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 Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]

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Remus Lupin
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MessageSujet: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeMar 30 Aoû - 12:53

Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Tumblr_lqapiq3oRS1r22fmjo1_500


Il était six heures ce matin quand Remus Lupin était rentré, sur la pointe des pieds, après avoir passé la nuit dehors. Il se sentait exténué, comme s’il avait passé une semaine entière sans dormir. Et pourtant, c’était une nuit, une seule nuit.
La potion Tue-Loup faisait effectivement effet, et pourtant il avait l’impression que cela ne suffisait plus parfois. Il ne savait pas pourquoi, il ferait bien de se renseigner auprès de sa Médicomage.
Lorsqu’il rentra, il était passé par la cuisine et s’était servi une tasse de café. Il avait froid, il se sentait mal, il avait des nausées. Donc on ne pouvait pas vraiment assurer que Lupin se sentait au mieux de sa forme. Le problème depuis qu’ils changeaient continuellement de cachette, c’est qu’il ne savait plus qui était à la maison et qui n’y était pas. Il avait sa cachette personnelle, cet endroit où il savait que personne ne le trouverait, mais il préférait ne pas y aller tout de suite. Il avait souhaité passer ici histoire de se reposer un peu et de soigner ses blessures.

Après avoir bu une tasse de café et s’être renseigné sur les dernières nouvelles du monde magique en lisant la Gazette des Sorciers qui traînait sur la table, il s’apprêta à monter dans sa chambre se reposer. Mais un morceau de parchemin attira son attention. Il le prit et vit qu’il s’agissait d’un mot de Tonks, disant qu’elle était passée la veille au soir et qu’elle reviendrait peut-être dans la journée, si le travail le permettait. Remus priait pour qu’elle soit trop occupée, parce que même s’ils étaient ensemble aujourd’hui, il y avait toujours certains moments au cours desquels il ne voulait pas voir Nymphadora. Et quand il rentrait de sa transformation, qu’il se sentait au plus mal, il avait juste envie de rester enfermé dans une chambre, de dormir et de ne plus bouger.
Il n’avait certainement pas envie que la femme qu’il aimait le voit dans cet état.
Il aimait Tonks plus que tout, mais il restait particulièrement gêné de son état, gêné du fait qu’il devenait un animal sauvage et sans la moindre notion du Bien et du mal quand il se transformait en loup-garou. Il avait peur de faire souffrir Dora, et même s’il savait que la jeune femme l’avait déjà vu au retour de la forêt ou de la cabane hurlante.
Il emporta le morceau de parchemin avec lui et monta dans la chambre. Il ferma la porte à clé et s’en alla se poser sur le lit.
Dans sa table de chevet, il avait tout un tas de pommades et médicaments en tous genres qu’il devait prendre le lendemain d’une pleine lune. Il détestait les lendemains… C’était peut-être encore pire que les nuits mêmes.
Mais avant de soigner ses blessures, il voulait s’allonger, juste quelques minutes. Lupin s’allongea sur le côté, car c’était la seule partie de son corps qui ne lui donnait pas envie de hurler. Comme toutes les nuits de pleine lune depuis des mois, il avait fait en sorte de ne blesser personne en prenant sa potion, et ensuite en s’en prenant à la seule personne qu’il pouvait blesser : lui-même.
Tout ce qu’il trouvait sur son passage était suffisant pour s’empêcher de faire du mal aux personnes qui se trouvaient autour de lui. Souvent, il se rendait dans des endroits où peu de personnes se rendaient, mais on ne sait jamais. Parfois, on peut être surpris par les idées saugrenues que les gens peuvent avoir de se balader en plein milieu de la forêt ou dans les alentours de la cabane hurlante.

Allongé sur le lit, Remus pensait à la nuit dernière, mais aussi au mot que lui avait laissé Tonks la veille. Par pitié, il espérait juste qu’elle n’arriverait pas. Parce que si Tonks venait, il la connaissait mieux que personne et il savait qu’elle ne voudrait pas le laisser seul pour affronter cette journée, et la nuit qui suivrait. Il le lui avait demandé, il lui avait demandé de ne pas être là quand il revenait de ses transformations… Et pourtant…

Oh Tonks…

Remus haussa les épaules et se releva. Il ouvrit le tiroir de sa table de chevet et en sortit les différents soins qu’il devait appliquer sur ses blessures. Il prit d’abord une pommade qu’il appliqua sur ses bras. Il avait toujours énormément de blessures sur les bras, de même que dans le visage et dans le dos. Et imaginez, autant les bras et le visage étaient faciles à soigner avec un miroir, mais le dos, c’était impossible. Il arrivait toujours jusqu’aux épaules mais souffrait le martyre s’il voulait appliquer cet onguent plus loin que ses épaules.
Lentement, il posa et frotta la pommade sur ses bras, puis se leva et s’installa devant un miroir pour soigner son visage. Il y avait beaucoup d’égratignures, beaucoup de sang qui avait à nouveau coulé.
Lorsque son visage fut enfin soigné, au bout d’une bonne dizaine de minutes, Remus se leva, ôta sa chemise et se tourna pour observer l’état de son dos dans le miroir. Waw, il avait rarement vu son dos dans cet état.
Les blessures étaient impressionnantes, sanguinolentes et encore très suintantes alors que la nuit s’était pourtant écoulée. Mais la transformation était toujours très douloureuse et elle laissait des traces indélébiles pour la plupart. Y compris sur son visage.
Lupin soupira et s’installa sur le lit pour tenter de soigner les blessures de son dos. Mais il n’y arrivait évidemment pas.
Et alors qu’il s’apprêtait à se lever pour aller chercher de l’eau chaude, il entendit la porte d’en bas s’ouvrir. Il sortit sa baguette, la tint dans sa main et se demanda qui pouvait bien être là. Mais au bout de deux minutes, toujours rien, pas le moindre bruit.
Lupin continua donc ses soins, en se demandant bien qui pouvait être là. La seule chose qu’il savait, c’était que tout le monde connaissait la règle : personne n’avait le droit de monter dans la chambre de Remus un lendemain de pleine lune. Et généralement, cette règle était suivie à la lettre… Généralement…


Dernière édition par Remus Lupin le Dim 4 Sep - 16:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeMar 30 Aoû - 16:31



    La nuit précédente avait été une pleine lune. La nuit dernière, Nymphadora n'avait pas dormi l'oeil de la nuit, une nouvelle fois ; le disque rond et pâle du disque lunaire lui faisait de l'oeil dans le reflet de la glace se trouvant sur son armoire. Elle aurait pu se lever et aller fermer le rideau de la fenêtre, pour au moins empêcher la lumière d'entrer, mais elle ne s'était pas levée. Elle ne pouvait détourner les yeux du reflet blanchâtre de la lune qui lui renvoyait sa réflexion. Elle en était incapable... Comme si elle se forçait à lui faire face aussi, comme si c'était une indirecte manière de se rapprocher de lui ces nuit-là... Elle savait combien ce devait être dur, elle savait qu'il devrait se reposer pendant plusieurs jours après ce soir-là, qu'il devrait se reposer, mais elle était loin d'imaginer à quel point c'était difficile. Elle aurait aimé le savoir, et elle n'aurait pas aimer le savoir d'un autre côté... Elle avait bien essayé de trouver le sommeil ce soir-là, mais elle n'y était parvenu. Les pensées ne cessaient de se tourbillonner dans son esprit. Et elle se sentait comme si elle espérait être ailleurs ce soir... Pas dans son appartement. Pas dans sa chambre...

    Avec lui... C'était avec lui que se trouvaient déjà ses pensées, à chaque pleine lune. Mais c'était impossible. Il ne voulait pas. Il le lui avait interdit... Non, en fait, il ne voulait que personne le voit ainsi ! Mais elle n'était pas … Tout le monde... Cette restriction s'appliquait pourtant à elle aussi. Alors, elle restait à angoisser dans son propre lit, en restant éveillée toute la nuit, ne parvenant à trouver le sommeil. Bien qu'elle n'ait pas peur de ses ordres, Tonks n'avait encore jamais désobéi à cet ordre … Pourtant elle ressentait l'envie chaque fois toujours plus forte de courir à au quartier générale, en pleine nuit ou à la première lueur de l'aube, et là l'attendre. Attendre qu'il revienne... Attendre qu'il revienne de cette nuit. Elle n'imaginait même pas quelle serait sa réaction s'il la voyait à son retour de « cette nuit ». Elle savait qu'il y avait des raison au fait qu'il ne voulait que personne le voit ainsi. Sans doute Sirius et James avait-il les seuls à le voir jamais le lendemain de la pleine lune, mais... Elle voulait quand même le voir. Prendre soin de lui... Il en avait sûrement besoin. Aujourd'hui il n'y avait plus Sirius ni James, elle voulait les remplacer ! Elle savait qu'il y avait des raisons au fait de ne pas vouloir qu'elle le voit ainsi même si elle ne pouvait pas imaginer combien c'était difficile pour lui, mais elle voulait juste... Etre là. Et si elle lui apporterait un petit quelque chose à manger ? Il devrait avoir faim, non ? Ou elle lui apporterait juste un peu de réconfort... Elle pourrait l'aider à le soigner non ?

    La veille lorsqu'ils s'étaient quittés, elle lui avait laissé un mot sur la table juste avant de disparaître. Ce mot disait qu'elle passerait courant de la journée. Elle avait délibérément ignoré les protestations qu'elle l'imaginait déjà lui faire. Elle se doutait qu'il espérait qu'elle oublie sa promesse et qu'elle ne viendrait pas, mais Tonks était bien décidée à y aller quand même. Elle lui laissait la matinée tout seul, c'était assez non pour se reposer ? Il devait rentrer pour quelle heure dans la maison ? Dans la matinée ? Dans l'après-midi ? Si c'était le matin, il pourrait se reposer, avant qu'elle arrive... Il pourrait se signer un peu, et puis elle pourrait l'aider ! Non ? Cela ne semblait pas être son avis en tous cas... Mais celui de Tonks, oui. Elle se sentait déjà suffisamment impuissante à le voir subir cela à chaque pleine lune.... Ne pouvait-il comprendre qu'elle voulait simplement l'aider ? Elle avait appris que quelqu'un lui procurait de la Potion Tue-Loup depuis peu et bien qu'elle ignorait de qui il s'agissait, elle lui était profondément reconnaissante. Cela ne l'empêchait pas de s'inquiéter malheureusement, mais elle espérait... Que cette potion soit suffisamment efficace.

    Nymphadora Tonks, cette nuit-là, se coucha tard et se leva tôt et n'était parvenue qu'à fermer les yeux seulement aux environs de cinq heures, et encore elle avait juste fermé les yeux ; elle n'avait pas dormi. Elle sentait son estomac beaucoup trop noué. Aux alentours de six heures, alors que la lune commençait à décliner et que le jour commençait à se lever, elle sauta hors de son lit, trop heureuse que cette nuit de calvaire soit enfin terminée. Pieds nus, et toujours vêtue de son large T-shirt des Bizar's Sisters, elle se rendit dans la cuisine pour se faire chauffer un café bien fort qui lui permettrait de 1) se réveiller et 2) de tenir la journée. Elle ne pensait qu'à une seule chose... Que cette journée s'achève vite et qu'elle puisse se rendre à la maison actuelle où l'Ordre se réfugiait. Son estomac faisait des nœuds et elle fut bien dans l'incapacité d'avaler quoique ce soit, en-dehors de sa dose de caféine habituelle. Auparavant, elle prenait beaucoup de thé, mais depuis qu'elle travaillait au ministère – c'est-à-dire depuis cinq ans, elle avait pris habitude de boire quelque chose de plus fort pour se maintenir complètement en forme et boostée pour toute la journée.

    Elle passa ensuite le quart d'heure suivant dans sa salle de bain à arranger quelque peu les dégâts de la nuit. Ses yeux portaient de gros cernes, signes de son manque de sommeil et ses cheveux étaient d'un rose pâle inquiétant. Elle se concentra pour leur rendre un peu de leur éclat mais tant que cette inquiétude pour Remus resterait ancrée au fond d'elle, et tant qu'elle ne serait pas soulagée de voir qu'il se portait « aussi bien que possible », et bien elle ne parviendrait vraisemblablement pas à faire mieux qu'un rose pâle. Elle travailla ensuite à faire disparaître ces cernes autour de ses yeux. L'avantage d'être Métamorphomage, on pouvait modeler notre visage de sorte de faire disparaître tout ce qui était cernes, ou encore rides. Mais pour ce second mot, elle n'était pas encore en âge. Fort heureusement ! Mais à vrai dire, lorsqu'elle aura ses premières rides, il ne lui sera pas très difficile pour elle de les … Cacher. Elle se maquilla ensuite légèrement – elle préférait davantage le naturel plutôt que de se transformer en pot de peinture ! - . Et elle sortit donc de chez elle... Ce matin-là, le soleil brillait. Le temps resterait-il ainsi ? Il y avait très peu à parier, mais en tous les cas pour le moment, le ciel était bleu et le temps splendide, bien qu'un peu frais et sa veste ne lui fut pas de trop.

    La journée au ministère passa avec une lenteur qui lui sembla décuplée. En excluant le fait qu'elle avait failli s'endormir à trois reprises sur son bureau et qu'elle fut réveillée à chaque fois par Kingsley, elle attendait avec impatience la fin de la journée. Kingsley la prit à part à un moment de la matinée pour essayer de l'inclure dans la prochaine équipe d'Aurors qui avait pour mission la garde de Poudlard. Il essaierait. Il lui dit cela le tout à voix basse et alors qu'il n'y avait que très peu de monde dans le bureau des Aurors. C'était peu avant midi, alors que la jeune femme avait décidé de ne pas descendre manger.

    Son estomac refusait toujours d'avaler quoique ce soit. Cependant, Kingsley qui remarqua bien vite que son teint était plus pâle que d'habitude, la prit par le bras et la força à l'accompagner pour déjeuner. Au moins un peu... Au moins la moitié d'un sandwich. « Un sac vide ne tient pas debout », comme il lui avait dit. Tonks se laissa donc entraînée et elle mit... Pas moins de trois quart d'heure à manger son demi sandwich. Une bouchée par bouchée... Des petites bouchées. Kingsley ne lui posa pas de questions mais il fit vite le rapprochement entre la lune qu'il savait être la veille et l'humeur très morose de Tonks.

    Le reste de la journée se déroula aussi tranquillement que possible et la jeune femme, dès la dernière heure finie, se hâta d'attraper sa veste et de sortir au plus vite des locaux. Elle n'avait pas oublié ce qu'elle avait écrit à Remus la veille... Enfin, l'avant-veille et il était hors de question qu'elle rate son rendez-vous. Qu'il le veuille ou pas d'ailleurs. De toutes façons, croirait-il vraiment qu'elle avait oublié qu'elle avait dit venir dans la journée ? C'est donc en silence qu'elle essaya d'entrer dans la maison. Elle se doutait qu'il devait y être... Il devait être dans l'une des chambres assurément. Il ne l'entendrait peut-être pas entrer qui sait... Mais déjà, dès en entrant, l'entrée en silence se révéla ratée étant donné que la porte se mit à grincer à peine l'avait-elle ouverte de sept centimètres. Elle tenta bien de passer par l'interstice dégagée, mais malheureusement elle n'était pas si maigre que cela...

    Soupirant, elle abandonna le coup de l'entrée en silence et ouvrit la porte complètement pour se laisser passer. Refermant la porte derrière elle, elle jeta un œil dans la pièce principale, mais il n'y avait personne. Elle se dirigea à pas lent vers la cuisine, en silence toujours. Jetant un œil sur la table, un fin sourire s'esquissa sur son visage alors qu'elle voyait que son mot avait disparu. Au moins, il était au courant qu'elle venait. Ce n'était pas comme si elle n'avait pas prévenu, n'est-ce pas... ? Etait-il dans la chambre ? Devait-elle attendre ici qu'il en sorte ? … Elle ne tiendrait jamais... Dans combien de temps allait-il venir ? Elle attrapa un paquet de gâteau au chocolat dans l'un des placards de la cuisine, ouvrit la boite et le renversa dans une assiette et elle se dirigea avec elle vers la sortie de la cuisine.

    A peine avait-elle eu le temps de déposer sa veste sur le dossier de la chaise de la cuisine. Elle se dirigea donc vers ... La première chambre. Au moins, elle aurait une raison d'entrer... Elle lui apportait un petit quelque chose à manger... Et son aide. C'était déjà beaucoup non ? Il ne pouvait vraisemblablement pas la mettre dehors, … Non ? Elle sentait son cœur battre dans sa poitrine comme s'il était prêt à en sortir. Ce dernier rebondissait contre les parois de sa cage thoracique... Elle avait l'impression qu'on aurait pu l'entendre de l'extérieur. Elle tendit l'oreille, essayant de capter des bruits, n'importe lesquels, qui pourraient la mettre sur la voie.

    Elle posa sa main près de la poignée et frappa de l'autre à la première porte. Elle attendit ensuite... Plusieurs minutes. Aucune réponse ne lui parvint. Elle sentait ses mains moites. Elle devait s'avouer avoir un peu peur... Mais de quoi avait-elle le plus peur ? De le voir ainsi ? Ou alors d'avoir désobéi à son interdiction ? Elle appréhendait sans doute davantage sa réaction quand il la verrait...

    Toujours aucune réponse... Elle décida de tourner la poignée et d'ouvrir un peu la porte mais il se révéla que cette chambre était vide... Evidemment, il avait fallu qu'elle choisisse la mauvaise. Pas grave... C'était certainement la chambre suivante. Ce n'était pas un palace et il n'y avait pas non plus trente chambres, quinze salle de bain, cinq toilettes et dix salons ! … Elle sourit à sa pensée. Elle essayait davantage de se détendre à vrai dire, tandis qu'elle approchait de la seconde porte... Elle leva une main sur le battant et frappa.

    Trois petits coups distinctifs. Elle frappait toujours de cette façon... L'aura t-il reconnu à sa manière de frapper ? Elle n'eut aucune réponse sur le moment et décida d'ouvrir la porte. S'il savait que c'était elle, peut-être ne viendrait-il pas ouvrir la porte, donc autant l'ouvrir elle-même ? Ou alors... Ou alors, il était dans l'incapacité de se lever et de marcher jusqu'à la porte... Ce fut cette pensée qui la poussa à tourner la poignée et passer la tête doucement, puis le corps, à l'intérieur de la pièce, les yeux toujours baissés sur ses mains, comme si elle avait peur de les relever et de voir de la colère dans son regard. Elle les leva enfin, au même titre que l'assiette qui présentait les gâteaux joliment arrangés dessus et son cœur manqua un battement dans sa poitrine en le voyant.

    L'assiette qu'elle tenait alla, sans s'en rendre compte, terminer sa chute sur le sol. Mais elle l'avait déjà oubliée. Elle n'entendit même pas le bruit qu'elle fit en se brisant, répandant les gâteaux par terre. Elle venait de porter une main à sa bouche … C'était donc pour cela qu'il refusait qu'on le voit ainsi, le lendemain de la pleine lune … ? Si elle avait eu peur ? Non... Pas peur de le voir ainsi. Peur parce qu'elle venait de se rendre compte que les nuits de pleine lune étaient probablement plus terribles encore que ce qu'elle avait imaginé... En tous les cas, généralement, lorsqu'elle le voyait quelques jours après la pleine lune, il était habillé. Une bonne partie de ses blessures étaient donc dissimulées. Elle ne l'avait donc encore jamais vu ainsi. Réaction instinctive à un gros choc émotionnel, ses yeux se mirent à briller de larmes et portant une main en avant elle amorça un mouvement, vers l'avant, avant de s'immobiliser. Elle lâcha simplement dans un murmure angoissé...

    « Re... Remus... »

    Un pas en avant, vers lui, et non pas un pas vers l'arrière, pour reculer.

    Un pas en avant.


    Mais peut-être qu'il ne voulait pas qu'elle s'approche... Pourtant elle le voulait... Elle sembla le supplier pendant quelques secondes, silencieusement... Le haut de son corps était dévêtu, certes, pour qu'il puisse se soigner lui-même ; et en d'autres circonstances elle en aurait rougit mais elle n'en fut même pas consciente. Son attention était seule accaparée par les blessures – certaines sanguinolentes, de son torse, ses bras... Sans doute son dos également, et Merlin savait encore quelles autres parties de son corps ! Elle devait sans doute être complètement folle, mais au lieu de ressentir de la peur, elle ne ressentait simplement que l'envie de lui faire un gros câlin pour le réconforter... Elle est normalement constituée vous pensez ?

    « Je... Je voulais juste t'apporter... Des... Gâteaux. », ajouta t-elle, soudain embarrassée, comme pour expliquer sa présence... Espérant simplement qu'il ne se fâche pas. Elle fut toutefois incapable de lâcher son regard. « Je... Comptais attendre dans la cuisine, mais... Je n'ai pas pu, dé... Désolée... »
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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeMar 30 Aoû - 17:56



Il avait attendu, il attendait en espérant que les bruits de pas qu’il avait entendu dans la cuisine ne grimperaient pas l’escalier. Et pendant un long moment, il avait eu bon espoir. La personne qui était entrée dans la cabane semblait connaître les règles des lendemains de pleine lune. Remus pouvait continuer à son aise à soigner et panser ses blessures. Cependant, il entendit des bruits provenant de la cuisine, rien de bien inquiétant pour le moment. Il jeta un œil vers son réveil, fiche appareil moldu qu’il avait dû acheter pour être sûr de ne jamais louper un rendez-vous.
Il était tard, il avait dû dormir un peu. Tant mieux, mais pourtant il ne se sentait pas du tout reposé. La nuit avait été harassante. Alors qu’il était dans la forêt, en train de se battre contre lui-même, il avait entendu des bruits, des bruits de pas. Il avait choisi une forêt dans laquelle il ne s’était encore jamais rendu mais il était certain qu’il s’agissait d’une forêt où il n’y avait jamais de promeneurs. Et pourtant, cette nuit-ci, il avait entendu des gens s’y promener. Un père et son enfant. Un père qui apprenait à son fils à chasser. Pourquoi chasser en pleine nuit ? N’était-ce pas impossible ? Il n’empêche que voir ce père et son enfant avait fait profondément souffrir l’humain qui séjournait en le loup-garou cette nuit. Cela l’avait fait souffrir, sans doute parce que Remus, à travers la créature qu’il était une nuit par mois, s’était rendu compte que jamais il ne pourrait connaître les joies simples de la chasse avec son fils. Il ne pourrait pas, parce qu’il ne voulait pas imposer cela à Tonks, ou à leur enfant. Il ne voulait pas parce qu’il serait obligé de s’éclipser une nuit par mois, de se montre affaibli plusieurs jours durant, et un enfant ne méritait pas d’avoir un père ainsi.
Il s’était peut-être transformé en loup-garou cette nuit, mais il avait subi deux sortes de tortures : celle, physique, imposée par son statut de lycan, mais aussi celle émotionnelle, quand il se rendait compte de toutes les choses importantes de la vie qu’il devrait certainement manqué.
Et les nombreuses blessures qui parsemaient son corps n’étaient que le reflet triste et violent de cette torture qu’il s’imposait depuis bien longtemps maintenant. Le rêve de tout homme était d’avoir une femme à ses cotés pour l’épauler dans les moments difficiles, et un enfant à qui il pourrait apprendre tout ce qu’il sait. Remus n’aurait jamais cette chance, et il le savait.
Aujourd’hui, ses blessures étaient pires que jamais, car la relation qu’il vivait avec Tonks, cette relation qui le comblait pourtant de joie, n’allait que dans un sens. Il ne pourrait jamais lui offrir tout ce qu’elle était prête à lui offrir.

Mais alors qu’il pensait à toutes ces choses qui lui faisaient tant de mal, il entendit des bruits de pas, les fameux bruits de pas qu’il attendait depuis plusieurs minutes. Ces pas semblaient grimper l’escalier pour rejoindre les chambres, les deux chambres de la vieille cabane.
C’était Tonks, il en était certain. Il aurait pu reconnaître le bruit de ses pas n’importe où, sa façon de marcher, le rythme qu’elle imposait à sa marche. Tout semblait si parfait mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, il avait été clair. Aujourd’hui, comme chaque lendemain de pleine lune, il ne voulait voir personne, et en particulier cette femme qu’il aimait. Parce qu’il savait que la vue de son corps mutilé était insupportable, même pour lui.
James et Sirius y avaient été habitués, avec le temps, mais Tonks ne l’avait encore jamais vu dans son intégralité. Souvent, elle ne pouvait voir que son visage et ses bras, mais si elle pénétrait dans cette chambre aujourd’hui, elle verrait son torse, son dos, toutes ces parties qu’il s’efforçait de cacher en temps normal.
Assis sur le lit, la pommade et l’onction posées à ses côtés, il attendit. Mais finalement, les bruits de pas s’évanouirent dans la première chambre. Tant mieux, sans doute était-ce l’un des membres de l’Ordre qui rentrait pour se reposer un peu avant de repartir en mission. Cela rassura Remus, qui reprit l’application de ses diverses pommades.
Mais le répit ne fut pas de courte durée : à peine quelques instants plus tard, les bruits de pas s’élevèrent à nouveau. Non mais on n’avait vraiment pas envie de le laisser en paix aujourd’hui ? Dans quelle langue fallait-il le demander ?
Trois petits coups distinctifs furent frappés à la porte et là, Remus n’eut plus aucun doute. Il s’agissait bel et bien de Tonks. Il lui avait demandé de ne pas venir, de ne surtout pas venir. Il s’était très bien débrouillé sans personne au cours de toutes ces années, il n’avait pas besoin d’elle aujourd’hui. Même s’il l’aimait de toutes ses forces, il ne voulait pas que la jeune femme entre dans cette chambre maintenant. Même s’il savait que c’était trop tard.
Tête baissée, le regard noir, il leva les yeux quand il se rendit compte que la porte s’ouvrait. Le plateau qu’elle portait dans ses mains s’écrasa lourdement sur le sol quand elle le vit, et les gâteaux se répandirent par terre. Il se doutait de ça, il connaissait cette réaction pour l’avoir observée chez beaucoup de gens avant elle : James, Lily, Sirius, Severus aussi au fond… Bien que chez lui, le dégoût avait prit la place de la surprise.

Remus se hâta d’attraper sa chemise et de la remettre sur son dos. Il s’en voulait d’avoir été aussi idiot. Jamais il n’aurait dû remettre les pieds à la cabane. N’importe où mais pas ici. Après avoir évité son regard pendant quelque secondes, elle réussi enfin à prononcer son nom. Bien, il y avait au moins un mot qui sortait de sa bouche. Remus reboutonna sa chemise et lui tourna le dos. C’était plus facile ainsi.

Tonks. J’avais dis jamais un lendemain de pleine lune. Désolé mais ça vaut aussi pour toi.

Malgré lui, c’était de la colère qui transparaissait dans sa voix. Il n’était pas en colère contre Tonks mais contre lui. Il s’en voulait d’avoir été aussi faible, assez faible pour revenir à la cabane et au fond, assez faible pour espérer que Tonks repasserait par ici.
Mais il s’en voulait, parce que le voir dans cet état revenait pour Tonks à voir que l’homme qu’elle aimait était loin d’être aussi courageux qu’elle l’avait toujours pensé. Il n’était pas courageux, loin de là. Il souffrait à chaque transformation.

Lentement, il se retourna enfin pour lui faire face. Il était comme l’animal qu’il était au fond de lui. Il avait l’impression de se sentir comme un lion en cage, un animal apeuré qui ne savait pas ce qu’il devait faire. Devait-il attaquer u rester calme ? Il n’avait pas envie d’attaquer la femme qu’il aimait, mais ses consignes étaient claires : il ne voulait pas que Tonks, ou que quiconque entre dans cette chambre aujourd’hui. Il regarda les gâteaux qui s’étaient renversés sur le sol. Mais Tonks semblait pour le moment trop surprise, dégoûtée ou peu importe le terme, pour les ramasser. Alors il s’approcha d’elle, ramassa les gâteaux et reconstitua le plateau brisé d’un coup de baguette magique. Il reposa les gâteaux sur le plateau et le posa sur une commode qui se trouvait juste à l’entrée.

Je n’ai pas faim Tonks. Je n’ai pas envie de manger.

Il jeta un œil vers les gâteaux mais ne put pas les regarder plus longtemps. La vue de la nourriture le dégoûtait pour le moment, mais ça passerait. Il retourna s’asseoir sur le lit. Pas de baiser, rien, il ne pouvait pas pour le moment. Il se sentait trop mal. Il observa la réaction de la jeune femme qui semblait se remettre un peu de ses émotions. Il valait mieux qu’elle ne reste pas là. C’était mieux pour elle.

Tonks, fais-moi plaisir. Descends. Ne reste pas ici, ça me gène.

Il ne voulait pas lui mentir, c’était la stricte vérité. Cela le gênait de savoir que Tonks était ici, en train de l’observer alors qu’il se soignait. Les blessures étaient bien trop profondes et elle n’avait pas l’habitude de voir ça, pas chez lui. Mais il connaissait Tonks, il savait qu’elle ne se laisserait pas convaincre si facilement.
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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeMar 30 Aoû - 18:48



    … S'il n'était pas très surprit de la voir, il n'en demeurait pas moins que son regard lorsqu'il se posa sur elle n'était pas ravi de la voir. Cependant, elle s'attendait à cela. Elle s'était attendu à une réaction qui ne serait pas positive. Cependant... Elle n'allait pas partir. Non. Elle ne le voulait PAS ! Qu'il le veuille ou non... Il n'empêche qu'elle baissa les yeux vers ses mains, honteuse, lorsqu'il répondit d'une voix assez sèche compte du fait qu'il était certainement en colère de la savoir là. La colère, elle la prit évidemment pour elle et elle sembla se tasser sur elle un peu plus. Pourtant, elle prit la décision de ne pas baisser les bras tout de suite... Elle n'avait jamais baisser les bras avec lui, alors n'était pas arrivé encore le jour où elle baisserait les bras... Elle allait... Essayer. Essayer quoi ? De lui faire comprendre ? Comprendre quoi ? Qu'il n'avait pas à la craindre ? Qu'elle pouvait supporter le voir ainsi et qu'elle pouvait l'aider … ? Qu'il comprenne qu'elle se sentait … Impuissante... Qu'elle ne pouvait pas supporter déjà le savoir seul la nuit de la pleine lune, alors elle voulait … Au moins... Etre là... Le lendemain... ? Ses mots s'effaçaient dans son esprit au fur et à mesure qu'elle les pensait … Il s'était tournée dos à elle et ne pouvait donc voir les larmes naissantes dans ses yeux... Rejetée... Elle se sentait rejetée d'une partie de sa vie... Comment avait-elle pu penser pouvoir l'aider dans cette partie là ? Comment avait-elle pu être aussi stupide ? Il ne voulait pas d'elle dans celle-là, il voulait pas qu'elle l'aide à se soigner... Il n'avait pas besoin d'elle. Il ne voulait pas d'elle aujourd'hui...

    Lorsqu'il se retourna pour lui faire face, elle était parvenue à se reprendre et avait essuyé d'un revers de la main ses yeux. Elle resta à l'observer, le regard suppliant presque, suppliant de la pardonner, suppliant de la laisser rester avec lui... Mais le regard presque apeuré qu'il avait la fit frémir. Il avait peur d'elle ? Etait-ce d'elle qu'il avait peur ? Elle le laissa s'approcher. Elle ne pouvait guère faire un seul geste, un seul mouvement... Elle le regarda s'arrêta devant elle, puis il se baissa pour ramasser les gâteaux, il répara également le plat et se relevant, il lui dit qu'il n'avait pas faim. Ce n'était pas grave... Les gâteaux, c'était juste l'alibi... L'excuse pour venir le voir... Elle ne s'attendait pas à ce qu'il l'embrasse. S'il était vraiment en colère, s'il ne voulait pas la voir ici, alors il n'aurait certainement pas penser à lui donner ne serait-ce qu'un tout petit baiser... Ce n'était pas comme s'il était ravi de la voir. Pourtant, Tonks l'avait voulu. Elle l'avait voulu, cette situation. Elle lui avait laissé un mot, lui disant qu'elle passerait aujourd'hui... Elle était venue. Elle était entrée ici, de son plein gré. Elle ne s'attendait clairement pas à ce que cela soit facile, à ce qu'il lui saute dans les bras... Elle savait avant d'entrer qu'elle ne serait pas admise. Pas aujourd'hui. Il avait été clair. Avec tout le monde. Personne ne devait le voir, pas même elle, pas même Tonks. Incapable de dire quoique ce soit, elle ne put que murmurer encore faiblement...

    « Désolée... » alors qu'elle se baissait pour ramasser les uns après les autres les gâteaux renversés au milieu des débris des assiettes.... En oubliant qu'ils les avaient déjà ramassé et qu'ils se trouvaient déjà sur la commode à côté. Remus... Où était-il pendant ce temps ? Il était retourné s'asseoir sur le lit, et elle n'osa pas lever le regard pour le regarder, de peur de voir encore la colère dans ses yeux... Elle avait désobéi. Elle méritait cette colère... Elle la méritait. Elle devait l'accepter... Il ne voulait pas d'elle aujourd'hui. Elle ne voulait pas d'elle aujourd'hui. Elle entendit à peine ses derniers mots. Il lui demandait de sortir. Il était gêné de sa présence... Elle se contenta de hocher la tête doucement, même si elle n'était pas certaine d'avoir bien comprit ce qu'il avait dit.

    Elle revoyait encore son regard, elle entendait encore le ton qu'il emprunté. Il n'avait pas l'habitude de lui parler si durement, et croyant que ce ton, cette colère lui était adressée, elle dut admettre que ses mots venaient de s'enfoncer très profondément en elle... Elle se rendit compte au bout de quelques secondes qu'elle avait les larmes aux yeux. Quelle avait été stupide de penser qu'il l'accepterait à ses côtés... Un lendemain de pleine lune... Elle était désolée. Elle était vraiment désolée d'avoir désobéi ; elle était terriblement désolée de tenir tant à lui qu'elle n'en avait pas fermé l'oeil de la nuit, de s'inquiéter continuellement... Elle était stupide... Ses épaules furent secouées d'un soubresaut et elle se rendit compte que de vraies larmes coulaient sur ses joues, mais elle ne chercha pas à les retenir. Elle n'avait rien à faire ici... Elle devait l'admettre.

    Oubliant qu'elle s'était accroupie pour ramasser des gâteaux invisibles, elle se releva mais ne fit pas un mouvement, pas un geste pour sortir. Elle resta les bras le long du corps, en ayant l'impression de ne pas savoir quoi faire d'eux... Elle n'osait pas croiser son regard, et même incapable de supporter sa propre vue. Elle avait fermé les yeux, comme si elle était prise soudain de nausées. Ses cheveux avaient surpris une couleur grise très alarmante... Ce fut avec une vois faible et à peine un murmure qu'elle s'exprima...

    « Je suis désolée Remus... Je voulais... Je voulais juste t'aider... Juste... Les gâteaux c'était juste une excuse... »




Dernière édition par Nymphadora Tonks le Mar 30 Aoû - 22:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeMar 30 Aoû - 21:28



Il savait très bien, le jour où il avait décidé de se mettre en couple avec Tonks, qu’il y aurait des jours difficiles, des jours comme aujourd’hui, des jours au cours desquels il devrait se montrer fort, et parfois même dur avec elle. Il n’avait jamais voulu cette situation évidemment, mais se montrer dans les moments les plus difficiles de sa vie était encore profondément pénible pour le loup-garou. Il n’arrivait pas à se dire qu’il devait se confier à la femme qu’il aimait, il n’arrivait pas à se dire que Tonks ne le jugerait pas. Il savait que ce n’était pas dans le caractère de la Métamorphage de juger les gens, et surtout les gens en qui elle croyait, les gens qu’elle aimait. Mais cela ne voulait pas encore complètement entrer dans l’esprit de Lupin. Dans son esprit, à cet instant, il n’était que le monstre qui rentrait de la forêt et qui se retrouvait presque mis à nu devant celle qu’il aimait. Cela le rendait malade.
Mais en jetant un furtif regard dans la direction de Dora, il se rendit vite compte de la détresse de la jeune femme. Elle ne voulait que l’aider, elle était là parce qu’elle l’aimait et lui l’avait accueillie comme une paria, une personne dont il ne voulait pas pour partager ses plus noirs secrets. Au fond, il savait qu’elle comprenait mais il savait aussi qu’elle en souffrirait. Il l’avait bien vue, en train d’essuyer ses yeux d’un revers de sa manche. En plus, plus il la regardait et plus il se disait qu’il la trouvait très fatiguée aujourd’hui. Ca y était déjà… Elle se faisait tellement de souci pour lui qu’elle ne dormait pas la nuit. Il n’avait pas pu manquer les cernes sous les yeux e Tonks, qu’elle avait habillement tenté de camoufler sous du maquillage. Sauf que le maquillage, ça n’était pas le truc de Dora.

La jeune Métamorphage fini par bredouiller quelques mots, qu’elle était désolée et que les gâteaux n’avaient été qu’un prétexte pour monter dans la chambre. Et ça, il le savait très bien, parce qu’il la connaissait mieux que personne.
Il ne pouvait pas supporter de la voir plantée là, à le regarder sans vraiment le regarder. Il ne supportait pas de voir ses si beaux cheveux prendre une couleur si triste, il ne supportait pas de la voir l’éviter, tout simplement. C’est vrai qu’il était en colère, mais elle n’avait rien à voir là-dedans.
Lupin fini par se lever, prit la cane qui se trouvait non loin de sa table de chevet et prit la direction de Tonks. Il releva sa tête et déposa un baiser sur ses lèvres, court, chaste, mais suffisant pour qu’elle comprenne qu’il s’excusait s’il lui avait fait du mal.
Il n’arriverait pas à lui dire qu’il était désolé, mais il savait qu’elle comprendrait grâce à ce simple baiser. Il murmura, surtout pour économiser ses forces :

Bonjour…

Il ne lui avait même pas dit bonjour. Il s’était mis à lui crier dessus sans aucune raison, sans même faire attention à ne pas lui faire de peine. Non, il avait hurlé parce qu’il était en colère qu’on le voit dans cet état. C’était pour éviter ce genre de scènes qu’il avait toujours voulu rester seul les lendemains de pleine lune. Les seules personnes qui n’avaient jamais pu assister à ces transformations, de même qu’aux lendemains, c’étaient Sirius et James. Pourquoi ? Parce qu’ils étaient eux aussi des Animagi et que le risque pour eux était moindre. Nymphadora prenait beaucoup plus de risques : la preuve, il lui criait dessus sans aucune raison..
Il savait très bien qu’il devait se calmer, faire en sorte que Dora ne lui en veuille pas pour son comportement mais c’était encore un sujet très difficile à aborder, même s’ils en avaient plaisanté. En temps normal, ça ne le gênait pas de plaisanter avec elle sur ce sujet mais pas aujourd’hui, pas comme ça, pas dans cet état…
Après lui avoir donné un baiser, il se dirigea vers son lit à l’aide de sa canne. Il avait peur d’ôter à nouveau sa chemise, de peur de choquer encore Tonks. Il avait bien vu sa réaction, il avait bien vu à quel point elle avait peur et à quel point ça na surprenait. Imaginez le jour où ils se retrouveraient au lit tous les deux, comment allait-elle bien pouvoir réagir ?
Mais il n’avait pas le choix, il devrait lui faire confiance.
Lentement, il posa sa canne sur le bord du lit et attendit un instant. Il avait le tournis, il fallait vraiment qu’il arrête de s’inquiéter tout le temps.

Tu n’as pas à t’excuser. Je sais que tu es là pour moi.

C’est juste qu’il n’avait jamais eu l’habitude d’avoir des gens pour l’entourer quand il allait mal. Il avait apprit à se débrouiller tout seul et cette perspective lui plaisait beaucoup. Mais il avait une voix dans sa tête, une petite voix qui lui répétait sans cesse :
Tu vas avoir une infirmière personnelle Remus… Sirius était toujours bien présent dans son esprit, c’était évident.
Mais c’est ce que son vieil ami lui aurait rétorqué : quand il était sorti de prison, Sirius avait aidé Remus avec ses lendemains de veille, puisque Severus ne lui préparait plus la potion Tue-Loup. Aujourd’hui, Remus avait retrouvé quelqu’un pour lui fabriquer la potion mais il était évident que les effets des transformations étaient de plus en plus dévastateurs, et en particulier quand le loup-garou qui était en lui devait combattre avec les questions existentielles de l’humain. Comment pouvait-il se développer correctement si les deux parties de son âme et de son corps se battaient l’une contre l’autre ?
Il était fatigué de se battre tout le temps comme ça, fatigué de se dire qu’il était moitié humain et à moitié monstre, fatigué de se dire qu’il ne pourrait jamais rien faire comme les autres. Et surtout, il était fatigué d’être obligé de faire pleurer la femme qu’il aimait au moins une fois par semaine. On lui avait dit que ce n’était pas difficile d’aimer, qu’il suffise de se laisser aller. Ah oui ? Et comment on fait quand on cache un monstre à l’intérieur de soi ?

Il n’y a que deux personnes qui m’ont vu dans cet état-là… Et puis je préfèrerais éviter que tu vois cette… partie de moi.

Cette partie immonde, horrible, qui effraierait n’importe quelle personne saine d’esprit. Mais ce que Remus avait tendance à oublier parfois, c’était que Tonks n’était pas saine d’esprit, et que c’était pour cette raison qu’il l’aimait.
Il observa le plateau de gâteaux qui trônait majestueusement sur la commode de l’entrée. Finalement, il avait peut-être un peu faim… Ou alors il voulait que Tonks ait une bonne raison de rester. Il ne voulait pas donner l’impression de lui faire une fleur, parce qu’il ne savait pas s’il accepterait qu’elle reste le mois prochain. Mais ça semblait tellement important pour elle de l’aider à traverser cette épreuve. Elle n’avait pas dormi cette nuit, c’était maintenant clair dans l’esprit de Lupin. Il s’en voulait assez de l’empêcher de dormir, alors autant lui donner la chance de l’approcher un peu, juste pour qu’elle voie que ça allait.

J’ai peut-être un peu faim finalement.

Il s’installa plus confortablement sur le lit et déboutonna à nouveau sa chemise. Il devait absolument soigner ses plaies. Il sentait le sang qui dégoulinait dans son dos et ses cicatrices lui faisaient souffrir le martyre. Mais il ne voulait bêtement pas faire peur à Nymphadora. Il ne voulait pas qu’elle ait peur à nouveau en voyant les traces qu’elle portait sur le corps.
Il attendit avant d’ôter complètement sa chemise. Il préféra prendre un gâteau et mordre dans l’un d’eux. Au moins il aurait quelque chose dans l’estomac. Il observa le visage de la jeune femme qui venait de s’asseoir à ses côtés. Et il ne savait pas ce qu’il devait penser. Ni même ce qu’il devait dire…
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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeMar 30 Aoû - 23:23



    Elle n'avait toujours pas bougé de l'encadrement de la porte. Elle ne pleurait plus. Elle le regardait de loin, presque le suppliant du regard de la pardonner de n'avoir pas pu résister à attendre en bas, le suppliant qu'il lui pardonne le fait de s'être infiltré – sans son avis, dans quelque chose qu'il ne voulait pas qu'elle voit. Et quand elle repensait à la réaction qu'elle avait eu, cela ne devait surement que le conforter dans son soupçon. Mais elle n'avait pas eu peur... Elle n'avait pas peur... Pas de lui. Elle avait eu peur, certes, lorsqu'elle l'avait vu s'adresser à elle de manière si brutale. Il était en colère, c'était indéniable, et elle avait pris pour elle... Evidemment. Mais elle savait qu'elle le méritait... Elle n'aurait pas du venir. Pourtant, ce n'était pas de sa faute si elle s'était inquiétée autant, pas de sa faute si elle n'avait pu attendre en bas, dans la cuisine sans rien faire... Elle sentait impuissance parfois... Ou souvent...

    Elle s'était inquiétée toute la nuit durant et elle s’inquiétait encore. Elle se demandait s'il s 'était calmé contre elle, ou s'il était encore en colère... Peut-être ne voudrait-il plus la revoir parce qu'il serait gêné qu'elle l'ait vue ainsi... ? En même temps, elle s'interdit de le penser. Elle barricadait cette seule penser dans son esprit. Non, c'était impossible. Il n'était pas comme cela... C'était difficile pour lui de laisser quelqu'un le voir ainsi, elle le comprenait aisément, mais elle... Elle ne cherchait qu'à l'aider... C'était juste cela qui l'avait empêchée de pouvoir rester en bas, à simplement attendre. Elle était au martyr. Moins que lui sûrement mais quand même. Elle avait toujours détesté attendre à ne rien faire... Rester inactive, c'était sa phobie. Elle avait toujours voulu faire tout son possible... Elle n'était pas là, et ne serait jamais là, pour le juger. Sur quoique ce soit.

    Il avait raison de penser ainsi. Ce n'était pas son genre vraiment de se maquiller... Cela ne pouvait cacher qu'une seule chose : le fait qu'elle s'était probablement inquiétée toute la nuit et qu'elle avait sans doute fait nuit blanche... Ou en tous cas, qu'elle n'avait que très peu dormi. Elle ne savait pas que faire, actuellement. Elle hésitait... Elle ne voulait pas partir. Elle voulait rester avec lui, mais elle pensait en avoir déjà assez fait et si sa présence en ce moment le rebutait, alors elle ne pouvait pas rester... Elle ne désirait pas l'obliger à l'aider. C'est alors qu'elle le vit bouger et il revint vers elle, en s'aidant d'une canne. Elle l'observa se rapprocher d'elle, ne pouvant s'empêcher de le regarder avec une certaine appréhension, mais elle se rendit vite compte que la colère avait disparu de son regard. Elle fut soulagée et respira plus doucement. Lorsqu'il se pencha vers elle pour l'embrasser doucement, tous ses doutes et ses questions s'évaporèrent. Il venait sans doute de se rendre compte qu'elle était simplement venue pour l'aider, qu'elle n'était pas venue dans le but de lui faire du mal... Son baiser, chaste, doux, sonna comme des excuses … Excuses qu'il ne formula pas, mais ce fut suffisant pour qu'elle le comprenne ainsi. Quand les mots ne sont pas suffisants ou ne peuvent être dits, les gestes l'expriment avec d'autant plus de facilité. Elle ne pleurait plus. Ses sanglots s'étaient taris grâce aux excuses informulées de Remus… Et évidemment, son maquillage avait coulé, mais peu importait.

    Profondément soulagée, la jeune femme se permit un sourire, léger, alors qu'il lui disait « Bonjour ». Elle était satisfaite de la tournure des évènements. Très satisfaite. Il y avait une chance pour qu'elle l'accepte aujourd'hui à ses côtés ; elle devait s'en saisir... Mais ne pas faire d'erreurs. Il n'y avait plus de peur – ou plutôt de surprise, dans son regard comme lorsqu'elle était entrée dans la pièce... Il y avait davantage de la tendresse, de la douceur, de la tristesse. Elle avait encore du mal à avaler sa salive lorsqu'elle posait les yeux sur les blessures profondes qu'il avait car c'était vraiment … Epouvantable, mais elle amorça un pas en avant, avant de s'immobiliser aussitôt, comme si elle sondait avant Remus pour savoir si elle pouvait approcher. Peut-être préférait-il qu'elle reste loin... Elle ne voulait pas aller trop vite. Elle ne voulait pas l'effrayer.

    Il avait posé de nouveau sa cane sur le bord du lit et s'était rassis. Il lui dit qu'elle n'avait pas à s'excuser et qu'il savait qu'elle était là pour lui. Nymphadora ne trouva rien à dire d'autre qu'à esquisser un sourire et à secouer la tête, signifiant que ce n'était pas grave, que c'était oublié, qu'elle ne lui en voulait pas... Non, sincèrement, elle ne lui en voulait pas. Elle pensait même que c'était elle-même qui avait été trop vite. Peut-être qu'il n'était pas prêt... Elle avait peut-être trop forcé le destin... Mais d'un côté, elle avait souvent appris que c'était justement en ne forçant jamais le destin qu'on n'avançait jamais. Lentement, elle avançait tout doucement. Un pas après l'autre. Centimètre après centimètre. Comme si elle ne voulait pas l'effrayer... Ou comme si elle lui laissait le temps de lui dire si elle allait trop loin. Elle arrêta d'avancer lorsqu'il parla de nouveau, mais il lui dit simplement que seulement deux personnes l'avaient vus à ce jour dans cet état... Et ce n'était certainement pas une femme.  Il n'avait pas besoin de nommer ces deux personnes : c'était forcément ses meilleurs amis de toujours, aujourd'hui disparus. Elle se contenta d'un hochement de tête, signe qu'elle comprenait.

    « Ça n'a pas d'importance.... Remus.  Pas pour moi du moins »
    termina t-elle à mi-voix. Parce qu'évidemment, si elle, cela ne lui importait pas, ce n'était pas le cas pour Remus ! Bien sûr qu'il y accordait extrêmement d'importance. Bien sûr qu'il répugnait à ce qu'on voit cette « partie de lui »... Celle qui lui créait toute cette souffrance tous les mois et ce depuis des années... Sinon, il n'aurait jamais réagi si fortement lorsqu'il l'avait vue débarquer. Il avait eu peur... Même plus qu'elle n'avait eu peur d'ailleurs. Enfin, sa peur n'était pas la même. C'était davantage de l'effroi vis-à-vis de ce qu'il avait dû souffrir les nuits de pleine lune... Elle se demanda alors sur quoi agissait la Potion Tue-Loup qu'il prenait et si elle était suffisamment efficace ?

    Cela lui importait beaucoup à lui, mais elle voulait vraiment lui faire comprendre que cela ne lui importait pas, à elle... Elle esquissa un petit sourire lorsqu'elle entendit admettre finalement qu'il avait peut-être faim et elle le regarda prendre l'un des gâteau. Il avait de nouveau ôté sa chemise... Enfin pas complètement, comme s'il ressentait de la honte ou de la gène à l'enlever entièrement en présence de Tonks. Elle finit de se rapprocher... Tout en restant debout devant le pieds du lit. Elle n'osa pas s'asseoir. Elle ne voulait pas le gêner s'il ne voulait pas. Elle se força cette fois à poser les yeux sur ce qu'elle voyait des blessures – bien qu'elle ressentait une désagréable nausée, mais elle ne cilla pas. Elle attendit que son vertige passe … C'était horrible et elle n'osait imaginer ce qu'il devait endurer... Elle était intimement persuadée qu'elle en dormirait encore moins dorénavant lorsqu'ils seraient la pleine lune. Elle leva les yeux vers lui et lui demanda, d'un voix encore plus douce que d'habitude, si tel était possible.

    « … Je peux aller te chercher des bandelettes si tu veux, et de l'eau tiède... Pour nettoyer... Ces plaies... »

    … S'il te plaît, disait son regard... Laisse-moi t'aider, Dis-moi ce que je peux faire...
    Ces plaies. Elle avait refusé prononcer « tes » plaies. Non ce n'était pas « ses » plaies à lui ! Ce n'était pas les siennes... C'était celles de ... L'autre... L'autre qui était en lui et qui lui faisait tout cela les nuits de pleine lune. Ce n'était pas lui. Elle refusait de les lui attribuer tout simplement. D'un autre côté, c'était bien les siennes... C'était bien pour cette raison qu'elle désirait encore plus pouvoir les soigner, les guérir...


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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeMer 31 Aoû - 7:11



Cela n’avait pas d’importance… C’était gentil à elle de dire ça, mais ça n’était certainement pas la vérité. Il suffisait de voir la manière dont elle avait réagit pour voir que cela avait de l’importance, et beaucoup d’importance. Il avait bien vu dans ses yeux la peur qu’elle avait éprouvée en le voyant, et ça avait littéralement anéanti Remus. Parce que c’était ce qu’il redoutait le plus : voir le visage de la femme qu’il aimait changer du tout au tout en voyant l’animal qu’il était les nuits de pleine lune.
Mais elle avait l’air de s’être calmée, elle avait l’air plus sereine. Au fond, dans un certain sens, il était heureux qu’elle l’ait vu dans cet état. Ainsi, il saurait ce qu’elle pensait réellement, et il saurait aussi s’il devait continuer à se cacher dans son antre ou pas. Et la réponse était oui, parce que si la femme qu’il aimait réagissait de la sorte, il n’osait même pas imaginer la réaction des autres…
Les autres… Ils avaient toujours eu bien plus d’importance pour lui que pour Tonks. Le regard des autres lui avait toujours beaucoup importé.
Quand il s’était levé pour aller l’embrasser, il avait ressentit ce qu’il ressentait à chaque fis quand il était avec elle : une espèce de chaleur qui montait doucement dans son corps, qui lui faisait tourner la tête. Mais il ne pouvait pas rester près d’elle dans cet état-là. Il n’osait même pas la regarder dans les yeux, et il n’arrivait pas à lui parler…

Tu dis ça maintenant…

Elle disait ça pour le rassurer, certainement parce qu’elle avait peur qu’il ait mal pris la réaction qu’elle avait eue en rentrant. Mais il ne pouvait pas lui en vouloir, d’abord parce qu’il l’aimait et ensuite parce qu’il la comprenait. Il avait eu cette réaction devant lui-même pendant des années.
Et c’est pour ça qu’il avait refusé de lui dire qu’il l’aimait : elle n’avait pas besoin de lui, pas besoin d’un homme plus vieux et qui serait fatigué à longueur de journées… Un homme qui ne tenait pas la distance.
Elle semblait s’approcher tout doucement, comme si elle avait peur qu’il lui dise de sortir de la chambre. Et pourtant il en avait eu envie. Il avait envie de lui dire de sortir de la pièce, de ne pas rester. Il n’avait pas envie qu’elle en voit plus que ce qui avait déjà été révélé. Mais c’était trop tard, il aurait dû être plus prudent et au fond, il n’avait pas à lui en vouloir. Elle était là parce qu’elle l’aimait, et ça valait déjà beaucoup pour elle.

Il leva les yeux quand il vit qu’elle se trouvait maintenant juste devant lui. Elle tentait d’être douce, gentille, et elle s’en sortait à merveille. Comment aurait-il pu la jeter dehors après tous les efforts qu’elle était en train de faire ? Il devait faire quelque chose, il devait faire en sorte qu’elle comprenne qu’il l’acceptait à ses côtés.
Des bandelettes et de l’eau tiède… Elle pensait à tout, elle voulait nettoyer ses plaies. Il baissa la tête, réfléchit un moment et finit par accepter. Mais il y avait une condition à tout cela. Il ne voulait pas l’effrayer, et il ferait tout pour éviter qu’elle le soit.

Si tu ne te sens pas à l’aise, si tu as … peur ou si ça te dégoûte, tu as le droit de sortir, je ne serai pas déçu ou énervé.

Il releva enfin les yeux vers elle, pour lui faire face, comme s’il comprenait enfin ce qu’elle ressentait, comme s’il osait enfin affronter son regard inquisiteur.
Il avait même un petit sourire, mais c’était un faux sourire. Il était évident que si elle sortait de cette pièce parce qu’elle était dégoûtée, il serait déçu.
Il serait déçu, triste et encore plus en colère contre lui-même, parce qu’il savait qu’il gâchait toutes ses chances d’être avec une femme parfaite.

Et si tu restes, je veux bien les bandelettes et l’eau tiède.


Il eut un autre léger sourire et il avait poussé ses affaires pour lui faire de la place. Preuve de sa bonne volonté évidemment. Il voulait qu’elle reste, ou du moins il l’acceptait. Il finit d’ôter sa chemise, même si ça le rendait malade qu’elle voit les blessures de son dos. Souvent, on pensait que celles qu’il avait sur le visage étaient les pires mais ça n’était jamais le cas. Les blessures qu’il avait dans le dos étaient pires encore, car il se frappait souvent dans cette partie du corps, en sachant que c’était celle que les gens voyaient le moins.
Il avait reprit sa pommade dans le creux de sa main et attendit un signe de la part de Tonks. Elle avait semblé s’approcher de lui comme si elle s’approchait d’un animal sauvage, un animal en cage, et c’était exactement ce qu’il était.

Mais Tonks était bien trop délicate pour lui dire ça. Il finit par faire quelque chose qu’il ne s’attendait pas nécessairement à faire. S’il ne voulait pas perdre Tonks à cause de l’animal sauvage et violent qui sommeillait maintenant en lui, il allait devoir se montrer conciliant, et lui montrer encore une fois qu’il voulait faire des efforts. Cela n’était pas facile pour lui, parce qu’il avait l’impression de ne pas être un être humain. Il n’était rien et ça le rendait malade.
Il n’y avait qu’à ses yeux à elle qu’il était un être humain digne de ce nom. Doucement, il tendit la main vers elle et prit la sienne. Il la tira un peu vers lui et passa ses mains autour de sa taille.

Je ne suis pas agréable à vivre aujourd’hui. Et ça sera toujours comme ça. Et même si je suis avec toi, ça arrivera souvent que je te rejette.

Il leva les yeux vers les siens, plongea son regard dans le sien. Ce qu’il disait pouvait sembler dur mais il voulait juste la protéger de ses sautes d’humeur, c’était tout.

Ce n’est pas parce que je veux te rejeter, c’est juste par crainte.


Il lâcha sa taille pour reprendre la main de la jeune femme mais quand il vit l’état de sa main droite, il leva les yeux au ciel et la reposa sur sa cuisse. Sa cuisse qui était d’ailleurs assez douloureuse. Tout ce qu’il espérait à cet instant, c’était qu’elle accepterait de rester, aussi étonnant que ça puisse paraître. Mais être aidé lui ferait certainement beaucoup de bien.
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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeMer 31 Aoû - 10:22



    … Elle s'obligeait à observer, sans ciller, ses blessures, comme pour s'habituer. Plus les secondes passaient, plus elle se disait que ce ne pouvait être lui le responsable de cela... Et dire qu'elle, elle allait se soigner parfois pour juste une petite coupure de rien du tout sur le doigt ! Comme beaucoup d'autres. Mais qu'est-ce que c'était infime, inexistant en comparaison. Elle s'en voulut même un peu... Elle aurait aimé pouvoir se rapprocher plus mais elle n'osait pas parce qu'elle ne voulait pas l'effrayer, ou qu'il croit qu'elle allait trop loin... De toute évidence, elle se trompait étant donné qu'il pensait qu'il ne conservait que sa première réaction - qui avait été plus fortement la surprise. Et c'est ses mots vinrent la conforter dans ce qu'elle pensait... Si elle était gênée ? Evidemment qu'elle était gênée... Enfin non... A moins qu'il parle de le voir torse ? Non mais pourquoi serait-elle gêné ? Elle avait déjà vu son père torse nu hein dans son enfance... Ben si, un jour d'été où ils étaient tous les trois dehors et elle, elle jouait devant la maison ! Enfin bref... Ce ne devait pas être pour cela qu'il la pensait gênée et elle rit en elle-même de sa plaisanterie... Non mais qu'il soit couvert de coupures ou bien sain, de toutes façons il restait Remus. C'était lui, c'était son corps, et... Et... Heu...

    Bon d'accord, j'arrête là. Avant de laisser son esprit déraper. Bon, finalement, elle devait être un peu embarrassée quand même, il avait raison... Mais pas forcément pour les raisons qu'il imaginait. Enfin, elle se rassura sur le fait qu'il n'était pas Légilimens. Même si parfois, elle se demandait s'il ne parvenait pas à lire dans ses pensées. Ah ben non, ça, c'était uniquement parce qu'elle était in capable de lui cacher ce qu'elle ressentait ou ce qu'elle pensait... Quant au mot « dégouté » quand il sortit de sa bouche, ce fut à plus fortes raisons ce terme qui la déconcerta. Par la barbe de Merlin, comment Remus pourrait-il la dégouter un jour ? Non, c'était Greyback qui portait uniquement son dégoût. Parce qu'au fond, c'était lui qui était responsable de ce qui se passait aujourd'hui, de ce en quoi Remus se transformait chaque mois, de ce... Responsable de tout. Il était responsable de tout, tout simplement. Si elle pouvait éprouver du dégoût, et de la peur, c'était envers lui et personne d'autres. Et certainement pas Remus. Sur le moment, elle se demanda vraiment si elle était saine d'esprit ? Mais la question ne se posait même pas ; la réponse était un grand oui.

    Il avait relevé les yeux et elle ne fut bien dans l'incapacité de pouvoir déchiffrer son regard. Que cherchait-il à voir dans son regard ? Si elle était vraiment apeurée ? Apeurée de voir ses blessures aussi profondes oui. Peur pour lui, oui, pour ce qu'il devait toujours affronter. Quant à... Dégoûtée ? C'était davantage de la compassion qui se lisait, et toujours la même douceur qu'elle n'adressait qu'à lui. Cependant, un fin sourire éclaira son visage lorsqu'il accepta qu'elle lui apporte les bandelettes et l'eau tiède. C'était déjà ça... Elle avait l'impression d'avoir gagné une partie ! Une petite... Partie, voire même infime, mais c'était déjà un début. Il avait même poussé ses affaires à côté de lui... Pour lui laisser de la place ? Elle était en train de rêver ? En tous les cas, elle fut ravie du changement d'attitude contrairement à comment cela avait failli commencer. Elle regrettait de n'avoir pu se retenir de pleurer. Elle avait presque honte de s'être montrer si faible, ne serait-ce par quelques mots plus durs que d'habitude qu'il lui avait dit. Elle le regarda finir d'ôter sa chemise et évidemment, la vue de ses blessures la toucha profondément, plus profondément qu'elle n'eut cru. Contrairement à ce que la majorité des gens aurait pu penser, elle n'en ressentit pas moins forte l'envie de se rapprocher. Il lui avait fait une place sur le lit, alors c'était qu'il l'acceptait, non ? Il l'acceptait à côté de lui ? Elle pouvait s'asseoir...

    Non, elle n'était décidément pas saine d'esprit... Pourtant, si... Enfin, de son point de vue, elle l'était. C'était normal de compatir à la douleur d'un être cher et de vouloir se rapprocher pour le consoler au lieu de s'enfuir comme s'il était la monstruosité même de la nature... C'était normal. En tous les cas, ce n'était pas quelques chose de suffisant pour qu'elle puisse abandonner quelqu'un qui lui était très cher. Le pire, c'était la trahison. N'avoir pas été sincère avec la personne... Ça, c'était quelque chose qui la révulsait, et qui la la dégoûtait. C'était arrivé parfois... Elle n'avait plus jamais revu la personne. Elle vit sa main se lever vers elle et attraper la sienne pour la tirer vers lui. Les mains sur sa taille, elle resta immobile devant lui et l'écouta encore parler. Il faisait beaucoup d'efforts ces derniers temps, et ce serait de la mauvaise foi si elle ne le reconnaissait pas. Signe qu'il désirait que ça marche entre eux !
    Non mais son esprit n'était vraiment mais vraiment pas sain là... ! En tous les cas, pas ses pensées, et ce n'était pas vraiment le moment, alors s'il te plaît, tu te reprends. Sinon tu sors ! Ah non... Ne sors pas. Non, il pourrait croire que tu as peur ; or, ce n'est en rien le cas. Pas du tout même...

    Pas agréable à vivre... Elle eut un petit sourire. Son sourire s'effaça lorsqu'il lui dit que même s'il était avec elle, il arriverait de toutes façons que parfois il la rejette. De toutes façons, elle avait eu son temps de réflexion – plusieurs années – et elle savait depuis le début que ce ne serait pas facile. Même si elle avait été sous le choc en le voyant réagir si brutalement, elle savait que ce n'était pas sa faute. Ce n'était pas lui, et ce ne serait jamais lui. Elle ne pouvait pas lui tenir rigueur... Cela allait à l'encontre de ses sentiments. Il ajouta ensuite qu'il ne la rejetait pas parce qu'il le voulait, mais parce qu'il avait peur. Tonks savait qu'il voulait la protéger. Il faisait toujours tout dans le but de protéger le plus de gens possible. Que ce soit de les protéger de lui-même que d'autres choses. De la guerre, pour ne citer qu'elle. Ça, elle le savait. Dans le fond, c'était un grand peureux !!! Et pourtant,... Et pourtant... Il n'en demeurait pas moins l'homme le plus courageux qu'elle connaissait. De son point de vue.

    Elle se doutait donc qu'il n'y aurait pas qu'une seule et unique fois où ce qui s'était précédemment se produirait. Mais... Mais elle ne voulait pas lâcher. Et elle ne le lâcherait pas. Elle ne le décevrait pas.
    Il lâcha ensuite sa taille et il lui sembla qu'il avait voulu prendre sa main, mais apeuré par quelque chose qui lui échappa sur le moment, il posa finalement sa main sur sa cuisse. Lorsqu'elle posa les yeux sur sa main cependant, elle comprit. Alors elle s'avança elle-même pour s'asseoir sur le lit, un peu sur le côté et ce fut elle qui posa sa main sur la sienne. Comme si elle ne pouvait pas s'en empêcher. Comme pour montrer qu'elle n'avait pas peur de faire ce geste, que son état actuel ne l'empêchait pas de le toucher... Ça répondait à sa question sur le dégoût potentiel qu'elle aurait pu ressentir... ?

    « Je sais tout ça », fit-elle alors en levant les yeux vers lui et croisant son regard. Elle esquissa un sourire, comme pour essayer de le mettre plus à l'aise. « Je vais te chercher les bandelettes et l'eau tiède. Il faut quand même soigner ça au plus tôt... » La simple idée qu'il pouvait souffrir lui créait une douleur à la poitrine... Vous savez, là, entre les deux poumons... Quelque part dans le larynx, ou Merlin savait comment ça s'appelait. En tous cas, quelque part pas loin du cœur. Elle se leva ensuite puis s'éloigna pour sortir de la pièce, le laissant seul avec ses pensées.

    Une fois revenue dans la cuisine, elle ferma les yeux quelques secondes et se passa une main sur le front. Toute sa frustration, toute sa colère était dirigée envers une seule et unique personne... Greyback. C'était lui l'unique responsable, lui seul. C'était à cause de lui, qu'à chaque pleine lune, Remus se faisait souffrir... Pour éviter de faire souffrir d'autres à sa place. Rouvrant les yeux, elle reprit de sa contenance et se dirigea vers l'évier. Fouillant quelques part dans les placards en dessous, elle rechercha un récipient... Ah, voilà. Une petite bassine. S'en saisissant elle la prit et la mettait dans l'évier, elle fit couler de l'eau chaude dedans, qu'elle noya ensuite avec un peu d'eau froide... Et voilà de l'eau tiède. Elle était presque sûre que Remus était en ce moment présent en train de se demander si elle allait vraiment revenir...

    Il était assurément plongé en tous cas dans ses pensées, comme toujours. Mais elle n'avait nullement l'intention de s'en aller. La veille elle avait dit qu'elle passerait ; elle était venue. Elle avait réussi à la faire accepter aujourd'hui, en partie... Alors elle n'allait pas s'enfuir. Pas maintenant. Elle n'osait même imaginer sa déception d'ailleurs, et de toutes façons elle n'en avait aucunement l'intention. Pas après tous ses efforts. Elle releva et tourna légèrement la tête... Interceptant son reflet dans le miroir qui lui renvoyait une image très... Négative d'elle-même, elle se passa elle-même de l'eau sur le visage avant de le sécher avec la serviette d'à côté. Maquillage, d'accord.... Mais quand c'était coulé, ça ne servait franchement à rien. Se concentrant ensuite sur son reflet, elle essaya de donner un peu plus d'allure à ses traits. Lorsqu'elle en fut satisfaite, elle se haussa sur la pointe de pieds à la recherche de quelques chiffons propres... Elle en choisit parmi les plus doux. Parce que sa peau était déjà suffisamment blessée comme cela, alors il ne faudrait pas en faire davantage quand même.

    Elle avait les chiffons dans ses mains et de l'autre.... Pendant quelques secondes elle réfléchit. Mieux valait peut-être porter la bassine à l'aide de magie. Au moins, elle ne trébucherait pas avec... Autant éviter tous les risques d'accident. C'est ainsi qu'elle revint dans la chambre qu'occupait Remus. Sur le sol, devant lui, elle laissa la bassine se poser et elle s'arrêta devant lui, un léger sourire flottant à ses lèvres.

    « Avoue, tu pensais que j'étais partie de la maison en essayant de faire le moins de bruits possible pour ne pas que tu t'en rendes compte ? »




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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeMer 31 Aoû - 12:30



Ses mains, son corps… Il aurait tellement voulu être en forme aujourd’hui. Parce que la sentir si proche de lui, si compatissante, si tendre, cela n’avait qu’un seul et unique effet chez lui : ça lui donnait envie de la serrer contre lui, le plus proche et le plus fort possible.
Mais il ne pouvait pas parce que, avant tout, s’il serrait quelqu’un contre lui, il allait souffrir tellement fort qu’il aurait envie de balancer des coups dans un mur. Donc, il se ferait encore plus mal et ainsi de suite…
Mais ça lui fit du bien de la serrer un peu contre lui, de mettre ses mains autour de sa taille et de la regarder dans les yeux, juste un instant. Elle semblait heureuse qu’il lui ouvre enfin son cœur sur une partie aussi intime de sa vie, une partie qu’il cachait à tous, même à ceux qui, comme elle, étaient les plus proches de lui. Mais c’était plus fort que lui. Il ne comprenait pas comment une personne saine d’esprit pouvait avoir envie de s’approcher d’un monstre tel que lui.
Mais Tonks semblait heureuse, heureuse de savoir que l’homme qu’elle aimait souhaitait enfin qu’elle fasse partie intégrante de sa vie. Il savait que dès le moment où il lui révélerait cette partie sombre de sa personnalité, il n’aurait plus rien d’autre à lui révéler. Il n’avait plus rien à lui dire et il avait peur qu’en connaissant tout de lui, elle ne s’ennuie. Et puis, cette partie-là était loin d’être très joyeuse. Il était un monstre, elle devrait composer avec cette information pour le restant de ses jours et il n’avait pas la moindre envie de lui imposer ça. Mais Tonks était amoureuse de lui, et elle serait là auprès de lui pour chacune de ses transformations.

Doucement, il passa une main dans son dos et lorsqu’elle lui annonça qu’elle allait chercher des bandelettes et de l’eau tiède, il fut presque un peu rassuré. Si elle acceptait d’aller chercher le matériel dont ils avaient besoin, c’est qu’elle acceptait de rester, elle acceptait de vivre avec lui malgré les horreurs qu’elle venait de voir. Et peut-être même qu’elle accepterait de dormir avec lui, de le toucher, de faire un enfant un jour… Mais il ne voulait pas penser à tout cela pour le moment, car il en souffrait. Il souffrait de ne pas pouvoir vivre comme un véritable couple avec elle. Tout ça parce qu’il avait honte de lui, honte de son corps, et qu’il préférait le cacher dans l’obscurité de leur chambre plutôt que de se montrer à elle… Comment pouvait-on avoir honte de se montrer à la femme que l’on aime ? Mais alors qu’il était prêt à se rapprocher d’elle en lui prenant la main, il avait été surpris, dégoûté par l’état de sa propre main. Il l’avait ôtée rapidement de celle de Tonks et l’avait posé sur sa cuisse. Tonks s’approcha de lui, s’installa sur le lit et posa une main sur celle de Lupin. Il leva les yeux vers elle et lui sourit, tout simplement.

Merci mon amour…


Il lui sourit doucement et puis l’observa quitter la pièce et entendit le bruit de ses pas qui descendaient l’escalier. Il prit sa canne et marcha lentement vers la fenêtre de la cabane. Peut-être était-ce l’une de ses petites habitudes qui remontaient à la surface. Il surveillait, il voulait s’assurer qu’au loin, rien ne bougeait, qu’il ne voyait aucun Mangemort se balader dans les alentours de la cabane. Mais il semblait que certaines mesures préventives avaient été mises en œuvre aujourd’hui. Maugrey ou Kingsley sans doute. Ils essayaient toujours de faire en sorte de lancer un maximum de charmes, de sorts autour de leur cachette quand ils savaient que Lupin était dans l’incapacité de veiller sur lui-même.
Il resta à la fenêtre durant cinq bonnes minutes mais il n’entendait toujours pas Tonks. Comme si elle s’était volatilisée. D’ailleurs c’était peut-être le cas, il ne l’aurait pas vue sortir de là où il était. Effectivement, il n’avait vue que sur l’arrière de la maison et non pas sur l’entrée principale. Elle aurait pu partir, elle aurait dû partir. Elle serait tellement mieux loin d’ici, loin de lui, loin de tout ce qui pourrait lui rappeler son amour pour lui.
Il avait peur pour elle, il avait peur de ce qu’il pourrait lui faire un jour, sans le vouloir. Parce qu’il l’aimait, parce qu’elle était tout pour lui mais le problème, c’était qu’il ne se contrôlait pas. Il ne contrôlait rien de ce qu’il se passait en lui quand il se transformait, et même les lendemains. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il pouvait se montrer très violent, en paroles et en actes. Et il avait tellement peur de la blesser un jour par ses mots. Il avait bien vu la réaction qu’elle avait eue aujourd’hui quand il lui avait dit de sortir. Mais il devait se contrôler, parce que Tonks était toute sa vie… Etait oui, parce que de toute évidence, la jeune femme était sortie sans prévenir et elle n’avait pas l’intention de remonter. Mais alors qu’il retournait s’asseoir sur son lit, accompagné de sa fidèle canne, il entendit à nouveau les bruits de pas de la jeune femme dans l’escalier.
Il eut un léger sourire qui s’évapora rapidement. Elle entra à nouveau dans la chambre, transportant avec elle une bassine remplie d’eau et des bandelettes. Elle tenait ces dernières dans sa main et grâce à la magie, elle avait amené la bassine d’eau dans la chambre.
Elle la déposa délicatement sur le sol et posa les bandelettes à côté de lui. Il eut un sourire quand il vit la bassine. Et oui, heureusement qu’elle avait fait ça. Parce qu’il fallait dire que Nymphadora était loin d’être la femme la plus habile qu’il connaissait. Elle avait un certain don pour la maladresse et elle avait la fâcheuse tendance de toujours renverser ce qui ne devait pas l’être. Il poussa la bassine de son côté, juste pour être sûr qu’elle ne shoote pas dedans quand elle le soignerait.

Elle resta debout devant lui, plantée comme un piquet, et lui demanda s’il avait cru qu’elle ne remonterait pas. Elle hésitait : devait-il lui dire la vérité, qu’il y avait effectivement cru, ou bien devait-il lui dire que jamais de la vie il n’aurait cru une bêtise pareille ?
Non, plus de mensonges, il devait lui dire la vérité.

J’avoue, c’est exactement ce que j’ai cru.

Lentement, il lui prit la main et fit en sorte de ne pas être dégoûté par l’état de sa propre main. Mais il avait besoin d’être soigné, il avait besoin de la sentir s’occuper de lui. Doucement, il baissa les yeux avant de les relever et il plongea son regard dans le sien.

Mais je sais que tu m’aimes et que tu resteras.


Elle n’allait certainement pas tarder à commencer et il savait qu’il allait souffrir plus que jamais. Mais ça, il ne devait pas lui montrer. Il ne devrait certainement pas montrer qu’il avait mal, de peur de l’effrayer.

Embrasse-moi avant de commencer.

Lupin caressa sa main et jeta un œil vers les bandelettes, les médicaments, les pommades et le reste, tout ce dont elle aurait besoin pour le soigner. Il glissa tout ce matériel auprès de la jeune femme et attendit qu’elle commence les soins.
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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeMer 31 Aoû - 16:04



    … Effectivement, elle avait eu bon. Il l'avait réellement cru partie. Pourtant, elle était toujours. Elle aurait pu partir. Elle aurait pu quand elle en avait eu la possibilité. Elle aurait pu fuir. Mais elle était restée. Pourquoi ? Parce qu'elle ne pouvait partir, parce qu'elle ne pouvait pas... S'enfuir, qu'elle ne pouvait pas le laisser. Partir aurait comme signer la fin de leur histoire assurément, elle en était persuadée. Elle s'en serait voulu, parce qu'au fond elle savait que ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle l'aimait bien au-delà de sa « Différence » … Cela le rendait même différent des autres d'un côté et elle ne l'en aimait même encore plus. Parce qu'elle savait que s'il faisait tout pour protéger les autres, il avait aussi besoin de se sentir protégé. Même s'il ne le disait pas. Se sentir protégé, se sentir aimé. Oh, si elle était partie, il ne lui en aurait pas voulu mais il aurait su alors qu'elle n'était pas capable de supporter ce qu'il... Etait, pas capable de supporter sa... condition. Il ne lui en aurait pas voulu... Il s'en serait voulu à lui-même, comme toujours, mais elle, ce serait à elle qu'elle en aurait voulu. Elle n'aurait jamais pu vivre en étant aussi faible, en ayant cette impression de l'avoir abandonné. Abandonné oui... Il avait confiance en elle, elle en était sûre, et elle... Elle l'aurait « trahi ». Elle n'aurait pas été digne de sa confiance si elle avait agi ainsi. Elle l'aurait déçu. Ça, elle ne l'aurait pas supporté et n'aurait plus été capable de se regarder en face dans un miroir. Mais elle n'était pas partie. Non elle n'était pas partie. Elle était restée. Elle ne pouvait le laisser. La simple pensée de partir, s'enfuir, ne lui était pas même venue. Elle n'avait pas hésité une seule fois... Il avait besoin d'elle ici. Plus même qu'elle n'avait besoin de lui...

    « … Alors c'est que tu me connais bien mal encore... » répondit-elle simplement sans se départir de son sourire. Elle ne lui en voulait et son ton n'était en rien reproche. Elle constatait simplement.

    Il avait cru qu'elle serait partie... Un sourire s'esquissa sur son visage. Il la connaissait bien mal encore alors s'il avait cru qu'elle partirait ! Elle n'était pas effrayée pour si peu... Et ce n'était pas lui qui l'effrayait, mais la gravité de ses blessures. Blessures infligées par quelque chose qu'il ne pouvait contrôler, dont il n'était pas responsable En cela, il n'avait pas à culpabiliser, il n'avait pas à se priver de ce qu'il se disait n'avoir pas droit... Elle ne lui en voulait pas, et elle allait lui montrer qu'il avait le droit d'être comme tout le monde. Le chemin était encore long, elle n'en doutait pas, mais elle avait tout son temps... Comment pourrait-elle  lui en vouloir de toutes les façons ? Il avait des excuses, et quelles excuses. Elle n'était pas partie. Elle était restée, parce qu'elle l'avait voulu. Elle ne pouvait évidemment pas être là durant « cette nuit », mais elle voulait être là durant toutes les autres... Durant toutes les autres, et ce jusqu'au dernier. Il avait sans nul doute encore du mal à s'en rendre compte. Il ne faisait aucun doute avec ce qu'il lui répondit. Et puis ne l'avait-il pas plus haut ? Il avait peur. Au fond c'était un grand peureux.... Elle ferait son possible pour le rassurer autant que possible.

    Elle baissa les yeux vers sa main lorsqu'il la lui prit et ne put réfréner un mince sourire. Elle releva les yeux vers lui lorsqu'il dit cependant qu'il savait qu'elle l'aimait et donc qu'elle resterait. Evidemment qu'elle allait rester.... Et le plus important était qu'il savait. Qu'il savait qu'elle ne l'abandonnerait jamais, qu'il savait qu'elle serait toujours là tant qu'il avait besoin d'elle, tant qu'il la voulait auprès de lui, qu'il savait qu'elle serait toujours là même dans les jours les plus sombres... Sans compter qu'elle voulait être aussi là pour prendre soin de lui... Il s'était tellement négligé pendant des années, en ne pensant qu'il ne méritait pas d'attention particulière ! Mais elle allait changer les choses... Elle était bien décidée à lui montrer qu'il méritait autant que n'importe qui que l'on s'occupe de lui. Parce qu'elle l'aimait, qu'elle ne voulait pas le voir souffrir et qu'elle souffrait de le voir aller mal, de le voir souffrir...

    Il lui tenait sa main et elle sentait son pouce la caresser. Il rapprocha d'un geste le matériel de soins dont elle aura besoin, ce qui la fit esquisser un sourire puis... Elle fut prise aux dépourvue lorsqu'avant de commencer les soins, il lui demanda... De l'embrasser. A vrai dire, il ne l'avait encore jamais fait... Elle ne put s'empêcher de rire, légèrement amusée. Il avait vraiment besoin d'elle ! Sans se le faire demander à deux fois, elle se pencha pour venir poser ses lèvres sur les siennes et l'embrasser avec douceur et délicatesse, fermant les yeux quelques secondes pour profiter pleinement de ce contact. - pour une fois que c'est elle qui se penche - Elle se recula ensuite avant de s'asseoir sur le lit à côté de lui et d'attraper l'un des linges propre qu'elle plongea dans la bassine d'eau tiède. Déjà, il fallait nettoyer les plaies du sang qui les maculaient... Et des éventuelles impuretés. Elle se redressa ensuite, lui sourit avant de s'asseoir à côté de lui sur le lit.

    « Mon patient est docile je vois... »
    ne put-elle s'empêcher d'ironiser en le regardant en souriant. « C'est parfait ! Il a enfin compris qu'il avait besoin de moi ! Parce que, avoue... Je me demande comment tu faisais tout ce temps pour... » Elle esquissa un bref signe de la tête, indiquant son dos. « … Nettoyer … derrière. » Un petit sourire amusé apparut sur son visage et elle posa le linge imbibé d'eau tiède sur son bras qu'elle se mit à nettoyer doucement. Très vite, ce dernier s'imbiba de rouge et elle dut le plonger dans la bassine au sol pour le rincer une première fois et le ressortir blanc, et non rouge – ou gris. Elle le posa de nouveau sur son bras et s'attela de nouveau, et consciencieusement, à sa tâche. Presque comme s'il s'agissait d'un « objet » extrêmement fragile qu'elle ne voudrait absolument pas heurté, ou blesser davantage...

    « Tu me dit si je te fais mal... », reprit-elle en levant les yeux vers lui en esquissant un sourire embarrassé. Elle s'efforçait de ne pas défaillir, mais ses... Blessures... C'était vraiment... Affreux … Certaines... Pourtant elle tint bon et ne cilla pas une seule fois, s'obligeant même à regarder. C'était pour lui qu'elle le faisait. Sans y prendre garde, elle avança une main et l'avança jusqu'à toucher la peau... Ce fut plus la curiosité qui lui fit poser un doigt sur le contour de la blessure, là où plus tard il y aurait une autre cicatrice. Sans y réfléchir … Elle ne s'était même pas rendue compte de son geste. Elle revint brusquement à elle en prenant conscience de son geste et retira immédiatement sa main et recommença, avec le linge humide, à la nettoyer, tout en marmonnant à voix basse un « Désolée » à peine audible.

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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeMer 31 Aoû - 17:12



Oh oui, peut-être avait-elle raison. Peut-être qu’il la connaissait mal mais il ne demandait qu’à en apprendre plus. Il avait vraiment hâte d’en savoir plus d’ailleurs. Il voulait tout savoir d’elle, tout autant qu’elle savait maintenant tout de lui.
Remus avait toujours un peu peur de voir que Nymphadora allait s’occuper de lui mais d’un autre côté, la crainte qu’il éprouvait diminuait de minute en minute. Et elle était revenue souriante, ce qui simplifiait beaucoup les choses.
Elle lui avait rétorqué qu’il ne la connaissait pas encore si bien que ça, et elle avait sans doute raison. Répondant à son sourire d’un air amoureux, le loup-garou se contenta de serrer la main de Tonks dans la sienne. Il ne voyait pas ce qu’il pouvait faire d’autre en cet instant, car ce qu’il éprouvait l’emplissait de fierté. Il n’était pas fier de lui, mais fier d’elle. Fier de ce qu’elle était capable d’endurer pour être avec lui. Et fier de voir que cette femme qui avait décidé de panser ses blessures serait toujours là pour elle, peu importe les épreuves et les obstacles que la vie poserait sur leur chemin. Elle serait là et cette perspective rendait Remus encore plus amoureux qu’il ne l’était. Il ne se rendait peut-être pas encore compte de ce qu’elle était prête à faire pour lui, mais il espérait qu’il serait à la hauteur de l’amour qu’elle lui portait.

Je ne demande qu’à apprendre à te connaître mieux.

Jusqu’aujourd’hui, il n’avait jamais fait d’efforts pour la connaître car cela rendait les choses encore plus difficiles pour lui. C’était difficile de se rapprocher d’elle et d’apprendre des choses sur elle, sa vie, son passé, ses craintes et ses douleurs, mais de ne pas pouvoir la consoler quand elle en avait besoin.
Il ne pouvait pas à l’époque, parce qu’il se jugeait encore trop vieux, trop moche, trop inintéressant pour une femme qui n’était que joie de vivre jusqu’au bout des ongles. Il avait toujours eu l’impression qu’il n’avait pas assez à lui offrir comparé à toutes les choses incroyables que Tonks était capable de lui donner.
Lui n’avait rien à lui offrir, rien d’autre que son amour indéfectible. Il avait pris la décision en connaissance de cause.

Doucement, Tonks lui avait prouvé à sa manière que tout se passerait bien, qu’elle était capable de parfaitement gérer la situation et qu’elle allait bien s’occuper de lui. Remus lui avait demandé un baiser, et il l’avait eu son baiser. Elle l’avait embrassé de manière chaste, mais elle avait légèrement fait durer le plaisir, ce qui n’était pas pour déplaire au loup-garou. Quand elle avait finalement ouvert les yeux et rompu le baiser, Remus resta un instant plongé dans le regard de la belle, avant de se laisser faire. Comme un animal en cage, un animal blessé qui craignait de souffrir en étant soigné.
Il resta calme lorsqu’il la vit plonger le premier chiffon propre dans la bassine d’eau tiède. Ca, c’était la partie la plus agréable. Elle allait nettoyer les plaies pleines de sang, chose qu’il faisait lui aussi systématiquement lorsqu’il devait se soigner.
Il ferma les yeux en sentant le chiffon se balader sur ses plaies, sur son torse, ses bras, son dos. Il ne souffrait pas, pas encore du moins. Au contraire, il trouvait même cela agréable.

Très docile, comment ne pas l’être avec une infirmière comme toi.

Pas de clin d’œil, rien du tout, mais un petit sourire intérieur. Cette référence, il la faisait parce qu’il avait l’impression que Sirius venait de la lui souffler. Il resta tout à fait calme, les yeux fermés, mais il ne put s’empêcher de les ouvrir quelques secondes pour observer sa réaction. Suffisamment pour qu’elle voit qu’il ne blaguait pas. Il aimait beaucoup la Tonks amoureuse qui prenait soin de lui, même s’il semblait réticent à la base.

Tu sais que j’ai besoin de toi, et pas nécessairement pour nettoyer mes plaies.

Il avait besoin d’elle pour tant de choses. Il avait besoin d’elle dans sa vie, tout simplement. Il avait besoin d’elle pour être heureux, pour être l’homme le plus heureux du monde. Et là-dedans, la Métamorphage se débrouillait parfaitement bien. Mais lorsqu’elle lui demanda comment il faisait pour aller nettoyer dans son dos, il rouvrit les yeux et la regarda. Il avait pu se débrouiller au cours de toutes ces années, même si c’était difficile et même si parfois il avait jeté l’éponge.
Mais il ne devait pas lui répondre ça. Trop froid, trop agressif. Il n’était ni froid, ni agressif, il était Remus Lupin et il était amoureux de cette femme face à lui.

J’ai toujours pu me débrouiller.


Il n’avait pas voulu être méchant ou agressif, mais il ne faisait qu’énoncer une vérité : Remus avait toujours pu se débrouiller tout seul. Le chagrin qu’il avait éprouvé pendant des années était comme un océan dans lequel il avait eu l’impression de se noyer un peu plus chaque jour de sa vie. Tonks était celle qui l’avait tiré de cet océan. Et il ne voulait pas lui donner l’impression qu’elle avait faite tout cela en vain, ou qu’il n’était pas reconnaissant qu’elle l’ait tiré de cet océan. Parce qu’il était reconnaissant, parce qu’il était conscient que cette femme avait rendu sa vie plus belle. Etre agressif envers elle serait comme lui dire qu’il n’était pas reconnaissant.

Alors qu’il pensait à tout ça, il ne pensait pas à la douleur qui commençait à s’élever, il ne pensait pas au linge humide qui était en train d’effacer les traces de la lutte infernale qu’il menait contre l’autre partie de lui.
Il ne pensait à rien, il oubliait tout. Il oubliait même jusqu’à son nom quand il avait la chance de se retrouver entre les mains de Tonks. Il avait envie de tout oublier, il avait envie de s’envoler loin, avec elle.
Elle s’excusa rapidement si elle lui faisait du mal. Non, aucun mal, que du bien. Il se sentait bien, il se sentait vivant. Comment ne pas se sentir vivant quand un chiffon était en train d’éponger vos plaies d’ailleurs ?

C’est bon… J’en ai vu de pires…

Il lui fit un clin d’oeil, signe qu’elle pouvait continuer. Signe qu’il ne souffrait pas pour le moment. Mais alors qu’il fermait les yeux pour éviter de penser à la douleur, il sentait quelque chose d’autre, quelque chose d’étrange. Le chiffon humide ne bougeait plus mais il sentit un contact humain. Elle était en train de toucher ses plaies, elle était en train de passer ses doigts fins sur les cicatrices qui témoignaient de sa nuit passée dans la forêt.
Il se recula instantanément, comme si on venait de lui faire du mal. Oh évidemment, elle ne lui avait fait aucun mal mais il craignait qu’elle touche ses plaies. Pourquoi fallait-il qu’il ait toujours peur de tout ainsi ?
Elle avait elle aussi reculer sa main, comme si elle ne s’était pas rendue compte de ce qu’elle venait de faire. Mais finalement, cela n’avait pas grande importance.
Elle avait déjà vu les blessures, elle avait vu ce qu’il y avait de plus horrible en lui. Alors, pourquoi n’aurait-elle pas le droit d’y toucher ?

C’est rien…

Lentement, il baissa les yeux. Elle avait recommencé à éponger le sang qui avait coulé, le sang qui à nouveau, témoignait du courage et des craintes de Lupin.
Il prit une décision, il y avait quelque chose qu’il voulait faire, avec elle. Ça lui permettrait peut-être de se soigner de sa crainte qu’elle ne fuit. Il avait peur qu’elle s’en aille, mais faire ça, ce simple geste, lui permettrait peut-être de tirer une croix sur ses peurs.
Il prit la main de la main qu’il aimait et, doucement, il posa sa main sur son torse et il suivit délicatement les lignes formées par les cicatrices.
C’était difficile pour lui d’arriver à le faire, mais il en avait besoin. Il ferma les yeux juste une fraction de seconde en sentant les doigts de la jeune femme descendre sur son torse. Sa main tremblait, elle était un peu froide, mais ce contact plus que tout autre chose l’aidait à y voir plus clair, l’aidait tout court…
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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeMer 31 Aoû - 18:48



    … Elle avait haussé un sourcil quand il lui avait répondu qu'il avait toujours su se débrouiller... Elle ne put s'empêcher de se demander comment il s'y prenait. Elle faillit plaisanter encore en lui demandant s'il avait des bras élastiques mais elle s'en abstint. Elle était toutefois curieuse de savoir comment il faisait... En tous les cas, il semblait beaucoup moins réticent sur le fait de la laisser l'aider, beaucoup plus propice à se laisser un peu aller et dans l'esprit de la jeune femme, ce fut une victoire plus nette. A la fin elle allait réussir, à la fin elle allait réussir complètement au but qu'elle s'était fixé, elle en était certaine. Un jour, elle réussirait. Quelques jours auparavant, c'était une première victoire. Aujourd’hui, la seconde victoire était bien en marche... et cela ne pouvait que l'encourager à continuer. D'ailleurs, consciemment ou inconsciemment, il l'encourageait réellement.

    Oui, c'était un grand débrouillard... Il n'avait de toutes façons pas souvent eu le choix, non ? Il avait donc été obligée de l'être. Mais maintenant... Maintenant, elle était là et serait là. Et elle ne comptait pas partir de si tôt. Après son bras, elle elle passa le chiffon mouillé sur le reste de son corps – visible – doucement, avec toujours la même délicatesse, comme si elle craignait lui faire... Tout en repensant à ses mots. Elle était heureuse évidemment de l'avoir entendu dire qu'il avait besoin d'elle, et pas forcément pour panser ses plaies, chose qu'elle ferait toujours avec beaucoup de cœur. Elle avait simplement dit cela pour blaguer évidemment. D'ailleurs, elle en avait sourit. Mais i avait semblé prendre cette phrase plus au sérieux, beaucoup plus au sérieux. En même temps, il prenait tout au sérieux. Elle n'allait cependant pas le lui reprocher loin de là. Il n'en demeurait pas moins que cette seule phrase lui fit extrêmement plaisir. Pour pleins de raisons, il avait besoin de son aide... Elle lui accorderait tout le temps nécessaire, toujours, et toute l'attention dont il aurait besoin. Elle pouvait tout lui donner, même sans rien en retour. Elle s'en fichait... Après tout, le vrai amour n'est-il pas d'aimer sans chercher à recevoir en retour ? Même si évidemment, elle était parfaitement heureuse de recevoir la récompense de ce qu'elle faisait. Elle ne lui demandait rien et ne lui demanderait jamais rien et il n'était pas forcé de lui apporter quoique ce soit. Son amour lui suffisait amplement pour être heureuse.

    C'est alors qu'elle avait fait ce geste... Ce geste dont elle ne s'était même pas rendue compte sur le moment. Elle avait momentanément arrêté de nettoyer et irrésistiblement avait approché une main pour effleurer du bout du doigt l'une de ses blessures – enfin, le contour, juste le contour... - Elle s'était ensuite rendue compte de son action et pensant avoir été trop loin, elle avait aussitôt retiré sa main alors que Remus réagissait normalement en ayant un mouvement de recul. Elle l'avait senti se rétracter. Les deux mouvements avaient eu lieu en même temps. Dès qu'elle l'avait vu se rétracter, elle avait aussitôt ramener sa main vers elle, prenant conscience de son geste peut-être déplacé. Elle s'était excusée maladroitement, et presque de façon inaudible. Elle avait appréhendé sa réaction, mais il lui répondit que ce n'était rien. Sans doute avait-il été juste surprit de sentir d'un seul coup un contact humain sur... Lui, au lieu du linge humide. Il n'en demeurait pas moins qu'elle était gênée.

    Elle avait quand même peur de ne pas aller assez doucement – même si à dire vrai elle ne pouvait pas aller plus délicatement... - mais il la rassura bien vite. Elle esquissa un sourire alors qu'elle se penchait vers le bassine pour y rincer de nouveau le linge, le poser à côté et en prendre un autre... Propre. Elle le plongea dans la bassine dont la couleur lui indiquait qu'elle irait sans tarder changer l'eau et en prendre de la nouvelle, et elle se releva pour s'occuper de nouveau de Remus. Elle était tellement heureuse qu'il la laisse s'occuper de lui ainsi... Il n'aurait pu lui faire davantage plaisir. Elle rayonnait, tout comme les sourires qu'elle lui adressait simplement de temps à autre. Comme pour le rassurer. Elle ne pouvait pas être plus heureuse – ou peut-être que si mais bon – pour le moment, elle ne pouvait être plus heureuse. Elle l'aidait à se débarrasser de ce qu'il avait traîné toute la nuit durant, elle l'aidait à se débarrasser à ce que... Ce monstre en lui, durant la pleine lune, lui faisait. Elle ne pouvait pas être plus heureuse. Ce « monstre » n'avait pas gagné... Et elle ferait en sorte qu'il ne gagne jamais, parce qu'elle resterait toujours avec Remus... Autant qu'il le voulait du moins. « Il » ne pouvait pas gagner, non ; il ne pouvait pas gagner contre eux deux réunis. Bien sûr qu'il avait toujours su se débrouiller auparavant, et même seul – se redit-elle en pensant de nouveau à ses mots – mais à présent elle était là, et elle était tellement de heureuse qu'il la laisse prendre soin de lui, comme elle le souhaitait...

    … Elle qui craignait de lui faire mal et de ne pas aller trop doucement, mais à vrai dire ce qu'il fit quelques secondes plus tard seulement la prit complètement au dépourvue. Tonks sentit ses doigts se refermer autour de sa main. Elle leva lentement les yeux vers lui, étonnée et l’interrogeant du regard, attendant qu'il s'explique, mais il ne dit rien... Elle l'observa approcher a main de lui, la poser sur son torse. Elle fronça les sourcils... Bien qu'elle frémit sous le contact, elle ne fit pas un seul geste – cela n'avait d'ailleurs aucun rapport avec une peur quelque soit, non, mais avec autre chose... Autre chose de bien plus agréable. Sa main tremblait un peu, mais ce n'était pas qu'elle avait peur.

    Elle n'avait toujours rien comprit du tout, et elle tentait d'analyser son comportement... Même s'il avait toujours été plus ou moins été un mystère pour elle. C'était certainement très important pour lui ; elle en était consciente, même si par ce geste il ne savait pas réellement ce qu'il attendait... Peut-être voir si elle aurait peur de le toucher ? Elle ne savait pas à quoi cela l'aidait, mais elle n'osa plus bouger d'un millimètre ; elle n'osait pas non plus respirer. Elle se contenta de l'observer sans ciller, observant chacune de ses réactions, essayant de comprendre, de savoir ce à quoi il pensait, essayer de voir ce qu'il voulait voir exactement voir par là... Parler aurait été déplacer aussi. Elle ne voulait pas le couper dans ce moment qui semblait sien. Elle le laissa faire, es doigts dessinant délicatement chaque tracé sur son torse... Elle ne pouvait d'ailleurs elle-même en détourner les yeux, comme hypnotisée. Une envie irrésistible l'envahit alors... Celle de se rapprocher et de déposer juste un baiser, un tout petit, sur son torse, sur l'une des cicatrices dont il l'aidait à parcourir le contour.

    Comme un... Un baiser qui guérit... La pensée la fit frissonner et se sentant d'un seul coup rougissante, elle fit de son mieux pour chasser cette pensée … Très personnelle... De ses pensées. Tonks, voyons... ce n'est pas le moment, reprends-toi tout de suite, ce n'est pas le moment de te laisser divaguer... Détournant son attention de cette pensée assez gênante, elle la reporta sur le visage de Remus, toujours aussi concentré... Mais que se passait-il dans ses pensées ? Quelle avait été son exacte intention en agissant ainsi ? Elle n'osa toujours pas parler.... Elle attendait qu'il brise lui-même le silence, elle attendit qu'il ait... Terminé...




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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeMer 31 Aoû - 19:54



Lui non plus ne comprenait pas ce qu’il était en train de faire, il ne savait pas si elle comprendrait l’importance de ce geste à ses yeux. Lui faire sentir la moindre de ses cicatrices, c’était important pour lui. Il voulait qu’elle sente la moindre de ses failles, il voulait qu’elle comprenne les souffrances qu’il avait pu endurer dans sa vie. Tout ce qu’il souhaitait aujourd’hui matin, c’était que la femme qui l’aimait comprenne que l’homme avec qui elle avait décidé de vivre sa vie avait des failles, de nombreuses failles. Et même s’il ne savait pas toujours quoi faire, il espérait qu’avec ce simple geste, ce geste attentionné et douloureux pour Lupin, elle saisirait toute l’ampleur de l’amour qu’il éprouvait pour elle.
Ce n’était évidemment pas logique au premier abord. Pourquoi lui était-il passé par la tête de prendre la main de la jeune femme et de la faire caresser son torse. Du bout des doigts, il guidait sa main sur ses cicatrices, ou plutôt sur le bord de celles-ci. Il la guidait pour qu’elle se rende compte à quel point ces cicatrices représentaient une partie de lui. Il ne savait pas si elle se sentait gênée. Dans un premier temps, elle n’avait pas eu l’air de comprendre ce qu’il se passait. Mais au bout de quelques instants, elle avait fini par se laisser guider.

Remus eut un souvenir qui remonta lentement à la surface. Sa mère… Elle avait longtemps été effrayée par la nouvelle condition de son fils lorsqu’il était rentré chez lui après la morsure de Greyback. Mais au bout de plusieurs mois, quand elle se rendit compte à quel point son fils souffrait, elle avait eu ce geste, ce geste incroyable que Remus n’avait compris que plusieurs années plus tard, quand il avait grandit.
La mère de Remus était entrée dans sa chambre un jour au matin, alors que Remus pansait ses plaies.
D’abord, il avait eu un mouvement de recul, comme chaque fois que quelqu’un essaie de le voir dans cet état. Et puis il s’était laissé faire. Il s’était assis sur son lit et sa mère l’y avait rejoint. Et puis, du bout des doigts, elle avait caressé chacune de ses cicatrices, comme si par l’application de ses doigts, elle pouvait faire disparaître les moindres maux qu’il éprouvait.
La ère du loup-garou était restée pendant de longues minutes à caresser chaque cicatrice, et finalement elle avait déposé un baiser sur la joue de son fils, en lui murmurant qu’elle l’aimait et que ce qu’il était n’avait aucune importance, puisqu’il était son fils.
Aujourd’hui, Lupin repensait à ces moments trop brefs qu’il avait partagés avec sa mère. Et parfois, elle lui manquait affreusement. Alors aujourd’hui, juste pour une fois, il avait eu envie de retrouver cette sensation étrange qu’il avait ressentie quand il était plus jeune et que sa mère avait passé ses longs doigts fins sur ses plaies.
Et avec Tonks, la sensation était encore différente. Mais elle ne devait certainement pas comprendre l’impulsion de Remus. Elle ne devait pas comprendre pourquoi l’homme qu’elle aimait mais qui avait été si froid avec elle ressentait le besoin de sentir ses mains lui caresser le torse.

Lentement, il reposa la main de la jeune femme sur le lit mais il ne la lâcha pas. Il regardait cette main qui venait de lui caresser le torse, de dessiner le contour de ses cicatrices pendant plusieurs minutes. Des minutes qui avaient semblé très longues et très courtes à la fois. Ils étaient dans leur bulle, Lupin était dans sa bulle, dans son monde, dans un monde de souvenirs et de tendresse…
Il avait eu envie de se confier, ou au moins d’expliquer à Tonks pourquoi il avait eu ce geste, pourquoi il avait fait ça.

Ma mère a fait ça une fois, quelques mois après ma morsure.

Il ferma les yeux et retrouva toutes les sensations qu’il avait ressenti au moment où sa mère avait posé les doigts sur son torse. Il était encore petit, jeune, insouciant, il ne se doutait pas encore que cette catastrophe allait lui briser la vie.

Elle ne l’a fait qu’une fois mais je m’en souviendrai toujours.

Il eut un petit sourire triste au souvenir de sa mère, la femme la plus aimante qu’il avait connue. Elle avait vraiment tout fait pour montrer que la condition de son fils ne la gênait pas, mais il n’y était jamais parvenu. C’était dommage, parce que Remus gardait en lui l’image d’une mère qui ne supportait pas de poser les yeux sur son propre fils. Et pourtant, malgré les regards qu’elle avait pu lui lancer, lui gardait un amour inconditionnel pour sa mère.
Il baissa les yeux et continua :

Je crois qu’elle voulait que je comprenne qu’elle m’aimait quand même, et qu’elle voulait me réconforter, me faire savoir que tout irait bien.

Et c’était également ce qu’il avait essayé de faire ce soir. Il voulait que Nymphadora comprenne, qu’elle se rende compte de qui il était et de ce qu’il avait enduré dans sa vie depuis son enfance, depuis ses neuf ans.
Mais doucement, le loup-garou releva la tête vers sa belle et lui sourit tendrement. Maintenant elle pouvait continuer si elle le souhaitait. Et lui le souhaitait. Il jeta un œil vers la bassine pleine d’eau qui prenait peu à peu une couleur doucement rougeâtre.
Remus ressentit une douleur fulgurante. Il eut une grimace et regarda son épaule, endroit d’où venait la douleur. Un simple coup d’œil lui suffit pour comprendre. Il avait un morceau de… Merlin seul sait quoi planté dans son omoplate. Il regarda Tonks et lui dit, sur un ton légèrement agacé :

Tourne les yeux deux minutes.

Il attendit qu’elle le fasse puis retira lentement le morceau de bois qui se trouvait enfoncé dans son omoplate. Il s’agissait d’un petit bout de bois, mais suffisamment grand pour qu’il lui fasse vraiment mal. Il déposa le morceau de bois sur le lit et posa sa main sur la joue de Tonks.

C’est bon.

La douleur avait disparu comme elle était apparue. De manière brusque. Lupin observa le regard de la jeune femme et finit par lui dire.

C’est bon, tu peux continuer. Je te laisse faire.

Plus de mains baladeuses, rien qui ressemblerait à une douce envie de ses mains sur son torse, ses mains qui se baladeraient doucement sur chaque parcelle de sa peau, plus de mains qui glisseraient lentement jusqu’à… Chut, arrête de penser Lupin ! Depuis qu’il était en couple, Remus avait des idées de plus en plus étranges, mais aussi de plus en plus agréables, ça dépendait de quelle manière il voulait les voir.
Mais aujourd’hui, alors qu’il était au plus mal, alors qu’il s’agissait du jour le plus noir du mois, il avait décidé qu’il avait besoin de délicatesse, et Tonks était très douée pour ça. Il se laissa faire à nouveau, se doutant que le contact du linge humide allait de nouveau le faire frissonner…
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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeMer 31 Aoû - 22:42




    Tonks n'osait même pas respirer. Elle observait toujours attentivement Remus d'un regard qui aurait aimé, qui aurait voulu voir au-delà des barrières qui se formaient encore entre elle et lui, l'empêchant ainsi de saisir tout de ses gestes, de ses mots parfois, de ses actions... Elle réfléchissait, elle pensait... Elle essayait de savoir à quoi il pensait, ce qu'il avait voulu chercher à lui faire voir, à lui faire comprendre. Elle savait que c'était quelque chose qui avait une certaine importance pour lui. Elle en était persuadée. Il ne faisait jamais rien sans importance. Tout avait de l'importance avec lui et chez lui. Ses mots, ses gestes, même ses regards … En tous les cas, elle interprétait tout, analysait tout. Rien n'était jamais fait au hasard... Elle savait qu'il y avait une raison à tout ce qu'il faisait, disait, et là encore, il y en avait une. Elle était toujours concentrée sur ses traits, sur son visage, tout en ayant l'indicible volonté d'en approcher son autre main pour le caresser... Stop. Il y avait pas mal de pensées parasites qui s'immisçent je crois aujourd'hui... Non mais il fallait vraiment qu'elle s'en soigne ! Ou qu'elle vire la petite voix qui lui servait d'inconscience...

    Quoiqu'il en soit, Remus lui tenait toujours la main. Celle-ci suivait les unes après les autres chaque cicatrice, chaque contour... Elle était guidée par lui, comme s'il lui montrait le chemin, qu'il lui contait son histoire au travers de chaque cicatrice sur laquelle ses doigts passaient. Chacune était un chapitre... Un chapitre qui semblait, aujourd'hui, s'ouvrir sous son simple toucher. Même si, pour le moment, elle ne parvenait à tout déchiffrer. Elle comprenait en tous cas leur signification ? Du moins elle semblait leur signification. Tout comme il lui semblait percevoir la signification du geste de Remus. Ses doigts, maintenus par son étreinte, continuaient de glisser sur son torse, de cicatrices en cicatrices... Chacune semblait s'ouvrir, dissimuler quelque chose de toujours différent. Comme si chacune avait une histoire à raconter... Remus était à lui seul une histoire, une œuvre... Un roman de style très sombre, un roman à la couverture déchirée certes, mais dont l'intériorité et la belle âme fascinait toujours la jeune femme... De plus en plus semblait-il. Si au début du moins cette fascination avait été, elle s'était rapidement transformée en amour... Amour profond et sincère... A présent elle ressentait quelque chose de plus en plus insistant … Quelque chose d'autres de plus en insistant et omniprésent semblait s'amplifier au fur et à mesure, ce qui était d'ailleurs à l'origine de ces pensées qu'elle essayait de faire taire au fond de son esprit. Pourquoi ? Parce que ce n'était vraiment PAS le moment. Une chose en son temps voyons... Elle aurait l'impression en plus de profiter de sa faiblesse... Et elle ne le souhaitait pas. Ce n'était pas son genre de profiter des faiblesses... Surtout pas avec lui. Même si la tentation … Restait... Très perturbante.

    Elle sentait sous ses doigts chaque cicatrice du corps de celui qu'elle aimait plus que tout. Elle avait l'impression de sentir pulser une ou deux veines parfois sous elles, comme si... Comme si elles vivaient elles-mêmes... N'était-ce pas vrai en quelques sortes ? N'avait-elle pas dit que chacune avait sa propre histoire ? Chacune avait été faite lors d'une de ces terribles où il ne pouvait pas se contrôler et pouvait faire du mal à n'importe qui, n'importe tout comme à lui-même. Elle ne savait ce qui était le pire, mais les deux lui paraissait pire. A elle en tous cas. Sans nul doute qu'il pensait lui que le pire était de faire du mal aux autres, à ses amis... A elle, mais elle, elle pensait les deux comme étant les pires. Il n'y avait pas d'explications à cela. C'était simplement parce qu'elle aimait qu'elle pensait ainsi... Or avez-vous déjà été chercher une explication à l'amour ? Ce sentiment pouvant être aussi soudain qu'imprévu, qui se déclenchait sans l'avoir vraiment demandé, qui pouvait démarrer du jour au lendemain... Non, cela ne s'expliquait pas. Alors le fait qu'elle trouvait les deux comme étant tout aussi pire l'un que l'autre, ça aussi, cela ne s'expliquait pas.

    C'était tout ce qu'elle aimait. Tout ce sur quoi ses doigts filaient. Il lui semblaient qu'elle explorait ainsi son corps – une partie du moins, depuis maintenant des heures. Pourtant cela ne devait pas plus de deux minutes. Elle aurait aimé que ces deux minutes perdurent, pour elle ne savait quelle raison... Sans doute parce qu'elle aimait et désirait en savoir toujours plus sur lui, et que cette façon de « l'explorer » était une façon d'en découvrir plus sur lui. Il s'ouvrait... Pour elle ne savait quelle raison encore, il avait eu besoin de lui montrer ceci. Tonks y était en tous les cas extrêmement sensible. Il paraissait être dans son monde, revivre quelques souvenirs dont lui seul avait l'exclusivité. Elle avait l'impression que si ce n'était pas forcément un souvenir très gai, c'était un souvenir très fort. Lorsqu'il ouvrit enfin la bouche, après un temps infiniment long, et qu'il sortit les mots suivants, Tonks resta sans souffle. Il lui parlait de sa mère... Il lui parlait de sa mère. Elle avait fait ça elle aussi... C'était pour lui faire se souvenir de cet épisode qu'il avait fait ça aussi avec elle ? … Etait-ce simplement pour cette raison ? Ou était-ce aussi une façon de lui montrer... Qu'elle était aussi importante qu'elle, d'une certaine manière... ? Ou juste pour de lui faire connaître ce qu'il avait traversé...

    Quelques mois après sa morsure... Elle s'était toujours demandée comment sa mère, et son père, avait réagi à cet... A cette tragédie, car d'une certaine manière il s'agissait réellement d'une tragédie. Elle n'oserait assurément pas lui poser de questions sur cette partie de sa vie ; il n'avait pas forcément envie d'en parler, mais elle était très curieuse de cette partie de lui qu'elle ne connaissait pas. Etait-elle encore en vie … ? Elle ne l'avait jamais vue – de toutes façons comment aurait-elle pu la voir un jour ? - Mais à la façon dont il en parlait, au ton dans sa voix, elle doutait qu'elle soit encore en vie. Elle avait fait ce geste une fois, une seule fois, avait-il dit... Est-ce qu'elle était trop gênée par ce qu'il était devenu ? Est-ce qu'elle n'avait plus osé poser la main sur son fils après cet 'accident' ? … Cela lui semblait avoir manqué en tous cas. Plus qu'il ne l'avouerait probablement. Et si elle ne l'avait fait qu'une seule fois, Tonks se doutait que cela l'avait beaucoup marqué et encore plus, elle comprenait qu'il s'en souvienne encore... Elle le vit baisser doucement le tête, comme s'il était gêné – à moins que ce soit pour masquer son trouble à ce souvenir ? - et expliquer l'agissement de sa mère à la façon qu'il l'avait compris. Lentement, la jeune femme hocha la tête, ne sachant pas réellement que dire d'autres et s'il y avait quelque chose à dire. Alors qu'elle ouvrait la bouche cependant et qu'elle s'apprêtait à dire...

    « Mais tout ira bien. Tout ira bien aujourd'hui, je suis avec toi »

    En tous cas c'est ainsi qu'elle l'avait formulé dans sa tête... Alors qu'elle ouvrait la bouche pour parler, elle vit une sorte de grimace, rapide, déformer ses traits. Elle s'inquiéta aussitôt mais Remus ne lui laissa pas le temps d'exprimer ses inquiétudes. Elle le vit jeter un coup d'oeil à son épaule et comprit qu'il y avait quelque chose d'enfoncé dans la chair. Mais avant qu'elle ait pu dire ou faire quoique ce soit, il l'intima de tourner la tête deux minutes. Elle ne songea même pas à désobéir. Après tout, elle avait déjà assez désobéi de la journée, n'est-ce pas ? Elle était quand même venue malgré son interdiction. Enfin, elle commençait à penser depuis plusieurs minutes qu'elle avait eu raison ! Elle tourna donc la tête et ferma les yeux - histoire de ne pas être tentée de regarder bien qu'elle ait tourné la tête – et elle ne rouvrit les yeux que lorsqu'elle sentit sa main se poser sur sa joue. Elle les tourna de nouveau et rencontra son regard. Elle esquissa un sourire et hocha silencieusement la tête alors qu'il lui disait que c'était bon et qu'elle pouvait continuer ses soins ! Cependant, il y avait encore quelque chose... Qui la gênait... Et dont elle voulait s'occuper avant de poursuivre. Lentement, elle se leva et se retourna vers lui en lui expliquant brièvement :

    « Attends, j'aimerai faire quelque chose avant. »

    C'est ainsi qu'elle se tourna vers la bassine qu'elle fit léviter devant elle à l'aide de sa baguette et elle se dirigea vers la sortie de la chambre. Elle voulait changer l'eau avant de reprendre les soins, et elle avait décidé que mieux valait continuer aussi à faire léviter la bassine plutôt que de la porter. Mieux vaut prévenir que guérir. Elle fut absente bien moins longtemps cependant... Cette fois-ci, elle ne revint que trois minutes après qu'elle soit sortie, toujours en faisant léviter la bassine – cette fois celle-ci contenait de l'eau limpide. Elle avait également autre chose dans sa main qui était libre. En effet, elle avait fait un bref passage dans la salle de bain. Revenant au niveau du lit sur lequel l'attendait sagement Remus, elle déposa de nouveau la bassine et indiqua d'un signe de tête le flacon qu'elle avait été chercher.

    «  Ma mère me disait toujours quand j'étais petite, il ne faut pas laisser une plaie risquer de s’infecter. Et si tu as quelque chose dans l'épaule qui est venue s'enfoncer, il faut à tous prix désinfecter, ça peut être plus grave que ça ne le paraît ! Tatata, je ne te demande pas ton avis ! » termina t-elle avant de grimper sur le lit et de se mettre accroupie devant lui. Avec une expression très professionnelle, elle déboucha le flacon de désinfectant avant d'en laisser couler un peu sur le morceau de coton qu'elle avait dans la main.

    « … Ne fais pas ton bébé Remus ! Allez, montre l'épaule à tata ! » ajouta t-elle en ne pouvant s'empêcher de s'esclaffer. Bon d'accord, c'était une méthode comme une autre d'essayer de le mettre à l'aise. « Ça risque de piquer juste un peu, mais ça ne peut pas être pire que ce que... » Elle s'interrompit cependant, ne parvenant à terminer sa phrase. Elle ne voulait pas faire allusion à tout ce qu'il avait enduré, et endurait, chaque mois... « Enfin, tu as compris... » ajouta t-elle à mi-voix... Elle esquissa un léger sourire embarrassé et sans attendre sa réponse, elle le contourna en passant par le lit et se retrouva de l'autre côté, là où elle l'avait vu précédemment tourner la tête avant qu'elle ne ferme les yeux. Elle regarda de plus près quelques secondes avant de poser une main sur son épaule quelques secondes, et de l'autre qui tenait le coton elle tamponna l'endroit un peu rougi. Sa tâche accomplie, elle retira le coton et sembla hésiter durant une infime seconde... Cette seconde fut décisive. Finalement, elle pencha la tête pour laisser ses lèvres rencontrer son épaule, l'emplacement qu'elle venait de soigner plus exactement... Une seconde... Juste un effleurement, telle une caresse du vent sur la peau... Avant qu'elle ne s'éloigne et qu'elle contourne Remus dans l'autre sens, l'air de rien … Et oui, elle ne laissait rien au hasard non plus, elle !

    « Et voilà ! Plus le bisou magique, y'aura plus rien demain ! » Enfin, en tous cas, pas forcément demain, mais... Dans quelques temps. Enfin, du moins, cela se sera refermé. Bon alors, maintenant, la suite... Elle se baissa pour reprendre l'un des linges propres qu'elle plongea dans la bassine d'eau tiède et nouvellement changée avant de se tourner de nouveau vers lui, en souriant.
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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeJeu 1 Sep - 9:18



Lupin se sentait étrangement beaucoup mieux, comme si ces quelques caresses avaient suffit à lui rendre sa vie d’avant. Pas la vie d’avant la morsure, parce que rien ne pourrait jamais lui rendre ça, mais la vie qu’il menait entre les deux dernières pleine lune. Il avait toujours cette sensation étrange que rien ni personne n’arriverait jamais à le rendre heureux. Cette sensation, il l’avait perdue dès l’instant où il avait avoué son amour à Tonks, où il l’avait embrassée pour la première fois, où il avait frôlé son corps pour la première fois. Sensation étrange n’est-ce pas ? Comment pouvait-on retrouver goût à la vie d’un coup comme ça, juste en plongeant son regard dans celui d’une femme ?

Quand Lupin retira finalement la main de Tonks de son torse, il ressenti une sorte de sérénité. Comme si l’ensemble de son corps s’était empli d’un sentiment de calme extrême, comme si chaque partie de son corps s’était totalement décontractée. Il ne se sentait pas encore capable d’affronter le regard de tous, mais il avait affronté son regard à elle, et c’était celui qui comptait le plus à ses yeux. Il lui avait révélé tout, tout ce qu’il pouvait en tous cas. Il ressentait encore les caresses sur son torse alors que les mains de la jeune femme n’exerçaient plus la moindre pression sur ses blessures.
Il finit par ouvrir les yeux et observer son visage. Mais sitôt eut-il ouvert les yeux que Tonks se levait du lit en lui disant qu’il y avait une chose qu’elle voulait faire avant de reprendre ses soins. Elle avait à nouveau fait léviter la bassine d’eau tiède, qui devait être presque froide maintenant, et était descendue. Elle était certainement partie changer l’eau. Pendant son absence, Lupin s’allongea quelques instants sur le dos. La douleur avait presque disparu. Souvent, il suffisait qu’il se repose pour que cela disparaisse et, même s’il n’avait pas encore vraiment pris le temps de se reposer, il se sentait beaucoup plus paisible qu’à son arrivée dans la cabane.
Il referma les yeux en attendant d’entendre les bruits de pas dans l’escalier, chose qui ne se fit pas attendre très longtemps. Lorsqu’il entendit les bruits délicats de Tonks grimpant les escaliers, la bassine lévitant devant elle, il se redressa et attendit patiemment. Elle franchit rapidement la porte de la chambre, qu’elle referma derrière elle.

Tonks revint prendre place aux côtés de Remus et lui annonça qu’il fallait qu’elle désinfecte ses plaies, que sa mère lui disait souvent qu’une plaie devait être désinfectée.
Lupin sourit : elle non plus ne parlait pas souvent de ses parents. Elle ne lui en avait parlé qu’à de très rares occasions et il se rendit compte que lui, tout autant qu’elle, commençaient à se faire confiance mutuellement, et ça l’enchantait.
Il était ravi de voir qu’ils arrivaient à se parler de leurs vies respectives. Elle vint le rejoindre, se plaça juste derrière lui et commença à appliquer lentement du produit sur la plaie qu’il avait sur l’omoplate. Tout ce cirque, c’était tout à fait typique de Tonks. Il ne put s’empêcher de s’esclaffer lui aussi. Elle pouvait vraiment avoir l’air ridicule parfois.
Il tenta de garder son sérieux pour éviter de faire trembler son épaule et faciliter ainsi le travail de son infirmière personnelle.

Evite de me faire rire ou alors ça va être compliqué pour toi de me soigner.

Elle appliqua le produit et, quand elle eut terminé, il y eut un moment de battement, une seconde, aussi infime soit-elle. Une seconde au cours de laquelle il eut l’impression que le temps avait suspendu son vol. Une seconde parfaite, une seconde au bout de laquelle elle effleura son épaule des lèvres, instant magique.
Elle déposa un baiser tendre et attentionné sur cette épaule mutilée et puis le contourna à nouveau, revenant s’asseoir juste en face de lui. Il ne pouvait lâcher son regard. Il ne pouvait s’empêcher de l’observer, sous toutes les coutures.
La femme qu’il aimait, la femme qu’il chérissait plus que tout était là, elle s’occupait de lui comme n’importe quelle épouse digne de ce nom l’aurait fait.
Il avait presque cette impression : l’impression d ‘être marié à elle, ou plutôt le rêve d’un jour l’être.
Un doux rêve, un rêve de fou, mais ne fallait-il pas être un peu fou pour accepter de partager sa vie avec une femme comme Nymphadora alors que l’on était la créature la plus crainte de toutes ? Si, il fallait définitivement être un peu fou. Mais sa folie l’avait conduit à la plus douce des caresses, au plus tendre des baisers. Et rien que pour ça, il chérissait cette douce folie qui l’avait animé.

C’est toujours la partie que je préfère le bisou magique.


Il eut un petit sourire avant de redevenir sérieux. Lorsqu’elle replongea le linge dans l’eau tiède, il comprit que le doux rêve était terminé et qu’il devait maintenant à nouveau fermer les yeux et essayer de ne pas montrer la douleur qui animait chacune des pressions pourtant délicates qu’elle exerçait sur son corps. Il ne savait pas combien de temps cela allait encore durer, mais il avait l’impression que cela pouvait durer une éternité.
Au vu du nombre de blessures qui recouvraient son corps, Tonks allait sans doute passer encore un long moment à nettoyer les plaies, à les désinfecter ensuite et à recouvrir les plus graves de bandelettes pour éviter que cela ne soit à vif.
Alors autant essayer de rendre le moment un peu plus agréable pas vrai, pour elle comme pour Lupin d’ailleurs.
Doucement, il posa la main sur la jambe de la jeune femme et il remonta doucement, très lentement la main vers sa taille. Lui aussi avait bien le droit de s’amuser pas vrai ? La jeune femme avait eu l’occasion de caresser le torse de Lupin, certes parce qu’il l’avait bien voulu mais tout de même… Il posa la main sur sa taille et attira Tonks un peu plus près de lui. Non pas qu’il n’avait pas envie qu’elle continue ses soins magiques, mais tout cela pouvait attendre n’est-ce pas… Juste cinq petites minutes, juste le temps… qu’il pose ses lèvres sur les siennes, qu’il les scelle dans un baiser fiévreux.
Il s’approcha de son oreille et lui glissa doucement quelques mots :

Sirius me disait souvent que les infirmières étaient toujours très… délicates.

Il déposa un baiser sur la tempe de Tonks avant d’ajouter en souriant.

Je constate que Sirius avait souvent raison.

Il posa à nouveau ses lèvres sur celles de sa belle infirmière d’un jour et lui prit la main, entrelaçant leurs doigts. Il savait qu’il devrait rapidement revenir à la réalité mais il était ravi de voir que l’espace de cinq minutes, il n’était pas seulement la victime d’un monstre intérieur et elle la pauvre héroïne qui devait le soigner. Ils étaient un couple, un véritable couple, avec tout ce que ça comportait. Et au fond, c’était tout ce qu’il demandait lui.
Vivre de manière normale. Avec elle.
Il se recula finalement au bout de quelques minutes passées à profiter des nombreux aspects de sa personne qu’il appréciait grandement.

Bon, je crois que je devrais me montrer un peu plus docile non ?


Il lui sourit et attendit la sentence de Tonks qui ne tarderait probablement pas à se montrer impitoyable…
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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeJeu 1 Sep - 13:47



    Elle avait cet air très professionnel sur le visage de celle qui ne ne voulait absolument pas se détourner de son objectif. Aujourd'hui, elle elle accédait à ce qu'elle n'avait même plus osé espérer pouvoir avoir un jour ! Le fait qu'il la laisse prendre ainsi soin de lui... Sans rechigner, malgré les protestations qu'il avait toujours émises. Il s'était toujours très bien débrouillé seul mais à vrai dire, il semblait assurément ravi de ne pas avoir à s'occuper seul de lui-même. Il semblait même très ravi... Il y prendrait peut-être même très vite goût ! Oh... Et Par la suite il l'accepterait alors toujours auprès de lui pour qu'elle s'occupe ainsi de lui, après chaque pleine lune et … Quoi ? On a tous le droit de rêver, d'espérer, non ? Elle peut avoir bon espoir non ? Et puis elle ne fait que constater ! Il semblait vraiment prendre goût à ce qu'on s'occupe de lui. Le chef de l'Ordre, avec ses responsabilités et tout et tout ce à quoi il devait penser, avait bien le droit de songer à se détendre un peu... Se laisser un peu entretenir. Bon d'accord il n'aimait pas se laisser entretenir par les autres, mais... Nymphadora était en bon chemin pour penser qu'il allait rapidement s'habituer à ses soins. En tous cas, elle faisait et ferait tout pour... Vous voyez la maline hein ? Enfin c'était moitié inconsciemment moitié consciemment parce qu'elle n'avait pas prémédité son geste.

    Son geste, oui, vous savez là... Le baiser sur épaule blessée... Non, je vous assure qu'elle ne l'avait pas du tout prémédité. C'était venu tout seul... Une... Impulsion subite. Elle était encore très près alors... Elle n'avait pas pu s'en empêcher. Il lui semblait même encore sentir le goût de sa peau sur ses lèvres. Et encore, elle s'était retenue... Non parce qu'avoir un Remus Lupin devant soi, torse nu – bien que couvert de contusion et blessures – il fallait vraiment qu'elle fasse de gros efforts pour écarter de son esprit « certaines pensées » qui n'avaient rien à faire pour le moment ! Et je peux vous assurer que c'est une tâche relativement ardue pour elle. Normalement, elle lui aurait déjà sauter dessus... Alors qu'il s'estime heureux ! … Ah ! Il venait de lui dire quoi ? Le bisou magique était la partie qu'il préférait. La jeune femme rayonna. Mais évidemment que c'était la partie qu'il préférait ! Disons que si cela avait été le contraire, elle s'en serait sentie un peu... Beaucoup offensée, et puis alors une Tonks offensée, ce n'était pas bon pour lui. Pas bon du tout. En tous les cas, elle aurait attendu des excuses, qu'il se fasse pardonner. Parce que... Enfin, évidemment que la partie du bisou magique était la meilleure ! D'ailleurs, ses bisous étaient toujours magiques. Toujours... Allez demander à Remus tiens si vous ne me croyez pas !

    … Pour preuve, il en redemandait toujours. Vous voulez une preuve ? Alors qu'elle avait attrapé une bandelette, qu'elle l'avait posée sur ses jambes et qu'elle était en train de la plier avec soin pour l'utiliser après sur lui, voyez-vous pas que Monsieur Lupin venait de poser une main sur sa jambe et qu'il remontait doucement, tout doucement pour venir la saisir à la taille ensuite. Non mais très très doucement en plus, juste histoire qu'elle apprécie bien le moment – et qu'elle en oublie ses soins quoi... Le seul truc, c'était qu'elle tombait à chaque fois dans le piège. Comment lui résister aussi ? Il faudrait lui fournir le mode d'emploi parce qu'elle ne l'a pas... D'ailleurs qui vous dit qu'elle en veut ? Non, elle ne veut pas de mode emploi lui permettant de lui résister. C'était … Beaucoup trop agréable ! Non mais ce n'était pas du jeu ! … Et certainement pas le moment. Non mais elle était là pour le soigner hein, pour prendre soin de lui... Et là, le jeu s'était momentanément retourné et c'était lui qui prenait soin d'elle... Ah non mais chacun son tour ! Là, c'était à elle. Juste parce qu'il le méritait... Quoiqu'elle n'était pas contre une petite pause d'accord – de toutes façons son cœur refusait d'écouter son esprit. Il l'attira ensuite vers lui et elle se laissa faire – citez-moi une raison pour laquelle elle voudrait s'en éloigner hein ? - et cette fois, ce fut sans guide que sa main vint se poser instinctivement sur son torse.

    Corruption d'infirmières ! C'est un scandale, et j'en parlerai à son supérieur ! Et... Ah ben en fait, c'était Remus son supérieur si on partait par là, étant donné qu'il était le chef de l'Ordre... Et on devait tout faire pour contenter son chef hein ! Quoique c'était assurément avec un plaisir certain qu'elle le contenterait de n'importe quelle manière qu'il voulait... Oui, bon d'accord, faut quand même penser à faire barrage aux pensées malsaines là, parce que ça va mal finir moi je vous dis ! Tonks, tu m'entends ?! … Non, à vrai dire, m'étonnerait qu'elle m'entende là, vu la proximité qu'elle entretenait pour le moment avec l'homme de ses pensées... Donc autant que je cesse de m'égosiller de la sorte puisque la seule chose qu'elle entend certainement, c'est le battement de son cœur qui bats à tous rompre dans sa poitrine. Rien d'autres ne pouvait existait autre que ses doigts entrelacés au sien, à ses lèvres sur les siennes, à leurs cœur battant en rythme. Et puis lorsqu'il eut posé ses lèvres sur les siennes pour l'embrasser, m'étonnerait là encore que je puisse trouver un moyen de parvenir à ses pensées et lui faire entendre raison.

    Reprenons donc où elle en était rendue... En fait, pour le moment, elle n'est rendue nul part. Elle fait une pause. Elle esquissa un sourire lorsqu'elle l'entendit murmurer à son oreille comme quoi Sirius lui avait souvent dit que les infirmières étaient délicates. Cela ne l'étonna pas de lui... C'était bien son genre ce genre de plaisanteries !

    « Sirius a toujours raison voyons. Pas pour rien que nous avons tous les deux du sang Black... », répondit-elle avec un mince sourire et sans même se rendre compte de l'utilisation du présent dans sa phrase, au lieu de l'imparfait... Comme s'il était toujours là. Peut-être l'auriez-vous remarqué si je n'en avait pas fait la remarque ? C'était totalement inconscient, elle l'avait fait sans y prendre garde... Mais d'une certaine manière, n'était-il pas encore là ?

    Elle n'eut guère le temps de songer avec nostalgie de toutes ces répliques que son cousin aurait pu dire et qui lui manquait plus qu'elle ne le disait, parce que Remus l'en avait empêchée. Non content de déposer simplement un baiser sur la tempe, il scella de nouveau ses lèvres aux siennes. Tonks s'était retenue depuis le début, parce qu'elle savait qu'il devait sans doute avoir mal partout après cette nuit en forêt... Elle avait peur de lui faire mal là où il était blessé, alors non, ce n'était vraiment... Pas responsable ! Tiens, pour une fois, vous remarquerez que c'est elle qui voulait être responsable. Parce qu'après tout, c'était extrêmement important de la soigner avant toutes choses. Non mais décidément, et après c'est Tonks qui cherche... Non mais faut pas non plus trop la chercher hein, parce que sinon, elle va totalement oublier qu'elle est là avant tout pour prendre soin de lui et le soigner... Remarque, c'est en quelques sortes prendre soin de lu, non ? C'est bon pour son petit cœur de l’embrasser... Stop. Stop aux pensées parasites qui sont très, très malvenues pour l'occasion. Sauf qu'il fallait déjà qu'elle reprenne ses esprits et … Heureusement qu'il venait de se détacher un peu et de séparer leurs lèvres parce que sinon elle n'aurait jamais pu reprendre ses esprits. Les avait-elle reprit d'ailleurs ?

    Elle l'entendit lui dire qu'il devrait peut-être se montrer un peu plus docile – et un peu moins tactile ! Le temps en tous cas qu'elle le soigne... Parce que c'était pas pour dire, mais c'était très déstabilisant. Elle approuva d'un signe de tête puis se redressa à l'aide de ses deux mains posées toujours son torse, duquel elles ne semblaient d'ailleurs pas décidées à décoller...

    « Hm... Oui je crois. Pour une fois, c'est moi qui veut être... Responsable. Voyons monsieur, ce n'est pas responsable du tout de faire des calins aux infirmières alors qu'elles essaient vous soigner  … Sauf si les calins sont prescrits par les médecins ! Il faut les laisser faire leur travail, et ne surtout pas les distraire ! J'en réfèrerai à mon supérieur !  » … Et comme ledit supérieur n'était pas encore là – d'ailleurs, le chef de l'Ordre non plus... Il avait bien le droit de se prendre un peu de repos n'est-ce pas ? , donc comme ledit supérieur n'était pas là, alors en référer à lui n'était pas pressé. « … Quand il reviendra du moins. » ajouta t-elle dans un murmure avant de se rapprocher de nouveau pour venir s'arrêter juste à trois millimètres de ses lèvres. Les mains toujours posées sur son torse, elle ne pouvait mesurer que de très, très près les battements très rapprochés de son cœur. Et très fort aussi... Mettant fin au calvaire, elle franchit les deux millimètres pour venir effleurer légèrement ses lèvres... Effleurer oui, oui, vous avez bien entendu ! Non mais il fallait qu'elle termine de le soigner aussi ! … Avec un petit sourire mutin aux lèvres, elle s'éloigna et reprit les bandelettes qu'elle avait posé à coté d'elle sur le lit.

    … Ben quoi ? Elle avait juste décidé de jouer aussi... ! Elle ne put s'empêcher de lui jeter un léger coup d'oeil en biais, juste pour avoir le plaisir de voir l'expression de son visage. Elle faisait son possible pour s'empêcher d'éclater de rire. Attrapant le linge mouillé posé sur le bord de la bassine, elle le rinça et entreprit de recommencer à nettoyer les plaies sur les bras de Remus... Pendant qu'elle effectuait sa tâche avec d'immenses précautions, comme si toujours elle craignait de lui faire mal, elle ne put s'empêcher de lui demander, un sourire amusé aux lèvres : « Ça va ? »

    Non, non, le premier qui dit qu'elle le cherche, se prends trois baffes... Non mais !


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Remus Lupin
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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeJeu 1 Sep - 16:12



Une petite pause ne pouvait faire de mal à personne pas vrai ? Remus était là, torse nu, assis sur son lit et il était rentré très tôt après avoir passé la nuit à se battre contre lui-même. Quant à Tonks, elle semblait ne pas avoir dormi de la nuit. Il serait tellement agréable de rattraper leur nuit ensemble, par exemple. Allongés l’un contre l’autre, profitant des rayons de soleil qui commençait à traverser les rideaux. Qu’est-ce qui les en empêchait ? Ils étaient jeunes (ou du moins elle l’était), amoureux et surtout, Remus était déjà à moitié nu… Bon, pensons à autre chose, c’était beaucoup plus prudent. Mais c’était elle qui avait commencé, elle et sa fâcheuse tendance à poser ses lèvres n’importe où sur le corps de Lupin. Comment voulez-vous qu’il résiste à une créature jeune et fougueuse et aussi incroyablement belle ? Il ne pouvait pas, c’était impossible. Et d’ailleurs, il n’en avait même pas envie.
Elle posa instinctivement ses mains sur le torse du loup-garou alors qu’il l’attirait à elle pour une étreinte pas très catholique. Il caressa le dos de la jeune femme et l’embrassa passionnément alors que ses mains partaient en exploration sur son torse.
Elle allait vraiment le rendre fou, c’était officiel. Ils étaient en harmonie complète, leurs cœurs battaient la chamade sur le même rythme, il jouait avec les doigts de la jeune femme, caressait sa main avec son pouce, ne pouvait s’empêcher d’embrasser encore et encore ses lèvres.

Lorsqu’il lui murmura les mots que Sirius lui avait souvent dit sur les infirmières, elle eut un sourire et lui aussi d’ailleurs. Sirius Black avait été bien plus qu’un ami à ses yeux, il avait été un véritable frère, le frère que Remus n’avait jamais eu. Mais finalement, quel bonheur qu’ils n’aient pas appartenu à la même famille. Ça aurait été vachement bizarre que Remus sorte avec un membre de sa propre famille. Même si c’était quelque chose qui ne semblait pas rebuter les membres de la famille Black. Cependant, la situation lui paraissait parfaite telle qu’elle était et il était ravi de n’avoir aucun lien de parenté avec Tonks. Il pouvait ainsi profiter de tous les bienfaits qu’elle pouvait lui apporter. Doucement, il déposa de courts et chastes baisers sur le front, la tempe, les joues et puis la commissure des lèvres de la jeune femme avant de lui répondre :

C’est vrai, j’ai tendance à oublier parfois…

Il scella à nouveau leurs lèvres en un baiser fougueux. D’ailleurs, il ne put s’empêcher de remarquer que leurs baisers étaient de plus en plus fougueux, sauvages. Etait-ce un message de la jeune femme pour lui faire comprendre quelque chose ? Ou bien était-ce un message de lui-même à lui-même pour se faire comprendre quelque chose ? Oh oui, il avait d’ailleurs déjà bien compris de quoi il s’agissait. Il avait profondément envie de poser ses mains sur la moindre partie du corps de Tonks qui était dans sa possibilité de toucher. Il avait envie de caresser ses courbes, de… Oui oui, on a bien compris de quoi il s’agissait.
Il devait se montrer responsable, il devait reculer maintenant et laisser le temps à Tonks de soigner ses blessures. Comme si c’était facile ! Elle était en face de lui, assise sur le lit à quelques millimètres à peine de lui et elle avait toujours les deux mains solidement plaquées sur son torse. Il lui était honnêtement impossible de ne pas penser à l’éventail de possibilités qui s’offrait à lui en cet instant. Mais il préféra opter pour l’option « je suis responsable ».
Il se redressa et attendit qu’elle applique à nouveau Merlin seul savait quel produit ou soin. Il rigola doucement quand elle lui annonça que pour une fois, elle serait celle qui serait responsable. Cela ne correspondait tellement pas à la jeune femme que ça en était hilarant. Mais il se retint de rire.

Tu veux être responsable ? Toi ?

Lentement, Remus baissa les yeux vers la main de la jeune femme, toujours posée sur le lit et qu’elle s’apprêtait à utiliser pour apposer les bandelettes sur le corps de Lupin.
Doucement, le loup-garou frôla du bout des doigts la main de la jeune femme avant de les enlever brusquement. Est-ce qu’il la cherchait ? Il essayait du moins, et il avait aussi la vague impression que cela fonctionnait très bien. Elle avait de plus en plus de mal à se concentrer et il trouvait cela très agréable.
Elle se rapprocha elle aussi de lui et s’arrêta à quelques millimètres de ses lèvres. Elle savait exactement comment faire pour titiller sa curiosité et son envie d’aller plus loin avec elle.
Lupin suivit les mouvements de ses lèvres, il tentait de les capter en vain.
Elle posa à nouveau les mains sur son torse et cherchait de manière mesquine les lèvres de son homme, pour finalement venir les effleurer. Quoi ? Seulement ça ?
Non non non, ça n’allait pas se passer comme ça ! Quand elle se recula légèrement, il lui lança un regard de tueur. Non mais, est-ce qu’elle voulait bien revenir par ici ?
Il s’avança doucement vers elle et lui glissa à l’oreille :

Ton supérieur trouve que tu travailles beaucoup trop. Il te propose quelques instants de détente… Dès que tu en auras fini avec ses bras.

Il posa sa main sur la sienne, la caressa doucement du pouce et… recula. Tonks prit un linge humide et s’approcha à nouveau de son bras. Il fallait bien recommencer là où ils s’étaient arrêtés. Et cette partie de son corps était celle qui lui faisait le moins de mal, donc cela ne pouvait que bien se passer.
Elle était particulièrement délicate et il trouvait cela on ne peut plus agréable.
Le souffle chaud de la jeune femme dans sa nuque semblait comme fixé. Elle était revenue auprès de lui depuis quelques instants seulement mais il avait l’impression que son souffle restait là, fixé, une brise fraîche caressant son dos.

Mais alors que Tonks était en train de soigner et nettoyer les plaies qui recouvraient ses bras, elle s’inquiéta de savoir si il allait bien, s’il ne souffrait pas. Attention adorable de sa part mais il ne doutait de toute façon plus de la gentillesse avec laquelle elle s’occupait de lui.
Sa propre mère ne s’était jamais comportée de la sorte. Elle ne s’était jamais aussi bien occupée de lui et au fond, c’était une cicatrice qui restait bien ouverte. Mais pour une fois, il ne s’agissait pas d’une cicatrice physique mais d’une cicatrice mentale.
Il aurait eu besoin, quand il était enfant, de la présence de sa mère à ses côtés dans les moments les plus difficiles, ces moments au cours desquels il se sentait faible, il se sentait mal, il se sentait comme un être qui avait perdu toute part d’humanité.
Et sa mère n’avait été là qu’à de très rares occasions. Mais aujourd’hui, il avait la chance de compter parmi ses amis des gens incroyables qui s’occupaient de lui autant qu’il le leur permettait.
Alors oui, il allait bien. Il n’avait jamais imaginé qu’un jour il se sentirait aussi bien mais c’était le cas aujourd’hui. Enfant, il n’aurait jamais pensé avoir des amis, avoir des meilleurs amis, avoir une famille, avoir une femme. Et aujourd’hui, il se rendait compte que les rêves qu’il faisait quand il était gamin se réalisaient. Il était devenu celui qu’il n’aurait jamais pensé être. Un homme comblé.

Mieux que tu ne peux l’imaginer.


Non, il ne parlait sans doute pas de ses blessures. Il ne parlait pas ni de ses blessures physiques, ni de ses blessures mentales. Il parlait simplement de ce qu’il éprouvait en cet instant, cette cascade de sentiments qui s’écoulait en lui. Il plongea son regard dans celui de Dora et l’observa juste quelques instants, juste le temps de se rendre compte que jamais plus il ne voulait vivre loin d’elle.
D’un geste rapidement, il saisit le linge qu’elle utilisait pour soigner ses blessures, balança le linge dans la bassine d’eau et se rapprocha de Tonks pour déposer un baiser, puis un deuxième, puis un troisième sur ses lèvres.
Il en avait marre, marre de se comporter en victime et de n’être que la pauvre créature qui avait besoin de soins. Il n’avait pas mal, pas aujourd’hui. Elle avait nettoyé la plupart de ses blessures et il se sentait bien mieux.
Il posa une main sur sa taille et l’autre dans son dos. Il voulait qu’elle ressente tout ce qu’il ressentait pour elle. A travers ces baisers, il voulait qu’elle sente tout ce qu’il éprouvait pour elle. Mais il ne put s'empêcher une petite blague, tendrement glissée dans le creux de l'oreille:

Je préfère cette manière de soigner. Beaucoup plus efficace.

Il était vrai que Remus avait beaucoup changé depuis qu'il était en couple avec Tonks. Il pensait qu'il ne supporterait pas qu'elle le voit ainsi, mais c'était le contraire. Il en était heureux. Il n'avait plus de secrets pour elle maintenant. Il avait changé parce qu'il devait le faire pour que ça marche. Mais envers les autres, il restait Remus chef de l'Ordre, et c'était bien ainsi. Aujourd'hui, avec Tonks, il n'était pas Remus chef de l'Ordre. Il était Remus, tout simplement.
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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeJeu 1 Sep - 18:18



    … Oh que oui, oh que oui, elle avait bien remarqué son regard, à la fois interloqué, à la fois qui semblait vouloir la tuer sur place pour ce qu'elle avait osé lui faire. Enfin, si tant est qu'il aurait pu vouloir la tuer, mais Tonks n'y croyait guère. Avec force raisons d'ailleurs. Ah ah, pourquoi elle en semblait tellement ravie de le voir ainsi ? Parce qu'elle aimait bien le tester, peut-être... Ou alors, tester ses propres limites... Combien de temps elle allait tenir sans l'embrasser ! Si, si, elle le pouvait ! Il fallait juste... Il fallait juste qu'il arrête de caresser sa main du bout des doigts ! Alors qu'elle essayait d'être responsable pourtant, alors qu'elle essayait de plier correctement cette bandelette avec laquelle elle viendrait enrouler de lui, enfin de son torse ! Lorsque ses blessures seraient correctement nettoyées.

    Pas de doutes qu'elle allait même prendre un temps infiniment long à attacher cette bandelette autour de sa taille. En prenant bien soin de profiter de la peau sous ses doigts. Après tout, on pouvait soigner aussi par une simple caresse, un simple effleurement ? Sans nul doute qu'elle n'allait pas se priver... Elle serait folle de ne pas en profiter ! Attendez, elle joue l'infirmière... Et le patient de qui elle s'occupe est absolument craquant en tous point – quand bien même ce que ce dernier peut en dire, alors pourquoi aller se priver ? Oh, en toute innocence évidemment. Vous connaissez Tonks hein, c'est l'innocence incarnée ! Après tout, n'a t-elle pas été à Poufsouffle ? Ah ah, ça, ce serait en tous cas ceux qui sous-estiment cette Maison qui penserait ainsi. Le blaireau n'est cependant pas un animal des plus charmants quand il se mets en colère par exemple. Cependant, en général, avec tout le monde – si on leur fait pas de mal, les Poufsouffles sont toujours gentils, aimables. Ils sont gentils oui ! Mais même s'ils ne sont pas du genre à aller se vanter, ils ne sont pas aussi naïfs que ce « qu'on dit ». Les blaireaux... Il ne faut cependant pas les énerver. Tout cela pour dire que Tonks était donc l'innocence incarnée. Comment voulez-vous alors qu'elle imagine seulement ne pas profiter un peu – juste un peu – de la situation qui lui était offerte sur un plateau d'argent ? Un plateau d'or même.

    Tonks, tu sors... Ton esprit a tendance à s'échauffer un peu trop. Je t'ai dis d'arrêter d'avoir de drôles de pensées en tête ! … Surtout qu'en plus, ça m'étonnerait que tu sois la seule. Alors raisons de plus pour justement « jouer » à un petit jeu qu'elle appréciait beaucoup. Combien de temps durerait-elle ? Si elle savait comment le faire craquer, sans doute que lui aussi. Elle avait observé son expression lorsqu'il l'avait vue reculer après simplement avoir effleuré ses lèvres. Elle avait évidemment lu qu'il n'était pas très content de la voir se dérober si vite... Ne lui avait-elle pas dit pourtant qu'elle avait décidé d'être responsable ? Ah il ne la croyait pas ! Et bien elle allait lui montrer qu'elle le pouvait ! C'est avec une certaine appréhension, et pourtant le cœur battant à tous rompre, qu'elle le regarda se rapprocher lentement...

    Elle ne savait pas pourquoi mais ce rapprochement sentait …. Comme une sorte de vengeance pour ce qu'elle lui avait fait... En tous les cas, elle était loin d'être naïve à ce point et les Poufsouffles ne l'étaient pas forcément non plus, mais elle sentait qu'il allait bien se venger de quelques façons que ce soit... Néanmoins, bien qu'elle avait voulu rester sur la défensive, elle ne put s'empêcher de défaillir dès qu'il fut tout près. Quand bien même elle essayait de se dire qu'il devait certainement préparer quelque chose pour se venger de sa petite plaisanterie... Même si ce n'était pas son genre de se venger. Mais après tout, c'était un Maraudeur...

    En entendant ses mots, elle haussa un sourcil et eut une moue amusée. C'était nouveau ça ! Remus Lupin qui lui proposait lui-même de se détendre, qui lui disait qu'elle travaillait de trop ! … Alors qu'elle considérait qu'elle n'en avait même pas fait la moitié. Non mais c'était le monde à l'envers ! Ah, heu... Hein ? Que faisait-il là attendez … Non, c'était pas du jeu ça. D'un côté elle l'avait cherché. Il caressa un peu son bras puis sa main de son pouce et... Recula. Le léger frisson pourtant qu'elle sentait se répandre son dos continua quelques secondes avant de s'évanouir... Heu. Bon reprenons.

    Elle avait à vrai dire du mal à se concentrer, surtout en étant conscience de son regard sur son dos. Non mais, elle avait de plus en plus de mal. Elle ne pouvait s'empêcher encore de sentir son souffle chatouillant son visage, de son pouce formant de cercles sur sa main. Sa main semblait même encore la brûler de ce contact. Histoire de mieux se concentrer, elle faisait son possible pour rester sur sa tâche actuelle. Ne pas imaginer leurs lèvres à deux centimètres l'une de l'autre. Non, ça, c'était même très mauvais pour sa concentration. Ne pas se souvenir du goût de sa peau sur ses lèvres. Non, ça aussi, c'était très, mais alors très mauvais pour sa concentration. Ne pas se souvenir de ses mains se promenant sur son torse. Alors ça, c'était encore plus mauvais. Mais alors les trois réunis, c'était totalement et irrémédiablement très, très, très mauvais. Très mauvais pour sa concentration. Mais elle allait tenir. Elle allait finir ce qu'elle avait commencé.

    A sa question « Ça va ? » il lui avait répondu qu'il allait même mieux que ce qu'elle pouvait imaginer. Elle fut ravie de sa réponse et se sentit encore plus heureuse qu'il se sente ainsi en sa présence. Même si... Même si en fait, il n'avait pas dû saisir que sa question avait été davantage ironique sur le coup de la petite plaisanterie qu'elle lui avait faîte... Parce qu'elle savait que cela le laisserait certainement particulièrement frustré ! Donc, elle avait juste un peu « insisté » en lui demandant s'il allait bien... Mais bon, s'il n'avait pas saisi, elle n'allait pas revenir là-dessus hein... ! Elle esquissa un sourire à son adresse et elle reporta son attention sur ce qu'elle faisait. Elle avait à présente terminé de nettoyer ses bras et allait justement rincer le linge à présent marron-rouge, lorsque...

    «  Hey ! » lança t-elle par réflexe alors qu'elle sentit le chiffon lui glisser des mains et... Elle tourna la tête vers Remus et l’observa, mi-amusée mi-intriguée. C'est ça sa vengeance ? Il ne voulait qu'elle le soigne c'est ça... ? Soudainement elle eut peur et elle se demanda si elle n'avait pas été trop loin... Mais elle n'eut guère le temps d'ajouter quoique ce soit qu'elle se retrouva assaillie d'un, puis deux, puis trois baisers successifs. Mais qu'est-ce qui lui prenait donc ? Elle ne semblait pas le reconnaître pour le coup... Il ne ressemblait même pas au Remus qu'elle avait vu dès en entrant dans cette pièce la première fois, seul, fatigué, soignant lui-même ses blessures... Il n'empêche qu'elle devait admettre aimer beaucoup le changement. Un seau d'eau glacée sembla lui avoir été déversé dans le ventre et un long frisson la saisit lorsqu'elle sentit l'une de ses mains glisser dans son dos et l'autre se poser sur sa taille. Ses baisers respiraient l'amour et le désir qu'il pouvait ressentir pour elle, et c'était loin de ne pas être réciproque... Mais qu'avez-vous fait de Remus Lupin ? S'il faut interroger quelqu'un à ce sujet, c'est bien Nymphadora Tonks ! Puisque vraisemblablement c'est elle qui est la cause ! Enfin, elle n'est clairement pas en train de s'en plaindre... Ses joues étaient aussi rosies que ses cheveux l'étaient et elle commençait elle-même à prendre goût avec cette façon de soigner... Comme il venait d'en faire la remarque. Enfin, d'un certain côté, elle avait quand même attisé le feu ! D'ailleurs, au lieu que ces flammes soient dans un foyer de pierres au milieu d'un salon, c'était au milieu de son estomac... Etrange n'est-ce pas ?

    Il préférait cette manière de soigner ? Tonks ne put s'empêcher de rire aux mots glissés à son oreille avec un Remus qui devenait de plus en plus collant ! Elle parvint cependant à se décoller légèrement. Elle l'observa quelques secondes et se laissa plonger dans son regard pendant plusieurs secondes. Elle approcha une main pour caresser sa joue avec tendresse, et lâcha avec un sourire...

    « C'est clair que tu n'a clairement pas l'air de ressembler au Remus que j'ai vu dès en entrant dans la pièce... Il semblait... Beaucoup moins...  Paisible d'esprit.... Ou... ravi de voir qu'il allait avoir de la compagnie... »  Elle continua de caresser son visage doucement, suivant le tracé d'une cicatrice qui barrait sa joue – cicatrice plus ancienne. Elle suivit le tracé jusque ses lèvres. « Je continue de penser que ce n'est pas sérieux ! » Ce qui ne l'empêcha pas de continuer à suivre la courbe de sa mâchoire de ses doigts. « Tu devrais te reposer... » ajouta t-elle presque à mi-voix, mais son inquiétude pour lui transparaissait à la fois dans sa voix et dans son regard. Et puis elle ne voulait pas le blesser davantage... Merlin savait combien elle pouvait être maladroite... Quand elle ne faisait pas attention en tous cas. Sa main droite était arrivée à son cou et s'était immobilisée là. « Tu devrais te reposer... Tu as eu une nuit... Agitée... » reprit-elle avec un petit sourire en refusant d'écouter ce que son cœur était en train de lui hurler...


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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeVen 2 Sep - 9:20



Il ne lui ressemblait plus non, à ce Remus qu’elle avait vu quelques minutes auparavant. Il ne ressemblait plus à cet homme qui craignait le jugement de celle qu’il aimait. Il avait envie d’être celui qu’elle méritait d’avoir à ses côtés. Et puis, il s’était empêché d’aimer pendant tellement longtemps qu’il voyait difficilement comment il pourrait résister à la passion animant le corps et l’âme d’une femme comme Tonks. Il voyait à quel point son corps brûlait quand il dessinait de petits cercles sur sa main, à quel point elle brûlait quand il l’embrassait sur les lèvres, dans le cou ou ailleurs. Il voyait à quel point elle avait envie de lui et c’était tout ça qui faisait qu’il n’était plus tout à fait lui-même. Il sentait ses caresses se faire plus insistantes, il sentait qu’elle prenait de plus e plus de temps pour attacher la bandelette autour de son torse… Pour profiter chaque fois un peu plus de la douceur de sa peau. D’ailleurs, ça n’était pas seulement agréable pour elle. Lui aussi ressentait des frissons lui parcourir l’échine quand les mains fraîches de la jeune femme enroulaient la bande autour de son torse. Il sentait les poils de ses bras se hérisser quand il ressentait ce frisson.
A chaque fois que son souffle chaud caressait sa peau, il avait l’impression qu’ils s’envolaient chaque fois un peu plus dans un monde qui n’appartenait qu’à eux.

Lorsqu’il saisit le chiffon humide pour le lancer dans la bassine, il eut un petit sourire taquin. Il savait que si elle ne contrôlait plus la situation, Tonks ne contrôlerait plus grand-chose. Ni les gestes qu’elle poseraient sur lui, ni les mots qu’elle lui susurrerait, ni le sensations qu’elle ressentirait lorsque les mains de Remus se poseraient sur son corps tout entier.
Lorsqu’il enlaça la jeune femme, il ressentit un tas d’émotions diverses et variées l’envahir. Il aimait jouer avec elle, jouer avec cette envie qui les consumait tous les deux. Mais il devait se montrer prudent, parce qu’il savait que certaines de se blessures étaient très graves et qu’il devait faire attention à éviter de se blesser encore plus. Mais l’envie était plus forte que tout. Envie de passer ses mains dans les cheveux roses de Tonks, envie de couvrir son visage de baisers, envie de glisser lentement ses lèvres dans son cou. Il avait envie d’y aller doucement, très doucement, afin qu’elle profite de chaque instant comme si c’était le dernier, afin qu’elle ressente des choses que jamais elle n’avait ressentie avant.
Doucement, il posa ses lèvres près de l’oreille de la jeune femme, embrassa lentement chaque partie de son visage, déposa un dernier baiser, plus long cette fois, dans le cou de Tonks.
La main qui la tenait dans le dos se baladait, montant et descendant, glissant lentement sous son t-shirt pour venir se poser dans le bas du dos.
Il n’irait pas trop vite, il garderait seulement la chaleur de sa main dans le bas du dos de Nymphadora. Juste pour qu’elle sente le contact avec sa peau. Juste pour qu’elle sente la chaleur qui montait lentement en lui.

Elle finit par se décoller légèrement, juste pour pouvoir l’observer, le regarder dans les yeux. Remus pouvait comprendre que le changement paraissait étonnant mais c’était elle ça, c’était le reflet qu’elle transmettait de Lupin. Grâce à elle, grâce à sa présence, il était un homme différent, un homme amoureux qui refusait de laisser passer toutes les chances qu’il pouvait avoir d’être avec elle, de sentir la douceur de sa peau. Il avait trop longtemps laissé passer sa chance et aujourd’hui, il voulait profiter de tous les instants.
Et non, comme elle venait de le faire si justement remarquer, il ne ressemblait plus en rien à la personne qu’elle avait vu en rentrant dans la pièce. Oh bien sûr, cette personne-là était toujours bien cachée au fond de lui, mais il n’avait pas envie de la montrer pour le moment. Il réserverait cela aux autres, à ceux qui viendraient le voir un lendemain de pleine lune alors qu’il n’avait envie de voir personne, à ceux qui dérogeraient à la règle pour venir voir s’il allait bien.
Mais en se mettant en couple avec Tonks, il savait qu’il devrait faire des compromis et accepter que la femme que l’on aime soit présente dans les moments difficiles était l’un de ces moments. L’un de ces compromis.
Et il voulait sincèrement qu’elle soit là dans tous les aspects de sa vie, même si ça serait difficile par moments. Même s’il n’avait pas l’habitude de se confier. Là, il n’aurait plus le choix.

Je ne sais pas où il est, mais pour le moment il est très loin.

Il fermait les yeux tandis que Tonks suivait lentement les contours des cicatrices qu’il portait depuis bien longtemps sur le visage. Ces cicatrices dont il avait honte, dont il avait même presque peur. Mais elles n’avaient pas l’air de gêner Tonks, elles ne l’avaient d’ailleurs jamais gênées puisque la jeune femme était tombée amoureuse de lui, avec ses cicatrices.
Remus souriant légèrement, ouvrant à nouveau les yeux pour observer chaque geste effectué par Nymphadora. Tout ce qu’il voyait aujourd’hui, alors que longtemps il avait préféré ne rien voir, c’était l’amour que Tonks éprouvait pour lui, et qui se reflétait dans chacun de ses gestes.
Elle continuait de lentement suivre les contours de ses cicatrices avant d’arriver enfin à la commissure de ses lèvres. Elle pensait que cela n’était pas sérieux ? Mais qui avait dit que Remus voulait être sérieux aujourd’hui ? Ne l’avait-il pas été pendant bien trop longtemps ? N’avait-il pas été la personne na plus sérieuse de l’Ordre au cours des dernières années ? Il était resté caché, il était allé travailler à Poudlard pour ne pas éveiller les soupçons, il était retourné se cacher et maintenant, il était devenu petit à petit celui qui s’imposait pour succéder à Dumbledore comme chef de l’Ordre.

Pas sérieux ?

Son doigt glissait maintenant le long de sa mâchoire. Elle le cherchait vraiment, rien à faire. Elle savait à quel point il avait envie de l’embrasser mais elle faisait tout pour retarder l’échéance. Mais en soi, ce n’était pas grave : il finirait bien par trouver un autre moyen pour se venger de ses petits gestes tendres qui ne l’étaient pas encore assez.
Doucement, Remus fit glisser un peu plus sa main dans le dos de la jeune femme, remonta lentement la courbe de sa colonne vertébrale avant de redescendre tout aussi lentement.
Il n’y avait rien qui les séparait, ils étaient parfaitement unis.
Mais alors que la main de la jeune femme continuait de glisser sur son visage, elle finit sa course dans son cou.
Il observa le regard de Tonks, qui semblait inquiète pour lui. Mais quand parviendrait-elle à comprendre qu’elle n’avait pas besoin de s’inquiéter pour lui, qu’il se sentait beaucoup mieux maintenant que les blessures avaient été soignées. Il n’y avait rien qu’elle pouvait faire pour lui, à part s’occuper de lui de la manière qu’il désirait. Elle avait mis de la pommade sur chaque blessure, nettoyé le sang qui avait coulé et placé une bandelette autour de son torse pour éviter qu’il ne se fasse mal, le temps que les plaies cicatrisent. Elle ne pouvait rien faire d’autre alors, pour le moment, la seule chose dont il avait envie était de passer un moment avec elle. Ils avaient un grand lit, autant en profiter.

Arrête de t’inquiéter pour moi. J’ai connu ça un millier de fois avant. Je sais gérer.

Il s’approcha à nouveau et caressa du bout des doigts les tempes de la jeune femme. Ils étaient tellement proches. Jamais il n’aurait imaginé connaître ça un jour.
Lentement, il bascula Tonks sur le lit, s’allongea à ses côtés et pris sa main dans la sienne, entrelaçant leurs doigts. Il plaça son autre main sur la taille de Tonks et se rapprocha autant que possible d’elle, plongeant son regard dans le sien. Il voulait qu’elle comprenne que les blessures n’avaient pas d’importance. Il voulait qu’elle comprenne que si elle était là, il ne souffrait pas. Il n’avait plus mal. Ils étaient ensemble.
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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeVen 2 Sep - 14:11



    Très loin... très loin... Ces mots se répétèrent dans son esprit, apparaissaient, disparaissaient, brisant les derniers barrages de sa volonté encore existante. Ça, elle voulait bien le croire... Et d'ailleurs, elle ne s'en plaignait pas... Elle aussi elle avait l'impression d'être loin, que le dehors était dehors, que son monde ne se résumait qu'à l'intérieur. Il suffisait d'une seule caresse de sa part, un seul geste pour que son corps tout en entier se mette à brûler. Il lui suffisait même d'ancrer son regard au sien et d'y lire tout cet étalage d'émotions mélangées pour lui faire presque monter le rouge aux joues et alimenter son propre désir tout en faisait baisser son inquiétude. Vraisemblablement il ne s'était jamais porté aussi bien... Rien que cette seule pensée la rassura.

    « Je l'avoue, je m'inquiète sans doute de trop tu as raison... » parvint-elle à murmurer tandis qu'elle prenait conscience de sentir sa main glisser dans son dos... Ce qui avait tendance à déclencher en elle des accès soudain de chaleur puis de fraicheur en vague successives. Sa main déjà chaude semblait à son contact. Sa volonté de demeurer sérieuse – pour une fois - semblait fondre à chaque caresse dans son dos... Alors qu'elle sentit cette même main se glisser sous la barrière fine de son vêtement, une nouvelle vague de chaleur l'envahit... La canicule en plein mois de septembre ? Pourquoi pas ! Le temps avait été plus mauvais courant Aout, alors bien souvent, le beau temps revenait un peu pour Septembre. Cela arrivait souvent... Mais je crois que je m'égare là, à parler météo. Le seul point commun c'était la chaleur inhabituelle qu'elle pouvait ressentir, et pas du tout plus désagréable au contraire.

    Il n'avait rien de la personne qu'elle avait tout à l'heure en arrivant, mais elle avait l'impression d'avoir en face d'elle aujourd'hui le vrai Remus, celui qu'elle avait toujours pu, et su, voir au-delà même des apparences et ce depuis qu'elle avait posé les yeux pour la première fois sur lui. Le Remus tendre, amoureux, voire même passionné, celui qu'il avait semblé vouloir enterrer loin de lui pendant trop longtemps … Et voir que c'était elle la cause de ce changement lui donnait des ailes et l'emplissait d'une joie que rien ne pouvait venir inégaler. Elle en était d'autant plus ravie qu'elle serait sans doute l'une des seules personnes – sinon la seule, à pouvoir avoir vu ce côté de sa personnalité, à pouvoir telle qu'il était, à pouvoir l'approcher de si près. Cela la rendait gardienne d'un si précieux secret... Tellement qu'elle ne ressentait plus aucune envie de ressortir de cette pièce un jour. Bien que c'était impossible, mais pour le moment c'était exclu de ses pensées.

    « … Mais c'est parce que je tiens à toi... »

    Elle s’inquiétait oui... Bien sûr qu'elle s'inquiétait ; c'était normal... Normal qu'elle s'inquiète tant parce qu'elle tenait tant à lui qu'il lui semblait aller mal quand il allait mal. Ce n'était d'ailleurs pas qu'une impression. Elle lui était très liée. Irrémédiablement. Mais de toute évidence, il n'y avait pas lieu de s'arrêter. Il allait même très bien... Elle crut l'avoir vexé sur le moment, ou contrarier... Elle aurait pu, elle pourrait même, rester des heures simplement les yeux ancrés dans son regard à y lire tout ce qu'elle pouvait y voir, tout comme elle pourrait passer des heures à simplement poser une main sur sa joue et caresser son visage, diriger cette fois d'elle-même sa main sur chacune des cicatrices qui le traversaient. Comme si elle voulait en tracé le concours magique, les guérir de son simple toucher... Comme si elle voulait les apprendre par cœur et les yeux fermés après, les retracer de ses doigts. Elle savait qu'elle en serait capable.

    … Il avait raison. N'avait-il jamais été assez sérieux comme ça ? Ne l'était-il donc pas toujours encore ? Généralement, c'était même lui le plus sérieux d'entre les deux, d'entre tous d'ailleurs. Un nouveau frissonnement la saisit le long de sa colonne vertébrale lorsqu'il en glissa sa main le long de cette dernière. Elle était persuadée que cela ne lui était pas passé inaperçu. Elle hocha silencieusement la tête et baissa légèrement les yeux. C'était vrai qu'il était habitué ; et il savait le gérer depuis le temps. Elle eut honte de s'inquiéter autant... Ils étaient tellement proche que sans même poser les mains sur son torse, il lui semblait pouvoir sentir son cœur battre, signe qu'en ce moment plus encore qu'en n'importe lequel, il était vivant, signe également qu'il allait bien... Alors pourquoi continuer de t’inquiéter Tonks et de profiter ? Surtout que c'était exactement ce que son corps et son corps lui criait simultanément.

    Elle n'eut cependant pas le loisir de songer à s'inquiéter davantage parce qu'il la bascula sur le lit et s'allongeant à côté d'elle, il prit sa main dans la sienne et entrelaça leurs doigts. En effet, il semblait en forme... Et il ne voulait clairement plus qu'elle joue à l'infirmière ! Enfin si, mais il devait préférer qu'il avait eu assez de soins et qu'elle avait droit à une petite récompense ! Enfin, une récompense pour tous les deux... Pour la patience qu'elle avait eu depuis cinq ans à attendre le jour où il l'admettrait enfin à ses côtés. Récompense également pour le courage dont il avait fait preuve pour supporter sa condition durant toutes ces années. Mais aujourd'hui il n'était plus seul. Le fait qu'il s'était rapproché autant que possible, qu'il avait posé l'une de ses mains sur sa table la mettait déjà dans un état de fébrilité extrême. Son regard ancré au sien termina de lui faire abandonner toute prudence ou tout sérieux. Elle le voulait... Plus que tout au monde même.

    « Je sais. Je sais que tu sais le gérer... Que tu as toujours su le gérer... Tu arrives toujours à tout gérer... »
    . Une lueur admirative se mêla à celui, habituel, qu'elle avait en posant les yeux sur lui. Elle avait de nouveau effleuré sa joue de ses doigts avant de glisser de nouveau sa main derrière sa nuque en y laissant courir ses doigts. Elle esquissa un sourire tout en ne cessant de le couvrir de son regard. « Même les battements de mon propre cœur  » Ce n'était même plus elle qui les contrôlait, c'était lui, toujours lui... Son cœur était délicieusement piégé. Il s'affolait chaque fois qu'il s'approchait de trop, chaque fois qu'il glissait sa main dans son dos, ou qu'il posait ses lèvres sur les siennes. Ou juste quand il plongeait son regard dans le sien. Elle perdait toujours. Rapprochant son visage du sien, elle scella leurs lèvres, goûtant ses lèvres de nouveau avec douceur et tendresse, désir et passion, tout à la fois réunis dans un seul et même corps qui ne semblait connaître que ces seuls mots, pour le moment.


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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeVen 2 Sep - 17:36



La main de Remus faisait de lents mouvements dans le dos de la jeune femme, caressant chaque millimètre de la peau de la femme qu’il aimait. Il voulait étudier sa peau par cœur, connaître son corps dans les moindres détails, sentir la chaleur de son souffle dans sa nuque. Elle s’inquiétait pour lui. Même si pendant longtemps cette perspective avait profondément ennuyée Remus, elle finissait par le toucher. Longtemps, il s’était dit que si elle s’inquiétait pour lui, c’était parce qu’elle avait pitié de la pauvre créature terrifiante qu’il était. Mais aujourd’hui seulement, il commençait à comprendre que si la jeune femme s’inquiétait pour lui, c’est parce qu’elle l’aimait et parce qu’il comptait à ses yeux, tout simplement.
Et il ressentait exactement la même chose pour elle. Il s’inquiétait pour elle, il s’inquiétait de tout ce qui pouvait lui arriver parce qu’elle était devenue la prunelle de ses yeux. Elle était devenue depuis peu la chose la plus importante qui soit dans sa vie et il ne voulait pas qu’il lui arrive quelque chose. La personne qui lui ferait du mal souffrirait assurément.
Parce que si Tonks souffrait, d’une manière ou d’une autre, il s’en voudrait à lui-même. Il s’en voudrait de ne pas avoir pu la protéger. Mais cela n’arriverait jamais.

Si elle s’inquiétait, c’était parce qu’elle tenait à lui. Elle ne cessait de le lui répéter et il ne se lasserait jamais de l’entendre. Il ne se lasserait jamais d’entendre ses « je t’aime » et ses autres mots d’amour. Il était en admiration devant l’amour démesuré qu’elle lui portait. Elle l’aimait depuis des années et cet amour était tellement fort qu’elle avait pu attendre des années avant de pouvoir enfin se laisser tomber dans ses bras.
Elle l’avait attendu, comme l’on attendait le grand amour de sa vie. Et lui, même s’il ne le savait pas encore à ce moment-là, semblait avoir attendu la femme parfaite, celle qui accepterait de partager ses jours et ses nuits. Il l’avait fait inconsciemment mais il l’avait fait.
Lentement, Remus dessina la courbe du visage de la jeune femme, caressant doucement sa joue, replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle était magnifique à ses yeux, et il voulait la rendre magnifique aux yeux du monde. Ne dit-on pas que l’amour rend beau ? Alors elle serait la plus belle, parce qu’il voulait l’aimer comme aucune femme n’avait jamais été aimée.

Alors continue de t’inquiéter pour moi mon amour.

Il avait susurré ces mots, comme s’il avait peur que quelqu’un les entende. Il n’avait pas honte de leur histoire d’amour, mais ils avaient décidé tout les deux de garder le secret sur leur relation, juste pour quelques temps. Les membres de l’Ordre avaient le droit d’être au courant mais Remus voulait éviter que la nouvelle ne circule trop. Non seulement il encourait des risques lui-même, en tant que chef de l’Ordre, mais elle aussi encourrait des risques. Cela devenait trop dangereux pour eux tous. Cela devenait trop dangereux pour eux deux. Il ne voulait pas risquer la vie de la femme qui partageait la sienne. Elle était bien trop précieuse à ses yeux. Cependant, les mots qu’il lui avait susurrés, c’était davantage pour que cela reste entre eux, pour que cette relation naissante entre eux reste leur petit nuage.

Mais je tiens encore plus à toi.

Il s’était complètement penché sur elle pour lui murmuré ça dans l’oreille. Il caressait la nuque de sa femme, sa femme. La seule et l’unique, la seule qu’il ne voudrait jamais dans sa vie. Et cela lui convenait très bien comme ça. Il avait ôté sa main de sous le t-shirt de Tonks mais la gardait toujours solidement ancrée dans son dos. Il se sentait bien, ils étaient plus proches l’un de l’autre qu’ils ne l’avaient jamais été avant. Leurs corps étaient collés l’un à l’autre et Lupin ne pouvait s’empêcher de garder le regard plongé dans celui de Tonks.

Elle savait qu’il avait toujours su tout gérer ? Si elle pensait vraiment ça, c’est qu’elle ne le connaissait pas encore très bien. Parce qu’il était très loin de tout gérer. Il ne gérait d’ailleurs rien du tout en l’occurrence. S’il avait pu tout gérer, il ne lui aurait jamais avoué son amour parce que cela signifiait qu’il lui montrait sa faiblesse : elle.
Mais finalement, il était heureux de ne pas tout gérer. Cela lui avait permis de montrer une faiblesse, certes, mais quelle plus belle faiblesse que celle de l’amour ?
Et puis, à quoi bon tout gérer ? Cela ne le sauverait certainement pas. Il était le chef de l’Ordre donc il devait s’occuper d’un certain nombre de choses mais quant à leur relation, ce qu’il éprouvait ou où ça les mènerait, il ne voulait rien savoir. Il ne voulait rien gérer.

Non, pas toujours…

Elle jouait avec ses doigts dans sa nuque. Allongés sur le lit, ils semblaient être seuls au monde. Tonks avait cette lueur dans les yeux, cette lueur qu’il n’avait jamais réellement comprise mais qui l’emplissait d’une joie immense. Parce qu’il savait que lorsqu’elle le regardait comme ça, tout l’amour du monde passait de ses yeux à elle à ses yeux à lui.
Cette lueur qu’elle avait dans les yeux, elle signifiait beaucoup pour lui. Et il avait envie de lui faire ressentir la même chose que lorsqu’il voyait cette lueur.
Lupin serrait ses doigts lorsqu’elle lui avoua qu’il arrivait même à contrôler les battements de son cœur. Le sien battait la chamade à chaque fois qu’il était en sa présence. Il ressentait une sorte de sérénité mais d’un côté, il avait l’impression d’être un gamin de quinze ans qui connaissait ses premiers émois amoureux. Tonks était son âme sœur, il en était persuadé. Et le fait de ressentir les battements de son cœur qui s’accéléraient ne faisait que de lui prouver un peu plus qu’elle était la bonne, la femme de sa vie.

Dans ce cas, je crois que je ne suis pas le seul à avoir beaucoup de pouvoir dans cette chambre.

Les déclarations d’amour n’avaient jamais été son fort mais il avait beaucoup appris en sa compagnie. Il avait appris à dire « je t’aime », il avait appris à dire « tu me manques », mais il y avait encore des choses qu’il ne connaissait pas. Cependant, il ne doutait pas de l’incroyable capacité de Tonks de lui apprendre ces choses.
Elle était incroyablement plus câline, plus douce et plus bavarde que lui. Ce qui lui simplifiait les choses, il devait bien l’avouer.
Tonks s’empara à nouveau de ses lèvres dans un baiser plus fougueux encore que les précédents. Si elle continuait ainsi, il n’allait plus pouvoir se retenir très longtemps. Comment pouvait-il résister de toute façon ?
Ils étaient tous les deux allongés sur un grand lit, enfermés dans une chambre et il n’y avait personne d’autre aux alentours qu’eux deux. Pas de Mangemorts, pas de membres de l’Ordre. Juste la tranquillité d’une matinée de septembre

Remus ne savait pas ce qu’elle voulait, il ne savait pas jusqu’où elle voudrait aller avec lui aujourd’hui, ni à aucun autre moment mais il était certain d’une chose : lui savait très bien ce qu’il voulait faire.
Doucement, il glissa sur le côté et se mit en équilibre sur le coude. Il se pencha juste au-dessus de la jeune femme et l’embrassa tendrement. Tonks était maintenant plaquée sur le matelas, incapable de bouger mais Lupin pouvait faire exactement ce qu’il souhaitait, et ça lui plaisait beaucoup.
Il posa délicatement une main sur le ventre de Tonks, franchissant à nouveau la barrière de son t-shirt (quelle idée de mettre un t-shirt aussi fin en même temps…). Il l’embrassa à nouveau, tendrement. Il descendit lentement pour déposer un nouveau baiser dans son cou.
Les choses dérapaient, de la manière exacte dont il l’avait espéré. Mais il ne voulait pas faire tout le travail. Ça n’était pas aussi marrant…

Docteur, j’ai très mal là.

Il indiqua la commissure de ses lèvres. Il ne souffrait évidemment plus. Comment pouvait-il souffrir après le soin dont il venait de bénéficier ? Mais il avait envie de jouer un peu avec ses pieds, lui aussi… Quoi qu’il en fût, Lupin n’avait qu’une envie… Rester allongé dans ce lit, plongé dans le regard de sa belle, la main dessinant ses moindres courbes, l’autre main entrelacée à celle de Tonks. Le moment parfait.
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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeVen 2 Sep - 20:32



    Lequel tenait le plus à l'autre, ça, c'était une question intéressante. Personne ne pouvait le savoir vraiment, lequel était plus importante pour l'autre... De toutes façons elle n'allait pas se plaindre qu'il l'aime plus qu'elle ne l'aimait ; cela la rendrait même dix mille fois plus heureuse de se savoir autant aimée, de savoir qu'il aimait même plus qu'elle. Quoique... Quoique si, un peu en fait, parce qu'elle voulait quand même être celle qui l'aimait le plus ! Question de principe... Ne pas chercher. Mais ce n'était pas une question très importante.... Elle retint un léger sourire alors qu'il lui répondait qu'il tenait plus à elle encore. Peut-être était-ce vrai après tout, et lorsqu'elle le regardait, lorsqu'elle sentait sa main glisser dans son dos et en caresser chaque courbe, comme s'il semblait lui aussi vouloir les redessiner les yeux fermés après, elle ne doutait même qu'il puisse l'aimer même davantage... Elle se sentait si heureuse et chanceuse... A chaque fois qu'il était là, près d'elle, qu'il la couvrait de son amour ou juste qu'il la regardait, elle en prenait conscience.

    Dans ses bras elle oubliait tout ; près de lui plus rien d'autres n'avait d'importance. Passer sa vie ainsi, aussi aimée et choyée, qui n'en aurait pas rêvé ? Savoir qui d'elle ou lui tenait le plus à l'un ou l'autre n'avait pas vraiment d'importance, tout comme savoir qu'ils avaient décidé pour quelques temps de garder leur relation secrète... Du moins, avec le monde extérieur de l'Ordre. Bien sûr elle aurait aimé bien pouvoir lui tenir la main, l'embrasser en public, sans aucun égards ou aucun regards, mais elle aimait bien que personne en-dehors n'était au courant encore... Cela restait leur petit secret. Comme s'il y avait au moins une chose qu'ils parvenaient à garder hors portée de la guerre dehors. Il y avait au moins quelque chose qu'ils parvenaient à conserver intact et chose qu'elle espérait, qui survivrait même à cette guerre. Quand beaucoup seront tombés, si elle-même devait tomber... - oh ça, heureusement qu'il n'était pas Legilimens pour l'entendre penser ainsi ! - il y aurait une chose que jamais la guerre ne détruirait, c'était ce qu'elle ressentait pour lui. C'était si vivant, si puissant... Etait-ce normal de croire ses sentiments invulnérables à tout ? Etait-ce normal de ressentir cette impression que rien ne pourrait nous toucher... Pourtant, un sort de couleur verte pouvait arriver très vite si l'on n'y faisait gaffe. Mais même avec la menace de la mort, ces sentiments semblaient vivre et perdurer bien au-delà.

    Elle avait haussé un sourcil. Il ne savait pas gérer tout... Non ? Peut-être, peut-être... En tous les cas, pour elle, il se débrouillait mieux que quiconque en n'importe quelle situation. Enfin, non peut-être pas autant que Dumbledore, ou Maugrey, mais comme elle le voyait y mettre de cœur et d'intérêt dans la situation, c'était suffisant pour dire qu'il savait gérer tout très bien. Elle en convenait, sa confiance était peut-être plus aveugle en lui qu'elle ne le s'en rendait compte mais en lui donnant son cœur, elle lui avait également donné toute sa confiance. La confiance, c'était d'ailleurs la première chose qu'elle lui avait donné, avec son amitié. C'était le premier pas. Le premier pas vers quelque chose d'autres... La confiance était importante en amour comme en amitié. Peut-être en effet que sa confiance était trop aveugle en lui, mais c'était trop tard pour pouvoir reculer à présent...

    Nymphadora retint un sourire lorsqu'il lui répondit qu'il ne devait pas être le seul à avoir un certain pouvoir sur son propre cœur... Tonks trouva la phrase joliment tournée. Il ne parlait pas beaucoup, il n'était pas très habiles parfois pour exprimer ce qu'il ressentait – elle ne s'en plaignait pas loin de là, mais elle avait toujours aimé lorsqu'il essayait justement. Cela avait un côté encore plus attachant, encore plus joli. D'un côté ; tout ce qu'il disait ou faisait, il était rare qu'elle trouve des critiques... Surtout pas quand on avait une main assez baladeuse dans son dos... Ou encore sur son visage. Mais il avait beau ne pas être très prompt à la parole – pas autant que Tonks, tout le contraire d'ailleurs – chaque mot qu'il lui disait lui faisait un effet extrêmement bénéfique. En-dehors du fait qu'elle ne se lassait jamais de l'entendre parler, rare était... Heu... A vrai dire, elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que … Il venait de glisser sur le côté et relevé sur un coude, il se pencha de nouveau au-dessus d'elle pour l'embrasser tendrement. La jeune femme en oublia aussitôt le fil des pensées qui avaient précédemment parcourus ses pensées. Le seul truc, était qu'elle se retrouva plaquée contre le matelas et qu'elle n'était pas très libre... de ses mouvements... Mais à dire vrai, elle n'avait pas l'air de se plaindre sur le moment ! Même si ce n'est clairement pas son habitude de rester sans bouger... Un frisson lui parcourut l'échine lorsqu'elle sentit sa main se poser sur son ventre puis glisser doucement, un léger soupir lui échappa lorsque ses lèvres vinrent l'embrasser dans le cou. Il allait la rendre folle... !

    Folle de désir on s’entend. En attendant une nouvelle vague vague de chaleur se mit à l'emplir... Et déjà, il reculait ! Ah non mais... ! Hein ? Qu'est-ce qu'il lui disait ?! Tonks se tourna légèrement et se releva sur un coude... Elle l'observa à moitié amusée, à moitié contrariée qu'il ait si vite arrêté ! Mais ça, elle ne lui fera pas le plaisir de lui avouer na. Sauf sous la torture. Elle serait d'ailleurs curieuse de voir comment il la torturerait … ? Elle décida de pousser le jeu à l'extrême...

    « Et que puis-je pour toi si tu as mal à cet endroit ? » demanda t-elle, une lueur d'amusement dans les yeux qui ne prévoyaient rien de bon. « Je ne suis pas sûr que continuer sur cette voie puisse soulager ton mal... Sinon ça ne fera qu'empirer je crois bien …  », ajouta t-elle lentement. Avant même d'attendre de réponse, elle se rapprocha et se coula tous contre lui, comme un petit chaton, et enroula un bras autour de sa taille. Elle leva les yeux vers lui, innocemment et le regarda... Vous savez le genre de petit regard qu'ont les enfants quand ils regardent les adultes parce qu'ils savent qu'ils ont fait une bêtise ou alors parce qu'ils sont en train de préparer une bêtise justement. Elle avait toujours ce même petit sourire aux coin des lèvres, cette même lueur d'amusement au fond des yeux... Elle restait tranquille, sans dire quoique ce soir, elle se contentait de garder son regard ancré dans le sien, ce fin sourire toujours sur ses lèvres. Ses pieds la démangeaient quand même horriblement... C'était bizarre ces petites bêtes-là. Pas de sa faute si elle ne pouvait tenir en place... Déjà, elle faisait des efforts hein avec lui... Il l'avait même empêchée de bouger tout à l'heure, en la coinçant pour ainsi dire entre lui et le matelas ! Alors il fallait bien qu'elle se mette à bouger un peu maintenant. Pas de sa faute à elle … Mais là, ils la démangeaient tellement que...

    Quoi ? Elle, lui faire du pieds ? Où allez-vous chercher une idée pareille voyons ! Mais pas du tout, non, non alors là PAS du tout ! Vous vous trompez... Ce serait mal la connaître mais alors très mal la connaître... Ou alors vous la connaissez mieux que moi... Peut-être… Peut-être avez-vous raison en fin de compte... 

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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeSam 3 Sep - 11:28



Il était définitivement le plus chanceux des hommes. Même si la guerre grondait au-dehors, même s’il ne savait pas encore s’il s’en tirerait ou pas, il était persuadé d’une chose : il avait été aimé, comme aucun homme n’avait été aimé auparavant. Il savait que si Tonks était là, auprès de lui aujourd’hui, c’était simplement parce qu’elle l’aimait. Il savait que l’amour qu’elle lui portait était le plus pur qui puisse exister. Et il savait aussi qu’être blotti dans ses bras était la seule chose qu’il désirait vraiment au jour d’aujourd’hui.
Lui aussi aurait voulu crier son amour pour elle sur tous les toits, bien que ce n’était pas vraiment son genre d’exposer sa vie privée de la sorte. Mais il rêvait au moins de pouvoir lui tenir la main, l’embrasser quand bon lui semblait. Toutes ces petites marques d’attention qui faisaient d’un couple un couple. Sauf que pour le moment, il valait mieux ne rien faire, il valait mieux laisser s’estomper la guerre qui les occupait, si un jour elle s’estompait, et vivre dans le secret de leur cabane. Après tout, du moment qu’ils étaient ensemble, rien d’autre n’importait. Mais il savait que tout pouvait basculer du jour au lendemain, alors il préférait vivre avec elle comme si c’était leur dernier jour. Et il n’avait jamais souhaité qu’au cours de leurs derniers instants, l’image qu’elle ait de lui soit celle de quelqu’un de vieux, de fatigué par une nuit passée dans la forêt, loin de tous.
Remus souhaitait que la dernière image qu’elle ait de lui soit celle de quelqu’un d’amoureux, qui refusait de passer une seconde loin de celle qu’il aime.

Tonks commençait à avoir du mal à contrôler ses pulsions, d’ailleurs il pouvait très bien le voir dans ses yeux. Mais le fait de se retrouver plaquée contre la matelas, sans avoir la capacité de bouger, ne faisait qu’accroitre encore les sensations qu’elle devait éprouver à cet instant. Et Remus savait exactement comme il pouvait contrôler le moindre aspect de son corps. Il avait maintenant une main posée sur son ventre. Ses doigts glissaient lentement alors qu’il l’embrassait de manière passionnée. Tonks devait se sentir mal et bien à la fois. Mal parce qu’elle n’avait certainement pas l’habitude d’être bloquée dans ses mouvements, et bien parce que… Parce que Remus déposait maintenant de chastes baisers sur son ventre. Il remonta doucement puis défit la pression qu’il exerçait pour qu’elle puisse enfin se remettre à bouger.
Il savait que la jeune femme n’avait pas l’habitude d’être immobilisée par quoi que ce soit. Ou qui que ce soit. Mais il voulait la tester, voir de quoi elle était capable pour ce moment avec lui et de toute évidence, elle était capable de beaucoup de choses…
Mais alors qu’il lui avoua avoir très mal à la commissure des lèvres, elle poussa le jeu encore plus loin. Le jeu ? Etait-ce réellement toujours un jeu ? Oui, tout était un jeu avec Tonks, toujours. Et Lupin aimait beaucoup ça. Il aimait le fait qu’il devait la mériter pour avoir ne serait-ce qu’un centimètre de cette peau qu’il désirait tant. Il devait la mériter, et il la mériterait.

Mais alors qu’il s’apprêtait à répondre à sa question, elle vint se blottir tout contre lui et leva les yeux vers lui. Elle avait ce regard qui le faisait sourire. Ce regard de petite fille prise en flagrant délit de voler un morceau de chocolat dans l’armoire de sa maman. Ce regard de petite fille qui allait faire une grosse bêtise, mais qui préférait regarder ses parents avec un regard de chien battu en se disant que ça les calmerait.
Et Lupin était fou de ce regard. Il approcha son pouce de la tempe de la jeune femme et la caressa doucement, avant de déposer un baiser sur son front. Devait-il parler ? Y avait-il quelque chose qu’il pouvait ajouter alors que ce moment semblait si parfait ? Non, rien ne pouvait être ajouté, sinon quelques mots, quelques mots qui pouvaient faire toute la différence alors que les jours les plus sombres de ce monde semblaient se dérouler à cet instant. Il la serra contre elle, comme s’il ne l’avait jamais serrée avant, comme s’il n’allait plus jamais la serrer contre lui et lui murmura, du bout des lèvres, comme s’il avait peur que d’autres personnes ne les entendent.

Je t’aime.

Comment était-il possible que trois petits mots aussi simples soient pourtant aussi compliqués à prononcer ? Parce que même s’il l’aimait réellement, sincèrement, et même s’il lui avait déjà dit, il avait toujours autant de difficultés à les prononcer. Les dire ne suffisait de toute façon pas. Ce qui comptait réellement, c’était de les penser, c’était de lui montrer dans chaque acte de leur vie qu’il l’aimait. Et c’était ce qu’il s’efforçait de faire depuis longtemps.
Ou plutôt, ce qu’il s’efforçait de faire depuis quelques jours maintenant. Il continuait de penser que le fait de se montrer tel qu’il était au retour d’une nuit de pleine lune était la plus belle preuve d’amour qu’il aurait pu lui offrir.
Il ne l’avait pratiquement jamais fait et il aurait très bien pu lui dire de sortir, de ne surtout pas rentrer dans cette chambre, mais il avait refusé de le faire. C’était difficile pour lui de se faire entretenir par la femme qu’il aimait mais il l’avait fait parce qu’il aimait.
Remus savait que Tonks connaissait très bien la valeur de ce geste, et c’était déjà beaucoup à ses yeux.
Mais alors qu’il était en train de penser à toutes ces choses, le cours de ses pensées fut interrompu par une autre pensée, beaucoup plus… anecdotique.

Dis, tu te rends compte que je suis le seul à être moitié nu dans cette chambre ?

Il avait eu un petit regard malicieux en prononçant ces mots. Ben oui, lui avait ôté sa chemise pour qu’elle puisse soigner son dos et son torse et elle portait toujours la totalité de ses vêtements, ce que Remus trouvait d’ailleurs très dommage.
Pourquoi cacher un corps aussi parfait ? C’était impensable. Mais il ne serait pas celui qui comblerait ce manque. Non non, c’était beaucoup trop facile. Il avait ôté sa chemise tout seul, elle enlèverait son t-shirt s’il le désirait.
Et il le désirait évidemment. Mais il voulait voir si elle était capable de comprendre le clin d’œil qu’il venait de lui adresser.
Et à nouveau, elle arriva à interrompre le cours de ses pensées. Comment ? Il sentait les pieds de la jeune femme qui se trouvait actuellement dans ses bras caresser doucement les siens. Etait-elle réellement en train de lui faire du pied ? Comme les gamins de seize ans qui ne savent pas comment draguer quelqu’un alors ils lui font du pied en dessous de la table ? Intéressant, Lupin aimait beaucoup l’idée.
Il lui sourit et garda son regard profondément ancré dans le sien, comme s’il ne se rendait pas compte de ce qui était en train de se passer.
Cependant, il s’en rendait parfaitement compte et il comptait bien lui faire remarquer.

Je rêve ou tu es en train de me faire du pied ?

Il caressa la joue de la jeune femme, toujours blottie tout contre lui. Il ne pouvait vraiment plus résister à ce regard, à cette moue d’enfant. Après, il fallait bien le comprendre : Tonks était loin, très loin d’être une enfant. Elle était une femme, une véritable femme avec tout ce que cela comportait. Et d’ailleurs, tout cela avait la fâcheuse tendance de lui faire beaucoup d’effet.
Il laissa donc les pieds de la jeune femme se balader où bon leur semblait, pendant que ses mains à lui jouaient de nouveau sur le visage, les bras, le ventre de Tonks. Elle voulait jouer, ils allaient jouer. Mais il était certain de gagner.

Tu sais qu’on pourrait rester enfermés ici toute la journée ? Et que j’ai un tas d’idées pour nous occuper.

Il lui lança un nouveau clin d’œil avant de déposer ses lèvres sur les siennes à nouveau. Il avait l’impression que cela faisait une éternité qu’il n’avait plus touché ses lèvres. Il scella leurs lèvres pendant un long moment, jusqu’à ce que le souffle tombe court.
Il l’avait entouré de ses bras, la serrant contre lui alors que ses pieds jouaient toujours avec les siens. Elle était vraiment incroyable !
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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeSam 3 Sep - 16:08



    Comment pouvait-on se lasser un jour d'entendre ces trois petits mots sortir de la bouche de la personne qu'on désirait tant qui les dise, surtout lorsqu'il s'agissait de quelqu'un qui n'avait pas l'habitude d'exprimer ses pensées ou ses émotions. Comment pouvait-elle se lasser de l'entendre répéter ces trois petits mots qui résumer ce qu'il ressentait pour elle ? Même si ses gestes parlaient tout aussi bien, même si ses regards ne mentaient pas... Elle ne s'en lasserait jamais non parce qu'en les disant il donnait toujours un peu plus de réalité à ces mots ; par ces mots c'était comme s'il éloignait un peu plus à chaque fois la notion même de « guerre », de « bataille », de de tout ce qui pouvait exister au-dehors sans qu'ils sachent si un jour tout allait s'arrêter. Ici, c'était comme un monde parallèle. Une pause où un répit leur était accordés. C'est fou comme chaque fois qu'il le disait, les yeux de la jeune femme se mettaient à briller encore plus facilement et intensément et étrange cette impression d'avoir envie de l'embrasser de nouveau chaque fois qu'elle l'entendait le dire...

    Sans compter qu'elle savait la difficulté qu'il avait toujours de dire ne serait-ce que ces trois petits mots, et... Si elle comptait bien, il l'avait déjà dit trois fois ? Bientôt il allait même le dire plus qu'elle ne le disait... D'ailleurs, elle pensait ne pas le dire suffisamment... Bien qu'il n'y avait aucun doute qu'elle ne le pense pas ou qu'elle ne ressente pas la même chose. Mais c'était étrange, elle se souvenait davantage lui avoir dit combien « elle tenait à lui », ou encore qu'il lui « était plus important que quiconque » … Peut-être qu'inconsciemment elle n'avait jamais voulu l'effrayer trop vite avec ces trois petits mots... ? Mais il semblait s'être particulièrement habitué à ces trois mots aujourd'hui... Elle songea doucement qu'ils allaient d'ailleurs si bien dans sa bouche. Peut-être que si elle le disait aussi... Il ressentirait la même chose qu'elle à chaque fois, même si ne pouvant comme lui dissimuler ses émotions, les sentiments qu'elle ressentait se lisait beaucoup plus facilement dans ses yeux. Comme lui c'était plus difficile de le voir, alors il fallait bien le dire...

    Pourtant, Tonks n’en doutait réellement pas. Elle parvenait à le voir quand même à la façon dont il la regardait, qu'il l'embrassait ou juste quand il faisait glisser ses mains sur son corps qui n'attendait que cela... « Je t'aime » Ces trois mots, elle les sentait, les voyait dans chacun de ses gestes, chacun de ses regards... Il avait ne serait-ce montré qu'il tenait à elle en lui permettant de rester dans cette pièce, en ne la mettant pas dehors. Elle reconnaissait sincèrement les efforts qu'il faisait pour elle... Pour la garder près de lui. Pendant des mois, il lui avait répété qu'il ne pouvait pas accepter de relations avec elle pour la protéger. Alors qu'il pouvait très bien la protégé en la gardant à ses côtés au contraire, non ? C'était en tous cas ainsi qu'elle se sentait chaque fois qu'elle était près de lui.

    De toutes façons, elle n'aurait probablement pas quitté la maison avant qu'il ne sorte lui-même de cette chambre, quitte à dormir dans le canapé dans la pièce d'à-côté et à y passer la nuit.

    L'étreinte dans laquelle il la serra à la suite de ses mots illustra réellement bien combien il tenait à elle. Contre son épaule, elle ferma les yeux, se complaisant chaque fois un peu plus de se trouver dans ses bras, enfouissant la visage contre son torse, s'imprégnant de son odeur et de la chaleur qui s'échappait de son corps à l'idée de leurs deux corps serrés l'un contre l'autre.... D'ailleurs, elle rouvrit les yeux et écarta la tête en constatant qu'en effet, il venait d'émettre une intéressante question. Cella qu'ils n'étaient pas vraiment à égalité compte du fait qu'elle était bien plus habillée que lui. Elle eut un petit sourire aux lèvres. Ah ah, il se sentait en position inférieure, ni plus ni moins ! Elle, elle était encore habillée, et lui à moitié déshabillé ! Et encore, ce n'était pas elle qui avait fait le boulot ! Il l'était déjà ainsi lorsqu'elle était entrée … Et après il irait lui dire qu'il n'avait pas fait exprès ! Non d'accord, il l'avait pas fais exprès, je sors... Enfin, avait-il vraiment pensé qu'elle ne viendrait pas d'un côté ? Qui sait, peut-être que son inconscient l'avait espéré... De toutes façons, il ne l'avouerait jamais !

    « Oui, et alors …. ? » fit-elle narquoisement. « Je ne vois pas de problèmes moi... » ajouta t-elle, un petit sourire en coin, d'une voix lente en prenant son temps pour laisser ses yeux parcourir sur le torse dénudé de l'homme devant elle, montant jusqu'à ses épaules. Elle ne le touchait pas, pas avec les mains mais en y mettant juste le regard mais ses regards étaient si inquisiteurs que cela revenait au même que par n'importe quels gestes.

    Il n'avait pas encore fait de remarque sur le fait qu'elle avait les pieds bien baladeurs à vrai dire, et d'ailleurs, elle commençait à trouver cela très étonnant... Surtout qu'ils commençaient à bien s'agiter et à prendre leur aise... Mais elle fut rassurée rapidement lorsqu'il lui en fit la remarque tout en lui caressant la joue. Ce qu'elle aimait être couvert par ce regard... Elle avait l'impression d'être immortelle, elle se sentait tellement vivante. Son regard l'embaumait seul. Elle garda la même expression innocente sur son visage alors qu'elle adoptait un ton plutôt surprit et elle lui répondit tout simplement...

    « Moi, je crois plutôt que monsieur est en train de prendre ses désirs pour des réalités... »
    laissa t-elle échapper d'entre ses lèvres alors qu'elle jouait avec la mèche de cheveux incapable de tenir en place. Si elle se foutait de lui ? Mais pas du tout, elle n'oserait jamais...

    Elle s'approcha et l'embrassa sur le bout du nez – allez savoir pourquoi, elle en avait juste envie ! - et reprit place sur le matelas alors qu'elle sentait de nouveau sa main glisser de ses bras à son ventre. Elle se mordit la lèvre et essaya de se concentrer tout en songeant qu'il avait sans doute l'intention de continuer jusqu'à ce qu'elle finisse par craquer... N'avait-elle pas déjà craqué ? Pas tout à fait, mais les frissons de son corps étaient de plus en plus fréquents et elle perdit de nouveau le compte du temps lorsqu'il l'emporta dans un nouveau qui dura tout le temps qu'ils eurent suffisamment de souffle... Après les pieds qui avaient voulu s'amuser et s'emmêler aux autres, c'était aux langues de s'adonner à un ballet passionné et à la fois tendre.

    Les joues rougies (pas par le manque de souffle), le cœur rebondissant dans la poitrine à coups redoublés, elle se redressa ensuite et s'appuya sur sa poitrine, promenant de nouveau ses mains sur son torse et semblant vouloir retracer les unes après les autres chaque cicatrice. Dès qu'elle en avait fini une, elle se se rapprochait avant d'y déposer un baiser et d'ajouter en se relevant « Guérie. » et ainsi de suite. Elle fronça les sourcils et sembla réfléchir pendant quelques minutes, toujours effectuant ces gestes, presque machinalement.

    « En fait tu as raison. Autant se mettre à l'aise ! En plus il fait beaucoup trop chaud ici ! Les femmes de ménage ont du oublier de couper le chauffage ! Non mais hallucinant, on n'est qu'en septembre et elles le mettent déjà ! »

    Pourtant elle ne fit rien. C'était trop facile, beaucoup trop, et pas très amusant. Donc ce qui n'était pas très amusant était à exclure ! N'avait-elle pas une bonne logique ? D'ailleurs, elle se demandait ce qu'étaient les idées qu'il avait pour faire passer le temps ! Parce qu'en ce qui la concernait, elle n'était pas pressée du tout de sortir. Elle était impatiente de connaître ses idées...

    Comment ça elle en faisait trop ? Bon peut-être un peu mais... C'était ce qu'il l'aimait non chez elle, non ? Entres autres. En tous les cas, il faudrait être aveugle pour ne pas se rendre compte que cela l'amusait. D'ailleurs, elle aimait beaucoup ça. Elle se recoucha près de lui tout en ne pouvant s'empêcher de continuer à dessiner le contour de ses cicatrices. Elle n'avait même pas besoin de regarder ce qu'elle faisait. Elle les sentait sous ses doigts et c'était suffisant pour qu'elle puisse en suivre le contours. Elle ferma les yeux et fit mine de dormir mais sa main fut rapidement lassée par les mouvements répétitifs qu'elle faisait. Elle décida d'aller ailleurs... Allant chercher son bras qu'elle descendit lentement en le suivant, elle s'immobilisa au-dessus de sa main, la bloquant au passage. Elle resta un moment juste ainsi, la main posée sur la sienne avant de la guider, tout doucement sous son haut, au contact si doux, si chaud de sa peau, l'obligeant même ainsi à monter un peu plus haut que le ventre où il s'était arrêté jusque là. Elle garda les yeux fermés, appréciant chaque toucher de ses doigts qui recouvrait sa peau...

    Tu vas voir si ça n'allait pas être lui qui allait enlever lui-même se débarrasser de ce barrage superficiel. Foi de Tonks ! Elle avait toujours eu ce qu'elle voulait.... Même le plus dur à obtenir, elle l'avait quand même eu, alors le reste n'était plus que détails futiles... Il suffisait juste de lui montrer le chemin après tout... !
    La dernière fois, elle avait perdu, lorsqu'il était retourner lire son journal dans le salon en la laissant à poireauter seule dans la cuisine. Il lui avait prouvé qu'il pouvait parfaitement rester à lire son journal en étant capable de rester loin d'elle, et que ce serait elle qui viendrait la première le chercher... Bien qu'il lui ait avoué après qu'elle lui avait quand même manqué. Mais foi de Tonks, aujourd'hui, elle gagnerait. Chacun avait le droit à sa part de victoire non ?
    En tous cas, elle aimait bien ce « jeu »... Elle rouvrit les yeux, un petit sourire aux lèvres.

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MessageSujet: Re: Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D]   Quand une têtue rencontre un têtu... [Très olé olé :D] Icon_minitimeDim 4 Sep - 9:02



Quand il y songeait, jamais il n’avait entendu ces trois mots sortir de la bouche de Tonks. Mais à ses yeux, cela n’avait jamais eu beaucoup d’importance. Tonks était capable de lui prouver d’une centaine de manières différentes à quel point elle l’aimait. Elle était d’ailleurs la plus douée des deux à ce petit jeu. Remus avait souvent l’impression qu’elle avait une palette de possibilité à sa disposition pour lui montrer tout l’amour qu’elle éprouvait pour lui. Alors que lui… Et bien il essayait de toutes ses forces de trouver des manières originales, mais cela n’était jamais très facile. Il se débrouillait de toutes ses forces, il lui prouvait comme il le pouvait mais parfois, il avait l’impression que cela n’était pas aussi naturel que pour elle.
L’avait-elle déjà remarqué ? Avait-elle déjà eu l’impression que Remus se forçait pour lui montre son amour.
Oh évidemment, cela n’était pas volontaire, mais il avait dû cacher ses sentiments pendant tellement longtemps, pour elle comme pour d’autres, qu’il avait l’impression qu’il était incapable d’aimer. Et être aimé en retour était encore une chose bien différente.
Il savait qu’elle l’aimait de toutes ses forces, parce qu’elle le montrait dans chaque geste, chaque mot, chaque regard. Avait-il le même pouvoir ? Souvent, il en doutait.

Mais la question qu’il posa ensuite la fit relever la tête. Et oui, elle avait relâché son étreinte pour lui lancer un regard, l’un de ses regards amusés qu’il aimait tant. Elle avait son air mutin habituel, cet air qui la rendait tellement belle.
Elle parcourut son corps des yeux et Remus réussi même à ressentir un frisson glacé, un frisson qui lui parcourut l’échine alors qu’elle ne le touchait même pas. Il avait souvent cette sensation étrange lorsqu’elle posait ses mains sur son torse mais ici, rien, pas de geste, et pourtant, il avait l’impression qu’elle le dévorait du regard.
La jeune femme fini par lui répondre qu’elle ne voyait aucun problème au fait d’être la seule personne présente dans cette pièce encore totalement habillée.
Mais lui il en voyait un, et un énorme encore. Pourquoi devrait-il être le seul à faire le sacrifice de ses vêtements ? A moins qu’elle n’ait pas la moindre envie de se retrouver seule et à moitié nue avec lui, ce qu’il comprendrait évidemment.
Il fallait y aller doucement et peut-être était-ce ce qu’elle était en train de se dire…

A toi de voir…

Elle savait vraiment comment jouer avec ses pieds. Elle savait exactement ce qu’elle devait faire pour le faire tourner complètement en bourrique. Il était fou d’elle, vraiment, et il s’en rendait compte un peu plus à chaque seconde. Quand il sentait ses yeux se poser sur chaque partie de son corps, il y avait comme une boule de chaleur qui grandissait un peu plus à l’intérieur de lui.
Et la remarque sur ses pieds baladeurs ne faisait qu’entretenir un peu plus cette chaleur grandissante. Il prenait ses désirs pour des réalités hein ? Pourtant, c’était bien ses pieds à elle qui se baladaient lentement sur les siens, sur ses jambes, et qui poursuivaient leur course lente.
Oh oui, elle était définitivement en train de lui faire du pied et il trouvait cela vraiment très sexy. Tonks était très sexy, quoi qu’il en soit. Elle avait en elle cette jeunesse qui faisait qu’elle arrivait à le rendre fou en un instant. Elle avait tout ce qui pouvait plaire à un homme et même plus.

Ah oui ? Tu crois ça toi ?


Un baiser déposé sur le bout de son nez eut raison de lui. Elle était vraiment trop sexy. Mais la main qu’il était en train de balader de ses bras à son ventre, lentement, sensuellement, semblait l’achever elle aussi. Il aurait bientôt raison d’elle, tout comme elle avait eu raison de lui. Il voyait à son visage, à sa lèvre mordue et au baiser plus que langoureux qu’il venait de lui donner qu’elle était en train de craquer, lentement.
Ils craquaient tous les deux et Remus était le plus faible, cela ne faisait aucun doute. Doucement, son doigt glissa dans le col du t-shirt de la jeune femme. Il pouvait à loisir caresser cette partie encore inexplorée de son corps. Il avait envie de saisir chaque parcelle de la peau de sa belle.
Mais c’était elle la première qui repartit à la découverte de son corps. Appuyée sur son torse, elle caressait et embrassait chacune de ses cicatrices. Un petit mot, « guérie », achevait le mécanisme. Lupin ferma les yeux, profitant de chacune de ses caresses, chacun de ses baisers. Elle allait le rendre complètement dingue, cela ne faisait plus aucun doute maintenant. Mais il s’en fichait, si c’était pour devenir fou d’amour pour elle.
Même si au fond il se sentait encore profondément gêné, gêné de lui montrer cette partie de lui, de lui montrer à quel point il avait déjà souffert dans sa vie, de lui montrer toutes les faiblesses de son corps.

Mais alors qu’elle terminait de l’embrasser, elle sembla comme absorbée dans une réflexion de laquelle il était exclu. Il attendit patiemment qu’elle prononce un mot et fut finalement surpris par ce qu’elle lui dit. Elle avait chaud. Elle voulait se mettre à l’aise. Ah ça, elle savait exactement comment attiser sa curiosité et son envie. Mais ça ne serait pas aussi facile, il ne fallait tout de même pas rêver. Il avait ôté sa chemise tout seul, elle ôterait son t-shirt elle aussi.

T’as raison. Mets-toi à l’aise, je t’en prie.


Mais alors qu’il venait de la sommer de se mettre à l’aise, elle ne semblait pas avoir la même idée du tout. Elle semblait même avoir une idée très précise de ce qu’elle voulait faire. Elle s’allongea à nouveau à ses côtés, dessinant le contour de ses nombreuses cicatrices. Mais cela sembla l’ennuyer très vite et elle descendit lentement le doigt le long de son bras, déposant au bout de sa course la main sur la sienne. Jusque là, ça n’était pas encore trop… distrayant. Mais elle avait envie de le distraire, elle avait très envie d’aller beaucoup plus loin que de simples caresses.
Elle prit sa main et la plaça sur son ventre. Elle se chargea de balader ses doigts avant qu’il ne prenne le relais. Encore une fois, Tonks était bien décidée à jouer et Remus rentrerait dans son jeu sans le moindre problème.
Il balada très lentement ses doigts sur chaque parcelle de la peau de Tonks. Il remonta doucement, très doucement son ventre, caressa sa poitrine tendrement, déposa même un, puis deux, puis trois baisers sur son ventre.
Il savait parfaitement qu’elle ne résisterait plus longtemps. D’ailleurs, en était-elle capable ? N’était-elle pas déjà en train de craquer à cet instant ?

Mais si elle essayait de le faire craquer, peut-être avait-elle réussi. Il finit par se redresser et fit lentement glisser le t-shirt de la jeune femme pour le lui ôter. Il ne voulait plus attendre, elle avait raison.
Lorsqu’il se fut débarrasser du fin morceau de tissu qui recouvrait quelques instants auparavant son corps, il eut un léger sourire et s’empara à nouveau de ses lèvres. Un partout, balle au centre. Elle n’avait pas apprécié le coup du journal quelques jours plus tôt, elle s’était bien vengée aujourd’hui. Mais Lupin avait encore beaucoup de coups dans sa manche, qu’il n’hésiterait pas à utiliser si cela s’avérait nécessaire.

Voila, maintenant on est à égalité.


Il lui avait murmuré ces mots dans le creux de l’oreille. Et dire que tout cela avait commencé par un « sors de la chambre ». Il ne voulait pas qu’elle reste. Mais quel idiot il pouvait être par moments. Comment pouvait-on demander à Tonks de rester dehors ? Peut-être était-ce justement parce qu’il savait très bien qu’il ne pouvait pas lui résister ? Il était faible, il faudrait qu’il s’y fasse.
Alors autant être faible jusqu’au bout. Il glissa sa main le long du bras de Tonks, pour aller chercher la sienne alors qu’il couvrait à nouveau son visage, son cou, sa poitrine de baisers. Qui serait le prochain à craquer maintenant ?
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