| | | Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] |  |
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Remus Lupin
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|  Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] ![Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] - Page 3 Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Mar 13 Sep - 7:39 | |
| Il savait qu’en lui disant qu’elle n’oserait pas, il allait attiser son envie de lui prouver le contraire. Tonks était capable de faire beaucoup de choses, voire même de tout faire. Elle aimait prouver au monde entier qu’elle était capable de tout faire.
Remus eut un petit sourire en observant son visage outré quand il lui dit qu’elle n’oserait pas lui enlever son pantalon. Bien sûr qu’elle allait oser. Elle n’attendait que ça. D’ailleurs, il pouvait voir sur sa petite bouille adorable qu’elle avait très envie de se débarrasser de ce vêtement bien trop encombrant. Elle ne semblait pas apprécier être en situation d’infériorité. Il ne comprenait pas pourquoi. Lui n’y voyait aucun inconvénient…
Et puis après tout, il l’avait privé d’une vue superbe, alors elle pouvait bien se faire pardonner. Et quelle meilleure façon de se faire pardonner que de lui enlever son pantalon ? Bon évidemment, il y avait un million d’autres choses qu’elle aurait pu faire et qui lui auraient fait tout autant plaisir, mais Remus savait ce qui plairait à sa belle.
Le loup-garou ne put s’empêcher de sourire, haussant un sourcil lui aussi quand les bras de Tonks retombèrent lamentablement le long de son corps. Il avait à nouveau la possibilité de profiter de la vue incroyable à laquelle il avait accès. Un accès plein, total, adorable, charmant. Et il ne se privait absolument pas pour en tirer profit.
Ses yeux glissèrent lentement de son visage à sa poitrine. Il avait presque envie qu’elle sente la chaleur de son regard sur chaque parcelle de sa peau.
Oh si elle osait, elle allait oser, elle était capable de tout oser. Il l’observa se rapprocher de ses lèvres, sans pouvoir les toucher. Elle se contenta dans un premier temps de les frôler, avant de finalement les poser sur les siennes dans un baiser très romantique.
Elle glissa ensuite ses lèvres dans son cou. Remus ferma les yeux, juste pour profiter de cet instant. Cette fois, c’était elle qui faisait tout le travail. C’était elle qui lui donnait du plaisir. Sans doute avait-elle remarqué la fatigue qui commençait doucement à s’installer sur son visage. Il devait bien avouer que la nuit avait été particulièrement dure, et que même s’il aimait passer du temps avec Tonks, même s’il aimait se sentir couvert de son regard, couvert de baisers, il sentait la fatigue monter en lui, lentement.
Mais il ne voulait pas donner l’impression d’un homme vieux et fatigué. Il avait déjà assez l’impression de ne pas la mériter, autant éviter d’en rajouter une couche.
Mais garde-le, je t’en prie.
Il sentit les mains de la jeune femme glisser vers sa taille, déboutonner son pantalon et tenter de s’en débarrasser. Mais de toute évidence, la manœuvre ne semblait pas si simple lorsqu’elle n’était pas effectuée par lui-même. Il ne pouvait s’empêcher de se retenir d’éclater de rire tellement la scène était drôle.
Elle se débattait de toutes ses forces, tentant de voir de quelle manière elle pouvait se débrouiller pour ôter le vêtement mais celui-ci semblait ne pas vouloir se dégager du corps de Lupin. Il leva les yeux au ciel, ne lui donnant pas le moindre coup de main. La première fois, il s’était débrouillé tout seul alors elle devrait en faire de même.
Lorsqu’elle fini par se débarrasser du vêtement trop collant, elle le jeta à travers la pièce et lui lança un regard noir. Ridicule, lorsqu’elle le voulait, elle pouvait tout simplement être ridicule.
Mais il l’aimait ainsi, il l’aimait tout simplement, dans chaque état de son caractère, dans chaque acte qu’elle pouvait accomplir, dans chaque situation de leur vie quotidienne. Leur vie… Il pouvait maintenant le dire. Leur vie… Il allait partager sa vie avec cette femme, et il ne pouvait pas en être plus ravi.
Elle revint lentement vers lui, telle un félin qui s’approchait de sa proie. Aïe, allait-il souffrir de lui avoir demandé d’ôter son pantalon ? Non, elle allait se venger à sa manière, comme toujours…
Elle posa un bras de chaque côté de son corps et lui lança un regard… aguicheur, c’était le mot qui convenait le mieux. Un regard tout bonnement aguicheur, le genre de regard qui lui donnait envie de profiter encore un peu plus de la journée. Elle posa ses lèvres sur les siennes avant de les glisser lentement vers son oreille. Alors comme ça, elle se demandait réellement quand il avait acheté cette bague. Il trouvait qu’elle était bien trop curieuse. Pourquoi voulait-elle connaître ce détail insignifiant ? Mais après tout, il n’avait aucune raison de ne pas répondre à sa question. Il avait envie de la faire attendre un peu, mais c’était elle qui tenait les brides, elle menait le jeu.
Il posa une main dans son dos, main qui glissa lentement, très lentement vers le bas. Il sentait la peau de Tonks frissonner et c’était exactement l’effet qu’il recherchait.
Il effleura ses lèvres avec les siennes, sentant son souffle chaud sur son visage et lui répondit :
Tu es bien trop curieuse Tonks.
Il eut un sourire en voyant son expression frustrée. Elle n’aimait pas, elle détestait qu’il réagisse de la sorte. Elle n’aimait pas rester dans le flou et il le savait pertinemment, raison pour laquelle il aimait jouer avec ses réactions, avec ses sensations, avec tout en fin de compte.
Le loup-garou continuait de laisser glisser sa main dans le dos de la jeune femme, alors qu’il avait devant lui la vue la plus agréable qui soit. La fatigue était toujours bien présente, plus que jamais. Mais il n’avait pas envie de s’endormir, il ne voulait pas dormir non. Il voulait rester là, avec elle, à sentir sa peau chaude et délicate qui caressait la sienne. Il voulait continuer de sentir ses lèvres qui frôlaient les siennes. Il voulait continuer de sentir ses mains qui se baladaient sur la moindre parcelle de sa peau.
Il voulait tout simplement être avec elle, c’était trop demander à son corps de vieillard ? Allez, tiens le coup mon vieux ! Tu as une femme jeune et très enviable qui ne demande que ça !
Il approcha doucement ses lèvres de l’oreille de la jeune femme, y déposa quelques baisers avant de finalement répondre à sa question :
Je l’ai depuis des semaines… J’espérais trouver le bon moment.
Des semaines, même bien avant qu’ils ne soient en couple tous les deux, il avait acheté cette bague. Il l’avait trouvée parfaite. A cette époque, il ne savait même pas encore s’il lui demanderait de l’accepter dans sa vie, il ne savait pas encore s’il aurait le courage de lui avouer ses sentiments, mais il voulait avoir cette bague au cas où il oserait le faire. Il savait déjà à cette période que s’il lui avouait son amour, il la demanderait en mariage. Ils s’aimaient en secret depuis trop longtemps, il n’avait plus le droit de la faire attendre. Et il n’avait plus le droit de se faire attendre non plus.
Il avait trop attendu, il avait trop souffert de cette situation. Même s’il ne l’avouerait jamais à Tonks, parce qu’il ne voulait pas qu’elle pense qu’il avait souffert à cause d’elle, il avait souffert comme jamais au cours de ces deux dernières années. Il avait souffert et en fin de compte, c’était sa faute. Il était le seul à se retenir dans cette histoire.
Et je n’avais plus envie d’attendre, j’en avais marre d’attendre.
Elle était la femme de sa vie, elle était tout pour lui. Et Remus ne pouvait pas imaginer passer un jour de plus sans elle. Il avait trop longtemps patienté et attendre avait été une erreur, une grave erreur. Et des erreurs, il en avait déjà trop fait. Il voulait vivre, tout simplement.
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Mar 13 Sep - 13:39 | |
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… Curieuse, en effet, elle l'était. En même temps, elle n'avait jamais cherché à le nier. Elle l'était peut-être trop, mais elle ne changerait pas. Et dans tous les cas, elle n'en avait aucune envie. Elle n'avait aucune envie de changer... Remus le voudrait-il d'ailleurs ? Voudrait-il qu'elle change ? Oh, s'il le voulait vraiment, alors elle ferait son possible pour changer tout ce qu'il voulait – mais elle était persuadée qu'il ne voulait qu'elle change rien du tout... Ce ne serait d'ailleurs plus du tout naturel, ce ne serait plus du tout « elle ». Aimer quelqu'un, c'était aussi l'aimer tel qu'il était, par conséquent c'était sûrement de celle qu'elle était vraiment qui l'avait séduite. Pas une Tonks moins naturelle, qui ne serait pas elle... Qui serait autre... Elle n'avait aucune envie de changer... A la réponse qu'il lui fit, elle eut juste un petit sourire, affirmant qu'elle était au contraire très fière d'être « trop curieuse » et qu'elle prenait même sa réponse pour un compliment.
C'est vrai... Cela n'avait que peu d'importance au final de savoir depuis quand exactement il avait acheté une bague. Cela n'avait que peu d'importance, mais... Elle n'aurait su m'expliquer. Elle aimerait juste savoir à partir de quand il avait commencé à vouloir la demander en mariage, mais dans l'hésitation qu'il ressentait ou dans la peur qu'elle refuse, il ne l'avait pas fait. Elle n'aurait exactement dire pourquoi elle aurait aimé savoir … S'il lui avait posé la question elle lui aurait sans doute répondu... En fait elle ne savait pas trop ce qu'elle lui aurait répondu... Qu'elle souhaitait juste savoir à partir de quand cette idée avait commencé de germer dans son esprit ? Parce qu'à partir du moment où il aurait commencé à y songer, cela signifiait donc qu'il commençait à voir vraiment en elle comme la compagne qu'il voulait à ses côtés, pour toujours...
« Trop curieuse ? » ft-elle avec un léger haussement de sourcil amusé. « Mais c'est ça que tu m'aimes non ? »
En tous les cas, il semblait... Bien s'amuser avec elle. C'était bien l'impression qu'elle avait et... Elle détestait qu'il lui fasse ça ! Il était sûr qu'il le savait en plus. Il savait qu'elle attendait une réponse de sa part, mais il paraissait prendre un malin plaisir à jouer avec ses émotions... Généralement, elle n'aimait pas ça... Mais tout bien réfléchi, elle s'y faisait... Même si elle avait envie juste de bouder, de s'allonger sur le lit en lui tournant le dos pour bouder... Du moins, faire semblant de bouder. Bien qu'elle sache qu'elle serait la première à arrêter de bouder. Et puis, c'était un peu gamin de bouder... Mais après tout, au fond, elle l'était toujours un peu. Surtout quand elle était avec lui ! Enfin, tout dépendait des situations.
Là par exemple, elle n'avait guère envie d'être très sérieuse, responsable. Elle avait l'envie irrésistible d'être un enfant, juste un enfant qui profiterait simplement de ce que la joie a de plus beau. Bon, évidemment, tout en gardant son âge parce que déjà que Remus avait longtemps chipoté sur les treize ans de différence - … très infime – qui les séparait, mais alors si elle n'était même pas majeure, non … Alors là il ne fallait même pas y penser. Mais Tonks, que ce soit à dix-sept, à vingt-trois ou à vingt-six, avait toujours conservé cette fraîcheur dû à l'enfance.
… Une fleur qui ne demandait qu'à éclore... C'était dans ses bras qu'elle avait trouvé les moyens, et l'envie, de pouvoir éclore ainsi, de laisser tomber un peu de cette innocence enfantine qui caractérisait son regard pour commencer à mûrir un peu, à devenir... A devenir une vraie femme. Après tout, il y avait un dicton qui disait à peu près qu'une femme était comme une fleur, qui n'avait besoin que d'une chose pour embellir encore et fleurir ; c'était d'amour... Tout le monde en avait besoin. Sans cela, sans eau, sans engrais, une fleur dépérissait tout simplement... Elle avait besoin de Remus, elle le sentait jusqu'au fond de son cœur, elle le sentait dans tous son corps lorsqu'elle sentait ses mains glisser dans son dos, sur ses bras, lorsqu'elle sentait ses lèvres l'embrasser. Son corps vivait, respirait.
Quoiqu'il en soit, s'il semblait vouloir prendre plaisir à la taquiner de la sorte en retardant le moment de lui répondre, elle ne lui en tint pas en rigueur... Certainement quand elle sentait ses mains glisser sur elle. Sa peau respirait, son corps frissonnait. Elle en avait presque oublié sa question lorsqu'elle l'entendit la glisser à son oreille...
Elle redressa un peu la tête et le regarda. Quelques semaines. Un léger sourire se glissa sur ses lèvres. Quel petit cachotier décidément... Elle n'avait rien soupçonné ! En même temps, c'était de source connue que Remus était et resterait jusqu'à la fin, un homme des plus mystérieux,... Et surtout pleins de surprises. Elle en avait l'exemple de seconde en seconde, de jour en jour... Elle était comblée.
Depuis des semaines il l'avait achetée. D'un certain coté, ça restait assez vague. Quelques semaines... Ce pouvait trois comme deux comme une... Ou alors neuf ou dix... Et ce n'était pas tout à fait pour combler entièrement la curiosité dont était investie Tonks, mais elle n'était pas certaine qu'elle aurait davantage de précisions sur la date exacte... Et puis, cela n'avait guère d'importance... Cela faisait depuis « quelques semaines » qu'il y pensait. C'était tout ce qu'il y avait à retenir.
Il espérait trouvé le bon moment... Disons qu'au début de la journée – d'ailleurs quelle heure était-il ? - ce n'était pas réellement comme « le bon moment » et en entrant directement dans la chambre ce n'était pas l'impression qu'elle avait eu d'ailleurs, mais « le mauvais moment » s'était transformé en « bon moment », en un rêve qu'elle n'espérait pas qu'il se produise de si tôt. Un rêve éveillé...
Elle lui adressa un nouveau sourire lorsqu'il ajouta qu'il en avait eu assez d'attendre et qu'il ne le pouvait plus... Finalement, elle avait gagné et c'était la plus merveilleuse victoire qu'elle aurait pu rêver avoir sur lui. Cela représentait tant de choses pour elle... Tant de choses qu'elle pouvait à peine exprimer par des mots propres. Mais n'était-ce pas ça d'aimer ? Pouvait-on toujours mettre des mots sur des sentiments quand ces sentiments allaient au-delà de tous mots ? Parce que, parfois, les mots pouvaient ne pas tout dire, ils pouvaient ne pas être suffisant... Ils pouvaient être parfois impuissants. Ils ne pouvaient pas tout exprimer. Des gestes, des regards, une intonation dans la voix, pouvaient alors encore plus être explicite que les mots propres.
Elle se laissa retomber sur lui, la tête contre son torse, l'oreille tout contre son cœur et bercée par les battements qu'elle entendait, elle ferma les yeux. Elle était envahit d'un bonheur tel à la seule idée de rester pour toujours ainsi qu'elle en aurait pu même oublier de se relever. La plénitude qu'elle ressentait, le battement de son cœur – et du sien – qu'elle entendait battre comme en rythme, à l'unisson, la chaleur de son corps contre elle, de celle de ses bras autour d'elle et glissant sur elle... Elle pourrait rester ainsi pour toujours, tout autour d'elle pouvait s'écrouler qu'elle resterait ainsi ; si tout autour d'elle s'effritait, elle savait qu'elle ne tomberait pas quitte à ce que le bord du gouffre s'arrête pile au bord du lit. Il ne pourrait pas aller plus loin ; elle était en sécurité. Ils le seraient, tant qu'ils resteraient ici.
Lentement, elle releva la tête, ramena ses bras sur son torse et posant le menton sur ses bras. Elle resta un moment juste à le regarder... Elle finit par lâcher alors qu'un léger sourire vint flotter sur ses lèvres...
« Tu es une personne extraordinaire, Remus Lupin... Tout simplement formidable crois-moi. Je me demande combien encore de surprises tu peux cacher en toi que je ne sais pas... et si je les découvrais toutes un jour... » finit-elle, les yeux rieurs.
Extraordinaire, c'était le mot. Unique en son genre et tout simplement formidable. A chaque fois qu'elle croyait avoir découvert « Le Remus Lupin » authentique, un autre arrivait par la suite, venant lui apprendre qu'en fait, il y avait encore tant de choses qu'il avait à lui révéler. Remus Lupin, c'était comme les poupées Russes. Il y en avait une dans chaque, enchâssées les unes dans les autres. Elle l'aimait même pour cela... Au final, peu lui importait si elle ne parvenait pas à découvrir toutes les surprises qu'il cachait encore en lui, l'important c'était qu'elle l'aimait ainsi. Juste comme il l'était. C'était de celui-là qu'elle était tombée amoureuse. Pour tout ce qu'il était. Avec ou sans mystères autour de lui, elle l'aimait.
« … Peu importe... J'ai tout mon temps... », ajouta t-elle, les yeux toujours ancrés dans ses prunelles.
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Mar 13 Sep - 19:48 | |
| Il y avait beaucoup de qualités chez Nymphadora qui avaient tendance à le rendre complètement fou, encore plus amoureux qu’il n’aurait pu l’imaginer, mais il n’était pas persuadé que sa curiosité soit l’une de ces qualités. Bien sûr, cela faisait son charme, mais on ne pouvait pas dire que c’était le trait le plus attirant de sa personnalité. Cependant, c’était l’ensemble de ces petits traits qui la rendaient adorable.
Tonks était l’une de ces personnes qui pouvait faire exactement ce qu’elle voulait, on ne pouvait jamais lui en vouloir très longtemps. Il savait déjà qu’il se disputerait avec elle, mais cela ne serait probablement jamais vraiment de sa faute. Il serait souvent responsable de leurs prises de tête parce qu’il avait des idées bien arrêtées sur ce que devait être la vie à deux, et en particulier leur vie à deux. Ils se disputeraient parce qu’il ne voulait pas avoir d’enfants, ils se disputeraient parce qu’ils ne voudrait parfois pas la voir, mais les traits de caractère de Tonks ne seraient pas mis en cause, jamais…
En ce jour, il ne voulait pas penser aux conflits éventuels qui surgiraient inévitablement dans leur couple. Il voulait penser aux bons moments, il voulait penser à leur bonheur à deux et certainement pas à son foutu caractère. Et la curiosité de Tonks lui permettait de penser à toutes les bonnes choses qui allaient leur arriver. La curiosité de Tonks ne faisait que lui rappeler un peu plus à quel point elle était jeune, à quel point il aimait son côté foufou, son côté touche à tout qui lui permettait de se sentir plus jeune lui aussi. Il avait toujours eu la sensation, au contact de Tonks, qu’il rajeunissait, qu’il se sentait mieux dans sa tête.
Pas uniquement ça…
Il lui sourit et joua avec ses doigts, les mêlant à ceux de la jeune femme ou bien les baladant dans son dos, le long de ses bras…
Il savait qu’elle devait pester intérieurement à l’idée d’entendre une réponse de sa part. Mais il ne disait rien, il préférait faire durer le suspense, il préférait d’ailleurs qu’elle ne sache rien. Elle était capable de lui en vouloir d’avoir attendu aussi longtemps pour lui avouer ses sentiments et pour lui demander sa main. Il avait attendu parce qu’il voulait être sûr que cette histoire durerait. Il voulait être sûr que ce n’était pas l’amour passager d’une jeune femme pour un homme qu’elle pouvait considérer comme un mentor. Elle avait toujours été bien plus à ses yeux, mais il avait parfois l’impression d’être un vieux pervers amoureux d’une de ses élèves. Dégoûtant…
Il avait voulu attendre, tout comme il voulait attendre aussi à cet instant. Il se doutait que sa réponse pour le moins vague ne lui conviendrait pas, mais il voulait d’abord voir comment elle réagirait. Et là rien, aucune réaction.
Cela en était presque insultant pour lui. Après tous les efforts réalisés pour l’agacer, il n’avait rien eu en retour.
Alors, lentement, il glissa ses lèvres vers son oreille et déposa de tendres baisers dans sa nuque. Au bout de quelques baisers, il fini par remonter lentement ses lèvres et lui murmura, après y avoir longuement réfléchi.
Neuf semaines.
Neuf semaines, c’était le temps qu’il lui avait fallu attendre avant de se décider, le temps qu’il avait attendu pour savoir s’il était réellement prêt à sauter le pas. Un pas qu’il jugeait comme définitif. S’il se mariait, c’était pour la vie, que Tonks le veuille ou non d’ailleurs. Neuf semaines, autant de jours pour être sûr de sa décision. Mais au fond de lui, il savait dès le premier jour, dès le jour où il avait acheté la bague, qu’il la demanderait en mariage, plus ou moins rapidement. Il avait confiance en elle, il avait confiance en leur amour et mieux encore, il avait confiance en la vie et en leur faculté à être heureux, peu importe les circonstances.
Il avait tenu à rester mystérieux, il avait tenu à garder le secret, même pour ses amis les plus proches. Il aurait pu en parler à Bill, il aurait pu en parler à Harry, il aurait pu en parler à Arthur, mais les temps n’étaient pas aux confidences. Il avait toujours l’impression de déranger les gens à qui il en parlait. Et puis, il voulait que ça soit leur moment, leur instant magique, leur journée. Il voulait que ce secret n’appartienne qu’à eux.
Il n’était pas bavard, il le savait et il assumait parfaitement ce côté de sa personnalité. Et il savait aussi que Tonks comprenait pourquoi il agissait ainsi. C’était lui, il était comme ça. Parfois, il s’en voulait parce qu’il n’arrivait pas à lui exprimer ce qu’il ressentait mais Tonks était parfaite de compréhension, pleine de bons sens et d’amour pour lui.
Elle était capable de comprendre chaque trait de son caractère et rien que pour ça, il lui en serait éternellement reconnaissant. Il savait que les mots valaient beaucoup parfois, mais ce qu’il ne pouvait exprimer en mots, il tentait de lui montrer.
Comme lorsqu’il passait un doigt le long de son flanc pour lui montrer à quel point il aimait ce contact physique avec elle. Comme lorsqu’il plongeait son regard dans le sien pour lui montrer tout l’amour qui l’animait en cet instant. Comme lorsqu’il déposait un baiser tendre sur son front pour qu’elle comprenne qu’il était là et qu’il le serait toujours. Comme lorsqu’il passait une main dans son dos, comme lorsqu’il lui ôtait ses vêtements pour lui montrer combien il avait envie d’elle (au cas où elle n’aurait pas compris).
Elle avait maintenant posé la tête sur son torse et ils restèrent ainsi un moment, un long moment. Cela lui sembla une éternité, mais cela n’avait pas la moindre importance parce qu’il ne pouvait rêver se sentir mieux qu’en cet instant.
Ils s’étaient tous les deux envolés vers le pays des rêves, et au pays des rêves ils étaient rois.
Elle redressa la tête et l’observa avec un regard amoureux. Qu’allait-elle encore bien pouvoir sortir ?
Elle eut un sourire tendre et fini par lui dire à quel point elle le trouvait merveilleux, et à quel point elle espérait un jour découvrir ses secrets.
Remus n’avait jamais été très friand de compliments. Peut-être par habitude de ne jamais en recevoir, mais il n’empêche qu’il n’aimait pas ça.
Lupin leva les yeux au ciel en entendant toutes ces choses. Il ne savait pas s’il avait vraiment envie de révéler toutes ses surprises… cela ne serait plus des surprises s’il lui disait tout.
Il plongea son regard dans celui de Tonks et caressa doucement le dessus de sa main.
Arrête avec les compliments. Je vais finir par demander le divorce avant même le mariage.
Et là, il imaginait tout de suite la tête offusquée qui ne tarda pas à faire son apparition. Il lui sourit et passa deux doigts dans les cheveux roses de la jeune femme. Il avait un sourire amusé, à nouveau, l’un de ses sourires qu’il prenait lorsqu’il voulait la taquiner.
Mais il est évident que je me jetterais d’un pont juste après pour avoir été aussi stupide.
Un moyen comme un autre de se rattraper pas vrai ? Il savait comment s’y prendre avec elle. La pitié, il n’y avait que cela de vrai. Il déposa un baiser sur son front et la serra un peu plus contre lui. Le contact de son corps contre le sien valait tout l’or du monde, cela ne faisait aucun doute.
J’espère que tu as tout ton temps, parce que je t’en réserve encore… assez rapidement.
Il ferma les yeux un moment, un sourire illuminant son visage. Il sentait de plus en plus la fatigue monter en lui. Décidément, c’était toujours dans les moments les plus intéressants qu’il fallait qu’il soit épuisé. Mais la nuit dernière avait été difficile et il se sentait diminué physiquement. Mais peut-être que Tonks pouvait régler ça…
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Mar 13 Sep - 21:29 | |
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… Neuf semaines. Mentalement, Nymphadora se mit à compter dans sa tête à quand cela les remontait dans le temps. Ils n'étaient pas encore vraiment ensembles à ce moment-là... Le jour à partir de quand ils s'étaient vraiment mis ensembles était pour elle celui où, par une soirée pluvieuse, Tonks s'était rendue au quartier général actuel pour parler à quelqu'un de l'Ordre. N'importe qui pour peu qu'elle ne reste pas seule chez elle ; elle n'avait aucune envie de rester seule. Elle avait besoin de parler à quelqu'un... C'est là qu'en ouvrant la porte elle était tombée sur Remus. Ils avaient parlé, beaucoup, s'étaient rapprochés... C'est à partir de ce jour-là, jour marqué d'une croix rouge sur son calendrier, c'était à partir de ce jour qu'ils s'étaient mis ensembles. Alors même à ce moment-là, il avait déjà la bague avec lui. Elle n'avait rien soupçonné !
… C'était ce jour-là qu'ils s'étaient vraiment mis ensembles... Ce jour remontait à trois semaines. Ce soir-là, il possédait la bague depuis déjà... Quatre semaines. Quatre semaines, se répéta t-elle plusieurs fois comme si elle n'en croyait pas. Elle en rirait presque à présent ! Il cachait vraiment bien son jeu...
Donc, ce jour-là, il avait encore des doutes sur elle ? Il espérait qu'elle change encore d'avis... La mettait-il à l'épreuve sans qu'elle le sache ? Elle pourrait être en colère contre lui... Elle pourrait... Pourtant, elle ne put s'empêcher d'avoir un petit sourire amusé.
A moins que ce soit de lui qu'il attendait d'être sûr ? Mais alors, s'il ne s'était jamais senti prêt, il aurait acheté la bague pour rien... ? Il l'aurait revendu ? A cette pensée, un long frisson lui traversa l'échine... Et s'il ne s'était jamais senti prêt ? En tous les cas, elle n'aurait pas voulu qu'il « saute le pas » sans être vraiment prêt... Elle tenait à ce qu'il soit quand même sûr de lui, sûr qu'il la voulait bien à ses côtés... Elle ne voulait pas qu'il fasse « semblant ».... Ce serait le pire qui aurait pu arriver. D'un certain côté, ils avaient bien fait d'attendre autant... Les deux sinon en auraient souffert...
Neuf semaines... Avant cela donc, il avait encore des doutes, il ne devait pas encore savoir quoi faire... Des doutes sur quoi ? Sur elle ? Sur ses sentiments ? Peut-être continuait-il de penser que cela allait finir par lui passer ? Mais ce n'était pas une passade. Elle l'avait su dès le début, même si cela aurait pu être une simple passade. Elle ne savait pas trop à partir de quel moment elle avait su que ses sentiments étaient irrémédiables et que ce n'était pas qu'une passade.... Elle ne savait pas trop. Peut-être après les six premiers mois qu'elle l'avait rencontré... Peut-être cinq, peut-être six... Non, pas six. Plus cinq que six. Elle ne savait pas exactement. Ce n'était pas flou dans son esprit et elle souvenait encore précisément de chaque étape qui avait lieu dans son cœur, mais … C'était il y avait de cela longtemps. Elle avait perdu le compte. En fait, il aurait été facile de pouvoir savoir... A ce moment-là, au moment où elle avait commencé à être vraiment mal – et bien en même temps - vis-à-vis des sentiments qu'elle ressentait, elle avait commencé à écrire toutes ses pensées, tous ses sentiments, dans un journal. Enfin, un vieux cahier. Cela lui faisait du bien... Mieux encore qu'un confident. Elle avait tout noté...
C'était certainement à partir de ce moment-là, alors que ses sentiments venaient de prendre un tourment véritable, qu'ils venaient de se développer d'une manière irrémédiable, plus profonde, c'était certainement à ce moment qu'elle avait su que ce n'était pas qu'une passade. Pour connaître le jour exact, il suffisait qu'elle ouvre ce journal, journal qu'elle avait abandonné peu à peu mais où, à une époque, l'avait beaucoup aidée. Et au moment où malgré ses efforts, il continuait à la repousser, ce journal lui avait encore plus servie. Evidemment, il y eut aussi Molly avec qui elle aimait se confier à ce moment-là...
Cela faisait donc plus près de cinq mois. Cinq mois après sa première rencontre avec lui... Au début, ce n'était qu'une petite inclination, qui au fur et à mesure du temps passé à le fréquenter, avait évoluer. Elle ne s'en était même pas rendue compte tout de suite... Son regard semblait la percer, la mettre à nue. Elle restait hypnotisée sous par la profondeur de ses regards chaque fois qu'il la regardait... Et en même temps, elle faisait tout pour les rechercher, comme si un seul regard la mettait heureuse pour le restant de la journée. A ce moment-là, elle ne savait pas encore mais elle était consciente toutefois avoir une nette attirance pour cet homme si secret, si mystérieux et duquel une sorte de charme naturel émanait... Oui, exactement, un charme naturel qui l'avait touchée... Elle s'était même dit qu'elle ne le méritait pas au début. Il était tellement sage, tellement intelligent, tellement tout le contraire d'elle. Elle se sentait tellement... Jeune face à lui, oui c 'était le mot. Au début, elle n'osait même pas penser le mériter... Comment pourrait-elle jamais attirer son regard ? Hormis, évidemment, quand elle faisait renverser quelque chose... Mais ce n'était pas vraiment « attirer son regard » de la meilleure manière qui soit...
Neuf semaines... Cela faisait neuf semaines qu'il comptait la demander en mariage, qu'il osait l'imaginer comme étant celle qui partagerait sa vie, non sans être dénué de doutes... C'était normal. Du plus loin qu'elle se souvenait, elle l'avait toujours connu méfiant, et quand on le commençait à le connaître, on comprenait parfaitement d'où venait cette méfiance.
Alors qu'elle lui avait adressé tous ces compliments – elle ne s'en lassait pas, elle devait l'avouer, elle ne se lasserait jamais de lui combien elle le trouvait merveilleux... C'était presque une nécessité vitale – elle le vit levé les yeux au ciel et elle fronça les sourcils, se demandant pourquoi. Mais lorsqu'il parla, elle ouvrit la bouche en forme de « O », puis se renfrogna. Elle savait qu'il était très gêné d'entendre des compliments, mais c'était beau d'en entendre non ? Surtout quand on en y avait pas habitude... En tous les cas, elle ne s'en lassait pas... Elle tenait absolument à ce qu'il sache tout ce qu'elle pensait de lui... Mais apparemment, il n'aimait pas les compliments... Evidemment que la question du divorce avant le mariage, c'était une plaisanterie mais elle fit quand même mine d'être vexée. Ce n'était pas de sa faute... Elle aimait juste lui dire toutes ces choses, toutes ces choses qu'elle pensait, toutes ces choses qui lui sortaient directement du plus profond du cœur... Elle avait juste besoin qu'il sache...
Passant une main dans ses cheveux roses – qui avaient légèrement au rouge cependant en entendant juste le mot « divorce » -, il ajouta qu'il se jetterait sûrement d'un pas point juste après. L'expression offusquée de son visage s'accentua alors. « Dans ce cas, je m'y jetterais aussi, juste après, au même endroit !... Donc tu n'oublieras de faire une croix à l'endroit exact hein ? », termina t-elle avec une moue amusée en se mordant cependant la lèvre juste après... Oups, elle n'aurait pas dû... Dire ça. « Enfin, c'est une blague hein... On... On rigole... J'ai dit ça juste comme ça. » ajouta t-elle d'un ton plus bas en baissant brièvement les yeux mais en les reportant de nouveau sur lui, affichant un discret sourire... Elle venait d'avoir un bref souvenir d'une conversation qu'ils avaient eu ensembles il y a justement trois semaines où il lui demandait de continuer à toujours se battre, même s'il venait à disparaître. Comme pour chasser toute confusion ou pour essayer d'effacer ce qu'elle venait de dire, elle se rapprocha doucement et scella ses lèvres aux siennes en mêlant douceur et fougue à la fois, passion et tendresse... Comme si elle voulait lui faire oublier ses propres mots et les oublier elle-même.
« Quelle idée que tu as !... Si on divorçait avant même de se marier, il te suffirait de revenir pour présenter tes excuses – des excuses sincères ! - et je t'accepterais de nouveau... », reprit-elle en détachant ses lèvres enfin, presque à contrecoeur. « … Parce que toi aussi tu m'aurais manquée... »
Tellement manqué... « Parce qu'imagine, on deviendrait les Roméo et Juliette des temps modernes ! Je veux bien être Juliette, mais je veux vivre ! » , termina t-elle en rigolant… Vivre le plus longtemps possible du moins. Et vivre, avec lui. Vivre, ou mourir, avec lui.
Elle avait senti ses bras se resserrer autour d'elle, comme pour la rapprocher de lui. Elle était tellement bien là, tellement à l'aise contre lui. Il avait fermé les yeux un moment et elle se demanda parce que c'était parce qu'il se sentait fatigué... ? Elle resta à l'observer. Les yeux fermés, un sourire illuminant son visage... Il lui semblait ne jamais l'avoir vu sourire au tout début qu'ils se connaissaient – hormis à quelques rares occasions, mais de tout minces sourires, presque crispés, comme s'il n'y était pas habitué. Aujourd'hui, son visage était un peu plus relâché, les traits étaient paisible... Et lorsqu'il dormait, c'était encore plus visible. Malgré les cicatrices de son visage, malgré les quelques mèches de cheveux gris striant ses cheveux, malgré ses traits qui portaient un âge plus avancée qu'il n'en avait, elle le trouvait magnifique ; elle trouvait son visage magnifique, et encore plus lorsqu'il était illuminé par ce genre de sourire. Cela lui donnait presque envie de le caresser du bout du doigt. D'ailleurs, elle n'avait jamais pu s'empêcher de faire quelque chose qu'elle voulait... C'est donc doucement, naturellement, qu'elle approcha une main avant de caresser de nouveau son visage, incapable de résister à la tentation. Elle avait un petit sourire accroché à ses lèvres, rêveur puis elle laissa échapper, lentement, presque pour elle-même...
« … C'est dommage que tu n'aimes pas les compliments... Pourtant, j'en aurais encore pleins à te dire... Dommage... » Le regard empli d'une tendresse infinie, le cœur comblé de mille émotions, elle demeura quelques temps à le regarder ainsi. Elle en avait presque les larmes aux yeux. Elle continua ainsi sans réellement se rendre compte qu'il avait dû rouvrir les yeux lorsqu'elle avait parlé et qu'il la regardait sans doute. Elle finit par s'en rendre compte et ôtant sa main, elle esquissa un petit sourire embarrassé avant de reprendre, amusée.
« … Et je peux savoir à quelle genre de surprises tu faisais allusion ? »
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| | | | Remus Lupin
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Mer 14 Sep - 14:01 | |
| Remus n’oublierait jamais cette soirée, cette sombre et pluvieuse soirée. Cela devait remonter à trois semaines. Les dates n’avaient en général pas grande importance à ses yeux mais celle-la restait gravée dans sa mémoire. Jamais il n’aurait imaginé que cette soirée signerait le commencement de cette histoire d’amour qu’ils vivaient maintenant. Il s’agissait d’une soirée comme les autres. Il se trouvait au quartier général de l’ordre et il avait été rejoint un peu plus tard par Tonks. Il n’y avait rien de spécial, rien d’extraordinaire. Il était juste venu là en rentrant d’une mission, et il avait décidé de se poser avant de retourner prendre son tour de garde. Mais la soirée avait rapidement pris un tour inattendu. Il ne savait pas pourquoi il s’était déclaré ce soir-là en particulier, mais il avait ressenti le besoin, l’envie de lui dire ce qu’il ressentait. Le moment était propice aux confidences, ils étaient enfin seuls. Il fallait dire que depuis qu’il était devenu le chef de l’Ordre, Lupin n’avait plus vraiment eu beaucoup de temps pour lui. Il avait bien essayé, une fois avant, de lui dire ce qu’il ressentait, mais il y avait toujours une réunion, une attaque ou autre chose pour venir les interrompre. Mais cette fois-là, il n’avait pas voulu laisser passer sa chance de tout lui dire.
Cette soirée avait été incroyable, le point d’orgue de quelque chose de grand, d’incroyable, de romantique, de sensuel.
Bien sûr il avait eu des doutes, bien sûr il s’était posé des questions, mais c’était dans sa nature de se poser des questions. Il s’en posait tout le temps, à longueur de journées, sur des sujets variables. Sa relation avec Tonks avait occupé une grande place dans ses pensées, nuit et jour, pendant des semaines, des mois. Il n’avait longtemps pas su quoi faire. Se révéler ou non. Mais finalement, il avait sauté le pas simplement parce qu’il ne pouvait plus se passer d’elle. C’était bête n’est-ce pas ? Il s’en était très bien passé pendant de longues années, alors pourquoi maintenant ? La réponse était simple : elle occupait continuellement ses pensées, il pensait à elle tout le temps, il avait envie de sentir ses lèvres sur les siennes. Alors il ne voulait plus attendre, c’était trop difficile.
Il ne voulait plus souffrir alors que la douleur physique était insurmontable.
Remus s’était douté que l’allusion au divorce allait faire virer ses jolis cheveux roses en un rouge vif, et cela ne loupa pas. Bien qu’il trouvait que le rouge lui allait superbement bien au teint, il ne put s’empêcher de la serrer un peu plus fort contre lui, pour la calmer. Il devait bien avouer qu’il avait aussi encore plus envie de la sentir contre lui, de sentir les battements de son cœur à l’unisson avec les siens. La jeune femme était incroyablement sensuelle. Il s’était souvent demandé ce qui se cachait sous le caractère bourru, légèrement garçon manqué de la jeune femme. Et bien il avait trouvé. C’était une véritable femme, sexy en diable et très très taquine qui s’y cachait, et il aimait beaucoup la nouvelle personnalité de sa chère et tendre. Comment pouvait-il en être autrement ?
Elle était là, allongée à ses côtés, les seins nus sur son torse, et il ne pouvait que profiter de ce moment délicat qu’ils partageaient.
Remus eut un petit air renfrogné qui s’afficha sur son visage lorsqu’elle lui dit qu’elle le suivrait s’il se jetait d’un pont. N’avaient-ils pas eu cette conversation trois semaines auparavant ? Mais avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, les lèvres de Tonks se retrouvèrent bizarrement plaquées sur les siennes. Il plissa les yeux mais prolongea le baiser de toutes ses forces.
Lorsque le baiser fut rompu, il la regarda d’un air réprobateur en lui disant :
Tu ne t’en sortiras pas si facilement !
Il sourit mais posa à nouveau ses lèvres contre les siennes. Il n’y pouvait rien, il n’arrivait pas à faire autrement. Même s’il voulait être énervé contre elle, il n’arrivait pas à le rester très longtemps en voyant le corps nu de la jeune femme posé contre le sien.
Elle l’accepterait à nouveau, quoi qu’il puisse se passer, quel que puisse être le sujet de leur dispute. C’était toujours bon à savoir. Parce qu’un jour ou l’autre ils allaient devoir aborder le sujet des enfants. Ce qui signifiait qu’un jour ou l’autre, ils allaient devoir se disputer et que cela n’allait pas être facile, ni pour elle ni pour lui.
Rien qu’à la pensée de leurs conversations à venir sur le sujet, il leva les yeux au ciel. Par Merlin, elle allait être insupportable !
Ah oui ? On en reparlera quand le problème se présentera.
Il ne fallait pas se voiler la face : même si aujourd’hui ils étaient amoureux fous, ils allaient forcément finir par se disputer. L’un quitterait la maison, il irait se réfugier dans un endroit connu de lui seul et l’autre serait malheureux à en mourir mais il ne reviendrait pas parce qu’ils étaient tous les deux trop fiers pour ça.
Oh oui, ils avaient leur fierté, leur caractère, et cela ne rendrait certainement pas les choses faciles quand viendrait l’heure de leur premier conflit.
Une chose était cependant certaine, il était heureux de l’entendre dire qu’elle voulait vivre. Au moins, ça lui assurait cela. Remus était rassuré de savoir que la jeune femme voulait vivre, qu’elle ne voulait pas se laisser aller.
Il était d’ailleurs tellement heureux d’entendre cela qu’il déposa un baiser sur ses lèvres, l’un de ces baisers torrides, plein de chaleur. Un baiser fougueux.
Puis il avait doucement fermé les yeux. Etait-il fatigué ? Non, il était épuisé, mais il ferait avec. Mais alors qu’il avait les yeux fermés, il sentit le bout des doigts de la jeune femme venir caresser son visage. Il eut un léger sourire, à peine, et il lui dit sur un ton monotone :
Tonks…
Elle avait encore bien d’autres compliments à lui faire. Il détestait vraiment cela, mais il connaissait aussi la jeune femme qui partageait sa couche et il savait qu’elle ne le lâcherait pas tant qu’elle n’aurait pas pu lui dire ce qu’elle souhaitait. Mais il ne voulait pas la regarder à ce moment-là. Il préférait qu’elle lui dise ses bontés pendant qu’il ne la regardait pas.
T’as une minute pour me dire ce que tu as à dire, et puis on arrête pour aujourd’hui.
Il ouvrit juste un œil pour appuyer ses dires puis le referma. Il était fatigué. Au moins pendant ce temps-là, il ne faisait rien… Quoique… Il rouvrit les yeux en sentant les doigts de la jeune femme qui caressaient toujours son visage. Elle eut un air embarrassé et ôta finalement ses doigts, à contrecoeur. Remus sourit et prit sa main dans la sienne pour y déposer un baiser.
Encore une fois, tu es trop curieuse.
Il referma à nouveau les yeux. Il ne voulait pas qu’elle voie qu’il se sentait fatigué mais cela commençait à être très difficile.
Et cette fois, tu ne sauras rien. Même sous la torture.
Quoique, tout dépendait du type de torture duquel on parlait. Parce qu’il ne tiendrait pas très longtemps si les mains de la jeune femme commençaient à se balader sur son corps, ou si ses lèvres venaient se poser dans sa nuque. Oh non, il ne tiendrait pas très longtemps.
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| | | | Nymphadora Tonks
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Mer 14 Sep - 17:00 | |
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« Sûrement... » répondit-elle à voix basse, parcourue soudain d'un frisson et la gorge soudainement serrée par l'angoisse qu'elle se mit à ressentir simplement à l'idée même d'être séparée de lui...
La jeune femme eut un frisson soudainement en les imaginant séparés, en les imaginant loin l'un de l'autre à cause d'une des ces couples dont les couples étaient souvent sujets. Celui qui était assurément le plus près d'arriver était certainement celui des enfants... Parce que cela restait un rêve sur lequel elle tenait absolument, qui lui serait comme l'achèvement complet de sa relation avec lui, elle voulait tant avoir un enfant de lui, elle voulait tant porter son enfant... Son enfant... Mais va savoir s'il voulait la même chose ? Peut-être qu'il n'attendait pas cela et qu'il ne le voudrait jamais, peut-être ne s'entendraient-ils jamais là-dessus.. Même si elle essayait ds lui faire comprendre qu'elle y tenait vraiment beaucoup, même si elle lui disait que c'était important pour elle.. Il ne voudrait peut-être pas. Mais ce ne serait pas lui qui serait en cause, ce serait doute cette peur, encore et toujours...
Et puis, sans compter qu'il lui dirait sans doute que ce n'était pas l'époque pour avoir et élever un enfant. On était en guerre... Il n'y avait pas le temps d'avoir un enfant... Ils avaient déjà assez de mal à s'occuper et sauver des enfants innocents... Elle devait s'avouer avoir également peur pour le futur, elle se demandait aussi si c'était prudent... Mais elle le voudrait tant... Pourrait-il jamais le comprendre ? Pourrait-il jamais juste comprendre combien c'était important pour elle… ? Et cela devait l'être pour lui aussi, non ? … Au fond ? Très au fond ? Pourquoi ne pourrait-il pas avoir d'enfants...
Evidemment, il y avait la question de sa lycanthropie... Il s'en ferait sans doute bien pus qu'elle-même, même si elle y penserait... Mais elle avait confiance, et quand bien même
Mais ce ne serait pas Remus Lupin s'il ne s'inquiétait de transmettre ce « gène » à un être si innocent, sans défenses. Elle comprenait … Mais cela ne la ferait pas le rejeter au contraire.
Et puis elle était persuadée qu'il n'aurait rien. Peut-être qu'il serait comme elle, un Métamorphomage...
Peut-être...
Mais ceci, était une autre conversation... Une conversation d'un autre jour...
Elle ne voulait pas y penser, elle ne voulait pas... Elle ne voulait pas gâcher cette journée par ses larmes, par aucunes ; il ne devait y en avoir aucunes, hormis des larmes de joie. Elle tourna son visage pour le cacher dans son torse, davantage pour le dissimuler à sa vue, davantage pour ne pas qu'il voit la tension soudaine de ses traits qui retenaient ses larmes. Elle ne devait penser à rien d'autres qu'à eux pour le moment. Elle ne devait penser qu'à eux dans cette pièce, laissant les autres soucis derrière la porte de cette même chambre, les empêchant d'y entrer. Ils devaient rester dehors. Ils devaient rester dehors...
Bien sûr qu'elle savait des disputes inévitables, bien sûr que s'ils venaient à séparer à cause de ces disputes, il finiraient par se retrouver... Elle l'espérait du moins, de tout son cœur... Rien qu'à la pensée que cela puisse les séparer à jamais, ses yeux se remplissait de larmes, rien qu'à imaginer même leurs disputes... Elle irait sans doute se réfugier dans sa chambre, y restant enfermée jusqu'à ce que ses sanglots se tarissent. Elle irait s'y réfugier après s'être retenue de craquer devant lui... Histoire de ne pas lui montrer combien elle serait blessée, peinée, déçue...
Elle espérait juste qu'ils finissent au final par se retrouver... Que l'un ou l'autre feraient un pas en avant pour permettre qu'ils reviennent ensembles. Elle avait sa fierté – sang Black oblige – il n'empêche qu'elle savait aussi qu'elle serait aussi vraiment malheureuse, misérable, sans lui.. Pas après tout ce qui se serait passé entres eux, pas après tout cela. Plus maintenant. Elle ne pourrait tenir... Elle était même prêt à faire le premier pas, comme il y a trois semaines sur ce canapé où elle avait fini par aller le rejoindre après avoir essayé de s'empêcher … Elle avait essayé de résister le plus longtemps possible.
Du moins, elle serait prête à réengager la conversation...
Elle ne voulait pas y penser. Elle ne le voulait pas mais plus on se disait qu'on ne voulait pas penser à quelque chose, plus justement on y pensait. Et résultat, elle se mit déjà à angoisser. Elle tenta de se détendre cependant et de ne penser pour le moment qu'aux bras de Remus qui l'entourait, qui la serrait contre lui. Rien d'autres ne devait compter. Rien d'autres... Ils étaient ensembles aujourd'hui, il ne fallait penser à rien d'autres...
Elle essaya de se détendre par ce qu'il lui dit ensuite, à savoir qu'il lui donnait une minute pour lui dire ce qu'elle avait à lui dire... Un léger sourire s'esquissa sur son visage, mais elle ne voulait pas qu'il se force à écouter ses compliments. Elle ne voulait pas... Elle voulait qu'il les prenne pour des compliments réels, même s'il n'aimait pas, parce que c'était la vérité. Elle disait la vérité... Il était vraiment ce qu'il était, à son sens ; pour elle en tous cas.
Ce serait une véritable déchirure de ne plus pouvoir le toucher, de ne plus pouvoir voir son sourire, de ne plus voir son regard amusé qu'elle revoyait dans ses rêves, de ne plus sentir ses prunelles s'enfoncer dans les siennes, de ne plus profiter de tout cela. Toutes ces choses qui allaient lui manquer si un jour une dispute même futile venait l'en priver.
Elle ne voulait pas qu'il se force à l'écouter, à écouter ses compliments... Elle voulait qu'il l'écoute de son plein gré... Il n'aimait pas les compliments d'accord, mais elle ne comprenait pourquoi il semblait ne vraiment pas les aimer... Doutait-il de leur sincérité ? Ne les croyait-il pas vrais ? Tonks disait toujours la vérité, ce qu'elle pensait vraiment, elle ne lui mentirait jamais... Pas sur ça en tous cas. Jamais...
« … Ton sourire qui dans mes rêves me poursuivent... » Son sourire, c'était un soleil, un soleil qui ouvrait les portes dans son cœur... « Ton regard seul qui lorsqu'il se plonge dans le mien semble me parler mieux encore que des mots, quand il se pose sur moi, j'ai l'impression d'exister vraiment, de respirer... Quand tu fermes les yeux et que tu sembles dormir, tes traits semblent détendus, reposés... Beaux... » ne put-elle s'empêcher de dire, à mi-voix, presque pour elle-même, presque comme si elle ne se rendait pas compte qu'elle parlait à voix haute et qu'elle ne faisait pas que penser.
Son regard semblait perdu dans mille émotions se reflétant dans ses yeux. Elle observait son visage comme si elle souhaitait graver tous ces petits détails pour s'en souvenir dans les moments les plus durs à venir, comme si c'était la dernière fois qu'elle le voyait et qu'elle voulait emporter avec elle tout ce qu'elle aimait de lui... Sa voix tremblotait légèrement, mais la tendresse s'y reflétait aussi, et surtout l'émotion, l'amour. Ses yeux brillaient de mille étoiles... Elle semblait ailleurs...
Dans son monde... Ailleurs...
Il rouvrit cependant les yeux, et elle sortit de ses pensées en sentant de nouveau son regard sur elle... Elle entendit sa voix lui dire encore une fois qu'elle était trop curieuse – cette voix qu'elle aimait tant elle aussi, dont elle ne pourrait s'en passer, dont elle ne pourrait se passer de l'entendre lui murmurer parfois à l'oreille ou lui parler tout simplement. Le temps de se reprendre, ce fut elle cette fois elle qui ferma les yeux. Mais il ne le vit sans doute pas étant donné qu'il les avait lui aussi refermés. La question lui revint alors, était-il fatigué ? Il voulait peut-être se reposer... Quoiqu'il en soit, sa dernière réplique la fit hausser un sourcil et esquisser un sourire en coin.
Même sous la torture ? Elle ne saura rien cette fois même sous la torture ? Quelle genre de torture faillit-elle lui demander. Quelles genres de torture auxquelles il ne résistait pas... ? Un petit sourire aux lèvres, elle se rapprocha de son oreille pour lui souffler un petit... « Vraiment ?... Quelle genre de torture ? » avant de poser les lèvres sur son cou à la limite de ses épaules, déposant de petits baisers tout le long tout en laissant ses mains glisser le long de sa taille pour les poser sur ses hanches avant de les remonter de nouveau, la faisant frissonner au passage par simple contact de sa peau sous ses doigts.
Elle voulait aussi oublier les pensées si nostalgiques présentes à son esprit, elle voulait oublier les possibles futures inquiétudes qu'ils risqueraient de rencontrer ; elle voulait tout oublier. Elle ne voulait plus qu'une chose, continuer de sentir ses baisers, continuer de sentir ses caresses, oublier tout le reste et simplement l'apprendre par cœur.... En prévision des moments où il ne serait pas là. Elle savait qu'il y aurait de ces moments... Elle voulait s'abreuver autant que possible du simple contact, du simple frisson dont elle était saisie à son toucher. Chaque millimètre de ce corps qu'elle désirait tant et sans lequel elle se sentait déjà perdue...
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| | | | Remus Lupin
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Jeu 15 Sep - 16:43 | |
| Les compliments… Non mais il fallait vraiment qu’elle lui en fasse ? Parce qu’il ne voulait pas du tout l’obliger à lui en faire hein. Il détestait réellement cela, et surtout quand il avait l’impression qu’il s’agissait de compliments très exagérés, voire même un peu trop d’ailleurs. Il avait la sensation qu’elle avait voulu lui faire plaisir mais il trouvait cela trop, vraiment trop exagéré.
Lupin ne l’écouta que d’une oreille, et au bout de quelques secondes seulement, il l’interrompit en lui disant :
Ca va, je ne saurais pas en supporter plus.
Il fit mine d’être très honoré, mais il ne l’était pas du tout. Il ne supportait pas ce débordement de sentiments. Mais il n’allait tout de même pas montré à la personne la plus romantique qu’il connaisse qu’il ne supportait pas qu’elle lui dise son amour. Cela n’était clairement pas dans ses habitudes et il n’arriverait sans doute jamais à le faire de la même manière qu’elle, mais il ne pouvait en aucun cas lui demande d’arrêter de lui montrer qu’elle l’aimait. Il allait devoir s’y faire, d’une manière ou d’une autre.
Jamais il n’aurait imaginé entendre un jour, à son propos, toutes les choses qu’elle lui avait dites aujourd’hui. Jamais il n’aurait imaginé qu’elle pouvait l’aimer à un point tel de rêver de lui la nuit.
Remus aimait Tonks, c’était évident, mais il n’arrivait pas encore, malgré les trois semaines écoulées, à s’imaginer toute sa vie durant avec elle. Il fallait croire que Remus n’arrivait pas encore à se faire confiance, ou à faire confiance à qui que ce soit.
Tonks était tout pour lui, et c’était justement pour cela qu’il avait peur : s’il venait à la perdre, il ne tiendrait plus debout, il ne pourrait rien faire. Parce qu’on ne peut rien faire si on a le cœur brisé.
Il eut presque envie d’éclater de rire lorsqu’elle lui dit qu’elle le trouvait beau. Non mais sérieusement, il ne pouvait pas rester stoïque là. Il n’était pas beau. Il arrivait tout de même à rester réaliste à son sujet. Même s’il savait qu’il était quelqu’un de gentil, de responsable, de négatif, quelqu’un pour qui l’argent n’avait pas d’importance, mais il n’était certainement pas beau.
Il baissa les yeux vers elle et observa son regard. Le pire, c’est qu’elle avait réellement envie de croire à ce qu’elle venait de lui dire. Et il en était touché, parce qu’il n’avait jamais rencontré personne qui ressente tout cela pour lui. Jamais il n’avait été aimé à ce point. Et il se rendait seulement maintenant compte de tout l’amour que la jeune femme lui portait.
Cette étendue d’amour, il ne croyait pas que c’était possible mais si, ça l’était.
Tonks en était capable plus qu’il ne pouvait l’imaginer. Et Remus pouvait maintenant lui aussi se laisser aller à l’amour qu’il lui portait.
Mais tu sais quoi ?
Tonks avait du être surprise par l’interruption brutale de Lupin. Ce n’était pas parce qu’il n’aimait pas l’entendre lui raconter à quel point elle le trouvait unique, c’était simplement qu’il se sentait parfois trop faible, trop banal que pour mériter d’entendre des paroles aussi réconfortantes, aussi belles. Il y avait tellement de personnes en ce monde qui méritaient d’entendre tout cela, alors pourquoi l’avait-elle choisi lui ? Il n’arrivait toujours pas à comprendre l’inclinaison que la jeune femme éprouvait depuis des années pour lui. Longtemps, il avait espéré que cela ne soit qu’une passade et que cela disparaisse comme c’était apparu, mais il fallait se faire une raison : cela ne serait certainement pas le cas, et il ne le souhaitait au fond pas du tout.
Il y a une chose qui me rend fou chez toi. Enfin non, il y a beaucoup de choses, mais l’une d’elles en particulier. C’est ton regard.
Il n’aimait pas exprimer ce genre de choses, pas parce qu’il ne les pensait pas mais parce qu’il ne savait pas les dire correctement. Il n’arrivait jamais à mettre des mots sur les choses qui lui paraissaient pourtant évidentes. Il s’en voulait d’ailleurs, de ne pas pouvoir lui dire précisément les choses comme il les pensait, comme il les vivait, comme il les ressentait. Il s’en voulait beaucoup, mais la vie était ainsi faite et certaines personnes n’étaient tout simplement pas faites pour dire les choses, mais pour les vivre. Et au fond, n’était-ce pas le plus important ?
C’est grâce à tes yeux que j’ai su que je ne commettais pas la plus grosse erreur de ma vie.
Parce que chaque fois qu’il regardait Tonks, chaque fois qu’il sentait son regard posé sur lui, il voyait toute la tristesse au fond de ses yeux, la tristesse de ne pas pouvoir être avec lui, pleinement, parfaitement. Et c’était grâce à cette tristesse qu’il ressentait qu’il avait décidé de lui dire, de tout lui dire.
Alors il lui en était reconnaissant. C’était de ses yeux qu’il était tombé amoureux avant tout autre chose, avant de tomber amoureux de ses lèvres, avant de tomber amoureux de ses mains, avant de tomber amoureux de son corps tout entier.
Mais lorsque la question de la torture fut évoquée, il sut directement que l’intérêt de la jeune femme serait éveillé. Il suffisait de parler de torture, qu’importe la sorte, pour que son visage s’illumine. Ah ça, elle prendrait certainement beaucoup de plaisir à le torturer pour savoir ce qu’il pouvait bien lui préparer d’autres comme surprises. Mais comme il l’avait dit, il ne lui dirait rien. A moins que… peut-être pourrait-il trouver un moyen de réussir enfin à se reposer un peu tout en lui révélant une information qu’elle pourrait juger utile.
Tous les genres de tortures…
Il avait insisté sur le « tout », glissant ces mots dans le creux de son oreille, comme s’il voulait qu’elle soit la seule à pouvoir profiter de cela. Bien sûr qu’il savait qu’ils étaient seuls à la maison, mais il était évident que les mots qu’ils échangeaient avaient quelque chose de profondément… intime, privé, érotique. Et il aimait la tournure que prenaient les événements. D’ailleurs, ses mains semblaient s’aventurer dangereusement vers une partie encore non explorée de son corps. Une partie sur laquelle, il l’espérait du moins, il serait dorénavant le seul à poser les mains.
Et, au fond de lui, il aurait voulu espérer qu’il était le seul à y avoir jamais posé les mains, mais cela serait rêver que de s’imaginer cela. Dora était une femme hors du commun qui avait un corps de déesse, comment pouvait-il ne serait-ce qu’imaginer qu’il pouvait être le seul ?
Posant finalement ses mains sur les fesses de la jeune femme, il eut un petit sourire taquin avant de s’emparer de ses lèvres roses et pleines et de l’embrasser amoureusement. Il joua un peu avec cet instant, frôlant ses lèvres avant de déposer un furtif baiser, encore et encore…
A nouveau, il approcha ses lèvres de son oreille, attendit un moment, sentant les frissons de Tonks lorsqu’elle ressentait le souffle chaud de Lupin dans son cou, et il fini par lui dire :
C’est dommage que je me sente si fatigué, parce qu’il y a beaucoup de choses que je voudrais… essayer.
Il haussa un sourcil, se décala de son oreille et sa main glissa un peu plus sur ses hanches, caressant chaque parcelle de sa peau, prenant son temps pour explorer ce corps qu’il voulait lui aussi connaître par cœur. Il ne serait pas le seul à devenir complètement fou aujourd’hui.
A moins qu’elle ne veuille l’aider à se… reposer ? | |
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Jeu 15 Sep - 18:55 | |
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… Les mots, ou le ton va savoir, qu'il avait employé la glaça mais elle fit mine de ne pas s'y attarder, de ne pas montrer que cela lui sembla comme la lame d'un couteau s'enfonçant en elle. Elle ne voulait pas y penser, elle ne voulait continuer de penser toutes ses choses sur lui, et rien ni personne ne la ferait arrêter. Elle était peut-être têtue, mais rien ni personne – pas même Remus, ne l'empêcherait qu'il était le plus beau. Pourquoi, dans « beau » tout le monde ne voyait que le physique ? Quand on disait « beau », on ne parlait pas forcément du physique... Chez lui, c'était son âme en première qu'elle avait vu, le fond de son âme... Son regard. Il était tellement beau qu'elle désirerait y plonger pour l'éternité. Lui, c'était de son âme avant tout dont elle était tombée amoureuse... Puis de ses mains qu'elle avait longtemps imaginé pouvoir un jour tenir dans les siennes, de ses lèvres qui l'avait dès le début irrésistiblement attirée, lorsque les coins se soulevait légèrement quand il souriait, mais aussi de ses regards, doux, bienveillants et une douleur continuelle s'y trouvait... Une douleur qu'elle avait voulu dès le début pouvoir guérir, pouvoir apporter un peu de réconfort.
Mais il n'aimait pas qu'elle lui fasse des compliments, même quand c'était la vérité vraie – il n'aimait pas et le ton employé le lui avait fait comprendre...
Elle fut choquée, attristée, mais n'en laissa rien paraître... Elle aurait pu s'en contrarier et le lui faire remarquer dans son attitude, mais cela ne changerait rien et puis elle ne désirait pas que l'atmosphère se refroidisse. Elle ne voulait pas que la journée se termine ainsi, alors elle allait faire semblant de ne pas avoir entendu ; elle allait faire semblant que cela ne la touchait pas plus que cela, que ce n'était pas important...
Ce n'était pas important... En fait, si, ça l'était et même beaucoup mais ça ne devait pas l'être. Ça ne l'était pas pour lui, donc ça ne devait pas l'être pour elle. Elle ne voulait pas refroidir l'ambiance et elle voulait encore moins lui faire la tête. Elle voulait juste passer un agréable moment auprès de lui et ne penser à rien d'autres, dissimulant dans son cœur toutes la peine qu'elle sentait, et tous les compliments qu'elle se retenait de répéter encore et qu'elle tenterait de retenir dorénavant en sachant qu'il ne voulait rien entendre... En sachant que cela ne lui faisait même pas du tout plaisir. Ça, elle était parfaitement capable de le saisir. Elle n'était pas stupide...
« Dé... Désolée... » ne put-elle sortir qu'en un faible murmure, presque comme si elle s'en voulait vraiment... Presque comme si elle regrettait et s'en voulait d'être trop expressive, ou de parler de trop, elle ne savait pas.
Elle était habituée à tout accepter chez lui, même quand il lui dirait – ou lui disait qu'il désirait être seul et qu'elle ne le dérange pas, elle l'acceptait et ne le dérangeait pas. Elle était capable de tout, même de ce qu'elle ne se serait jamais soupçonné de faire. Même si elle était peinée, même si parfois son ton lui faisait mal... Elle savait une chose, c'est qu'elle avait eu le courage d'arriver jusque là et de réussir à lui faire comprendre qu'elle était sincère avec lui et qu'elle ne voulait personne d'autres autre que lui, qu'elle se sentait prête à tout affronter... L'amour donnait des ailes disait-on ? Peut-être que c'était pour cette raison que Cupidon était représenté en ayant des ailes dans ce cas... Sans compter qu'il avait une petite harpe, la musique étant souvent l'aliment de l'amour. Elle était peut-être romantique, ou trop romantique, et ce n'était pas forcément bon mais elle avait sa propre vision de ce noble sentiment... Qu'elle souhaitait tellement partagé avec tout le monde, ou du moins, avec lui. Juste lui.
Lui, juste lui. Cela avait toujours été juste lui.
Elle était ainsi, Remus était ainsi, elle ne lui disait rien, elle ne lui reprochait rien... Elle le savait penser ne pas mériter les compliments qu'on lui faisait, qu'il en était toujours gêné, mais... Les détestait-il tellement que les entendre prononcer d'une bouche aimée lui fasse tant horreur ? Parfois, comme en ce moment, la jeune femme se disait que c'était de sa faute et qu'elle devrait changer, arrêter un peu ses bons compliments à son adresse pour éviter de le gêner, comme si elle venait de dire la pire ignominie au monde. Comment ne pouvait-on pas aimer entendre des compliments... Ne pouvait-on pas apprendre aussi à les entendre ? Si, elle le trouvait beau et le fait qu'il ne veuille pas l'entendre e faisait rien de moins qu'elle le trouvait beau ! C'était ce qu'elle pensait et jamais sa pensée ne changerait ! C'était ce qu'elle avait toujours pensé...
A moins que c'était juste parce qu'il ne se sentait pas méritant de tous ces compliments ? Pourtant, il l'était. Oh oui, il l'était. Personne même ne l'était autant que lui. Personne ne les méritait autant... Peut-être n'avait-il pas été habitué à cela ? Mais pourquoi ne s'y habituait-il pas avec elle ? Elle ne dirait jamais rien que la vérité avec lui, jamais rien de ce qu'elle ne pensait pas. Les sentiments, au fond d'elle, se disséminaient de la même manière que le petit poucet laissait les petits cailloux tomber le long du chemin... Il les sortaient de sa poche, ils étaient disséminés sur le chemin... De la même façon, tout ce qu'elle pensait, tout ce qu'elle ressentait, avait besoin de sortir, avait besoin d'être dit. Elle n'était pas comme lui – et d'ailleurs elle ne lui reprochait rien – mais elle ressentait la nécessité de les extérioriser, de lui faire comprendre tout ce qu'il était pour lui et tout ce qu'elle pensait de lui. Certes, son regard était en lui-même suffisamment expressif mais chez elle … Paroles, gestes et regards formaient un tout … Un tout qui ne pouvaient aller l'un sans l'autre.
Elle ne lui demandait pas, et ne lui demanderait jamais, d'exprimer lui-même ce genre de choses ! Ce n'était pas nécessaire ! C'était suffisant qu'elle le lise dans son regard … Elle n'avait pas besoin de preuve supplémentaires. Un seul regard de sa part la réchauffait intégralement et lui suffisait de comprendre le sentiments qu'il avait à son égard. Pourquoi les choses étaient-elles si compliquées ?
Encore chamboulée par ses mots, qu'elle ne put qu'esquisser un léger sourire lorsqu'il lui répondit que ce qu'il aimait le plus chez elle – l'une des choses - était son regard. Il ne saura sans doute jamais pourquoi son regard devint humide à cet instant. Sans doute qu'il pensera que cela n'était dû qu'à ce qu'il venait de lui dire, sans doute qu'il ne verra que l'émotion qui y brillait et elle espérait sincèrement qu'il allait l'assimiler ainsi. Et non au fait qu'elle était peinée de ce qu'il lui avait dit un peu plus tôt. Elle ne voulait pas montrer que cela l'avait beaucoup plus touchée qu'elle ne le voulait. Cela ne devait pas avoir d'importance. Aucune. Le plus important était qu'elle était près de lui, tout contre lui et plus rien d'autres ne pouvait, ne devait compter...
Il avait au moins lu dans ses yeux combien elle était sincère et qu'elle ne le voyait en aucun cas comme un « monstre », cela l’avait au moins aidée à savoir qu'il ne commettait pas la plus grosse bêtise de sa vie... Son cœur ne parvint à se réchauffer suffisamment mais elle esquissa un nouveau sourire, hochant en silence la tête.
Tous les genres de tortures... Et bien dans ce cas, le « tout » ne lui faisait pas peur, et elle avait même le temps de les essayer toutes. Enfin, les plus douces étaient parfois les plus efficaces, non ? En tous les cas, il parvint à lui faire esquisser un sourire et son souffle près de son oreille fit naître un frisson a creux de sa colonne vertébrale. Elle se rendit alors compte que ses mains glissaient dangereusement le long de son corps pour se poser sur un partie d'elle un peu plus... Privée, intime. Elle ferma les yeux un instant alors qu'une vague de chaleur et d'envie l'envahissait. Elle se mordit la lèvre inférieure comme pour se réprimander... Il avait dit être fatigué !... Il n'en avait pas vraiment l'air à dire vrai...
Mais comment pouvoir penser à autre lorsqu'il l'embrassait ainsi, par la suite ? Toutes ce qu'elle avait pu penser précédemment, tout le ressentiment qu'elle avait pu avoir précédemment, s'envolèrent momentanément pour ne plus laisser place qu'à ce qu'elle ressentait chaque qu'il posait ses lèvres sur les siennes, chaque fois qu'il l'embrassait ainsi, si amoureusement... Elle ne mit pas longtemps à oublier tout le reste et à mettre la même ardeur que lui dans leur baiser. Elle aimait ses baisers tout comme elle aimait lorsqu'il jouait ainsi à frôler ses lèvres … Comme s'ils venaient se chercher, se séparer mais pour ensuite se retrouver l'instant d'après... Elle aimait ce petit jeu, tout comme elle aimait ses mains se coulant sur son corps, se posant sur ses fesses tout comme elle aimait le caresser de ses mains elles aussi... Ce qui était un presque-contact car évidemment, ilo restait encore juste un tout petit obstacle ! mais bien infime...
Beaucoup de choses qu'il voudrait essayer ? Combien exactement ?... Et quelles genres de choses ? La dernière question était inutile, oui, je sais... Ce n'était pas vraiment une question. Elle avait encore l'impression de sentir son souffle brûlant sur sa nuque même après qu'il ait parlé.
« … Tu n'as pas l'air d'être si fatigué que ça en tous cas... » souffla t-elle avec un sourire mi-amusé, mi-curieuse en se rapprochant également de son oreille. Ils étaient seuls dans cette chambre... Il n'y avait nul besoin de murmurer, de parler à voix basse, pourtant c'était ce qu'ils faisaient presque toujours... C'était plus... Privé, plus intime, plus sensuel, à l'égal de ses caresses, de leurs caresses... « C'est dommage tu as raison... Parce que je meurs d'envie de toutes les connaître... » reprit-elle avec une étrange lueur au fond des yeux qui ne démentaient pas ses paroles, loin de là... Cette fois elle n'avait pas parlé au creux de son oreille mais en le regardant bien en face, juste histoire qu'il ne rate pas son regard par exemple en cet instant... « Bien dommage... » répéta t-elle en approchant de nouveau de son cou pour y abandonner ses lèvres et les laisser glisser à leur guise, couvrant de baisers brûlants la base de son cou, le haut de sa poitrine... Vous avez remarqué qu'elle était en train de descendre là, très légèrement ? Non parce que logiquement, le cou se trouve plus haut que la poitrine ! A chaque fois que ses lèvres se posaient sur une parcelle de son corps, elles semblaient découvrir encore et encore quelque chose de nouveau, quelque chose que juste avant elles n'avaient pas vu, ou plutôt senti...
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| | | | Remus Lupin
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Ven 16 Sep - 19:46 | |
| S’il y avait une chose que Remus ne connaissait que trop bien, c’était le mal qui pouvait être infligé à certaines personnes par le simple biais de mots. Il le savait parce qu’il en avait longtemps été la victime : Victime des mots blessants, des mots violents que les gens apeurés par ce qu’il était lui avaient balancé. Mais cette fois, il ne pouvait pas se rendre compte. Pour lui, Tonks était la joie de vivre personnifiée, toujours de bonne humeur et jamais réellement blessée. Mais après tout, pourquoi serait-elle différente de n’importe quelle autre personne ? Pourquoi serait-elle différente de lui ? Elle aussi avait le droit d’être blessée, elle aussi avait le droit de souffrir lorsqu’elle entendait des mots qu’elle trouvait trop durs. Mais Lupin n’avait pas l’impression d’être dur, il n’avait pas l’impression de lui faire du mal. Il ne pouvait pas comprendre cela. Ca n’avait jamais été son intention de blesser la jeune femme et il ne vit pas les larmes monter dans les yeux de sa belle.
Dommage, parce qu’il savait très bien qu’il risquait de la perdre s’il n’essayait pas de la comprendre mieux. Il savait que la jeune femme, fragile, bien que sans doute plus forte que lui, ne supporterait pas qu’il se moque de ses souffrances à elle, ou de l’amour qu’elle lui portait. Il ne voulait pas s’en moquer mais pour le moment, il ne comprenait simplement pas cet amour.
Cet amour était clairement irrationnel, et il ne pouvait pas le comprendre. Il ne comprenait toujours pas ce qu’elle pouvait bien lui trouver. Mais pour le moment, il devrait se contenter de cet amour incompréhensible. Et il s’en contentait très bien. Elle était son âme sœur, la femme de sa vie, ils allaient se marier, et ça serait suffisant… pour le moment.
Les excuses qu’elle lui présenta furent comme u coup de massue sur la tête de Lupin. Il avait été tellement dur… Il l’avait interrompue, sur un ton très sec, très froid, comme si elle n’était rien à ses yeux. Le regard de la jeune femme ne croisa plus le sien pendant un instant, et il sentit qu’il avait fait quelque chose de mal. Mais il ne répondrait pas, il valait mieux laisser cette histoire comme elle était, sinon il allait s’attirer des problèmes.
Non, c’est moi.
Les seuls mots qu’il put prononcer sur le moment. Il s’en voulait à mort de toujours agir comme s’il n’avait besoin de personne auprès de lui. Il avait l’impression de briser tout ce qu’il y avait de bon entre eux mais il ne pouvait pas s’empêcher d’analyser le moindre problème qui pouvait se présenter dans leur relation.
Et le premier d’entre eux était peut-être déjà en train de montrer le bout de son nez. Il était incapable de montrer ses sentiments, ou en tous cas de révéler ce sentiment qu’il pouvait éprouver.
Comment tu peux supporter ça ?
La question était simple, elle avait été murmurée dans l’espoir de ne pas être entendue, mais le regard de la jeune femme posé à nouveau sur lui lui fit comprendre qu’il avait encore une fois parlé bien trop fort.
Mais il fallait bien avouer qu’il ne pouvait pas comprendre comment Tonks, qui éprouvait autant le besoin de lui dire ce qu’elle ressentait, pouvait supporter d’être en la présence d’une personne qui ne pouvait même pas dire « bonjour » à moins qu’on ne lui dise d’abord.
Tonks parlait beaucoup, et c’était un côté de sa personnalité qu’il aimait beaucoup, mais il ne pourrait jamais lui arriver à la cheville. Il n’y arriverait jamais.
Pourtant, il en mourrait d’envie, il mourrait d’envie de lui dire combien il l’aimait, combien il ne voulait pas quitter ce lit, combien il désirait s’exiler et quitter le pays pour vivre avec elle en toute sécurité. Mais il ne pouvait pas se permettre ça pour le moment. Parce que pour le moment, le seul objectif qu’il devait tenir en vue, c’était celui de diriger l’Ordre. L’Ordre devait avoir toute son attention, l’Ordre devait être son seul centre d’attention. Pas Tonks, et il en voulait énormément à Dumbledore pour ça. Il lui en voulait de ne pas avoir nommé quelqu’un d’autre, car il aurait eu moins de scrupules à vivre pleinement son histoire d’amour avec elle.
Il leva les yeux au ciel, serra un peu plus Tonks contre son torse et caressa ses cheveux, doucement. Il avait tellement envie de profiter de chaque instant avec elle, de pouvoir se comporter comme un véritable couple, de pouvoir lui prendre la main, de pouvoir partir en vacances avec elle.
Mais non, tout ça était impossible, parce qu’il avait des responsabilités ici, parce qu’il y avait une guerre, parce qu’il était le chef de l’Ordre.
Parfois, je maudis Dumbledore.
Il se sentait horrible de dire ça, mais il savait aussi qu’elle le comprenait. Elle savait très bien ce qu’il ressentait parfois, elle savait qu’il n’avait pas voulu de cette nomination à la tête de l’Ordre du Phoenix.
Il s’en voulait de parler ainsi de l’homme qui lui avait tant appris mais finalement, avait-il réellement mérité tout cela ? N’avait-il pas encore assez souffert dans sa pauvre vie que pour pouvoir connaître un peu les joies de l’amour, les délices des lèvres d’une femme posées sur les siennes ? Il l’avait mérité son bonheur, et pourtant il n’arrivait pas encore à en profiter. Que fallait-il qu’il fasse par Merlin pour pouvoir profiter du bonheur simple de construire une vie, voire même une famille avec Tonks ?
Que la guerre stoppe, il fallait que la guerre s’arrête une bonne fois pour toutes.
Il s’en voulait aussi d’être fatigué. Finalement, il s’en voulait de beaucoup de choses quand on y regardait de plus près. Tonks avait raison quand elle disait qu’il fallait qu’il soit plus indulgent avec lui-même. Elle le lui avait souvent répété et elle continuait à le faire aujourd’hui, sans doute parce qu’elle sentait la détresse au fond de lui. Détresse de ne pas être parfait. Mais qui l’était ? Sans doute aurait-il voulu être parfait pour que sa mère soit fière de lui, drame inachevé de sa vie. Sa pauvre mère qui aurait voulu avoir un enfant normal. Mais il n’en était rien. Il n’en serait jamais rien. Jamais il ne serait normal. Il n’était que l’ombre de lui-même, l’ombre de l’enfant qu’il avait été, l’ombre d’un être humain. Une âme errant dans un monde auquel il n’appartenait pas.
Mais le fait de sentir le regard tendre de la jeune femme posé sur lui, le fait de sentir ses mains caressant son corps, le fait de sentir ses lèvres couvrant petit à petit la moindre parcelle de son corps de baisers, le faisait presque se sentir humain.
Ses mains se faisaient de plus en plus baladeuses et il espérait juste que les quelques mots prononcés plus tôt ne viendraient pas rompre la délicieuse entente installée entre eux.
Oh si, je suis épuisé.
Mais ses mains, ses yeux et ses lèvres semblaient dire le contraire. D’ailleurs, chaque partie du corps de Tonks semblait répondre le contraire elle aussi. Il avait juste envie de lui montrer à quel point il l’aimait en cet instant précis. Combien il ressentait le besoin de la posséder. Etait-ce une bonne idée dans son état de fatigue ? Certainement pas. Mais il ferait avec, parce qu’il en avait envie, là, maintenant, tout de suite. Et chaque geste apposé sur le corps presque nu de la jeune femme ne faisait que lui faire comprendre un peu plus.
Les mains de Remus ne faisaient que glisser un peu plus sur le corps de Tonks. Toujours plus. Et lorsqu’il s’approcha de son visage pour coller son front contre le sien, il lui murmura, en la regardant toujours dans les yeux :
Je crois qu’on devrait pouvoir trouver un… arrangement.
Il garda le regard profondément ancré dans le sien, ne pouvant plus le lâcher, alors que ses mains continuaient leur glissade incontrôlée.
Pauvre fou qu’il était… Comment pouvait-il continuer de douter ? Comment pouvait-il douter de leur amour sincère et véritable ? Comment pouvait-il douter du bien-fondé de leur relation ? Rien ne pouvait être meilleur que ce qui les unissait aujourd’hui.
Parce que tu sais quoi ? Je ne veux plus passer une seule seconde loin de toi.
Il frôla ses lèvres avant de déposer un baiser à la commissure de ses lèvres… Non, sa vie sans elle ne valait plus rien.
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Ven 16 Sep - 23:52 | |
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… Comment elle pouvait supporter ? Comment une personne si expressive dans ses sentiments pouvaient supporter de vivre avec quelqu'un qui n'exprimait jamais rien de son propre sentiment comme s'il ne savait pas comment faire pour le dire, ou bien qu'il en était gêné... Comment quelqu'un de si expressive qu'elle pouvait bien supporter de vivre auprès de quelqu'un qui n'aimait pas quand on lui disait ce qu'on aimait chez lui... C'était pourtant une preuve d'amour irréfutable et un besoin qu'elle ressentait jusqu'au fond d'elle-même. Comment pouvait-elle le supporter ? Elle ne savait pas... Elle ne savait pas, et ne saurait répondre à sa question... Elle ne savait d'ailleurs pas pourquoi il la lui avait posé, ou s'il attendait vraiment une réponse. Elle n'aurait su répondre en tous cas... Comment expliquer ? L'Amour était parfois la chose la plus incompréhensible au monde... Parce que c'était assurément pour cette raison là qu'elle parvenait à tout supporter.
Jusqu'où se trouvait ses limites ? Elle n'en savait rien. Il lui semblait les avoir toutes testées durant ces années dans lesquelles elle avait passé à l'attendre. Il lui semblait les avoir toutes testées mais peut-être n'avait-elle pas encore atteint ses limites... Elle ne savait pas. Il y avait encore beaucoup de choses qu'elle ne savait. Il y avait cependant une chose dont elle était certaine. C'était que son amour était profond et sincère et elle aimait à le communiquer, même à lui, elle en avait besoin... Evidemment que s'il y avait peu de choses qui la gênait, il y en avait forcément qui pouvait la blesser. Elle n'était pas insensible à ce point... Ce n'était pas de l'insensibilité d'ailleurs. Evidemment qu'il y avait des choses qui pouvait la blesser... Elle était humaine après tout, et quelqu'un d'extrêmement sensible même si elle ne montrait pas toujours que certaines choses la touchait plus qu'il n'y paraissait. En fait ce n'était pas qu'elle le cachait, mais elle le dissimulait sous un excès d'enthousiasme...
C'était certainement l'amour qu'elle ressentait pour lui qui la faisait supporter sans broncher... Parce qu'elle se disait qu'un jour sûrement, il réussirait à admettre tout cela comme la vérité. A force de l'entendre répéter, il allait y croire... Peut-être. Elle continuait toujours alors de dire tout cela, d'essayer de le faire mieux se sentir, du moins elle l'espérait... Oui, c'était certainement son amour pour lui qui la faisait être capable de supporter... Parce qu'elle savait qu'il l'aimait, elle le savait... Alors elle n'allait pas l'embêter avec ses états d'âmes et ses besoins secrets. Après tout, il était auprès d'elle et c'était tout ce qui devait importer...
Le fait qu'il ne savait pas, ou qu'il ne pouvait en parler, n'avait guère d'importance au final ! Elle ne lui en voulait pas et ne lui en demandait pas plus que ce qu'il pouvait... Tant qu'il e lui montrait autrement, d'une façon où il était plus à l'aise. Elle ne demandait pas à ce qu'il devienne quelqu'un à son contact ; elle ne demandait pas à ce qu'il change. Elle ne voulait même pas... Du mois sur certains aspects. Elle savait comment qu'il était et serait ben égocentrique de sa part de vouloir le faire changer pour elle. Tout le monde n'était pas doué pour dire les choses, pour dire les choses exactement comment elles étaient... Alors elle voulait juste – elle aurait aimé du moins – qu'il la laisse les dire à sa place. Elle pouvait le faire pour deux. Elle le pouvait, elle en avait la force et l'envie de le faire... Pour lui. Tout comme elle se sentait capable de lui montrer ce que le mot « aimer » valait vraiment.
Lorsqu'il dit que parfois, il maudissait Dumbledore, elle le serra un peu plus contre elle, lui faisant signifier qu'il comprenait. Il n'avait jamais voulu être à la tête de l'Ordre. C'était une très lourde responsabilité. Il n'en avait jamais voulu... Dumbledore l'avait mis devant le fait accompli. Il n'avait pas choisi. Elle savait combien ce pouvait être dur... Mais il se montrait toujours les épaules solides, très digne, même si parfois il aimerait peut-être que Dumbledore ait choisi quelqu'un d'autres... Mais il ne fallait pas lui en vouloir. Après tout, à combien de reprises Dumbledore lui avait-il donné sa chance ? Plus que n'importe qui. Si... Elle aussi, elle lui avait donné sa chance... Elle lui donnait la chance de pouvoir se sentir presque normale.
De tout cela, épuisé il l'était sûrement oui. Mais il fallait être fort... Elle savait qu'il en était capable...
Elle, c'était Vol... Enfin, Vous-Savez-Qui, qu'elle maudissait. Parce que c'était lui, la seule cause, de cette guerre. Lui et personne d'autres... C'était à cause de lui en ce moment qu'il ne pouvait avoir une vie normale – ou du moins, plus ou moins normale.
« C'est Vo… » elle s'interrompit cependant. Elle n'aimait pas, et n'arrivait toujours pas à prononcer ce nom. Non pas qu'elle en avait peur ; elle ne pouvait juste pas. Remus le pouvait, mais pas elle. Elle ne pouvait pas le prononcer dans sa bouche, pas avec toutes les horreurs que « cet homme » avait provoqué et continuait de provoquer. « C'est... Tu-Sais-Qui, le vrai responsable... C'est lui que nous devons maudire... C'est lui la cause de tout... » fit-elle à mi-voix mais d'un ton très sérieux sans le quitter des yeux. C'était lui, le responsable de tout. C'était envers qu'il devait renvoyer toute sa haine... Sans lui, il n'aurait pas à prendre la place de Dumbledore à la tête de l'Ordre ; sans lui, Dumbledore serait encore là. Sans lui, tout serait différent. Elle espérait toutefois qu'elle l'aurait quand même fini par le connaître... Dans un présent différent, c'était la seule chose qu'elle espérait qui ne serait pas changé. « ... C'est lui le responsable de tout... » Lentement elle caressa sa joue, comme si elle avait voulu le rassurer, ou juste lui dire qu'elle comprenait...
Il n'y avait qu'un seul responsable de tout cela, et c'était Voldemort... D'où la raison pour laquelle il fallait une fin à cette guerre. Mais en songeant au mot « fin », cela avait le don d'inquiéter Tonks... Elle aimerait que cela soit fini une bonne fois pour toutes mais en même temps, elle avait peur que tout cela se finisse, elle avait peur de toutes les pertes qu'ils allaient subir quand cette fin viendrait... Elle avait peur pour son futur... Alors elle se concentrait sur le présent. Mais le présent, c'était la guerre.... Alors qu'elle aimerait pouvoir ne pas y penser. La meilleure solution était de penser au futur, mais elle avait peur de ce que le futur leur réservait... Difficile, n'est-ce pas de savoir ce que à, quoi on préférait penser ? Elle voulait partir, partir loin... Tout laisser tomber... Parfois. Mais lorsqu'elle se reprenait et pensait plus raisonnablement, elle se rendait qu'elle ne pouvait pas partir, tout laisser comme ça, et puis partir...
… Il lui répéta être épuisé, mais qu'ils devraient pouvoir trouver un arrangement... Ah oui ? Lequel ? Tonks était bien curieuse de connaître son... Arrangement. Le front collé contre le sien, les siens dans le sien, la jeune femme n'osait même pas respirer. Elle retenait son souffle... Elle pourrait passer des siècles ainsi, le regard plongé dans le sien, oubliant tout. Un seul regard pouvait-il faire tout oublier ? Evidemment que c'était possible. Et c'était le cas de celui de Remus sur elle. Il n'y avait évidemment pas que cela mais cela y contribuait pour beaucoup. Il y avait aussi ses gestes qu'elle sentait glisser sur elle de manière presque incontrôlée et qui chaque fois la faisait tressaillir un peu plus...
Il ne parlait pas beaucoup, il ne disait pas grand-chose de ce qu'il ressentait, de ce qu'il voulait, mais chaque mot qu'il lui disait lui faisait à chaque fois nouer la gorge de tant d'émotions. Il ne parlait pas beaucoup, mais tout ce qu'il disait la mettait dans tous ses états. Il y avait plusieurs manières de dire qu'on aimait quelqu'un. Il y avait plusieurs manières de le montrer, même si on était pas doués avec les mots... Lui, avait d'autres moyens de le lui faire comprendre, et tout aussi efficace. Elle sentit ses lèvres venir frôler les siennes et elle ferma les yeux, sentant encore le goût de ses lèvres après qu'elles les aient quittées.
« Moi non plus... Moi non plus... » murmura t-elle en le serrant le plus fort qu'elle put contre elle et enfouissant son visage contre son torse, comme si elle essayait de lui montrer à quel point. Non... Ils allaient rester ensembles, elle allait rester avec lui... A toutes les secondes. Elle ne le laisserait pas. Autant qu'il le voulait du moins, et elle espérait pour longtemps... Pour toujours même. Rien ne pourra les séparer, rien du tout... « Je suis là... Je suis là, je le serais toujours... »
… Là pour le soutenir, pour l'aider au mieux à supporter la lourde tâche qu'il avait à présent qu'il était devenu le chef de l'Ordre. Là pour aussi longtemps qu'il le désirait pour lui montrer qu'il pouvait entièrement se fier à elle, et qu'il pouvait lui son cœur, là pour l'écouter, même là quand il ne voulait pas parler ; là aussi pour quand il avait besoin de se détendre ou juste quand il avait besoin de ne pas être seul, ou de se sentir... Humain. Elle déposa ses lèvres sur les siennes avant de glisser une main derrière sa nuque. Humain... Chaque seconde, elle voulait qu'il se sente humain, qu'il puisse ressentir comme chacun. Parce que c'était ce qu'il était. C'était ce qu'il était. Il était humain. « … Il y aura bien des secondes où nous serons séparés, mais on peut toujours faire en sorte qu'elles n'existeront jamais... » ajouta t-elle en pressant de nouveau ses lèvres contre les siennes, avides et gourmandes. Elle voulait le rassurer, elle voulait juste le rassurer. Et aussi qu'il se sente vivant. Vivant, aimé, et humain. Elles glissèrent de nouveau dans son cou... Apparemment c'était l'un de leur endroit préféré qu'elles étaient avides de parsemer de baisers à la fois doux et brûlants de désir.
Ils pouvaient aussi se reposer l'un à côté de l'autre. Cela n'empêchait également pas de passer du temps près de l'autre... Si ses paroles laissaient entendre qu'il était fatigué, ce n'était vraisemblablement pas ce que ses gestes semblaient indiquer... Ni Tonks, mais elle, elle n'avait jamais dit être fatiguée... Même si elle n'avait pas dormi de la nuit. Bien au contraire, elle était tout sauf fatiguée. Mais elle n'avait pas non plus eu une nuit aussi difficile que la sienne... Apparemment cependant, Remus ne semblait pas enclin à en tenir compte... Sans doute n'était-ce pas très sérieux, mais elle n'avait pas vraiment envie de réfléchir là-dessus.
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Jeu 22 Sep - 18:25 | |
| Les mots de Tonks avaient une force incroyable. Elle avait ce don de pouvoir le calmer, le rassurer, avec de simples mots. Elle savait combien c’était dur pour lui de supporter les responsabilités qui incombaient au chef de l’Ordre. Elle avait toujours su qu’il ne se sentait pas à la hauteur de la tâche, et pourtant elle ne lui avait jamais montré le moindre manque de respect. Au contraire, elle le respectait plus que quiconque peut-être. Remus savait pertinemment que personne ne voulait de ce poste, de la responsabilité des vies de ses amis. Qui pouvait vouloir tenir l’avenir du monde magique entre ses mains ? Bien sûr, il savait que Harry portait toutes les responsabilités lui aussi, mais Remus devait être celui qui se trouvait en première ligne, avec les autres membres. Si quelqu’un devait mourir dans cette histoire, ça serait lui, pour protéger l’élu, pour protéger celui qui viendrait à tuer Voldemort.
Mais tout cela, même si elle le savait probablement, il n’avait pas le droit de le montrer à Tonks. Il n’avait pas le droit de lui montrer qu’il craignait pour sa propre vie. Il n’avait pas le droit de lui montrer que chaque soir, il peinait à s’endormir en imaginant ce que pourrait être sa vie si tout cela était terminé, ou si tout cela n’avait jamais existé.
Mais il savait que cela n’était pas possible, et ça avait tendance à lui briser chaque fois un peu plus le cœur…
Alors, comme pour se rassurer, comme pour puiser la force qu’il n’avait plus, il plongea son regard dans celui de la femme qu’il aimait. Oh bien sûr, cela ne pouvait pas changer la face du monde, mais cela avait au moins le mérite de changer la face de son monde. Tonks pouvait faire exactement ce qu’elle voulait de lui, il se laisserait faire sans le moindre souci. Il avait l’impression que rien n’était impossible quand il était dans ses bras. Belle illusion n’est-ce pas ? L’une de celles que l’on souhaiterait intemporelle. Mais malheureusement, cela n’était pas le cas. Ils devraient bientôt revenir à la triste réalité de leur vie, et cette réalité était loin d’être celle que l’on imagine lorsqu’on tombe amoureux, lorsque l’on vient de demander la femme que l’on aime en mariage.
Remus savait que c’était leur réalité, mais il souhaitait, juste parfois, que celle-ci soit toute autre. Bientôt peut-être…
Il sourit en écoutant Tonks. Oh bien sûr qu’elle avait raison. Il ne devait pas en vouloir à Dumbledore mais plutôt au Seigneur Noir, à celui qui avait détruit tant de vies auxquelles il tenait.
Mais c’était tellement plus facile d’en vouloir à quelqu’un qui n’était plus là. Et puis parfois, il se disait qu’il avait besoin de changer un peu de cible. A force d’en vouloir à Voldemort, cela devenait vraiment monotone.
Dumbledore l’avait embarqué là-dedans, mais il savait bien que le seul véritable responsable de tout cela était celui qui commettait des meurtres depuis des années. Et un jour ou l’autre, cela devrait cesser.
Je sais…
Il était l’homme dans leur couple, il ne devait pas se montrer si faible. Il avait l’impression de ne pas remplir le rôle qu’il s’était lui-même donné en demandant à Tonks de partager sa vie. Il devrait s’y faire de toute façon, et elle aussi. Remus était comme ça, il ne pouvait pas complètement laisser ses frustrations de côté. Il n’arrivait pas toujours à mettre des mots dessus, mais il était impossible de ne pas voir quand il se sentait mal. Quand quelque chose ne lui plaisait pas, quand quelque chose le mettait mal à l’aise ou quand il avait l’impression que le monde s’effondrait autour de lui, comme c’était le cas actuellement, il y avait sur son visage cet éclair, ce sentiment de faiblesse, de tristesse, quelque chose de très fort.
Sa main posée sur sa joue, le goût de ses lèvres sur les siennes, tout cela l’envoûtait complètement. Il aurait très bien pu être enchaîné, en train de subir mille supplices, et Dora être un Mage noir très puissant, il ne pourrait jamais résister à cela, quelle que soit la situation. Elle serait toujours là, ils seraient toujours ensemble. L’idée était belle, très belle même. Si seulement elle pouvait être possible. Mais même si Remus savait que tout cela était tout simplement impossible, il n’avait pas envie de penser à la possibilité d’être séparée d’elle, pas aujourd’hui.
Aujourd’hui ils étaient ensemble, peau contre peau, tous leurs sens en émoi et rien ne pouvait être aussi beau que le moment qu’ils vivaient en cet instant, tous les deux.
Je ne compte pas me décoller de toi… Promis.
Il frôla à nouveau ses lèvres avant d’y déposer un baiser envoûtant. Il sentit la jeune femme frissonner dans ses bras, signe qu’elle devait beaucoup apprécier ce qu’elle ressentait en cet instant. Et lui aussi aimait beaucoup ce qui était en train de se passer. Lorsqu’elle glissa une main dans sa nuque pour déposer un baiser sur ses lèvres, Remus ressentit à nouveau le doux frisson du plaisir intense que lui procurait chaque geste de Tonks.
Chaque fois que sa main glissait sur son corps, chaque fois que ses lèvres se posaient sur les siennes, chaque fois qu’il sentait son souffle contre son torse, il ne pouvait s’empêcher de tressaillir. Comment pouvait-on être aussi sensible ? Etait-ce cela l’amour véritable, celui qui vous fait repousser vos limites ? Celui qui vous fait déplacer des montagnes ? Parce qu’en ce moment, il se sentait vraiment capable de déplacer des montagnes.
Lorsque la jeune femme lui avoua qu’il y aurait certainement des moments où ils seraient séparés, il eut un léger sourire. Il savait cela, il l’avait toujours su, mais l’entendre de sa bouche avait quelque chose de plus réaliste. Lui n’était qu’un vieux rabat-joie qui voyait toujours le mal partout, mais d’entendre cela de la bouche d’une éternelle optimiste, cela rendait les choses plus réelles. Il n’avait donc pas tort quand il disait que parfois, il devrait se trouver loin d’elle, dans l’espoir de la revoir un jour…
Peut-être qu’on sera séparés parfois… Sûrement… Mais t’as intérêt à toujours revenir vers moi.
C’était davantage une boutade qu’une réelle mise en garde, mais il continuait d’avoir peur. Pas qu’elle le quitte, parce qu’il avait bien compris qu’elle ne le ferait pas, mais peur de la perdre, tout simplement, de toutes les manières qui soient. Il avait peur qu’un jour, il revienne au quartier général et que Tonks ne soit pas là, qu’elle ne soit plus là.
Il ne s’en remettrait probablement pas de toute façon…
Doucement, il glissa un doigt dans les cheveux de la jeune femme, jouant avec une mèche de cheveux, la tortillant autour de son doigt. Qu’avait-il fait par Merlin pour mériter une femme aussi sexy qu’elle dans son lit ? Il avait vraiment dû faire beaucoup de bien autour de lui dans une vie antérieure. Vraiment vraiment beaucoup.
Mais plus la journée avançait et plus il remarquait une chose, qu’il s’étonnait d’ailleurs que la jeune femme n’ait pas encore remarqué chez lui. Elle n’avait pas le comportement de quelqu’un de fatigué, mais bien le physique. Elle portait de légers cernes sous les yeux. Aurait-elle eu du mal à dormir cette nuit ? Il pouvait habituellement en reconnaître tous les signes mais elle cachait très bien son jeu. Il fallait dire qu’elle avait des atouts pour attirer l’attention sur d’autres parties de sa très jolie personne.
Tu as dormi cette nuit ?
Doucement, il passa son pouce sous les yeux de la jeune femme, comme dans un désir d’effacer les traces noires qui cernaient ses yeux. Mais il ne pouvait évidemment rien faire. La seule chose à faire, c’était éventuellement de fermer les yeux, et de dormir, ensemble, collé l’un à l’autre comme pour ne jamais se perdre. La plus romantique des façons de se reposer…
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Jeu 22 Sep - 21:43 | |
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Elle aurait parfois aimé pouvoir mettre un mur véritable entre eux, entre eux et les autres, effacer tout le reste, mais dans ses yeux, il lui suffisait d'y plonger pour se rendre compte que lui aussi avait peur – elle ne savait pas pourquoi... il était si secret après tout... – il n'empêche qu'elle en était consciente. C'était la même lueur qu'elle surprenait bien souvent dans son propre regard.
Tout ceci, elle aurait aimé pouvoir faire abstraction et le laisser derrière la porte, à la porte de la maison même, mais elle ne pouvait pas. Elle savait qu'il n'arrivait pas totalement à se détendre, pas totalement à essayer de se détendre et se laisser aller... Elle essayait juste de lui faire un peu tout oublier même s'il se reflétait au fond de ses yeux son inquiétude ou ses frustrations. Elle n'en connaissait pas l'objet exact, elle savait simplement – ou se doutait - que la cause en était la guerre... Elle savait qu'il aimerait tant donner, plus même qu'il ne le pouvait mais personne ne pouvait faire plus qu'il ne le pouvait. Il ne pouvait s'en vouloir... Elle aussi d'ailleurs se sentait impuissante de ne pouvoir faire plus qu'elle ne le pouvait … Parfois, elle se sentait comme si elle était rien... Il y avait simplement que lorsqu'elle sentait son regard dans le sien, il n'y avait que lorsqu'il lui souriait, à elle, elle et personne d'autres, qu'elle se sentait vraiment... Visible, qu'elle sentait quelqu'un. Et il n'y avait vraiment que dans ses bras qu'elle se sentait réellement vivante...
Elle était consciente – elle se doutait du moins et avec le temps elle avait fini par apprendre à le connaître en l'observant - que même lorsqu'il était avec elle, il s'inquiétait. Il s'inquiétait pour demain, pour les surlendemains, il s'inquiétait pour elle... Pour lui ? Ça, elle l'ignorait. Elle l'ignorait puisqu'il avait toujours montré craindre pour les autres plus que lui-même. Cela l'avait d'ailleurs toujours impressionnée. Elle avait pensé au début qu'il ne craignait rien et elle avait commencé à développer une admiration qui s'était rapidement transformée en Amour. Elle avait commencé à développer ces sentiments en même temps de ne se sentir vraiment protégée que chaque fois qu'il se trouvait dans le coin.
Evidemment, c'était impossible qu'il ne craigne rien – et lui ne faisait pas exception, mais il le cachait si bien... Contrairement à elle. Lorsque, par exemple, elle avait appris pour sa lycanthropie, elle avait alors su qu'il y avait au moins une chose qui l'effrayait... C'était de devenir ce qu'il devenait par la faute de Greyback. Lorsqu'il n'avait eu de cesse de la repousser, elle avait fini par comprendre – au bout de longs mois – que cela ne faisait que cacher sa peur de faire du mal aux autres... Ça, d'accord, elle avait mis des mois et des mois à le comprendre, aveuglée par sa propre détresse. Mais évidemment qu'il y avait aussi des choses qui l'effrayait lui. Il était humain après tout.
Mais c'était comme s'il avait peur de se montrer faible, comme s'il voulait se montrer digne d'être le chef de l'Ordre à présent,... Makis un chef, ça pouvait avoir peur aussi. Personne n'était parfait. Mais lui, il les cachait... Comme s'il avait peur de ne pas se montrer à la hauteur en rendant visibles ses faiblesses. Sauf que jamais Tonks n'irait se moquer de lui ou lui dire de telles choses. Avec elle, il pouvait être juste lui-même, naturel, mais Remus ne serait pas Remus s'il ne maintenait une petite réserve...
Evidemment qu'elle n'irait jamais lui reprocher d'être un « chef » qui avait ses peurs. Qui dont serait assez stupide pour reprocher telles choses ?! Qu'il ose le lui dore en face et elle n'en ferait qu'une bouchée. Pourquoi ? Parce que déjà, elle l'aimait ; et ensuite elle savait qu'il faisait toujours tout pour être à la hauteur de tout... Or, c'était quasiment impossible d'espérer juste être à la hauteur de tout ! … Elle aussi avait peur – si, si – de ne pas être à la hauteur, de beaucoup de choses d'ailleurs. Même si, normalement, elle le cachait souvent sous un excès d'optimisme. Mais bizarrement, ce soir, des accès de nostalgie la prenait... Pourquoi ? Elle ne comprenait pas. Pourtant, la joie intense qu'elle ressentait et qui se diluait dans ses veines lui montrait combien, à ses côtés, elle était heureuse ; celle-ci se reflétait dans ses yeux. Ces derniers brillaient de mille couleurs.
Elle avait toujours intérêt à revenir vers lui... Cela ressemblait à un ordre mais c'était plus une supplication dénota t-elle, une promesse... S'il y avait une promesse qu'elle voudrait faire, celle-là en faisait bien partie. Bien sûr qu'elle reviendrait toujours. Elle écarta de ses pensées le fait qu'on ne pouvait jamais affirmer telles choses dans l'ignorance de ce qui pouvait se passer le lendemain.
Elle ne voulait pas y penser. Alors bien entendu qu'elle reviendrait vers lui. Toujours... Toujours Il n'y avait pas de « jamais », il ne devait pas y en avoir... Il n'y avait que des toujours ! Ces huit lettres furent gravées chacune dans le baiser qu'elle lui donna ensuite tandis qu'elle le laissa jouer avec l'une de ses mèches de cheveux qu'il enroulait autour de son doigt. Sentir simplement sa main dans ses cheveux lui procurait des frissons qu'elle ne cherchait pas à cacher.
En tous les cas, elle ne s'attendait assurément pas à ce qu'il remarque qu'elle était fatiguée et pire encore qu'elle n'avait pas dormi de la nuit. D'ailleurs, physiquement, elle ne sentait réellement pas du tout fatiguée. Son corps ne l'était pas en tous cas. Ses mains n'étaient pas non plus lasses de parcourir l'objet de leur seul désir et ses lèvres ne l'étaient pas non plus de se presser sur les siennes... Comment était-il possible qu'il ait remarqué ? Pourtant, elle l'occupait suffisamment pour qu'il ne voit rien non ?... Mais rien ne lui échappait vraiment apparemment.
Elle s'inquiéta cependant et sa première réaction fut d'instinctivement contredire ce qu'il disait. C'était faux... Elle avait dormi... Un peu... Une heure en tout ? Vers le matin. Remus remarquait tout... Comment pourrait-elle le cacher ? Elle avait essayé pourtant de le masquer jusque là, de jouer sur son don de métamorphomagie pour masquer des possibles cernes mais apparemment, elle avait dû « oublié » à un moment de continuer d'exercer son don. Elle avait un peu lâché prise... Et ses cernes étaient reparus ?! A vrai dire, elle commençait à se le demander. Non, c'était impossible, il n'avait pas... Vu... Il la charriait certainement... Elle ne savait pas pourquoi il lui demandait si elle avait dormi cette nuit mais elle ne le croyait pas... Il essayait juste de la tester voilà... De voir ce qu'elle répondrait...
Tonks ouvrit la bouche et ne répondit rien sur le moment. Sa bouche forma un petit « o » et elle sembla chercher ses mots. Quelques secondes. Elle sentit son pouce venir glisser sur son visage, et en particulier sous ses yeux... Elle ferma les yeux un instant sous cette légère caresse. Mais le plus gros problème était... Qu'avait-il penser si elle lui répondait qu'en effet, elle n'avait pas fermé l'oeil de la nuit... Elle sentit un frisson lui parcourir le corps et elle ravala sa salive. Non, la seule façon... Etait de cacher la vérité. Il était hors de question de l’inquiéter et puis de toutes façons, cela n'avait aucune importance. Avait-elle l'air fatiguée ? Avait-elle montré qu'elle était fatiguée... ? Par contre, lui... Le fait qu'il avait fermé les yeux à plusieurs reprises voulait-il justement dire qu'il était fatigué ? D'un côté, elle comprenait parfaitement après la nuit qu'il avait passé... Il était certainement fatigué et elle l'empêchait de dormir ! Elle prit conscience d'agir sans égards pour lui... Elle n'avait même plus pensé qu'il pouvait être fatigué...
« ... Quelle idée que tu as.... » souffla-t-elle d'une voix qu'elle essaya sûre d'elle, sans savoir si elle l'était ou non. Elle pouvait bien essayer non ? « Evidemment que j'ai dormi... », ajouta t-elle en essayant de soutenir son regard mais celui-ci semblait se faire beaucoup plus insistant comme s'il était en train d'examiner chacun de ses mots ou même le moindre fléchissement dans sa voix qui lui indiquerait qu'elle lui « cachait la vérité », ou encore comme s'il était en train d'essayer de lire la vérité dans son propre regard... Prenant soudain alors peur à cette pensée, elle eut une faiblesse dans les yeux et les détourna quelques secondes, le temps de se reprendre. Son corps se serra contre le sien et ses mains dansèrent fiévreusement sur son corps. Comme pour lui faire oublier sa question, elle pencha la tête pour venir effleurer ses lèvres et jouer avec quelques temps avant de s'en emparer avec plus de vigueur, se laissant entraînée dans un ballet passionné. Espérons que cela le convainc qu'elle était parfaitement en forme et qu'il n'avait pas à s'inquiéter...
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| | | | Remus Lupin
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Dim 25 Sep - 17:09 | |
| Et comme d’habitude, Remus finissait par s’inquiéter. Pourquoi ? C’était évident voyons ! S’il voyait que la jeune femme n’avait pas fermé les yeux de la nuit, c’est que c’était probablement le cas. Elle lui dirait non pour ne pas qu’il s’inquiète, comme elle avait l’habitude de le faire, mais il savait très bien qu’elle lui mentait. Elle lui mentait parce que, à sa manière, elle voulait le protéger des effets néfastes que pouvaient avoir sur elle aussi les nuits de pleine lune. Il savait qu’elle s’inquiétait pour lui, beaucoup trop d’ailleurs. Parce qu’après tout, il avait l’habitude de ces nuits. Mais elle, elle n’en avait pas encore l’habitude, pas en tant que « sa femme ». Et elle devrait pourtant s’y faire, parce que Remus avait l’impression étrange que l’on n’était pas encore près de découvrir une potion qui élimine définitivement l’état de loup-garou. Lui s’y était fait, mais serait-elle capable de s’y faire ? Serait-elle capable d’arrêter de s’inquiéter les nuits de pleine lune ? Serait-elle capable de juste le laisser partir et dormir, et l’attendre au petit matin ? Serait-elle capable de ne pas venir le troubler dans sa chambre si il le lui demandait ? Honnêtement, il en doutait, parce qu’il connaissait la nature de la jeune femme et il savait qu’elle avait souvent la forte tendance de s’inquiéter pour les gens qu’elle aimait.
Et n’était-ce pas, au fond, la plus belle des qualités ? Mais il ne souhaitait pas qu’elle se rende malade ou épuisée parce qu’elle se fait du souci pour lui. Il ne voulait pas qu’elle devienne le martyre d’une histoire d’amour difficile à assumer sur le plan physique. Leur amour était tellement fort qu’il pouvait comprendre cet état de fait, mais cela ne l’empêchait pas de s’inquiéter.
Doucement, il laissa son index glisser le long de son dos. Il savait à quel point Tonks s’était toujours beaucoup inquiétée pour lui quand elle le savait dehors, au beau milieu d’une forêt, loin de tout. Elle savait qu’il pouvait se faire attaquer par n’importe quelle créature, elle savait qu’il pouvait se faire capturer par des chasseurs ou pire, par les Détraqueurs, elle savait qu’il pouvait se faire beaucoup de mal lorsqu’il était seul, mais elle savait aussi qu’elle devait lui faire confiance, car elle n’avait pas d’autre choix.
Mais à sa manière, il s’inquiétait pour elle tout autant qu’elle ne le faisait pour lui. Et aujourd’hui, il s’inquiétait de voir que la jeune femme était trop soucieuse cette nuit que pour dormir.
Elle pensait sans doute qu’il n’avait rien remarqué, parce qu’elle était Métamorphage et qu’elle pouvait camoufler la moindre de ses failles physiques sous n’importe quelle forme. Mais ce que Nymphadora oubliait, c’est que Remus la connaissait par cœur, il la connaissait comme son âme sœur. Il connaissait la moindre de ses courbes, le moindre de ses traits. Il connaissait chaque recoin de son âme, et aujourd’hui, sous les artifices, il avait vu sa faille, il avait vu la fatigue se refléter dans ses yeux.
Bien sûr…
Il déposa un baiser sur ses lèvres et lui sourit. Elle ne devait pas souvent lui mentir, et il savait qu’elle faisait cela pour qu’il arrête de s’inquiéter, mais il ne voulait pas que leur relation les mène à se mentir. Il n’allait pas hurler, il n’allait pas lui en vouloir ou s’en vouloir à lui-même, quoi qu’un peu, mais il ne voulait surtout pas que Tonks lui mente.
Elle devait être la seule et unique personne qui serait totalement honnête envers lui. Il y tenait. Pour lui, pour elle, pour eux.
Je peux savoir depuis quand tu me mens exactement ?
Il n’eut pas besoin de redresser le visage de la jeune femme parce qu’elle eut le soudain désir de l’embrasser à nouveau. Etait-elle réellement en train d’essayer d’éviter la conversation ? Et pire que ça, avait-elle réellement l’impression que son stratagème allait fonctionner ? C’était bien mal connaître l’homme qu’elle disait aimer… Mais il se laissa aller dans le ballet incessant de leurs lèvres. Il aimait ces moments, mais il savait très bien qu’il allait interrompre ce moment, quoi qu’il puisse arriver. Il sentit les mains de Tonks caresser l’entièreté de son corps, sans doute toujours dans l’espoir fou qu’il oublierait le sujet de leur conversation. Mais il n’oubliait pas, il en était hors de question. Il n’oubliait rien du tout, il profitait simplement du fait que Tonks se sentait en position de faiblesse. Et le fait était qu’elle était bien en position de faiblesse.
Lorsqu’il en eut assez d’attendre, il recula doucement la tête, s’enfonça un peu plus dans son oreiller et observa le visage légèrement inquiet de la jeune femme. Elle semblait surprise qu’il se recule de la sorte, mais pourtant elle ne devrait pas l’être. Elle connaissait assez Remus pour savoir qu’il ne laisserait pas tomber aussi facilement.
Il eut un regard inquisiteur envers elle, lui faisant bien comprendre que leur conversation ne s’arrêtait pas là. D’ailleurs, il n’avait plus aucune autre envie, actuellement, que celle de savoir pourquoi elle avait l’air aussi épuisée et surtout, pourquoi elle ne lui avait pas dit la vérité tout de suite. Avait-elle honte ou avait-elle simplement peur qu’il s’énerve ?
Une réponse honnête maintenant.
Il avait essayé de ne pas donner une connotation froide ou énervée à sa question. Il n’était pas énervé, pas encore, mais il voulait comprendre, simplement comprendre. Il savait pertinemment qu’il était en train de briser une matinée magnifique mais il n’avait pas encore totalement conscience de ce que cela impliquait d’être en couple. Parfois, il avait encore tendance à se comporter comme lorsqu’il était ami avec Tonks. Bien qu’il ne l’avait jamais réellement vue comme une amie. Elle avait toujours été cette personne spéciale à ses yeux, même s’il ne lui montrait pas. Il ne voulait pas qu’elle se fasse de fausses impressions à l’époque. Et parfois, il avait la fâcheuse tendance d’oublier qu’ils avaient passés ce cap, qu’ils avaient passé l’obstacle qui les gênait dans leur relation.
Et il avait parfois l’impression qu’il oubliait cela. Il avait l’impression qu’elle était toujours cette personne qui lui devait respect et rapports de missions. Mais ils étaient devenus tellement plus. Tellement plus…
Remus s’en voulait parfois d’oublier cet état de fait. Mais aujourd’hui, il avait besoin d’honnêteté. S’il ne pouvait pas lui faire totalement confiance à elle, à qui pouvait-il donc faire confiance ? A personne. Elle était la seule qui se devait d’être totalement sincère avec lui. Et pourtant, il savait qu’il y avait toujours des zones d’ombre entre eux, et lui voulait régler ce problème. Il voulait être sûr qu’il pouvait être parfaitement honnête avec elle, sur tous les sujets, et qu’elle ne sera jamais choquée par ce qu’il pense.
Il prit la main de la jeune femme, qui glissait toujours sur son corps, et entrelaça ses doigts avec ceux de la jeune femme aux cheveux roses. Elle semblait un peu troublée. Il guida sa main vers son visage, et y déposa lentement un baiser. Ses lèvres s’attardèrent un peu sur la paume de sa main. La main était tiède, la peau était douce. Remus savait qu’il pouvait lui faire une totale confiance, qu’il devait lui faire entièrement confiance. Mais il n’avait pas encore pris cette habitude. Il était encore dans l’optique que Dumbledore et Maugrey respectaient souvent : on ne peut pas avoir confiance en tout le monde.
Peut-être qu’il ne devrait plus écouter les conseils de Dumbledore. Après tout, il avait fait confiance à Severus et on sait tous ce qui lui était arrivé…
Mais Tonks était à l’opposé de tout cela. Il pouvait lui faire confiance, il devait lui faire confiance. Elle allait être sa femme dans peu de temps et il allait devoir changer de comportement…
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Dim 25 Sep - 21:17 | |
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Si elle espérait lui faire oublier ses question, oui. Si elle espérait qu'il ne s'inquiète pas pour elle, oui aussi. Si elle espérait lui faire comprendre qu'elle ne voulait pas en parler, oui aussi... Mais c'était bien mal le connaître. Et à dire vrai, elle avait quelques doutes sur le fait de réussir à lui ôter ces idées de la tête. Non pas qu'elle n'avait pas confiance en ses capacités de lui faire « tout oublier » en faisant montre de ses atouts... Il n'empêche qu'elle n'était pas certaine que celui lui ôte totalement ses questions de la tête... Il n'allait certainement pas se laisser avoir de la sorte ; il allait certainement recommencer à l'interroger, mais elle voulait juste espérer qu'il oublie et ne le fasse pas ! C'était juste pour ne pas qu'il s'inquiète qu'elle agissait ainsi... C'est tout !
Mais ce n'était pas la bonne méthode. Après tout, s'ils voulaient vivre ensembles, il ne fallait pas commencer par des mensonges, même de petits mensonges, même si c'était pour le bien de l'autre.
Depuis quand lui mentait-elle ? Rependant à ses mots, la jeune femme se sentit tressaillir. Elle n'avait pas répondu sur le moment, ayant par la suite pris d'assaut ses lèvres, mais... Elle y repensait et s'insurgeait en elle-même. Elle le savait, il faudrait quand même qu'elle lui réponde... Elle le savait. Ce qu'elle faisait c'était simplement retarder le moment... Et espérer qu'il oublie ses questions...
Depuis quand lui mentait-elle ? La question lui avait fait froid dans le dos, et elle était certaine que Remus savait l'effet que cela lui avait soudain fait... Jamais... Elle était honnête jusqu'au bout et l'avait toujours été ! C'était ce qui faisait d'ailleurs qu'elle avait été rejoindre la Maison Poufsouffle ; sa loyauté et son honnêteté infaillible envers les personnes qu'elle estimait et mentir à Remus... Ce serait comme se mentir à soi-même ; c'était même pire. Mais quand c'était pour son bien ? Lui, fût un temps, il avait bien voulu aussi essayer de se mentir à lui-même pour la protéger ! Elle, c'était pareil en quelques sortes... Il ne pouvait pas lui en tenir rigueur n'est-ce pas ? Elle ne voulait qu'il s’inquiète de cela ! Cela n'avait guère d'importance. Aucune importance du tout... Elle espérait lui faire oublier ses questions, mais Remus ne perdait jamais le fil de ses réflexions...
Dès qu'il se recula d'elle, elle sut que son stratagème n'avait pas fonctionné et elle eut beau lui faire son petit regard de chien battu, le supplier des yeux, rien n'y fit, et rien n'aurait pu rien faire d'ailleurs. Il n'y avait qu'à capituler. Un léger soupir s'échappa d'entre ses lèvres tandis qu'elle l'écoutait parler de ce ton si sérieux qui lui fit comprendre que pour le moment il était hors de question « de jouer » (ou batifoler) serait le terme exact. Il voulait des réponses, et une réponse honnêtes. Il s'était enfoncé un peu plus dans son oreiller et il l'observait de ce regard dont elle avait souvent l'impression qui cherchait à la percer ; c'était toujours une impression agréable... Mais pas cette fois. Cette fois, cela la mis mal à l'aise. Elle était surprise de le voir subitement rompre ainsi lui-même le baiser et se reculer, mais elle était encore plus inquiète... Inquiète qu'il s'inquiète !
Elle eut l'impression immédiate, à présent, de passer devant son supérieur alors qu'elle s'apprêtait à faire le résumé d'une mission de la nuit passée, une mission qui aurait lamentablement échouée et dont elle avait honte de raconter en détails. Actuellement, c'était plus le chef de l'Ordre qu'elle avait face à elle ; non plus l'amant ou le fiancé... Parce qu'ils étaient en effet fiancé ! C'était une réalité... La vérité maintenant ? Dire la vérité ? Elle songea de nouveau à la nuit passée, l'inquiétude qui n'avait eu de cesse de la ronger, la lune qu'elle avait aperçu à travers sa fenêtre... la pleine lune qui éclairait presque toute sa chambre. Elle l'avait haït, cette lune, elle la haïssait depuis qu'elle connaissait Remus et depuis qu'elle savait ce qu'elle faisait de lui ! Elle haïssait la lune autant que Greyback !
Elle le laissa prendre sa main et leurs doigts s'entremêler. Après quoi il guida jusqu'à son visage pour finir par déposer un baiser dessus. Elle était troublée, tordue de l'intérieur... Elle ne voulait pas l'inquiéter en répondant la vérité à sa question, mais elle ne voulait pas lui mentir – comme il lui avait fait remarquer. Il avait confiance en elle... Peut-être serait-il déçu si elle ne lui répondait pas honnêtement... Peut-être qu'il penserait qu'il ne pouvait pas réellement avoir confiance si elle lui cachait des choses. Tonks déglutit avec difficultés ce qu'elle pensât. C'est probablement ce qui la persuada de répondre le plus sincèrement possible... Ses épaules s'affaissèrent légèrement. Elle avala doucement sa salive avant de baisser les yeux les yeux doucement sur ses genoux et de répondre à mi-voix sans oser croiser son regard...
« Je... Tu as raison, peut-être... Peut-être que je n'ai pas... Bien dormi... Cette nuit... » Elle releva doucement les yeux ; son regard se fit presque suppliant. « Je suis désolée... », ajouta t-elle comme si elle s'attendait à être réprimandée pour une bêtise qu'elle avait faîte. Pourtant c'était même ainsi durant ces nuits, même si ce n'était qu'en pensées... Cela prouvait sa sincérité, sa fidélité... Elle se sentait si impuissante durant ces nuits. Elle ne pouvait cependant que passer la nuit à attendre, attendre le matin pour le revoir... Et le soigner éventuellement, comme aujourd'hui, des douleurs de la nuit passée ; le soigner juste par sa simple présence et par la douceur et chaleur de ses mains aux endroits endoloris ou blessées durant la nuit. « ... Je ne peux pas m'empêcher d'y penser... ». Au moins, elle se sentait utile. C'était à peine si elle parvenait à supporter la vue de lune, pourtant elle ne pouvait s'empêcher de l'observer, ces nuits-là... Parce qu'elle se sentait ainsi au plus proche de lui, elle avait l'impression d'être avec lui.
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Lun 26 Sep - 16:29 | |
| Remus savait pertinemment, à la seconde même où la jeune femme l’avait regardé dans les yeux, qu’il avait été trop dur, qu’il était allé trop loin. Mais il n’en pouvait rien lui, son rôle de patron remontait à la surface bien plus vite qu’il n’aurait pu l’imaginer. Il avait vu une lueur dans les yeux de la jeune femme qu’il n’aimait pas nécessairement voir. Cette lueur, c’était de la tristesse, voire même de la déception à l’idée que Remus n’ait pas encore une confiance totale en elle. Parce que s’il avait totalement confiance, il ne s’inquièterait pas qu’elle lui mente sur l’un ou l’autre petit détail. Mais là, il avait encore peur que ça aille trop loin, que ça dérape.
Il ne savait pas pourquoi il gardait cette crainte au fond de lui, parce qu’au fond, Tonks était toute sa vie et il savait qu’il pouvait avoir la plus grande confiance en la jeune femme. Mais bizarrement, cette peur restait enfouie. Et elle, elle l’aimait d’un amour tellement fort qu’elle n’arrivait pas à dormir la nuit de la pleine lune, l’imaginant seul dans sa forêt, l’imaginant peut-être dans les situations les plus dramatiques, alors qu’en réalité il n’en était rien. Oh bien sûr, lorsqu’il rentrait, il pouvait donner l’impression de s’être battu pendant des heures contre des créatures bien plus dangereuses que lui, mais la réalité était moins romantique.
Non, il ne se battait pas souvent contre d’autres créatures, mais plutôt contre lui-même.
Il se battait contre l’animal qui sommeillait en lui et se réveillait au cours de cette nuit. Et il avait tellement envie que la femme qu’il aimait arrête de s’inquiéter pour lui. Qu’elle arrête de penser aux malheurs qui pouvaient se produire. Evidemment, il comprenait la situation et il comprenait son inquiétude.
Doucement, il caressa le dos de sa main à l’aide de son pouce, essayant de la rassurer de la meilleure manière qu’il connaissait.
Cette manière, il était prêt à l’utiliser autant de fois qu’il se devrait, parce qu’il l’aimait et qu’ils allaient devoir tout les deux devoir vivre avec la nature bestiale de Remus. Ils allaient devoir vivre avec, parce qu’il refusait que sa femme reste debout pendant toute une nuit en s’inquiétant pour lui, et ce une fois par mois. La douleur était trop grande quand il pensait à la sienne dans ce cas bien précis.
A nouveau, comme il l’avait déjà fait maintes fois aujourd’hui, il plongea son regard dans celui de Tonks, caressant toujours sa main du bout des doigts, et lui murmura, comme une promesse, comme un aveu, comme une supplication :
Il ne m’arrivera rien, jamais rien au cours de cette nuit.
Son autre main s’approcha doucement du visage de la jeune femme et se posa sur sa joue. Il caressa tendrement la joue de la jeune femme, l’effleurant presque. Il voulait que le contact se fasse progressivement. Cela pouvait sembler idiot vu ce qu’ils faisaient depuis bien plus d’une heure, vu la tenue dans laquelle ils le faisaient. Oui, sans doute était-ce idiot de ne désirer qu’un simple contact, doux, délicat, alors qu’ils étaient pratiquement nus tous les deux, mais l’intention était différente.
Les doigts du loup-garou remontaient délicatement vers la tempe de Tonks, caressaient l’une ou l’autre mèche de cheveux, avant de redescendre lentement vers ses lèvres. Il passa un doigt sur les lèvres de sa belle avant de remonter sa mâchoire et de venir se poser doucement sur sa joue droite. Il garda les yeux bien plongés dans ceux de Tonks avant de murmurer à nouveau.
Et cette fois-ci c’est une promesse. Il ne m’arrivera rien. Je ne compte pas partir.
Mais pas de baiser pour sceller cette promesse. Il voulait la faire patienter quelques instants, même s’il savait qu’il ne tiendrait pas très longtemps avant de l’embrasser à nouveau, de poser ses lèvres sur celles, avides de ce contact, de la femme dont il était tombé amoureux des années auparavant. Comment avait-il pu être aussi aveugle ? C’était quand même incroyable qu’il se soit retenu pendant aussi longtemps d’être avec la femme qu’il aimait…
Remus leva les yeux au ciel en pensant à cela. Il avait vraiment été idiot, et d’un côté il s’en voulait. Imaginez depuis combien de temps il aurait pu être heureux aujourd’hui… Si seulement il avait osé. Parce que toutes les excuses qu’il avait pu lui sortir auparavant, elles n’étaient que mensonges. Il se trouvait évidemment trop vieux ou trop moche pour elle, parce qu’elle était la perfection à ses yeux. Mais chut, il ne fallait surtout pas lui dire ça. Elle risquait de prendre la grosse tête.
Mais quel défaut pouvait-il honnêtement trouver à cette femme ?
Donc, lui aussi avait déjà menti… Il lui avait menti en lui disant qu’il ne souhaitait pas être avec elle, il lui avait menti en lui disant qu’il ne voulait pas être dans sa vie, qu’il ne voulait pas être celui qui la rendrait heureuse…
Bien sûr qu’il voulait être cette personne, il ne savait juste pas s’il pourrait avoir la force de l’être.
Tu sais quoi ?
Il descendit la main qui se baladait encore sur le visage de sa belle aux cheveux roses pour venir la poser sur sa hanche. Le contact était tout aussi agréable ses yeux. Il lui sourit, remonta la main dans sa nuque et approcha le visage de Tonks du sien. Elle semblait toujours un peu mal à l’aise. Il se doutait bien qu’elle ne se remettrait pas tout de suite. Il avait à nouveau été particulièrement froid, plus chef de l’Ordre qu’amoureux.
Je sais que tu m’aimes, mais je t’aime plus encore. Et je n’ai pas envie que tu souffres au cours de cette nuit-là.
Peut-être devrait-elle aller chez des amis, ou dans sa famille cette nuit particulière. Elle aurait ainsi autre chose à faire et ça serait bon qu’elle voie d’autres personnes. Mais il lui en parlerait à un autre moment. Remus avait réussi à mettre des mots très précis sur ce qu’il ressentait à cet instant. Il faisait des progrès, c’était bien.
Mais il connaissait la jeune femme, il savait qu’elle lui rétorquerait sans doute qu’elle l’aimait encore plus que lui, et il ne rentrerait pas dans ce petit jeu, comme d’habitude. Il savait que leur amour mutuel était plus fort que n’importe quel autre forme d’amour, et c’était tout ce qui comptait à ses yeux. Lequel aimait le plus l’autre, cela n’avait pas la moindre importance. Tout ce que Remus savait en cet instant précis, c’était que la femme qu’il tenait contre lui était celle avec qui il allait passer sa vie, aussi longue ou courte soit-elle…
Il posa son front contre celui de la jeune femme et resta ainsi pendant un moment. Ce simple contact avait quelque chose de magique à ses yeux. C’était plus exaltant que n’importe lequel des gestes qu’elle pouvait avoir pour lui.
Il garda une main profondément ancrée dans sa nuque alors que son autre main se baladait maintenant sur l’avant-bras de Tonks. Ses doigts montaient et descendaient dans un ballet incessant.
Je suis prêt à faire tout ce qu’il faudra pour que tu arrêtes d’avoir peur…
Même aller voir le Mangemort le plus dangereux que je connaisse… C’était ce qui était sous-entendu. Il était prêt à aller supplier Rogue de lui refaire une potion Tue-Loup, ou de trouver n’importe quelle personne qui se sentirait capable de la lui faire.
Il était prêt à tout s’il savait que cela calmerait les nerfs et les nuits de la femme qu’il aimait. Mais Tonks ne serait évidemment pas ravie de l’initiative. Après tout, on ne pouvait pas vraiment dire que Rogue était leur meilleur ami, et il ne connaissait pas grand monde capable de préparer une potion aussi compliquée.
Mais s’il le fallait pour le bien-être de Tonks, ainsi soit-il.
Il fini par déposer un baiser d’abord sur la joue droite de la jeune femme, puis sur la gauche, à la commissure de ses lèvres et finalement sur ses lèvres. Un baiser qu’il commença chaste, et qui fini en un baiser plein de tendresse, d’émotions, et de passion. | |
| | | | Nymphadora Tonks
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Lun 26 Sep - 18:55 | |
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… Un frisson d'appréhension ne put s'empêcher de la saisir., même lorsqu'il caressa du pouce sa paume comme voulant la rassurer, ou quand il plongea son regard dans le sien … D'habitude, cela avait l'avantage de la calmer aussitôt et de la rassurer. Pas cette fois alors qu'elle gardait les yeux plongés dans les siens, essayant de se rassurer comme elle le pouvait. Il n'était pas fâché hein ? Il n'était pas fâché qu'elle ne dorme pas ces nuits-là ? Ce n'était pas faute de ne pas le vouloir mais elle tournait et se retournait dans son lit durant des heures et des heures... Elle essayait de dormir, elle fermait les yeux, mais elle n'arrivait juste pas à trouver le sommeil. Alors, elle les rouvrait et alors le reflet de la lune à travers de la fenêtre lui était renvoyée. Elle n'arrivait pas à dormir, ce n'était pas faute de ne pas essayer...
Elle avait presque honte de lui avouer tout cela, de lui avouer qu’évidemment elle s’inquiétait. Elle avait surtout presque honte qu'il s'inquiète pour elle alors que ce n'était pas elle à plaindre dans le lot. Il n'en parlait jamais, de ces nuits... L'imagination de la jeune femme – qu'elle avait fertile - ne pouvait s'empêcher d'imaginer et évidemment, c'était les pires choses qu'elle imaginait. Avec « rien », on faisait ce qu'on pouvait... Elle ne l'avait jamais questionné non plus parce qu'elle se doutait qu'il n'avait pas envie d'en parler et elle respectait cela. Elle ne lui disait donc jamais aussi qu'elle avait des difficultés à trouver le sommeil …
Elle l'écouta, le regard toujours ancré dans le sien. C'était une promesse. Ses mots. Ils sonnaient comme une promesse... Elle tenta de s'y raccrocher et lors de la prochaine nuit déjà, elle savait qu'elle se les souviendrait. Elle savait qu'elle essaierait de se rappeler ce jour-là où ils avaient partagé des secondes et des minutes inoubliables... S'y replongeant, elle oublierait peut-être le reste et se souvenant de ses mots, peut-être alors qu'elle parviendrait à passer une meilleure nuit... Elle avait pensé à aller chez ses parents ; elle aurait pu dormir dans sa chambre... Mais ici dans son appartement ou ailleurs, ce serait la même chose. Elle y penserait de la même façon et se demanderait encore ce qu'il faisait... Parce que c'était ça. Le voyant revenir toujours en... « dans un sale état » au matin, elle imaginait qu'il s'était forcément battu contre … Contre elle ne savait quoi ! Un animal sauvage ? Ou pire ? Elle ne saurait rien de ce qui se passait... Elle se demanderait s'il ne s'est pas battu contre quelque chose qui, cette fois, avait eu raison de lui. Elle se faisait peur toute seule ; elle imaginait le pire toujours ; elle en avait des sueurs froides... Mais c'était plus fort qu'elle, d'imaginer le pire quand il s'agissait de ceux qu'elle aimait.
A chaque fois, au matin, en le voyant revenir, elle se demandait si la fois prochaine elle ne le verrait pas arriver en pire état encore, et si... Si un jour elle ne le verrait tout simplement plus revenir. Faisant écho à sa pensée, il venait de lui dire qu''il s'agissait d'une promesse et qu'il ne comptait pas partir... Les yeux n'osant dévier des siens, elle s'y accrocha. Evidemment qu'elle le croyait ! Il n'y avait aucun doute là-dessus, mais parfois – souvent – elle se demandait ce qu'elle deviendrait sans lui... Elle su avait toujours tenu à son indépendance, avant de le connaître, il lui semblait que tout son monde s'était renversé et qu'à présent, le fil de sa vie était lié au sien. Mais n'allez pas lui dire cela, il ne serait pas content... Lui qui avait déjà voulu lui faire promettre de continuer de se battre même s'il n'était plus là. Elle se demandait très souvent ce qu'elle deviendrait sans lui, si elle aurait la force suffisante... De continuer. Elle ne se reconnaissait plus aujourd'hui, elle qui avait toujours tenu à être indépendante et se sentir indépendante. Elle avait l'impression d'être plus faible, aujourd'hui, et pourtant... Pourtant, elle aimait ce qu'elle était devenue. Elle aimait ce qu'elle était devenue auprès de lui. Grâce à lui.
Sa main se promena sur son visage et la jeune femme, satisfaite simplement de ce geste, se laissa porter par sa main qu'elle sentait glisser sur sa joue, doucement. Son cœur s'emballa soudain lorsqu'il rapprocha son visage du sien mais il ne l'embrassa pas. Il garda son visage tout prêt du sien et elle devait avouer que, juste rester ainsi était suffisant. Elle retenait son souffle, se perdait au fond de ses yeux. Tu sais quoi? Elle ne savait pas ce qu'il voulait lui dire mais elle l'écoutait attentivement et ne put s'empêcher un sourire lorsqu'il acheva sa phrase. Juste pour le taquiner – chose qu'elle adorait – elle lui aurait bien dit qu'elle l'aimait encore plus... Mais, au final, ce n'était pas important. Peut-être après tout qu'il l'aimait plus, ou que c'était elle, ou peut-être qu'ils s'aimaient pareil... Elle n'avait pas envie de lancer le débat parce qu'au final, ce n'était pas important de savoir qui aimait plus l'un ou l'autre... Et puis, cela la comblait encore plus de l'entendre dire qu'il l'aimait bien plus... Alors elle avait envie de lui laisser le privilège seul aujourd'hui de lui dire que c'était lui qu'il l'aimait le plus. Même si habituellement elle aurait trouvé plaisir à le taquiner en lui soutenant le contraire.
Elle ne souffrait pas ! Elle y pensait juste... Beaucoup. Et elle haïssait ce qu'il était condamnée à subir. D'ailleurs, s'il souffrait, alors elle voulait aussi souffrir, pour avoir l'impression de voir comment il se sentait... Elle voulait l'accompagner ainsi ! Mais n'allez pas le lui dire. Il ne serait assurément pas d'accord et elle n'avait aucune intention de dire cela. Il posa son front sur le sien et ils restèrent ainsi quelques temps, leurs regards plongés l'un dans l'autre, Elle sentait son cœur battre à tous rompre juste par ce simple contact créé, elle sentait des frissons lui parcouru la nuque juste par le contact de sa main posée sur celle-ci, elle sentait la peau de son bras tressaillir juste par glissement de ses doigts sur celle-ci. Elle n'aurait pas parlé, elle avait trop peur de rompre le silence... Rompre ce moment où rien ne semblait se passer et où pourtant tant d'émotions étaient partagées.
Elle ne put empêcher un haussement de sourcil, alors qu'il lui disait qu'il ferait tout pour qu'elle cesse de s’inquiéter. Y avait-il réellement une façon d'empêcher qu'elle ait peur pour lui ? … A moins de l'accompagner pendant les nuit set qu'elle voit vraiment qu'il ne craignait rien, qu'il ne se battait contre personne – autre que lui-même – comment ça c'est une très mauvaise méthode qu'il refuserait aussitôt ? Oh, tant pis alors... Zut !
Tandis qu'elle méditait toujours ses derniers mots, elle sentit ses lèvres se poser sur la joue droite, puis la gauche pour finir par effleurer la commissure de ses lèvres avant de l'embrasser cette fois vraiment de nouveau de cette manière approfondie et passionnée auxquelles ses lèvres étaient déjà habituée.
Mais elle avait un point encore à éclaircir, elle aussi... Chacun son tour... Ce ne fut pas sans efforts qu'elle parvint à se détacher de ses lèvres mais elle le fit quand même pour de nouveau ancrer son regard dans le sien et lui demander, avec sérieux...
« Tout ?… Par exemple ? »
… Elle haussa un sourcil. Jusqu'où était-il donc capable d'aller juste dans le but d'éviter qu'elle s'inquiète durant ces nuits où il ne pouvait qu'être seul – seul contre lui-même, les nuits de pleine lune ??? Qu'était-il capable de faire ?! Elle ne voulait pas lui demander trop... Lui demander des choses que d'ordinaire, il ne ferait pas... Elle ne pouvait pas lui demander d'effectuer des choses que lui-même répugnait... A quoi pensait-il donc en disant qu'il était prêt à tout faire... ? Le regard toujours plongé dans le sien, elle sembla y lire une réponse , entrevoir en tous les cas ce à quoi il pensait, mais elle n'était pas certaine. Lentement, elle attrapa sa main pour la porter à ses lèvres.
« … Pas des choses que tu ne veux pas faire n'est-ce pas ? Je ne veux pas... » Elle ne voulait pas lui faire faire des choses qui lui coûtait de faire, qu'il ne voulait pas... Elle ne voulait pas qu'il prenne des risques pour elle !
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| | | | Remus Lupin
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Lun 26 Sep - 20:23 | |
| Remus se doutait que les questions sur ce qu’il était prêt à faire pour elle, pour qu’elle arrête de s’inquiéter, allaient fuser. Il était évident que quoi qu’il arrive, il était prêt à tout faire pour que la femme qu’il aimait se sente mieux. Et cela passerait évidemment par des choses qu’il n’apprécierait pas faire. Mais ça, il ne voulait pas le lui révéler. Cela ne ferait que l’inquiéter encore un peu plus et ce n’était pas son objectif aujourd’hui. Son objectif, c’était de rendre la femme qu’il aimait la plus heureuse possible, et cela passerait par des moments pas très agréables pour lui.
Mais il ne pouvait pas lui révéler l’état exact de ses pensées, il ne voulait pas lui dire qu’il songeait sérieusement à aller trouver Rogue pour lui demander ce dont il avait tellement besoin, sans même savoir si le sorcier ne le tuerait pas dès le moment où il le verrait. Pourtant, il avait l’impression que la dernière conversation qu’il avait eue avec son ancien camarade d’école ne s’était pas si mal passée que cela. A peine quelques insultes et une coopération plus ou moins évidente. Remus finissait même par croire qu’il y avait encore quelque chose de bon dans l’âme de cet homme…
Mais ça, Tonks n’était certainement pas encore prête à l’entendre, pas plus que lui n’était réellement enclin à le croire.
Je n’ai pas d’exemples précis en tête.
Son regard se détourna inconsciemment. Il était parfaitement conscient qu’il tait en train de mentir à la femme qu’il aimait alors qu’il lui avait reproché quelques instants auparavant de faire la même chose. Il fini par relever le regard et le plonger dans celui de Tonks. Elle savait quand il mentait, pas autant que lui quand elle mentait, mais elle avait la faculté de lire son âme comme personne. Elle pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert, ce qui pouvait d’ailleurs sembler assez effrayant. Mais à vrai dire, il était heureux que quelqu’un puisse le faire, et encore plus si c’était elle. Au moins, il y avait une personne en ce monde capable de voir quand il allait mal et donc de savoir ce qu’il convenait de faire.
Il y avait une personne en ce monde capable de voir à quel point il était heureux et cette personne était justement la personne grâce à qui il était heureux. La seule personne en ce monde qui lui donnait envie de se lever le matin. La seule personne qui lui donnait envie de sourire même quand il allait mal. Même quand tout allait mal. Même quand le monde autour d’eux était en train de s’écrouler.
Et rien que pour cela, il chérissait chaque instant passé avec elle. Et c’était précisément la raison pour laquelle il n’avait pas le droit de lui mentir.
Parce qu’il lui avait demandé de ne pas lui mentir, alors il se devait de ne surtout pas lui mentir lui non plus.
Non, j’ai menti.
« J’ai une idée bien précise de ce que je vais faire, je suis certain que ça ne te plaira pas, tout autant que ça ne me plait pas à moi ». Vous croyez que c’est une bonne façon de présenter les choses ? Non, certainement pas, et d’autant plus quand vous présentez ces choses à une jeune femme aux cheveux roses dont la couleur peut rapidement basculer vers le rouge, le gris, le noir voire même une autre couleur à laquelle il n’aurait peut-être jamais eu droit avant.
Remus se demandait comment il allait lui présenter la chose. Il pouvait simplement lui dire qu’il pensait à demander sa potion Tue-Loup à quelqu’un, mais qu’il ne savait pas encore réellement à qui. Sauf que Tonks saurait rapidement ce qu’il avait prévu, parce qu’à nouveau, elle le connaissait comme personne.
J’ai besoin de potion Tue-Loup.
Et la seule personne qui peut me la procurer, voire me la produire, est la personne que nous détestons tous le plus pour le moment, à chaque fois que je le vois j’ai envie de l’atomiser sur place (Seb, si tu passe par là, désolée) et surtout, je ne suis pas le seul à avoir cette charmante idée qui lui traverse l’esprit en voyant ce rideau de cheveux gras (idem).
Bon, à nouveau, la façon de le présenter n’était pas idéale mais elle reflétait ce qu’il pensait au plus profond de lui.
La main de Remus était maintenant serrée dans celle de Tonks et elle l’avait portée à ses lèvres pour les y déposer. Un geste tout simple mais qui témoignait réellement de l’inquiétude et de l’amour qu’elle lui portait. Remus avait toujours eu beaucoup de mal à comprendre la relation fusionnelle qui avait liés James et Lily, ou celle qui liait aujourd’hui Fleur et Bill, mais aujourd’hui, il commençait seulement à comprendre. Comprendre que ce lien unique qui existait entre ces deux jeunes couples pouvait se produire chez n’importe qui.
Il était surpris de voir que lui aussi était capable d’aimer d’une façon aussi inconditionnelle. Et c’était d’ailleurs pour cette raison qu’il ne pouvait pas la regarder dans les yeux en lui mentant, et il espérait que la réciproque était vraie aussi.
Je ne prendrai aucun risque pour l’obtenir, c’est promis. Même si la seule solution est loin d’être la plus agréable.
Il n’en revenait pas : il allait réellement parler de Severus Rogue, au lit, avec Tonks pratiquement complètement nue sur lui. S’il n’était pas en train de vivre cette scène, il rirait au nez de la personne qui lui dirait ça. Non mais sérieusement, comment pouvait-on parler d’un meurtrier dégoûtant ennemi de longue date quand on avait un canon de beauté en pleine excitation sexuelle (oui, j’aime en rajouter une couche) allongé dans son lit ?
Il suffisait de s’appeler Remus Lupin et de ne plus avoir eu de relation plus ou moins intime avec une femme depuis que le Quiddich avait été inventé… ou presque.
Bon, il exagérait sans doute un peu mais Remus savait que le sujet de la conversation était loin d’être des plus agréables, ni pour lui, ni pour elle.
Il observa le visage de Tonks. Il ne savait pas encore dire si elle était énervée, triste, inquiètes ou soulagée. Non, il pouvait déjà éliminer « soulagée » de la liste, il était pratiquement certain qu’elle n’avait pas la moindre raison d’être soulagée. Remus observa leurs mains serrées l’une dans l’autre avant de dire avec un sourire :
Arrêtons de parler de ça… Il sera encore temps d’en parler… plus tard.
Une nouvelle envie fit son apparition dans l’esprit de Remus. Il fit à nouveau glisser sa main vers les hanches de la jeune femme pour les caresser délicatement. Il n’avait plus envie de parler, assez de blabla. Non, il y avait des choses bien plus intéressantes à faire, même si là, il sentait vraiment le poids de la fatigue qui s’abattait sur lui.
Non, pas déjà… Encore un peu… Juste un peu. Mais il ne pouvait plus attendre, il avait réellement besoin de dormir. S’il ne dormait pas maintenant, il ne donnait pas cher de sa personne pour la prochaine réunion qui avait lieu dans la soirée.
Ecoute…
Une nouvelle fois, il se retourna pour plaquer Tonks sur le lit. Et à nouveau, c’était elle qui se retrouvait allongée. Il ne tarda cependant pas à s’allonger à ses côtés.
Je crois que je fatigue.
Les mots les plus pénibles à prononcer de sa vie. D’ailleurs, on avait pu voir un petit rictus sur ses lèvres. Il avait tellement envie d’aller plus loin avec elle mais ils avaient été assez loin. Ils étaient tous les deux fatigués, elle parce qu’elle n’avait pas dormi et lui parce qu’il s’était fait beaucoup de mal cette nuit.
Désolé…
Il avait ressenti comme le besoin de s’excuser, s’excuser de ne pas être à la hauteur de sa forme à elle. Il semblait qu’elle était capable de tenir la longueur sans une nuit de sommeil juste avant. Lui ne pouvait pas, ou du moins il ne pouvait plus.
Tu m’en veux ?
Il avait un petit air de chien battu, du genre qu’on a envie de caresser (>.<) . Il plissa les yeux et s’approcha d’elle pour déposer un tendre baiser dans son cou… Puis un autre… et un autre.
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Lun 26 Sep - 21:47 | |
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… Lorsqu'il lui répondit, elle continua de l'observer pendant quelques secondes comme pour essayer de savoir s'il disait la vérité ou non ou s'il la dissimulait pour ne pas l’inquiéter... - avouez quand même que c'était étrange ! Lui, il pouvait lui mentir dans le but d'éviter de l'inquiéter, et dès qu'elle, elle faisait un petit mensonge pour ne pas qu'il s'inquiète, il la reprenait aussitôt pour lui dire ce qu'exactement elle pensait. Il avait légèrement détourné le regard et alors, quand on faisait ce geste, qu'est-ce que cela signifiait-il ? Généralement, c'était que l'on ne voulait pas que la personne face à nous voit ce qu'on lui cachait... Il lui cachait sa pensée, elle en était consciente. C'était pour la protéger, elle le savait – protéger de quoi ? - elle ne put toutefois s'empêcher d'être peinée.
Elle n'avait cependant pas envie de réfléchir davantage là-dessus... Elle n'avait pas envie de s'y attarder, pas aujourd'hui et puis, il était ainsi, et ce n'était pas elle qui ferait qu'il allait changer sur tout. Il fallait le prendre tel qu'il était. Il avait toujours été très protecteur envers – et c'était d'ailleurs quelque chose qu'elle aimait beaucoup bien que parfois cela l'ait énervée aussi ! - mais elle était prête à tout accepter... Ou presque tout. Et pour le moment, il y avait tout qu'elle aimait et elle ne voulait pas voir un voile noir se poser entres eux... S'il ne voulait pas lui parler de quelque chose pour ne pas l'inquiéter... Bien sûr qu'elle aurait aimé savoir ce à quoi il pensait vraiment mais... Elle accepterait s'il ne voulait pas le lui dire.
Il semblait cependant comprendre lui-même qu'il lui devait lui aussi la vérité et ses mots suivants lui firent naître un léger sourire à ses lèvres. Il comprenait vite le Remus mine de rien ! Et oui c'était ainsi ! Dans un couple on ne pouvait pas se cacher des choses qui si importantes ! Sinon... Cela ne pouvait pas marcher ! On devait se faire confiance... Et Tonks espérait plus que tout au monde que cela marche entre eux. Même si elle aussi avait voulu lui cacher ses insomnies, même si elle n'avait pas voulu lui parler de son inquiétude pour ne pas justement qu'il s'inquiète, elle savait que c'était inutile de le cacher ; elle l'avait compris... C'était comme si qu'aujourd'hui, ils avaient inconsciemment décidé de remettre tout à zéro, de tout mettre à plat. Pourquoi ? Après tout, leur commune commençait vraiment à partir de ce jour non ? Il lui avait demandé de l'épouser... Ils allaient se marier... Bientôt ils seraient mariés. Ils devaient partir sur de bonnes bases, et pouvoir se faire entièrement confiance ? Tonks lui faisait déjà une confiance... Presque aveugle d'accord...
Elle attendait ensuite qu'il continue. Elle avait toujours été patiente avec lui, même si ce n'était assurément pas forcément sa qualité principale même si elle avait appartenu à Poufsouffle mais il lui avait démontré combien elle pouvait aller au-delà de ses limites... vraiment. Elle avait été patiente au-delà de ses limites... A l'attendre, tout le temps qu'il avait fallu pour qu'il se rende compte que lui aussi avait le droit d'être heureux... Elle attendit qu'il poursuive. Elle se contenta de lui sourire, comme pour l'encourager, ou encore de lui caresser doucement le dessus de sa main avec ses doigts. Machinalement.
C'est comme si que le mot « Potion Tue-Loup » était rattaché à « Severus Rogue »... Dans son esprit, les deux mots se suivirent instantanément et elle se mit à observer avec inquiétude le visage de Remus en essayant de voir quel était son sentiment réel à ce propos. Assurément, pour avoir telle idée dans la tête, cela devait lui coûter, beaucoup lui coûter...
… Evidemment, elle avait été choquée par sa trahison... Elle avait eu confiance en Dumbledore et pensait comme beaucoup de monde qu'il avait de fortes raisons de croire Rogue, … Sa trahison lui était restée encore en travers de la gorge. Elle n'était même pas sûre de vraiment l'accepter encore... Dumbledore, se tromper ? Elle ne l'avait jamais vu se tromper... Elle avait peut-être placée trop de confiance en lui ? Pourquoi ? Peut-être cela était-il alimenté par le fait qu'il avait accordé sa chance à Remus... Tout ce qu'il lui avait fait, elle avait placée son entière au vieil homme, et à son jugement. Et puis, Remus lui faisait confiance ; alors elle aussi.
La jeune femme plaça une main sur son bras, le serrant brièvement. Elle hocha lentement la tête, signe qu'elle comprenait. Elle ne savait rien de cette époque lointaine où les Maraudeurs et Severus Rogue s'étaient côtoyés, mais elle savait combien Dumbledore avait été important pour Remus et elle devinait également amplement quelle était la douleur dont il avait été assailli quand ils avaient tous appris la mort de Dumbledore et surtout quel était le coupable... Ils avaient tous été sous le choc. Même si Remus n'avait comme toujours rien montré, Tonks n'avait pas été dupe... Et maintenant, juste pour éviter qu'elle s'inquiète, il était capable d'aller trouver le meurtrier de celui qu'il avait longtemps considéré comme son mentor ?!Tonks ne savait pas quoi dire... Les mots se perdaient au fond de sa gorge. Si ce n'était pas une preuve d'amour ça, alors qu'était-ce ?
Si elle ouvrit enfin la bouche pour répondre quelque chose, elle n'en eut pas l'occasion. Avant qu'elle le puisse même, il lui dit qu'ils auront largement le temps de parler de tout cela plus tard – c'est vrai, Severus Rogue ne devait pas venir gâcher ce jour-là ! - elle sentit ses doigts glisser le long de sa hanche et retint un frisson alors qu'un léger sourire se glissait sur ses lèvres tandis qu'elle le considérait. Pour goûter encore et encore à ses caresses sur son corps, elle était prête à tout accepter ! Même abandonner un sujet de conversation. Et puis, elle était plus ou moins ravie de laisser derrière pour le moment Severus Rogue.
Apparemment cependant, il avait sur-estimé de ses forces... Il se retourna et elle se retrouva plaquée sur le lit ; instinctivement un frisson traversa son échine mais les mots qu'il lui dit ensuite furent pour lui dire qu'il commençait à fatiguer. Oh... dommage... Elle afficha sur ses traits un air de profonde contrariété alors qu'il lui disait qu'il était désolé... Mais bien vite, un petit sourire s'étira sur ses lèvres alors que pour se faire pardonner, il se mit à l'embrasser dans le cou en lui demandant si elle lui en voulait... Evidemment qu'elle lui en voulait ! Il lui disait qu'il était fatigué et là il était en train de la chauffer de nouveau à l'embrasser ainsi dans le cou ! Alors bien entendu qu'elle lui en voulait ! Le vilain !
Elle l'écarta doucement et vint placer ses deux bras autour de son cou. Un léger accroché aux lèvres elle dit : « T'en vouloir ? Evidemment que je t'en veux... » Et pour bien montrer qu'elle lui en voulait, elle vint poser ses lèvres sur les siennes pour l'embrasser tendrement... Charmante méthode de dire 'Je t'en veux', non ? Elle recula son visage de nouveau avant de reprendre... « Comment pourrais-je donc t'en vouloir ? … » Après un léger silence, elle poursuivit... « Je ne veux pas que tu sois fatigué à cause de moi pour la réunion ce soir ! Imagine donc ce qu'ils pourraient tous penser de moi après !.... On penserait que je martyrise le chef de l'Ordre !... Sans compter que ta fierté en prendrait un coup ! » Son sourire se fit plus grand et elle ne put s'empêcher de s'esclaffer avec amusement. « … Un dernier petit câlin, tout petit, avant le gros dodo ? » minauda t-elle en lui faisant les yeux doux...
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| | | | Remus Lupin
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Mar 27 Sep - 10:43 | |
| Remus savait que sa vie serait incroyable avec elle. Il savait que s’il réussissait à passer outre les barrières qui pourraient encore se dresser sur son chemin, sur leur chemin, il serait le plus heureux des hommes. Et vous savez comment il le savait ? Il suffisait qu’il se plonge dans les yeux de sa bien-aimée pour savoir que rien au monde ne pourrait les rendre malheureux, parce qu’ils étaient ensemble. Et vous savez quoi ? Cette pensée avait quelque chose de réconfortant à ses yeux. Il ne pouvait plus se sentir malheureux, il ne pouvait plus avoir peur parce qu’il avait la femme la plus magnifique, la femme la plus drôle, la femme la plus attentionnée et probablement la femme la plus sensuelle qui puisse exister allongée à ses côtés. Il ne pouvait plus se passer de son regard, il ne pouvait plus se passer de ses caresses. Tout ce qu’il espérait, c’est qu’ils puissent rester ensemble, toujours, être toujours là l’un pour l’autre. Parce que maintenant qu’il connaissait la vie avec elle, maintenant qu’il savait ce que cela faisait d’être dans les bras de cette femme incroyable, maintenant qu’il savait ce qu’il pouvait éprouver en sentant ses lèvres sur les siennes, il n’imaginait plus sa vie autrement.
Il pensait que cela serait plus compliqué que cela d’abandonner le sujet de conversation qui les occupait, mais en plongeant ses yeux dans ceux de la jeune femme, il se rendit vite compte qu’elle avait très bien compris de quoi il était en train de parler. Il avait compris que Tonks savait qu’il pensait à la possibilité de demander sa potion Tue-Loup à Rogue, quoi qu’il pouvait lui en coûter.
Il ne le ferait sans doute pas, mais par respect et par amour pour Tonks, il devait envisager toutes les possibilités, y compris les moins agréables. Le demander à Rogue était sans nul doute l’une des moins agréables mais il s’en fichait. Il devait la protection à la femme qu’il aimait et il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour la protéger de toutes les menaces. La nuit de pleine lune, il devenait la menace qu’il craignait lui-même. Il devenait une menace pour Tonks. Le pire serait qu’un jour elle lui demande pour l’accompagner, parce que dans ce cas précis, il se devrait de se montrer dur, froid, parce qu’il était absolument hors de question qu’elle l’accompagne dans son enfer.
Oui, Remus était surpris, surpris que le sujet de conversation ne s’évapore aussi rapidement. Elle ne semblait pas vouloir mêler Severus Rogue à leurs ébats. Tant mieux, lui n’avait pas particulièrement envie de parler du Maître des Potions non plus. Pas aujourd’hui. Aujourd’hui, ils avaient l’éternité devant eux.
Lorsque la jeune femme se retrouva à nouveau plaquée sur le lit, le cou recouvert de baisers, Remus cru reconnaître un air de contrariété. Évidemment, il était en train de lui dire qu’il était épuisé et pourtant, il continuait ses manœuvres pour l’allumer au plus haut point.
Il eut un petit sourire malicieux et laissa sa main se balader sur les cuisses de Tonks. Il n’avait pas envie de s’arrêter, il en avait simplement besoin. Mais cela ne signifiait absolument pas que le corps nu de la jeune femme ne lui donnait pas d’idées très… salaces.
Oh oui, je suis impardonnable.
Impardonnable peut-être, mais ses lèvres continuaient leur danse dans le cou, la nuque, ou encore sur la poitrine de Tonks. Les cheveux de la jeune femme attrapaient une couleur plutôt rouge que rose… Signe d’excitation ? Oh oui, sans le moindre doute. Et le pire, c’est qu’il allait la laisser sur sa faim. Mais ça serait pour mieux recommencer dès qu’il se sentirait un peu plus en forme. Parce que des matinées comme celle-ci, il comptait bien lui en offrir des dizaines, des centaines, des milliers.
Chaque jour de sa vie, il voulait prouver à Tonks à quel point il l’aimait, et à quel point il la désirait depuis tout ce temps.
Le baiser que la jeune femme déposa sur ses lèvres avait quelque chose de tendre, d’affectueux et de passionné en même temps. Remus n’avait jamais cru possible que la passion se mélange à la tendresse, mais il s’avérait que c’était tout à fait possible et Tonks lui en donnait un exemple éloquent.
Remus s’attarda un moment sur ses lèvres avant de sentir l’étreinte se briser. Il garda les yeux plongés dans ceux de sa belle. Il avait réellement été fou de croire qu’il pourrait lui résister toute sa vie, qu’il ne succomberait jamais à ses charmes. Comment résister quand la femme que l’on aime vous regarde avec cette lueur dans les yeux. Cette lueur, c’est celle qui vous montre tout l’amour qu’elle vous porte.
Mais soudain, elle sembla s’inquiéter quelque peu de ce que les membres de l’Ordre pourraient penser en le voyant fatigué ce soir. Honnêtement, il se fichait pas mal de ce que les autres membres pourraient penser. Il eut un petit sourire à la pensée des membres se posant des questions sur Tonks et Remus.
Il se pencha un peu plus sur elle, sentit son souffle sur son visage et déposa une nouvelle volée de baisers sur le visage de la jeune femme, alors que sa main remontait dangereusement vers sa poitrine.
Oh, mais ils auront raison. Tu me martyrises…
La main de Remus glissait maintenant lentement sur les hanches de la jeune femme, et délicatement il glissa un doigt sous le seul et unique morceau de tissu qui avait résisté à ses assauts. Mais il n’irait pas plus loin aujourd’hui… Un doigt, à hauteur de la hanche, qui caressait sa peau douce.
Il savait que ce qu’il était en train de faire était très mal, parce qu’il lui donnait encore plus envie d’aller plus loin. Mais d’un autre côté, lui aussi avait très envie d’aller plus loin, il n’en avait juste plus la force physique. Satanée pleine lune, sans elle, il aurait pu s’assurer une journée au lit à faire des galipettes avec Tonks.
Mais évidemment, il fallait qu’il soit un loup-garou…
Alors que son doigt se baladait encore sur les hanches de Tonks, il approcha son visage du sien, lui vola un baiser avant de lui glisser à l’oreille, dans un murmure on ne peut plus sexy :
Mais je suis sûr que tu peux faire encore mieux que ça.
Lupin se sentait différent, tellement différent quand il était avec elle. Lui qui était tellement taiseux, tellement secret, jamais il n’aurait imaginé qu’il avait cette capacité de se transformer en animal quand il se trouverait au lit avec une femme. Mais Tonks avait la faculté de réveiller ce qu’il y avait de meilleur en lui. Avec elle, il était un homme, un véritable homme. Et il n’avait pas peur de lui montrer l’étendue de ses… capacités, et de sa volonté aussi.
Lorsqu’elle le regarda avec son regard de chien battu, ses petits yeux qui ne réclamaient rien d’autre qu’un câlin supplémentaire. Se sentait-il prêt à lui offrir cela ? Oh, il fallait voir…
Je sais pas…
Lentement, il s’allongea sur le dos, plaça un bras autour des épaules de Tonks et l’attira à lui.
Viens ici toi.
Il posa son pouce sous le menton de Tonks, releva son visage vers le sien et déposa un baiser sur son front. Il garda les yeux plongés dans ceux de sa belle. Jamais il n’aurait cru qu’il se sentirait enfin aussi vivant. Il avait fallu attendre, mais l’attente en valait le coup. Doucement, sa main libre glissa le long de son dos, suivant sa colonne vertébrale. Il s’arrêta juste à temps, à temps parce qu’il savait que s’il allait plus loin, il ne voudrait plus dormir.
Et cela ne serait pas raisonnable… Mais avait-il envie d’être raisonnable ?
Lentement, sa main continua sa course. Pour une fois, ça serait à Nymphadora d’être raisonnable, ou ni à l’un ni à l’autre… | |
| | | | Nymphadora Tonks
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Mar 27 Sep - 13:50 | |
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… Il était censé être fatigué là ?! C'était qui qui lui avait dit qu'il commençait à être fatiguer et c'était qui qui continuait de la recouvrir de ses baisers et sous ses caresses brûlantes, elle sentait sa peau s'enflammer. Il tenait vraiment à dormir ?! D'un côté, elle n'allait certainement pas se plaindre, mais s'il y avait un être au monde qui demeurerait un mystère alors qu'elle en apprenait chaque jour un peu plus sur lui, c'était bien Remus. Plus elle avait l'impression de le connaître, moins elle le reconnaissait ! Non pas qu'elle n'aimait pas du tout le nouveau Remus et non qu'elle n'aimait pas non plus ce qu'il lui faisait, mais il était méconnaissable ! C'était comme si que, malgré la fatigue, il ne pouvait s'empêcher de continuer de l'embrasser ! ... Chose qui n'était pas pour lui déplaire. Son corps se tendait et se détendait à son contact, sa peau frissonnait d'aise... De nouveau, elle avait tout oublier. Le monde extérieur, ses propres inquiétudes, tout. Après l'accalmie qu'il y avait eu précédemment alors qu'il lui avait demandée de lui dire la vérité, la chaleur envahit de nouveau son corps tout entier, se répandant par vagues dans ses veines. Lorsqu'ils leur devraient quitter cette maison... Quitter cette maison pour aller vers une autre – comme ils le faisaient toujours... - elle aurait bien du mal à quitter celle-ci.
Les souvenirs vivifiants de cette journée placée sous le signe du rêve allaient lui faire regretter de devoir aller ailleurs... Pourquoi était-ce la guerre ? Pourquoi devaient-ils toujours quitter un endroit pour aller dans un autre ? Ma maison précédente déjà, elle l'avait regrettée... Elle avait regrettée ce canapé dans lequel ils avaient pris place... La cuisine où ils avaient discuté sur des histoires passées, … Où ils avaient appris à en connaître un peu plus l'un sur l'autre. Cette maison lui manquait déjà ; alors celle-ci, actuellement, allait encore plus lui manquer pour les souvenirs qu'elle en conserverait... Mais c'était ainsi. Ils ne pouvaient pas faire ce que bon leur semblait. C'était la guerre et ils devaient s'adapter. Ils devaient bouger... C'était ça ou ils risquaient de se mettre en danger, l'un comme l'autre. Lui, elle, eux... Tout le monde. Ils étaient forcés de toujours quitter ce qui leur semblait être le plus agréable en ce moment.
… Elle qui le martyrisait ? Elle afficha une moue amusée à ces mots. C'était fort ça ! En tous les cas, c'était bien lui qui la torturait en cet instant précis ! Pas elle ! Mais d'une torture bien plus douce que ce que ce mot impliquait normalement. Et une torturer qu'elle était bien capable de supporter pendant des heures et des heures d'affilés sans en être lasse, sans en être fatiguée une seule seconde. Elle se figea soudainement en prenant conscience de quelque chose. Quelque chose glisser le long de sa hanche... Mais, mais... Pendant quelques secondes, elle ferma les yeux, se mordillant la lèvre inférieure au passage. Elle recula le visage et le regarda bien en face, incrédule... Et amusée… Il avait une façon étrange de montrer qu'il était fatigué.
En tous cas, s'il était un peu fatigué, il n'en donnait pas l'air... En tous les cas, ce n'était vraiment pas LA meilleure façon qu'il aurait pour lui faire comprendre qu'il voulait se reposer ! Pas du tout même... Mais il n'alla cependant pas plus loin et se contenta de caresser sa hanche, en-dessous du petit tissu qui demeurait la seule barrière. Oui, là, elle était d'accord. C'était vraiment très mal, mais vraiment. Surtout si c'était pour retomber après sur le dos pour se reposer... Cet homme avait la nette tendance de lui faire monter son envie en flèche et ensuite de la laisser retomber aussi vite... Hop, comme ça. Tonks n'était pas d'accord avec ces règles du jeu... Elle n'avait pas signer pour CES règles du jeu ! Non d'ailleurs, elle n'avait encore rien signé étant donné qu'ils n'étaient pas mariés encore mais c'était histoire de dire. Ce n'était pas drôle qu'il ait autant d'influence sur ses émotions... !
Et voilà... Lorsqu'il s'allongea sur le dos, à côté, elle l'observa, la mine réprobatrice. Non, ça, ce n'était pas juste. Ce n'était pas juste d'agir ainsi, de faire tout pour la chercher et là, il... Il... Il se recouchait et maintenant il disait je cite « Je sais pas »... Il ne savait pas ?! Il ne savait pas quoi ?! Pour un peu il mériterait qu'elle boude tiens et qu'elle se couche à côté de lui pour... Dormir ! Plaçant un bras autour de ses épaules, il l'attira à lui et elle se laissa faire, contente de retrouver la proximité de son corps, s'amusant à parcourir encore chacune des courbes ou des cicatrices qu'elle aimait tant – d'un index instinctif, machinal. Un geste qui lui était devenu naturel.
Même si elle restait légèrement contrariée cependant.
Lui relevant le menton d'une main il l'embrassa sur le front – alors qu'elle sentait sa main glisser toujours le long de son dos et elle espéra presque qu'il ne s'arrête jamais ou qu'ils ne soient jamais interrompus. Qu'elle vienne ici ? Et ben non, elle n'en avait pas envie tiens... Elle aussi elle pouvait jouer ! … Enfin, elle ne s'écarta pas de lui pour autant, bien au contraire. Elle était bien trop bien comme elle était là... Et puis, ce n'était pas son rôle à elle d'être raisonnable d'abord ! Hein ? Bien sûr que non elle ne négligeait pas ses responsabilités. Elle n'avait jamais été vraiment connue pour être raisonnable, n'est-ce pas ? Pourquoi cela devrait-il changer... ?
« Tu es incapable de te contrôler malgré la fatigue ou bien c'est un gros mensonge quand tu dis être fatigué... ? » lui demanda t-elle, un sourire légèrement amusé accroché aux lèvres. « … Parce que ce n'est pas bien les mensonges, tu sais... ? » ajouta t-elle alors qu'elle rapprochait lentement son visage du sien jusqu'à ce qu'elle sente son souffle sur son visage. « Et les réactions de ton corps vont bien à l'encontre de cette fatigue que tu dis ressentir, alors... » laissa t-elle échapper dans un souffle où perçait l'envie, sans pour autant libérer son regard de son emprise et en faisant allusion à la main dans son dos qui continuait sa course... Comme si s'arrêter signifiait la fin de tout, comme si continuer était une question de survie. Alors qui croire ? Ce qu'il disait ? Ou alors ce que son regard laissait entendre et ce que ses gestes laissaient voir ? Elle avait bien envie de ne croire que ses yeux... « ... Alors, qui croire... » termina t-elle avant de que ses lèvres ne se posent avec promesse au coin de ses lèvres pour ensuite glisser avec envie jusque dans son cou dans une fièvre renouvelée.
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Mar 27 Sep - 16:20 | |
| Il n’avait pas envie, mais alors pas du tout, du tout envie de dormir. Pas plus qu’il n’avait envie de relâcher son étreinte, pas plus qu’il n’avait envie de caresser son corps tout entier, pas plus qu’il n’avait envie de lâcher ses lèvres.
Et quand il la voyait plonger son regard plongé dans le sien, il ne pouvait décemment pas la décevoir, pas vrai ? Quand il regardait cette petite tête toute triste, quand il voyait ses grands yeux qui la regardaient d’un air contrarié, il n’avait pas la moindre envie de la lâcher.
Et ses mains ne pouvaient s’empêcher de se balader sur le corps de la jeune femme. Ses lèvres aussi ne pouvaient s’empêcher d’aller à la rencontre de son cou.
Alors oui, il était réellement épuisé, et s’il avait été seul, il se serait probablement endormi depuis longtemps, mais malheureusement pour lui, sa future femme était particulièrement têtue et surtout, particulièrement sensuelle. Enfin malheureusement, on se comprend hein. Il était bien content de l’avoir la plupart du temps, mais quand il était vraiment fatigué, il valait mieux éviter d’avoir Tonks auprès de lui.
Il s’en souviendrait la prochaine fois. Mais aujourd’hui, il craignait que ce soit déjà trop tard. Il ne pouvait plus dormir, c’était impossible. Oh bien sûr, il savait qu’il devait dormir, il savait qu’il n’allait pas être du tout en forme ce soir. Et il n’avait pas envie de se montrer trop faible au cours de leur réunion mais la tentation était définitivement trop grande.
Remus semblait tout de même ravi que la jeune femme reprenne son petit jeu lorsqu’il l’attira à lui. Il aimait qu’elle caresse ses cicatrices. Bizarrement, il croyait que cela ne lui plairait pas du tout mais finalement, il aimait sentir le bout des doigts de sa future femme qui se baladaient sur son torse. Remus ferma les yeux juste un instant, juste le temps de sentir les doigts de Tonks qui dessinaient les contours de ses blessures de guerre.
Doucement, ses mains glissaient à nouveau sur le corps de la jeune femme alors qu’il souriait en l’entendant se plaindre anormalement du mensonge qu’elle croyait qu’il avait sorti. Oh non, ce n’était absolument pas un mensonge. Mais si elle voulait réellement qu’il dorme, il allait falloir qu’elle se rhabille et qu’elle descende au salon, parce qu’avec elle ici, il n’y arriverait vraiment pas.
Il observa le visage de Nymphadora et sourit légèrement. Il eut un petit sourire amusé. Décidément, elle lisait vraiment en lui comme dans un livre ouvert. Elle avait vite compris qu’il ne pouvait pas s’empêcher de mener à bien le moindre de ses désirs. Et elle avait raison, il ne pouvait pas s’en empêcher. Il ne pouvait s’empêcher de balader ses mains sur son corps, de balader ses lèvres sur les siennes…
Je ne mens jamais…
Sa main droite glissa à nouveau sous le morceau de tissu qui faisait encore barrière à des ébats de plus en plus torrides… Comment se faisait-il qu’il soit dans une forme encore plus grande maintenant, alors qu’il sentait la fatigue monter en lui ? Peut-être était-ce parce qu’il sentait aussi le sommeil arriver et donc la clôture définitive, ou du moins pour aujourd’hui, de leurs câlins matinaux.
Et puis c’est ta faute…
Il déposa un baiser dans le cou de la jeune femme, puis un autre sur sa tempe, et un autre encore à la commissure de ses lèvres.
Si Tonks était moins sexy, si Tonks était moins nue, cela ne lui poserait pas de problèmes de dormir maintenant, même en étant collé à elle. Là, s’il devait s’endormir en étant collé à la jeune femme, il n’y arriverait jamais. Il ne s’endormirait pas. Jamais de la vie !
Il leva les yeux au ciel en pensant aux difficultés qu’il allait avoir pour s’endormir. Mais il n’y pouvait rien. Il ne savait pas comment faire pour redevenir raisonnable et dormir plutôt que d’avoir très envie de faire l’amour à sa future femme.
T’aurais pas envie d’être moins…
Comment dire ? Sexy, sensuelle, attirante, excitante, toi ? Oui, parce que les quatre adjectifs cités précédemment correspondaient parfaitement à la définition de Tonks. Remus était d’ailleurs persuadé que si on cherchait le mot « Tonks » au dictionnaire, on risquait bien de tomber sur ses mots pour la décrire.
Nue ?
Et oui, là était le problème principal qu’il rencontrait. Si elle était habillée, peut-être cela serait-il moins compliqué pour lui d’être convainquant quand il avouait être fatigué ?
Bon, s’il était parfaitement honnête avec lui-même, il saurait que même avec un pull à col roulé et des bottes de ski, il la trouverait toujours aussi sexy et il aurait toujours autant envie d’elle. Mais il fallait bien trouver des excuses pas vrai ? Et son excuse du moment, c’était celle-là.
Mais là, en étant presque complètement nue devant lui, il ne fallait pas espérer qu’il allait laisser ses ardeurs tomber dans le fin fond de la chambre. Non, non, non, elle ne l’aurait pas aussi facilement.
Elle pouvait croire ce qu’elle voulait, mais il était réellement fatigué, contrairement à ce qu’elle pouvait imaginer.
Mais tu as raison, je ne suis peut-être pas si fatigué que ça finalement.
Il s’approcha d’elle, planta son regard dans le sien et laissa ses mains se balader sur son corps tout entier. Il ne pouvait plus se retenir de caresser chaque parcelle de sa peau, il ne pouvait plus se retenir de couvrir son corps de baisers. Et puis, elle qui continuait à déposer de tendres baisers au coin de ses lèvres, et puis de les glisser dans le cou. Remus n’en pouvait plus d’attendre. Pourquoi diable était-il devenu aussi impatient quand il était avec elle, alors qu’il avait été capable de patienter pendant des années ?
Il avait attendu, il l’avait fait attendre aussi, et là, il ne pouvait plus s’empêcher de capturer ses lèvres encore et encore. Ce pauvre fou était réellement irrécupérable.
Mais bon, il assumait ce côté amoureux et passionné qui naissait en lui depuis qu’il était avec Tonks. Peut-être devrait-il se calmer un peu… Elle avait peut-être l’impression de ne pas être avec l’homme dont elle était tombée amoureuse des années auparavant ?
Et il devait bien avouer que ça l’effrayait… Mais les gestes et les mots qui suivirent lui firent comprendre que la jeune femme appréciait, et qu’elle avait toujours envie de rire, et surtout toujours envie de lui. Chose qui le rassurait grandement.
Crois celui que tu as envie de croire…
Il eut un petit sourire quand les lèvres de Tonks vinrent se poser au coin de ses lèvres et puis, glissèrent dans le cou du loup-garou. Il ferma les yeux et sa main remonta lentement le long de son dos pour venir se placer dans sa nuque. Le visage de la jeune femme remonta vers son visage et il s’empara de ses lèvres, à nouveau. Ses lèvres, il ne pouvait définitivement pas s’en passer. Mais aurait-il pu ? Après tout, elle non plus de semblait pas vouloir interrompre ce moment pour se reposer. Donc, pourquoi lui aurait-il envie de s’arrêter ? Non, certainement pas. Il n’allait pas s’arrêter ! | |
| | | | Nymphadora Tonks
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Mar 27 Sep - 19:56 | |
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Oh oui elle avait compris... Avec le temps, elle voyait de plus en plus de choses dans ses yeux, dans son comportement... Elle savait reconnaître quand il avait envie de rester seul – dans ce cas elle saurait absolument se faire toute petite – elle savait quand il avait besoin de sa compagnie, quand il ne voulait pas rester seul. Elle savait tout cela. Cela ne faisait pas seulement une semaine qu'ils se connaissaient, cela faisait des années... Combien ? Elle n'avait en cet instant pas envie de compter le nombre d'années mais le jour où elle l'avait rencontré, resterait gravé dans son esprit à jamais - même sur son calendrier d'ailleurs. Elle se souviendrait toujours de la première fois où elle avait croisé son regard ; elle se souviendrait toujours de ce jour où elle avait une fois encore trébuché sur ce porte parapluie qui lui rendait la vie infernale au Square Grimmaurd...
La main pour la relever, elle s'en souviendrait toujours, la main qu'elle avait vu se tendre devant elle. Elle l'avait pris, délicatement, s'en était aidée pour se lever et alors elle avait rencontré ce regard... Ces yeux dans lesquels directement elle avait eu envie de s'y plonger pour à jamais y rester. Alors même qu'elle ne savait pas vraiment ce que tout cela signifiait, elle avait senti une sensation étrange au fond d'elle, quelque chose qu'elle n'avait pas compris... Elle avait aussitôt voulu en savoir plus sur cet homme. Cet homme au regard si doux, et pourtant... Pourtant, il y avait quelque chose à l'intérieur qui lui donnait des frissons. Des frissons dans le sens où son regard semblait... Souffrir. Pourquoi un regard si doux pouvait souffrir ?
… Aujourd'hui elle était plongée encore et toujours dans ce regard et il n'avait pas changé. C'était le même... Le même à une exception près. Il y avait quelque chose en plus par rapport à cette époque. A présent, elle parvenait à en partie le déchiffrer comme elle réussissait à déchiffrer en partie son comportement et à savoir quand il avait besoin d'être seul ou si au contraire, il avait besoin d'être un peu seul... Bien que c'était toujours à contrecoeur qu'elle le laissait ; elle s'éloignait un peu même si elle n'avait qu'une seule envie : rester. Mais il fallait le prendre comme il était... Elle était parfaitement conscience ; elle était prête à passer sa vie à ses cotés avec les conséquences que cela impliquait – les avantages étaient bien plus nombreux pour elle...
Dans son regard aujourd'hui, il y avait quelque chose en plus d'hier, c'était de la passion, du désir, de l'amour... Son regard n'était pas triste ; il brûlait des sentiments qu'il ressentait pour elle... Aucun mot n'était nécessaire, et sous tout ceci, il dissimulait bien sa fatigue... En plongeant son regard dans le sien, elle n'en avait pas vu ; ce qui l'avait fait se demander si effectivement il était vraiment fatigué... Quand il lui répondit à l'affirmative en disant qu'il ne mentait jamais, elle le crut évidemment – même si elle ne voyait toujours aucunement de fatigue apparente.
Sa faute... ? Comment cela c'était de sa faute ?! Elle haussa un sourcil, cessant de l'embrasser et l'observant attentivement dans les yeux. Ah, ah, c'était de sa faute... ? Elle l'empêchait de dormir ? Elle n'avait pas l'impression qu'il avait vraiment envie de dormir ? Que faisait sinon sa main au niveau de ses hanches çà se faufiler sous le tissu léger qu'elle portait encore... ? Oh bien sûr qu'elle le sentait... Comment ne le pourrait-elle pas ? Elle le sentait par chacune des fibres de son corps ? C'était de sa faute ? Elle eut une moue amusée. Et bien s'il voulait qu'elle le laisse tranquille, il n'avait qu'à le lui dire... Il n'avait qu'un mot à lui dire sur un ton qui lui ferait comprendre qu'il voulait se reposer, qui la refroidirait d'un seul coup... Par contre il faudrait qu'il se fasse pardonner après ! Parce qu'elle serait vraiment très contrariée... Mais il n'imagine même pas à quel point...
« Oh mais, si tu veux, je peux prendre une apparence moins... Attirante, moins jeune... Grand-mère de quatre-vingt ans ce sera suffisant ? »
Ben quoi ? Elle le prenait au mot non ? Il la voulait moins... Moins comment dire ? Moins attirante, moins jolie, moins sensuelle... Sensuelle, oh elle pouvait s'allonger à coté de lui et rester simplement là, et ainsi ils pourraient se reposer … Mais c'était plus fort qu'elle, plus fort que ses mains qui ne désiraient qu'une seule chose, continuer de se promener sur le corps de l'homme qu'elle aimait, tandis que son corps ne tendait qu'à une seule chose, ne plus faire qu'un avec lui.
Ah non... Moins nue ? Moins nue ? C'était juste ça le problème ? Oh ben s'il n'y avait que cela il n'y avait aucun problèmes. Elle pouvait se lever et se rhabiller. Oui... Encore faut-il qu'elle ait envie de bouger ; ce qui était un autre problème. Mais le fait était qu'elle n'avait aucune envie de bouger ! … Aucune envie actuellement de bouger puisque de nouveau, elle sentait de nouveau les mains de Remus se promener sur son corps, couvrir chaque centimètres d'elle par ses mains ou ses lèvres, rendant chaque touché brûlant... Brûlant de désir... Il admit lui-même qu'il ne devait pas être si fatigué que cela... Un mince sourire s'esquissa sur ses lèvres. La voix qui au fond d'elle la réprimanda, elle ne l'entendit pas ! Cette voix lui disait que ce n'était pas bien ! Elle l'empêchait de dormir, de se reposer alors qu'il avait besoin de sommeil après la nuit tourmentée qu'il avait passé ! Elle n'arrivait pas à s'en vouloir...
… Croire ce qu'elle voulait croire ? C'était facile, étant donné qu'elle n'avait pas envie de voir qu'il était fatigué... Il la laissait ainsi décidée de ce qu'elle voulait croire ? Il ne fallait pas davantage lui demander pour qu'elle s’exécute en ce sens... Elle n'allait pas chercher plus loin, et elle n'en avait aucune envie. Elle décida de se fier uniquement aux mains qu'elle sentait glisser sur son corps, aux lèvres qui couvraient chaque millimètres de sa peau, au rythme effréné des battements de son cœur et aux frissonnements qu'elle sentait sur son corps ; elle n'avait envie davantage de penser, elle avait juste envie de continuer à sentir tout cela, à le sentir... Elle avait bien assez attendu !
« Remus... » laissa t-elle échapper dans un soupir entre deux baisers avant de coller de nouveau ses lèvres aux siennes et de presser un peu plus son corps contre lui, comme si elle avait voulu ne plus faire qu'un avec. Elle laissant ses mains glisser avec empressement, goûtant avec avidité à son contact et ses lèvres mettre autant d'ardeur qu'elles pouvaient dans les baisers qu'ils partageaient, son corps frissonnant un peu plus chaque fois et libérant par moments des décharges de désir... S'arrêter ? Une chose était certaine, elle n'en avait aucune envie. « Ne t'arrête pas... » lui échappa entre deux soupirs avant qu'elle reprenne possession de ses lèvres, son être vibrant tout entier par les vagues de chaleurs successives qui se disputaient en elle. Ne pas s'arrêter, c'était presque une supplication... A présent, il était hors de question qu'elle songe à s'arrêter ; elle ne contrôlait ni plus son esprit ni plus son corps ; son corps réagissait uniquement sous le désir, les émotions qu'elle ressentait et qui toute entière la faisait frissonner...
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| | | | Remus Lupin
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Mer 28 Sep - 16:45 | |
| Nymphadora avait toujours le mot pour le faire rire, elle l’avait toujours eu d’ailleurs. Il y avait quelque chose de très sensuel quand elle le regardait avec un petit sourire accroché aux lèvres, juste avant de lui lancer une vanne.
Le loup-garou ne put s’empêcher de frissonner, mais pas de plaisir cette fois, à l’idée de la voir se transformer en cet instant même en une grand-mère de quatre-vingt ans. Il était certain que toute envie serait coupée et il pourrait enfin se reposer. Mais ce n’était pas le but de la manœuvre. Il n’avait finalement aucune envie de se reposer et il le prouvait bien à la femme qu’il aimait.
Il avait presque eu envie de lui répondre que l’apparence de la grand-mère lui plairait beaucoup, mais il ne l’avait pas fait. Pourquoi ? Non mais sincèrement, vous croyez réellement qu’il avait envie de voir Tonks prendre cette apparence maintenant, alors qu’il était aussi proche de son but ? Non, Il devait garder ses mauvaises blagues pour lui et continuer de balader interminablement ses mains sur le corps frissonnant de la jeune femme.
Il avait un regard plein de malice lorsqu’il lui répondit finalement :
Non ça ira, reste comme tu es.
Et tout en prononçant ces mots, ses lèvres avaient à nouveau glissé dans son cou pour y déposer des baisers envoûtants, passionnés, brûlants de désir pour ce corps qui s’offrait presque entièrement à lui. Il glissa de plus en plus lentement la main le long du dos de sa future femme, alors qu’il sentait que le désir montait chez elle aussi. Il trouvait d’ailleurs cela très enivrant pour lui. La voir dans un tel état de plaisir lui en donnait à lui aussi.
Plus le moindre regret en lui, il ne regrettait rien. Il ne regrettait pas de ne pas dormir alors qu’il le devrait. Pas plus qu’il ne regrettait de savoir qu’il serait épuisé à la réunion du soir-même. Cela n’avait aucune importance en comparaison avec ce qu’il était en train de vivre.
Il savait maintenant que plus rien ne pourrait les arrêter, et la supplication de sa bien-aimée ne faisait que le renforcer un peu plus dans cette idée. Il ne pourrait plus s’arrêter, plus s’empêcher de balader ses mains sur ce corps qu’il aimait tant.
Lentement, il descendit sa main vers le dernier morceau de tissu survivant à leur folle matinée et l’ôta doucement, délicatement, le descendant le long de ses jambes le plus lentement possible, parsemant chaque centimètre de sa peau de baisers.
Les instants qui suivirent parurent être des heures, des jours… Remus ne s’était jamais senti aussi vivant, aussi éveillé, aussi bien dans les bras de quelqu’un, et tout cela il le devait de toute évidence à la jeune femme qui reposait maintenant nue dans ses bras.
Du bout des doigts, il continuait de caresser le front, la joue, les lèvres de Nymphadora. Souvent, Remus s’était demandé à quoi ressemblerait ce moment d’intimité partagé avec Tonks, et heureusement pour lui, l’instant dépassait encore tout ce qu’il avait pu imaginer. Il n’avait jamais ressenti autant d’amour, jamais ressenti autant de désir passer d’un corps à l’autre.
La dernière heure (oui, je suis optimiste sur les capacités pourtant limitées de Remus) avait été des plus intenses. Elle avait tout pris en lui, elle avait pris son âme, son corps et tout ce qui pouvait aller avec. Ils n’avaient plus fait qu’un, partageant le moindre instant.
Ils avaient partagés plus qu’un instant, plus que leurs corps, ils s’étaient complètement mêlés l’un à l’autre, physiquement et émotionnellement aussi.
Lorsqu’il avait été trop fatigué pour continuer, il avait embrassé une dernière fois Nymphadora avant de finalement retomber sur le côté, comme si le moindre souffle s’était échappé de sa poitrine et était incapable d’en reprendre possession.
Attentionné, il avait fait apparaître un drap de lit et l’avait placé sur la jeune femme pour éviter qu’elle prenne froid… bien qu’il doutait qu’elle puisse attraper froid tellement l’ambiance dans cette chambre était chaude, brûlante même.
Mais le regard de Remus ne pouvait se détacher de la personne qui se trouvait à ses côtés. Il avait le souffle court, la fatigue se reflétait maintenant clairement sur son visage mais il n’en avait cure, parce qu’il avait passé la nuit la plus incroyable de sa vie. Ah mais non, ce n’était même pas la nuit. Et pourtant, il avait l’impression d’être enfermé dans cette chambre depuis une éternité. Mais cela semblait être le cas. Peut-être avaient-ils sauté un jour ? Non, impossible.
Lupin se redressa quelque peu, se posant sur un coude, et observa le visage de sa belle. Elle semblait heureuse, et au fond c’était la seule chose qui comptait. Il ne pouvait pas croire ce qu’elle avait été capable de lui faire faire.
Doucement, il passa un doigt sur ses lèvres et le laissa glisser lentement vers sa poitrine. Il déposa un tendre baiser sur ses lèvres.
Madame Nymphadora Lupin…
Il laissa ses lèvres glisser dans son cou avant de sourire légèrement et de lui dire sur un ton amusé :
Vous me rendez fou.
Oh évidemment, elle pouvait rétorquer qu’elle ne s’appelait pas encore Lupin, même si il était à peu près certain qu’elle ne répliquerait pas du tout. L’idée de porter bientôt le nom du loup-garou l’enchantait beaucoup trop. Et cela rendait Remus encore plus heureux. Il ne pensait pas qu’elle serait si heureuse à l’idée de l’épouser. Après tout, la différence entre « être en couple » avec quelqu’un et porter son nom était tout de même grande. Mais elle semblait on ne peut plus heureuse de devenir prochainement Madame Lupin. D’ailleurs, il souhaitait que le mariage ait lieu au plus tôt. On ne sait jamais ce qui peut arriver pour le moment. Doucement, il passa un bras autour d’elle dans l’espoir qu’elle vienne se coucher sur son torse et qu’ils s’endorment ainsi, tous les deux. Cela avait été son unique désir pendant tellement longtemps, il ne pouvait pas imaginer que le rêve se soit transformé en réalité. Une réalité magique, dans laquelle ils formaient un couple solide, une réalité dans laquelle il n’avait plus peur d’être avec elle parce que s’il n’était pas avec elle, autant mourir.
Il n’était pas fou, il ne le lui dirait jamais. Pourquoi ? Simplement parce qu’il lui avait interdit de se faire du mal si jamais il lui arrivait quelque chose à lui. Mais il ne serait pas capable de supporter le contraire.
Il plaça doucement un bout du drap sur lui aussi, et prit la main de Tonks dans la sienne. Il avait toujours besoin de ce simple contact. Juste le contact de sa peau. Il la sentait pourtant, allongée contre lui, mais il avait besoin de plus que ça.
Il ferma les yeux un moment, juste pour revoir ces images, son corps collé contre le sien. Ressentir à nouveau les pulsions intenses de leurs corps, ressentir le désir qui l’avait fait tressaillir pendant une heure. Remus ouvrit les yeux à nouveau et déposa un baiser sur le front de la jeune femme avant de lui murmurer dans le creux de l’oreille :
Maintenant je sais de quoi tu es capable pour me faire dormir.
Il eut un petit sourire, plongea ses yeux dans les siens et lui glissa :
Tu as l’autorisation de m’endormir aussi souvent que tu le souhaites d’ailleurs.
Il lui lança un clin d’œil et à nouveau, ses lèvres jamais rassasiées de celles de Tonks se penchèrent vers elle pour lui voler un baiser.
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Mer 28 Sep - 20:15 | |
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Un véritable rêve dans lequel elle évolua ensuite. Il n'y avait plus rien d'autres que ses propres émotions L'impression que plus rie ne pouvait l'atteindre. Seuls bénéficiaires dans des hauteurs inaccessibles, soulevée au gré de vagues d'émotions et de plaisir ressenti à chaque caresse sur son corps de l'homme qu'elle aimait. Son regard était le reflet même de ce qu'elle-même ressentait. C'était comme si que leurs émotions étaient liés, que son regard était le reflet du sien, les émotions lues dans celui-ci était miroir du sien. Elle y demeura ancré, comme si elle désirait juste s'enfoncer au plus profond de ce dernier, gardé à jamais le souvenir de son regard à cet instant précis où leurs deux âmes communiaient ensembles à la seule pensée de ne faire de leurs corps plus qu'un seul. Elle laissa son être s'élever à des sphères inatteignables... Fébriles étaient ses gestes, brûlants étaient ses baisers et les pensées étaient bien loin de l'esprit, mais les émotions étaient maîtres en chacun. Son corps ne réagissait plus à rien d'autres qu'à des impulsions fébriles et enflammées et son corps brûlant de désir ne pouvait être que fin prêt pour le voyage ultime... Une chose était certaine, il n'en pouvait plus d'attendre, attendre encore et toujours ; il avait bien assez attendu, tout ce qu'il désirait c'était enfin de pouvoir s'unir avec ce qu'il désirait le plus...
Ce fut au-delà de tout ce qu'elle aurait pu imaginer et il n'y avait rien qui ne pouvait lui faire regretter d'avoir voulu, ce jour-là, eut la ferme volonté de venir … Pourquoi était-elle venue par ailleurs ? Pour lui apporter autant de réconfort qu'il le voulait... Pour le soigner un peu des blessures de la nuit desquelles elle se sentait si impuissante. Jamais, si on le lui avait dit, elle n'aurait cru tout ce qui se serait passé ensuite. Depuis combien de temps était-elle entrée dans cette chambre ? Elle n'en savait rien... Et combien de temps cela dura, elle n'en savait pas davantage mais ce n'était guère important. Seuls comptait le bonheur parfait qui la comblait intérieurement tout comme celui qui parvenait à se montrer à fleur de sa peau. Les frissons qui s'étendaient sur sa peau, même après l'acte ultime fait, le moment parfait durant lequel ils avaient été réunis, pendant lequel ils avaient été ensembles, à l'unisson rien n'aurait pu être comparable à cela... Et pour la petite touche humoristique, bien qu'il avait eu une dure nuit, Remus se montra particulièrement compétent en la matière... Mais chut, je ne dirai plus rien, Tonks a bien le droit de garder tout cela pour elle, sans que cela soit lu par des yeux intrus...
A croire que Tonks lui donnait des ailes...
°*°
L'euphorie et la fièvre retomba – du moins un peu parce qu'il continuât à régner dans la pièce une atmosphère toute particulière comme si les murs même avaient emmagasinés tout l'amour passionné et le désir qui s'était décharger dans la pièce durant les... Combien de temps d'ailleurs ? Tonks n'aurait su le dire exactement et à dire vrai, cela faisait bien longtemps qu'elle avait perdu le compte de l'heure. Il aurait très bien pu être l'heure du déjeuner... Ou encore le soir venu... Oh non, pas le soirs venu ! Ils seraient bel et bien en retard sinon ! Et sans nul doute qu'à en les voyant arriver tous les deux ensembles, le regard comblé de la jeune femme et la couleur ne leur serait pas ignoré. S'ils ne pourraient deviner ce qui venait de se passer entre eux, ils pourraient sans doute avoir des soupçons. Et vous savez quoi ? Et bien Tonks s'en fichait ! Elle s'en fichait absolument parce qu'elle était heureuse, littéralement heureuse et rien ne pourrait jamais aujourd'hui venir assombrir son humeur. Et puis justement, elle voulait le crier à tout le monde Bon d'accord, mieux valait quand même qu'elle se taise un peu et qu'elle ne crie pas son bonheur à tout-va mais quand même !
Elle était quand même prête à se lever sur le lit et à danser, nue, sur le lit ; elle pourrait se mettre à faire la roue par terre ; elle aurait l'impression même de pouvoir laisser son cœur s'envoler tellement léger il lui était, tellement son cœur était emplit de cette sensation si caractéristique à chacun, cette caractéristique d'être amoureuse folle de l'homme qui était tout pour elle. Bon, en fait, peut-être qu'il serait plus sage de rester allongée sur ce lit parce qu'il était presque certain que si elle se levait pour se mettre à danser ou à faire la roue, elle manquerait de se rompre le cou. Vous vous souvenez qu'une maladresse indubitable la caractérisait ? Et bien ce serait vraiment très malchanceux que son premier mouvement pour sortir de ce rêve soit pour se casser une jambe !
Quoiqu'il en soit, lorsque ce moment d'intimité extrême prit fin et que Remus, l'embrassant une dernière fois, se laissa tomber à côté, sur le lit, la jeune femme vit un drap retomber sur elle. En vérité, elle n'avait pas réellement froid à vrai dire, mais c'était l'intention qui comptait... Et puis, peut-être voulait-il substituer la vue de son corps à sa vue pour pouvoir à présent dormir ? Non, non, oubliez ce que je viens de dire...
En tous les cas, Tonks soupira d'aise. Elle ne pouvait décrire le bonheur qui la contenait. C'était quelque chose d'indescriptible et il faudrait être dans sa tête pour en avoir ne serait-ce qu'une idée. Elle laissa donc le drap la recouvrir et ferma les yeux un instant, se laissant bercer par les battements de son cœur encore rapides et le souffle de sa respiration qui n'avait pas encore tout à fait reprit une allure normale. Elle rouvrit ensuite les yeux et tourna la tête, croisant son regard et elle lui offrit un sourire resplendissant. Elle le regarda se lever sur un coude et elle ferma les yeux lorsqu'elle sentit ses doigts se poser sur ses lèvres puis descendre vers sa poitrine. Ce fut ensuite ses lèvres qu'elle sentit sur ses lèvres. Juste ces moments doux et intimes semblaient la combler. Elle rouvrit les yeux en l'entendant appeler Nymphadora Lupin... Elle ne souleva même pas qu'il avait dit son prénom en entier. Elle était beaucoup trop heureuse pour en faire la remarque ; elle était encore sur son petit nuage, dans son petit monde. D'ailleurs, ils n'avaient toujours pas quitté leur bulle... Ils y étaient encore et elle n'avait guère envie de la quitter. Qu'il le répète plusieurs fois s'il le voulait, elle le laisserait dire.
« … Bientôt. » répondit-elle simplement, le regard brillant de l'émotion qu'elle ressentait à l'idée qu'elle porte son nom.
Oh et elle pouvait lui répondre que c'était lui qui la rendait folle... Expressément quand il l'embrassait ainsi dans le cou et qu'il la regardait avec ce regard qui lui faisait tourner la tête. Elle ne fit cependant aucun commentaires parce que cela lui faisait tellement plaisir de bientôt s'appeler ainsi qu'elle passait bien volontiers sur le fait qu'il l'avait appelée par son prénom. Nymphadora Lupin... Son cœur s'en gonflait rien que d'y penser... Elle était tellement impatiente de porter son nom !! Si elle ne se retenait pas, elle voudrait se marier dès demain, dès le soir même... Mais il fallait déjà mettre au courant tous leurs proches ! Et il fallait tout préparer... Oh que c'était fastidieux de tout avoir à préparer ! Bien qu'il était évident qu'ils ne feraient pas quelque chose de grand ! Mais elle s'en fichait ; elle s'en fichait parce qu'à l'issue, ils seraient mariés et c'était ce qui importait le plus. Que c'était long d'attendre ! Cela ne lui avait jamais paru si long...
Doucement, elle sentit qu'il passait un bras autour d'elle et elle se laissa aller contre lui. Il se recouvrit lui aussi du drap et ainsi, juste l'un contre l'autre, ils étaient prêts à dormir enfin... L’instant était presque parfait... Presque... Elle sentit ses doigts se refermer sur les siens et garder sa main dans la sienne. Là, maintenant, l'instant était vraiment parfait. Elle pouvait à présent s'endormir. Son pouls était redevenu calme et elle était prête à passer la journée entière à dormir ainsi, dans ses bras ; le reste de la journée et aussi la nuit... Ainsi que les nuits suivantes... Jusqu'à … Jusqu'à toujours. Tonks se cala bien confortablement contre lui et posa la tête contre son torse, fermant doucement les yeux. Elle sentit qu'il l'embrassait sur le front et elle rouvrit les yeux lorsqu'il parla. Elle laissa apparaître un léger sourire à ses mots puis, des papillons vinrent de nouveau tourbillonner dans son estomac alors qu'il venait chercher ses lèvres encore pour lui voler un baiser.
« Avec grand plaisir... » répondit-elle, un petit sourire aux lèvres. Au moins il lui donnait même l'autorisation ! Alors, elle ne s'en priverait pas. Elle n'était pas du genre à se priver de faire quelque chose, alors elle n'hésiterait le déranger chaque fois qu'elle avait besoin d'un petit câlin... Ou plus qu'un câlin... Toujours plongée dans son regard duquel elle ne parvenait à sortir, elle ajouta après quelques temps… « … Je crois qu'il est temps de dormir, maintenant... Un peu... » Quelle heure était-il ? Elle aurait pu se lever pour aller vérifier mais elle n'avait pas la moindre envie de bouger de son petit lit douillet. Elle eut un éclat de rire en les imaginant tous deux manquer l'heure de la réunion et arriver du coup en retard, s'excusant confusément d'avoir inquiété tout le monde par leur retard. Enfin, elle en riait là, maintenant, mais elle savait qu'elle n'en rirait pas si cela se produisait... Lentement elle se rapprocha de son visage pour déposer sur ses lèvres un baiser-papillon avant de lui glisser près de son oreille... « Bonne nuit... » ... Et peu importait si en fait on était pas la nuit mais le jour ! « … Fais de beaux rêves... » Leurs mains étaient toujours liées, et elle comptait bien ne pas s'en libérer mais au contraire la garder serrer dans la sienne, pour dormir, comme si ce simple contact la rassurait et lui suffisait à se sentir dans un état d'esprit parfaitement et purement heureux.
« Je t'aime Remus... » dit t-elle encore. Pourquoi ? Parce qu'elle en avait juste envie ! Fallait-il toujours avoir une raison ? Fallait-il toujours justifier ses actes ou ses paroles ? Ne pouvait-on pas aimer sans avoir d'excuses ou d'explications à donner ? … C'était en tous les cas ce qu'elle faisait et avait toujours fait. Elle n'avait de compte à rendre à personne. Elle était libre de penser, libre d'aimer qui elle voulait, et libre de le dire quand elle le voulait, à n'importe quel moment du jour comme de la nuit. Juste parce qu'elle voulait le dire.
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| | | | Remus Lupin
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| | Sujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Jeu 29 Sep - 17:50 | |
| Remus avait l’impression de sortir d’un rêve, un rêve qu’il avait si longtemps attendu, espéré. Aujourd’hui, tout l’amour qu’ils se portaient l’un à l’autre avait transparu à travers le moindre de leurs pores. Le loup-garou avait toujours pensé qu’il ne pouvait pas être comme les autres, qu’il ne pourrait jamais profiter de l’amour physique. Mais si, il en était tout à fait capable, et il trouvait même cela particulièrement agréable. Mais il fallait dire que Tonks y était pour beaucoup. Elle avait rendu ce moment encore plus passionnel, elle avait fait en sorte que Remus n’oublie jamais ce moment plein de tendresse et de passion, en même temps.
Il ne pouvait plus dévier son regard de celui de la femme qu’il aimait. Il pensait avoir déjà aimé auparavant, mais aucun amour ne pouvait être comparable à celui qu’il éprouvait pour la femme allongée à ses côtés. Oh bien sûr, au vu de son grand âge, il était déjà tombé amoureux mais jamais il ne s’était senti aussi bien dans les bras d’une femme. Il avait l’impression que rien ne pourrait leur arriver, qu’il n’avait qu’à sombrer dans le plus doux des sommeils et qu’elle serait toujours là à son réveil.
Et elle serait toujours là, parce que Tonks l’aimait et Que le moment qu’il venait de partager tous les deux ne faisait que lui prouver encore plus à quel pont leur histoire d’amour allait être magique. Logique me direz-vous, dans un monde comme le leur ? Non, pas nécessairement. Une histoire d’amour pouvait être banale au possible, mais la leur ne le serait jamais.
Imaginez, une Métamorphage et un loup-garou ensemble. Comment leur histoire d’amour pouvait-elle devenir ennuyeuse, banale ?
C’était impossible.
Il observa le visage de la jeune femme. Elle avait un air heureux qui s’affichait clairement sur son visage. Elle avait une lueur dans les yeux, cette lueur qu’il aimait tellement. Il était heureux qu’elle ait l’air aussi épanouie à l’idée de se marier bientôt avec lui.
Remus passa une main dans les cheveux roses, plus roses que jamais d’ailleurs, de la jeune femme et déposa doucement un baiser sur le haut de sa tête.
Très bientôt.
S’il s’écoutait, il ferait en sorte de pouvoir se marier avec Tonks dès le lendemain, mais il pensait sincèrement que la jeune femme souhaitait un mariage en grandes pompes, comme toutes les femmes ou presque le souhaitaient d’ailleurs. Il savait qu’elle était bien plus extravertie que lui, et que sans doute elle désirait avoir ses amis, sa famille et faire les choses comme il le fallait. Mais s’il n’y avait que lui qui devait prendre une décision, il voulait se marier dès le lendemain, ici même, juste entouré de leurs amis les plus proches. Oh évidemment, ils inviteraient les parents de la jeune femme mais lui n’avait plus personne, alors il se contenterait parfaitement de leurs amis de l’Ordre et ça serait de toute façon parfait. Cela serait également parfait à ses yeux s’il pouvait se marier en tête-à-tête avec la femme qu’il aimait.
Mais il devait se faire à l’idée que d’épouser une femme bien plus jeune, cela signifiait aussi épouser ses amis et sa famille. Mais il s’en fichait réellement, parce que la personne avec qui il allait passer le restant de ses jours, c’était elle. Et les gens qui les entoureraient ce jour-là n’auraient pas la moindre importance.
Oui, Remus voulait l’épouser au plus vite. Il voulait montrer à la Terre entière à quel point cette femme était exceptionnelle et à quel point il était amoureux d’elle. Il ne se passerait jamais de lui dire, ou de lui montrer son amour.
Lorsqu’elle leva les yeux vers lui suite aux mots qu’il venait de prononcer, il eut un sourire lui aussi. Il avait l’impression d’être un gamin de douze ans qui était en train de connaître ses premiers émois amoureux.
Mais c’était pratiquement ça. Les femmes qui étaient passées dans sa vie avant Tonks n’avaient plus la moindre importance. C’était sans doute très triste à dire, mais c’était exactement ce qu’il ressentait. Il ne savait pas si cela allait durer pour toujours, miais il en était pratiquement certain.
Son cœur était à présent tout entier tourné vers Tonks.
Lorsqu’elle lui assura qu’elle se ferait un grand plaisir à l’endormir de la même manière qu’aujourd’hui, il sourit. Et oui, il tenait vraiment à reprendre ce genre de rituels aussi souvent que possible.
Parce que bon, le pauvre homme, il était devenu chef de l’Ordre maintenant, les nuits de pleine lune étaient très difficiles pour lui et il fallait à coup sûr qu’il se trouve une occupation pour se détendre un peu. Et quelle meilleure occupation dans ce but-là que celle de passer du temps avec la femme que l’on aime, voire même plus si affinités…
Il déposa un dernier baiser sur ses lèvres avant de lui murmurer, doucement, comme s’il avait peur d’être entend :
Espèce de rabat-joie…
Il n’avait pas envie de dormir lui, il voulait recommencer, encore et encore. Mais bon, elle devait sans doute avoir raison. Il allait finir par se sentir vraiment mal et surtout, il ne pourrait aps assurer son rôle très très important lors de la réunion qui avait lieu dans… Il ne savait même pas dans combien de temps d’ailleurs. Tout ce qu’il savait, c’était que dans quelques heures, ils allaient devoir se montrer très sérieux lors d’une réunion très sérieuse et qu’il y aurait beaucoup de personnes dans le salon de la cabane.
Remus leva les yeux au ciel. Il détestait réellement ces réunions mais le plus drôle là-dedans, c’était qu’en général, il était la personne qui programmait ces réunions. Donc le rabat-joie dans l’histoire, ça devait probablement être lui…
Et si je n’ai pas envie de dormir ?
« Et bien je dormirai toute seule ». C’était la réponse que la jeune femme était tout à fait capable de lui sortir pour le faire taire. Elle avait raison, d’ailleurs elle avait raison depuis un bon paquet d’heures maintenant. Ils devaient dormir, ne serait-ce que pour éviter que tous les deux aient ce regard abruti, celui de deux gamins qui viennent de faire une grosse bêtise mais qui assument leur grosse bêtise.
Il déposa un nouveau, et véritable dernier baiser cette fois, sur la tempe de la jeune femme et s’enfonça un peu plus dans son oreille. Il ferma les yeux et profita des quelques derniers mots de Tonks. Elle réussi à lui arracher un sourire quand elle lui dit « bonne nuit », alors qu’ils étaient au beau milieu de la journée. Mais il ne répondit rien, préférant profiter de ce moment de calme, de sérénité. Il ne pouvait pas être plus heureux qu’à cet instant, la femme qu’il aimait allongée sur son torse, la tête posée contre lui, sa main dans la sienne.
Remus serrait toujours sa main, jouait avec ses doigts, juste pour qu’elle sache qu’il l’entendait, qu’il était toujours éveillé.
Et puis, il y eut ces mots, ces mots qui signifiaient tellement à ses yeux. Il rouvrit les yeux quelques instants, juste le temps de lui murmurer :
Moi aussi je t’aime.
Et puis il referma les yeux et finit, enfin, par s’endormir. | |
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