige.
En montant dans sa chambre ce soir-là, elle eut un curieux pressentiment. Elle enfila sa chemise de nuit et peignit ses longs cheveux noirs dans la semi-obscurité, la lumière de la chandelle créant des ombres effrayantes sur les murs. Avec un petit rictus face à sa propre peur des monstres tapis dans l'ombre, la jeune femme souffla la bougie et se glissa dans les draps après avoir fermé la courtine de son lit. Elle tomba dans un sommeil sans rêve, ponctué par les rafales de vent au dehors qui ne discontinuaient pas.
Une main glacée posée sur son épaule la réveilla en sursauts.
Elle se retourna brusquement dans son lit et découvrit alors son père debout à ses côtés, la pâleur de sa peau tranchant étrangement dans la noirceur de la nuit. Aliénor prit la parole d'une voix tremblante, ne parvenant plus à sauver les apparences :
"Père ? Qu'est-ce que...?"
"Chut..." murmura-t-il en posant un index glacé sur la bouche de sa fille. "N'aies pas peur... Tout se passera bien si tu obéis."
Ce mot résonna avec la force d'un boulet de canon dans le cerveau de la jeune femme, et elle eut l'impression d'être de nouveau la fillette qui n'avait plus sa liberté d'agir. Elle le repoussa avec force, s'asseyant dans le lit, mais n'eut pas le temps de réagir que son père se retrouvait déjà au-dessus d'elle, l'écrasant de son poids malgré sa faible constitution. La jeune femme gémit tandis qu'il accentuait la pression de ses mains contre ses poignets. Il pencha la tête vers son cou, et Aliénor vit clairement deux canines luisantes avant de ressentir une douleur si cuisante qu'elle poussa un hurlement.
Au dehors, un orage se déchaînait. Les éclairs illuminaient la pièce par intermittences alors que le tonnerre abrutissait Aliénor, laissée sans force sur le matelas de plumes. Elle ne comprenait pas ce qu'il venait de se passer. Son père s'était éloigné, le visage barbouillé d'une chose sombre et contemplait son œuvre à quelques distances du lit, ses yeux fous scrutant sa petite princesse qui sombrait entre les morts.
Aliénor posa un regard vitreux sur lui. Elle voulut ouvrir la bouche mais aucun son n'en sortit. Il lui semblait qu'un amas de chair était coincé dans sa gorge, obstruant l'air qui allait et venait dans ses poumons. Elle étouffait. Son corps fut secoué de spasmes. Sa chemise de nuit déchirée était imbibée d'un liquide chaud dont l'odeur métallique l'écœurait. Un goût identique remonta alors dans sa gorge et elle eut un haut-le-cœur.
Un éclair aveuglant traversa la chambre, mettant en lumière pendant un court instant une jeune fille étendue sur un lit, vêtue d'une robe blanche qui était devenue couleur de sang.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Sam 14 Mai - 9:54 | |
| Le pressentiment avait été le bon. Cet endroit était trop calme pour être honnête. Et alors que le petit groupe observait les alentours, ils ne tardèrent pas à être attaqués. La jeune mangemorte se trouvant près de la rousse, le couple étant un peu plus loin à se demander si ils étaient là pour chercher Aliénor ou en lune de miel, elle eut le temps de voir tout de même quatre personnes se diriger vers chacun d'entre eux. Pas de doutes, c'était des vampires. Elle s'approcha alors encore un peu plus de la rousse, même si elle ne la supportait pas, elle voulait augmenter ses chances de survie et faire cavalier seul n'optimiserait sans doute pas la bénédiction du destin.
Vers le vampire qui se dirigea vers elle, elle lança un petrificus totalus, puis un doloris. Elle ne voulait pas le tuer du moins pas tout de suite, peut être qu'il pourrait lui donner des informations sur sa mentor, et puis les vampires n'étaient pas des plus évidents à tuer... Elinor était une sorcière de talent, certes, mais n'oublions qu'elle était encore jeune et n'avait par conséquent nullement la puissance d'un Mage très puissant tel que Voldemort. Même si sa fierté ne voudrait jamais l'admettre, il en était cependant ainsi. Alors qu'elle se tenait toujours aux cotés de la rousse un peu folle, elle observa un jet de lumière verte se diriger vers la rouquine, prestement, dans un moment de répit, le vampire n'étant pas encore arrivé à sa portée, elle lança entre le sortilège et la sorcière:
"Protego!"
Elle ne savait nullement si son sortilège fonctionnerait et suffirait à préserver la vie de la rousse, mais en tout cas, elle aurait essayé et si cela ne fonctionnait pas et bien tant pis... Après tout, ce n'était pas comme si elle y tenait. Cependant, elle se devait de tenter de préserver la vie d'une alliée, même si celle-ci était plus que douteuse. Dans un village paumé cerné de vampires, on avait pas tellement le temps de faire preuve d'exigence, et cette sorcière pourrait peut être encore être celle sur laquelle elle pourrait le plus compter dans leur groupe fraichement formé. Ken et Barbie étant bien trop occupés à lutter l'un pour l'autre. Ces choses la dégoutait, l'écœurait même, stupides sentiments, ils n'étaient qu'aveu de faiblesse.
Le vampire arriva cependant à se frayer un chemin jusqu'à elle. Elle n'aurait pas le choix, elle devrait en venir aux mains. Alternant sortilège et coups de poings. Elle n'était pas experte en matière de combats à main nue, mais elle remercia silencieusement la destinée d'avoir un jour intégré le camp mangemort. En effet, lors de leur initiation, les arts du combat physique leur étaient quelque peu enseigné. Même si l'enseignement en la matière était assez rapide, cela lui permettait d'avoir un minimum de réflexe dans le corps à corps.
L'immortel se trouvant devant elle, elle lança tout d'abord un Stupefix avant de planter son index et son majeur juste dans le trou figurant à la naissance du cou au niveau de la trachée.Elle savait la douleur à cet endroit insupportable, le réflexe de recul incontrôlable. Elle accompagna également son geste d'un revers du poing sous la mâchoire de la créature. Il fallait frapper à des endroits stratégiques, car elle n'ait pas dotée d'une force surhumaine contrairement à son adversaire. Ses yeux d'aciers démontraient le plaisir qu'elle avait à combattre, mais le plaisir fût de courte durée. En effet, alors qu'elle était déjà bien occupée avec le vampire, elle eut le temps de voir également un jet de lumière verte se diriger sur elle à présent. Le sorcier qui se trouvait au loin n'avait donc pas le courage de se montrer de plus près, encore un lâche pensa-t-elle...
Elle eut tout juste le temps de lancer un Protego avant que jet de lumière ne parvienne à elle. Fermant les yeux dans un mouvement réflexe, elle ne pourrait pas constater tout de suite si son sortilège avait été efficace ou non. C'était bien la première fois qu'elle risquait sa vie pour quelqu'un. Habituellement, elle préférait plutôt menacer celle des autres. Elinor commençant ainsi à faire preuve d'une humanité soudaine? Il fallait admettre que même si elle ne pouvait s'empêcher d'agir pour la survie d'Aliénor, son amour et donc son humanité à son égard la dégoûtait et l'angoissait plus que de raison...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Mar 17 Mai - 18:31 | |
| Tout c’était déroulé… tellement vite. J’étais en condition. Prête à me défendre. Prête à tuer, à faire crier, à me vider. Alors pourquoi, étrangement, alors qu’ils semblaient tous d’accord pour rester groupés, j’avais eu cet accès de frayeur ? Je savais ce qui allait se passer, bien que je n’allais pas en avoir souvenir par la suite. Je me haïssais. Ce n’était pas supposé arrivé maintenant, pas alors que j’étais en mission, pas alors que je devais être capable de réagir sans attendre. Non, tout, mais pas maintenant. Je vous en supplie, pas maintenant.
Ma main se mit à trembler sans que je n’arrive à la stopper, ma baguette tombant à terre. Je sentais les sanglots prêts à m’envahir, me retenant de crier pour stopper ce carnage. Ce n’était pas juste. Je n’avais rien fais de mal pour mériter ça. Si j’avais tué ce vampire, c’était parce qu’il le méritait. Parce qu’il avait aussi tué et qu’il aurait continué une fois libre. Si je l’avais tué, c’est parce que je n’avais pas le choix. J’étais obligée. Je n’en avais pas envie non, bien sûr que non… Je ne le voulais pas. Je ne souhaitais pas le faire souffrir, ce n’était pas dans mon intention. Je ne voulais pas m’en débarrasser, ni déranger mes trois coéquipiers… Je ne voulais pas. Qu’est-ce que je faisais ici ? Je ne voulais pas. Qu’on me laisse partir. Je n’ai rien fais de mal. Ils m’avaient forcé. C’était de leur faute. Je ne voulais pas.
Ne prêtant plus attention à mon arme sur le sol, n’ayant même plus idée de la raison qui me poussait à menacer qui que ce soit, mes mains vinrent se poser au niveau de ma poitrine afin de stopper les spasmes qui me prenaient sans prévenir. Le regard perdu, affolé, je fixais ceux qui se trouvaient autour de moi sans les voir. J’étais condamnée. Je pouvais comprendre leurs gestes défensifs, je savais que je n’étais pas en possession de mes moyens pour moi-même me protéger. Je voulais m’enfuir. Les laisser là, repartir. Jouer à la lâche et à celle qui n’assume pas les conséquences de ses gestes. Fuir, encore et encore. A jamais. Je ne voulais pas affronter ça. Je n’étais pas prête.
Alors que les tiraillements étaient plus présents, une masse me bloqua soudainement la vue. Hoquetant de surprise, je n’eus pas le temps de m’écarter, pouvant juste tenter de pousser mon agresseur. Je n’essayais même pas de toutes mes forces. Je frissonnais de peur, d’effroi. J’en étais presque à pleurer. D’un pitoyable dont j’avais conscience, qui m’aurait certainement fait honte, si seulement j’étais normale et non pas si faible et… traître. En plus de ma douleur déjà présente, j’eus soudain l’impression qu’on m’arrachait la gorge. On me la déchirait. Du moins, on y plantait quelque chose. Alors je réalisais dans quel pétrin je me trouvais. Fermant les yeux tout en exprimant ma souffrance par un cri étouffé, je contractais mes poings, tentant en vain d’écarter l’attaquant. Je le sentais. Il me mordait. En plus d’avoir fait face à mon premier vampire aujourd’hui, j’avais le droit au baptême du sang, c’était d’un élégant.
Pinçant les lèvres tout en essayant de contrôler mon souffle déjà bien irrégulier, je me sentais défaillir. Ce malin savait que j’étais une sorcière, prendre mon sang lui serait forcément bénéfique. Prenant une dernière bouffée d’air, je tentais le tout pour le tout. Je n’étais pas sous mon meilleur jour ni dans le meilleur état, ayant presque du mal à tenir debout, mais je ne voulais pas mourir. Je n’étais plus prête à me sacrifier. C’était tellement simple, de se laisser crever en espérant que ça me délivrerait de ma peine. Je ne méritais pas d’être laissée tranquille si facilement, je devais d’abord me sentir réellement inférieure. Je devais payer, je me savais damnée, quoi qu’il en soit. Que l’on comprenne ou non ma logique m’importait peu, je ne suis pas là pour disserter, simplement pour me sauver.
Ma jambe se leva et alla frapper aussi fort que possible la partie sensible de l’assaillant masculin, en espérant que ça l’étonnerait assez longtemps pour me permettre de reprendre le contrôle de mon corps. Au moins de retirer ses canines de mon organisme, et c’est pourquoi je mis mes dernières réserves dans un ultime geste de répulsion. S’il pensait avoir à faire à une proie facile qui perdait rapidement ses moyens, il avait tord… Pas complètement, certes, mais j’étais passée par tellement d’épreuves que je pouvais tenir malgré ma faible résistance. Allez trouver comment. Poussant un grognement tandis que l’élancement au niveau de ma jugulaire m’était pénible au possible, ce n’est qu’à cet instant que je réalisais le fuseau vert fonçant droit sur ma personne. Si peu de temps était passé depuis le début de l’attaque ? J’avais même perdu la notion de durée. Heureusement que j’avais encore l’instinct de survie qui me permit de tenter, d’un mouvement rapide, de me dissimuler derrière le corps du déjà mort afin de ne pas me prendre le sort. Peu importe s’il n’était pas tué, je ne voulais pas le tuer, je voulais simplement me préserver.
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| | | Vladimir Manokova "Qui que l’on soit au fond de nous, nous ne sommes jugés que d’après nos actes."
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Jeu 19 Mai - 16:52 | |
| Ils avaient eu le droit à un bel accueil ! Vampire, sortilège. Même pas de boisson, de bienvenue. Non, ils avaient eu le droit à de la violence. Pas étonnant de la part de vampires. Et pour Capucine, ça commençait mal. En même temps, c'était dur d'éviter un vampire et un sort. Il avait fallu faire un choix et ce fut très rapide. Autant éviter le sort car le vampire lui faisait moins peur, et elle pourrait au moins se défendre. Malheureusement, ce dernier la plaqua lourdement au sol et il s'en suivit un léger combat. Un combat plutôt inégal niveau expérience puisqu'on sentait bien qu'il en avait un poil plus que Capucine. Heureusement pour elle, elle n'était pas tout seule.
Alors qu'elle était au sol, après quelques changement entre dominant et dominé, Richard l'aida, plaquant à son tour le vampire sur le sol et en lui enfonçant sa lame de couteau dans la gorge, remontant vers le haut. Beurk. Enfin on était pas là pour regarder les autres souffrir. Capucine se remit très vite sur ces jambes et adressa un sourire de remerciement à Richard puis mima un Merci sur ces lèvres avant de prendre – pendant ces quelques minutes de repos – conscience de la situation. Mais elle pu surtout remarquer la présence d'un homme, sur lequel aucun vampire n'avait été. Pourtant, il avait une baguette donc il n'était pas comme eux. Pourquoi ne l'attaquait-ils pas ? Bonne question. De toute façon, elle ne pu pas réellement chercher la réponse puisque deux vampire venait d'apparaître dans son champs de vision. Et ils se dirigeait tout les deux vers Capucine. Encore ? Et bien dis donc, à croire qu'elle les attirait.
En tout cas, cette fois-ci, elle n'allait pas se faire prendre par surprise, et elle allait leur montrer qu'elle était comme eux. Bref, elle n'allait pas se laisser faire. Capucine prit de la vitesse, attrapant alors l'un des deux vampires par le bras. Elle le tordit tellement fort qu'il cassa tout simplement. Comme réaction, le vampire utilisa son autre bras pour attraper Capucine par la gorge et l'étrangler. L'autre était venu par derrière pour maintenir Capucine, en l'attrapant par les deux poignets. Deux contre un, en plus une fille, c'était vraiment pas du jeu et plutôt lâche pour des garçons. Capucine dans un dernier élan balança sa jambe droite entre les jambes du vampire qui l'étranglait, visant alors ses parties intimes. Au choc, ce dernier retira directement la pression et ne pu que se tordre de douleur en poussant des jurons. Pour l'homme de derrière, Capucine lui donna un violent coup de tête arrière, afin de lui casser le nez. Bon, cela allait certainement les calmer, mais il fallait les tuer...Or c'était bien dur de tuer un vampire, a moins de lui casser la nuque, le décapiter ou lui faire boire le sang d'un vampire. Chose qu'il pouvait faire puisque si Capucine avait réussi à lui casser le nez, il y aurait certainement du sang de vampire. Mais bon, le faire boire à l'autre vampire semblait impossible. Et elle n'avait pas réellement le temps de chercher une solution. Autant faire plus simple : La décapitation. Mais bon, elle n'avait pas d'arme tranchant sur elle. Elle ne pouvait que briser la nuque, et ce n'était pas sûr que cela marcherait. Enfin bon, qui ne tente rien n'a rien ! Capucine profita donc du fait que le vampire dont elle avait frappé l'entre jambe se torde de douleur pour qu'elle le prenne par surprise, courant et se plaçant derrière lui. Capucine posa ses deux mains sur sa tête et d'un coup sec, elle lui cassa la nuque, ou du moins essaya. Espérons que cela marche car en plus, il restait toujours l'autre. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Jeu 19 Mai - 18:54 | |
| Personne ne touchait Capucine sauf lui, le vampire dont il venait de faire sa fête, venait tout simplement de le comprendre. On l'avait tailladé de partout, le laissant pissant le sang, avant de planter la dague sous sa gorge et de traverser de part en part la mâchoire puis le crâne. Oui, il l'avait eu par surprise vous me direz, mais dans ce genre de combat, le côté de l'honneur on pouvait le mettre à la poubelle. En tout cas, avec une dague coincée comme cela, sans oublier qu'on avait du toucher le cerveau également, nul doute que même un vampire ne pouvait pas faire grand chose. Malgré tout, on n'était jamais trop prudent vous me direz, bien au contraire, peut-être pour cela, que se redressant légèrement, il plaça son genou juste sous la gorge du vampire, l'empêchant de relever la tête, même pour mordre. Enfin s'il en était simplement capable vous me direz. Un léger regard vers Capucine pour remarquer qu'elle allait bien, avant d'esquisser un sourire malicieux, oui, les remerciements, on verra cela plus tard, il espérait avoir le droit à un bonus quand même !
Bref retournant rapidement son attention sur le vampire, et quand bien même il ait perdu une bonne quantité de sang, il fut bon de rajouter quelques petits mots.
"Pas bouger !"
Bon vampire. La baguette fut de nouveau rapidement rangée, avant qu'il ne pioche à sa ceinture, notamment dans ce qu'il avait accroché à sa ceinture derrière lui, et de sortir simplement une grenade. Rien de bien fameux face aux sortilèges de mort vous me direz à première vue, cela ne faisait pas de belles couleurs, mais c'était pratique, et bien que moldu, c'était expéditif. La tenant bien dans la main, les doigts sur le déclencheur, il la dégoupilla avec ses dents, avant de placer la grenade dans la bouche de notre ami en retirant rapidement la dague d'un coup sec, lui permettant ainsi de loger la grenade dans la gorge de notre ami.
"Bon vampire. Je suis sur que tu vas t'exploser avec ça !"
Avant de lui tapoter gentiment la joue et de se relever rapidement avant de faire demi-tour, ne se préoccupant pas de lui, s'éloignant avant d'entendre la détonation de la grenade, une explosion, des flammes, cela avait dû lui faire sauter la tête en tout cas, nul doute qu'au moins comme cela, on était sur de ne pas le voir revenir de si tôt, et lui qui avançait avec cette explosion en fond, c'était beau, on se croirait au Vietnam. En tout cas, il avait perdu son pote du jour, le premier vampire qui s'était lancé sur lui, signe que ce qu'il avait tenté, avait fonctionné en quelque sorte. La dague fut rangée, et la baguette de nouveau prête à l'emploi tandis qu'on restait aux aguets. Cela sentait mauvais, pourquoi ? Peut-être avec l'apparition de cet homme, venu de nul part, alors que les sortilèges avaient arrêtés de fuser. Pour l'instant il ne faisait rien, mais il ferait certainement quelque chose, peut-être pour cela qu'on restait aussi sur nos gardes même si on approchait des autres combats. Autant en profiter, son vampire avait peut-être disparu - il lui avait fait faux bond, le saligot ! - mais il y en avait encore deux autres encore en forme mine de rien, bien que Capucine voulut se jeter dans la mêlée. Elle avait l'air de vouloir s'en occuper des deux, gourmande va, mais bon, est-ce qu'on allait lui donner un coup de main ou regarder le spectacle ? Au début, il ne fit rien du tout, peut-être parce que frapper maintenant, cela risquait de blesser Capucine.
Laissant le combat continuer, il s'approcha tranquillement la baguette en main, voyant que désormais Capucine ne s'occupait que d'un seul d'entre eux, celui qui l'avait attaqué par derrière restant toujours là, son instinct de protection refit surface, on n'allait pas la laisser - s'amuser - se débrouiller toute seule quand même. Et on n'allait pas attendre que le vampire reprenne des forces, de plus, ils étaient quatre, encore à peu près en forme en observant les deux autres demoiselles, du coup, il lança les hostilités, restons simples, ne gaspillons pas nos forces, de plus si le vampire évitait ses sortilèges, ses compagnons, enfin compagnes - ça porte à confusion - seraient là aussi, un travail d'équipe. Sinon il l'égorgerait, l'éviscérait, le massacrerait, le dépècerait tout seul comme un grand. On n'était plus à un vampire prêt.
"Confringo ! Diffindo !"
En pointant le vampire au nez cassé de la baguette, arrivera ce qui devra arriver, au pire, on lui logera une balle en pleine tête s'il réussissait à tout éviter. On savait qu'on aurait dû emmener la Minimi, on aurait fait un carnage, mais c'était trop voyant. |
| | | Vladimir Manokova "Qui que l’on soit au fond de nous, nous ne sommes jugés que d’après nos actes."
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Sam 21 Mai - 13:27 | |
| POST MJ DE LA MISSION :
L'homme qui venait d'apparaître, avait finalement sortit sa baguette et l'avait pointé en direction d'un Vampire. Alors qu'un sortilège de mort aurait pu en sortir, c'était simplement un Protego qui avait jailli, se projetant entre le Vampire et Richard, et l'épargnant de deux sortilèges qui auraient pu toucher leur cible.
L'Auror qui avait sauvé le Vampire, avait levé sa baguette en l'air, et un jet de lumière blanche en était sortit. Il fallait en finir, et ce traître n'avait qu'une idée en tête. On lui avait demandé de tuer les personnes qui se présenteraient dans ce lieu, et c'était ce qu'il allait s'apprêter à faire.
Des Vampires étaient apparus tout autour, ils étaient une dizaine, et ils n'avaient pas attendus le signal pour attaquer. Le jet de lumière blanche était là pour appeler des renforts Vampires. Tous les Vampires à proximité... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Sam 21 Mai - 21:43 | |
| La morsure m'avait bien entendu fatigué. Ma tête tournait, j'étais sonnée, mais grâce à l'aide de l'homme du groupe, j'avais pu m'en tirer sans avoir à affronter autres sorts et compagnie. Je profitais de ce moment de calme autour de moi pour rattraper ma baguette, me doutant que sans elle, j'étais finie. Je n'en pouvais plus, de tous ces bruits autour de moi, ils me donnaient le vertige. Passant une main sur mon cou, je sentais distinctement la morsure et grimaçait. Ce n'était pas particulièrement agréable, ni esthétique, et cela allait finir par me démanger. Les battements de mon cœur finirent par se calmer lorsque je vis que le vampire n'était plus en état de m'attaquer. Profitant de son état secondaire, j'observais les autres confrontés à leurs attaquants. Ils se débrouillaient mieux que moi. Je reprenais difficilement mon souffle, tentant de me calmer, de me contenir. Je ne pouvais décemment pas faire ma crise de larmes ici, ce ne serait ni correct, ni intelligent. Je doute que des suceurs de sang soient touchés par de telles émotions.
Un homme était apparu, plus loin. Il tenait une baguette, lui aussi, mais était apparemment protégé des assauts des créatures. Je fronçais les sourcils, intrigués par sa présence. Était-il un allié ? Dans ce cas, pourquoi n'était-il pas attaqué, comme nous tous ? Que lui valait cet honneur ? A moins qu'il ne soit du côté ennemi. Fallait-il donc l'attaquer ? J'ignorais tout du Grand Nord et de sa hiérarchie. Je savais seulement qu'il fallait se défendre envers ceux qui me cherchaient. Quelqu'un qui ne semblait rien faire de mal... Que faire ? J'aurais bien demander l'avis d'un de mes acolytes, mais tout le monde était bien trop préoccupé par les êtres de la nuit pour avoir le temps de taper la conversation avec ce Monsieur Russe venu de nulle part. Je me sentais d'une inutilité indescriptible.
Une explosion eut lieu à mes côtés, me faisant sursauter. Je n'étais qu'une gamine parmi un champ de bataille que je n'étais pas en capacité de supporter. Fermant les yeux, l'espace de quelques secondes, je fis face quand je l'ouvrais au pire acte imaginable. Le sorcier fraîchement débarqué, semblant aux premiers abords nous venir en aide, leva son arme pour... attendez, je dois me le re-visualiser. Avait-il réellement aidé cette pauvre bête à éviter les sorts de SuperMan ? On était bien, nous. Avec toutes ces canines se dirigeant vers nous, sous ordre informulé du gentil petit Auror. Il ne comptait pas nous faciliter la tâche. Tout ça pour cette foutue Aliénor.
Voyant que j'étais de nouveau prise pour cible par un de ses vampires - à croire qu'il n'était que des pantins ayant pour ordre de tuer, détruire et bousiller - je lançais un regard circulaire au paysage, réalisant rapidement que j'étais seule, cette fois. Je ne comptais pas lui laisser l'occasion de planter lui aussi ses dents dans ma chair, hors de question. C'était insupportable. Levant ma baguette alors qu'il se faisait dangereusement proche, j'osais le sortilège Doloris. Peu importe, je n'étais plus à ça prêt. Seul l'instinct de survie me dictait ma conduite. Je n'avais plus l'envie sadique précédente, plus la peur grandissante, je n'avais plus rien. Je doublais le coup, ne lui laissant pas de répit, le laissait réagir au contact du sortilège. Je voulais juste qu'il ne puisse pas m'approcher, simplement. Le maintenir à distance. Tentant alors un Impendimenta, afin de l'empêcher de pouvoir marcher une fois que la précédente attaque n'aura plus d'emprise sur lui, je respirais bruyamment, profitant de ce moment de repos en espérant qu'il soit assez long pour me permettre d'assommer l'assaillant. A l'aide de quoi ? Je ne sais pas. Un caillou qui traîne par là ! A moins qu'un Diffindo suffise à lui trancher la gorge, je verrais bien en essayant. Même si je doutais qu'un sort aussi simple puisse mettre fin à ses jours, je n'avais que cette option pour le détruire.
J'espérais simplement que la jeune brune qui avait également tenté de me venir en aide, se débrouillait de son côté. Et que ce sorcier infecte qui nous pourrissait la vie allait rapidement se casser, quitte à ce que je lui arrache moi-même son joujou en bois par un Expelliarmus - comme si c'était si facile.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Dim 22 Mai - 19:47 | |
| Les choses ne s'avéraient pas faciles mais Elinor n'était pas étonnée. Il était plus que normal qu'Aliénor soit protégée par des moyens un peu hors norme. Elle était une vampire, une immortelle, qui plus est d'expérience et a priori bien protégée par les hautes sphères du Grand Nord. Il fallait donc pour ses ravisseurs développer les moyens adéquats pour la garder captive. Elinor au milieu de tout cela semblait bien frêle, se défendant pour sa vie pitoyable comme elle le pouvait. C'était en réalité l'instinct de survie simplement qui l'animait, mais la lutte pour sa propre vie ne l'intéressait guère. Si elle finissait par croupir ici, dévorée par les vampires, et bien soit, cela la laissait quelque peu indifférente, à quoi bon pouvait bien servir son existence? Elle s'en voudrait seulement de ne pas être parvenue à venir en aide à sa mentor. Depuis leur dernière entrevue, elle avait l'impression de lui devoir quelque chose. Symboliquement, elle espérait s'affranchir de sa dette.
Elle était parvenue à esquiver l'éclair de lumière verte mais n'eut pas tellement le temps de s'en réjouir car les autres attaques pleuvaient sur elle ainsi que sur ses alliés improvisés. Elle constata d'ailleurs froidement que la jeune rousse avait été mordue. Celle-ci semblait quelque peu sonnée, ce qui paraissait tout à fait logique étant donné les circonstances. Elinor, elle, tentait tant bien que mal de se défendre, maniant sa baguette, usant ça et là de ses poings, de ses ongles, de ses jambes, parant aux attaques comme elle le pouvait.
Un homme apparut tenant en main une baguette. Au départ, la Serpentarde n'aurait su juger si la nouvelle présence était ennemie ou alliée. Elle n'avait ceci dit pas le temps de se pencher dans de telles considérations. Elle eut cependant sa réponse quelques instants plus tard lorsque le sorcier s'interposa entre le type baraqué et un vampire. Avec surprise, elle observa le protego émerger de la baguette de l'inconnu afin de protéger la créature. La conclusion était simple, il était un ennemi et les vampires ici présents semblaient bien être ses alliés.
La sensation de plonger dans une eau froide et sombre envahit la fugitive. Plus le temps passait et moins il ne semblait y avoir d'issue. Peut être qu'elle scellerait ici son dernier serment avec les lèvres glaciales de l'agonie, observant avec distance la lutte quasi vaine de la rousse pour survivre, elle devait cependant reconnaître intérieurement qu'elle avait un certain cran. La Serpentarde resta ainsi quelques secondes seulement stupéfaite, étrangement passive face aux luttes s'offrant à ses pupilles de glace. Le son du Doloris lancée par sa partenaire la réveilla cependant de sa stupeur. Elle devait lutter, tenter d'affaiblir l'ennemi, pas pour la grandeur et la bravoure des actes,non. Simplement pour tenter de leur donner une bonne leçon. Avoir la seule prétention d'empêcher un individu d'être libre était condamnable. C'était d'autant plus le cas lorsqu'il s'agissait d'Aliénor.
Le Traître était entouré d'une dizaine de vampires. Ils étaient quatre en face de cette mini armée. Pas le temps de se concerter, pas le temps d'élaborer de grandes stratégies, ils fonceraient dans le tas et tenteraient d'éviter de mourir si c'était possible. Elle espérait qu'il n'y ait pas de pertes, pas que cela la chagrinerait, on pouvait dire qu'elle s'en fichait éperdument, mais chaque personne à ses côtés était une force de plus, chacun avait donc une importance toute légitime.
Ciblant le groupe ennemi, la frêle demoiselle Thorpe lança avec colère un Bombarda Maxima, tentant ainsi de perturber le groupe et pourquoi pas d'en tuer quelques uns au passage... Menaçant ensuite de sa baguette au loin, le sorcier traître, elle lança froidement:
" Diffindo!"
Mais la sorcière devait à présent se concentrer sur la masse de vampires qui les attaquait. N'hésitant pas à jouer des coudes pour en repousser quelques uns, tantôt physiquement, tantôt par sa baguette. Elle luttait encore et toujours et ne savait pas si ils verraient un jour un bout à l'attroupement ennemi. Alternant méthodiquement les Stupefix, les Protego, les Impedimenta, et les Bombarda. Mais il était loin d'être évident de combattre des immortels car comme le révélait leur nom, il était presque impossible de les tuer. Ce qui était loin d'être son cas...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Dim 22 Mai - 20:53 | |
| C'était lui ou tout le monde arrivait en retard pour la fiesta ? Non franchement débarqué comme cela, sans aucune invitation vous me direz, ce n'était pas gentil, ils n'étaient pas invités, sans oublier le fauteur de troubles qui l'empêchait de massacrer un nouveau vampire. Avec qui il allait jouer désormais ? Vraiment pas drôle. Non vraiment dans ce pays, ils ne savaient pas s'amuser, il allait demander à se faire rembourser du voyage de toute manière, c'était d'un décevant mine de rien. Enfin toujours est-il qu'au moins maintenant, on savait que le sorcier qui était apparu, il n'était pas avec eux, mais malgré tout, et bien qu'il soit l'une des menaces des plus importantes ce soir, vu qu'il protégeait les vampires, le fait qu'il y en ait autant de vampires, une dizaine, environ, il ne s'était pas arrêté pour compter, disons que c'était quand même pire. Dommage qu'il n'ait pas pu réduire tout son arsenal, cela aurait pris trop de place de toute manière, enfin en tout cas, il faudrait quelque chose qui puisse toucher tout le monde rapidement, car s'occuper d'un adversaire chacun son tour, on allait finir par y rester c'était certain.
N'empêches la situation, cela lui rappelait quelque chose, on dirait presque qu'ils étaient tombés en enfer, bon certes, il ne faisait pas chaud au contraire, mais bon, avec la bonne chanson d'AC/DC ça le ferait pour l'ambiance. Mais pas le temps pour ces imbécilités, ni même ces frivolités, on devait agir au lieu de s'amuser. Mais avant de retourner au boulot, c'est à dire dézinguer du vampire - ça sonnait bien je trouve - il fallait agir avec ruse et prudence. Parfois pour réussir à frapper, il fallait savoir se fondre dans les ombres, ne pas se faire voir, bien qu'avec des vampires, l'odeur restait toujours présente quelque part, mais ils ne pouvaient savoir ou exactement on se trouvait, cela restait toujours approximatif. Mais il n'allait pas se désillusionner comme cela, devant tout le monde, déjà parce que cela serait bien trop facile, mais également, parce qu'au final, on pourrait lui lancer le contre sort rapidement. Les sorciers pouvaient être facilement bernés quelque part, il suffisait parfois de mélanger pas forcément la science moldue, mais l'art moldu, notamment l'illusion comme Houdini, faire croire quelque chose, avec la magie pour que ces nigauds se fassent avoir.
Un léger sourire aux lèvres, un petit coucou à notre cher nouvel ami sorcier, avant que le "PLOP" caractéristique du transplanage ne s'entende dans ce village, et lui, il avait apparemment disparu. Bien sur, difficile de savoir qu'il n'avait pas vraiment disparu. Un mélange d'un sortilège produisant un bruit, suffisait de moduler le bruit à la manière que l'on voulait, cela ajoutait l'effet auditif, l'accompagnement par le sortilège de désillusion pour devenir invisible et on pouvait croire que vous aviez transplané en fin de compte. Bon certes, rien n'était parfait, nous étions toujours là, son coeur battait toujours, mais il était difficilement plus repérable comme cela n'est-ce pas ?
Enfin première chose à faire, baguette en main, un Mobilicorpus sur Elinor afin de la faire bouger de la trajectoire des sortilèges puis de la libérer du sortilège, une chose de faite, entre temps, on n'allait pas rester au même endroit, cela donnerait trop d'indices sur sa présence. Maintenant, il fallait s'occuper tout simplement des vampires. Il avait de quoi, en espérant que cela fonctionne. Depuis sa rencontre avec de précédents vampires, on, lui et ses poteaux, de mettre au point une arme capable disons de les cibler. Pas vraiment difficile, les moldus avaient déjà l'image thermique, permettant de détecter les sources de chaleur, il avait simplement suffit de le modifier pour avoir les sources de froid, ou plutôt des sources sans véritablement chaleur et de les cibler. Un guidage thermique dans l'autre sens. Pas compliqué, il avait simplement fallu modifier, changer le sens le guidage thermique habituel. Après on se voyait mal embarqué cela sur des canons pour une simple sortie entre boyscouts.
Du coup, c'était simplement deux petites arbalètes, des arbalètes à une main, qu'on appelait souvent pistolet arbalète pour les ignares. Il en avait deux, initialement qui avaient été placés sur deux holsters à ces jambes, une fois qu'on les sortait, les arcs se détendaient rendant leurs formes originales à ces pistolets. Bref. Ajoutons à cela, que grâce à une invention chinoise datant du troisième siècle conçue par l'ingénieur militaire Zhuge Liang, et modifiée et modernisée également, on se trouvait doté près de la gachette de deux petits cylindres contenant environ deux cents carreaux d'arbalètes. Ainsi que les deux viseurs thermiques adaptés disons au sang des vampires et pas à celui des humains. Les carreaux dont les pointes étaient à l'intérieur remplis d'acide liquide et qu'une solution autour de la pointe - intérieur - alcaline permettant à tout cela de ne pas ronger les pointes. Malheureusement quand les points entrer en contact avec un mur, un corps, la pointe était abimée forcément et donc l'acide se libérait, et bonjour les dégâts ! La partie en métal formant la tige quand à elle, était aussi fonctionnelle qu'un missile auto-guidé, comme si on prenait une cible au marquage et que le carreau la dirigeait. Bref de la haute technologie, grâce notamment à la nanotechnologie, puces et autres joyeusetés de ce genre qui se faisaient dans le monde moldu. C'était tellement fin qu'on pouvait faire des téléphones plats, alors les utiliser pour des carreaux plus épais que des téléphones faciles.
Bref ce sera tout pour l'exposé de ce qu'il avait entre les deux mains actuellement, et il se permit de se murmurer pour lui-même.
"Aller mes petites chéries, soyez de bonnes filles et direct au but. Et on évites Capucine ou vous finissez à la poubelle !"
Ouais, on parlait à ses armes et alors ? En tout cas, dès que l'une de ses armes avaient une cible de verrouiller, il appuyait sur la gâchette. Il restait à voir si les carreaux restaient encore sous le sortilège de désillusion ou pas, mais même si ce n'était pas le cas, c'était verrouillé sur des cibles bien précises, et même s'ils évitaient la première fois, nul doute, que cela ne s'arrêterait pas là. De toute manière, il n'attendait pas vraiment de ne tirer qu'un seul carreau par ennemi, plusieurs même, surtout qu'un carreau allait à une vitesse d'environ 102 m/s soit si on convertit 350 km/h, qui pouvait éviter cela ? Dieu le Père oui, mais il s'était absenté aujourd'hui, une colique passagère, le couscous n'était pas passé.
On bougeait, à chaque instant, ne pas se faire repérer, ne pas se retrouver au même endroit trop longtemps, et faire le maximum de dégâts. Bon ce n'était pas ce qu'il avait de plus puissant, mais après il se voyait mal tout faire sauter dans les parages. |
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Lun 23 Mai - 15:57 | |
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La Pâle Lumière des Ténèbres La nuit était devenue lumineuse alors que le jour se teintait de gris, quel que soit l'éclat du soleil. Aliénor était restée alitée pendant des jours entiers, observant la lune magnifique à travers les rideaux transparents de ses fenêtres. Le jour, il avait fallu mettre de lourds rideaux opaques pour que la lumière blanche ne brûle pas sa peau diaphane. Puis, un soir, son père était venu la voir et, avec une infinie douceur, il avait repoussé les couvertures et lui avait tendu la main.
"C'est l'heure." avait-il dit d'une voix profonde. "Il te faut me rejoindre."
Aliénor avait été surprise de ne ressentir aucune douleur dans ses articulations, aucune courbature. Son propre corps lui paraissait plus léger, il était gorgé d'air comme celui d'un oiseau. Son père la conduisit jusqu'à la pièce attenante à sa chambre et lui montra alors une robe qui était accrochée contre une haute armoire. De couleur rouge comme celui des rois le jour de leur couronnement, la jupe s'ouvrait sur un brocart d'or tandis que le corsage était entrelacé de fils dorés eux aussi. Aliénor, encore dans un demi sommeil, eut l'impression de rêver. Son père eut un petit rire devant son ébahissement.
"C'est un cadeau pour ma princesse."
Il lui parlait comme si elle était encore une enfant, et quelque chose dans sa voix la mettait mal à l'aise. Comment avait-il pu lui offrir une robe aussi coûteuse alors qu'il avait disparu depuis des années et qu'il ne possédait plus aucune richesse hormis le manoir ? Aliénor tourna la tête vers lui sans comprendre, et remarqua alors qu'il était en meilleure forme, même s'il gardait une apparence maladive en raison de sa peau excessivement pâle.
Il fit un pas pour sortir de la pièce, mais la jeune femme le retint, la robe dans les bras.
"N'y a-t-il personne pour m'aider à m'habiller ?"
Son père eut alors un petit rictus qui la fit frémir et répondit d'une voix parfaitement calme :
"Je les ai tous congédiés. Nous en trouverons d'autres. Beaucoup d'autres."
La porte se referma sur lui, plongeant Aliénor dans la perplexité la plus totale. Elle avait la sensation que quelque chose lui échappait sans cesse. Elle ne parvenait pas à organiser ses pensées. Elle avait l'impression qu'une chose terrible s'était produite, mais ne se rappelait pas laquelle. Et ses cauchemars qui la maintenaient entre rêve et réalité... Elle ne pouvait s'endormir sans être assaillie par un rêve étrange et pénétrant dans lequel elle se faisait sauvagement attaquer par une bête assoiffée de sang.
Elle haussa les épaules et fit tomber sa chemise de nuit sur ses chevilles pour enfiler chaque partie de la robe. Elle mit d'abord la jupe, puis eut énormément de difficultés à lacer le corsage. Heureusement celui-ci se laçait par l'avant. Elle termina par enfiler les longues manches et une fois prête, alla s'admirer dans le grand miroir.
Elle poussa alors un cri. Sa peau était blanche, comme après une saignée, et ses yeux bleus brillaient d'un éclat diabolique. Chaque centimètre carré de son visage, bien qu'étant identique, semblait avoir été subtilement remodelé pour obtenir un résultat parfait, sans aucun défaut. Aliénor resta sans voix devant ce miracle. Elle porta une main à sa joue, touchant cette peau à la fois douce et glacée, et esquissa alors un sourire qui dévoila une dentition pourvue de deux canines aiguisées. Curieuse, elle s'approcha, s'observant avec un mélange fascination et de stupeur.
C'est alors qu'elle sentit une odeur douceâtre et métallique qui provoqua un creux dans son estomac.
¤ ¤ ¤
Les cadavres des domestiques jonchaient le manoir tout entier. Le père d'Aliénor les avait congédiés à sa façon. En se penchant sur l'un d'eux, la jeune femme aperçut deux fines entailles sur son cou. Elle en saliva aussitôt, comme si son sens de la morale avait changé maintenant qu'elle-même s'était transformée en quelque chose d'autre. Elle trouva son père dans la salle à manger, assis nonchalamment sur une chaise. Elle comprit subitement que le sang des domestiques lui avait rendu santé et vitalité.
Elle l'assena aussitôt de questions, voulant en savoir plus sur sa nouvelle condition, mais il s'avéra qu'il en savait à peine plus qu'elle. Il avait été transformé en créature de la nuit lors de son voyage en France et avait été laissé pour mort. Il avait dû s'en sortir seul et survivre grâce à sa seule volonté. Aliénor fut déçue qu'il ait si peu d'informations à lui fournir, mais ne pensa pas une seule seconde qu'il l'avait maudite. Elle prenait sa transformation pour une bénédiction. Elle était débarrassée du vieillissement et de la mort pour toujours !
Hélas, sa liberté en fut le prix. Quelques jours plus tard, alors qu'elle était sortie dehors pour mesurer les effets du soleil, elle fut agréablement surprise de ne ressentir qu'une légère brûlure sur sa peau. Elle n'était plus l'ennemie de l'astre du jour, même si elle devait tout de même s'en méfier. Le comportement de son père se mit alors à changer. Elle redevint une simple femme à ses yeux qui se devait d'obéir à ses ordres. Etait-ce le fait qu'elle soit sortie dehors sans sa permission ? Elle n'aurait su le dire, bien que son père fuyait le soleil comme la peste malgré le fait qu'Aliénor maintienne qu'il n'était pas dangereux. La confinant tout d'abord, il lui ordonna par la suite de se rendre au village le plus proche pour chasser et lui ramener les corps pour qu'il boive leur sang avant qu'ils ne rendent l'âme. Aliénor accomplit sa mission avec la rage au coeur. Nuit après nuit, elle captura des mortels et les mena jusqu'à son père. Ensuite, elle mettait les corps en terre dans le parc pour éviter qu'ils pourrissent dans la demeure. Son père ne faisait jamais le moindre effort. Il était roi en son domaine et assujettissait sa "petite princesse", lui faisant commettre les meurtres à sa place.
Cependant, Aliénor restait calme et pondérée, car il y avait une faille dans l'oeuvre parfaite de son père : comme il ne chassait jamais, il perdait des forces. Il devenait lourd et gras, alors que sa fille était robuste, découvrant des capacités qui lui étaient demeurées inconnues jusqu'alors. Elle possédait plus de force que les simples mortels, pouvait se déplacer très vite et sans faire de bruit, et enfin, était capable de persuader n'importe quel homme de faire ce qu'elle voulait. Elle savait très bien que ce don n'aurait aucun effet sur son père, mais elle n'en avait nul besoin pour mener son plan à terme. Il fallait que son asservissement cesse.
Elle avait les possibilités d'être libre. Et elle ferait tout pour cela.
Absolument tout.
¤ ¤ ¤
Un soir de novembre, alors que son père somnolait, repu par son dernier repas, Aliénor alluma des chandelles aux quatres coins du manoir, les fit délibérément basculer, et sortit dans le parc. Elle se posta face à l'imposante demeure et, impassible, regarda les flammes rougeoyantes lécher les murs et le toit, exploser les vitres et tout consumer sur leur passage. Elle entendit des hurlements provenir de la maison, mais ne bougea pas d'un millimètre. Les yeux fixes, elle contempla son oeuvre sans ciller.
C'en était fini de son père. Elle l'avait purifié par le feu.
Elle avait brûlé la maison de son enfance, une nouvelle vie pouvait commencer. Les portes de la liberté s'ouvraient devant elle. Les flammes roussissaient le ciel moucheté d'étoiles. La fumée envahissait ses narines, mais elle ne suffoquait pas. Elle regardait son oeuvre avec délectation, gravant cette image dans sa mémoire à jamais.
Puis, elle disparut dans l'ombre de la forêt. Elle marchait tranquillement, sa longue robe frémissant sur les branchages et les feuilles au sol. Elle avait l'éternité devant elle. Soudain, elle entendit des cris de colère provenir du nord, là où se trouvait le village le plus proche. Elle avait souvent chassé en ce lieu. Elle plissa les yeux, affinant sa vue de lynx, et aperçut alors des torches enflammées s'agiter violemment à l'autre bout de la forêt. La lumière vive brûla ses yeux autant que la maison en feu qu'elle avait laissé derrière elle. Elle se rendit compte qu'une foule formée de paysans et armée de piques, de pioches, et de lances enflammées se dirigeait droit vers elle. Tendant l'oreille, elle perçut alors clairement certaines paroles vociférées :
"MONSTRE !"
"DEMON !"
"EGORGEUR D'ENFANTS !"
Pour la dernière insulte, Aliénor fit une petite moue agacée : elle n'avait tué qu'un seul bambin de toute sa vie, et on lui jetait cela au visage comme si elle avait commis le crime cent fois ! Non vraiment, c'était un peu fort ! Elle se désinteressa de la portée que les paroles pouvait avoir sur elle -après tout, elle était au-dessus de tout cela- pour se focaliser sur une échappatoire. Elle ne pouvait affronter ces paysans car ils étaient beaucoup trop nombreux. Une créature de la nuit ne pouvait faire face à une foule déchaînée. Aliénor sentait une angoisse inconnue l'étreindre, signe qu'elle ne pouvait les combattre. D'ordinaire, elle n'avait peur de rien. Elle souleva ses jupes et se mit à courir en sens inverse, retournant vers le manoir qu'elle avait incendié. Par ce chemin, elle pourrait passer à travers champs et s'enfuir par une autre forêt. Elle courait très vite, les paysans ne pourraient la rattraper. De petites taches de lumière jaune se formaient sur l'écorce des arbres comme autant de torches qui s'agitaient derrière elle. Les cris de colère des villageois percutaient ses oreilles, lui intimant d'accélérer l'allure.
Soudain, elle sentit une main se resserrer tel un étau autour de sa gorge tandis que ses pieds ne touchaient plus le sol. Ses jambes battirent dans le vide pendant une fraction de seconde avant qu'elle ne soit violemment projetée contre le tronc d'un arbre. Elle laissa échapper un gémissement et porta ses mains à celle qui serrait son cou, la griffant avec tant de rage que des lambeaux de chair restèrent accrochés à ses ongles.
"Sauvage." murmura une voix qui semblait appartenir à la nuit elle-même.
Paniquée, Aliénor regarda en tous sens, et aperçut alors une silhouette tout de sombre vêtue se découper devant elle. La main qui enserrait sa gorge appartenait à l'inconnu. Elle tenta une nouvelle fois de se débattre, mais la main s'enroula davantage autour de son cou, la faisant suffoquer.
"Pourquoi fais-tu cela ?" demanda la voix. "Tu ne respires pas."
L'inconnu approcha son visage du sien, et ses traits furent illuminés par la lumière jaune des torches. Aliénor en eut le souffle coupé, si cela était possible, car elle avait devant elle le premier véritable représentant de son espèce. Ses longs cheveux noirs étaient impeccablement peignés, une grâce paisible habitait ses traits, et lorsqu'il planta son regard dans le sien, la jeune vampire sentit le sol se dérober sous ses pieds alors qu'ils ne touchaient déjà plus le sol. Il la relâcha aussitôt sans aucun égard. Aliénor tomba sans aucune élégance, salissant sa robe de velours rouge.
"Ils te cherchent." dit l'inconnu en regardant vers les torches. "Je ne donne pas cher de ta vie s'ils te trouvent. C'était pure folie de brûler cette demeure... ou pure hardiesse."
Il posa de nouveau les yeux sur elle, comme pour sonder son âme inexistante. Aliénor, qui s'était relevée péniblement, était restée parfaitement immobile. Puis, il se désintéressa d'elle, s'éloignant avec rapidité.
"N'allez-vous donc pas m'aider ?" s'écria-t-elle, à la fois perplexe et déçue, car cet inconnu avait su calmer, en quelques secondes, le feu ardent qui brûlait en elle. Une paix indicible l'avait envahie, et elle n'espérait plus que cette quiétude, loin des tourments de sa vie passée.
L'inconnu se retourna avec une lenteur infinie. Il était son autre, il était comme elle : immortel. Son regard acéré croisa le sien, testant ses résistances, la repoussant dans ses retranchements, mais la jeune vampire tint bon. Elle était la flamme, il était le vent. Ensemble, ils pourraient assujettir le monde ou simplement le regarder brûler. Un mince sourire fendit le visage de porcelaine de l'inconnu, et Aliénor crut y lire de la tristesse. Lentement, il leva la main vers elle et l'ouvrit, paume vers le ciel. La jeune vampire se précipita vers lui dans un froissement d'étoffes et glissa sa main dans la sienne.
"Ezechiel." murmura-t-il à son oreille, et elle sut que c'était son prénom.
"Aliénor." répondit-elle en accentuant la pression de sa main.
Ils disparurent tous deux dans la nuit noire, et nul ne les revit dans cette forêt. Jamais.
¤ ¤ ¤
Aliénor fut sortie de sa torpeur par des applaudissements. Elle ouvrit les yeux, s'habituant avec difficultés à la lumière du jour qui tombait sur elle, et en tournant légèrement la tête, aperçut un homme taper dans ses mains.
"Oh, quelle histoire magnifique !"
La voix sirupeuse percuta à nouveau ses oreilles.
"J'ai presque versé une larme ! C'est si... touchant."
La vampire se sentait tellement faible qu'elle avait l'impression de n'avoir plus aucune consistance. Elle ne sentait plus son propre corps, ne pouvait plus bouger. Elle pouvait à peine dodeliner de la tête. Baissant les yeux, elle vit qu'on avait attaché ses mains avec de lourdes chaînes qui lui faisaient des marques sanguinolentes aux poignets : elle s'était débattue dans ses rêves.
Elle essaya d'accoutumer sa vue, mais les rayons du soleil annihilaient totalement ses forces. L'homme était tapi dans l'ombre tel un prédateur prêt à sauter sur sa proie. Impossible de voir ne serait-ce que son visage.
"Tu veux savoir qui je suis, n'est-ce pas ? Tu as raison, le temps n'est plus à l'amusement..."
Elle entendit des pas retentir sur le parquet, puis quelqu'un se pencher vers elle, masquant la lumière du soleil pour un temps. Lorsqu'elle aperçut le visage de ses cauchemars, elle eut un mouvement de recul mais cela n'eut pour effet que de cogner sa tête contre le mur. Grimaçant de douleur, elle lâcha un cri misérable avant de se recroqueviller sur elle-même, le bruit de ses chaînes crissant à ses oreilles. Hélas, le monstre n'avait pas disparu. Il était toujours là, devant elle. Elle le dévisagea, cherchant à comprendre comment la chose était possible, alors que ses yeux se nimbaient de haine et de larmes. L'homme, amusé, posa une main sur la tête d'Aliénor, comme pour la bénir.
"NE ME TOUCHE PAS !" hurla-t-elle, se débattant en vain puisqu'elle était sans force.
Sa voix, déformée par la colère, la douleur et l'épuisement, n'était plus qu'un gargouillement parfaitement inintelligible. L'homme éclata de rire, couvrant ses lamentations, et déclara alors tout en mettant son visage en face du sien pour qu'elle soit obligé de le voir :
"Moi aussi je suis heureux de te revoir, petite soeur."
Il attrapa son menton entre ses deux doigts et la força à redresser la tête, l'obligeant à ne regarder que lui. Aliénor aurait voulu lui cracher au visage, elle aurait voulu détruire en bouillie cet homme infâme qui avait voulu lui dicter sa loi dans sa jeunesse. D'ailleurs, elle l'avait réduit à l'état de sous-homme... comment pouvait-il se trouver face à elle ? Tant de questions traversaient ses yeux bleus mouillés de larmes de rage et de chagrin, et son frère eut un rictus de délectation.
"Ils sont tous venus pour toi, tu sais... Tu n'as pas changé. Tu fais toujours tourner les têtes... Vont-ils la garder, cette fois ?"
Aliénor tenta de se dégager mais son frère accentua la pression sur son menton, lui griffant la peau de ses ongles acérés. Elle sentit alors l'odeur de la terre et de l'herbe... un frissonnement la parcourut car elle savait ce que cela représentait.
"Ne t'en fais pas, leur mort sera rapide. Cela dit, je suis déçu, je pensais qu'il serait venu aussi. A croire que tu n'es pas aussi importante que tu le laisses croire...
Les yeux lançant des éclairs, il s'approcha davantage, collant presque son visage contre le sien, et penchant la tête, lâcha enfin le menton de la vampire pour se saisir de l'émeraude autour de son cou.
"C'est avec ceci que tu espères qu'elle te trouvera, n'est-ce pas ?"
Aliénor posa un regard vitreux sur le médaillon qu'il tenait fermement dans sa main pâle et moite d'excitation, et vit alors les lettres scintiller dans les rayons du soleil. Elles formaient le mot "Elinor" et étaient messagères de promesse.
Un faible sourire se dessina sur ses lèvres violacées, mais elle lâcha un gémissement en sentant son frère tirer sur le médaillon.
"Montrons-lui le chemin." susurra-t-il avant de refermer totalement la main sur l'émeraude.
Aliénor sentit le médaillon vibrer et dégager une forte chaleur. Peut-être cela brûlait-il la main de son frère, mais elle n'aurait su le dire, car il gardait une expression extatique du fou qui possède une idée fixe. Elle resta de marbre puisqu'elle ne pouvait rien faire d'autre. Il lui avait appris à subir et elle n'était pas en mesure de le contredire.
Elle laissa tomber sa tête en arrière et celle-ci heurta lourdement le mur de pierres. Elle était si lasse... Le regard vague, elle ne se rendit pas compte qu'une larme roulait sur sa joue...
"C'est surprenant un vampire qui aime..." chuchota la voix perfide à son oreille.
Au prix d'un ultime effort, elle tourna la tête vers son frère, et lui offrant un regard épuisé, elle revit leurs "tendres" années s'agiter dans ses yeux aussi bleus que les siens.
"Vous m'avez tous aimé, à votre façon..." murmura-t-elle tout bas. "Tous sans exception."
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Lun 23 Mai - 18:15 | |
| Des éclairs surgissant de toute part, la fugitive se demandant comment elle allait pouvoir continuer à faire face. Elle ne tarda pas à payer son affront face au Sorcier inconnu. En réponse à son diffindo, celui-ci lui envoya une belle flopée de Doloris. La brune n'eut pas le temps de parer l'attaque et se trouva aussitôt frappée du sortilège. Elle ne criait pas cependant, elle était habituée à endurer la souffrance, mais son visage était fermé dans un spasme d'oppression face à la contenance du mal douloureux. Alors qu'elle n'était plus très loin de la perte de connaissance, elle sentit son corps bouger mais pas sous le coup de sa propre volonté. Non, quelqu'un la déplaçait pour la dégager des sortilèges. Elle sentit ensuite qu'on la libérait de l'emprise du Sortilège Doloris.
Haletante, elle ouvrit ses yeux aciers sur ce qui était devenu un véritable champ de bataille. Elle tentait d'identifier l'auteur de cette libération mais elle ne voyait plus l'homme qui les accompagnait, le costaud un peu brute. Seules demeurait la vampire et la rouquine. Elle observa cependant une salve de flèches partir d'un endroit invisible et toucher ensuite nombre de Vampires. Ce sorcier était décidément intéressant... Il s'était camouflé et pouvait ainsi attaquer plus facilement. Il aurait beaucoup à lui apprendre en matière de combat et de torture. Dommage, il y avait Blondie... L'ex-Mangemorte se surprit même à soupirer en plein combat, elle avait une occasion de s'amuser avec quelqu'un et elle ne pourrait même pas c'était frustrant...
Elle continua le combat comme elle put, l'expert en armes amenuisant peu à peu l'armée de vampires, les trois femmes les repoussant et les empêchant de nuire comme elles pouvaient. Finalement, ce petit groupe n'était pas si mal. Elinor commençait à reprendre espoir. Ils viendraient peut être à bout des attaquants et elle pourrait continuer sa quête pour retrouver Aliénor. Alors qu'elle fixait sa baguette, son attention fût pourtant détournée sur son annulaire, et plus précisément sur la bague d’émeraude qui entourait son doigt. La pierre brillait de nouveau... Depuis la disparition de l'immortelle, elle n'avait cessé de s'allumer par intermittences... Mais il y avait là quelque chose d'inédit, elle pouvait sentir la pierre vibrer sur son doigt, comme si on l’appelait vers un autre lieu... Aliénor, peut être l’appelait-elle auprès d'elle. Elle savait les deux objets reliés et la possibilité de les réunir avait été un de ses objectifs lorsqu'elle avait offert le pendentif à sa mentor. Seulement seul le porteur du médaillon pouvait convoquer le porteur de la bague et non l'inverse... Peut être qu'Aliénor était parvenue à l'activer.
L'environnement devenait flou, les images des maisons en lambeaux devenaient distantes, sa conscience s’obscurcissait petit à petit. Elle se sentait partir. Empressée, elle ferma le rideau de ses paupières quelques secondes sur ses prunelles devenues malvoyantes l'espace de quelques secondes. Elle devait tout de même tenter de prévenir ceux qui l'accompagnait car Aliénor n'était sans doute pas seule et elle aurait de nouveau besoin d'eux pour combattre, surtout du baraqué en fait... Ouvrant de nouveau ses yeux, elle se rapprocha de la vampire Blonde, tentant de lutter contre le transplanage qui allait avoir lieu dans quelques secondes. Elle savait que si la vampire venait avec elle, le type suivrait, quand à la rousse , bah elle déciderait d'elle même... Arrivée à hauteur de la blonde, elle murmura:
" Dépêchez vous, tenez vous à moi, elle m'appelle!"
Montrant sa bague d’émeraude, elle lui lança ensuite un regard glacial suivi ensuite d'un sourire affreusement enfantin , cela déformait quelque peu son visage de sourire, en observant cette expression sur son minois, on en concluait facilement qu'elle n'était pas habituée à offrir des expressions de joie à autrui.
" La bague, elle va m'emmener auprès d'elle, rapprochez vous de moi si vous voulez la retrouver, à moins que vous ne préféreriez croupir ici, c'est distrayant certes mais on est plutôt en sous effectif!"
Se retournant vers la rousse, elle lui fit également le signe d'approcher, quand même, une paire de bras en plus serait la bienvenue. Elle luttait encore quelques instants pour tenter de ralentir la magie de l'objet mais déjà son corps cédait. Elle n'eut guère le temps de se rendre compte de la volonté ou non de ses nouveaux acolytes de l'accompagner, elle commençait à voir de plus en trouble, puis ce fût le tourbillon qui elle le savait la mènerait au cœur de son tourment.
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| | | Capucine A. Stevens ◊ Phénix en plumes de sucre ◊
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Mar 24 Mai - 19:05 | |
| La guerre, Capucine n'en avait jamais fait. Cependant, elle en avait entendu parler, elle avait lu des livres dessus et savait ce que c'était. Et s'il fallait faire une comparaison à ce qui se passait actuellement, le meilleure comparaison serait celle d'une guerre. Il y avait du mouvement partout, pleins d'ennemis, du sang, des sorts...Il ne manquait plus que des explosions. Ah tiens ! C'était fait. Quelque chose venait d'exploser. Capucine, qui était avec son jouet du moment, ou plutôt son camarade, ne pu s'empêcher de détourner l'attention afin de voir la cause de cette explosion. C'était comme si elle avait peur qu'il était arrivé quelque chose à Richard. Que c'est mignon. Non, mais on s'est jamais, ces jouets à lui étaient très dangereux. Enfin bon, Capucine pu voir qu'il s'agissait d'un vampire, ou du moins ce qu'il en restait. Le visage de Capucine exprimait un peu de dégout. Bah oui, c'était dégoutant. Bref, il fallait revenir sur son compagnon avec le quel elle venait de s'amuser à lui casser la nuque. Capucine croyait qu'il allait mourir, mais ce ne fut pas le cas ! Ce vampire résistait toujours. Briser la nuque ne tuait pas un vampire, c'était bon à savoir pour elle ! Enfin bon, le vampire était en mauvaise posture car il était obligé de tenir sa tête pour qu'elle reste en place. C'était gore. Et ça ne ressoudait pas le problème. Rah, qu'est ce qu'elle aimerait avoir une baguette pour achever le vampire, malheureusement, elle n'avait plus de pouvoir magique. Mais il lui restait bien quelque chose : Richard. Ou du moins ces armes. Sa dague serait bien utile pour achever le vampire. Lui décapiter la tête, violemment, il n'y avait que ça qui marchait apparemment !
Richard n'était pas loin d'elle, donc Capucine en profita pour lui prendre très rapidement sa dague. Alors qu'elle s'apprêtait à découper la tête, la jeune femme s'arrêta net car elle voulu prêter attention au sorcier qui venait de sauver un vampire et carrément lancer un sortilège d'une couleur blanche. Qu'est ce que c'était ? Le groupe le su rapidement puisqu'une armée de vampire débarqua. Ils étaient très très mal ! Capucine préféra vite terminer avec son vampire, le prenant par surprise et lui coupant violemment la tête avec la dague de Richard. Maintenant, qu'allaient-ils faire ? Les vampires étaient en trop grand nombres et eux, ils n'étaient que 4. Un vampire, en plus, est extrêmement dure à tuer. Malheureusement, ils n'avaient pas vraiment d'autre choix pour continuer. Il fallait les combattre, en venir à bout. Capucine avait toujours la dague de Richard dans les mains, un peu taché de sang. La vampire attendit que les premiers vampires arrivent, soient à sa hauteur pour commencer à les blesser, et pourquoi pas les tuer.
Soudain, après un coup porté à un vampire, une de ces co-équipière, la Mangemorte, arriva à ces côtés en lui adressant la parole. Elle parlait de se tenir à elle, que quelqu'un l'appelait. Capucine ne comprenait pas trop. Mais elle lui faisait confiance. De toute façon, la situation était terrible, alors si elle avait une solution, autant la prendre de suite. Capucine écouta la suite des propos de la mangemorte. Alors comme ça, elle avait un objet qui pouvait l'amener vers Aliénor ?! Elle n'aurait pas pu le dire plutôt, non ? Capucine fut tout de même soulagée car grâce à ça, elle pourrait partir de ce lieu infesté de vampire et ''sauver'' enfin Aliénor. Non parce que franchement, elle ne pensait pas vivre autant de choses en moins d'un jour, et tout ça pour quelqu'un qu'elle n'appréciait pas forcément, pour ne pas dire, pas de tout.
Capucine ♣ « Non, vous avez raison. J'opte pour votre plan. Là, on a aucune chance, ou très peu... » Capucine lança un bref regard à Richard, puis à ces deux autres acolytes. Capucine toucha le bras de la brunette puis ferma les yeux. Espérons juste que ce ne soit pas pire qu'actuellement. | |
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Mar 24 Mai - 19:17 | |
| C'était pas un self service chez lui ! De la chance que ce soit Capucine qui vienne se coller contre lui pour récupérer sa dague avant qu'il ne fasse son petit numéro, d'ailleurs, il ne put résister à l'envie de rajouter un petit mot.
"Moi qui pensait avoir un baiser, c'est loupé !"
Bref retour à ce qui se passait, tout avait fonctionné à merveille, il n'était plus visible, certes encore détectable, mais moins facilement, et ses deux pistolets arbalètes faisaient un boulot d'enfer quand on vit les vampires tombaient dans des râles d'agonie. Aïe un carreau dans les parties génitales, cela ne devait pas faire du bien, surtout avec de l'acide, bon abrégons ses souffrances avec un carreau en pleine tête. Il y aurait de quoi rendre sa cervelle toute molle, façon de parler, flasque plutôt.
Enfin on avait beau toujours réussir à en avoir, à en dégommer plusieurs, ils avaient l’air de toujours revenir, et encore plus nombreux. Si cela continuait on allait finir à court de munitions. Certes, pour le moment, ce n’était pas avec la dizaine de vampires à terre qu’il serait à court, mais en voyant que cela débarquait de plus en plus, toujours plus nombreux. Ils allaient finir par se faire submerger à force. Certes, le fait de voir que les vampires se prenaient les carreaux d’arbalètes et qu’ils avaient l’air d’en souffrir, tout ceci était quelque chose d’assez, non pas jouissif, mais plaisant – au moins ses armes fonctionnaient – mais il n’était pas si bête, ils allaient finir par se faire dominer à force.
Grognant plus pour lui-même qu’autre chose, et alors qu’il continuait son massacre – il avait perdu le compte de vampires dont il avait renvoyé leurs âmes près de leurs chères mamans – le changement de situation vint tout remettre en cause. Visiblement la brune, qui était amie avec la vampire disparue, possédait quelque chose qui permettait de rejoindre Aliénor. Pourquoi est-ce qu’elle ne l’avait pas utilisé plus tôt ?
Peut-être parce qu’elle ne pouvait pas vous me direz. Enfin en tout cas, cela nous offrait une sortie. Par contre le fait que cela se déclenche maintenant, pour certains, cela pourrait ne pas être une coïncidence vous me direz, il réfléchirait à cela plus tard, pour le moment, autant profiter de cette diversion offerte en tout cas.
Il enleva le charme de désillusion qu’il avait sur lui – c’était toujours mieux si on pouvait le voir, et le toucher pour utiliser un portoloin, de plus va savoir comment la magie réagirait – avant de se diriger vers les filles. Il avait encore ses deux pistolets arbalètes dans les mains, après tout, les ennemis étaient toujours là. Le portoloin n’était pas encore activé, fort heureusement, il transplanerait ailleurs sinon. Enfin en tout cas avant de rejoindre notre joyeuse bande, quelqu’un voulait se joindre à la fête, un autre vampire, un carreau dans l’œil, l’autre dans la bouche quand il l’ouvrit, cela suffit à le calmer, sans oublier que l’acide jouerait son rôle.
Se rapprochant des filles, il fit tourner ses deux pistolets dans ses mains avant de les ranger habillement dans les deux holsters présents sur les cuisses, on se serait cru dans un western, sauf que les ennemis n’étaient pas humains vous me direz. On arriva enfin près des filles, juste à temps pour s’amuser à continuer la chaîne de l’amitié – ironie – entre nos quatre joyeux lurons.
Un dernier regard vers nos hôtes, qui nous avait accueilli si chaleureusement, oui terriblement chaleureusement, un regard vers les vampires qui étaient encore présents, debout et en forme ou qui débarquaient surtout et vers ce sorcier qui était resté derrière les vampires, est-ce qu’il avait eu peur de se frotter à eux ? Peut-être, en tout cas, même pas capable de se battre, il était déçu du Grand Nord, vraiment. Un petit signe de la main vers ses nouveaux amis, le sourire malicieux en prime et de sortir un petit quelque chose.
"A plus les tapettes !"
Il n’avait pas pu s’en empêcher, désolé.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Mer 25 Mai - 15:39 | |
| Je n'ai jamais été fan de ces films moldus à deux balles, sur la science fiction et compagnie. C'est d'un exagéré. Les clichés n'arrêtent pas, entre sorciers à grandes capes noirs (bon d'accord, ça arrivait), aux cheveux blancs, longs, gras - si Rogue répondait à ce critère, moi pas - sans oublier les pustules, les mentons étirés, les ongles acérés, ainsi que les loups-garous féroces, mangeant avec les mains la journée, aboyant pour communiquer et j'en passe. En clair, même une charogne donne meilleure impression. Loin de l'apparence fantastique que le film est censé donner, ça donne envie de vomir. C'est tellement irréaliste, mensonger. Bien entendu, ces pauvres réalisateurs ignorent que le monde qu'ils "imaginent" existe réellement et font donc de nombreuses erreurs inadmissibles. Je devrais être indulgente ? Hors de question. Encore moins dans une situation pareille.
Qu'ils viennent d'eux-même, les maîtres d'Hollywood Boulevard, vaincre ses monstres à canines. Ils se rendraient compte alors qu'ils sont loin de ressembler aux parfaits bonshommes de leurs soit disant chefs d'œuvres. Ils sont incontrôlables, assoiffés, meurtriers et leur apparence désagréablement horrifiante pourrait faire tomber les calamars au fin fond des océans. Quiconque à déjà eu à faire à eux n'aurait jamais dans l'idée de baser un scénario sur leur personne. Aucun doute qu'une rencontre comme celle-ci vous marque à vie et vous traumatise au point que vous seriez impossible de le décrire. Oh, bien sûr, un vampire, c'est rien. Hop, un doloris pour le foutre à terre, un couteau de cuisine pour lui trancher rapidement la tête, et le travail est fini. Ou l'option sadique : monter le long de la colonne vertébrale en insistant bien sur la moelle épinière, faire griller lentement le bulbe rachidien, enfoncer la lame au niveau de la région temporale ou encore occipitale du cerveau, puis le laisser sur le balcon à sécher. A servir de préférence grillé au dîner, en plat de résistance, gélifié au dessert pour les plus audacieux. Seulement quand c'est toute une troupe qui se lance sur vous, comme des fans de Robert Pattinson sur un poster Twilight... Ouais, sauf qu'eux, ils sont pas végétariens, finit le régime à la salade, ils voulaient du steak. Frais et saignant.
Ce n'est pourtant pas l'heure de disserter sur les spécialités du jour, mais il faut bien que je pense à autre chose qu'aux sorts que j'envoie pour faire exploser, brûler, reculer nos très chers convives. Je dois me changer les idées si je ne veux pas syncoper sur le champ de bataille. Je maudissais chaque suceur de sang approchant à plus de deux mètres de moi, comme si mes connaissances en vaudou pouvaient les effrayer, ils s'en foutaient surtout. Alternant cris, grognements et rires nerveux, je commençais à avoir sérieusement mal à la gorge. Et je n'avais pas de Lysopaïne sur moi, quel bordel cette journée. Me distrayant en récitant un conte pour enfants dans ma tête - très efficace, d'imaginer les attaquant déguisés en grand-mère, en loup et en chaperon rouge - je réussis à me sortir à temps de ma rêverie pour voir qu'on préparait un coup sans moi.
La brune et la blonde semblaient se mettre d'accord sur quelque chose, mes mouvements de baguette ralentissant alors que je tentais de comprendre la raison de ce rapprochement. C'est alors que je vis cette sorte de... bague, au doigt de la sorcière. Oh. Intéressant. Elle avait l'âge pour être mariée ? A moins que ce soit autre chose. Son signe de tête en ma direction m'alerta, tandis que je continuais de me défendre tant que je le pouvais, sentant mes forces diminuées considérablement. Dire que le pire était encore à venir. Ce n'était que l'accueil, attendez la réception ! Je n'étais pas certaine de tenir jusqu'au bout, mais je le devais. Aliénor. Ne pas l'oubliez. Ils allaient tous me le payer, de m'avoir fait subir tout ça. Je n'allais pas les laisser s'en tirer avec une simple compensation. On m'avait prévenu, certes, mais la morsure n'avait pas été mentionnée dans le contrat.
Accélérant l'allure, je m'accrochais in-extremis à l'une des épaules de la jeune femme, poussant un soupir, presque de soulagement, alors que lentement le paysage disparaissait, laissant place à un autre inconnu, me donnant le tournis et m'obligeant à fermer les yeux.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Sam 28 Mai - 11:04 | |
| Tronquer un endroit paumé, pour un autre endroit paumé, franchement, on comptait leur faire visiter tous les lieux pourris du Grand Nord ? Non parce que niveau tourisme, c'est sur que comme cela, ils ne ramèneraient jamais personne dans les environs. Après un village obscur, complètement désertique, les voilà, quasiment en plein désert. Bon certes, cela avait l'air moins glauque quelque part, quoiqu'à part des étendus désertiques à perte de vue, difficile de juger correctement. Et tout ça pour quoi ? Pour qu'ils se retrouvent tous près de l'entrée d'une grotte. Mais qu'est-ce qu'ils avaient tous avec les grottes ? Ben Laden, Le Grinch, et maintenant Aliénor qui apparemment serait planquée, torturée, violée, psychologiquement attardée à l'intérieur. Mouais, encore un village désertique et abandonné dans les environs, une grotte avec une porte, certains ne savaient plus quoi inventer pour passer le temps, non franchement, c'était pas terrible comme guide touristique.
En tout cas, ils étaient tous là, plus de vampires - dommage, il aurait bien continué son massacre - juste une grotte. Et au vu de ce qui les avait amené jusqu'à ici, cette grotte était la clef, le problème résidait dans la porte. Vu la taille de la porte, logique si c'était une grotte, l'entrée n'allait pas être faite dans une porte de lilliputien, on doutait que de la bombarder de sortilèges fonctionnerait. Surtout que des précautions avaient du être prises pour éviter tout visiteur indésirable, il fallait malgré tout réussir à entrer, le but était de savoir comment ? Est-ce que quelqu'un avait une idée ? En observant ses compagnes de voyage, on dirait bien que non, ou alors tout le monde se remettait de ses émotions pourtant il n'y avait pas de quoi fouetter un chat. Soupirant en relâchant sa main du petit groupe qu'ils avaient formé pour prendre le portoloin, il s'approcha de la porte, posant une main sur son menton. Comment faire pour entrer ? Bonne question, et on avait pas forcément la réponse. On se voyait mal taper à la porte et dire que c'était le facteur de toute manière.
"Bon je présume qu'il ne reste plus qu'à sonner."
Et il allait sonner. Certes il n'y avait pas de sonnette, il allait le faire à sa manière n'est-ce pas ? Bon, il devait bien avoir quelque chose sur lui qui permettait de faire office de sonnette non ? Bien sur, accroché à sa ceinture, une petite sacoche, enfin on dirait plus une sorte de pochette plutôt. L'ouvrant, il récupéra l'un des petits objets carrés à l'intérieur, avant de lui rendre sa taille réelle. Oui on avait réduit ses affaires, ça permettait d'en transporter d'avantage. Rangeant sa baguette, satisfait, il commença à modeler le pain de C4 de nouveau à taille normale. Désormais au lieu que ce soit dans une forme rectangulaire, cela avait plus l'air d'une longue tige, logique, le C4 était modulable, c'était comme de la pâte à modeler en plus dangereux. Il la plaça dans les extrémités, là ou pourrait se trouver les gonds de la porte, avant d'ajouter sur cette tige, le déclencheur. Reculant, tranquillement, il rejoint le petit groupe dont il faisait parti.
"Espérons que cette sonnerie fonctionne. Ce serait mieux de reculer, va savoir s'ils n'ont pas foutu de protection qui nous renverrait tout dans la tronche."
Peut-être pour cela qu'on avait respecté la distance de sécurité quand à l'utilisation d'explosifs. Sortant le détonateur, il l'activa, il ne restait plus qu'à appuyer sur la "détente", de toute façon est-ce que quelqu'un avait une meilleure idée ? En tout cas on ne dirait pas, alors autant essayer tout cela. Il activa le détonateur lançant le signal pour l'explosion du C-4. Nul doute que cela ferait du bruit, que de la poussière se soulèverait, que si ça marchait, cela ferait sauter les gonds de la porte et que celle-ci se casserait la figure, sinon au moins, on aura sonné, ils sauront qu'on était là.
"Bon normalement ils ont du entendre là."
Tu m'étonnes vu le vacarme qu'on venait de faire. En tout cas maintenant le détonateur pouvait de nouveau être rangé. Arrivera ce qui arrivera. |
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Dim 29 Mai - 14:43 | |
| Quel soulagement de partir de ce lieu. Franchement, il ne pouvait presque pas y avoir pire comme situation. Se combattre contre une armée de vampire, c'était du suicide. Il semblait donc que la solution proposé par la mangemorte était la meilleure. Et Capucine ne regrettait absolument pas son choix d'être parti avec elle, comme avec Richard et la rouquine. Cependant, on avait l'impression qu'il n'y avait qu'un seul paysage dans cet Empire : Le désert. Alors qu'ils venaient de quitter un village abandonné mais enfaite rempli de vampire, ils venaient d'atterrir dans un nouveau village, tout autant désertique avec juste un truc en plus : Une grotte. Alors Aliénor serait dans cette grotte ?
Évidement, cela aurait été trop facile qu'ils puissent rentrer comme ça dans cette grotte. Non, devant eux se dressait une sorte de porte qui bloquait toute l'entrée. Génial. Sur ce coup, Capucine ne pouvait rien faire pour décoincer la situation. La porte semblait beaucoup trop lourde et trop résistante pour la pousser avec simplement de la force. Capucine n'était pas Hulk quand même ! Enfin bon, il fallait bien trouver quelque chose pour ouvrir cette porte. Ainsi donc, Capucine était entrain de réfléchir.
Peut-être qu'avec un Ahlomora regroupé ou un mot de passage, une phrase du genre « Sésame Ouvre-toi ! », la porte s'ouvrirait. Mais ces idées semblaient tellement idiotes que Capucine ne préférait même pas les proposer. Heureusement que Richard avait décidé de prendre les choses en main. Et pour ne pas changer, il avait choisi une méthode brusque. En effet, il venait de placer une sorte de bombe devant la porte. Il y avait de grande chance que cela fonctionne, à moins que la porte soit magique. Capucine, par simple précaution, recula de quelques pas.
L'explosion provoqua un grand nuage de poussière et un bruit sourd. On arrivait pas vraiment à voir si la porte avait cédé ou pas, à cause de la poussière. Lorsqu'elle voulu faire une mouvement avec sa main afin d'essayer de dégager la poussière devant elle, Capucine remarqua qu'elle avait toujours la dague de Richard. Au moins, elle pourrait se défendre, si jamais la porte avait cédé et que de nouveau ennemi arriverait. En attendant, ils n'allaient pas rester là, à attendre tranquillement que le paysage se soit éclaircie. Capucine, tout en restant prudente, commençait doucement à avancer vers l'entrée de la grotte afin de voir si ce qu'avait fait Richard avait fonctionné. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Lun 30 Mai - 19:02 | |
| J'ouvrais les yeux, le souffle coupé. Bien que les lieux ne soient pas dépaysant, le paysage étant relativement proche de celui que nous venions de quitter, l'air avait changé. Une odeur différente se répandait dans l'air. Terminé, la pression des morts vivants. Le vent était plus frais et plus fort, chargé davantage de la pureté de la montagne que de la violence des créatures. Je me sentais beaucoup plus sereine ici, sans qu'aucune menace ne sorte de nulle part, beaucoup moins menacé. C'était une illusion de courte durée, certes, bientôt nous devrions refaire face à des combattants expérimentés. Mais ce repos, aussi écourté soit-il, me permettait de reprendre mes esprits. J'étais hors de danger pour quelques secondes, je n'allais pas les passer à me questionner sur la meilleure manière de me jeter de nouveau dans la gueule du loup. La ville était déserte, presque en ruine. La porte située juste devant mes yeux semblait - ou plutôt était bel et bien - imposante, lourde et... limite effrayante. Ce genre d'ouverture ne présage jamais rien de bon. Elle cache forcément quelque chose. Aliénor, certes, mais quoi d'autre ? Je réagis seulement à cet instant. Elle était toute proche. Observant mes coéquipiers du jour, occupés à chercher un moyen de pénétrer à l'intérieur de la grotte, je m'écarte du trio et plonge distraitement une main dans ma poche. J'avais crains que l'objet ne soit éraflé ou inutilisable suite aux altercations précédentes. En le sentant à l'intérieur de ma paume, pourtant, un sourire se dessina sur mon visage. Je n'avais plus qu'à exercer une légère pression dessus, et mon travail serait à moitié terminé. Le propriétaire de l'engin m'avait bien prévenu qu'il ne risquait rien suite aux chocs, fort heureusement d'ailleurs, sinon j'aurais fait le déplacement pour rien ! Rassurée, j'ôtais la main de mon jean et reprenait une certaine consistance, geste accompli, me rapprochant de la brune au moment où l'homme tentait la méthode forte. Toujours besoin d'en faire trop... Il suffisait de frapper, certainement. Les plus grands obstacles sont souvent les plus faciles à franchir. Il avait vraiment trouvé nécessaire d'agir comme un guerrier du siècle dernier ? Ça en devenait pitoyable, cette manie qu'il avait de vouloir se faire remarquer. Cela marcherait sans doute, vu le boucan qui venait d'être fait suite à l'explosion, bien sûr je ne pouvais nier qu'il avait tué plus d'un monstre tout à l'heure... Allez savoir, le courant ne passait pas. Je n'arrivais pas à comprendre ce manque de maîtrise de son excitation et son besoin de domination. C'était insupportable et je me demandais comment la blonde pouvait supporter un tel macho aux airs supérieurs.
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Mer 1 Juin - 9:38 | |
| Aliénor s'éveilla dans un soubresaut. Elle ne s'était pas aperçue qu'elle s'était assoupie. Il était très rare que cela lui arrive, mais elle était tellement épuisée... Ses rêves avaient été agité par tous les souvenirs qu'elle avait revécu bien malgré elle. Dès qu'elle fermait les paupières, elle les voyait. Tous les gens qu'elle avait côtoyés au long de son existence. Ils ne voulaient pas la laisser en paix. Leurs têtes dansaient derrière ses yeux clos. Ils n'étaient jamais loin, prêts à fondre sur elle pour l'emporter dans les tourbillons de l'enfer...
Elle ouvrit les yeux et sentit une goutte de sueur perler sur son front. Cela non plus, ce n'était pas possible puisqu'elle n'était plus humaine. Mais depuis quelques temps, depuis sa séquestration, elle ne parvenait plus à faire la différence entre le rêve et la réalité... Tout lui semblait du même acabit.
Son grand frère, le plus détesté de tous, le plus tyrannique de toute la fratrie, faisait tinter sa coupe de champagne d'un air absent contre le mur de pierre. Le verre était rempli d'un liquide vermillon qui fit saliver la vampire, et elle ressentit alors un violent creux à l'estomac : elle ne s'était pas nourrie depuis des jours. Pour ne pas lui faire le plaisir de paraître affamée, elle observa le lieu dans lequel elle se trouvait avec plus d'attention : il s'agissait d'un grotte haute de plafond, dépourvue de mobilier. Ce qu'elle avait pris pour une fenêtre, dans sa demi-inconscience, était en fait un trou dans le mur épais, à peine plus fin qu'une meurtrière, et qui laissait passer quelques rayons de soleil. Il devait faire nuit car aucune lumière ne perçait la meurtrière, et plusieurs torches enflammées étaient accrochées au mur.
Tendant l'oreille, elle entendit des murmures à l'angle du "couloir". Des Aurors et des vampires en petit nombre.
Soudain, elle perçut plus nettement l'odeur du sang, la faisant pratiquement défaillir. Son frère laissa échapper un rire à la voir s'agiter vers la coupe de champagne dans l'espoir d'y mouiller les lèvres. D'un geste souple, il leva la main, mettant le verre hors de portée, et déclara alors d'un ton toujours aussi extatique :
"Ils veulent entrer ! Ils sont là, juste à notre porte ! Ces mortels sont dotés d'une telle témérité, d'un tel courage, que les torturer ne sera que plus distrayant ! Je vais m'occuper personnellement de... Comment s'appelle-t-elle, déjà ?"
Joignant le geste à la parole, il prit une nouvelle fois le médaillon d'Aliénor entre ses doigts et fit miroiter l'inscription dans la lumière dorée des torches.
"Ah... Elinor !" murmura-t-il.
Aliénor voyait des flammes folles se déchaîner dans ses yeux de dément. Elle détourna la tête, ne pouvant écarter la vision de la jeune femme se débattant entre les mains de ce fou. Elle était si jeune... Ce n'était encore qu'une enfant ! Elle ne voulait pas la perdre. La vie tenait à si peu de choses pour une mortelle... Mais elle ne pouvait implorer sa pitié, elle savait que son frère n'en avait aucune. Il avait agi de même avec elle par le passé.
Secouant la tête pour chasser ses idées noires, elle aperçut le chancelier d'Arcaraks faire les cent pas un peu plus loin. Perplexe, elle l'observa un long moment. Elle ne parvenait plus à sentir les odeurs qui faisaient la personnalité de chaque personne. Elle était égarée dans un monde trop vif et subtil pour elle. Elle avait perdu son côté vampirique. Paniquée à cette pensée, elle suivit l'échange entre l'homme et son frère sans y prêter vraiment attention.
"Ouvrez les portes !" ordonna son frère, en levant les bras si haut que la coupe de champagne dans sa main se renversa à moitié.
Une traînée de sang éclaboussa la pierre grise du sol, formant un coeur qui s'élargit jusqu'à ne former qu'un rond banal.
"Nous n'allons certainement pas leur déballer le tapis rouge !" s'insurgea le chancelier.
De mémoire, Aliénor n'avait jamais vu un homme s'opposer avec tant de férocités à un vampire. Peut-être venait-il seulement de comprendre l'envergure de son erreur ? Il avait placé tous ses espoirs dans les mains d'un fou, la partie serait dure à gagner...
"Détendez-vous !" s'écria le vampire avec un grand sourire comme s'il était sous amphétamines. "Je sais très bien ce que je fais. Je commencerai par la fille. La plus jeune. Et ne m'amenez pas la fille blonde. C'est de la contrefaçon, c'est une vampire. Non, non, je veux la brune ! La belle brune..."
Se tournant vers Aliénor, il lui décocha un clin d'oeil canaille.
"Je t'obligerai à regarder, petite soeur. C'est pour ton bien. C'est mon devoir de te rappeler qu'il ne faut jamais s'attacher aux choses trop... fragiles."
"Dans ce cas, j'envoie tout de même mes Aurors et des vampires." décida le chancelier, jouant parfaitement son rôle de pantin.
Le vampire lui lança un regard dépourvu du moindre intérêt, car il venait de sentir quelque chose d'autre... Aliénor s'en aperçut car il crispa ses poings aux ongles noirs de terre.
"Oh ! Oh non, c'est trop !" couina-t-il, un sourire jusqu'aux oreilles.
Transporté de joie, il se dirigea droit sur sa soeur qu'il attrapa par les épaules. Aliénor réprima un cri, car il avait enfoncé ses ongles dans sa peau. Un bruit de verre brisé se fit entendre ; dans sa course, il avait lâché la coupe de champagne qui s'était écrasée sur le sol.
"Il est là ! Il arrive... Je n'arrive pas à y croire ! Finalement, il tient à toi. Qui l'eut cru ? "
Aliénor n'eut qu'une pensée en tête, qui allégea son corps tout entier. Pendant une brève seconde, elle songea que tout était fini. Vladimir allait arriver... Puis, la triste réalité reprit le dessus, tenace et implacable. Elle avait les traits de son frère et répliquait avec un haussement d'épaules : "et alors ? Ce n'est qu'un humain. Que veux-tu qu'il fasse ?". Elle se découragea tout à fait, les épaules et la tête basse. Vladimir venait pour mourir. Il n'y avait pas d'autre échappatoire. Il ne serait jamais assez fort pour tenir tête à son frère... Personne ne le pouvait... Pas même elle.
Une drôle de sensation traversa son épiderme, et croisant le regard de son frère, elle se sentit plonger dans un océan tumultueux et glacé. Ses souvenirs... Sa mémoire toute entière en eaux troubles. Elle frissonna, se débattit, mais ses mains enchaînées ne rencontrèrent que du vide. Comment se battre face au passé ? Elle entendit le bruit de ses chaînes s'entrechoquer, tandis qu'elle se noyait dans les yeux de son frère, parfait miroir de son propre regard terrifié.
Un mot traversa alors son esprit déchiré dans ce tumulte d'images et d'émotions.
Vladimir. Vladimir.
Elle se laissa glisser dans l'abysse de sa mémoire.
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| | | Vladimir Manokova "Qui que l’on soit au fond de nous, nous ne sommes jugés que d’après nos actes."
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| Sujet: Re: Aventure #4 : Les Dessous d'Aliénor Mer 1 Juin - 14:21 | |
| "Les Dessous d'Aliénor"
Ils étaient tous les trois alignés, le cou légèrement penché, comme s'ils admiraient leurs pieds. Ils étaient agenouillés, les mains ficellées dans le dos. Il y avait devant eux un tronc, pour chacun d'entre eux. Il fallait que ce soit fait dignement, selon les règles de l'art. Il n'était pas question de rendre cette affaire plus sordide qu'elle ne l'était déjà. La question avait été posée auparavant. Simple, claire, précise. Ils n'y avaient pas répondus, car peut être ne connaissaient ils pas la réponse. Ca m'était égal. Cet espace ne pouvait pas rester vide. Cet endroit ne pouvais pas rester abandonner. Il fallait qu'elle revienne, quel qu'en était la manière utilisée. C'était dans ce château où elle avait disparue, appartenant aux Carpates, où se tenaient ces trois vampires.
J'avais passé une année à faire comme si tout allait bien. A raconter à qui voulait l'entendre que ça n'était que du passé. Après m'être retrouvé au bord de ce néant, irrité par toutes les personnes qui m'entouraient. Tous des incompétents, inutile dans la recherche du moinde indice. C'était cette Elinor, une simple sorcière, qui avait réussi à trouver le lieu où elle se trouvait. Quand elle était arrivée dans la demeure de Aliénor, je l'avais déjà soupçonnée de pouvoir y arriver. C'était pour cela que les Aurors qui étaient cachés là, et auraient dû mettre un terme aux agissement de ce petit groupe, avaient fait marche arrière. Il m'avait fallu miser sur la ruse pour arriver à la retrouver. C'était elle, qui y était arrivée...
Elle ne représentait qu'un rêve à mes yeux. Un rêve compliqué, qu'on tentait de m'arracher. Mais personne ne pouvait me la retirer. Car mon coeur souffrait de son absence. Et un coeur qui souffrait était un coeur qui battait. Qui battait fort, de plus en plus fort, laissant échapper de la colère, libérant de la rage, et une folle envie d'arriver à ses fins. Ils étaient tous un suspect idéal à mes yeux. Il fallait les faire parler, quel qu'en était le prix. Il y avait sans doute l'un d'entre eux qui avait entendu parler des plans de ce traitre de Chancelier, qui savait où il était à présent, et qui me conduirait à elle. Mais aucun des ces trois là avaient parlés. J'avais simplement hoché la tête, et c'était la leur qui était tombée. Trois vampires de moins, ça n'était pas si terrible, et ça n'était pas prêt d'assouvir la colère qui était montée en moi. Ils avaient été les premiers, et beaucoup d'autres les avaient déjà rejoint, avant que ce que je n'espérais plus c'était produit.
- C'est au Kazakstan, bien au delà de nos frontières. Le signal envoyé par la jeune femme que vous avez envoyé à leurs côtés nous est parvenu à l'instant. Mais si je puis me permettre, monsieur, il faudrait peut être entrer en contact avec le gouvernement de cet Empire pour envoyer des Aurors sur place.
C'était une sage décision. Mieux valait ne pas se mettre à dos un Empire de plus, n'est ce pas ? Aleksei, le commandant de mon armée, allait donc se rendre à la Tour du Kazakstan, où résidait le siège du gouvernement. C'était des gens corrompus, avides de pouvoirs, et je savais très bien que la seule chose qui les intéresserait serait l'argent. Pourquoi après tout. On en avait bien assez au Grand Nord. Il était donc partit pour demander l'autorisation d'envoyer un groupe d'Aurors dans cette partie là du pays. Mais bien évidemment, je comptais peu sur leur gentilesse, et j'avais décidé de m'y rendre avec un petit groupe, sans leur autorisation. Après tout, s'ils la donnaient, ça rendrait la chose légale. Donc ça n'était pas fait en vain d'y envoyer un ambassadeur, mais je ne pouvais pas me permettre d'attendre.
Clic clac boom, bada, clac... Oui, c'était le bruit des transplanages à portée du petit groupe présent devant la grotte. Une explosion avait retentie juste avant notre arrivée. Ils avaient tentés de forcer la porte qui se tenait devant eux, et qui les empêchaient d'avancer. Six Auros m'avaient accompagnés. Ils se tenaient tout autour de moi, sait on jamais sur quoi on pouvait tomber. Mais une fois sur place, je m'étais éloigné d'eux pour m'approcher du groupe le premier. Quand j'étais arrivé suffisament proche des personnes déjà présentes, j'avais remarqué que la porte était désormais ouverte. Mais vue que les murs et la porte elle même ne semblaient pas avoir subi le moindre choc, j'avais émis l'hypothèse que l'explosion ne l'avait pas ouverte, que c'était de l'intérieur qu'ils avaient pris soin de nous ouvrir. C'était étrange et ça ne laissait présager que deux choses : soit on allait avoir de la visite, soit on nous forçait à entrer et la visite nous attendait dedans. C'était peut être peu judicieux de venir qu'avec seulement six Aurors, mais je ne pouvais pas me permettre d'en amener plus pour le moment. Après tout, qu'est ce qu'on craignait ?
Mon regard c'était porté sur la vampire. Ils avaient traînés une vampire avec eux ? J'avais bien fait d'en interroger un bon paquet. Il y en avait bien parmi eux qui étaient au courant d'où se trouvait Aliénor. J'avais ensuite posé mon regard sur Elinor. Je ne l'avais pas encore vue, mais je me doutais que c'était elle. Elle semblait tellement... Inquiéte ? C'était la seule ici, à éprouver ce sentiment. Ca en était pathétique. Elle croyait avoir une seule chance ? C'était d'une vampire dont on parlait. Elle ne se rabaisserait pas à être avec quelqu'un comme elle. Une simple petite sorcière sans importance. Je n'avais pas posé mon regard sur la jeune femme que j'avais envoyé, car je savais très bien qu'elle ne représentait pas une menace pour moi. Par contre, j'étais comme obnubilé par ce truc qui se tenait devant moi...
"J'aimerai bien savoir quel est votre intérêt dans ce grand projet ? Vous venez pour les décors ? Ou vous accompagnez quelqu'un peut être ?"
Un assasin, non ? Il n'était pas là pour l'argent, ça n'avait aucun intérêt pour quelqu'un comme lui de risquer autant pour si peu. La récompense qu'on avait promise était vraiment ridicule, car toutes les personnes qui auraient pu la retrouver, travaillez déjà pour l'Empire. Il y avait peut être autre chose qui l'amenait ici. J'avais regardé la vampire.
"Et vous ? C'est pour... Le goût de l'aventure ? Du risque ? Vous êtes aussi attirée par les femmes ?"
Je l'avais dit en jetant un regard discret vers Elinor, puis deux des Aurors qui se tenaient derrière moi, étaient passés devant moi et avaient lancés deux sortilèges de mort. Bien entendu, ils n'étaient pas destinés au groupe, mais aux deux Vampires qui venaient de quitter la grotte. Et ils n'étaient pas les seuls. Il y en avait quatre autres, et vue la tenue des personnes qui les suivaient, je parierai sur des Aurors de ce Chancelier prochainement déchu.
"Occupez vous deux, on entre dedans. Ne leur laissez pas l'occasion d'appeler des renforts."
Voilà ce que j'avais ordonné à mes hommes avant de m'approcher d'Ivy. Après tout, si on allait entrer dans la grotte, autant que ce soit aux côtés de la seule personne qui ne me ferait sans doute pas de mal, non ? Je n'étais pas trouillard, juste prévoyant. Et je venais enfin de sortir ma baguette de la poche arrière de mon pantalon. Je l'avais emprunté à un Auror avant de quitter la Cité Rouge.
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