Souvenirs du passé... [ Rowann Gahleris et Darcy Spencer. ]

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Je courais dans la vallée près de chez moi, une petite maison au milieu de nulle part, cet isolement m'apaisait, en particulier en ces temps. Tous ces événements successifs venaient troubler ma conscience, est-ce que je me rendais compte à présent ce qu'était le bien et le mal? J'avais envie de comprendre mais pas moyen... Qu'est-ce que mes parents avaient fait de moi? Je me demandais si j'étais aussi monstrueux qu'on le disait, j'aurai aimé être l'un des animaux de cette vallée, mon instinct de survie là-bas ne me sera pas reproché. Je songeai à cette fille; Darcy; souvent son visage venait hanter mes rêves aux côtés de tout ceux que j'avais pu tuer ou torturer, cela faisait longtemps que je n'avais pas eu de nuit paisible, et dans mon esprit c'était normal, si je faisais un doux rêve, cela pourrait m'effrayer en particulier, je supportai des cauchemars depuis 8ans, probablement une raison de mes séquelles mentales... Darcy... Quand allait-elle se souvenir de moi, de mes yeux que personne n'arrive à oublier. Darcy, ton visage d'innocence, combien de fois allais-je la faire pleurer, encor là, j'avais tourmenté ses rêves, mais j'étais sur qu'elle me haïssait, les gens normaux haïssent ceux qui leur font du mal. Au fond de moi, je savais que la mémoire lui était revenue, sinon pourquoi hanté mes nuits? Toute ma vie était trop chamboulée, trop de secret dévoilé, trop d'amour... L'amour...

Je ne voulais plus penser à tout ça, tout ce qui me tourmentais et qui me tourmentera encore longtemps, pourquoi mon esprit, autrefois vide de toute conscience, venait dorénavant me persécuter… Est-ce que j’allais changer ? J’avais peur de changer à vrai dire, au final, je m’étais sentis bien, dans ma bulle, loin de tout, mais voila, depuis que je devais épouser Katherine, les sentiments, et bien ils débordaient de mon cœur et me noyais complètement… Je courrais, du sport, je dois avouer que j’avais un peu négligé tout ça ces dernier temps et je commencer à peiner. Je pensais bien, que sans tout ce sport, je n’aurai pas se corps là, probablement j’aurai quelque chose de similaire à ce cher Rogue, mais sans les cheveux gras… J’entendais alors, des battements d’ailles derrière mon dos, je me retournai et je vis un hibou qui fonçait sur moi comme un dérater et il vint s’écraser contre mon torse… Je le pris dans mes bras, je lui aurait bien rompu le cou pour abréger ses souffrances, mais j’attendais avant de lire la lettre que je détachais avec soin de sa pattes, je l’ouvrai et je dessinais un faible sourire sur mes lèvres en voyant qu’elle venait de Darcy, je caressais la tête du volatile et je transplanai dans mon salon, je fis partager les graines de mon propre hiboux à celui de Darcy qui avait l’air enchanter d’avoir quelque chose à manger. Pendant ce temps, je me déshabiller pour filler sous la douche.

Quand je revenais, les deux animaux étaient en train de se battre une graine, je soupirai et je répondais à Darcy avec les mots suivants :

Melle Spencer,
Ne sachiez vous pas, que pour une demande de rendez vous, les formules « s’il vous plait » et « veuillez croire en mes sincères considérations » sont à formuler… Je passerai, car évidement, nous avons des choses à nous dire.
Je vous dis donc, à Vendredi, 13 heures.

Ps : Ne soyez pas en retard, cela m’ennuierai beaucoup.

Je soussignai, quand j’entendis un hululement intense, je levais mes yeux et je vis les deux hiboux se battre et je vis mon hibou dévorer le cou de celui de la jeune serdaigle, lassé par ce spectacle lamentable, je sortais ma baguette et je disais d’un ton calme

-Cela fait une semaine que tu me casses les pieds, ton compte est bon… Avada Kedavra.

Mon animal de compagnie tomba raide mort, et oui… J’étais capable du pire, dire que cet animal était en ma possession depuis 7 ans, ma foie, je songeai qu’il avait eut une belle vie, remplit de voyage palpitant et dangereux. Je n’éprouvais rien à sa mort, et cela me rassura, si je me mettais à culpabiliser pour des animaux mort, je n’aurais pas fini. Je fis signe au hibou de Darcy de me rejoindre, et je fis un geste circulaire inverse à l’aiguille d’une montre de ma baguette et la plaie de se referma. Utile d’être guérisseur tout de même. Je lui attacher la lettre à la pate et je lui fourrai dans le bec une pilule qui allait régénérer toutes ses forces : de la drogue. Darcy ne m’en voudra pas, j’en étais sur. J’envoyais alors cet animal dans les airs rejoindre sa maitresse un peu surexcité, je songeai qu’il allait bien dormir après coup… J’avais l’impression de mettre montré assez désagréable sur ma lettre, mais sachant le courriel étroitement surveillé, je ne me risquais pas. De plus, j’ignorai si elle avait recouvert la mémoire, et je préférai garder mes distances avec elle, c’était le plus raisonnable à faire…

Vendredi arriva bien plus vite que je le pensais, et cette histoire de rendez vous m’étais complètement sortit des oreilles, j’avais des choses un peu plus grave à m’occuper et ce ne fus qu’a 12H45 que j’ouvrais mon agenda et je lus : Rendez-vous 13H, Tête du sanglier => Darcy Spencer. Je soupirai, ayant totalement oublié cette histoire, après tout, cela n’avait jamais été autre chose d’un jeu. Je reprenais mes airs sur de moi, qui se fichait pas mal de tout… Je jetai un coup d’œil à la patiente que je venais de soigner d’une lésion crânienne, elle gémissait beaucoup, je mourais d’envie de lui demander si elle ne voulait pas que je l’achève ou que je lui colle un poing histoire de l’assommer un peu, mais ce n’était franchement pas convenable. Je m’approchais d’elle, une seringue à la main, un sourire qui rassure sur les lèvres, elle me soufrait à son tour, et je lui injecter un peu de morphine, et je le vis s’apaiser et me lancer un regard reconnaissant, j’eus pitié à vrai dire… Je lui adressai un faible sourire à nouveau et elle ferma ses yeux épuisée, je retirai ma blouse et j’enfilai une chemise rapidement avant qu’une infirmière n’entre et voit la marque à mon bras, puis je mis ma veste en cuir noir. Je sortais de la pièce et je refilais le dossier à une infirmière en lui précisant le taux de morphine nécessaire et surtout sur quelle fréquence… Elle acquiesça mes dire, j’hésité entre le fait que je parler chinois ou si elle me dévorait du regard… Enfin bref, je sortais de là avant de me faire agresser sexuellement et je transplanai depuis les marches de l’hôpital à prés au lard.

Je marcher les mains dans les poches et je poussais la porte du bar, j’avais de l’avance encore une fois, je passai au bar, je pris commande d’un verre de scotch, un Whisky écossais auxquels j’était quasiment accro, je pris le journal et je m’installai à la table de fond, je lisais des articles où l’ont voyais les mangemorts les plus faibles en prison, je souris amusait en lisant l’article sur une dépouille d’auror, cela me fis sourire car c’était moi, et l’ont parlai d’acte criminel, avec un sans froid incroyable, une monstruosité sans pareilles et surtout une folie incompréhensible… Oui, c’était moi, et alors ? Il ne fallait pas que je perde la main c’était tout, je m’étais fait trop gentils avec mes victimes dernièrement, et cela contrariait mon karma si noir. Je continuai à lire le journal en buvant mon second verre déjà et j’entendis la porte s’ouvrir, des hommes siffler, je parier ma chemise que c’était une jeune femme, et je pariai même mon caleçon que c’était Darcy… Je levai mes yeux bleus par dessus mon journal, je la vis attablée, dos à moi, l’air un peu coincée… Cela me fit sourire… Je vis un homme qui s’approcher d’elle en titubant, je posai le journal, je posais ma main sur l’épaule de la Serdaigle, je regardais le jeune homme dans les yeux et je lui disais d’un ton calme

–Si j’étais toi, sac à bière… Je ferai demi-tour sur le champ…

Et sans broncher, il s’en reparti aussi vite qu’il était venu, je fis le tour de la table en prenant soin de ne pas renverser mon verre, je m’installai en face d’elle. Elle avait l’air soulagée de me voir, et assez gênée de ne pas m’avoir aperçut du départ… Je souris et je lui lançais en plaisantant d’une voix calme

–Et bien… Mademoiselle c’est fait toute belle pour venir me voir… Que me vaut toute cette beauté et cette visite ?

Oui, elle était très belle, très bien habillée, et moi j’étais là, avec mes cheveux en bataille suite à une matinée d’agitation à l’hôpital, la chemise à moitié débrailler à défaut de ne pas avoir eut le temps de trop se changer. Mais ce n’était pas grave, je ne me sentais pas obliger de m’habiller en vêtement de Thanksgiving… Je la fixais de mes yeux bleus puis je commander un troisième verre de Scotch pour moi et un simple jus de citrouille pour elle, je ne voulais pas qu’on me surprenne à offrir de l’alcool à une mineure… J’attendais de voir, un peu ce qu’elle avait à me dire, au point de se sentir obliger de nous mener dans ce bar délabré…. Je ne craignais rien venant de Darcy, elle m’était faible. Vraiment très faible. Mais j’étais prés à lui rendre sa mémoire aujourd’hui, avec un petit tour de passe passe, une autre joie d’être guérisseur, c’était un petit tour qu’on se servait sur les amnésique pour leur permettre de se souvenir de leur famille, mais en créant de toute pièce des souvenirs, mais la je n’avais rien à créer, je n’avais qu’a copier les miens dans sa tête… C’était vraiment trop simple… Mais du temps avait passé depuis, et le sujet était clos depuis longtemps aux yeux de tous : Elle est tombée. La pauvre fille, j’avais épargné sa vie, elle se devait de mettre reconnaissant… Bien évidement, j’omettais le fait que je n’en avais pas été capable, mais si j’y avais été contrains, j’en aurai été capable, mais étrangement, j’avais voulu chercher compliqué, je m’ennuyai dans ma petite vie et la tuer ça aurait été trop simple. J’avais beaucoup réfléchis à ce qui c’était passé, et je songeai qu’elle avait un petit quelque chose qui faisait que finalement, je m’étais attaché à elle, elle ma victime…

Darcy me fit une tentative assez laborieuse, j'allongeai mes jambes sous la table et je fixais la jeune femme, un sourire en coin avec un air supérieur. Je la trouvais changée, moins naïve surtout, cela ne me manquait pas, au contraire tout semblait devenir plus intéressant. J'avais également changé, beaucoup plus instable, tantôt sur de moi, tantôt nageant en plein doutes existentiel. On nous servit la boisson, je ne pris même pas la peine de le remercier. Après tout il ne faisait que son travail. Je regardais la jeune femme trop propre pour côtoyer ce pub, c'était comme enfermer une princesse dans une cave. Je l'observais, sans dire un mot. Je buvais deux gorgée de ma boisson riche en alcool, mes yeux se posèrent sur le serveur qui se tenait debout, face à nous, il nous fixait et attendais la suite de la conversation. Je soupirai lassé de tous ces commérages, je le fixais pour finalement lui dire d'une voix calme, posée, sans agressivité.

- Dites… Vous comptez rester planté la toute la journée où vous nous laisserez en paix boire un verre ?
-Oh… Excusez moi Monsieur Gahleris…

Je bus quelques gorgées de ma boisson en fixant le serveur s’éloigner en me faisant quelques courbettes pitoyables, je reportais mes yeux bleus sur Darcy un sourire en coin, elle m’amusait énormément. Pourtant, après ce que j’avais fais, je devrais être rongé de remords, mais c’était la vie, et je savais qu’un jour, tout ce paye, et je payerai le ‘mal’ que j’avais fait autour de moi bien que je sois totalement inconscient des douleurs que je distribuais autours de moi…. Elle était endurcit, je misais sur un petit copain aux dernière mises à jours, je savais combien la personnalité pouvait changer quand l’on trouver chaussure à son pied, et j’en étais la preuve de A + B avec Katherine. Je me sentais plus humains. Un sentiment très effrayant pour moi que de ressentir à présent des choses. J’ignorai si c’était une bonne chose ou une mauvaise chose, mais je sentais que ma vie n’allait pas rester morte comme ce le fus durant 8 ans. Je regardais Darcy, sans vraiment savoir quelle force l’avait poussé à venir jusque moi, je lui répondais d’un ton absolument décontracté, maitre de la situation.

–Tu es bien mignonne…. Mais tu sais… Si tu as retrouvé la mémoire tu sais pourquoi je ne te l’ai pas dit avant… Hors… Etant donné que tu me poses cette question, qui est, je le reconnais très bien tenté… J’en déduis que tu n’as pas retrouvé la mémoire, si ce n’est quelque phrase ou quelque images par ci ou par la… Alors le Docteur Gahleris à t-il établit le bon diagnostique ?

Je la fixais amusé, je n’avais pas cherché à la mettre mal à l’aise au début, mais vu qu’elle avait essayé de me mettre en mauvaise posture, je n’allais pas me gêner pour lui faire remarque que c’était moi, qui avait les cartes en mains, et ça valait mieux pas qu’elle l’oublie. Je m’installais au fond de la banquette la fixant de mes yeux inertes, j’imaginai que mon regard devais la troubler, j’avais compris depuis longtemps que ses yeux là, m’étais assez néfastes, un peu trop reconnaissables. Mais je ne m’en plaignais pas, on m’avais souvent dit que j’avais des yeux absolument magnifiques, que de compliment sur mon regard, et cela devait être la raison du fait qu’on se souvenait de ses yeux bleus parfaits mais tellement expressifs de douleurs, de souffrances et de solitude. Je plongeai ma main droite dans ma poche et je sortais ma baguette, personne ne se retourna, on ne s’en apercevait même pas, je savais que dans un pub du genre les trois balais, tout le monde m’aurai regardais avec des yeux rond, mais ici, c’était comme avoir une arme dans un restaurant au Texas, c’était tout simplement très banal. J’ajoutai à l’adresse de la blondinette :

-Bon… Je ne vais pas faire durer le suspens, je suis persuadé que tu meurs d’envie de savoir tout ce qu’il sait passer. Sinon, tu n’auras pas eu la folie de me joindre. Alors je tiens à te dire, ne crie pas… C’est le passé, i est inutile de te débattre ni même de parler, on serait vraiment ridicule… Ensuite, je te demanderai de ne pas me tuer. Oh… Je suis bête… Me tuer… C’est vraiment risible… Et si tu veux que je t’envois tes souvenirs princesse ranges moi cette baguette que tu pointe sur moi en dessous de la table…

Je lui adressai un faible sourire attendant l’exécution de mes conseils, voir des ordres avec un sourire en coin, et un air supérieur. Je savais qu’elle n’avait pas le choix et que mes conseils comme quoi il ne fallait pas hurler allaient la déstabiliser… Cela me faisait tout simplement sourire. Au fond, j’appréciais cette fille, bien plus qu’elle ne voulait le croire, et que moi-même j’étais capable de me l’avouer. Je refuser de m’attacher aux gens, et ce qui me révoltait le plus, c’était d’être capable d’apprécier une personne torturée par mes soins. Je ne me comprenais décidément plus… Je continuai à fixais Darcy avec supériorité et un faible sourire.

Je la vis tomber sur la baquette et je levais les yeux au ciel, décidément les filles, ça ne tenais pas la route bien longtemps… J’attendais quelque instant puis je me mis à claquer les doigts comme pour lever une hypnose, elle se redressait alors et je la fixais un sourire en coin, on aurait dit qu’elle se réveillé un lendemain de cuite, c’était bien ça qui me faisait rire, elle reprenait doucement ces esprit, et pas très lucide elle me posa une question assez peu perspicace puisque c’était elle qui m’avait convié à la rejoindre, je me contentais de lui sourire encore. Je me demandais bien ce qu’il se passait dans sa mémoire, n’étant pas un grand habituer des sauvegardes de mémoire, j’avais pourtant bien réussis la transaction, j’étais assez fier de moi tout de même. Tu l’as ou tu ne l’as pas c’est tout. Le talent bien sur. Je soupirai puis je fis couler un peu d’alcool dans mon œsophage avant de lui répondre d’une voix parfaitement posé

-Bien sur, je n’ai jamais dis que je n’allais pas te la rendre petite idiote !... C’était tout de suite moins drôle quand j’étais tout seul à me souvenirs de nos délires entre amis…

Je lui adressais un clin d’œil. Elle devait se dire que je n’avais pas changé et que je ne changerai probablement jamais. A ce croire que je rebaissais les faits à la sauce Rowann, la version qui n’existe nul par d’autre que dans mon ironie infatigable. Elle avait était bien sage et avait accepté de ma couvrir en perdant partiellement la mémoire avec, ce qui fut surprenant, qu’elle soit consentante, j’aurai crus devoir user de la force, alors pour ce sacrifice, je lui rendais son dus, sa mémoire lui appartenait, elle ne me servait à rien dans une partie bien caché de mon cerveau, donc j’avais très bien fait de le lui rendre tout simplement. C’est alors que nous nous retrouvions à trois baguettes autour de la table, je finissais mon verre calmement et je levais mes yeux bleus vers cet ivrogne de bas étage et je lui demandais

–Un problème mon non-ami ?
-Oui !
-J’ai hate d’entendre votre requête… Disais-je sur un ton ironique implacable.
-J’voulu… J’voulèrent… Je veux…. Je veux que vous laisser cette jeune femme tranquille !
-Je crois que tu ne sais pas à qui te parle pauvre moins que rien, alors retourne à ta place ! tonnais-je d’une voix grave en plongeant mes yeux bleus avec menace dans ses yeux noirs.
-Oh oui, je sais bien qui vous êtes ! Mais…

Je lui coupais la parole en lui collant mon poing en pleine face, j’entendis son nez se briser sous mes doigts et il eut une rhino-rragie sévère de ma part, je me levai et je jetai un regard circulaire sur la pièce et je lançais d’une voix calme et assez forte pour que tout le monde puisse m’entendre

-Y’a-t-il d’autre volontaire tant que je suis debout car si je dois encore me lever ; je crois que je serai vraiment de mauvais poils ! … Non ? Personne ? Alors retournez tous à vos bières et que je n’en vois pas un me regarder de travers ! Clair !

Je me rasseyais après avoir commandé un autre verre, je fixais Darcy alors qu’on évacuait ce pauvre ivrogne qui pissait le sang, je soupirai lassé… J’en avais mare de ces imbéciles, je rangeais alors ma baguette, avec la sérénité que personne ne viendrait m’embêter à présent et que je pouvais poursuivre la discussion avec Darcy, qui ne fut guère étonné du silence après mon énervement. Car oui, bien que j’ai un ton calme, j’avais été plus ou moins en colère, alors imaginez un peu quand je suis vraiment très en colère ! Ce ne serait pas la même chanson, c’était une caresse que j’avais fait à ce pauvre sac de bière. Je regardais la jeune femme, qui avait l’air un peu plus forte qu’avant, mais bon, les apparences peuvent être trompeuse, mais elle n’avait plus l’air si forte que ça après que je lui eut rendu la mémoire, je lui disais en plaisantant, histoire de détendre un peu cet atmosphère en lui montrant mon poing gauche

-Tu as vu… Je n’ai pas perdu la main… Je repris plus sérieusement. Sincèrement… Je suis bien content de te revoir Darcy… Même si je ne pense pas que ce soit réciproque… Je me demandais combien de temps j’allais encore voir ta petite frimousse de blonde dans mes cauchemars…

Je lui adressai un nouveau clin d’œil alors que l’on me servait mon verre.

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Je regardais la jeune femme éclater de rire et je dessiné un sourire comme attendris, cette fille prenais tout avec une légèreté incroyable, j'avais parfois du mal à comprendre pourquoi elle agissait de la sorte avec moi. Elle devrait me haïr et au lieu de cela, nous buvions un verre ensemble comme deux vieux amis de toujours. Je ne répondais pas à sa première remarque, j'étais seulement bien étonné qu'elle soit heureuse de me voir et même reconnaissante d'avoir épargné sa vie. Elle avait l'air vraiment heureuse c'était quelque chose que je ne saisissais pas. Je lui en voulais de se sentir heureuse, mais ce fut très court car je me souvenais de ses larmes, de sa peur en croisant mes yeux... Elle me demanda avec humour ce que je faisais de ma vie... Je pris une gorgée de mon verre, et je jetai mes yeux bleus par la fenêtre. Début février, la neige tombée à nouveau... Mon cœur fut transpercé par des souvenirs. Stella, Sélène, Leila, Katherine... Tous ses événements, je me sentais changé, je sauvais les apparences en me montrant dur, mais je me sentais atteignable. Je me sentais vraiment seul, je ne comprenais pas pourquoi j'avais des semblant de sentiments qui venaient me hanter... Je me demandais d’où venaient les sentiments et comment s’en débarrasser pour de bon…

-Je me suis dis que je n’allais pas laisser cette pauvre fille se faire violer par une bande de crasseux… Je souris amusé, décidément elle ne manquait pas de culot, elle me parlait comme si nous avions toujours été amis… On m’a coupé les ailes à la naissance ne t’inquiète pas.

Je lui adressai un clin d’œil, puis je buvais encore un peu de mon verre. Darcy , Darcy… Elle avait l’air d’une fille tellement bien, je me demandais ce qui la retenait à ma table… Elle pourrait repartir à présent qu’elle avait récupéré sa mémoire, je ne comprenais pas qu’elle puisse appréciais ma compagnie après ce que j’avais fait, j’étais vraiment perplexe avec cette fille, elle savait que je ferais souffrir encore une fois… Un jour… C’était la seule façon que j’avais pour m’amuser, faire du mal aux autres… A chaque fois entre nous cela finissait toujours de la même façon, je la faisais souffrir, j’avais pitié, je la sauvais de mes blessures, elle m’était reconnaissante… Je passais une main le long de la table pour saisir sa main froide puis je plongeais ma seconde main dans la poche de mon jeans et je lui disais avec un faible sourire

-J’ai un petit cadeau pour toi…

Je lui glissais dans la main que je tenais la photographie que je sortais de ma poche et je relâchais sa mimine, et elle fixa quelque temps la photo. C’était simple, il y avait un homme, qui était mon portrait craché, mis appart des yeux très noirs, puis une femme blonde aux cheveux bouclées avec des yeux bleus perçant, comme les miens, qui portait dans ses bras un enfant qui dormait… C’était mes parents, le physique du père et les yeux de la mère, ça donnait le Rowann que l’ont avait dans ce bar, mais le père avait une mine souriante, sereine d’une vie paisible… Moi, j’avais les traits durs et une tristesse infinie dans le regard…J’étais sur la photo, un tout petit bébé prématuré, j’étais maigre et la peau abimée par les soins, déjà j’avais souffert… La photo, comme toutes les photos magiques : animées. Ma mère me berçait avec tendresse alors que mon père regardait avec supériorité sa femme et son fils… Je décrochais mon regard de la photo, c’était la dernière que j’avais de mes parents, j’avais brulé tout le reste, je m’efforçais à dire que je me fichais de mes parents… Je ne souffrais qu’intérieurement, on pourrait croire que cela m’était égal…

J’avais donné cette photo à Darcy, pour lui montré un peu ma mère, car j’avais été troublé par leur ressemblance, elle probablement serait étonné de ma ressemblance avec mon père, limites nous pourrions être frère et sœur, moi la copie de mon père, elle de ma mère… Cela m’avait troublé, mais je persisté à dire qu’ils ne comptaient pas pour moi… C’était mon père qui avait fait que je sois mangemort, ils avaient tout fait pour que j’aie cette vie que je détestais tant… Je jetai à nouveau mes yeux bleus dehors, laissant la serdaigle observer la photo, il me semblait que ses yeux allaient de mon père à moi, elle me regardait en ce demandant si des fois ça ne serait pas moi sur la photo… Je ne disais rien, je vis passer devant la vitrine une jeune femme en larmes et un type qui la suivait avec un bouquet de rose en la suppliant de l’écouter… Je n’avais jamais eu se genre de scène dans ma vie, jamais je n’avais supplié qui que se soit, jamais je n’avais accordé assez d’importance à quelqu’un pour ne pas vouloir la perdre… J’avais perdu Stella et pourtant… Cela m’avais fait du mal, mais à présent cela ne me faisait ni chaud, ni froid, j’étais trop habitué à souffrir probablement… La vie c’était floue, mais j’avançais comme un aveugle sans réfléchir, me fiant à mon instinct, et je savais qu’un jour, moi aussi j’allais mourir… Je plongeai mes yeux bleus dans le regard de Darcy, un sourire affecté sur les lèvres.

Je sentis tout à coups sa main froide sur la mienne, je levais mes yeux bleus vers elle, elle me dessina un si faible sourire quand elle confirma la ressemblance, puis je dessinai un large sourire en la voyant me rendre la photographie, je baissais les yeux sur la photo, je me sentais comme poignardé en plein cœur et je retirais ma main de celle de Darcy. Je détournais mon regard quelque instant, je fermais doucement mes yeux et je ne pensais plus à rien, du moins j’essayer, mais cette photo réapparaissait devant mes yeux… J’ouvrais les yeux et je fixais l’imagine, je sentais mes entrailles se déchirer, je pris le morceau de papier usé entre mes doigts doucement, je le retournais contre la tale pour ne plus voir cette image, je vis inscrit au dos : Nous et notre fils Rowann. Octobre 1981. Je restais là, tête baissée, et Darcy qui restait là, à respecter mon silence soudain, je serais doucement le poing et je lui disais sans relever la tête dans un murmure autoritaire et froid ;

-Et moi… Je veux que tu la gardes est-ce que tu m’a bien compris ?

Je ne voulais plus rien d’eux, j’avais tout jeté, tout brulé, tout détruit, vendu le manoir, vendu la ferme, vendu les meubles… J’avais gardé cette photo, caché chez moi, et souvent je songeai à la prendre mais jamais je n’avais eut ce courage… Je l’avais eus aujourd’hui, je l’avais prise pour m’en débarrasser définitivement, et si Darcy refusait de la gardait, je la brulerai avec une bougie sans problème. Je ne l’avais pas même regardé quand je l’eus prise, et la… Elle me l’avait flaqué sous le nez, je relevai la tête et fixant Darcy… Je sentais quelque chose me bruler les yeux, j’ignorai ce qui me brulais de la sorte, mais je prenais sur moi, comme d’habitude, à chaque fois que j’avais de la souffrance, je faisais comme si de rien n’était. Elle me fixait avec une tête à faire peur alors que je prenais cette douleur sur moi, je lui lançais avec une pointe d’agressivité

-Pourquoi tu me regarde comme ça ??!!

Elle semblait figée, déconcerté je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait, et cette douleur dans les yeux qui ne cessais pas, je ne comprenais pas ce qu’il se passait… Jamais je n’avais eut mal de la sorte, et je contenais cette douleur en moi, j’avais l’impression que mes yeux voulaient couler de leur orbites, je ne comprenais pas… Et mieux valait que je ne comprenne pas… Ma phobie…

Je fixais cette Darcy indécise face à moi, n’osant plus rien dire, presque fébrile, je crus un instant qu’elle était malade ou peut-être elle aussi sentait-elle cette douleur dans ses yeux. Je resongeai alors à cette journée avec elle auparavant, je me revoyais sauter sur elle, et mordre son mollet en manquant de lui briser le tibia, je me souvenais de son cris de douleur, un déchirement dans la nuit, je repensais à mes cauchemars et… Ils étaient encore là ! Ces deux imbéciles ! Mes parents, je les voyais encore, ma douleur augmenta, je ne comprenais pas, plus je songeai à eux, plus je sentais que mes yeux voulais partir, comme s’ils voulaient se crever, je plissais un peu les yeux comme pour les abstenir… C’était quoi ? Un sortilège ? Qui était l’imbécile qui faisait ça ? J’allais le tuer ! Je respirais avec difficulté ignorant que Darcy voyais des larmes naitre dans mes yeux…

C’était de l’eau qui voulait couler de mes yeux, pas les yeux. Des larmes, mais l’ignorance était là, car je n’avais jamais pleuré, jamais depuis vraiment trop longtemps. Mais je ne pleurais pas, c’était à la limite… Je restais ignorant de ce qu’il se passait dans mon regard, elle me fixait incrédule, et j’essayer de faire passer cette douleur insistante. Si je pleurais, probablement aurais-je une crise de convulsion ou autre… Je demeurai silencieux à mon tour. Le fixant sans comprendre…

Je la vis tirer la photographie et la mettre hors de ma vue, je fermais à nouveau mes yeux bleus, et je sentais la douleur qui s’effaçait doucement, je ne comprenais pas ce qu’il venait de m’arriver… J’avais des moments ou je perdais un peu la raison, mais ça, c’était autre chose, une douleur qui me déchirai de l’intérieur et qui venait me bruler les pupilles au point de crisper les nerfs de mon visage… Je rouvrais les yeux, et bien que mes pupilles soient encore dilatées et que le blanc de mes yeux brillaient encore comme parsemé de millier d’étoiles, la douleur avait cessé et je finissais d’une traite mon verre pour tout faire passé… Je vis alors que ses deux mains tenaient la mienne, et m’avoua qu’elle garderait cette photo précieusement, elle pouvait bien la jeter, je me fichais de ça, je ne voulais plus la voir… Je levais le bras gauche en signe que je voulais un autre verre, j’empilais les trois verres que j’avais bus, puis je l’écoutais me dire pourquoi elle ne m’en voulait pas, parce que je l’avais rendu plus forte… Je laissais ma main sous les siennes et je lui répondais avec ironie, comme si je n’avais jamais eut mal, comme si je n’avais jamais été troublé devant cette photographie…

-Je te souhaite de devenir aussi dure que moi… Evidement, j’ignorais que j’avais manqué de pleurer tout à l’heure. J’étais bien dans mon ignorance de cela. Probablement ne supporterai-je pas de verser une larme dans ma vie… Moi qui avais faillis mourir deux fois depuis cette histoire avec Darcy, je n’avais pas pleuré devant la mort… Je repris d’un ton calme. Tu m’étonnes toujours Darcy… J'ai toujours voulu détruire ta vie. Mais ce n'est jamais après ta vie que j'en avais... Ta joie... Je voulais que tu sois moins heureuse... Et apparemment j'ai réussis... Pourquoi tu me donne un peu de ton affection? A moi... Peut-être celui qui en mérite le moins de ta part...

J'étais prés à lui confier mes tourments, mais je restais silencieux... Je ne me sentais pas la force de lui dire ce qui m'arrivait en ce moment. J'avais complètement déraillé au moment de mourir de froid, et on m’avait sauvé la vie. Je ne pouvais partager cela avec Darcy... Mes doutes, mes incompréhensions, je devais les garder pour moi. Je l’avais rendue moins heureuse en endurcissant son âme, je n’avais jamais pensé pouvoir changer les gens de la sorte, mais apparemment, je l’avais fait. Je retournais lentement la main pour serrer celle de la jeune femme. Bien que je ne sois pas élève de Poudlard, j’avais plusieurs personne dans mes connaissance, parfois très proches, qui eut étaient élèves, et j’avais appris par eux que Darcy n’était pas très intéressante aux yeux de personnes… Qu’elle n’était qu’une Serdaigle le nez dans ses bouquins… Je ne partageais pas cet avis, mais je n’avais rien dit, tout simplement par pudeur. Je ne prenais jamais parti de grand-chose, ce qui pouvait être étonnant vu que j’étais mangemort, je n’avais jamais exprimé mes pensées, et j’étais bien plus ouvert d’esprit que l’on pouvait le croire. Je croyais au destinée, et je savais que la mienne était d’être ce que j’étais à cet instant là, un mangemort impitoyable, qui ne pleure pas, qui ne se plains pas, qui je ne doute pas… J’avais l’impression de changer c’était un sentiment déchirant que le changement…

Je caressais la main de Darcy du bout des doigts, la fixant droit dans ses yeux verts, je ne comprenais pas cet attendrissement soudain qu’elle avait eut…

Elle eut l’air songeuse tout à coup, je la laisser avec respect à ses pensées, on m’apportait mon verre et je fus soulager de boire une gorgée de plus, j’étais alcoolique, mais ça personne ne le savait, et personne ne voulait me le faire savoir, je préférai faire comme si, je ne possédé pas ce syndrome, je disais que mon père avait bu pu être alcoolique, j’avais bu échapper à l’hérédité, et je disais contrôler le tout, personne n’osait me contredire… Je ne savais pas vraiment pourquoi, mais je trouvais les gens vraiment étrange ses derniers temps. Moi-même, je devais être étrange. Cette vague de peur pourtant ne me touchait pas, je n’avais pas peur de mourir moi, je ne craignais pas ce que tout le monde craignais : la fin. Moi, au contraire, je l’attendais, avec patience, pourtant j’aurai pu mourir, mais j’étais encore là, le destin ne voulait pas que je meurs quand je le désire, probablement la mort décidera de me prendre le jour où j’aurai envie de vivre. Les choses étaient toujours comme cela avec moi, je fuyais quelque chose, il venait à moi, je suivais quelque chose il me fuyait. Je perdais des amis… Mais il n’y avait qu’avec une seule personne que je n’obtiens pas le contraire, c’était Katherine. Elle avait rompu cette malédiction le jour où elle prit mon cœur et que ce fus réciproque… Au début, je m’étais dit d’épouser la jeune Von Ehlia, aussi cruel que cela puisse paraitre, cela avait été pour me casser, pour me calmer, pour une fois de plus faire comme mon père, épouser une femme. Et puis, je l’ai aimé à l’instant même où elle m’adressa la parole la première fois, je l’ignorai mais cette vague de chaleur et d’euphorie, c’était l’amour. Je l’ignorai tout comme j’ignorai que cette douleur dans les yeux et mes entrailles, de la tristesse. Elle me répondait que ce n’était pas moi qui avait gâché sa joie de vivre, je baissais les yeux sur nos mains, j’aurai préférai que ce soit moi à vrai dire… Je ne savais pas exactement pourquoi, mais j’aurai aimé qu’elle soit triste à cause de moi, ou pour moi… Tout cela n’était pas très clair. Elle me déclara alors que j’avais besoin d’affection, je relevais sauvagement mes yeux, d’où ce permettait-elle de me dire cela ? A moi ! Rowann Gahleris ! Je lui lançai sans réfléchir pour une fois…

-Je n’ai pas besoin de ta pitié ! Encore moi de ton affection ! Katherine m’apporte tout ce qu’il me faut et ce que je mérite ! Et bien plus que je ne le mérite ! Alors. Je t’interdis de dire encore ça. Je suis très bien seul ! Je l’ai toujours été.

Je détachais nos mains avec brutalité. J’avais parlé de Katherine… Avec quelqu’un… C’était la deuxième personne à qui je révélais avoir… Une femme dans ma vie… Je bus la moitié de mon verre rapidement pour me calmer les nerfs et je jetais à nouveau mes yeux dehors, je sentais quelque gouttes de transpiration perler sur mon front, à cause de cette satané maladie ! Je tuerai bien le type qui a inventé les boissons alcoolisé, mon état était vraiment amoindri. Je m’essuyai le front, m’être énervé et avoir bu avant, ça avait souvent cet effet. Je fus parcourus d’un frison alors et je reportais mon regard sur Darcy qui c’était tut… A quoi pensait-elle ? A autre chose ou à ce que je lui avais dit ? Elle était vraiment, étrange. J’avais envie de la tuer, je ne comprenais pas ce qu’elle faisait encore là, elle avait l’air d’avoir choisi son camps, et je savais qu’un jour, il y ait une forte probabilité et je me retrouve à devoir la tuer pour de bon. Plus j’attendais pour la tuer, plus ça serait dur. Je plongeais mes yeux bleus dans son regard et je lui disais d’un ton beaucoup plus calme en saisissant sa main froide

-Je te tuerai un jour…. A moins que l’on me tue avant… Tu auras de la chance si c’est le cas… Tu te trompe… Tu n’as pas d’affection pour moi… Tu te trompe… Ce n’est pas moi… Ce n’est pas moi… Tu me déteste, tu aimerais que ce soit le contraire, mais tu me déteste quand même. Et si tu veux, j’te le prouver dehors que tu me déteste…

Je lui proposer de ce prendre une raclée dehors pour lui prouver qu’elle me détestait, je doutais bien qu’elle n’accepterait jamais mon invitation, sinon… Cela ma serai troublant. Mais je ne me débinerai pas. Je n’hésiterai à la faire souffrir à nouveau. C’était son destin ! Je voulais qu’elle ouvre les yeux, et qu’elle arrêtes de me troubler avec ces intentions bénéfique envers moi, moi, celui qui lui avait fait le plus de mal. Je ne supportais plus qu’on m’aime. Je ne supportais de ressentir des choses. Je comptais quatre personnes qui m’aimait, de façon, vraiment très intense, de passion même, j’en avais tué une… J’avais souffert d’avoir tué cette jeune femme dont ses derniers mots furent de me dire ‘je t’aime’ alors que je venais de la tuer… Je ne comprenais pas, j’avais peur…

Grand dieu, elle sortit devant moi, je vidais mon verre sans me presser et je la suivais avoir après laisser l’argent pour les boissons, j’ignorai où elle allait et pourquoi je la suivais comme une imbécile, nous arrivions dans une petit salle de la cabane hurlante, je reconnaissais cette pièce… Quelque temps auparavant, j’y avais été avec Sélène… Je regardais la vitre de la fenêtre brisé, c’était moi, qui avait sauté par la, et j’avais survécu par un miracle incroyable. Je plaquais mes mains sur mon torse en fermant les yeux pour étouffer mes souvenirs de cet endroit. Je vis du sang séché sur le mur… Mon sang… Je respirais doucement, puis une fois calmé, je relevais mes yeux vers Darcy qui retirait toute ses affaires et jeta sa baguette au sol, elle m’ordonna de la tuer ou elle sauté. Je le fixais quelque instant… Elle me ressemblait… Je ne supportais pas… Qu’est-ce que j’avais à perdre ? Qu’est-ce qu’elle insinuait ? Je plongeai mes yeux bleus dans ceux de Darcy, je la détesté, je détestai tout le monde… Je sortais alors ma baguette de la poche de mon jeans, je m’approchais d’elle à pas lent. Cette situation était semblable à la fois où elle avait fait tombé des rose sur moi, j’arrivais à sa hauteur et je la fixais de mes yeux noirs et je lui disais d’un ton neutre.

-Pauvre idiote…

J’appuyais l’extrémité de ma baguette sur sa poitrine, sur son Cœur, je l’affrontais du regard avec agressivité. La tuer… Je me mis alors à répéter cette fois agressivement, limite en criant après elle à l’image d’un grand frère protecteur.

-Pauvre idiote !

Je levais la main gauche et je lui foutais une gifle. Probablement LA gifle de sa vie entière. Une gifle qui la fit tomber au sol avec force du côté opposé de la fenêtre brisée. Dans la chute, ses cheveux c’étaient détachés et laissait tomber ses longues boucles dorées sur ses épaules, je voyais la marque de mes doigts sur sa joue qui commençait déjà à enflé et je vis une multitude d’étoiles dans ses yeux, des larmes qu’elle ravalait. Je baissais les yeux bleus vers le sol, je m’agenouillais et je ramassais la photo qu’elle avait délaissée au sol. Probablement avais-je jamais frappé une femme de la sorte. Torturé certes, tué oui, mais frapper comme cela, jamais. Darcy… Pourquoi est-ce qu’elle me mettait dans de tels états ? Je ne pouvais pas expliquer ce fait… Je regardais la photographie, et je jetais un regard à Darcy qui reprenait ses esprits après avoir été sonné par ma main, je me tournais vers elle. Mon regard n’était plus en colère. Je savais que j’étais changeant, instable, Darcy, elle me faisait passé d’une humeur à l’autre, j’ignorais tout des sentiments… Je m’approchais d’elle et je touchais d’une main tremblante ses longs cheveux, je relevais mon regard dans le siens avec hésitation et je lui demandais d’une voix basse

-Tu veux mourir… Toi aussi ? Viens… Viens avec moi… Tu ne seras plus jamais seule… Je te le promets…

Je plongeais mes yeux dans les siens, et je les gardais ouverts, bien que je sentais à nouveau cette douleur dans mes yeux et dans mes entrailles, je serrais avec force le poing qui tenais une de ses mèches, je sentais ma main qui tenait la photographie et ma baguette défaillir et tomber sur le sol dans un tintement bois contre bois… Qu’est ce qu’elle avait voulu faire ? Me prouver quoi ? Que j’étais capable de l’appréciais et que je ne voulais pas être seul…. Je comprenais pourquoi à présent elle me disait que c’était moi qui perdrais… Je lui avais demandé de nous rejoindre… Je lui avais promis qu’elle ne serait plus seul… Je parler des rêves, des envies de qui ? D’elle ou de moi ? Je ne savais plus… C'était une jeune femme intelligente et ô combien intéressante à mes yeux, même si je le lui montrais peu, j'étais ainsi, j'avais l'avarice des compliments. Je peiné à dire à Katherine que je la trouvais belle, alors que je la trouvais parfaite. J'étais fiancé à une créature de rêves, je m'attelais à la tâche de la rendre heureuse. Et voila qu’à présent je garantissais à Darcy, à ne plus la laisser seule. Je m'engagé à la prendre sous mon aile et lui trouver un époux digne de ce nom. Un époux qui lui sera fidele et qui n'hésiterai pas à se sacrifier pour elle. Je me sentais stupide de vouloir l'aider, un aide qu'elle refuserait probablement, la raison de mon rapide retour au calme, ce fut que moi aussi, j'étais seul, moi aussi je n'apportai aucune importance à mon existence, était-elle comme moi à un degré moins fort?

J'avais retiré mes doigts de ses cheveux, repensant à la manière avec laquelle elle avait précédemment repoussé mes mains des siennes. Avec dégout ? Je ne saurais expliquer la manière, mais c’était clair… Je m'appuyais contre le mur, la photographie à l'envers sur le sol, je restais assis à coté de Darcy, dont j'attendais deux réactions, celle de la gifle et celle de ma phrase. Je n'avais pas eut la main légère et je pensais bien que personne ne l'avais jamais frappé de la sorte. Je devinais qu'elle se demandait pourquoi je la frappai puis lui proposai mon aide... Il n'y avait aucune logique. Je fixais la fenêtre d'un regard vide, je repensé à la douleur que j'avais ressentis avec ses bouts de vitre qui c'étaient planté dans ma chair, je me vidais de mon sang... J'avais eut froid... Le baisé de Sélène m'avais alors réchauffé puis j'avais perdu connaissance une semaine durant. Et si j’avais survécu c’était tout simplement parce que sous la forme de Lynx, j’avais eut le corps plus dur, et plus solide. Mais cela avait été de la pure folie de ma part.

Je regardais Darcy faire exploser une armoire puis elle m’envoya balader, je fermais mes yeux en appuyant ma tête sur le mur… Elle voulait que je la tue… Je comprenais se sentiment, et j’avais trouvé quelqu’un qui le ressentais aussi… Je fus parcouru de frissons… Je pourrais sauter par la fenêtre moi, et cette fois ci, je ne me raterais pas. Je restais calme alors qu’elle s’arrangé dans le miroir. Décidément, j’allais finir par haïr cette cabane, j’ouvrais doucement mes yeux bleus et j’aperçus les yeux de Darcy me foudroyer dans le miroir, je restais assis au sol, je regardais la photographie à l’envers au sol… Qu’est-ce qu’il c’était passé ? J’étais perdu, j’aurai voulu, boire encore, oublier tout ça.
*Pourquoi je ne ressens rien ! –C’est toi qui ne veux plus rien ressentir depuis qu’ils ne sont plus là… -Non ! C’est faux !*
Qu’est ce que je ressens ? J’étais resté 8 ans sans vouloir affronter en face la vérité. Je préférais toujours fuir ce qu’il se passait en mon âme, je préférais m’écrouler sans penser aux autres… Je regardais cette darcy qui était furieuse… Je ramassais ma baguette du bout des doigts et je lui disais d’un ton calme

-Tu n’es plus Darcy… Tu ne m’intéresses plus… Je ne me donnerais pas la peine de te tuer. J’avais connu quelqu’un qui aimait la vie, et là j’ai devant moi une épave rien de plus !

J’avais été un peu dur, mais cela n’avait été que le fond de mes pensé, je n’avais rien à dire à cette fille qui était devant moi, cette inconnue. Ce qui m’avais intéressai chez elle c’était cette joie, et si elle ne l’avait plus, elle ne m’intéressait… Elle était comme les autres, et je n’avais su apprécier que sa différence. Elle avait un air de cette Dahrah, et cela me répugnait. Si c’était cela qu’elle voulait, je n’avais rien à faire avec elle, et d’ailleurs, je la tuerai bien si ses souvenirs cessaient de me hanter. Je lui en voulais, mais c’était à moi que j’en voulais le plus, j’avais le sentiment que c’était moi qui l’avait changé, que c’était moi qui avait eut tort de m’intéresser à elle, d’épargner sa vie et de lui rendre sa mémoire. C’était de ma faute, je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. J’arrivais à son hauteur, la photographie à la main, je la lui posé sur le rebord du miroir, ce qui était donné, était donné. Je lui adressai alors mon sourire, ce fameux sourire affecté en plongeant mes yeux bleus dans ses yeux à elle et je lui disais d’une voix posée

-Je vais partir quelque temps… Tu seras tranquille Darcy. J’ai crus comprendre que tu voulais mourir… Alors vas… Saute. Moi j’ai eut le courage de le faire. Ici même. Ainsi je verrai si tu es vraiment comme moi. Je serai déçu… Mais je le suis déjà. Au revoir…

Je détournais mon regards d’elle et je marchais jusqu’à la porte et je me tournais face à elle, je restais dans l’ouverture de la porte, je la fixais de mes yeux neutre, un air supérieur sur ma façon de me tenir, je regardais si elle sauté au non… Que ferais-je si elle sauté ? Allais-je pointé ma baguette et sauvé sa misérable existence ou la laisserai-je mourir ? Je ne la connaissais pas, je m’étais peut-être trompé… Si elle saute… Je n’aurai aucune raison de la sauver. Je n’avais pas voulus me suicider, j’avais voulu fuir Sélène. J’allais partir… Alors elle n’avait rien à me prouver, rien à me craindre. J’étais inoffensif pour elle, j’avais déjà trois mort sur la conscience dans la semaine, je ne voulais pas la tuer, pas tout de suite. Je lui avais rendu ses souvenir de moi, j’aurais du la laisser ignorante et loin de moi. Très loin de moi… J’aurai du me protéger d’elle. D’elle et des sentiments que sa présence engendré…

Je regardais Darcy s’approcher de la fenêtre, elle allait sauter ? Je n’en croyais pas mes yeux, je la voyais se pencher, elle avait vraiment trop changé, elle était donc devenue aussi banale que les autres ? Ce croyait-elle plus forte ? Je la prouver pathétique. Mourir, c’était trop facile. C’était la solution des minables, est-ce que Darcy était une minable ? Je ne préférais pas y croire, je baissais les yeux de déceptions et je m’apprêtais à me retourner pour ne pas voir ce spectacle désolant, mais je relevais les yeux en entendant des pas ce diriger vers moi, je la voyais foncer droit sur moi, je posais mon pied gauche en arrière par geste de recul mais elle arriva et elle m’enlaça de ses petits bras tout maigres, je sentais ses cheveux caresser mon menton et je restais planté la comme un imbécile, je sentais non odeur dans ses cheveux, et avec hésitation, je refermais mes bras musclé autour de son petit corps si fragile… Elle se mit à pleurer en me demandant de l’aide. Je la laissais doucement pleurer contre moi, et je caressais ses longues boucles dorées, et je posais ma tête sur son épaule et je fermais les yeux…
*Je ressens quelque chose… Qu’est ce que c’est… Non… Je ne veux pas savoir…*
Je serais plus fortement la jeune femme dans mes bras… Je ne voulais pas savoir ce que je ressentais, cela faisait bien trop de mal. Je continuai à caresser ses cheveux… C’était Darcy, pas ma mère. J’en étais conscient, mais je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir, protecteur envers elle. Je ne pouvais pas empêcher mon instinct de la protéger du monde, surtout si elle me le demandait. Je la prenais doucement par les épaules et je la détachais de mon torse, je caressais ses joues trempés de larmes…

- Je t’emmène avec moi… C’est fini… Tu ne souffriras plus.

Je n’allais pas faire d’elle un mangemort, je ne la forcerai jamais à faire ce dont elle n’a pas envie. Voici qu’elle passait du statut de ma victime au statut de ma protégée. J’allais l’emporter loin, nous allons fuir ensemble quelque temps, le temps nécessaire de nous remettre en phase avec le monde, avec les événements qui nous dépassé, s’il y avait bien une chose que je pouvais enseigner à Darcy qui ne soit pas d’ordre magique c’était la chose suivante.

–Avec du recul, on arrive mieux à comprendre et reprendre sa place…

Je pointé de la baguette sa cape qui gisait au sol depuis tout à l’heure, elle arriva dans ma main gauche et je couvrais ses épaules. Je la voyais se laisser faire comme une personne dépendante, je remettais ses longs cheveux soyeux par-dessus sa cape, je le fixais quelque instants, mes yeux dans les siens… Je me demandais ce qui poussait cette jeune femme à se jeter dans les bras d’un mangemort… Dans les miens de bras. Je ne cherchais pas à comprendre, je devais m’avouer attendris par cette jeune Serdaigle, elle n’était pas comme les autre, c’était bien la raison qui m’avait poussé à épargner sa vie, à la revoir, encore et encore. J’avais crains l’avoir perdu, qu’elle se soit laisser formater par les autre, mais Darcy, était forte je le voyais. Je voyais en elle une force que personne ne voyais en elle. Et elle voyait en moi une bonté que personne ne voyais en moi. Je caressais doucement ses cheveux, elle semblait apaisée, comme si être dans mes bras lui avait fait du bien, je devais avouer que ce contact humain m’avait fait un bien fou.
*Qu’est ce que je ressens ? Je veux être aveugle… Je veux arracher mon cœur et le montrer au monde… Non… Je ne veux pas savoir, cela fait bien trop mal…*
Je dessinais alors un léger sourire sur mes lèvres, un sourire quasi invisible, je me surprenais à sourire, je caressais doucement sa joue où une larme brillait, moi qui avait si peur de pleurer, elle le faisait sans difficulté, comme un robinet qu’on ouvre, je souffrais de la voir pleurer, mais j’ignorai que cette douleur dans le plus profond de son âme était ce qu’on appelle de la compassion et de la tristesse. Je me sentais étrange, est-ce que cela se voyait ? Je l’ignorai, je préférai être ignorant des choses humaines…
Tant de souvenirs, les temps étaient rudes, et j’avais espéré ne pas être touché par ses mouvements, j’avais espérai rester le même, rester fermé, j’allais me marier, j’allais peut-être mourir au combat… Je voulais m’éloigner… J’emmènerai Darcy.
Nous partirons touts deux, et nous reviendrons en paix avec nous même.

Main dans la main nous quittions la cabane hurlante, un endroit sinistre et peu accueillant, emplis de souvenirs pour ma personne, j’avais besoin de fuir moi aussi, fuir la réalité, les sentiments, avec ou sans Darcy je serai partit. Et puisqu’elle n’était pas dans son état normal, je l’emmenai avec moi, me foutant des règlements. Pour les urgences ou mission, il me suffirait de transplanai, mais actuellement, rien ne m’était confié, comme si on avait peur que je fausse le tout. Ils avaient raison, je devais partir quelque temps… J’avais encore certaines choses à faire mais cela attendra. Elle se tourna vers moi et me demanda où nous allons… Je lui adressais un large sourire après avoir fixé quelque instants ce ciel d’un bleu parfait et je lui répondais

-Pour l'instant… Nulle part. Mais je vais revenir te chercher demain. Et n’oublie pas de prendre le strict nécessaire mais par pitié épargne moi les quatorze valise, on connait plus discret comme fugue… Comme c’est… Palpitant…

J’avais repris mes petits air de grand joueur, c’était un peu normal, en pleine rue de prés au lard, j’avais comme une certaines pudeur en lieux publique, c’était un de mes petits défauts, tellement petits qu’on l’on n’y faisait plus même attention. Je ne souhaitais pas partir aussi vite, surtout sans prendre de précaution, il était clair que j’avançais mon départ beaucoup plus tôt que prévus, mais nous ferions avec. J’allais raccompagner la belle Darcy et j’irai la cueillir au soleil levant du lendemain. J’avais quelque petites choses urgentes à régler, j’avais à l’avance établis une liste dans ma tête
-Retrouver Jade
-Tuer deux personnes
-Informer Embry d’assurer mes arrières
-Prévoir un endroit où se planquer dans ce vaste monde
-Prévoir un stock important d’alcool pour ses longues nuits à réfléchir
Darcy à coté de ça, allait probablement trouver une excuse pour s’absenter, et puis faire ses valises de jeune femme propre sur elle. Car nous ignorons à ce jour combien de temps notre escapade durera. Je soupirai faiblement et je penchais la tête sur la droite avec un faible sourire à l’égard de la jeune serdaigle. Elle n’était pas étonnée de cette légère distance entre nous que j’instaurais. Comme si au fond d’elle, elle savait d’avance que j’avais une pudeur à faire peur. Elle avait l’air étrange à l’idée de rentrer finalement ce soir, mais malheureusement, deux personnes me dérangeaient et je devais m’en charger au plus vite. Nous arrivions au groupe d’élèves à prés au lard et l’on regardait Darcy avec des yeux tout ronds en la voyant accompagnée d’un jeune homme.

-Ils ont l’air en pleine forme…

Je souris à la jeune femme, je pris sa délicate main dans la mienne, baisa doucement le dos de celle-ci, (et oui devant tout le monde) et je lui adressais un léger clin d’œil avant de transplanner.


[hj clôture et j’ouvres un autre tout de suite après ;) ]