Ma sorcière bien aimé n'aurait pas fait mieux! [FE]

J'avais demandé l'autorisation à mes parents de me rendre à Pré-au-Lard. Eh oui ! Même si j'étais majeur, je savais qu'ils s'inquiétaient en ces temps troublés, la guerre était imminente et on n'était jamais trop prudent. Oui mais voilà, il me manquait des plumes et de l'encre et quelques parchemins. Avec leur autorisation, je transplanai jusqu'à Pré-au-Lard et je commençai ma liste de courses. J'étais maussade car les seuls passants que je pouvais croiser, se cachaient dans leur cape et parlaient à voix basse. Des bouts de journaux de la Gazette roulaient sur le chemin pavé. On voyait de partout des affiches de sorciers recherchés pour actes de Sorcellerie graves moi je pensai plutôt qu'il s'agissait de nés moldus ou de sang-mêlés. Le Ministère étant dirigé par Voldemort, je ne pouvais croire qu'on recherchait des Mangemorts. Je poussai donc un soupire en entrant dans la première boutique pour choisir mes parchemins et mon encore. Je sortis une fois ravitaillé et courai presque jusqu'au magasin de plumes. Je fus dépité lorsque je vis qu'il était fermé. On pouvait même y entrer ce que je fis. Je n'avais pas de raison de voler quelque chose, non j'étais plus curieux qu'autre chose. La boutique était sans dessus dessous, tout avait été fouillé et je supposai que le commerçant avait été amené à Azkaban. Quelques plumes valables trainaient encore par terre mais j'aurais eu trop honte de les ramasser. J'espérai simplement que le propriétaire pourrait voir sa boutique à nouveau et je frissonnai à l'idée du contraire. Je sortis précipitemment.

Une fois dans la rue, je repris mon souffle et remis mes idées en place, je voulais ne penser qu'au fait qu'Harry et ses acolytes allaient nous sauver. Je continuait donc ma route tranuillement. Je remarquai deux types à l'air louche qui me regardaient bizarrement. Je tentai de mettre de la distance entre eux et moi, j'aurais pu transplaner mais je voulais profiter un peu de l'air du dehors. En ce moment, j'étais soit enfermé à Poudlard soit dans la maison familiale. Le bon air pur me manquait.
Je remarquai tout de même en me promenant que les deux types me suivaient. Je songeai tout de suite à des Raffleurs. D'ailleurs, ils diminuaient la distance qui nous séparait et bientôt ils furent tous les deux sur mon dos. Ils me lancèrent un expelliarmus et je me retrouvai à terre. Je regardai de partout pour trouver ma baguette, mon précieux bout de baton mais ne la vit pas.
Alors que je ne m'y attendais pas du tout, un nuage de fumée noire nous sépara, les Raffleurs et moi. J'entendis quelqu'un prononcer des stupefix et je pus me relever avec l'aide de mon sauveur. En le regardant bien, je reconnus l'un des jumeaux Weasley et j'en fus très honoré. Je n'aurais su dire duquel des deux il s'agissait mais je le remerciai à grand renfort de compliments.

Merci beaucoup Fred, sans toi je ne serais peut-être plus de ce monde ou dans les geoles d'un quelconque Mangemort à attendre qu'on veuille bien m'achever.

Je lui serrai vigoureusement la main et m'aperçus que ça devait être un peu long comme échange aussi m'excusai-je et récupérai-je ma baguette que je mis cette fois dans ma manche pour pouvoir m'en servir si j'en avais besoin.
Ainsi donc, l'un des frères Weasley se promenait aussi à Pré-au-Lard. Je remarquai alors son gros paquet, certainement quelque chose pour le magasin qu'il partagait avec son frère. J'y était allé un fois et j'avais trouvé que tout était drôlement bien. J'avais acheté un filtre d'amour qui ne m'avait jamais servi et quelques pilules de gerbes qui étaient toujours dans leur emballage. Je décidait quand même de me présenter à celui qui venait de m'éviter un périple dangereux.

Je m'appelle Cooper, Cooper Worthington. Je suis en dernière année à Poudlard, dans la maison des Gryffondor.

Les présentations étaient faites et nous marchâmes un peu côte à côte, sans un mot. J'aurais eu envie de lui dire que nous fondions nos espoirs sur son frère ainsi qu'Harry et Hermione mais je ne pouvais me résoudre à lui parler de son frère absent.