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 A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]

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Nymphadora Tonks
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MessageSujet: Re: A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]   A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks] - Page 2 Icon_minitimeSam 27 Aoû - 15:18



    La déception se lut dans son regard un instant et elle sembla se renfrogner. Elle aurait dû s'en douter. Elle ne lui avait même pas manquée. De là où elle l'avait observé, elle l'avait vu parfaitement absorbé dans la lecture de son journal. Il avait dû lire un article des plus intéressants sans doute, bien plus que de penser à elle , toute seule, dans son coin qui tentait de résister à l'envie de venir le rejoindre... Bon d'accord, elle l'avait un peu cherché, mais elle ne put clairement pas cacher sa déception à sa réponse. D'ailleurs, elle ne soupçonna pas un instant qu'il lui … Ne disait pas la vérité. Elle se recula légèrement pour se repousser contre le dos du canapé et regarda droit en face d'elle comme si elle voulait bouder.... Du moins c'était son intention. Non mais franchement, qu'est-ce qu'elle s'était donc imaginé... ?! Il avait passé plus de trente années seule à ne compter que sur lui-même, alors évidemment, cinq minutes passées loin d'elle n'allaient rien lui faire ! Elle était beaucoup trop naïve parfois ! … L'était-on toujours quand on aimait ? En tous les cas, elle avait voulu croire qu'elle lui aurait manquée ne serait-ce qu'un peu, mais il tenait parfaitement sans elle – de toute évidence... - Parce qu'elle ne lisait pas dans ses pensées, et son visage était bien souvent dénué d'expressions qui lui permettrait peut-être de savoir ce à quoi il pensait...

    … Et qu'est-ce que Monsieur faisait là ?! Il venait de reprendre son journal ! Absolument ! Il allait se remettre à lire alors qu'elle avait capitulé et qu'elle était venue le rejoindre... ! Elle avait quand même droit une récompense, non ?! Elle s'était rendue, elle avait avoué qu'il était le plus fort à ce jeu. Que devait-elle faire ? Se rapprocher pour lire la page du journal aussi ? Comme les vieux couples qui à partir d'un certain âge se laissent tomber dans leur canapé et près d'un bon feu, lisent ensembles le journal. Enfin, le journal pour le mari, et un roman pour la femme. Nymphadora devait-elle aller chercher un livre peut-être ? Elle n'avait guère envie de ressembler déjà un vieux couple à vrai dire... Lorsqu'elle tourna brièvement les yeux vers Remus et qu'elle le vit apparemment lire son journal, la jeune femme se sentit offensée ! C'était pire que lorsqu'il essayait de la fuir fut une époque ! L'ignorance c'était pire que tout, et là... Elle était à côté, et … Il l'ignorait, il lisait son journal ! Et il... Il … Tonks sentit ses cheveux devenir rouge de frustration...

    Comme d'habitude, la jeune femme s'emportait très facilement, très vite... Et souvent pour rien...

    Les bras croisés et serrés contre elle, elle l'observait, outrée par son attitude, et elle resta silencieusement à côté de lui, sans rien dire. Après tout, elle ne voulait pas le « dérange » dans sa lecture. Il lui adresserait la parole, quand Monsieur voudrait bien... Pas certain que Tonks le veuille tiens ! Juste pour lui montrer qu'elle n'aimait pas se faire ignorer de la sorte, mais pas du tout ! Quelle ne fut alors pas sa surprise lorsqu'elle le sentit se sentit se rapprocher et venir l'embrasser.
    Ah, ça y était, monsieur s'était rendu compte de nouveau de son existence, voulut-elle penser... Sa raison ne voulait pas lâcher si facilement mais son cœur bondit dans sa poitrine à nouveau tandis qu'elle répondait volontiers au baiser... Elle s'en serait donné des gifles ! Sa raison, du moins, lui aurait donnée des gifles. Elle aimait bien ce petit jeu-là, mais elle l'aimait beaucoup moins quand c'était elle la victime... Evidemment, elle en oublia toute la frustration et la rancoeur qu'elle ressentait précédemment.

    Maintenant, il lui disait qu'elle lui avait lui manquée...

    Que devait-elle croire ? Elle ne savait plus avec lui ! Enfin, si au fond d'elle elle savait... Mais elle était toujours très fâchée de ce qu'il lui avait fait. Donc, non, elle ne le savait pas... D'ailleurs, elle ouvrit la bouche pour lui faire la remarque de sa conduite déplacée – et incompréhensible – mais elle fut interrompu dans son élan parce que ses lèvres de nouveau vinrent recouvrir les siennes et elle se laissa envahir simplement par ses sensations qui la baladaient d'un bord de l'autre... Ce n'était pas normal... Normalement, elle était en co-lè-re … Elle voulait lui en vouloir, elle voulait... Oh et puis zut en fait, non, elle n'était plus en colère. Elle était beaucoup trop ravie qu'il ait finalement abandonné l'idée son journal. D'ailleurs, peut-être ne le lisait-il pas vraiment même si elle en avait eu l'impression tout à l'heure et elle n'y pensa qu'à présent que sa frustration s'était envolée. D'ailleurs, elle ne pensait même plus du tout non plus. Il était bien trop occupé à savourer le contact retrouvé de leurs lèvres.

    Elle s'écarta légèrement lorsqu'elle l'entendit lui dire qu'en fait, cela faisait même des années qu'elle lui manqua... Elle le considéra un instant, comme ne semblant en croire ses yeux. Dans sa poitrine, son coeur rayonnait. Lui avouer qu'elle comptait beaucoup pour lui comme il l'avait fait un peu plus tôt, c'était une chose, mais là il avouait carrément que cela faisait des années qu'elle lui manquait, donc qu'il l'aimait... ? Comment avait-il pu réussir à la repousser tant de temps alors qu'il la faisait souffrir davantage en la repoussant qu'en l'acceptant à ses côtés, et en se faisant lui-même souffrir par la même occasion sans doute ? Il préférait refuser le bonheur qu'il pourrait d'avoir acquis dans le seul but d'éviter de faire souffrir les gens... Le pire c'était qu'il pensait faire pour leur bien. Pourtant, lorsqu'elle se souvenait d'elle à cette époque-là, c'était on ne peut plus flagrant qu'elle était malheureuse comme les pierres... Et elle était persuadée qu'il n'avait jamais douté que la cause ne fut pas lui. Nymphadora ne comprenait pas comment et elle fouilla ses yeux à la recherche d'une explication sur le mystère « Remus Lupin ». Mais il n'était pas temps de s'attarder sur ce qui s'était passé, sur ce qui avait été fait. Le plus important était le présent. Le présent, et juste le présent... Même pas le futur parce que personne ne savait ce que le futur leur réservait. Alors Tonks ne voulait penser qu'au présent à cet instant, et à rien d'autre.

    « ... Tu es un très vilain petit cachottier alors... Et tu caches bien ton jeu ! » fit-elle en esquissant un sourire.

    Et surtout il dissimulait beaucoup, beaucoup de choses à l'intérieur... Nymphadora en saurait-elle un jour ne serait-ce que la moitié ? En fait du moment qu'elle était avec lui tous les jours ce jour-là, ce n'était pas bien grave qu'il lui cache encore pleins de choses. Tant qu'il se sentait bien, qu'elle se sentait bien avec lui... Qu'ils se sentaient bien ensembles, elle pouvait tout supporter, même si elle gardait espoir qu'un jour il devienne plus confiant qu'il ne l'était à présent, parce qu'elle ne cesserait pas de lui répéter qu'elle était prête à tout partager avec lui. Tout. Enfin, elle avait du temps pour le reste... Quoique c'était une bonne question à notre époque. Une question inquiétante. Avait-on toujours me temps de faire ce que l'on voulait ? Et parfois, mieux valait vivre cacher pour vivre heureux... Elle avait entendu ce proverbe un jour...

    … Même si elle ne voulait s'occuper que du présent, et que le lendemain n'était plus le présent mais le futur... Cela ne servait à rien de s'en occuper ... Le lendemain faisait déjà partie du futur. Aujourd'hui c'était juste le présent... Pourtant, le lendemain demeurait toujours proche du jour même, et il fallait tout de même y penser. Pas forcément s'en inquiéter, mais y penser... Il était indéniable que Nymphadora se posait beaucoup de questions. Mine de rien, une ombre venait de passer dans son regard... Quelques secondes son regard s'assombrit en songeant au lendemain. Et elle n'avait réussi à dissimuler ses émotions, pas comme Remus avait eu habitude de le faire...

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MessageSujet: Re: A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]   A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks] - Page 2 Icon_minitimeSam 27 Aoû - 15:57



Il cachait bien son jeu… C’était certain ! Mais quand il voyait à quel point la jeune femme semblait choquée quand il lui dit qu’elle ne lui avait pas manqué, il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’elle était parfaitement incapable de cacher quoi que ce soit. Et ça le faisait doucement sourire derrière son journal. Il tenta de rester calme, comme à son habitude, mais la scène que lui faisait Dora était particulièrement drôle. Il voyait bien qu’elle avait l’air très contrarié, et qu’elle avait l’impression que finalement, Lupin serait capable de rester indifférent comme il l’était depuis des années. Mais ce qu’elle ne savait pas, avant que Remus ne le lui avoue, c’est qu’il n’avait jamais été indifférent. Comment pouvait-il l’être quand cette femme exceptionnelle semblait si éprise de lui ? Quel homme de son âge de se plairait pas à subir les avances d’une jeune femme comme elle ? Croyez-moi, c’était très bon pour son égo. Mais jamais il n’aurait imaginé que lui aussi tomberait sous son charme si particulier. Et pourtant ça n’avait pas loupé. Au début, il s’était dit que ce n’était pas grand-chose, et puis au fil des semaines, Sirius lui avait dit qu’il était peut-être en train de tomber amoureux. Et il avait raison mais Lupin n’avait jamais voulu se conformer à l’idée de son meilleur ami.
Même s’il savait qu’il avait raison. Quelques jours avant de mourir, Sirius avait dit à Remus qu’il fallait qu’il avoue son amour à Tonks, ou il serait malheureux. Il voyait le malaise de son loup-garou d’ami, et il avait eu raison là aussi. Remus avait été malheureux pendant longtemps à cause de toute cette histoire mais il voulait tellement la protéger. Il voulait tellement qu’elle trouve mieux qu’un vieux loup-garou qui risquait de lui faire du mal et de ne jamais pouvoir lui donner ce que toute femme souhaite un jour : un enfant.
Car si une chose faisait peur à Remus, c’était la perspective d’avoir un enfant qui serait comme lui. Le monde magique était trop dangereux pour des créatures comme lui. Lui-même craignait pour sa propre vie, alors il ne prendrait jamais le risque de mettre son enfant en danger.
Et pourtant, il avait fini par écouter son meilleur ami, deux ans plus tard. Il avait mis le temps, le temps de comprendre qu’elle était ce qu’il y avait de mieux pour lui. Il n’était pas ce qu’il lui fallait, ça il en restait intimement convaincu, mais il ne pouvait plus imaginer sa vie sans elle, tout simplement.

Il sourit en voyant la réaction de Tonks à sa confession. Oui, cela faisait des années qu’elle lui manquait, des années qu’il était comme en apnée dans ce monde où il n’avait plus personne. Aucun ami proche ne lui restait, tous avaient disparu, d’une manière tragique ou une autre. Depuis la mort de Dumbledore quelques semaines plus tôt, il se sentait comme vide. Qui aurait cru que la mort du vieil homme aurait un effet aussi dévastateur sur lui ? Mais Remus vivait à nouveau, et c’était grâce à elle.
Il se redressa, rabattant ses pieds sur le sol. Il se tourna vers Tonks, prit sa main et caressa sa joue de son autre main. Elle ne se rendait pas compte… Pas compte à quel point elle était tout pour lui, pas compte à quel point il avait peur pour elle, pour eux, à chaque seconde qui s’était écoulée depuis qu’il lui avait fait cette déclaration.
Elle était jeune, elle voudrait certainement vivre le moment présent. Mais lui ne pouvait pas prendre ce risque, non, il ne voulait pas prendre ce risque. Il y avait trop en jeu.

Je n’avais pas le choix… C’est dur à croire, mais je faisais vraiment ça pour te protéger.

Il eut un petit sourire tendre mais triste à la fois. Les jours à venir, les semaines à venir, allaient être difficiles, très pénibles. Mais il se sentait plus fort, et en même temps affaibli dans un certain sens.

Et je sais ce que tu vas me répondre. Que tu n’avais pas besoin d’être protégée, que tu aurais voulu être avec moi plus tôt…

Il avait anticipé sa réplique, comme toujours. Il savait toujours ce qu’elle allait lui répondre, mais souvent il la laissait faire. Mais ici il voulait lui expliquer, il voulait qu’elle comprenne pourquoi il avait fait ça. Pas par indifférence, mais par amour.

Sirius m’avait dit un nombre incalculable de fois de te révéler ce que je ressentais. Mais je ne pouvais pas. Je voulais être sûr que tu ne trouves pas mieux qu’un vieux loup-garou au chômage pour t’aimer.

A nouveau, ce sourire triste fit son apparition sur le visage du lycan. Il ne s’en voulait pas. Il savait maintenant qu’elle était heureuse. Mais à l’époque, il n’aurait jamais pu le deviner…

J’en ai eu marre d’attendre…

Il caressa à nouveau sa joue avant de s’approcher d’elle, de poser son front contre le sien pendant quelques secondes, avant de déposer un furtif baiser sur ses lèvres. Mais lorsqu’il se redressa, il vit bien que quelque chose avait changé en un éclair dans le regard de sa belle. Il ne savait pas ce que c’était, mais c’était évident. Etait-elle en train de réfléchir à eux ? A ce qu’ils allaient devenir ? Regrettait-elle déjà son choix ?
Il tenait toujours sa main mais il savait qu’elle ne pouvait pas cacher ses émotions, et en particulier à lui. Donc quelque chose la torturait bien.
Il comprenait qu’elle soit torturée par la situation, mais là il ne voyait vraiment pas ce qui pouvait se passer dans la tête de la jeune femme.
Et si elle ne lui parlait pas, il ne le supporterait pas. C’était peut-être égoïste, puisque lui-même de parlait jamais de ses sentiments, mais il s’était promis de faire des efforts. Il ne voulait pas qu’il y ait de secret entre eux, il voulait qu’ils soient honnêtes.
Lentement, il s’approcha un peu plus de la jeune femme et l’observa. Mais il ne put attendre plus longtemps.

Dora… Dis-moi. Dis-moi à quoi tu penses.

Le regard de Tonks. Ce regard triste et sombre, c’était celui que lui-même arborait pratiquement tous les jours. Le regard de celui qui se rend compte de ce qu’il est en train de se passer au-dehors, et des conséquences qui en découleront. Et il ne voulait pas que Dora pense à cela. Ca, c’était sa préoccupation à lui.
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MessageSujet: Re: A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]   A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks] - Page 2 Icon_minitimeSam 27 Aoû - 18:11



    Se redressant, il lui attrapa la main qu'il garda serrée dans la sienne et il se tourna vers elle, lui caressant la joue d'une main. Même pour ce petit geste si anodin et futile en apparences, Tonks était prête à tout. Rien que pour cela, elle ne regrettait plus d'avoir attendu pendant trois ans. Pourquoi ? Parce qu'il en valait la peine... Même s'il dirait encore aujourd'hui le contraire. Attendre n'avait fait que renforcer ses sentiments... En un sens, il avait même eu raison d'attendre... Il lui avait rendue service. Cela n'avait fait que la convaincre que ce qu'elle ressentait n'était que plus sincère, cela l'avait testée, avait mis à rude épreuves ses sentiments... Sentiments qui avaient résisté, persisté. Si au bout de dix mois il n'y avait plus rien eu, s'ils s'étaient rendormis et que cela s'était transformé en simple amitié, et bien elle aurait su que cela n'avait été qu'une mince inclination. Même si au fond elle ne l'avait jamais cru... Dès le début pas une seule fois elle n'avait pensé à une « passade » ... C'était bien plus profond que cela. Enveloppée sous son regard, elle attendit qu'il parle comme il semblait en avoir envie... Cela ne se fit pas attendre.

    Blablabla il faisait pour son bien ! Nymphadora lui répondit avec une petite moue boudeuse. Cependant, elle baissa les yeux et regarda vers ses mains, confuse. Evidemmment, elle savait que c'était avec toutes les bonnes intentions du monde qu'il avait agit de la sorte. Elle ne le croyait pas capable d'infliger de la douleur en le faisant exprès. Cela ne changeait pas les faits, mais à la lumière des récents évènements, elle ne lui en voulait pas du tout. Bon, peut-être un peu... Non, pas aujourd'hui . A l'époque, peut-être... Elle avait même essayer de me haïr, mais elle s'était vite rendue à l'évidence. Elle était tout bonnement incapable de ressentir la moindre haine ou quelque chose s'y ressemblant à son égard. Elle avait cherché à lui trouver des excuses...Enfin, elle avait essayé parce qu'à l'époque, le mystère Remus lui semblait encore plus insondable qu'aujourd'hui... Peut-être était-elle aussi un peu trop jeune... Même si elle l'était encore aujourd'hui – quoiqu'elle avait quand même vingt-six ! - et bien lorsqu'elle était tombée amoureuse de lui, elle n'avait pas plus de vingt-trois ans.. Bon, vous me direz, cela ne faisait que trois années de plus qu'aujourd'hui mais c'était énorme pour elle. En trois ans, une psychologie, une mentalité pouvait véritablement changer du tout au tout... Le caractère un peu volage qu'elle avait auparavant s'était fait constant et plus sérieux, dès lorsqu'elle eut commencé à s’intéresser à un certain Remus Lupin. Il l'intriguait. Au début, c'était de la curiosité ! … Même si elle s'était toujours sentit très stupide sous son regard, elle n'avait pas encore compris pourquoi elle se sentait d'un seul coup gêné devant quelqu'un, alors qu'habituellement elle n'avait jamais ressenti la moindre gène à adresser la parole à quelqu'un.

    Il lui avait fait une forte impression.… Elle ignorait au début ce qu'il était, mais si elle avait su dès le début qu'il était loup-garou, cela n'aurait absolument rien changé du tout... Elle avait ignoré cela pendant les six premiers mois après qu'elle eut fait sa connaissance, pourtant elle avait immédiatement ressenti la nécessité d'apprendre à le connaître... C'est au bout de quelques semaines qu'elle avait véritablement compris – et Molly la première – l'évolution que prenait ce sentiment d'admiration qu'elle avait commencé à ressentir pour lui dès le début... Une profonde admiration et respect... Ce qu'elle avait du moins pris pour de la simple admiration n'en était pas moins amour dès le début, mais il lui fallut du temps – un peu – pour s'en rendre compte. Le jour où elle lui avait avoué qu'elle ressentait bien plus que de l'amitié pour lui... Elle se souviendrait toujours de ce jour. Il n'avait semblé comprendre sur le moment... Du moins, elle l'avait compris ainsi à la façon dont il l'avait regardée. Elle avait alors répété... A voix plus basse, et craignant soudainement sa réaction... Elle commençait vraiment à avoir peur. Pourtant, la veille elle s'était décidée à s'avouer parce qu'elle était persuadée – intimement convaincue même – qu'il ressentait des sentiments similaires... Le lendemain cependant, elle eut l'impression de voir tout cela s'effondrer. C'était comme si... S'il ne croyait pas un instant qu'elle lui disait la vérité... Même au pire qu'elle lui disait cela pour se moquer de lui... Ce n'était pourtant pas son genre de plaisanter sur cela. C'était un des sujets qu'elle ne plaisanterait jamais. Elle était toujours très sincère.... Et elle n'avait jamais voulu être aussi sincère qu'avec lui. Elle avait changé dès l'instant qu'elle l'avait connu... Elle avait commencé à devenir plus sérieuse, à mûrir. Avant, elle n'était encore qu'une « grange  enfant », mais dès lors qu'elle l'eut rencontré, elle avait vraiment envie de montrer qui elle était vraiment. Elle se sentait trop gamine à côté de lui et très vite elle avait ressenti la nécessité qu'elle ne pensait pas qu'à s'amuser, mais aussi une femme qui savait ce qu'elle voulait.

    La raison de son refus était qu'elle avait toujours pensé qu'il ne l'aimait pas... En-dehors de l'amitié évidemment. Elle aurait parfaitement compris... Cela n'aurait rien changé du tout à ses sentiments bien sûr mais c'était une raison valable de refuser alors toutes ses avances.... Au début, elle avait pensé que c'était sûrement pour cette raison, avant qu'elle ne se rende compte au bout d'un moment que bien qu'il le refusait, ses sentiments avaient dû évoluer...

    Alors elle ne lui avait pas voulu, malgré le sentiment d'abandon et de désespoir dont elle s'était sentit envahie... Mais elle n'avait jamais pu lui en vouloir... Quand bien même l'aurait-elle souhaité... Lentement, elle hocha la tête et sourit à ce qu'il venait d'ajouter. En effet... Elle aurait certainement répondu cela. Il la connaissait bien … Elle n'avait pas besoin d'être protégée, elle était assez grande pour décider de ce qui était bon ou pas bon pour elle, et que c'était à elle de décider de ce qu'elle voulait... Du moins, c'est ainsi qu'elle aurait pensé avant. Parce qu'avec le recul, elle comprenait que cela ne devait pas avoir été facile pour lui tout au long de sa vie et qu'il avait eu du mal à y croire lui-même. Elle sourit également à la mention de Sirius. Son cousin, comme Molly, avait dû faire partie des premières personnes à se rendre compte de ce qu'elle ressentait. Il lui manquait... Même quand ils se crêpaient un peu le chignon... Deux caractères Black aussi têtus l'un que l'autre, cela ne pouvait faire que des étincelles. Elle aurait même supporter aujourd'hui son humour qu'elle jugeait un peu lourd tant que cela pouvait dire qu'il était encore là...
    En y réfléchissant toutefois une seconde, les morts ne nous quittaient jamais vraiment...

    Il caressa ensuite de nouveau sa joue et posa son front contre le sien. Front contre ils restèrent un moment. Front contre front, yeux dans les yeux... Evidemment, ce qui lui passa dans la tête ne serait-ce qu'un instant ne lui fut pas inconnu et il remarqua immédiatement que quelque chose dans son regard venait de se modifier, même si l'instant d'après elle essaya de le cacher. Mais pouvait-elle réellement lui cacher quelque chose ? Elle s'en sentait tout bonnement incapable. Elle ne voulait juste pas l'inquiéter outre mesure. Lorsqu'il se rapprocha sensiblement en lui demandant de lui dire ce à quoi elle pensait, elle voulut essayer de détourner les yeux, mais un c'était déjà trop tard. Et de deux, elle ne pouvait tout simplement détourner les yeux de l'emprise de son regard. Elle s'éloigna cependant un peu alors qu'elle décida d'abord de lui répondre sur ce qu'elle jugeait plus facile de répondre...

    « Je sais bien que tes intentions étaient bonnes... D'ailleurs je n'ai jamais été vraiment capable de t'en vouloir... Je sais que tu ne ferais de mal à personne, volontairement du moins, tu n'as donc pas à t'excuser forcément... A l'époque j'étais trop jeune. Je comprenais moins de choses...  mais grâce à toi principalement j'ai appris beaucoup de choses
    » et puis de toutes les façons, on ne pouvait pas comparer « hier » et « aujourd'hui »... Elle avait énormément cette situation en elle ; elle se souvenait de chaque larme qu'elle avait versé pour lui, chaque sanglot. Sur bien des points des points « hier » était différent « d'aujourd'hui », même s'il y avait toujours un point commun aux deux périodes. La guerre. Encore et toujours... A croire qu'elle serait toujours là, que ce soit en arrière plan ou tout simplement là au jour le jour. Comme si les Hommes n'étaient toujours fait que pour se battre et rien d'autre, comme s'ils étaient condamnés à le faire jusqu'à la fin de leur vie, comme s'il leur était tout bonnement impossible pour eux d'avoir un peu de répit.

    Après ces mots, elle esquissa un bref sourire avant de le pousser doucement de nouveau contre le dossier du canapé et puis de s'installer à nouveau contre lui. Peut-être espérait-elle gagner un peu de temps, peut-être voulait-elle simplement s'installer plus confortablement... Peut-être les deux hypothèses étaient-elles bonnes. « Quant à ce qui... A ce que je pensais... » Sa voix se fit hésitante légèrement tandis qu'elle prenait place dans ses bras et qu'elle posait sa tête contre son épaule, réfléchissant à ce qu'elle allait dire. Elle ferma les yeux quelques secondes avant de poursuivre...

    « Je me demande ce qu'il... Adviendra maintenant... Si jamais la nouvelle... Qu'on est ensembles franchit les oreilles pour arriver aux mangemorts. Je ne veux rien changer... » Rien du tout, non, elle était beaucoup trop bien, beaucoup trop heureuse depuis – combien de temps d'ailleurs ? - enfin depuis qu'ils étaient ensembles... Donc depuis ce soir. Comme pour appuyer ses mots elle se serra un peu plus contre lui. « Mais je ne veux pas non plus t'apporter des ennuis... Maintenant que tu es le chef de l'Ordre... J'ai juste peur que...  » Elle se tut quelques secondes, semblant reprendre sa respiration ou se donner le courage d'aborder la troisième et dernière partie de son argumentation... « … Je me demande si ce n'est pas mieux qu'on garde le secret... » Soupirant légèrement elle tourna légèrement le visage pour le cacher dans son pull. Ou peut-être pour cacher également l'émotion naissante dans ses yeux... ?

    Garder leur relation secrète, c'était un peu comme si elle n'était pas vraiment officielle... Cela lui faisait mal de le reconnaître, mais plus que tout elle ne voulait absolument pas servir d' « arme », ou d'outil pour parvenir à lui. Elle ne voulait pas qu'il soit plus accessible à cause d'elle... Elle ne le supporterait pas s'ils parvenaient à l'atteindre grâce à elle... Cela ferait d'elle inconsciemment une complice et elle ne pouvait même l'idée de le trahie, même involontairement. Devraient-ils se cacher du reste du monde plutôt que de montrer qu'ils étaient ensembles ? Ne dit-on pas, pour vivre heureux vivons cachés ?

    Elle n'avait pas honte. Elle ne l'aurait jamais. Elle aurait même voulu aller dès maintenant au ministère et dire à qui voulait l'entendre avec qui elle était en couple – elle en était capable - et leur dire ô combien elle était heureuse et fière de lui, mais elle ne voulait pas qu'il lui arrive quelque chose de sa faute. Elle ne supporterait pas de le perdre ni qu'on lui fasse du mal. Elle l'aimait trop l'admettre. Il était bien trop important pour elle... Mais si elle les permettait de l'atteindre – inconsciemment – jamais elle ne s'en remettrait.


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MessageSujet: Re: A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]   A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks] - Page 2 Icon_minitimeSam 27 Aoû - 20:43



Il le voyait… Il voyait parfaitement que Tonks avait souffert de tout ce qu’il s’était passé, ou plutôt de ce qu’il ne s’était pas passé entre eux. Il voyait que malgré l’apparente décontraction qu’elle essayait de lui montrer, elle avait souffert à un point qu’il ne pouvait même pas imaginer. Bien sûr, lui aussi il avait souffert mais il avait mis beaucoup de temps à se rendre compte qu’il était amoureux d’elle, alors que chez elle, c’était venu beaucoup plus tôt. Ses intentions avaient toujours été de protéger la jeune femme. Il avait tellement peur de faire du mal à tout le monde. Il ressentait cela depuis qu’il était un loup-garou, depuis qu’il était enfant. Il ressentait cela à chaque fois qu’il voyait que la pleine lune arrivait. Il ressentait cela tout le temps et ça le rendait complètement fou, ça l’empêchait de vivre sa vie exactement comme il voulait la vivre. Parce que s’il avait l’opportunité de vivre comme il le souhaitait, il serait sans doute déjà marié à Tonks, parce que c’était ce qu’il souhaitait le plus au monde.
Elle était venue se blottir contre lui, et la présence de la jeune femme dans ses bras l’apaisa. Cependant, il se rendit compte qu’elle éprouvait de la peine, ou quelque chose qui était assez similaire à de la peine. Elle semblait chagrinée, pensive. Et Lupin se rendit compte d’une autre chose : si jamais elle lui annonçait ce soir que finalement tout ça lui faisait peur, et qu’elle préférait rompre maintenant tant que personne ne pouvait en souffrir, il serait anéanti. Anéanti parce que ses espoirs et tous les efforts qu’il avait fait au cours de la soirée seraient réduits à zéro, mais surtout anéanti parce que finalement, il aurait mieux fait de se taire, mieux fait de cacher les sentiments qui l’animaient.
Mais alors qu’ils étaient blottis l’un contre l’autre, Tonks se recula et s’enfonça dans le fauteuil. Il comprit rapidement que la réponse qu’elle allait fournir à son interrogation n’allait pas beaucoup lui plaire.
Elle lui avoua qu’elle n’avait jamais vraiment réussi à lui en vouloir, même si apparemment elle avait essayé. Tout aurait été tellement plus simple, tellement plus simple si elle l’avait détesté… Tellement plus simple si rien de tout cela n’avait existé. Parfois, il s’en voulait lui-même.

Ca aurait été plus facile si tu avais réussi à m’en vouloir.

Oh bien sûr, il n’avait aucun regret sur la tournure des événements et sur ce qu’il se passait entre eux aujourd’hui. Mais le fait était qu’elle le rendait complètement fou, et que la situation était dangereuse pour tous les deux. Sa vie n’avait aucune importance à ses yeux. Lupin s’était habitué au fait qu’il risquait de mourir à chaque moment. En tant que chef de l’Ordre mais aussi en tant que loup-garou. Mais en aucun cas il ne devait risquer la vie de Dora. Celle-la était bien trop précieuse.

La suite du discours de la jeune femme fut beaucoup plus difficile à entendre. Elle était venue se blottir tout contre lui. Elle avait posé sa tête dans le creux de son épaule et c’était tant mieux. Ainsi, elle ne pourrait pas voir la déception et la tristesse qui se posèrent sur les traits du visage de Lupin lorsqu’elle lui avoua qu’elle avait peur et qu’elle pensait qu’il valait mieux que leur relation reste secrète.
Il savait évidemment qu’elle avait raison, mais au fond il avait espéré qu’elle soit plus imaginative que lui, assez imaginative que pour trouver une solution qui leur permettrait de vivre leur amour et de se protéger en même temps.
Mais il savait que cette solution n’existait pas, et elle le savait aussi.

Il passa une main dans les cheveux de la jeune femme, comme pour lui montrer qu’il était toujours bien là, comme pour lui montrer qu’il avait bien entendu ce qu’elle venait de dire. Oui, il l’avait parfaitement entendue. Et ce qu’il ne pouvait s’empêcher de se dire, c’était que plus cette soirée s’écoulait et plus il avait l’impression qu’il avait fait une erreur en lui révélant ses sentiments. Ils étaient en danger s’ils révélaient leur histoire, et ils l’étaient sans doute aussi s’ils ne disaient rien.
S’ils décidaient de garder leur romance secrète, ça serait pour les yeux de tout le monde. Et comment pourraient-ils être heureux s’ils devaient même se cacher à leurs meilleurs amis ? De plus, ils n’auraient aucun moment à eux car les seuls instants, hormis ce soir, où ils pouvaient se voir, c’était les soirs de réunion.
Alors oui, la perspective de garder tout cela secret inquiétait Lupin. Il se devait de la rassurer. Tout se passerait bien. Quoi qu’ils décident ce soir, ça se passerait bien. Ils étaient ensemble désormais, et même s’il leur restait des décisions importantes à prendre, il voulait que cela se fasse dans la plus grande sérénité.

Je t’aime Tonks…

Il n’avait jamais prononcé ces trois mots avant aujourd’hui. Il ne l’avait jamais dit, pas même à un parent, un ami. Personne, elle était la première, et elle le resterait.
Il déposa un baiser sur sa tête, puis continua :

Je ne veux rien changer non plus.

Non, la situation lui convenait parfaitement comme elle était maintenant, mais il devait se montrer responsable. La situation ne pourra jamais rester comme elle était, c’était impossible. Ils seraient forcés soit de se cacher, soit de se montrer, mais dans un sens comme dans l’autre, ils allaient souffrir tous les deux. Et il avait peur qu’elle ne souffre plus, parce que bien que talentueuse, elle n’en restait pas moins plus jeune, moins expérimentée. Il avait peur qu’elle ne puisse pas résister à la torture que pouvaient exercer sur eux les Mangemorts.
Mais ce qu’il ne pouvait s’empêcher d’observer, c’était qu’elle avait davantage peur pour lui que pour elle. Il sourit légèrement à cette idée. Décidément, elle était réellement amoureuse de lui, il n’avait plus aucun doute sur la question.

Mais d’abord, je veux que tu arrêtes de t’inquiéter pour moi. Tout se passera bien. Ils ne me feront aucun mal tant que l’on reste discrets.

Ils ne devaient pas se cacher complètement. Ici, au QG, ils pouvaient vivre librement leur amour. Mais dehors, ils devraient être plus discrets et faire en sorte que les Mangemorts, les Aurors et le reste ne les surprennent pas.
Lui aussi sentait les larmes monter dans ses yeux, mais il ne pleurerait pas. Il ne montrerait pas sa colère contre lui-même, sa déception ou même sa tristesse. Rien de tout cela. Il voulait montrer à Tonks qu’il était là pour elle, peu importe les épreuves.

On gardera le secret un moment, mais on peut vivre librement tant qu’on est au QG. On peut faire confiance à l’Ordre pour nous aider à nous protéger.

Il avait l’intime conviction que tout le monde serait heureux de cette nouvelle. Lupin et Tonks enfin ensemble. Tous les aideraient, Maugrey, Kingsley, les Weasley… Ils seraient bien épaulés.

N’aies plus peur. Tout ira bien. Je suis là maintenant.

Il avait entouré la jeune femme de ses bras et la serrait contre lui. Il ne savait pas si elle pleurait, il ne savait pas comment elle se sentait et ça l’inquiétait. Il voulait qu’elle lui parle, qu’elle lui dise tout ce qu’elle ressentait. Il savait qu’il devrait la réconforter, mais il le ferait jusqu’au lendemain matin s’il le fallait. Elle devait comprendre que même s’ils seraient un jour en danger, il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour les protéger tous les deux. Elle ne le perdrait pas, jamais, d’aucune manière.
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MessageSujet: Re: A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]   A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks] - Page 2 Icon_minitimeSam 27 Aoû - 22:58



    … Rien qu'imaginer le fait de le perdre lui créait une douleur insupportable dans la poitrine et elle se serrait le plus possible contre lui, comme pour attester du fait qu'il était là ce soir, qu'ils étaient là tous les deux, qu'ils étaient sains et saufs... Et ils le resteraient encore longtemps. Ils le devaient. En tous les cas... Elle n'aurait pas voulu partir sans avoir été au moins avec lui, pas comme une simple amie, mais comme plus qu'une amie... Le reste lui serait bien dérisoire. Si demain, ou après-demain elle devait mourir... Bien qu'elle espérait que ce jour arriverait le plus loin possible. Elle savait que dans cette guerre, s'il y avait une personne qui saurait le mieux s'en sortir c'était lui parce qu'il avait plus d'expérience dans les combats. Même si elle était Auror, elle n'en demeurait pas moins au-dessous de lui en matière de puissance magique. Elle ne l'ignorait pas, et parfois elle avait peur. Alors ce soir, elle voulait juste se rassurer. Elle voulait juste qu'il la rassure et qu'ils resteront ensemble le plus longtemps possible... Elle ne voulait penser à rien, elle ne voulait penser qu'à eux.

    Si elle avait peut ? Evidemment. Elle n'avait pas peur de se battre... Sauf depuis qu'il était rentré dans sa vie parce que depuis ce jour, elle savait qu'elle avait vraiment quelque chose à perdre. Si elle s'inquiétait ? Elle ne faisait que cela, mais plus encore qu'ils étaient ensembles... Elle ne tenait pas à le perdre. Si elle voulait que leur histoire reste secrète pour le moment ? Evidemment pas... Elle aimerait pouvoir sortir et se montrer sans crainte à ses côtés, en lui tenant la main, même l'embrasser en public … Au fond elle voulait simplement se faire rassurer sur ses craintes. Ou les partager afin de savoir s'il les partageait aussi, si elle n'était pas la seule à s'en faire, à se poser des questions...

    Son cœur manqua un battement. Il sembla se figer soudainement avant de brutalement recommencer à battre avec véhémence. Elle releva la tête subitement et croisa ses yeux, trop interloquée pour pouvoir parler tellement elle fut émue. Avait-elle mal entendu ?... Juste parce qu'elle n'était pas certaine d'avoir bien entendu, elle aurait aimé qu'il les répète... Pourtant, elle avait bien entendu ce qu'il avait dit. Ces mots résonnaient encore dans son esprit, son cœur vibrait encore au rythme de ces trois mots, au son des syllabes frappant son cerveau alors qu'une chaleur étourdissante l'enivrait toute entière... Elle fut tellement émue par le fait qu'il avait dit ces mots pour la première fois, mots qu'elle savait sincères, que la réaction normale et nerveuse de son corps fut de créer des larmes qui se mirent à culer doucement sur ses joues. Mais c'était de l'émotion, non de la tristesse. Si elle devait partir un jour, elle partirait avec le souvenir qu'il lui avait qu'il l'aimait, vraiment dit... Vous ne pouvez pas savoir ce qu'elle a pu ressentir en cet instant ; personne ne peut … Sauf quand cela lui arrive, et encore... Chacun est unique en son genre et donc, personne ne réagissait de la même façon en soi-même. Même si elle le savait car le lisant dans ses yeux, c'était... C'était une chose que de le comprendre par les gestes ou les regards que l'on avait vers soi, et de l'entendre dire vraiment. Il représentait tellement pour elle...

    Après les larmes, le rire. Elle se mit à rire nerveusement à ce qu'il dit ensuite. Arrêter de s'inquiéter pour lui ? Ça, elle en doutait sincèrement... Il ne croyait vraisemblablement pas qu'elle allait arrêtait de s'inquiéter pour lui. Est-ce qu'il cessait de s'inquiéter, lui, pour ses amis ou les autres ? Elle ne pensait pas. Et puis, c'était normal qu'elle s'inquiète... Tout le monde s'inquiéter pour ceux qui nous étaient les plus chers... Et Remus était définitivement celui qui lui étaient le plus important. Bon, ses parents aussi évidemment et elle ne voudrait pas que l'on puisse s’attaquer à sa famille ! Mais,... Enfin, c'était différent. Cela n'avait rien à voir. Ce n'était pas le même amour. Remus... Remus, c'était Remus. Elle hocha la tête à ses paroles. Silencieusement. Elle écoutait attentivement, se berçait de ses mots, se rassurant par le seul son de sa voix, et par sa seule étreinte. Oui, bien entendu. Ils pouvaient avoir confiance en l'Ordre. Personne de l'Ordre ne les trahirait... Ne trahirait leur secret... Elle était stupide de s'inquiéter ainsi pour rien ! Tout allait bien aller. Ils étaient ensembles et le resteraient ; tout se passerait bien. On était toujours plus fort ensembles... Remus avait refermé son étreinte autour d'elle et elle se raccrocha à celle-ci. Elle ne savait pas si c'était du au feu de le cheminée ou pas, mais elle avait un peu chaud.. .. Elle se sentait en tous les cas tellement bien dans son étreinte qu'il lui semblait que rien ne pourrait lui arriver. Ses propres inquiétudes lui paraissaient même très lointaines... Comme pour dédramatiser un peu ses propres inquiétudes, elle lança sur le ton de la plaisanterie...

    « Je suis bête à m'inquiéter comme ça... Je ne voulais pas t'inquiéter... On est ensembles, on peut avoir confiance en l'Ordre et tout ira très bien... Parfaitement bien... Je voulais juste savoir si j'étais la seule à m'en faire, je voulais juste me rassurer », murmura t-elle , les yeux clos la tête toujours contre son épaule. Elle aimerait pouvoir le garder toujours près d'elle, qu'ils restent même assis sur ce canapé, près du feu qui dispensait une douce chaleur dans la pièce... Qu'ils restent ici le plus longtemps possible, en sécurité. Au moins elle le savait sain et sauf. Au moins elle ne s'inquiéter plus. Plus de rien...

    « Tu sais quoi ? » reprit-elle soudain, prise d'une inspiration subite. «  J'aimerai... Parfois je m'imagine au ministère ou dans la rue à leur crier à tous avec quelle merveilleux être dont j'ai eu la chance de croiser le chemin ! Et leur dire qu'ils se trompent tous et que leurs maudits préjugés soient maudits... », termina t-elle avec un léger sourire, mais le regard brillant de telle sorte qu'il laissait comprendre qu'elle était parfaitement capable d'agir de la sorte. A une autre époque. Si tout était différent. Dans le cas présent, agir aujourd'hui ainsi relèverait du suicide, même si elle se foutait de l'opinion que les gens pouvaient avoir d'elle. Elle était juste fières sentiments qu'elle éprouvait pour l'homme qu'elle aimait, qu'y avait-il de mal à cela ? Rien, non ? Pourquoi les gens faisaient tant de différences... Tout le monde avait le droit d'avoir une vie normale. Tout le monde ressentait des sentiments envers qui que ce soit. Et le sentiment de rejet pouvait faire bien des damages... Tout ce qu'elle voulait c'était défendre ce qu'elle avait de plus cher au monde. Elle s'était écarté légèrement de lui et plantait un regard déterminé dans le sien qui indiquait vraiment qu'elle en était parfaitement capable. Si du moins elle n'avait craint des représailles... Si du moins on était pas en guerre. «  … J'aimerai tant qu'ils sachent tous ce que tu es vraiment »

    Mine de rien lorsqu'elle s'était légèrement reculé pour pouvoir lui parler elle avait posé ses mains sur son torse et au travers du tissu, elle pouvait sentir les pulsations de son coeur. C'était cela, c'était cette petite chose qui indiquait combien on était humains. Son coeur était rempli de bons sentiments. Peu importe les cicatrices qu'il pouvait avoir, peu importe l'opinion des gens à ce propos, peu importe s'ils ne pouvaient voir qui il était vraiment, peu importe sa propre opinion de lui-même vis-à-vis qu'il se trouvait pas assez bien pour elle... Elle, elle savait combien il valait et elle aimait tout ce qu'elle était.

    Pathétique, et bien illusoire espérance. Mais elle aimerait juste qu'ils voient tous quelle merveilleuse personne dont elle était tombé amoureuse et dont elle était si fière...
    Mais le plis important, c'était qu'elle le sache. Les autres n'avaient guère d'importance mais l'attitude avec laquelle certaines personnes agissaient le déconcertaient, la peinaient et l'énervaient tout à la fois. Et parfois, il fallait que ça sorte... Garder tout pour soi n'était jamais bon, sans compter qu'elle tenait vraiment à ce qu'il sache... Qu'elle le soutenait et le soutiendrait... Jusqu'au bout. Qu'elle serait toujours là elle aussi ; qu'elle – comme d'autres heureusement – elle voyait au fond de lui, ce qu'il y avait de meilleure et de plus important.
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MessageSujet: Re: A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]   A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks] - Page 2 Icon_minitimeDim 28 Aoû - 8:17



Il se rendit à peine compte de la réaction de la jeune femme lorsqu’il lui avoua qu’il l’aimait. Ces mots, ils rendaient les choses encore plus réelles qu’elles ne l’étaient déjà. Il n’avait pas envie de penser au futur. Tout ce à quoi il voulait penser, c’était le bonheur qu’il ressentait en cet instant en caressant tendrement les cheveux de Tonks, alors qu’ils étaient blottis l’un contre l’autre dans ce fauteuil. Tout ce à quoi il voulait penser, c’était les battements de cœur accélérés quand il lui avait dit ces trois mots qu’elle avait espéré entendre prononcés. Tout ce à quoi ils voulaient penser, c’était à elle, tout simplement.
Après que ces trois mots eurent été prononcés, Lupin plongea son regard dans les yeux emplis de larmes de la jeune femme. Il ne savait pas s’il s’agissait de larmes de tristesse, mais il osait espérer que non. Il voyait au fond d’elle qu’il s’agissait davantage de l’émotion qu’elle ressentait, une émotion sincère. Elle ne s’attendait certainement pas à ce qu’il prononce ces mots un jour, ou en tous cas pas aussi vite. Et à vrai dire, il ne l’aurait pas fait s’il n’avait pas ressenti la détresse de la femme qu’il aimait. Il voyait parfaitement que Dora était inquiète et il voulait lui prouver qu’il n’y avait aucune raison pour qu’elle le soit.
Il passa un doigt sur sa joue pour effacer ses larmes. Il ne voulait pas qu’elle pleure, il n’y avait aucune raison de pleurer puisqu’ils étaient tous les deux.
Il resserra un peu son étreinte, et déposa un baiser tendre sur le front de la jeune femme. Il savait que maintenant, les choses se passeraient bien, il en avait l’intime conviction. Pendant les prochaines semaines, ils allaient devoir se battre comme jamais ils n’avaient dû le faire auparavant, mais il avait une raison de survivre. Il allait survivre pour elle, pour leur avenir, et pour tout ce qu’il voulait construire avec elle.

Tu n’es pas la seule à t’en faire. C’est normal de s’inquiéter.

Il fit en sorte qu’elle le regarde dans les yeux. Il voulait qu’elle sache qu’il pensait le moindre mot qui allait sortir de sa bouche. Il voulait qu’elle comprenne qu’ils avaient toutes les raisons du monde de s’en faire mais que s’ils étaient ensemble, rien ne pourrait les atteindre.
Bien sûr qu’ils devraient se cacher au début, mais cela ne durerait pas longtemps. Cela ne durerait pas longtemps parce que cette histoire lui avait appris une chose : il était le chef de l’Ordre et il devait protéger les siens. Cela lui avait donné un coup de boost pour les semaines à venir. Tout était compliqué et en même temps, il avait l’impression que sa vie s’était simplifiée depuis qu’il avait avoué ses sentiments à Tonks.
Lupin plongea à nouveau son regard dans celui de la jeune femme. Il aimait la voir ainsi, fragile. Oh non pas qu’il aimait la voir faible ou inquiète, mais la fragilité de Tonks ne faisait que la rendre encore plus attirante.

Mais on est ensemble. Toi et moi, on est ensemble. Rien ne pourra nous atteindre. Je te le promets. Il ne nous arrivera rien.

Il savait parfaitement qu’il était en train de faire une promesse qu’il ne pourrait peut-être pas tenir. Cependant, il savait aussi qu’il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour tenir cette promesse. Il ne leur arriverait rien, ou en tous cas il ne lui arriverait rien à elle. Si c’était à lui qu’il arrivait malheur, ça n’était pas aussi grave. Au moins, il lui avait avoué son amour et elle savait tout ce qu’il ressentait pour elle. C’était déjà mieux que rien. Il ne mourrait pas sans lui avoir dit et Tonks savait.

Il sourit à la pensée de ce qu’elle venait de lui dire, qu parfois elle s’imaginait au ministère ou au milieu de la rue en train de crier à tous à quel point elle l’aimait et à quel point il était merveilleux. Bien qu’il ne croyait pas du tout en son potentiel merveilleux, Lupin ne put s’empêcher de sourire, de voir à quel point elle était enthousiaste à cette idée. Et pourtant, elle savait pertinemment qu’elle ne pouvait pas faire ça.
Il soupira cependant. C’est dans ce genre de moments qu’il se rendait compte que leur histoire d’amour était loin d’être normale. Il se rendait compte qu’il était un loup-garou, que les préjugés à ce sujet ne faisaient que se renforcer encore et encore et qu’il serait toujours traqué comme une bête sauvage. Il était un monstre, et lui s’était fait à cette idée depuis longtemps. Mais Tonks continuait à ne voir que l’être humain en lui. Et finalement, lui avait l’impression que l’humain avait disparu depuis longtemps de son être…

Je préfèrerais que tu évites de faire ça ces temps-ci.

Un autre temps, il adorerait que Tonks se laisse aller à sa folie naturelle, mais là il était impossible qu’elle le fasse sans qu’une bande de Mangemorts ne se retrouve à venir frapper à leur porte dans la minute qui suivrait.
Lupin sourit à nouveau légèrement. Cette conversation le plombait vraiment. Dans un sens comme dans un autre, il se retrouvait coincé. Il ne pourrait pas vivre pleinement la seule chose qui comptait vraiment dans sa vie au jour d’aujourd’hui. La seule chose positive qui arrivait dans sa vie depuis si longtemps…

Mais je te promets que dès que tout ça sera terminé, c’est moi qui dirai à tous à quel point tu es incroyable.

Comme il ne l’avait plus fait depuis un long moment, il se pencha vers le visage de sa douce Tonks et déposa un tendre baiser sur ses lèvres. Il était amoureux. Vous imaginiez ça vous ? Un loup-garou amoureux. C’était presque risible. C’est comme si Greyback arrêtait de mordre à tout va… Incroyable pas vrai ? Et oui, c’était incroyable et pourtant, Lupin avait changé. Rogue pouvait dire tout ce qu’il voulait, qu’il était un monstre, un sous-humain, une créature nuisible, un criminel, il s’en fichait. Il était aussi une créature capable d’éprouver de véritables sentiments, ce que Rogue était tout bonnement incapable de faire.
Alors sincèrement, lequel des deux était le moins humain ?
Elle voulait que tous sachent ce qu’il était vraiment. Mais pour ça, ils devraient attendre encore un peu.

Toi tu le sais. C’est tout ce qui compte.

Il l’aimait, c’était indéniable. Et la seule chose qui comptait désormais, c’était leur amour, rien d’autre.
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MessageSujet: Re: A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]   A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks] - Page 2 Icon_minitimeDim 28 Aoû - 12:35




    Tonks ferma les yeux lorsqu'elle sentit sa main joue et essuyer les larmes qui avaient précédemment coulées. D'un seul geste, il était capable de tout effacer, ses inquiétudes comme ses larmes. D'un seul regard, elle était capable de tout oublier. C'est là qu'elle se rendit compte que son corps avait réagi très … Physiquement aux mots qu'il lui avait dit. Elle ne s'était pas rendue compte qu'elle n'avait pu se retenir de pleurer. Elle n'en ressentait même aucune gène... Pas devant Remus, pas devant lui. Elle savait qu'il ne se moquerait jamais d'elle... Elle espérait simplement qu'il ne croit pas que c'était parce qu'elle était triste. Parce que ce n'était pas du tout cela... Oh non, ce qu'elle ressentait en elle était bien plus joyeux, bien plus tout...

    Tant qu'ils restaient là, ce soir, tout se passerait bien. Elle en était persuadée... C'était normal d'avoir peur, c'était normal de s'inquiéter... Elle ne s'inquiétait plus tant qu'il était là pour la rassurer, tant qu'il restait là avec elle, près d'elle. Elle ne voulait plus penser à rien d'autres qu'à ses lèvres qui se posèrent sur son front lorsqu'il l'y embrassa, de même qu'à son étreinte, et le cœur qu'elle sentait battre sous ses doigts. Il lui semblait capable de le toucher, il lui semblait le sentir aussi près que possible de sa main tellement elle le sentait battre fort. Cela signifiait qu'il était en vie, et elle aussi était en vie. Il n'y avait rien qui n'était plus important que ce simple fait... Ils étaient vivants tous les deux. C'était ce qui devait compter... Elle rouvrit les yeux, tandis qu'il avait commencé par lui répondre. D'ailleurs, il l'avait un peu forcé à garder les yeux ouverts, à le regarder dans les yeux tandis qu'il lui répondait. Nymphadora ne s'était pas forcée à le faire, et elle plongea de nouveau son regard avec plaisir dans le sien, ambrée, envoûtant, doux... Et une sensation de sécurité grandit au fond d'elle. Elle n'était pas paraître faible... Faible et sans défenses, et c'est d'ailleurs pour cela qu'elle passait son temps à se montrer toujours forte, parce qu'il n'y avait que les faibles qui ne pouvaient survivre... Et elle ne voulait pas être faible, elle voulait survivre le plus longtemps possible, mais … Mais s'abandonner et se sentir faible près de lui, ce n'était pas vraiment se sentir faible.

    Elle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire à sa remarque suivante. Bien sûr qu'elle n'irait pas le faire. Elle savait que ce serait du suicide de faire ça … Elle en aurait juste envie, mais on ne pouvait jamais faire tout ce dont on avait envie. Avant, elle pensait autrement. Avant, il y a longtemps – très longtemps – elle aurait pensé que tout était possible si on s'en donnait les moyens, mais c'était faux. Il fallait être réaliste. Avant, elle était autre. Aujourd'hui, elle était plus sage, plus résolue. Elle réfléchissait un peu plus avant de faire quelque chose... Parce qu'elle avait bien trop à perdre.

    « Promis. » répondit-elle avec un petit sourire avant d'approcher ses lèvres pour venir l'embrasser sur la joue avant de se reculer. « Ne t'en fais, je ne suis pas aussi folle qu'avant... » plaisanta t-elle ensuite. Les temps changent. Les temps ont changé et continuent de changer. Elle n'eut guère le temps de dire quoique ce soit d'autres car elle se mit à rire à ce qu'il dit ensuite. Quoique l'idée qu'il le dise lui-même à tout le monde avait quelque chose de vraiment magique. L'idée lui était des plus attirante... Mais cela ne l'empêcherait pas du tout de le dire elle-même de son côté. Elle tenait à le dire de son côté ! Et c'était lui le plus merveilleux ! … Bon d'accord, comme cette conversation sur ce sujet semble interminable, autant arrêter là ! Mais pour elle, c'était elle la plus chanceuse... Cependant, ses pensées se noyèrent rapidement dans le flot d'émotions tourbillonnantes qui affluèrent en elle alors qu'elle sentait ses lèvres revenir la rencontre les siennes... Elle répondit immédiatement et glissa ses bras autour de son cou, se rapprochant davantage.

    Lorsqu'ils s'éloignèrent un peu de nouveau, elle pensa soudainement à quelque chose... C'est avec un léger sourire amusé, bien qu'essayant de garder un air des plus sérieux, qu'elle lui dit... « J'entends la voix de Maugrey dans ma tête. Tu sais ce qu'il me dit ? … On a oublié d'aller vérifier à la fenêtre si les environs étaient encore calmes. On a été négligents ! Ça doit faire 10 minutes. Mais je lui ai claqué la porte au nez dans ma tête ! Tu crois que c'est grave ? » termina t-elle, vraisemblablement beaucoup amusée. Non mais, il n'avait pas y entrer. Le seul qui le pouvait, c'était Remus, personne d'autres... Elle se pencha un peu plus pour venir parsemer de petits baisers partout où elle pouvait atteindre pour finir par lui en voler un sur la bouche. Hop, un petit bisou pour effacer une cicatrice, hop, un second pour en effacer une autre, hop et encore un... Encore un pour... Ben parce qu'elle en avait juste envie. Tonks n'avait jamais appris à réfréner ses envies ! Ce qui pouvait souvent mener très loin...

    « Par contre si tu veux te lever, c'est pas dit que je le permette... » Assise sur ses genoux, les bras passés autour de son cou, elle n'avait clairement pas l'air de vouloir s'en aller de ses genoux. Alors s'il voulait vraiment aller vérifier à la fenêtre, soit il l'emmenait avec lui et la portait jusque là-bas, soit il... Soit il la renversait par terre pour pouvoir se lever. En tous les cas, elle ne descendrait pas seule. Bon d'accord, il n'aurait pas du tout de mal à se débarrasser d'elle de ses genoux, mais bon ce n'était qu'un détail qu'elle évacua très vite... Détail insignifiant...



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MessageSujet: Re: A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]   A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks] - Page 2 Icon_minitimeDim 28 Aoû - 17:40



Parfois, Remus se demandait comment il avait fait pour se passer de ce regard et de ce sourire. Peut-être parce que, même s’ils étaient moins proches qu’en cet instant, il pouvait quand même en bénéficier. Il avait été ami avec Dora pendant tellement longtemps qu’au fond, il avait presque eu l’impression qu’il pouvait profiter de chaque parcelle de sa personnalité. Mais c’était faux. Aujourd’hui, en plus de profiter de sa personnalité, il pouvait profiter de ses lèvres, de sa douceur, de son corps tout entier.
Enfin, ça il fallait encore qu’il le négocie avec elle mais il était quasiment certain que cela ne lui poserait aucun problème.
Il sourit à la pensée que ce soir, pour la première fois, il dormirait peut-être aux côtés de Tonks, il pourrait enfin sentir la chaleur de son corps, sentir ses mains contre lui, juste dormir à côté d’elle.
Mais alors qu’il était perdu dans ses pensées, perdu au milieu d’un beau rêve éveillé, il sentit les lèvres de la jeune femme venir se coller contre les siennes. Il ferma les yeux un moment, allongeant cet instant autant que possible, puis ouvrit les yeux en entendant la réplique de Tonks.

Oh bien sûr qu’elle n’était plus aussi folle qu’avant. Elle avait beaucoup changé ces derniers temps. La guerre changeait probablement tout le monde, d’une manière ou d’une autre. Mais Nymphadora était celle sur qui la guerre avait eu le plus d’effet, à part lui-même. Mais elle, les changements avaient été très positifs alors que pour lui, il s’agissait de davantage de tristesse encore. En repensant à tout cela, Lupin ne pouvait s’empêcher de penser à Lily et James, qu’il avait perdu il y avait déjà de nombreuses années. Il pensait à Sirius, qui était tombé il y a deux ans. Il pensait à Dumbledore, qui leur avait été arraché quelques semaines plus tôt. Il pensait à Queudver, qui les avait trahi de la manière la plus ignoble qui soit. Et il pensait à toutes ces autres personnes qui avaient appartenu à l’Ordre et qui étaient devenus fous, ou qui avaient été tués. C’était ainsi qu’il avait changé. Il s’était forgé une carapace pour ne jamais plus être blessé par la perte de ceux à qui il tenait. Remus s’était beaucoup renfermé depuis la mort de Dumbledore, et il continuait encore à se renfermer. Ce qu’il avait fait ce soir envers Tonks, il ne savait pas si c’était une bonne idée. Mais il voulait que ça soit fait avant que quelque chose ne lui arrive.

Je sais que tu as changé.


Il passa une main dans les cheveux de la jeune femme. Son rire… C’était ça qui allait le plus lui manquer si jamais ils étaient amenés à être séparés. Et il savait au fond de lui que c’était possible. Cela n’arriverait peut-être pas tout de suite, mais une chose était certaine : ils allaient tous les deux prendre beaucoup de risques. Il voulait être sûr que Nymphadora ne s’accrocherait pas à lui jusqu’à la mort. Cela n’était pas son vœu. Si Remus devait mourir, il voulait que Nymphadora continue de se battre pour sa vie, parce qu’elle valait plus que n’importe quelle autre vie pour lui.
Mais alors que Remus s’apprêtait à lui demander une chose très importante à ses yeux, Tonks interrompit le cours de ses pensées.
Remus se redressa un peu dans le divan et l’observa, d’un air amusé. Finalement, le fait qu’elle ait gardé un petit peu de sa folie le rassurait. Au moins, elle pourrait les amuser un peu dans les jours les plus sombres de cette guerre.

Je crois qu’il risque de ne pas apprécier. Mais je crois aussi qu’il a raison.

C’était vrai, cela faisait maintenant plus de dix minutes qu’il n’avait plus été vérifié par la fenêtre et au-dehors ce qu’il s’y passait. Des Mangemorts étaient peut-être en train d’observer leurs roucoulades par la fenêtre qu’ils n’en sauraient rien. Mais effectivement, un problème majeur se présentait à lui : Tonks était confortablement installée sur ses genoux et, même s’il n’avait pas la moindre envie qu’elle s’en aille, il fallait absolument qu’il aille se rassurer un peu.
Et Tonks avait une manière bien à elle de tenter de le garder auprès d’elle. Elle commença à parsemer son visage de baisers tous plus brûlants les uns que les autres. Nymphadora savait décidément exactement comment l’empêcher de faire ce qu’il avait à faire.
Mais lui aussi avait plus d’un tour dans son sac. Il serra la jeune femme contre lui, entourant sa taille de ses mains et balança Tonks sur le côté pour l’allonger dans le divan. Il se pencha sur elle et l’embrassa passionnément. A vrai dire, il s’agissait probablement du baiser le plus passionné auquel elle avait eu droit jusque là.
Il descendit lentement sa main le long du corps de la jeune femme pour aller chercher sa main droite. Au bout de quelques instants, il rompit le baiser mais garda le front collé contre le sien. Il resta ainsi quelques secondes avant de lui dire, d’un air mesquin :

Alors tu viens avec moi.

Et d’un geste, d’un seul, il prit Tonks dans ses bras et l’emmena avec lui jusque la fenêtre de la cuisine. Il jeta un œil très attentivement, observant les herbes qui remuaient à cause du vent. Tout semblait normal mais il n’était pas assez rassuré. Il prit la direction de la porte, portant toujours Tonks dans ses bras. Mais dehors, il pleuvait, et il était hors de question que les deux soient trempés. Il déposa la jeune femme sur ses deux pieds, la plaqua contre le mur et lui murmura :

Toi, tu m’attends là. Un malade, c’est suffisant.

Il l’embrassa rapidement et sortit. Mais il ne resta pas très longtemps dehors et, d’un coup de baguette magique, il se protégea de la pluie. Il avait utilisé le sortilège Impervius pour résister à la pluie, juste pour quelques minutes. Mais oui, maintenant qu’il avait eu ce qu’il voulait, une Tonks amoureuse, il n’avait plus besoin de feindre la maladie. Il rentra moins trempé que la dernière fois et referma la porte derrière lui.
Il prit la main de Tonks, l’emmena au salon et s’installa à nouveau dans le divan.

Il y a une chose que je voudrais que tu me promettes. Ca ne va pas te faire plaisir, mais tu vas le faire quand même.

Il savait que sa demande allait profondément agacer Tonks mais il préférait le faire tant que leur relation n’était pas encore officielle. Ben oui, tant que les autres ne le savaient pas, ils ne poseraient pas de questions sur la marque de gifle qu’il allait rapidement avoir sur la joue. Ils se diraient juste qu’il avait dû se battre avec n’importe quelle créature bizarre. Pas avec Tonks…

Je veux que tu me promettes que peu importe ce qui m’arrivera, tu continueras à te battre. Je ne veux pas que tu lâches. Compris ?

Il n’avait pas un air solennel, sérieux. Non, il avait davantage l’air de quelqu’un qui s’inquiétait de ce qui arriverait à Tonks. Et c’était exactement ce qu’il faisait. Il s’inquiétait pour elle. Il ne voulait pas qu’elle arrête de se battre si jamais il lui arrivait quelque chose. Il voulait qu’elle se batte jusqu’au bout.



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MessageSujet: Re: A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]   A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks] - Page 2 Icon_minitimeDim 28 Aoû - 22:59




    Nymphadora Tonks était plus que consciente de cet instant privilégié qu'elle vivait. Instant dont elle rêvé pendant des mois et encore des mois, dont elle avait espéré la réalisation possible... Un jour. Pendant longtemps, elle ne s'était contenté que de ses regards, des sourires qu'il lui adressait – mais toujours de loin... Elle avait appris de ne se contenter de peu, tout ce qu’auparavant elle n'avait pas fait... Elle avait donc beaucoup appris avec lui. La patience. Se contenter de peu... Mais aussi beaucoup d'autres choses qui lui étaient indispensables. Et maintenant elle pouvait avoir tout. Ses lèvres ne semblaient jamais rassasiées de son contact, ses bras voulaient se refermer autour de lui et de le garder pour l'éternité, lui apporter tout ce qu'elle pouvait, son corps réclamait et frissonnait à chaque contact le plus infime qu'ils entretenaient. L'entendre parler, l'entendre rire, le voir sourire... Le voir vivant. Aujourd'hui, il s'était déjà laissé tellement aller qu'elle ne pouvait qu'être consciente de l'effort considérable qu'il avait fait, lui qui avait toujours peur de se laisser aller, de se détendre... (et elle le tenait quand même immobile sur le canapé depuis dix bonnes minutes là ! C'était un exploit !) Il n'avait pas été vérifier à la fenêtre depuis dix minutes...

    Elle avait pleinement consciente de l'instant privilégié qu'elle vivait et surtout de ce qu'il lui offrait et était parfaitement capable d'en avoir conscience.

    Hein ? Mais non, peu importe Maugrey voilà, mais y'a personne dehors de toutes façons ! Qu'ils restent au chaud, ici, l'un contre l'autre. Elle allait empêcher qu'il se lève... même si elle savait qu'elle n'avait aucune chance. Elle crut avoir gagner en embrassant avec fièvre chaque parcelle de son visage mais malheureusement pour elle, lui aussi avait des choses en réserve et il l'avait déjà prouvé un peu plus tôt ! … Elle crut qu'elle avait gagné lorsqu'elle sentit son étreinte se resserrer autour d'elle mais, c'est alors qu'elle se sentit balancée sur le côté et elle se retrouva allongée sur le canapé. Elle n'avait rien venir... La prochaine fois, elle serait plus vigilante... Enfin, elle peut toujours l'espérer. Tonks sentit son cœur s’accélérer soudain et le sang bourdonner à ses oreilles lorsqu'au lieu cependant de se relever il reprit possession de ses lèvres pour l'embrasser avec plus de passion encore que précédemment. Tonks sentit ses sens s'enivrer et son pouls s’accélérer. Et bien tout compte fait, elle n'était pas contre qu'il ait encore plusieurs tours dans son sac... Son corps tout entier frissonna lorsque sa main glissa sur celui-ci pour aller chercher la sienne et, rompant le baiser, tout en gardant le front posé contre le sien, elle l'entendit alors, au travers du brouillard de ses sensations, lui dire que dans ce cas, elle venait avec lui...

    Elle fut forcée de revenir à la réalité...

    Il la souleva aussi facilement que si elle avait été plume. Logique ! Elle ne pesait de toute évidence pas lourd pour lui parce qu'il avançait avec une facilité incontestable même s'il la portait. Elle n'eut que le temps de passer un bras autour de sa nuque et de s'accrocher pour ne pas tomber, qu'il était partit vers la fenêtre. Détachant les yeux quelques secondes de lui, elle tourna les yeux vers l'extérieur et observa attentivement de même. Tout semblait parfaitement calme... Et il pleuvait encore. Evidemment ! Il ne fallait pas oublier qu'on était en Angleterre... Même s'il y avait des moments d'éclaircies de temps à autre. Et puis on était le soir, donc forcément, le temps fraichissaient et bien souvent il pleuvait à la tombée de la nuit.. Mais il ne sembla pas satisfait et se détournant de la fenêtre il se dirigea vers la porte d'entrée, la jeune femme toujours dans les bras... Sur le moment, elle crut qu'ils allaient sortir tous les deux sous la pluie et donc, qu'ils allaient se tremper tous les deux... D'un côté, au moins, ils seraient malade ensembles le lendemain... Enfin bon, c'était mieux de ne pas l'être quand même.

    Cependant, il la déposa sur le seuil et l'embrassant brièvement, sortit lui-même sous la pluie pour aller vérifier que tout était calme. Elle ne pouvait rien lui reprocher. Elle savait que sa bonne conscience voulait toujours s'assurer que tout se passait bien, que les personnes auxquelles il tenait le plus seraient toujours en sécurité. Il ferait un bien piètre chef de l'Ordre s'il n'était pas consciencieux au niveau de la sécurité. Agir de la sorte ne lui correspondrait pas. Il n'empêche que, sur le seuil là, elle commençait à avoir un peu froid. Elle n'avait que son pull - très léger, et désireuse de se réchauffer elle drapa ses bras autour d'elle tout en prenant soin de rester à l'abri sous le porche. En même temps, elle observait appréhensivement autour d'elle, et attentivement... Elle avait un peu peur. Elle espérait qu'il n'y ait personne... Elle ne voulait pas d'un mangemort ce soir ou plusieurs pour venir briser leur soirée. Leur soirée, c'était leur soirée rien qu'à eux... C'était leur soirée, en quelques sortes, où ils s'étaient enfin trouvés. Aucun mage noirs ne devrait venir ce soir. Pas ce soir.

    Elle pensa alors avec inquiétude qu'elle aurait peut-être mieux fait de garder quand même sa baguette avec elle... Elle l'avait laissée sur la table du salon. Elle songea un instant à aller la chercher au plus vite, histoire de se sentir prête – au cas où - lorsqu'elle aperçut au loin la silhouette de Remus revenir vers elle. La pluie semblait comme l'éviter... Il devait avoir prévu cette fois et utilisé un Impervius. Elle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. Au moins, il l'avait écoutée pour cette fois ! Mais lorsqu'il revint vers elle, il avait cet air préoccupé qui ne laissait aucun doute des pensées qu'il avait dans la tête. Elle sut qu'il avait quelque chose d'extrêmement important à lui dire et elle s'inquiéta d'ores et déjà... Ce fut en silence qu'elle le suivit et elle se laissa retomber à côté de lui lorsqu'ils se réinstallèrent sur le canapé. Et en effet, c'était très sérieux.

    Elle l'observa un instant, perplexe par sa demande, puis elle se mit à réfléchir... Par sa demande de promesse plutôt. Par ce qu'il lui demandait de lui promettre. Comment pouvait-elle promettre telle chose ? Comment pouvait-elle savoir comment elle réagirait si... Si le pire se produisait ? C'était horrible d'imaginer même la possibilité de le perdre. Penser simplement à la possibilité qu'elle pourrait survivre alors que lui ne serait plus, c'était... Tellement improbable, mais cette seule pensée la fit frissonner. Rien qu'à imaginer son corps terriblement froid, ses lèvres glacées, son regard vide et dénué de toutes expressions et de toute chaleur... Cela lui arrachait un râle de souffrance. Elle s'imagina, accrochée à lui, essayant de le réchauffer à la chaleur de son propre corps, pleurer comme s'il n'y avait plus que cela qui pouvait lui attester du fait qu'elle vivait encore... Comme si ses larmes pouvaient le faire revenir vers elle. Elle aurait cette impression que son propre cœur se serait glacé, qu'une moitié de son âme venait de s'envoler avec lui... Sa respiration la faisait souffrir rien qu'à imaginer simplement qu'elle puisse lui survivre. Vivre après lui... ? C'était davantage le contraire qu'elle imaginait... Lentement, elle baissa les yeux, les posa sur ses mains, échappant ainsi à son regard.

    « Je... »

    Comment pouvait-elle promettre telle chose ? Elle savait que c'était son inquiétude pour elle qui parlait. On voulait tous que les personnes à qui l'on tenait survive après nous... Elle était bien placée pour le savoir, mais en y réfléchissant, il devait se douter que s'il y avait l'un des deux qui devraient survive, c'était lui qui avait le plus de chance... Pas elle. Même si la seule idée de s'imaginer séparée de lui lui était simplement insupportable... Que ferait-elle s'il n'était plus là un jour ? … S'il devait ne... Plus être là ? Se laisserait-elle mourir ? Jamais elle n'avait encore baissé les bras. Le découragement le saisirait, mais elle en tirerait sa force pour essayer de le venger, de continuer de se battre pour lui. Elle n'avait encire jamais baissé les bras, même lorsqu'il cherchait à la repousser. Elle avait toujours essayer de rester ferme, de garder le dessus sur elle-même... Mais imaginer qu'il ne soit plus là un jour, lui coupait tout simplement le souffle, lui créait une douleur insoutenable au niveau des côtes... Et dans le cœur. Surtout là.

    … Pourtant, si elle y pensait, peut-être qu'elle ne laisserait pas tout tomber. En premier lieu du moins. Peut-être qu'elle voudrait continuer de se battre, sans égard pour sa propre vie, mais avec la rage et le désespoir de venger sa mort... Elle était même intimement persuadée, que sans nul égard pour sa vie ou sa sécurité, elle ne penserait pas, au contraire, à abandonner, mais à le venger... Par désespoir de cause, et aussi parce que ce serait certainement la seule chose qui lui restera. Se venger de quelques façons que ce soit. Elle n'avait toujours rien dit et son silence devait sûrement l'inquiéter. Elle ne savait pas que répondre... Lorsqu'elle releva les yeux vers lui, son regard était perdu, confus...

    « Je... Je ne sais pas si je peux te promettre ça. » lâcha t-elle dans un murmure à peine audible. « … Mais probablement que je ne pourrai pas lâcher, de toutes façons... » Elle ne précisa pas autant sa pensée. Ce serait tout ce à quoi elle pourra encore se raccrocher... Néanmoins, quand elle aura accompli son dû et rempli sa vengeance, ce qui l'aura animée tout ce temps, alors elle pourra lâcher, enfin... Et alors ils se retrouveront. Elle n'abandonnera pas, tant que l'utilité de rester en vie demeurera. S'il lui est enlevé un jour, elle n'aura plus rien d'autres à perdre. Elle n'aura plus qu'un seul but... Se battre. Jusqu'à la fin, la fin qu'elle attendra avec impatience... Qu'elle défiera même...

    « … En tous cas, pour que tu sois fier de moi, je pense que je continuerais... Jusqu'à ce que je ne puisse plus... »

    Un frisson lui parcourut l'échine et elle drapa ses bras autour d'elle, comme si elle venait de sentir l'ombre de la mort passer à deux centimètres d'elle et venir la serrer dans ses bras... Comme une mère serrerait son enfant dans ses bras, mais cette étreinte était glaciale. La mort qui, chaque jour, était au-dessus de leur tête à tous et s'abattait sur n'importe laquelle... Comme quelqu'un qui de là-haut s'amuserait avec la vie des Hommes... Comme un jeu de société. On faisait tomber des pions, les uns après les autres, pour l'amusement de « quelqu'un » là-haut.
    Ce pouvait être demain. Ce pouvait être après-demain... Comme ce pouvait être dans cinq ans... Depuis la mort de son grand-père paternel, lorsqu'il avait huit ans, elle se posait beaucoup de questions sur la mort. Elle avait imaginé que son grand-père ne les avaient vraiment quittés, qu'ils les observaient de là-haut, qu'il était heureux et qu'il se trouvait avec tous ceux qui étaient morts eux aussi. Il n'y avait plus de guerre, plus de méchancetés...
    Quand on est enfant, on cherche à se rassurer... Quand on est adulte on est davantage confrontés à la réalité. Enfant comme adulte, on ignore ce qu'est vraiment la mort. Où allait-on vraiment ?
    Elle sentit sa mâchoire se crisper, son corps se tendre et sa gorge se serrer.

    « … Tu parles comme si ce sera nécessairement toi qui partira... » dit-elle silencieusement tout en évitant de croiser son regard. « On ne sait jamais... »

    Elle releva enfin les yeux vers lui pour croiser son regard. Un regard brouillé.
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MessageSujet: Re: A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]   A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks] - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Aoû - 9:31

Remus avait l’impression d’avoir commis une grave erreur en restant installé dans le canapé alors que leurs compagnons de combat se battaient peut-être au-dehors. Et lui était là, à profiter de la vie pendant que d’autres risquaient leur vie. Mais ne lui avait-on pas répété une centaine de fois qu’il devait penser un peu à lui, que ce n’était pas parce qu’il était un loup-garou qu’il n’avait pas le droit de mener une vie normale, comme Bill et Fleur ? Après tout, Bill était lui aussi un loup-garou et il avait réussi à se marier. Mais il ne pouvait pas s’en empêcher. C’était plus fort que lui, et le rappel de la jeune femme ne fit que le conforter un peu plus dans l’idée qu’il devait se montrer plus vigilant.
Ils prenaient trop de risques, et le moment qu’ils étaient en train de partager ne faisait que s’éterniser encore et encore. Bien sûr qu’il se sentait bien dans les bras de la femme qu’il aimait, mais il ne devait pas oublier que même si ce moment était agréable, il n’en restait pas moins dangereux.
La balancer sur le divan ne faisait que renforcer le désir qu’il éprouvait pour elle. Pour la première fois de sa vie, il ressentait le désir d’être avec elle, entièrement avec elle. Il tenait sa main dans le creux de la sienne mais il savait que cet instant n’était que furtif.
Il s’était finalement levé pour se diriger vers la fenêtre, la jeune femme dans ses bras et ensuite, il était sorti, histoire de s’assurer que tout allait bien. Mais de toute évidence, les Mangemorts avaient d’autres préoccupations ce soir. Ou alors, vu qu’il s’agissait de leur septième cachette depuis le Square Grimmaurd, ils avaient fini par perdre leur trace pour quelques jours. Cela leur ferait quelques jours de répit.
Quand il fut rentré dans la cabane, il fut forcé d’enlever ses chaussures. Et oui, le sortilège d’Impervius était très bien mais il ne permettait pas de protéger un corps tout entier. Remus avait donc les chaussures trempées, de même que quelques parties de son corps.
En rentrant, il avait prit Tonks dans ses bras. Pourquoi ? Parce qu’il savait que la suite de la conversation, à laquelle il avait pourtant déjà beaucoup réfléchi, serait loin d’être agréable pour la jeune femme.
Il savait qu’elle n’aimait pas parler de l’éventualité de le perdre. Il savait qu’elle ne voudrait pas qu’il y pense et pourtant, c’était une possibilité. Remus était devenu chef de l’Ordre contre sa volonté. Mais il avait accepté cette tâche parce que c’était la volonté de Dumbledore. Lui ne voulait pas de ce poste, Maugrey était bien plus doué que lui pour gérer ce genre de choses. Mais de toute évidence, cela n’avait pas été la volonté de son mentor.

Il s’était réinstallé dans le divan, Tonks à ses côtés. Mais il avait imposé une certaine distance entre eux, juste au cas où il se ramasserait une gifle dans le visage, juste au cas où la jeune femme se mettrait en colère. Il comprenait la colère de Tonks quand il évoquait sa mort possible, mais plus que ça, il éprouvait lui-même la même colère lorsque l’on évoquait la mort possible de Tonks.
Il en était hors de question. Il refusait de penser une seule seconde que cela puisse lui arriver, même si au fond il savait que c’était tout à fait possible.
Il observa la réaction de la jeune femme. Plutôt que d’être en colère, elle le fuyait, elle fuyait son regard. Il se doutait de cette réaction mais il avait l’impression qu’on lui plantait un poignard dans le cœur. Il ne supportait pas de la voir comme ça, malheureuse, sans la moindre force. Il avait la sensation que plutôt que de lui planter un poignard dans son cœur, c’était à elle qu’il était en train d’en planter un.
Mais il resta dans son coin du fauteuil, jusqu’à ce qu’elle parle. Il voulait voir comment elle allait réagir, ce qu’elle allait bien pouvoir dire, avant de voir s’il pouvait se rapprocher ou pas. Ou plutôt non, ce n’était pas une question de pouvoir, mais de vouloir.

Tonks… Même si tu ne peux pas… Je veux que tu me le promettes.

Il tourna le regard vers elle, alors qu’il savait très bien qu’elle l’évitait toujours. Et c’était sans doute mieux comme ça.

J’ai besoin que tu me le promettes Tonks.

Il entendait à peine le son de sa voix, mais il la sentait émue. Lupin savait qu’ils devaient avoir cette conversation maintenant, avant que cela ne devienne trop difficile. Il savait aussi qu’il avait laissé la partie la plus difficile pour la fin. Parce qu’il n’y avait pas que cela. Il voulait aussi être sûr qu’elle ne regrette pas ce qu’ils étaient en train de faire. Ils prenaient des risques inconsidérés pour être l’un avec l’autre. Et si jamais ils étaient amenés à être torturés, ils révéleraient forcément le nom de l’autre et se mettraient en danger. Il ne voulait pas être celui qui serait responsable de la mort de Tonks. Il n’osait même pas y penser.
Mais alors qu’il s’apprêtait à aborder ce nouveau sujet, une autre phrase vint perturber l’esprit du loup-garou.
Jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus… Il comprenait ce qu’elle ressentait, c’était évident.
Il se rapprocha d’elle, prit sa main dans la sienne et baissa les yeux.

Tu es forte. Tu y arriveras. J’ai confiance en toi.

Oh oui il avait confiance, une confiance totale, une confiance parfaite. Il pouvait lui donner sa vie en fermant les yeux, sans le moindre souci. Il avait peur de ce qui pouvait leur arriver, c’était certain, mais il savait aussi qu’ils feraient tout pour se protéger l’un l’autre.
Puis, se rapprochant encore un peu, il murmura :

Et je suis déjà fier de toi.


Mais en l’observant, il se rendit vite compte que quelque chose d’autre l’inquiétait. Quelque chose sur lequel elle n’arrivait pas encore à mettre de mots. Elle fuyait son regard, elle avait l’air crispé. Il attendit un moment, se doutant qu’elle finirait par réussir à lui dire quelque chose. Il regardait le feu de cheminée qui crépitait dans l’âtre.
Et puis, après quelques secondes, elle finit enfin par parler. Et ses mots… ses mots emplirent Lupin d’un sentiment de… tristesse, de colère. Il refusait qu’elle pense à ça. C’était totalement hors de propos.

Je t’interdis de penser à ça. Tu n’y penses pas, tu n’en parles pas. Ca n’arrivera jamais d’accord ?

Cette fois-ci, il était on ne peut plus proche d’elle. Il s’était rapproché pour pouvoir la regarder bien dans les yeux. Il avait toujours fait tout ce qui était en son pouvoir pour protéger les siens, et maintenant il avait une raison de plus de le faire. Il passa une main dans les cheveux de la jeune femme mais dans ses yeux, c’était surtout de la déception qu’on lisait. Déception qu’elle puisse penser qu’il ne la protégerait pas assez bien.
Il ferait tout, jusqu’à donner sa propre vie pour la protéger. Et ça, elle le saurait bien assez tôt.

Une dernière chose…

Il devait le lui dire, même si cette fois-ci, il n’échapperait probablement pas aux hurlements.

Je veux être sûr que tu ne regrettes rien. Tu connais les risques. Si tu veux attendre pour… nous deux. Je comprendrai.

Il aurait préféré, mais lui ne pouvait plus attendre. Il n’avait pas eu envie d’attendre la fin de la guerre parce qu’il connaissait justement les risques, et il savait qu’il risquait de mourir. Mais elle avait encore beaucoup de choses à vivre, alors il était hors de question qu’elle n’ait des regrets…
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MessageSujet: Re: A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]   A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks] - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Aoû - 11:34



    … Promettre. Promettre... Pourquoi fallait-il toujours faire des promesses ? Pourquoi alors même qu'on était même pas certain qu'on pourrait les tenir. Si on ne tenait pas une promesse, c'était alors comme un mensonge... C'était pareil. Bon, la seconde personne ne serait alors pas là pour savoir si l'autre avait ou non tenu sa promesse, mais il n'en restait pas moins que faire une promesse c'était... Cela impliquait énormément. Trop de choses. Elle ouvrit la bouche à plusieurs reprises, essayant de dire ces mots, mais rien ne put en sortir. Elle posa un regard un regard sur lui - très brièvement -, mais très vite elle reporta de nouveau ses yeux sur ses mains, très intéressantes à contempler depuis quelques minutes, mais elle ne voulait pas qu'il voit une possible faiblesse dans son regard. Elle laissa échapper dans un souffle...

    « … Mais si on ne peut pas tenir une promesse, c'est comme un mensonge... »

    Elle ne voulait pas mentir, et plus particulièrement lui mentir. Elle ne pouvait pas savoir exactement comment elle réagirait ; si elle laisserait tomber tout simplement, lasse de toujours tout perdre au final dans cette guerre... On lui aurait enlevé tout ce qu'elle aurait de plus cher, tout ce pour quoi elle se battait... On lui aurait arracher le cœur... Comment espérer vivre dans son cœur ? C'était aussi impossible que d'essayer de parler sans cordes vocales. Cependant, elle se trouvait bloquée... Parce qu'apparemment, il tenait vraiment à ce qu'elle lui dise, à ce qu'il lui promettre quelque chose dont elle ne savait même pas si elle serait capable de tenir. C'était la chose la plus difficile qu'on lui avait jamais demandé de promettre. Ce n'était pas comme à l'école où elle avait aperçu de loin une liaison étroite entre une élève de sa Maison et un élève de Serpentard... Malheureusement, sa maladresse lui avait joué des tours, encore, et on l'avait vue... On lui avait fait promettre de ne rien divulguer aux autres, de garder le secret. On le lui avait fait promettre. Nymphadora avait tenu la promesse. Mais là... Là, c'était impossible. Elle ne savait pas si elle pouvait promettre telle chose... Il avait besoin qu'elle lui promettre. Qu'est-ce que cela faisait de toutes façons, qu'elle le fasse ou non ?! Le résultat serait le même... Toujours le même. Alors pourquoi il avait besoin de cette promesse ? Elle sentit à peine qu'il lui prenait la main. Elle sentit ses yeux se fermer. Pitié, ne me fais pas faire cette promesse... Que je ne suis même pas sûre de tenir... De pouvoir tenir.

    Il avait confiance en elle... Il avait confiance au fait qu'elle y arriverait... Il était bien le seul. Là, tout de suite, elle était incapable d'avoir confiance en elle...Il était déjà fier d'elle, mais elle savait qu'elle n'était rien sur la Terre, rien d'autres du moins si on lui donnait cette importance... Peut-être était-ce pour cela qu'elle avait cherché à attirer l'attention sur elle étant petite. Elle se souvenait avoir toujours eu envie d'amuser les gens avec son don, attirer leurs regards... Elle avait l'impression de se voir au travers d'eux. Les entendre rire, les voir sourire... Et c'était elle qui les faisait sourire. On était tellement rien sur la Terre qu'on était toujours heureux quand les autres nous voyaient... L'indifférence, avoir la sensation d'être normale, banal, … D'être invisible, C'était horrible. Sans doute pour cela qu'elle avait si mal supporté quand il l'ignorait, quand il cherchait à l'éviter... Au fond, elle avait toujours fait en sorte qu'on la voit, parce qu'elle avait peur qu'on l'oublie trop vite, ou qu'elle s'efface trop vite de la vie des gens... Au fond, c'était certainement la raison qui avait fait qu'elle n'avait jamais été aussi désireuse de s'affirmer. Dès son plus jeune âge. La volonté de s'affirmer avait dominé celle de ne pas mériter les autres. Elle avait caché derrière un visage toujours joyeux, ses plus grandes faiblesses. Mais devant Remus, ces murs tombaient les uns après l'autre... Elle était tout bonnement incapable de pouvoir les garder...

    Peut-être était-ce au fond simplement pour dissimuler cette faiblesse... La faiblesse de ne pas sentir grand-chose... Celle de n'être rien... Elle craignait par-dessus tout la solitude, de se sentir abandonnée... Elle ne voulait pas mourir seule... Elle ne voulait pas mourir avant d'avoir vraiment été heureuse dans les bras de quelqu'un, elle ne voulait pas mourir sans avoir aimé, sans amour... Seule. Elle avait toujours eu un côté assez romantique d'attendre la bonne personne avant de s'engager vraiment.
    Ça avait toujours été lui.
    … Même quand il n'avait pas encore été là... Toutes les années qui s'étaient précédées, elle avait semblé attendre le bon, elle n'avait jamais pu avoir une relation stable... Elle n'en avait jamais ressenti le besoin... Juste avant qu'elle fasse sa connaissance... Elle avait senti que c'était lui...

    Elle était consciente de son regard sur elle. Il semblait réfléchir, la sonder... Elle avait peur de lever le regard vers lui, qu'il lise dans ses yeux, ou même qu'il se rende compte de tout cela simplement en plongeant dans le sien. Elle n'avait jamais su cacher ses sentiments, ses pensées aussi bien que lui ou que quelqu'un d'autres. Il lui interdisait de penser ça ? De penser que ce pouvait être qui pouvait partir avant... Au fond elle savait que c'était juste parce qu'il tenait à elle, mais comment ne pouvait-elle pas y penser ? Alors que la guerre faisait des nouvelles victimes tous les jours... Elle fut

    « Comment je ne ne peux pas y penser dis-moi ? » Elle avait relevé un regard sombre mais qui se voulait décidé vers lui. C'est vrai... Comment ne pouvait-elle pas y penser ? S'il avait un remède miracle, elle voulait bien le prendre d'office. Elle croisa son regard un instant mais de nouveau elle le baissa, se sentant comme tout simplement misérable de ne pas pouvoir s'empêcher de penser ainsi, de ne pas pouvoir lui faire une promesse telle que celle-ci.

    Autour d'eux, il y avait des proches qui mourrait tous les jours, des gens qu'ils avaient connus à une époque et qui étaient les victimes de cette guerre. Tous les jours, des gens arrivaient à Ste Mangouste, victimes des mangemorts, victimes tout simplement des horreurs et la barbarie du Seigneur des Tenèbres... Comment pouvait-elle s'empêcher de penser qu'un jour ce pourrait être elle ?

    Elle tourna de nouveau les yeux vers lui alors qu'il lui disait qu'il avait une autre chose à lui dire. Avec une déconcertation incontestée, elle faillit s'étouffer... Et son coeur sembla s'arrêter. Elle ne savait pas si elle devait rire ou plutôt pleurer à vrai dire. Elle l'observa plus étroitement comme si elle pensait qu'il n'était pas sérieux et qu'il allait le lui dire dans quelques secondes. Il ne pensait sincèrement pas ce qu'il disait ? Ou alors c'était lui qui avait un doute soudain et qui ne voulait plus … ? Elle ne voyait que cela parce que... Perplexe, elle le regarda pendant plusieurs secondes comme si elle ne comprenait pas les mots qu'il venait de prononcer... Elle sentait sa gorge se serrer, des larmes lui monter dans la gorge, mais elle ne pleurerait pas, elle ne se montrerait pas faible à ce point...

    « Je ne comprends pas... Pourquoi je regretterais alors que je n'ai eu de cesse de te montrer que je serais toujours là ? J'ai toujours gardé espoir... Je... Je ne t'ai pas montré suffisamment déjà que j'étais prêt à être avec toi ? J'ai déjà mentionné n'importe regret que je pouvais éprouver à la seule idée d'être avec... Toi ? J'ai déjà mentionné que le regard de la société ou de n'importe qui au-dehors pouvait m'effrayer ? Si des regrets avaient du venir, tu ne crois pas qu'ils seraient venus bien avant ? J'ai tenu bon pendant mois des mois... Je me suis accrochée... Pendant des années même... Tu crois vraiment que j'éprouve des regrets après m'être accrochée pendant si longtemps?! Les risques évidemment que je les connais ! Nous prenons tous des risques de toutes façons ! Les risques, ça ne m'a jamais arrêtée... J'ai toujours été sincère avec toi, et le suis toujours ! Pourquoi je regretterais quelque chose que j'ai mis des mois à attendre ? J’ai eu largement le temps de penser, de réfléchir... A tout ça...  »

    Sa voix était montée en crescendo tandis qu'elle parlait et malgré le tremblement de celle-ci, elle était plutôt sûre d'elle. Comment pouvait-il penser qu'elle regrettait après le temps qu'elle avait attendu ? Après la détermination qu'elle avait toujours fait preuve pour lui montrer qu'elle serait toujours là, malgré tout ce qui les opposait, malgré le regard des autres ? Pensait-il encore qu'elle n'en était pas consciente ? Elle ferma les yeux et les maintint clos pendant plusieurs secondes, tentant de refouler les larmes qu'elle sentait monter dans ses yeux. Ses jambes allaient même jusqu'à trembler sous elle.

    Avant qu'elle ait pu s'en rendre compte, elle avait bondi sur ses jambes. Elle ne s'en était pas rendu compte. Le regard effaré, brouillé, elle avait reculé de plusieurs pas. Ses jambes tremblaient mais la tenait toujours debout. Ses cheveux laissaient voir sa colère apparente, mais son regard pleurait seul toutes les larmes de son corps, indiquait toute la blessure que ses mots avaient provoqué sur elle, en elle... Le simple fait qu'elle pouvait regretter d'être avec lui, regretter même ses sentiments pour lui, lui était insoutenable. .. Le simple fait qu'il mette en doute ses sentiments le blessait ! Alors qu'elle n'avait toujours été que sincère. Terriblement sincère. Elle avait l'impression qu'on prenait plaisir à lui enfoncer un poignard en plein cœur...

    « … Si tu as peur, je ne te retiendrais pas tu sais... » ajouta t-elle dans un faible murmure alors que les larmes coulaient cette fois librement sur son visage. Elle ne le retiendrait pas, non... Même si le voir s'éloigner de nouveau lui créerait une souffrance insoutenable, mais elle ferait son possible pour tenir. Elle espérait du moins en avoir la force. Elle n'aurait... Qu'à... Admettre. Il n'y aurait que cela à faire. elle devrait juste admettre. Ce ne pouvait pas être si compliqué... Autant qu'il cesse de se mentir avant qu'ils aillent plus loin s'il ne se sentait pas prêt, même s'il lui avait dit l'aimer... Les mots qu'il avait prononcé lui semblait soudain si lointains. Elle n'avait même pas pris conscience qu'elle s'était vraiment mise à pleurer, mais de vrais larmes coulaient sous ses joues. Elle s'était retenu le plus longtemps possible … Elle n'avait pas voulu se montrer faible...

    En fin de compte, elle l'était. Elle était bien trop faible...
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MessageSujet: Re: A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]   A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks] - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Aoû - 12:24



Elle avait raison. Si elle lui faisait cette promesse, elle allait lui mentir. Personne ne pouvait faire cette promesse pour le moment, ou alors cette personne devait rester enfermée dans une maison dans le fin fond de l’Afrique pour pouvoir la tenir. Et cela n’était clairement pas le tempérament de la jeune femme.
Elle ne resterait enfermée nulle part. Et cela effrayait Remus à un point qu’il n’arriverait jamais à lui exprimer. Il avait fait beaucoup d’efforts aujourd’hui, il lui avait avoué beaucoup de choses mais il ne pourrait jamais être aussi sincère qu’elle l’était, qu’elle l’avait toujours été avec lui. Il avait peur d’exprimer ses sentiments, peur de montrer ce qu’il ressentait vraiment, parce que les seuls personnes qui avaient eu connaissance de toute l’amitié qu’il leur portait étaient mortes : Lily, James, Sirius…
Et souvent, les gens en qui il avait eu confiance l’avaient trahi. Et cela valait même pour des personnes qu’il détestait par-dessus tout, comme Rogue. Il avait eu confiance en lui, aveuglément, parce que Dumbledore lui avait dit qu’il pouvait lui faire confiance. Et résultat : Rogue avait assassiné Dumbledore et pris le contrôle de Poudlard. Rogue savait très bien qu’avec Albus, il emporterait aussi l’âme de l’Ordre.
Alors oui, il avait du mal à lui demander ça. Il ne pouvait pas le lui demander. Il ne voulait pas qu’elle lui mente…

C’est vrai… Après tout on m’a déjà assez menti comme ça.


Toute la rancœur qu’il éprouvait, il se rendait compte qu’il la tournait même vers Dumbledore. Pourtant, jamais le vieil homme ne lui avait menti concrètement, mais il aurait voulu que l’ancien directeur ait eu assez confiance en lui que pour lui avouer ce qu’il savait à propos de Rogue. Mais il n’en avait rien dit, et ce manque de confiance évident l’avait fait beaucoup souffrir. C’est idiot quand on y pense, parce que Dumbledore ne lui devait absolument rien.
Lupin tentait de garder une certaine distance entre lui et Tonks. Il savait que cette conversation était pénible pour elle parce qu’elle l’était tout autant pour lui. Il ne pouvait rien lui montrer, il n’y arrivait pas. Il n’arrivait pas à lui montrer à quel point il était en train de souffrir en lui demandant ça. Cette question qu’il venait de lui poser, elle n’était qu’un vague reflet des doutes qui l’habitaient continuellement. Lupin n’avait jamais eu aucune confiance en lui, aucune confiance en ses talents et aucune confiance en rien. La seule chose en quoi il pouvait avoir confiance, c’était les gens qui l’entouraient. Il n’avait qu’eux. Sans ses amis, sans sa famille, Lupin n’avait rien. Et la perspective d’avoir aujourd’hui quelqu’un en qui il avait une confiance aveugle, cela lui faisait peur. Nymphadora était une faiblesse, sa faiblesse. Elle se jugeait faible ? Cela n’était rien par rapport à lui.
Lupin avait beaucoup de faiblesses, son statut de loup-garou en premier, mais maintenant quand il voyait cette femme, assise à ses côtés, mais qui n’osait plus le regarder dans les yeux, la première pensée qui lui traverse l’esprit fut : je l’ai perdue.
Et quand il réussi à faire résonner ces mots dans son esprit, il sentit quelque chose se briser au fond de lui. S’il la perdait, à quoi bon essayer encore de se battre ? Pour sauver les autres ? Oui peut-être. Mais il ne supporterait pas de la voir tous les jours alors qu’il venait de lui avouer ses plus profonds sentiments. Il ne supporterait pas de la voir, de la sentir, de lui parler sans pouvoir la toucher.

Il ne voulait pas qu’elle pense aux malheurs qui pouvaient se produire mais au fond, son inquiétude était légitime. Lupin était touché par la tristesse qu’il voyait dans son regard. Elle avait l’air de ne vraiment plus supporter cette conversation et à vrai dire, il regrettait de l’avoir démarrée. Parce que lui non plus ne la supportait plus. Mais il voulait avoir la certitude qu’elle comprenait les enjeux, qu’elle comprenait ce qu’elle risquait à être avec lui. Elle était amoureuse de lui depuis longtemps, et il le savait. Mais avant, il n’était pas le chef de l’Ordre. Avant, elle ne prenait pas autant de risques en étant avec lui. Il était fou d’elle, tellement fou d’elle. Comment pouvait-il oser imaginer la vie sans elle ?

Je sais que tu y penses. Mais… rien que… la pensée d’imaginer te perdre…

Il n’osait même pas y penser. Imaginer son corps étendu au milieu des ruines d’un bâtiment ou l’autre. Imaginer sa peau pâle, ses cheveux ternes… Non, il ne pouvait pas. Les yeux de Remus, pour la première fois, s’emplirent de larmes.

Je ne veux pas te perdre.

Il ne l’avait pas regardée pour lui avouer cela. Il n’arrivait plus à la regarder. Et elle ne croisait toujours pas son regard non plus de toute façon.
Et là, la colère qu’il redoutait tant arriva enfin. Il avait l’impression que Tonks avait eu besoin de se libérer complètement de tout ce qu’elle ressentait. Elle avait besoin de lui dire ce qu’elle pensait, de lui dire à quel point il était idiot de penser tout cela. Et les yeux de Remus, encore brouillés par les larmes qui montaient progressivement, ne purent s’empêcher de les laisser couler. Il s’en voulait, il s’en voulait tellement de pleurer. Il n’était pas quelqu’un de faible, il s’était beaucoup endurcit avec les années mais les mots que Tonks venait de prononcer lui faisaient autant de mal qu’une dizaine d’Avada Kedavra.
Il n’en pouvait plus, ça le rendait complètement fou. Il resta assis dans le divan, bien enfoncé, les yeux plongés dans le feu de cheminée pour éviter qu’elle ne le voit pleurer. Il refusait qu’elle s’attendrisse en le voyant, parce qu’elle ne terminerait pas ce qu’elle avait à lui dire. Quand son discours sembla terminé, Lupin prit une profonde respiration, tourna la tête vers l’opposé de la pièce pour effacer ses larmes avec le revers de sa veste, et se recentra. Alors qu’il s’apprêtait à se tourner vers elle pour la consoler, pour lui dire à quel point il était désolé, à quel point il l’aimait et à quel point il refusait d’être séparé d’elle, elle se leva.

Mon amour…

Mais la question qu’elle lui posa ensuite effaça tout ce qu’il s’était passé ce soir. Elle croyait vraiment qu’il avait assez peur que pour vouloir la quitter ? Elle croyait vraiment qu’il était assez stupide pour lui avouer pleinement, avec une sincérité sans faille ses sentiments, pour ensuite changer d’avis la même soirée.
Avait-elle complètement perdu sa confiance en lui ?
Il se leva et se planta face à elle. Il releva la tête de la jeune femme qui ne semblait toujours pas très encline à le regarder dans les yeux. Maintenant elle n’aurait plus le choix. Elle avait établit une telle distance entre eux que Remus se sentait presque… mal à l’aise, mal à l’aise de la heurter dans l’espace qu’elle s’était attribuée. Mais il voulait qu’elle comprenne ses craintes, il voulait qu’elle comprenne à quel point il avait peur de la perdre.

Oui j’ai peur, à nouveau tu as raison. Mais ce dont j’ai peur, c’est de te voir allongée sans vie. Tu sais de quoi j’ai peur ? J’ai peur de sentir mon cœur se briser dans ma poitrine quand on m’annoncera que tu…

Il ne pouvait pas le dire, c’était plus fort que lui. Il n’arriverait jamais à prononcer le nom de Tonks suivi du mot « morte ». C’était impossible.

Tu vois ce que je veux dire.

Il tenta de reprendre ses esprits, son souffle, avant de continuer.

Pendant des années, j’ai fais ce que je croyais être le mieux, pour toi comme pour moi. Et aujourd’hui j’ai l’impression de m’être comporté comme un égoïste parce qu’à cause de moi, à cause des sentiments que j’éprouve, je vais te faire prendre encore plus de risques.


Il pouvait donner l’impression qu’il avait des regrets, mais il était simplement amoureux. Il voulait simplement que la femme qu’il aimait soit en sécurité. Et puis, tout le monde sait que Lupin se prend toujours pour le responsable des moindres maux du monde.

Mais je ne regrette rien. Parce que je t’aime, parce que je suis persuadé que tu es la femme de ma vie et parce que j’ai l’impression que ma vie commence seulement aujourd’hui.

Après ces mots, Remus ressentit comme une vague de fatigue qui s’empara de lui. La pleine lune était passée depuis seulement quelques jours et il en ressentait encore les effets par moment. IL s’installa à nouveau dans le fauteuil, ne voyant pas grand-chose de la réaction de Tonks. Tout ce qu’il vit, ce fut les cheveux de la jeune femme qui passèrent du rouge incendiaire au rose plus pâle. Preuve qu’elle se calmait. Il avait l’impression d’avoir couru le marathon tellement son souffle était court.
Ce qu’il venait de faire représentait beaucoup pour lui. Il espérait que Tonks en mesure l’importance.

Tu sais que je ne me confie pas souvent sur ce que je ressens. Oui, j’ai peur de ce qui va m’arriver. Mais j’ai envie de toi à mes côtés, j’ai envie de t’avoir auprès de moi. Ca répond à tes craintes ?

Il tendit sa main dans sa direction, en espérant qu’elle la prendrait pour venir le rejoindre.
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MessageSujet: Re: A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]   A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks] - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Aoû - 16:14



    Elle ne le forcerait pas, elle ne l'avait jamais forcer, et ne le ferais jamais... Si jamais il avait peur de s'engager avec elle, alors qu'il ne le fasse pas... Elle ne voulait rien lui imposer. Elle ne voulait pas imposer sa présence, s'il ne voulait pas, s'il avait peur... Alors pourquoi avait-il été lui avouer qu'elle comptait beaucoup pour lui, et même qu'il l'aimait ? Pourquoi donc... Si c'était pour reculer de nouveau de trois pas, comme il l'avait toujours fait. Elle pouvait parfaitement se contenter de ce qu'il pouvait lui offrir simplement, elle pouvait se contenter de lui offrir son amitié... Même si ce n'était clairement pas ce qu'elle espérait. Elle en serait capable... Le simple fait de sa présence la rassurait, la réconfortait, même si cela ne lui était pas suffisant, elle apprendrait à s'en contenter. Pourtant, il y avait quelque chose qui clochait. Pourquoi lui avoir dit qu'il aimait si c'était pour arrêter tout maintenant ? Mais il avait toujours été un mystère à lui tout seul...

    Elle voulait qu'ils remontent le temps de plusieurs minutes, qu'ils recommencent. Elle voulait oublier ce qu'il venait de dire, oublier sa propre colère... Ce n'était même pas de la colère. C'était une colère plus proche du désespoir. Elle avait l'impression de revenir plusieurs mois auparavant, elle avait l'impression . Elle aurait voulu se rapprocher. Cette distance la mettait à rudes épreuves... Mais elle craignait que ses jambes ne la portent pas. Son cœur, serré de douleur, l'appelait de toutes ses forces, mais elle ne bougeait pas. Ses épaules étaient secouées silencieusement de sanglots. Elle n'avait aucune conscience du fait qu'il avait pleuré, ou qu'il pleurait... Si tel avait été le cas, elle aurait déjà culpabilisé d'avoir perdu son calme et de s'être ainsi énervée... Quand bien même le fait qu'il semble douter de ses sentiments lui avait autant brisé le cœur qu'à lui.

    Peu à peu, les soubresauts de ses épaules se calmèrent et ses sanglots s'espacèrent bien que son visage demeurait humide. Elle n'eut pas le temps de se remettre cependant davantage car elle sentit une main lui relever le menton et son regard croisa celui de Remus. Quand bien même aurait-elle voulu détourner les yeux, elle ne l'aurait pu. Elle fut contrainte de l'écouter et ses yeux s'emplirent de nouveau de larmes. Parce qu'il pensait être le seul à avoir ces visions... Mortuaires dirons-nous ? Elle aussi elle y pensait ! … Et il n'avait pas à culpabiliser. Ses larmes s'espacèrent et elle l'observa quelques secondes, le regard assombri. Les risques, c'était elle qui avait décidé de les prendre ! Pas lui. Pourtant elle se mit à culpabiliser... D'un revers de la main, elle passa ses deux mains sur le visage, désireuse d'effacer les larmes coulées.

    Les mots qu'il avait dit ne semblaient nullement reflétait un regret quelconque vis-à-vis de ses sentiments, à elle comme à lui... Il avait peur de la perdre ? Elle avait davantage peur de mourir seule... Elle craignait également de le perdre, mais plus que tout mourir sans avoir une seule fois goûter aux joies de se sentir aimée lui était par-dessus tout insupportable. Et elle ne voulait pas non plus qu'il soit trop dur envers lui-même, qu'il s'empêche d'être lui-même dans le seul but de protéger les autres... Elle voulait qu'il profite lui aussi... Elle voudrait tant lui offrir … Elle voyait qu'il souffrait d'être seul, mais qu'il ne voulait pas faire souffrir les autres en leur imposant de trop. Il préférait souffrir... Il avait dit avoir l'impression que sa vie commençait à partir d'aujourd'hui, mais à côté de cela, il lui demandait si elle ne regrettait pas, si elle était sûre de son choix et il avait l'impression de se comporter en égoïste. Egoïste, Remus ? Les deux mots n'allaient pas ensembles...

    Elle le vit s'éloigner de nouveau et se laisser retomber sur le canapé. Il semblait... Fatigué, plus fatigué que jamais et elle se demanda alors si c'était à cause d'elle. Evidemment, la pleine lune était aussi passée depuis seulement quelques jours mais... N'était-ce pas elle qui l'ennuyait ? Sans doute qu'il n'avait pas envie de s'expliquer sur tout... D'un côté, il ne s'expliquait quasiment jamais rien donc Tonks était finalement très vite perdue au milieu de tout. Ses cheveux redevinrent de nouveau d'un rose pâle alors qu'il lui tendait la main, espérant sans doute qu'elle le rejoigne. La jeune métamorphomage ne se fit pas prier et franchir les quelques mètres en trois enjambées. Après quoi, elle s'arrêta face à lui et tout en glissant sa main dans la sienne, elle se laissa asseoir en biais sur le bord du canapé, de telle sorte qu'elle lui faisait face.

    « … Mais tu m'as déjà à tes côtés. Depuis longtemps. Et tant que tu le voudras, je ne t'abandonnerais pas. Cesse donc de culpabiliser pour tout... Les risques, c'est moi qui les aient pris il y a longtemps... Même avant de te connaître. Pourquoi suis-je devenue Auror ? Je les connaissais. Peu m'importe que tu sois le chef de l'Ordre à présent et que tu sois leur cible. Justement, tu as besoin d'être soutenu... Et tu n'es pas le seul à avoir peur. J'ai peur pour ma famille, j'ai peur pour amis, j'ai peur... Pour toi. Mais si on ne prends pas de risques, ça finira par être trop tard. Pour tout. Et je préfère... Mourir en ayant connu ce qu'il y a de plus beau dans la vie, plutôt que de mourir seule... »

    Sur ces derniers mots, sa voix mourut. Elle n'avait même pas fait attention qu'elle avait prononcer le mot que lui, n'avait pu. Mais les mots étaient sortit tout seul... C'était comme Voldemort... Ce nom, elle n'arrivait et ne s'était jamais résolu à le dire, mais "mourir" elle y était habituée. C'était la fin inévitable. Mais elle ne voulait pas rester seule. Elle exerça une légère pression sur sa main... Elle approcha son autre qu'elle posa également sur la sienne, avec une douceur extrême. Elle essaya pendant quelques d'interpréter son regard mais elle n'avait pas encore fini de parler...

    « Ce ne sont pas les sentiments que tu peux éprouver qui me mettent plus en danger, c'est la guerre. Sans elle, tout serait différent. C'est la guerre qui est la cause de tout. Elle sépare des familles tous les jours... Des gens qu'on aurait aimé connaître plus nous sont enlevés... »

    Mais sans elle, il n'y aurait peut-être pas eu d'Ordre, et elle n'y serait rentrée. Et sans Ordre, elle ne l'aurait sans doute pas rencontré... A moins que peut-être ? Sirius ? Après tout.... Peut-être qu'elle aurait eu envie de connaître Sirius et peut-être serait-elle venu à sa rencontre toute seule. Elle aurait non seulement pu davantage connaître son cousin, mais elle aurait peut-être pu connaître Remus... Dans d'autres circonstances.
    Sans la guerre, Sirius serait encore en vie...
    Sans la guerre, ils craindraient bien moins de choses... Mais il y avait une chose que la guerre ne détruirait jamais, c'était l'amour. Dumbledore serait même fier de ce qu'elle venait de penser... songea t-elle avec un léger sourire.

    « Tu n'es pas égoïste, Remus, pas avec tout ce que tu fais pour l'Ordre, pas avec toutes ces personnes que tu tentes de protéger... Personne ne peut te reprocher d'être égoïste. Et s'il y en a, dis-moi les noms et je m'en occupe personnellement ! Tu es même la dernière personne au monde que je pourrais qualifier de tel. Dumbledore ne le pensait pas j'en suis sûre. Moi non plus, et beaucoup d'autres encore. Il t'a donné une chance de te faire une place. Moi je te donne juste une place de choix dans mon cœur... »

    … Dans son cœur, dans sa vie. Même si elle ne pouvait effacer les horreurs de son passé, ni rien de ce qu'il était et de la partie qu'il détestait tant de lui, même bien qu'elle ne pourrait jamais effacer tout cela, qu'il accepte juste ce qu'elle pouvait lui donner la remplirait d'un bonheur immense, d'une joie incommensurable... Elle ne pourrait pas l'empêcher d'avoir peur, comme elle ne pouvait pas s'empêcher de craindre l'avenir non plus, mais tant qu'elle était à ses côtés, elle ne craignait plus rien.

    S'il le voulait...

    « Ça répond à tes craintes ? » ajouta t-elle finalement, avec un léger sourire amusé comme elle venait de se rendre compte qu'elle reprenait exactement ses derniers mots. Peut-être l'avait-elle fait exprès qui sait...

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MessageSujet: Re: A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]   A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks] - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Aoû - 19:11



Souvent, trop souvent peut-être, Tonks avait eu une confiance aveugle en Remus. Il avait parfois l’impression qu’elle ne se rendait pas compte du danger que cela représentait d’être avec quelqu’un comme lui, quelqu’un qui pouvait faire du mal sans le vouloir. Comme ce soir. Il ne s’agissait plus du mal qu’il pouvait faire mais de la souffrance qu’il éprouvait au quotidien à cause de ces fichues transformations. Il ne pourrit jamais avoir une vie normale, il ne pourrait jamais entière la combler et il voulait qu’elle soit comblée, entièrement. Il ne pourrait peut-être jamais lui donner d’enfant, d’abord parce qu’il était trop vieux et ensuite parce qu’il y avait à nouveau beaucoup trop de risques pour cet enfant. Il devait déjà protéger la femme qu’il aimait, se protéger lui-même, pourquoi aurait-elle envie de lui confier un enfant à élever ? Mais il serait tellement fier, tellement fier de pouvoir voir grandir son enfant. Il n’y avait rien qui pouvait lui faire plus plaisir, rie, à part le fait de se retrouver dans les bras de cette femme. Cette femme incroyable qui voulait de lui, comme ami, comme homme, comme tout. Elle avait décidé de le prendre avec ses qualités et ses défauts.
Jusqu’à maintenant, personne n’aurait pu dire quel était le mal qui rongeait Lupin de l’intérieur, mais l’intense émotion qui avait jailli de la conversation qu’ils venaient d’avoir avait montré à Tonks le côté fragile de Remus. Il était enfoncé dans ce divan à écouter Tonks lui dire toutes ces choses.
Elle lui avoua qu’elle préférait mourir en ayant été aimée, et bien qu’il comprenait ce qu’elle essayait de lui dire, il ne put s’empêcher de ressentir à nouveau cet incroyable coup de poignard dans le cœur quand elle évoqua la possibilité de mourir. Il serra sa main un peu plus fort et se rapprocha lui aussi du bord du divan.
Pour la première fois depuis les cinq dernières minutes, Lupin s’approcha de Tonks, passa une main sur sa joue, la descendit lentement sur sa cuisse et la posa là.

C’est ce que je pense aussi. Je refuse de mourir sans t’avoir dit ce que tu représentes pour moi.

Il avait toujours beaucoup de mal à lui dire qu’il l’aimait, parce que cela sonnait comme irréel à ses oreilles. Il n’avait jamais imaginé qu’un jour il pourrait enfin le lui dire. En fait, il pensait être mort bien avant d’avoir l’opportunité de lui avouer cela.
Il fallait dire que ses proches s’en étaient allés à une vitesse fulgurante au cours des années, d’abord James et Lily, Sirius ensuite, Dumbledore. Il était persuadé d’être le suivant. Alors, pourquoi ne pas le dire avant qu’il ne soit trop tard. De toute façon elle aurait souffert, en étant avec lui ou pas.
Mais alors que la jeune femme parlait elle aussi des gens qu’elle n’avait pas assez connus et qui leur avaient été enlevés, Remus surpris une larme glisser le long de sa joue. Lui, il était en train de pleurer. Il détourna le regard. Elle était déjà assez triste, il était inutile qu’il vienne en rajouter une couche avec ses larmes de crocodile. C’était lui qui devait se montrer fort, il devait montrer qu’il était assez fort pour deux. Il savait bien que Tonks avait vu la larme qui avait coulé le long de sa joue, mais il ne pouvait pas se résoudre à dire pour quelle raison il pleurait. C’était tellement plus simple de lui dire que tout irait bien, et que bientôt ils n’auraient plus de raison d’aller mal.

Nous avons tous perdus beaucoup au cours de cette guerre. J’ai perdu tous mes amis les plus proches et parfois je me demande pourquoi je suis encore là.

Quand il fut certain que les larmes qui avaient coulé quelques secondes auparavant avaient disparus, il tourna à nouveau la tête vers elle, se rapprocha et lui murmura dans le creux de l’oreille :

Maintenant je sais.

Son discours suivant le fit sourire. Elle lui avait dit de lui donner les noms de ceux qui le jugeaient égoïste dans cette histoire. Oh, il avait beaucoup de noms à donner mais un seul brilla dans son esprit. Fiche Mangemort, pourquoi ne pouvait-il pas s’empêcher de penser à tout le mal commis par cet ignoble individu ? Il avait détruit des vies, une en particulier, et Remus savait qu’il risquait de commettre d’autres atrocités.
Cependant, en parler à Tonks reviendrait à la provoquer, et même s’il avait envie d’être parfaitement honnête avec elle, il ne pouvait pas prononcer son nom sans créer une vague de colère sans nom chez la belle Métamorphage.

Il y a un nom, un seul…

Il avait murmuré ces mots. Il ignorait si Tonks les avait entendu mais il espérait que non. Tonks avait toujours eu beaucoup de respect pour Severus en tant que professeur de potions mais jamais en tant qu’individu. Il la comprenait, mais sa relation à Rogue était encore bien différente. Elle était différente de la relation qu’il pouvait entretenir ave n’importe lequel des membres de l’Ordre. Quelque chose était gravé en eux, comme si jamais, malgré tous les efforts qu’ils pourraient faire, ils ne pourraient s’entendre. Parfois, cela dévastait Lupin et parfois, comme pour le moment, il priait pour que le Mangemort soit tué.

J’ai toujours fait de mon mieux.

Et il le savait. Il s’était toujours battu pour faire ce qu’il pouvait au nom de l’Ordre. Il avait aidé Dumbledore autant que sa condition le lui permettait, pas assez selon Rogue. Il avait toujours jugé que le loup-garou était un incapable puisqu’il devait rester caché une fois par mois, pendant plusieurs jours, pour se remettre de ses longues nuits.
Mais il envoyait valser Rogue et ses idées sur ce qu’il était.
Ce que Nymphadora lui dit était vrai, elle lui donnait juste une place de choix dans son cœur. Mais le « juste » était de trop. Cette place, c’était tout ce dont il avait besoin.

Juste ? Tu ne te rends toujours pas compte…

Il s’approcha d’elle, la prit dans ses bras, et en quelques instants, la jeune femme se retrouva à nouveau sur les genoux du lycan. Il lui ouvrit les bras pour qu’elle se pose sur le torse du loup-garou. Il aurait tellement voulu qu’ils restent ainsi pour l’éternité. Il déposa un tendre baiser sur son front avant de lui dire tout bas :

Cette place est la plus importante pour moi.

Lupin serra Tonks contre lui aussi fort qu’il le pouvait, comme si c’était la dernière fois qu’il la voyait. Et il voulait que cela soit toujours ainsi entre eux. Il voulait l’aimer chaque jour comme si c’était leur dernier jour ensemble. De cette manière, il était certain de l’aimer à sa juste valeur, de l’aimer comme elle le méritait. De l’aimer comme un fou. De l’aimer jusqu’à l’épuisement.
Il eut un petit sourire en se rendant compte qu’elle lui avait posé exactement la même question que lui quelques instants plus tôt.
Il couvrit son visage de baisers, allant du front et descendant jusqu’à la rencontre de ses lèvres. Elle était incroyable de sensibilité.

Ca y répond oui.

A nouveau, il scella leurs lèvres dans un baiser intense, romantique mais fougueux. Il posa une main sur la hanche de la jeune femme et la caressa doucement.

Je t’aime Nymphadora Tonks, et je veux que tu graves ces mots aussi profondément que tu puisses. Je veux que tu y penses quand tu as peur. Je veux que tu y penses quand tu ne crois plus en toi ou en moi. Ou en nous. Je veux que tu y penses tout le temps. Je t’aime. Et je te le répéterai aussi souvent que tu en auras besoin.

A nouveau, la main droite de Lupin se balada sur les hanches de Tonks et remonta lentement vers son visage. Visage qu’il embrassait encore et encore. Il voulait qu’elle goûte le goût de ses baisers même quand il n’était pas là. Mais ce soir il était là. Et il ferait en sorte qu’elle puisse se remémorer cette saveur à chaque instant. Il l’aimait, tout simplement.
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MessageSujet: Re: A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]   A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks] - Page 2 Icon_minitimeLun 29 Aoû - 23:09



    Remus resta silencieux pendant les cinq prochaines minutes et elle reçut ce silence avec patience. Elle ne dit pas davantage. Elle l’observait doucement, essayant de voir ce à quoi il pouvait bien pensé. Il pouvait bien dire qu'elle n'était pas objective lorsqu'elle le décrivait, lorsqu'elle parlait de ses qualités, mais elle parlait juste de ce qu'elle voyait, de ce qu'elle observait, elle le voyait tel qu'il était... Et c'était suffisant pour se faire sa propre idée. Elle savait que de toutes les façons, il refuserait toujours de le voir... Autrement. C'est-à-dire, par exemple, le lendemain d'une pleine lune... Il n'aimait pas, et n'était pas encore le jour où il l'accepterait. Peu importe, ce n'était pas ce qu'elle demandait. Ce n'était pas ce qui importait... Le plus important, c'était comme il était au fond de lui. Sa bonté d'âme. Sa gentillesse, sa douceur... Son honnêteté, son courage. Exactement, il était courageux, quand bien même irait-il lui dire le contraire... Toutes les qualités qui sont dans son cœur et que le loup en lui ne pourra jamais corrompre. Il se battait au jour le jour... Tonks ne souhaitait que lui permettre de souffler un pu, de se sentir normal... Elle se rendit compte qu'il réagissait enfin lorsqu'elle sentit sa main se dégager des siennes. Elle la sentit se poser sur sa joue, un instant, avant de venir se poser sur sa cuisse. Elle suivit la trajectoire des yeux, ignorant son cœur qui battait à tout rompre, et elle tourna les yeux vers lui, l'encourageant juste d'un sourire à parler. Elle hocha simplement la tête, signifiant qu'elle avait bien compris à présent qu'elle comptait pour lui. Mais décidément, jamais elle ne se lasserait de l'entendre de sa bouche... Jamais elle ne se lasserait de se faire rassurer de la sorte. C'était normal, non ? On avait tous peur, on voulait tous se faire rassurer...

    La situation semblait s'être calmée. Et elle en était heureuse. Elle n'aimait pas trop quand ils se fâchaient... Elle n'aimait pas quand le ton montait, elle n'aimait pas devoir se élever la voix pour essayer de lui entendre raison, sur le fait qu'elle se fichait de tout... Tant qu'il ne se dévalorisait pas ainsi, ou plutôt qu'il ne laissait pas les autres le dévaloriser, elle allait bien, elle pouvait être heureuse. Elle tenait à ce qu'il ne pense pas inférieur aux autres, comme beaucoup le pensait sans nul doute. Elle crispa la mâchoire à cette pensée... Lorsqu'elle l'entendit dire... Son cœur rata un battement et se serra douloureusement. Il avait dit avoir perdu tous ses proches... Et se demandait pourquoi il était encore là... Si la suite n'était pas venue, elle aurait sûrement fait une remarque sur ses mots, mais elle le vit se pencher vers elle et elle saisit les trois petits mots murmurés à son oreille. Son visage rayonna d'un sourire.

    Elle savait évidemment qu'il avait bien plus perdu qu'elle. Elle s'en voulut sur le moment de ne penser qu'à elle sur le moment en ayant dit qu'en guerre l'on perdait beaucoup de gens, beaucoup de gens qu'on aurait voulu connaître plus. Elle n'avait pas réfléchi. Elle avait penser à Sirius sur ces mots, mais elle s'en mordit les lèvres la seconde d'après. Evidemment que lui avait perdu bien plus, et elle la ramenait avec le fait qu'elle n'avait guère eu le temps de connaître son cousin... Elle se traita d'égoïste, avant de remarquer qu'il venait de détourner les yeux. Sûrement pour cacher masquer son émotion … Bravo Tonks, tu as gagné... Lorsqu'il tourna de nouveau les yeux vers elle, il n'y avait plus rien, mais elle avait eu le temps de remarquer son émotion, le temps d'une seconde, bien qu'elle n'en fit pas la remarque. Elle savait assez qu'il n'aimait pas montrer son émotion... Peut-être aurait-il honte qu'elle ait remarqué qu'il était ému ? Même s'il n'y avait aucune honte à y avoir, mais elle commençait à le connaître...

    Elle haussa un sourcil lorsqu'il lui entendre murmure quelque chose et tendit l'oreille... Elle ne fut pas certaine d'avoir bien entendu, ou d'avoir entendu ses mots. Il avait murmuré quelque chose comme s'il n'avait pas voulu qu'elle l'entende, comme s'il avait craint qu'elle l'entende... Pour quelle raison elle n'en savait rien. Elle n'eut guère le temps de lui demander de répéter ce qu'il avait dit car il avait continué en lui disant qu'il avait toujours fait de son mieux. Certes, elle n'allait pas dire le contraire. C'était vrai. Comme beaucoup. On faisait tous comme on pouvait ! Ce n'était parfois pas facile, on était souvent confrontés à des problèmes... Tout le monde n'était pas Dumbledore... Parfois, elle en voulait à Dumbledore de l'avoir tant chargé de responsabilités parce que cela l'empêchait de souffler un peu, de penser à lui... Mais il avait raison. Il avait sans doute voulu lui donner, encore, une chance. Et puis, Remus, qui donc ne le suivrait pas ? Parfois, c'était dur … Elle lisait sa fatigue sur son visage. Il n'avait pas besoin de le lui dire. Au fil du temps de toutes façons, elle avait appris à lire ce genre de choses sur son seul visage... Lire les choses dont il ne voulait bien souvent parler. Elle connaissait son visage par cœur, ses expressions... Elle aurait pu le dessiner de tête et les yeux fermés, tellement elle l'avait observé. Il faisait de son mieux, oui... Et c'était déjà beaucoup. Elle aurait voulu qu'il pense un peu un peu lui parfois, mais en même ce serait un, bien égoïste de le penser, et de deux, en temps de guerre on ne pouvait guère penser à s'amuser. Ce temps-là était révolu... Elle l'admirait pour ce qu'il faisait ; elle l'aimait pour ce qu'il était.

    Peut-être était-elle déraisonnable parfois, et sans doute mettrait-il du temps – beaucoup de temps, à comprendre qu'elle se fichait du fait qu'il soit loup-garou,... Une seule fois, une seule petite fois par mois, mais ce qu'elle aimait c'était l'homme avant tout. Elle voudrait avant tout qu'il s'en souvienne, et peut-être qu'un jour elle parviendrait à le lui faire admettre... Elle n'avait pas beaucoup d'espoir sur ce fait, mais peut-être... En tous les cas, ce serait l'achèvement, le but ultime qu'elle se fixait. Pour le moment, tant qu'il acceptait qu'elle pense ainsi, c'était tout ce qui importait. Qu'il accepte qu'elle lui offre ce qu'elle avait de plus précieux et rien d'autres ne lui était nécessaire... Qu'il accepte son cœur tout entier.... De toutes les façons, il était déjà tout à lui... Les mots qu'il avait dit juste après firent échos dans sa pensée lorsqu'il lui avait répondu que la place qu'elle lui offrait dans son cœur était tout ce dont il avait besoin. Quoi espérer de plus ? Etant donné que c'était tout ce qu'elle espérait déjà. Elle n'avait pas besoin de preuves supplémentaires.

    Il l'avait prit dans ses bras ensuite et quelques instants plus tard elle s'était retrouvée sur ses genoux. Elle avait reposé la tête contre son torse. Il la serrait contre presque comme s'il craignait que d'un instant à l'autre elle disparaisse, presque comme si c'était la dernière fois qu'il la voyait... Un léger frisson s'étendit dans son dos quand elle y pensa... Il ne fallait pas qu'elle pense pas à ça, il ne fallait pas. Ce n'était pas la dernière fois. Il y en aurait pleins d'autres par la suite... Un nouveau frisson, d'un autre genre, la traversa lorsqu'elle sentit ses lèvres se poser sur son visage et embrasser chacune coin accessible, allant jusqu'à embrasser la commissure de ses lèvres. Après lui avoir dit que ses réponses répondaient effectivement ses questions, il scella leurs lèvres dans un baiser passionné, plus profond... Son cœur battit plus fort en sentant sa main sur sa hanche et elle ferma les yeux comme pour profiter plus intensément de ce baiser. Comme un pacte. Une promesse.

    En fin de compte, il l'avait eu... Sa promesse. Chacun de ses mots résonnèrent en elle, et s'y gravèrent. Le mot « aimer » aussi souvenant qu'il fut prononcé, de même que la saveur de ses lèvres sur les siennes... Le « toi », le « moi », le « nous »... Ce dernier se gravant le plus profondément possible... Elle voulait se remémorer cela dans les bons comme les pires moments, et il y en aurait certainement encore pleins... La jeune femme se sentait à la fois forte et fébrile, vulnérable et invulnérable... Amoureuse... Et désireuse des baisers, du corps et de la chaleur de celui qu'elle aimait plus que tout, de celui pour lesquelles elle oserait tous les combats... Ne serait-ce que pour goûter une seule et unique seconde de magie pure et de tendresse entre ses bras. Elle l'aimait... Elle était prête à le crier à la terre entière. Cependant, elle détacha ses lèvres quelques secondes et appuyant ses deux mains sur son torse, elle planta son regard dans le sien, fermement déterminée.

    « Remus Lupin, ne m'appelle plus Nymphadora !  Je te l'ai … Déjà... Dit ! » Mais cette fois, il n'y avait pas vraiment de colère dans sa voix, mais plutôt de l'amusement. De toutes façons il n'avait jamais pu s'y faire à l'appeler Tonks. Et en fait, elle s'y était faîte... Mais attention, elle lui avait accordée ce droit, mais à personne d'autres. Personne d'autres ne le pouvait. Elle plongea plus profondément encore son regard das le sien et elle esquissa un sourire tandis quelle passait distraitement une main dans ses cheveux et le décoiffait un peu. Elle aimait bien jouer avec ses cheveux... Surtout sa mèche ! … Et puis, la moustache aussi !

    « … Mais tu as fait une erreur … Je croirais toujours en toi, et en nous... Aussi longtemps que je vivrais. », ajouta t-elle ensuite en un sourire avant de se pencher de nouveau et de s'emparer de ses lèvres, comme si ce seul contact lui avait manqué, si peu de temps en eut-elle été séparée. «  Encore une chose...Je crois que j'aurais souvent besoin que tu le répètes.... » ajouta-t-elle encore en lui glissant ces mots à l'oreille dans un murmure.


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MessageSujet: Re: A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]   A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks] - Page 2 Icon_minitimeMar 30 Aoû - 11:49



Lupin commençait à fatiguer. Ils étaient là depuis près d’une heure maintenant. Il se faisait tard et il avait l’impression que plus personne ne viendrait à cette heure-ci. Il sortit doucement sa baguette de sa poche et d’un coup rapide, il éteint toutes les lampes de la pièce. Ils étaient maintenant seuls, tous les deux, dans l’obscurité la plus complète. Et ça donnait des idées à notre bon vieux loup-garou… Bon d’accord, il n’avait pas le droit d’y penser… Quoique, rien ne l’empêche d’y penser mais il ne voulait pas que le changement de personnalité de Remus soit trop brusque pour Dora.
Et puis, elle n’avait peut-être pas la moindre envie de dormir à ses côtés ce soir. N’empêche que pour le moment, la jeune femme était blottie dans ses bras. A chaque caresse, à chaque baiser, il sentait le cœur de Tonks s’emballer, comme une gamine qui connaissait ses premiers émois amoureux. Et lui prenait un malin plaisir à jouer avec les mains de la jeune femme, à couvrir son visage de baisers ou encore à caresser certaines parties de son corps parfait.
Il faisait toujours tout en subtilité. Comme s’il avait peur qu’elle le prenne mal.
Assise sur ses genoux, elle l’embrassait avec une passion non effrénée jusqu’à ce qu’elle se redresse brusquement. Elle s’appuya sur ses mains sur le torse du loup-garou. Elle le regarda d’un air amusé et lui demanda de ne jamais plus l’appeler Nymphadora. Ah ce prénom ! Il en avait posé des problèmes. Lupin n’avait jamais compris pourquoi la jeune femme détestait tellement son prénom alors que lui le trouvait poétique, mélodieux, un prénom parfait pour elle. Mais elle le détestait et il ne connaisait personne qui avait le droit de l’appeler ainsi. Cependant, lui-même avait toujours pris un malin plaisir à l’appeler par son prénom, simplement parce qu’il l’aimait beaucoup lui.
Et elle n’avait jamais fait aucun commentaire, il se demandait bien pourquoi d’ailleurs. Mais il continuerait, c’était leur marque de fabrique. C’était aussi ce qui prouvait leur complicité et le fait qu’ils avaient toujours beaucoup tenu l’un à l’autre : il appréciait être le seul qui pouvait l’appeler Nymphadora.

Je t’appelle comme je veux. Et puis moi je l’aime ton prénom.

Il l’embrassa tendrement puis se recula pour s’enfoncer dans le divan. Aïe, la jeune femme semblait avoir trouvé un nouveau jeu qui l’amusait beaucoup. Elle était en train de passer la main dans les cheveux de Remus. Il n’avait jamais beaucoup apprécié cela mais cette ci, c’était différent. Mais si elle voulait jouer à ce petit jeu, il y jouerait lui aussi. Il passa une main sur le front de Tonks, pour en écarter les quelques mèches de cheveux qui s’y étaient glissées. Avec son pouce, il glissa le long de son visage, caressa la joue de sa belle et déposa finalement un baiser chaste sur sa joue.
Elle s’approcha finalement de lui, en lui disant qu’elle croirait toujours en leur amour. Et à nouveau, Remus eut l’impression que des ailes lui poussaient dans le dos. Il eut un léger sourire et profita du baiser que la jeune femme lui donna. Il prolongea le baiser aussi longtemps qu’il put. Il faisait très sombre maintenant, et un rapide coup d’œil à l’horloge lui apprit qu’il était dix heures passées. Remus sentait tous les muscles de son corps qui s’engourdissaient tellement la fatigue montait.
Mais il n’irait plus dormir seul, ça il en était hors de question. Soit elle dormait ici, dans ses bras, dans le divan, soit elle montait avec lui dans la chambre qu’il s’était aménagé, pour le temps qu’ils resteraient ici.

Quand elle rompit le baiser, il lui glissa, lui aussi, comme dans un murmure.

Moi aussi j’y crois. Plus que tu ne pourras jamais l’imaginer…

Le murmure qu’elle lui glissa dans le creux de l’oreille eut un effet incroyable sur Remus. Elle aurait sans doute besoin qu’il lui répète souvent. Aussi souvent qu’elle le voudrait. Il l’aimait, il l’aimait depuis longtemps et maintenant il était heureux que leurs destinées soient liées l’une à l’autre.
Doucement, il s’approcha lui aussi de l’oreille de sa belle et lui glissa tendrement :

Quand tu veux et autant de fois que tu le voudras.


Il eut un sourire amusé et l’embrassa à nouveau. Mais la fatigue était décidément la plus forte. Il sentait ses paupières se faire lourdes et ses yeux se fermer peu à peu. Il bailla, et même s’il avait essayé de le cacher, il ne doutait pas que Dora s’était rendue compte de sa fatigue. Alors, la glissant doucement sur le divan, il se leva et s’étira quelques secondes avant de se retourner vers elle, de s’accroupir et de lui glisser tout bas :

Je suis épuisé. Je vais aller me coucher.

Il posa sa main sur la cuisse de la jeune femme et déposa un tendre baiser sur son front, pour lui souhaiter bonne nuit. Il hésitait à lui demander de venir avec lui, parce qu’au fond, leur relation datait d’à peine une heure et il ne savait pas si elle voulait que leur relation prenne ce tournant tout de suite. Tout ce que lui savait, c’est qu’il en avait envie. Il était incroyable de constater que Lupin ne pouvait pas se passer d’elle. Il avait essayé pendant tellement longtemps, mais maintenant qu’il savait qu’ils étaient ensemble, qu’il s’était avoué à lui-même qu’il était amoureux de Tonks et qu’il savait que son amour pour lui était sincère, il n’imaginait plus passer une seule minute loin d’elle.
Mais il avait décidé de tenter : rien que l’idée de pouvoir être allongé à ses côtés, de pouvoir la sentir auprès de lui, de pouvoir caresser ses cheveux, juste sentir sa présence…

Et si tu venais avec moi ?

Aucune idée salace en tête, juste l’envie d’être allongé aux côtés de la femme qu’il aimait…
Il se releva, parce que la position accroupie était loin d’être idéale pour ses pauvres vieux genoux, et lui tendit la main. Comme un peu plus tôt dans la soirée, il espérait qu’elle viendrait avec lui. Il espérait qu’elle voudrait passer sa première nuit auprès de lui. Tout simplement. Aujourd’hui, de toute façon, plus rien ne pourrait venir gâcher le bonheur que Remus ressentait en cet instant. Il avait fait la première chose courageuse depuis longtemps : il avait avoué à la femme la plus incroyable qu’il ne pouvait plus vivre sans elle. Et rien que pour ça, cette soirée était tout bonnement magique.
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MessageSujet: Re: A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks]   A toi mon amour, mon immense, ma goutte d'absynthe [Tonks] - Page 2 Icon_minitimeMar 30 Aoû - 13:38



    Lorsqu'elle fut lassée de son nouveau jeu – même si elle ne pourrait jamais être lassée de Remus, elle cessa de le décoiffer. Elle savait qu'il n'aimait pas nécessairement cela, mais... Mais elle en avait juste envie. Et puis il ne lui disait rien donc... C'était qu'il était consentant. Il avait même choisi un autre jeu lui aussi. Il écarta une ou deux mèches tombées sur son front et son pouce glissant le long de sa joue il déposa pour finir un chaste baiser sur cette dernière. La jeune femme sourit et se reposa, plus calme, la tête contre son torse. Ils étaient là, tous les deux, profitant d'une soirée tranquille près du feu. Tonks ne croyait plus que des mangemorts se pointeraient ce soir. Elle était bien là... Et n'avait aucune envie de bouger. Bouger, se lever signifierait certainement rentrer chez elle, retrouver son appartement, sa chambre, son lit qui l'attendait, vide... Son lit qui lui semblerait si vide après avoir eu la présence de Remus à ses côtés pendant toute la soirée. Avec nostalgie, elle se remémora son arrivée... Tout lui semblait si lointain déjà. Tout lui semblait si irréelle...

    Il lui semblait que des jours et des jours s'étaient déroulé depuis qu'elle était entrée dans la maison au début de la soirée. Quelle heure était-il ? Peut-être 20 heures... Un peu plus tôt ? Elle ne savait même pas, elle ne savait même plus... Elle se souvenait de la pluie. Elle avait décidé de sortir ce soir-là, de venir voir s'il y avait du monde ce soir à la maison qui leur servait de repère ces temps-ci. Elle se souvenait de l'averse qui l'avait surprise, puis son arrivée ici avec la question qu'il lui avait posée pour vérifier son identité. Ils s'étaient ensuite assis à la table de la cuisine... Elle se souvenait de Remus se levant souvent pour aller vérifier à la fenêtre... Elle se remémora leurs discussions sur des anecdotes de leur vie... Il voulait en savoir plus sur elle, il voulait en savoir plus sur elle... Ces mots lui tambourinaient encore l'esprit et un délicieux sentiment l'envahissait. Il avait ensuite plaisanté sur son statut de loup-garou, chose qu'il n'avait jamais faîte avec elle encore, et... Tout compte fait ce devait être à partir de là que tout semblait avoir dérapé, qu'elle avait semblé perdre tous contrôle de la situation. Elle l'avait serré dans ses bras, juste amicalement et s'était reculée, mais sa maladresse lui avait joué un tour, encore... En l'aidant à la relever, il ne l'avait pas lâcher. Il n'avait pas lâché sa main. Il l'avait gardée contre lui...

    Et puis peu importe où tout avait commencé, où tout avait dérapé ! L'important était le moment présent !

    Elle demeura quelques temps ainsi, bercée par les battements de son cœur et la tendresse du moment. Le début de la soirée lui semblait si loin... Rien n'avait été prémédité, rien n'avait été décidé – à moins que... ? En tous les cas, pas elle. Elle était juste prête à attendre, à être patiente. Elle le serait. Et maintenant, elle était là, tout contre lui, à apprécier chaque seconde qui l'avait rapprochée de lui... Elle ne voulait pas de fin à cette soirée, elle voulait y rester bloquée, pour toujours si tel était possible. Pas de fin, non. On pleure toujours à la fin. C'est souvent triste. Ou gai, tout dépend... Mais elle ne voulait pas de fin. Jamais. Elle voulait l'embrasser encore, elle voulait qu'il lui caresse la joue, qu'il l'embrasse sur le front, … Ou ailleurs, elle n'était pas difficile... Elle voulait qu'il continue de la serrer contre lui, elle voulait s'imprégner de sa présence, son odeur, de la chaleur de ses bras pour l'éternité. Son cœur s'emballait. Si elle le voulait, il lui dirait qu'il l'aimait autant de fois qu'elle le voulait... Toutes les bonnes ont cependant une fin...

    Il la fit glisser doucement sur le sofa et se leva. Elle se rendit compte seulement qu'il devait commencer à se faire tard et qu'il avait sûrement envie de se coucher. Elle aussi, elle devrait rentrer. Pourquoi ce simple mot lui créait-il une simple déchirure tout au fond d'elle ? Il s'accroupit devant elle et lui glissa tout bas qu'il était épuisé et désirait se coucher. Tonks, cesse donc d'être égoïste... Tu l'as eu rien qu'à toi pour toute la soirée pratiquement ! Il faut bien un jour ou l'autre aller se coucher. Lentement, la jeune femme hocha la tête et sourit. Elle ne voulait pas le fatiguer … Elle aurait dû même penser plus tôt qu'elle avait suffisamment abusé de son temps. Elle le laissa l'embrasser sur le front. Elle avait pris la décision d'attendre qu'il aille lui-même se coucher avant de songer à partir... Peut-être que même au final, elle ne rentrerait pas et resterait à dormir sur le sofa sur lequel ils avaient tous deux pris place durant quelques heures ? Alors elle dormirait, doucement bercée par les tendres souvenirs que cette soirée lui apportait, avec l'impression qu'il serait toujours là, près d'elle, sur le canapé, comme s'il ne l'avait jamais quitté.

    Oui... Il était temps de rentrer. Il était près de vingt-deux heures et il ne fallait pas non plus abuser des bonnes choses, même si Nymphadora abuserait bien volontiers de ce qui lui était offert ce soir... Ce soir et tous les soirs suivants apparemment, non ? Son cœur battait la chamade, et ne semblait pas vouloir s'arrêter. Sans doute ne s'arrêterait-il même plus à présent qu'il avait trouvé son rythme, son vrai rythme. C'est alors qu'elle entendit la phrase de Remus... La question plutôt. Elle sonna quelques secondes comme irréelle dans son esprit et la jeune métamorphomage releva le regard dans sa direction, perplexe. Ses yeux se dirigèrent vers sa main tendue vers elle. Apparemment, il était très sérieux. Elle le regarda à nouveau dans les yeux, dans ce regard qu'elle aimait tant. Sa décision était prise avant qu'elle la formule et alors qu'elle laissait apparaître un sourire sur son visage, elle se leva elle aussi pour se rapprocher de lui... Elle attrapa sa main tendue et lia ses doigts aux siens. Avançant en souriant, elle se mit sur la pointe des pieds et déposa un chaste baiser sur ses lèvres. Un bref contact qui fournissait toute la réponse à sa question.

    Juste passer la nuit à ses côtés, écouter sa lente respiration tandis qu'il dormirait, sentir son corps à côté du sien, rester allongés l'un contre l'autre, sentir son bras autour de sa taille, ses baisers aussi bien tendres que passionnés et ses caresses sur corps. Elle ne voulait rien d'autres forcément... Pour le moment. Le seul plaisir de se savoir dormir à côté de lui lui suffisait pour savoir qu'elle passerait la meilleure nuit depuis bien longtemps. Elle avait apprit à être patiente avec lui et désirait simplement savourer chaque étape avec délectation, pouvoir compter toutes les secondes passées à côté de lui... Sans rien précipiter. Elle savourait chacune de ces secondes.


    To be continued... Harry Potter RPG
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