Ouvre les yeux (Fe)

Arón & Rakel

Le but c’est que les autres voient que tu es avec lui... tu es à lui...

Mon réveil venait de sonner, il était encore tôt, et pourtant nous étions dimanche, étais-je devenu folle? Non pas vraiment j'avais juste envie de surprendre quelqu'un. Et autant dire que je ne laissais rien au hasard, je m'habillais, enfilant un jean et un t-shirt, je n'avais pas l'intention de sortir pour le moment de la salle commune des verts et argents, aussi je ne risquais pas grand chose et surtout pas d'attraper froid, le tout était plutôt bien chauffé. Sans même prendre la peine d'enfiler une paire de chaussure, je sortie de mon dortoir après m'être maquillée et coiffée, un silence de mort régnait dans le dortoir, mais ce n'était guère mieux dans la salle commune. Seul s'y trouvait un élève qui s'était endormit la veille sur ses devoirs, plutôt étonnant rare étaient les Serpentards à être aussi acharné, moi même je préférais dormir que me fatiguer à faire des devoirs qui étaient une perte de temps à mes yeux. Sans franchement faire attention aux personnes endormis, je descendais les escaliers du dortoir du fille avant de pousser celle du dortoir des hommes.

Je grimaçais face à l'odeur de fauve qui s'en dégageait, mais c'était exactement la même chose pour celui des filles, j'étais juste un peu plus habituée, sans perdre une seconde, je trouvais mon objectif, enfin je trichais, ce n'était pas réellement la première fois que j'allais dans ce dortoir et je connaissais le lit de chacun de mes amis, il n'était pas rare que j'aille leur piquer un livre parce que je trouvais plus le mien, moi bordélique? Juste un bazar organisé. Enfin le sourire aux lèvres, je m'approchais de ma cible à pas de loup, c'était le cas de le dire. Doucement je m'approchais de son oreille, retenant même ma respiration pour ne pas le réveiller accidentellement. A genoux à côté du lit, je n'avais pas l'air franchement fine à sourire comme une idiote à côté, de toute façon je ne tenais plus, je posais délicatement mes mains sur ses yeux en chuchotant à son oreille :

"Devine qui c'est."

Bon d'accord il y avait de grande chance pour qu'il me reconnaisse, mais c'était aussi le but, non? Sans pour autant dégagé mes mains de ses yeux, je glissais mes lèvres le long de sa joue pour y déposer un baiser. Étrangement à cet instant je ne pensais à personne d'autre, il était plutôt rare pour moi d'être aussi apaisée, je ne cherchais même pas du regard Drago, à vrai dire à cet instant, je ne pensais même pas à lui. Bien sûr je ne devrais pas être ici, mais la présence de fille dans les dortoirs des hommes n'étaient pas totalement prohibé, du moins en théorie vu que nous avions accès à leur dortoir, l'inverse n'était pas vrai, alors autant dire que j'en profitais.

Invité

Le weekend, ce moment tant attendus par les étudiants normaux de Poudlard, la fin de la semaine signifiant l'arrêt des cours pendant deux jours et des mâtinés à dormir jusqu'a pas d'heure. Cela fut sans compter sur une certaine demoiselle de nom de Peleonor, qui décidât de faire une entrée discrète dans le dortoir des hommes, faisant ainsi une bonne surprise à un élève de la maison Serpentard. Dans un premier temps, l'élève répondant au nom de Connelly, sentit une très légère pression au niveau de ses yeux, ayant le sommeil très léger, il ouvrit légèrement ses paupières, ne voyant qu'une masse noire puis il entendit de douces paroles, lui demandant qui était cette fameuse personne venu troubler le calme plat qui régnait dans cette pièce. La nuit fut difficile pour l'irlandais, qui jonglais entre sommeil profond et un réveil survenant d'un coup d'un seul, sans réellement savoir pourquoi. Une chose était certaine cependant, ci-ce n'était pas sa dulcinée qui l'avait sorti de son roupillon, un autre aurait probablement pris chère. Pas nécessairement physiquement, Arón étant plutôt un emmerdeur de première dans ce genre de cas, et ce jusqu'à la fin de l’année. Pour en revenir au sujet de base, si seulement tous les réveils pouvaient se faire de la sorte et ce chaque matin. Peu importe l'heure ou le moment, que l'on rêve ou non, il n'y avait pas mieux que d'ouvrir les yeux dans une telle situation et savoir la personne que l'on aime à ses côtés.

- Je pense, que c'est une personne qui ne respecte pas vraiment le règlement.

Dit-il à voix basse, afin de ne pas réveiller ses compagnons de chambre, tout en arborant un large sourire, qui en disait long sur sa personnalité en ce moment. Rien qu'en le regardant sous cet air, on pouvait se douter qu'il se moquait lui aussi éperdument des règles et que par dessus tout, il était heureux de voir celle que l'on appelait Raky non loin de lui. Un moment qui ressemblait un peu aux comptes de fées, où les histoires d'amour étaient si bien écrites, sous les traits d'une femme ravissante. Au bout de quelques secondes, qui semblait durer une éternité pour la demoiselle, Arón se tourna vers elle en enlevant son bras droit de sous la couverture, le passant lentement sur le dos de Rakel avant de pousser légèrement la tête de cette dernière vers l'avant à l'aide de sa main, afin de l'embrasser, avant de décrocher ses lèvres lentement. Toujours en gardant son sourire des beaux jours, il reprit, Rakel ne devait surtout pas se vexer avec les taquineries venant de son petit ami.

- Veuillez m'excuser, je crois que mes lèvres ont malencontreusement glissé sur les vôtres, charmante demoiselle.

Le moins que l'on puisse dire, c'était que le fils Connelly attendait une réponse de la part de sa collègue de Serpentard, qu'il espérait moins taquine que lui, auquel cas il arrêterait ce petit jeu et reprendrait une attitude sérieuse, pour le plus grand bonheur des deux individus. L'humour avait certes sa place dans un couple, mais quelquefois il fallait également savoir mettre ça de côté, prendre les rênes et aller de l'avant.

Arón & Rakel

Le but c’est que les autres voient que tu es avec lui... tu es à lui...

J'aimais le week end, et pas seulement parce qu'en ses jours bénis nous avions quartier libre, mais surtout parce que je pouvais réellement passer du temps avec Arón, il faut dire que ce tout nouveau bonheur me plaisait pas mal. Après les événements récents qui m'avaient plutôt déboussolé, j'avais enfin l'impression que ma vie était à l'endroit, avec lui j'avançais, et pourtant seul quelques jours nous séparait de notre premier baiser. Je ne disais pas que j'avais oublié tous les hommes qui avaient tendance à me faire tourner la tête, simplement que je préférais être en sa compagnie. Mon monde à changer en si peu de temps, c'était assez effrayant, et pourtant le moindre de mes gestes me semblait si naturel que j'avais du mal à croire qu'il n'y avait encore que quelques semaines nous n'étions que de simples amis. Bien sûr je me fichais pas mal des personnes que je pourrais réveiller, à vrai dire j'agissais surtout en silence pour nous permettre de profiter d'un peu de tranquillité. Mon sourire ne m'avait pas quitté depuis que j'avais posé le regard sur cet homme. La remarque de mon petit ami me fit sourire, oh je n'enfreignais pas tant que ça le règlement, après tout je n'avais vu précisé nul par que miss Peleonor ne pouvait pas se rendre dans les dortoirs des garçons, c'était donc probablement parce que c'était autorisé. Et oui avec un raisonnement pareil je traumatisais la plus part des professeurs de l'école, mais surtout je m'attirais bon nombre d'heure de colle.

"Je ne vois absolument pas de quoi tu parles."

Je fis semblant de prendre un ton outré mais ce n'était pas une chose simple en gardant le visage si près du sien, je ne pouvais m'empêcher d'avoir un sourire un peu niais à mon goût. C'était sans doute ça être amoureuse, mais j'avoue que ça me faisait un drôle d'effet, j'étais si persuadée que tout était plus simple sans sentiments que j'avais l'impression de vivre toute cette histoire avec une puissance décuplée. En sa présence le temps me filait entre les doigts, sauf peut être lorsque nous passions les cours à côté, il ne fallait pas exagérer, je me sentais bien en sa présence mais pas au point d'en oublier l'ennuie des cours. Lui et moi avions beaucoup de point commun, et notre mépris pour les règles était sans doute celui qui nous attirait le plus de soucis, mais et alors ? Nous étions encore jeune et insouciant, il fallait en profité, plus je grandissais et plus je me rendais compte que tout ceci ne durerait pas. Son baiser me surpris quelque peu, je ne m'étais pas encore habituée à cette douce sensation. Il était de ces baisers qui vous faisait quitter la terre ferme, et je pouvais l'avouer, du moins à moi même, Arón avait ce pouvoir sur moi. Le sourire sur le bout des lèvres , je fis une petite moue vexée à sa petite remarque :

"Je suis outrée, quel comportement déplacé..."

Mais je ne gardais pas bien longtemps ma moue vexée qui se transforma rapidement en un sourire amusé, doucement, je frollais son nez avec le mien, m'arrêtant à quelques millimètres de ses lèvres avant de me reculer avec un sourire, je n'étais pas décidée à faire cesser la torture.

"Dis moi tu tiens à ce que je meurs de froid?"

Bien sûr, il ne faisait pas vraiment froids, mais je tenais absolument à venir me réchauffer quelques temps sous sa couette, ne serait ce que pour profiter encore un peu de ce week end avant de nous lever. Et puis il fallait l'avouer, j'aimais être proche de lui, sentir sa peau effleurer la mienne, la chaleur de son souffle dans mon cou, faire la liste de ce que j'aimais chez lui était trop longue, aussi il serait beaucoup plus simple de faire celle de ce que je n'aimais pas, mais à quoi bon perdre ainsi son temps?

Invité

Rien que sa présence émerveillait l'étudiant, qui trouvait en elle un réconfort qu'il attendait depuis des années, pour ne pas dire depuis son arrivée à Poudlard. Rakel avait comblé un vide dans la tête de l'irlandais, qui ne pouvait voir en elle que l'âme soeur. Plus de six ans que Arón était à Poudlard et il n'avait fait le grand plongeon que récemment. Cela faisait peu de temps qu'ils étaient ensemble, certes, mais c'était un véritable amour et surtout, tout portait à croire qu'il était réciproque. La jeune femme ne savait pas à quel point elle occupait une place primordiale dans la vie quotidienne d'Arón, il ne pouvait se défaire de son visage, bien qu'il n'essayait pas de l'oublier. Rabaisser durant tant d'années par ses parents, Raky était présente à chaque moment, le faisant souvent oublier tout le reste. Il est vrai que les cours sont importants, mais comment réfléchir quand l'on a une telle personne à côté de soi, ouverte, aimante et plus intelligente qu'elle ne le laissait paraitre, ça ne faisait aucun doute.

Rakel tentât alors de prendre un ton outré suites aux dires du jeune homme, ce qui était difficile face à une personne aussi souriante que Arón. D'ailleurs, sa petite amie était une des rares personnes à ne jamais avoir subi les provocations de Connelly, connu par les trois autres maisons. C'était étrange, cette sensation de ne pas se sentir en danger face à Raky, car il faut bien préciser que le comportement en public de l'irlandais était surtout une façon de se défendre de l'inconnu, lui qui en avait si peur. Il ne connaissait pas le véritable amour avant Rakel, mais il n'en avait pas eu peur, ce qui était étrange. Quoi qu'il en soit, il savait que ce qui serait probablement le plus beau moment de sa vie se déroulait en ce moment, en face à face avec sa bien aimée. Cette dernière jouait le jeu du jeune homme, en qualifiant le fait de l'embrasser était déplacer, élargissant encore un peu le sourire de son compagnon. Rakel approcha alors son visage vers celui de Arón, jusqu'à ce que les deux nez se frôles et d'approcher ses lèvres de celle de l'étudiant avant de se reculer, non sans un sourire.

Il était si difficile pour le jeune homme de voir sa petite amie s'éloigner, alors qu'il était si prêt d'un second baiser, on pouvait voir dans les yeux de la fille que tout cela était souhaité, comme une torture. Torture vraiment difficile pour l'élève de Serpentard qui rêvait sans cesse de sa belle, sans jamais réussir à éprouver le même plaisir et la même sensation qu'il avait dans la réalité en collant ses lèvres à celles la jeune femme. On avait beau dire ce que l'on voulait, l'amour était le meilleur sentiment qu'Arón n'est jamais connu, s'il s'agissait bien de cela. Elle lui demandât alors s'il contait la laissé mourir de froid, il se mit alors aussitôt à se reculer sur son matelas, à la limite de tomber au sol, tout en levant la couverture, invitant ainsi Rakel à la rejoindre. A peine venait-elle de se mettre à sa place qu'Arón plongea ses yeux dans ceux de l'étudiante en reprenant d'une voix calme et sincère.

- Je t'aime.

Arón & Rakel

Le but c’est que les autres voient que tu es avec lui... tu es à lui...

Il est parfois difficile d'oublier certaine chose, ne serait ce que ce qu'il c'était passé récemment avec Erwan. Difficile de laisser de côté des choses aussi marquante de mon histoire où encore une fois seul les mensonges comptaient réellement, il était parfois difficile de s'y retrouver, mensonge ou vérité? C'était sans doute l'avantage du langage implicite, son sourire, son regard, ses gestes, nous n'avions pas besoin de mot pour nous comprendre, c'était une chose si naturel, que même moi, malgré des années à ignorer mes sentiments et à chercher à oublier, comprenais. C'était le genre de chose qui ne pouvait mentir, c'était peut être pour ça que j'étais si à l'aise en sa compagnie, ou peut être simplement parce qu'après tant d'année d'amitiés nous ne nous étions jamais réellement disputé, chose assez rare en vue de mon caractère assez fort, chose relativement récurrente chez les personnes de ma maison, généralement du à l'éducation reçue. Mais même si je ne montrais rien, certaines peurs étaient toujours bien présente. Je n'oubliais pas les mots de ma mère, selon elle, l'amour était une faiblesse qui finirait toujours par nous trahir, difficile d'en croire un mot à cet instant, et pourtant cette pensée ne cessait de me tourner autour sans pour autant gâcher le moment présent, je ne lui permettais pas une telle ingérence.

Malgré ce bourrage de crâne répétitif depuis ma plus tendre jeunesse dans l'espoir de faire de moi la parfaite petite mangemorte, ou peut être même pire, ma mère n'avait pas réussit à me faire suffisamment peur visiblement. J'agissais avec un naturel simple, pas besoin de se poser de question, pas besoin de réfléchir à ses gestes, pas besoin de vouloir impressionner qui que se soit. Avec Arón la vie semblait si simple, il n'y avait qu'à être soit pour être heureuse, mais je savais que ça ne durerait pas, aussi je profitais de chaque instant. N'allez pas croire que je projetais déjà d'abandonner ce bonheur, non je n'étais pas folle au point de m'infliger une telle torture, mais tout était si simple à Poudlard, viendrait les vacances scolaires, puis la fin de Poudlard pour nous. Il ne fallait jamais sous estimer l'influence des parents, surtout lorsqu'il s'agissait de nous rendre la vie impossible. Une épreuve de plus que je me considérais être prête à relevée, je savais que ma mère ne serait satisfaite que si je devenais Madame Malefoy, mais depuis toutes ces années, je n'avais été que son amie, il fallait être réaliste, les rêves de ma mère n'étaient pas les miens, et à présent je voulais vivre ma vie.

Lorsqu'Arón me fit une place dans son lit, un sourire s'installa sur mon visage avant que je ne me glisse sous la couverture bien chaude. De nature plutôt feignante, j'aimais trainer sous la couette, dans un lit bien chaud, plutôt que de devoir affronter le froid naissant à l'extérieur pour une quelconques raisons. Malheureusement à Poudlard les grasses matinées étaient plutôt rares, aussi je me promis intérieurement de profiter de cet instant autant que je pouvais. Allongée sur le ventre et appuyée sur mes avant bras pour pouvoir regarder Arón, je souriais presque inconsciemment. La réaction d'Arón me déstabilisait un peu, je n'avais pas l'habitude de ce genre d'attention, mais je n'en perdis pas autant mon sourire. Il faut dire qu'avec lui, je savais que tout ceci était sincère, je pouvais le lire dans ses yeux, mais dieu que ces simples mots étaient difficile à prononcer pour moi. Je glissais doucement ma main contre sa joue avant de l'embrasser tendrement, une réponse comme une autre à son amour, mais beaucoup plus facile pour moi. Les mots mentaient si facilement alors que l'on ne pouvait simuler la sincérité d'un baiser. Il fut difficile de mettre un terme à ce langoureux baiser, mais je finis par m'éloigner de quelques centimètres pour le regarder avec un sourire.

"Dis moi, tu as prévu quelque chose pour aujourd'hui?"

Bien sûr, je m'installais tout contre lui, nous étions plutôt serré dans ce petit lit une personne, mais ce n'était pas pour me déplaire, bien au contraire même.

Invité

Rakel rejoignit le jeune homme dans son lit avec un sourire avant de s'allonger sur le ventre et de prendre appuis sur ses avant bras afin de le regarder. Après ses quelques mots, elle glissa sa main le long du visage de l'irlandais et l'embrassa langoureusement, comme une réponse à ses doux mots. Dieu qu'il aimait ces moments, encore rare tout de même, dans le sens où il aimerait que cela se produise plus souvent. Toujours avec son sourire, elle lui demanda s'il avait prévu quelque chose aujourd'hui. Ce n'était pas le cas, mais ce n'était également pas le moment de faire le timide et lui répondre en demandant à son tour ce qu'elle avait prévu, ne ferait pas bonne figure, du moins c'est ce qu'il se disait. Il décidat donc de prendre les devants, en lui proposant quelque chose, ce qui montrait qu'il savait ce qu'il voulait, malgrer le fait qu'il avait encore les yeux pleins de brouillard.

- En réalité... non. Une petite ballade au bord du lac te plairait-elle, Miss ?.

Il se doutait déjà de sa réponse, il avait même l'envie de sauter directement dans ses fringues et partir immédiatement, mais d'un autre côté, Rakel était collé à lui et il était impossible pour lui de tenter de se séparer d'elle dans ce genre de moment, dans n'importe quelle moment plutôt. Arón profitait de cet instant comme s'il n'y en aurait pas deux, comme-ci tout allait s'arrêter du jour au lendemain, il voulait vivre une journée magique dans ce monde féerique, ou seul l'amour régnait entre les deux individus. Il l'aimait Raky pour ce qu'elle était chaque jour, il ne pourrait se faire à l'idée d'une femme qui l'aimait seulement par pur intérêt, il voyait plus loin que ça. Par contre, elle, changeait radicalement la personnalité de l'étudient. En public il était à la limite d'être le genre de mec impossible à vivre et avec sa bien aimée il montrait une tout autre facette, qui devait probablement lui paraître étrange. Quoi que non au final, elle n'avait pas le même caractère avec les autres et pourtant ça ne choquait pas le jeune homme.

La prenant dans ses bras, il désirait que cet instant dur une éternité, il était réellement fou d'elle, au point de ne plus envisagé sa vie sans elle au fur et à mesure que les jours passaient. L'irlandais n'avait jamais eu tant d'affection pour une personne, vraiment jamais. Arón avait toujours eu un peu de mal avec les femmes, n'ayant même jamais osé faire le premier pas, ce qui fut également le cas avec Rakel au départ, mais il l'avait fait. Pour en revenir à la fameuse balade, pourquoi le lac ?. Cet endroit était propice à toute discutions, ou la magie de l'amour ferait les choses. Comme dit plus haut, il désirait un instant magique, que personne ne viendrait troubler et ce genre de lieu lui semblait être le plus approprié pour ce genre de chose.

Arón & Rakel

Le but c’est que les autres voient que tu es avec lui... tu es à lui...

Après ce doux baiser si agréable je ne quittais pas Arón des yeux. Je sentais des papillons dans le ventre et j'oubliais ainsi tous mes problèmes, il était mon remède anti-dépression, avec lui j'étais juste bien. Bien sûr à un moment où un autre, il faudrait se lever et oublier un peu notre petit cocon, être face aux autres, je dirais même supporter leur présence, mais je tenais à les éviter le plus longtemps possible, je n'avais à cet instant nul envie de subir une attaque d'un Gryffondor ou pire d'un Poufsouffle qui se sentait si supérieur à nous pour une obscure raison, comme si un jour un Poufsouffle avait réussit sa vie, non mais sérieusement, ça aurait fait la une de la gazette du sorcier une telle nouvelle. Enfin la bonne nouvelle était que généralement le week end les élèves lesp lus vieux allaient au Pré-au-lard, se qui nous épargnerait de devoir les supporter, et ça c'était déjà une bonne chose, ceux qui restaient, il fallait généralement peu de chose pour les effrayer, enfin lorsqu'ils ne fuyaient pas en nous voyant arriver de loin, quel bande de lâche. Mais encore une fois, je n'allais pas me plaindre, ainsi ils nous évitaient d'avoir à supporter leur affreuse présence. L'idée d'aller près du lac me plaisait plutôt bien, l'endroit était calme, et plutôt joli, dommage que la chaleur de l'été c'était envolé, j'aurais bien fait quelques longueurs dans les eaux sombres, mais certainement pas avec ce temps. Après m'être étirée et retournée sur dos sans pour autant quitter Arón des yeux, je lui répondis dans un sourire :

"Hum pourquoi pas, mais pas maintenant il fait trop froid dehors, hum et puis je suis encore fatiguée."

Ou plutôt j'avais encore envie de rester blottis contre lui, mais ça il était assez grand pour le deviner lui même. Et puis pour une fois que nous pouvions trainer tranquillement au lit, il fallait en profiter, ce n'était pas tous les jours. Le week end était clairement mon moment préféré de la semaine, mais il passait bien trop vite, il faut dire que 2 jours pour se reposer d'une journée entière de boulot ce n'était pas assez, surtout que généralement nous avions beaucoup de devoir, d'ailleurs en parlant de ça, je lui demandais avec une mine boudeuse :

"Dis moi tu as fais ton devoir d'histoire de la magie? J'ai pas commencé, à vrai dire ça m'ennuie trop, franchement comme si nous n'avions que ça à faire du week end..."

Franchement, je me demandais souvent se qui se passait dans la tête des prof, comme si eux passaient leur week-end à travailler, il fallait arrêter ce genre de connerie, mais malgré ce désavantage, je ne me gênais pas pour ne rien faire et récupérer mon retard le dimanche soir, pestant d'avoir attendu la dernière minute, ce n'était pas franchement nouveau. Mais même si beaucoup le pensait, on ne jouait pas notre vie entre ces murs, tout ceci n'était qu'une question de volonté, réussir sa vie était bien plus compliqué, il fallait savoir faire les bons choix et pas seulement aujourd'hui, mais chaque jour qui se présentait à nous. Durant tant d'année je n'avais pas compris le monde, je ne comprenais pas l'intérêt de vivre, mais depuis que je partageais ma vie avec Arón, j'avais l'impression que le voile c'était levé, et que je pouvais enfin appréhender la vérité sur le monde. Simplement, je veux croire en nous. Peut être que ça ne serait qu'une de mes nombreuses erreurs, et pourtant je ne pouvais pas le penser une seule seconde, j'étais prête à affronter le monde et voir ce qu'il me réservait.

Invité

(Hrp: J'éssaye à la première personne Harry Potter RPG

)

Les autres... ceux qui voyaient les deux amoureux comme des indignes de Serpentard, étaient un de mes principaux problèmes. En fait, je me foutais un peu du regard des autres, mais je cachais bien le fait que certaines critiques sur notre couple me tuait un peu au fond de moi, il n'était pas question de montrer mes faiblesses, même à Rakel, qui ne se doutait pas que tout cela me blessait sous mes apparences de chieur, d'emmerdeur et autre. Hormis cela, je ne lui cachais rien, j'étais du genre fidèle et loin d'être un menteur, en privé. En public c'était une tout autre histoire, je mentais pour me donner la meilleure image possible, sans mettre ma moitié en danger tout de même. Je l'aimais et je la protégerais du mieux possible, jusqu'à ce que l'on se sépare, ce que je n'espérais pas, mais je me disais bien souvent que je ne la méritais pas, bien que je ne trouvais pas de raison à une telle pensée. Rakel se mit alors sur le dos, sans me quitter des yeux, à croire qu'elle n'arrivait pas s'en défaire, ce qui n'était pas une mauvaise chose au fond de soi. Quelquefois, mon regard c'était perdu dans cette grande pièce commune, non pas que je fuyais son regard, au contraire, je ne pensais simplement pas qu'il était primordial de la fixer sans cesse dans les yeux.

En tout cas, Rakel avait l'air d'apprécier ma proposition pour que nous nous rendions au lac, en prétextant qu'elle ne partirait pas maintenant, car elle était fatiguée. Je ne croyais pas vraiment à ce qu'elle venait de dire, mais je décidais de jouer le jeu me collant à elle, mettant ma tête sur son épaule, comme ci cette dernière faisait guise d'oreiller. Celui que j'utilisais pour dormir étant donc vacant, je le laissais volontairement à Rakel, qui finirait par avoir aux cervicales à force rester avec la tête sur relever. Elle commençait donc à prendre une majorité du lit pour elle, ce qui n’étais pas son but mais celui le mien, je préférais la voir le mieux installé possible. Je ressemblais à un véritable gamin, heureusement que les autres ne voyaient pas cela, auquel cas ou se moquerais sûrement de moi.

- J'espère que ça ne te dérange pas...

Bien entendu, je disais cela avec ironie, accompagné d'un léger rire. Ce genre de choses ne devait pas la déranger, après tout elle était là pour être en contact avec moi, ce que j'avais très bien compris. Nous deux, nous formions un bon couple, ce qui était mal vu par plusieurs étudiants dans cette maison à l'emblème de serpent, causant quelques jaloux au passage, probablement. A vrai dire, plus le temps passait et plus je me fichais de ce que disait les autres, je suis en couple avec Rakel, car nous avons de forts sentiments l'un envers l'autre et pour les mauvaises langues, il n'était pas stipulé qu'un serpent n'avait pas le droit d'aimer. Après tout, les Malfoy n'avait probablement pas eu leur fils sur un coup de tête, tout comme Crabbe, Goyle ou n'importe qui d'autre, bien qu'il y a des exceptions.

Désormais la tête sur l'épaule de la jeune femme, je ne pouvais croiser son regard, mais j'essayais de l’imaginer, ainsi que son sourire et sa mine. Vu comment je la connaissais, depuis le temps, je n'avais pas trop de mal à me faire une idée. En parlant du temps, je regrettais quelque part de ne pas avoir fait le pas avant, on se connaissait très bien, on était devenu les meilleurs amis, mais sans plus durant plusieurs années. De la timidité venant de la jeune femme ?. Je ne sais pas, mais c'était mon cas, nous avions tous les deux avoués nos sentiments au même moment, nous étions un peu comme calé sur la même longueur d'onde. Puis elle se mit à parler d'un sujet qui fâche tout le monde, autant que la politique, les cours et les devoirs. Bien entendu je ne lui en voulais pas, ça l'énervait autant que moi d'être contrainte de faire ça le week-end.

- Non, de même pour moi.

Dis-je avec dédain, c'était la seule chose qui venait gâcher nos fins de semaines, tout était parfait pour moi autrement, avec Rakel à mes côtés, quand elle pouvait se le permettre et de même pour moi.

- Ni de l'histoire de la magie ou autre chose. J'aurais probablement besoin de cours particulier d'ailleurs.

Je releva alors un peu la tête afin d'apercevoir le visage de Rakel, qui devait probablement grimacer à cette idée, bien que ça nous permettrait de passer encore plus de temps ensemble, je ne m'attendais donc pas à une réponse positive de la part de la jeune femme.

Arón & Rakel

Le but c’est que les autres voient que tu es avec lui... tu es à lui...

Beaucoup de critiques encerclaient les Serpentards, nous n'étions que de vils créatures sans le moindre coeur. A croire les personnes des autres maisons, nous mangions des bébés et buvions du sang dans notre salle commune. Il fallait arrêter les conneries, les Serpentards n'étaient pas prédisposer au mal, aucune chanson du choixpeau ne racontaient à quel point nous étions des créatures du mal. Non c'était juste une vision des choses. Personnellement, je me fichais pas mal des ragots ou des mots que l'on pouvait porter sur ma personne. Il faut dire que j'étais naturellement insensible aux critiques pour avoir subit ça toute ma vie. Jamais ma mère ne m'avait félicité pour quoi que se soit, je n'étais jamais la perfection incarnée, et pourtant c'était ce qu'elle attendait de moi. Aussi que l'on me reproche de ne pas être sincère, de n'être avec Arón parce qu'il était Serpentard et sang pur. Qu'ils pensent ce qu'ils souhaitaient, ma mère préférait de prestigieuse famille et surtout un élève qui n'avait pas côtoyé les moldus. De toute façon, je ne souhaitais pas plaire à ma mère, ma relation avec Arón était sincère, et je n'avais pas à me justifier. Je n'étais pas insensible, mais pourquoi s'intéresser à l'avis de personne que je n'appréciais même pas, c'était idiot de se torturer pour si peu à mon avis.

J'aimais Arón, je l'aimais sincèrement, et je pense qu'il le savait au fond de lui, même si pour le moment c'était encore difficile pour moi de placer des mots sur ce que je ressentais, par manque d'habitude, et aussi par conditionnement. Difficile d'avouer ses sentiments lorsque l'on ne cesse de nous répéter au cours de notre vie que l'amour était une preuve de faiblesse, et que nos ennemis n'hésiteraient pas à se servir de cette faiblesse. A présent, j'essayais d'oublier ces enseignements stupides, et Arón m'y aidait beaucoup, même si je ne lui parlais jamais de mon enfance, ni même de ma mère, à quoi bon parler de ce genre de sujet qui fâche? et surtout ce n'était pas le genre de chose que j'avais envie de partager. En quelque sorte, c'était le poids que j'avais à porter pour le moment, même si je m'en détachais de plus en plus. Arón posa la tête sur mon épaule alors que je profitais de son oreiller et d'une grande partie du lit. Sa réflexion me tira un petit sourire, je me relevais pour le déranger :

"Oh que si tu me prends pour un oreiller?"

Je me dégageais pour laisser un peu de place à Arón, histoire de pouvoir poser ma tête sur son torse. J'aimais entendre son coeur battre, j'aimais cet instant loin de toute haine, je savais que lorsque nous quitterions notre territoire, le ton changerait forcément, il n'y avait plus cette tranquilité d'esprit et de gestes. En publique, j'étais toujours plus méfiante, même si Arón arrivait toujours à tempérer mon caractère, à me rendre moins sauvage. La tête posée sur le torse d'Arón, j'écoutais sa respiration et son coeur qui battait doucement. Je souriais face à sa remarque, je ne pouvais pas dire que j'avais des problèmes avec les cours disons que j'avais surtout une très grande flemme, même si j'étais douée en cours, généralement même lorsque je faisais un devoir à la va vite, ce n'était pas pour autant que j'avais des mauvaises notes. L'idée de lui donner des cours particuliers ne m'enchantait guère, d'ailleurs je lâchais une râle plaintif, avec une grimace.

"Han comment tu me torture, c'est donc soit je fais des heures sup dans mes devoirs, soit tu te trouve une Serdaigle sexy pour t'aider? Tu parles d'un choix."

Je grimaçais avant de sourire amusée avant d'ajouter :

"Quoi que tu vas voir jvais te trouver un énorme thon pour t'aider à bosser au moins tu seras concentré. Moi je trouverais bien quelqu'un pour occuper mon temps."

Je me relevais pour observer sa réaction avec un petit sourire narquois.

Invité

Elle aimait me taquiner, c'était même la meilleure pour ça, alors que je pensais pouvoir profiter du fait d'avoir ma tête presque blottie contre son cou, elle se relevait afin de me déranger. Bien entendu c'était sans méchanceté, ce n'était pas son genre de me repousser, loin de là même, j'évitais d'être trop collant, j'avais trouvé le juste milieu. Une fois que Rakel était relevé, elle se décala un peu afin que je prenne un peu de place dans mon lit, qui était devenu le sien l'espace de quelques temps. Prenant ma place, ce fut à son tour de poser sa tête sur mon torse, ce qui me fit sourire et rire légèrement à la fois.

- Tu ose me chasser, mais je ne peux te faire subir cela, tu es bien chanceuse.

Tout comme elle, je ne la rejetais pas, si je pouvais la prendre dans mes bras toute une journée, je le ferais sans hésitation. D'ailleurs une fois qu'elle eu la tête sur mon torse, je mit mon bras droit sur elle, comme-ci je la retenais de partir, ce qui n'était pas le but, bien évidemment. De plus, vu comment elle se comportait avec moi et inversement, nous n'irions pas bien loin l'un sans l'autre. Une fois que je lui avait parlé des cours, même si je m'attendais à sa réaction, les cours la dérangeait vraiment, bien qu'elle s'efforçait de garder le sourire et sa bonne humeur habituelle, de plus, me connaissant, il serait désagréable de passer pour un nase devant Rakel, ce n'était pas le but. Amuser, elle avait le choix entre perdre un peu de son temps libre ou Arón se retrouverait avec une Serdaigle sexy et érudite, ce qui fit me fit sourire suite à cette remarque, puis elle ajouta qu'elle me trouverait une fille laide afin que je puisse me concentrer sur l'aide aux devoirs et non ailleurs. J'étais presque à la limite d'éclater de rire en ce moment, mais je me retenais, avec pas mal de difficultés et ça se voyait certainement. Puis à sa dernière phrase, mon sourire disparu, laissant place à un calme plat durant quelques secondes avant de reprendre.

- Tu me fais marcher.

Dis-je à voix basse accompagné un large sourire, je savais qu'elle n'était pas du genre à une telle chose. Notre relation amoureuse avait vu le jour il y a quelques semaines, mais j'avais une confiance totale en elle sur ce point. Même si elle devait attirer les hommes par sa silhouette et son magnifique visage, rien qu'en plongeant mon regard dans le sien, j'étais persuadé qu'elle ne me ferait pas un sale coup dans le genre. Même si c'est moche dit comme cela, je ne pourrais rien lui apporter rien de plus que mon amour, je n'étais pas issu d'une famille de renom et encore moins de bourgeois, j'étais un sang pure, mais ça s'arrêtait là, ce qui avait le mérite d'enlever tout soupçons sur l'amour de ma moitié, rien ne pouvait faire abstraction à un véritable amour. Reprenant mon sérieux alors qu'elle me regardait, je remit une de ses mèches de cheveux derrière l'oreille en utilisant ma main droite tout en souriant.

- Il n'y a que toi qui compte Rakel.

Dis-je avant d'approcher mes lèvres des siennes.

Arón & Rakel

Le but c’est que les autres voient que tu es avec lui... tu es à lui...

Il était vrai que j'appréciais beaucoup de le taquiner, surtout en sachant que je ne risquais rien contrairement à une autre personne quelconque qui tenterait ce petit jeux dangereux, alors autant dire que je ne m'en privais pas. J'aimais ce genre de pouvoir sur les autres, et bien sûr je détestais qu'on en use sur moi, et pourtant, Arón ne se gênait pas pour me taquiner lui non plus, c'était un petit jeu entre nous, que j'appréciais assez au final, même si au début, je grinçais légèrement des dents. Il faut dire que je ne suis pas habituée à ce que l'on me résiste, généralement j'obtiens tout ce que je veux et tout de suite, mais tout ne fonctionne pas toujours comme ça, je devais m'y habituer. A sa remarque j'affichais un sourire narquois :

"Normal tu ne peux pas me résister, c'est pas de ma faute, moi je suis pure et innocente."

Tout à fait, d'ailleurs à moins d'avoir l'esprit déplacé ma présence dans les dortoirs des garçons n'était pas si gênante que ça, et surtout j'étais habillée alors nul besoin de se faire des films. Bon d'accord, lorsque l'on me connaissait, il était difficile de ne pas rire face à une affirmation pareille, d'ailleurs je mentais sans rougir, j'étais une vraie peste quand je m'y mettais, je me complaisais dans les pêchés capitaux. Je partais toujours du principe que la vie était trop courte pour se priver, après tout nous ne savons jamais quand notre existence prendra fin, et particulièrement depuis le retour du seigneur des ténèbres, chaque jour pouvait être le dernier, et je le vivais comme tel. Je n'aimais pas perdre mon temps, c'était d'ailleurs pour ça que je détestais tant les cours, j'avais l'impression que tout ceci ne servait à rien particulièrement les cours théoriques. Bien sûr si Arón le voulait réellement, je l'aiderais, mais je devais avouer que ça serait plus pour lui faire plaisir qu'autre chose. Je pourrais sans doute être encore meilleure en faisant plus d'efforts, mais ce n'était pas dans mes habitudes, je préférais garder du temps pour moi que de devenir une miss Je-sais-tout comme Granger.La vie était trop courte pour ça.

J'aimais lorsque Arón jouait les jaloux, et surtout j'aimais jouer avec ça, au lieu de le rassurer, j'haussais les épaules avec un petit sourire. Il remit doucement une mèche de cheveux derrière mon oreille sans que je ne dise le moindre mot, puis alors que ses lèvres s'approchaient des miennes, je m'éloignais avec toujours ce même sourire.

"Normal je suis tellement parfaite."

Je ne pu retenir un petit rire, oui j'avais un côté narcissique, mais pas à ce point, je n'étais pas comme certaines pestes qui se croyaient réellement exceptionnelle. Dieu qu'elles pouvaient me faire rire celle là. Je lui tirais doucement la langue, le narguant gentiment avant de l'embrasser tendrement. Ensuite je repris ma place sur son torse, le regard dans le vide.

"Tu reste ici pour les prochaines vacances?"

Invité

(Hrp: Je suis désoler Rakel, j'ai fais une fausse manip' en voulant poster le message qui s'est effacer, j'ai essayer de faire un truc potable pour poster, désoler de la qualité ><)

Au moment où elle mit sa tête sur mon torse, je lui avoua que je ne pouvais la chasser comme elle l'avait fait pour me déranger peu avant, elle répondit que je ne pouvais lui résister et que c'était une saine, ce qui me fit lâcher un rire. Même s'il est vrai que chaque personne a des défauts, je ne voyais pas beaucoup chez Rakel, pas avec moi, je me foutais même royalement de comment elle était avec les autres, j'étais dispensé d'un mauvais caractère venant de sa part, elle changeait un peu en ma présence.

- Toi ?. Pure et innocente ?. Arrête un peu.

Dis-je avec le même sourire qui ne m'avait pas lâché depuis un bon moment, depuis mon réveil en fait. Elle avait le dont de me faire oublier tous mes soucis, de changer également mon caractère en sa présence comme c'était le cas quand j'étais avec elle. Au moment où je lui avais dit qu'il n'y avait qu'elle qui comptait à mes yeux, ce qui était totalement vrai, j'approchais mes lèvres des siennes afin de l'embrasser, mais ce fut sans compté sur la perversité de Rakel, dans le bon sens du terme. Elle se recula avec un sourire avant d'affirmer avec un rire qu'elle était parfaite, ce qui me fit également rire, elle ne se prenait pas au sérieux en disant ça, elle n'était pas du genre à dire ce genre de bêtises comme un gros tas de pouffes. Elle me nargua en tirant la langue avant de coller ses lèvres aux miennes, elle aimait me torturer de la sorte, c'était incroyable. Une fois ce tendre baiser terminer, je ne put m'empêcher de répondre.

- Non, tu m'énerves quand tu fais ça.

Je disais cela avec le sourire encore une fois, elle devant s'en douter voir le savoir même, que s'éloigner de la sorte me tuait un peu au fond de moi. Elle était comme cela et je l'aimais ainsi. De plus, quelque part, le fait de "refuser" mon baiser et qu'elle décidait de m'en faire un peu après, je le voyais un peu comme une preuve d'amour. Elle était très loin d'être du genre méchante avec moi, encore heureux, elle me donnait l'impression quelquefois qu'elle aimait plus donner que recevoir. Puis elle remit sa tête sur mon torse avant de me demander ce que je comptais faire pour les prochaines vacances. Désormais, elle ne voyait plus mon visage, mais j'avais perdu mon sourire, j'étais même légèrement crispé. Elle ne m'avait pas mis mal à l'aise, non, mais les vacances signifiait le retour à la maison, ce qui était une mauvaise chose pour moi, heureusement nous n'y étions pas obliger.

- Je... je ne sais pas.

Plusieurs secondes passèrent entre la question de Rakel et ma réponse, elle ne pouvait certes pas voir l'expression de mon visage, mais ma voix avait changé. Je n'avais pas l'air ému, non, ce n'était pas mon genre de montrer ce genre de sentiment en la présence de ma moitié, mais le tom que j'avais depuis mon réveil n'était plus. Je ne m'étais jamais attardé avec ma petite amie sur mes parents et ce que je vivais lors de mon retour à Dungannon, tout comme elle. Il y a certaines choses qui ne sont pas bonnes à raconter, ce qui est bien dommage, car on aurait appris que l'on avait un autre point en commun. Retourner en Irlande du Nord rimait avec la dérision de mes parents, je n'étais pas le bienvenue dans la demeure familiale et je le savais. Ce satané Drago Malefoy était au coeur de toutes les discutions, mon père désirait que je m'en fasse un allié de poids et ma mère que je le surpasse. Ce que moi je voulais, c'était que l'on me lâche la grappe et que j'ai le droit de mener ma propre vie et non suivre un dessin que l'on m'avait prévu.

- J'aimerais que l'on soit ensemble, ici ou ailleurs, mais je veux être avec toi.

Je mit alors à nouveau mon bras sur elle, touchant sa joue avec l'extrémité de mes doigts. J'avais pris mon courage à deux mains, Rakel était un moteur qui me permettait d'avancer, rien que le fait de ne plus la voir pendant plusieurs mois me tuait au fond de moi. Certes nous pourrions nous écrire, se donner des nouvelles l'un de l'autre, mais si j'avais le choix, je resterais auprès de ma douce sans prendre la peine de réfléchir. Au stade où j'en était avec mes parents de toute manière, il serait difficile de dégrader encore plus les relations avec eux.

Arón & Rakel

Le but c’est que les autres voient que tu es avec lui... tu es à lui...

J'aimais réellement cet endroit, à Poudlard je pouvais être moi même, je n'avais rien à prouver et personne à impressionner, je n'avais pas à faire la fierté des Peleonor tout en conservant la fierté de ma mère. Simplement je n'avais pas à allié ce qui ne l'était pas. Malheureusement, je savais que j'avais entamé ma dernière année ici, et cette pensée me torturait. Je pensais sincèrement refuser l'invitation d'Erwan, qui était beaucoup moins alléchante maintenant que je savais qu'il était mon cousin, et surtout depuis que j'étais avec Arón, bon il ne faut pas croire que je ne regardais pas les autres gars, je n'étais pas du genre à me priver, mais aucun ne lui arrivait à la cheville, certes, il n'était pas le plus musclé, mais son charme venait d'ailleurs, je le trouvais incroyablement sexy, particulièrement son petit sourire qui me faisait fondre. Roulant légèrement sur le côté pour observer le plafond, je répondis sans rougir, malgré mon immense mensonge :

"Bien sûr, ose tu en douter? Attention tu pourrais le regretter ! Je suis un ange, j'ai juste oublié mes ailes chez moi, ça peut arriver à tout le monde."

Mes conneries me faisaient sourire, j'avouais que contrairement à ce que beaucoup pensaient, je n'étais pas le genre de personne à me prendre au sérieux, je me moquais facilement de ma personne, mais rare étaient les personnes à avoir la possibilité de me tourner en dérision, du moins pas sans risquer d'importantes représailles. J'étais rancunière et pas qu'un peu, il était très dangereux de se faire de moi une ennemie, car il était impossible de savoir quand est ce que ma colère allait tomber, je pouvais attendre des années sans voir ma colère diminuer. Mes amis, eux, généralement avaient tous les droits ou presque, il était rare que je me fâche avec ces personnes si importante à mes yeux. Je redressais la tête, plongeant mon regard dans celui de mon petit ami, avant de plisser le nez dans un petit rire :

"Mais c'est le but."

Le sujet des vacances étaient vraisemblablement un sujet qui fâchait, je le devinais rien qu'au changement de voix d'Arón, aussitôt je redressais la tête, que j'avais entre temps reposé sur son torse, observant son visage avec gravité. Il était vrai que jusqu'à présent, il avait passé toutes ces vacances chez sa famille, et moi aussi d'ailleurs, du moins lorsque je n'arrivais pas à négocier pour rester à Poudlard, quoi que la plus part de mes amis ne restaient pas au château pour les vacances, aussi il perdait beaucoup de son intérêt. Mais cette fois je n'avais pas envie de partir, j'avais envie de profiter des quelques mois qui me restaient à Poudlard, si possible avec Lui. Si je devais aller chez ma mère, j'aurais encore le droit aux leçons de moral pour me rappeler ce que devrait être ma vie, si je devais aller chez moi père, je supporterais les conseils de mon paternel sur le fait de ne pas devenir une mangemorte. Ils ne comprenaient pas que je faisais de mon mieux pour gérer ma vie, mais ce n'était pas si simple, contrairement à ce qu'ils semblaient croire.

Après avoir observé quelques secondes son visage torturé, je reposais doucement ma tête sur son torse, posant ma main à côté de mon visage, perdue dans mes pensées, jusqu'à ce qu'il reprenne la parole. Je savais enfin ce à quoi il pensait et pourtant ça n'avait rien de réellement rassurant, bien sûr je voulais passer mes vacances avec lui, mais à part à Poudlard nous n'avions pas beaucoup d'endroit où nous pourrions nous retrouver.

"Je reste à Poudlard alors, ce n'est pas un soucis. Comme ça je pourrais fouiner pour voir où tu as ranger mon cadeau."

Invité

Toujours dans sa bêtise, elle affirmait de nouveau être un ange ayant oublié ses ailes, je prit alors une moue vexée, comme-ci j'étais touché par ses paroles. Elle- même en riait de ses conneries, elle aimait l'auto-dérision, ce que je ne mis que peu de temps à comprendre. Au début de notre relation, je pensais qu'elle se sous-estimait, mais très vite je vit qu'elle tournait cela à l'humour. Il y avait également autre chose que je ne lui avait jamais dite, c'est qu'elle était la première à être si proche de moi, en traduction Rakel était mon premier réel amour. Dans ma vie, peu de filles c'étaient montrés aussi aimante que Raky, il faut dire que c'est aux alentours de 17 ans que les vrais sentiments se forment. Je n'étais pas au stade de prétendre passé ma vie avec celle que j'aimais en ce moment, nous étions tous deux en dernière année, qui passait vite qui plus est, ce qui faisait encore plus monté mon amertume. Quand je lui annonças qu'elle m'énervait à fuir mes baisers, elle répondit en plongeant son regard dans le mien tout en disant que c'était le but avant de reposer sa tête sur mon torse.

A ma grande surprise, même si je devais m'en douter, Rakel me regardat au même moment où le timbre de ma voix changea au sujet des vacances. Je ne pouvais croiser son regard trop longtemps, mais pendant que je lui disais que j'hésitais à rester à Poudlard, je pouvais sentir qu'elle était mal à l'aise. Reprenant sa place sur moi, elle resta muette jusqu'à ce que je lui dises que je désirais passé mes vacances avec elle. Elle répondit qu'elle resterait à l'école et en profiterais pour chercher le cadeau qui lui était destiné. Rien que ces mots me redonnèrent le sourire et je repris aussitôt une voix à peu près joyeuse, c'était vraiment une fille spéciale, peu de personnes redonnaient aussi vite le sourire.

- En fin de compte il n'y a pas de doute, je reste ici. Je ne vais pas te laisser découvrir ton cadeau, je veux te l'offrir !

Cela sonnait un peu comme un défi, le genre "il faudra me passer sur le corps pour ça". Pour son cadeau à vrai dire, il était loin d'être spécial, surtout pour elle, mais je m'y était prit au dernier moment sans oublier que je ne connaissais pas vraiment ses goûts, je ne savais pas si elle préférait un cadeau sortant de l'ordinaire ou au contraire ce qui était le plus banal. L'argent de poche donner par mes parents depuis si longtemps avait enfin servi à quelque chose, je ne donnais pas réellement de sens à l'argent, je me contentais de peu. Cela commençait à faire un moment que nous étions ici tous les deux et je me sentais si bien avec elle que je commençais même à m'endormir, le poids de sa tête sur mon torse. Nous restâmes comme cela sans bouger, l'espace de quelques minutes avant que je ne me décide de reprendre.

- Dit moi, mon ange sans ailes, tu es consciente qui si je ne m'habille pas on ne partira pas ?.

Arón & Rakel

Le but c’est que les autres voient que tu es avec lui... tu es à lui...

Rares étaient les gens qui connaissent mon sens de l'humour, il faut dire que la plus part du temps je suis froide et distante. Généralement seul mes vrais amis voient cette partie de moi, et encore en petit comité, je préférais montrer une image plus sérieuse de moi, les ragots allaient trop rapidement à Poudlard, il fallait mieux avoir confiance dans les personnes à qui l'on se confiait. Je ne savais que trop qu'une blague pouvait vite devenir un bruit de couloirs gênant. C'était sans doute pour cette raison que je ne m'attachais que très rarement aux gens, préférant de loin pouvoir jeter un garçon du jour au lendemain si il devenait trop gênant. Je voyais avec Arón à quel point il était plus difficile de se foutre de l'avis des autres lorsqu'il concernait une personne que l'on aimait sincèrement. Bien sûr je n'aimais pas que l'on parle mal de mes amis, c'était sans doute l'une des raison qui me poussait à ne jamais, ou presque, être amie avec les ennemis de mes amis, mais c'était très différent. Lorsque l'on s'attaquait à Arón, je prenais ça comme une attaque personnelle et autant dire que dans ces cas là, j'étais plus mauvaise qu'une vipère.

Le malaise d'Arón me surpris un peu, il faut dire que c'était la première fois que je le voyais agir comme ça, ce n'était pas dans ses habitudes, du moins pas en ma compagnie. Un sujet tabou? Il faut savoir que je n'étais pas du genre à me priver d'aborder un sujet, même lorsque ça mettait mal à l'aise, mais si il ne voulait pas m'en expliquer la raison, je n'étais pas non plus du genre à le forcer à m'expliquer, à vrai dire, je ne posais pas la moindre question, et me contentais de changer de sujet, sans doute la meilleure chose à faire maintenant que j'avais obtenue la réponse à mes interrogations. Mais bien sûr, il ne comptait pas me laisser lui griller la priorité pour connaitre mon cadeau de Noël, en soit ça ne m'étonnait pas du tout, et j'aimais les défis, parce que sincèrement je le prenais comme ça, et autant dire que j'avais plus d'un tour dans mon sac pour ce genre d'affaire. Il faut dire que je n'avais pas grand chose à chercher d'autres, je savais que le cadeau de ma mère serait en rapport avec la magie noire, et donc qu'il ne me servirait pas des masses, à son grand malheur, je ne pratiquais pas ce type de magie. Et celui de mon père... Probablement étonnant, généralement je m'offrais moi même des cadeaux pour être pleinement satisfaite, comme mon éclair de feu de l'année dernière. Mais j'étais loin d'être radine, je faisais toujours des cadeaux à mes amis, je m'y prenais juste au dernier moment, plus par manque d'organisation qu'autre chose. Je grognais de mécontentement à sa remarque de l'ange sans aile, ça n'avait rien de très sexy, ni de très mignon il faut dire.

"Mon ange aurait amplement suffit, mais oui je suis parfaitement au courant, après si je te dérange, je peux aussi aller terminer de m'habiller, tu n'imagine quand même pas que je vais sortir dans cet état?"

J'avais bien sûr relevé la tête, le narguant du regard.

"Tu m'as l'air bien pressé de quitter ton lit, je suis un peu déçue, mais bon, je ne vais pas te retenir."

Et bien sûr, du coup je fis mine de me relever, mais avec une lenteur exagérée, si il ne me retenait pas, je rejoindrais mon dortoir pour enfiler une tenue plus chaude et surtout une paire de chaussures, sinon je comptais bien profiter un peu plus de mon temps libre.

Invité

Normalement, je ne devrais avoir aucun sujet tabou avec Rakel et pourtant je ne lui parlais pas de mes parents, c'était bien ça le problème. J'hésitais à lui en parler, elle était plus en droit de savoir ce qui se tramait chez moi que n'importe qui, mais le fait qu'elle ne me pose pas de question renforçait l'idée que je ne devais pas lui parler de ce sujet. Peut-être qu'elle attendait de moi que je fasse le pas, que je me décide à lui dire ce qui se passe une fois de retour chez moi. Après tout, je voyais sur le long thermes, si je devais lui révéler des parties cachés de ma vie c'était le moment opportun. De plus, la sortie que j'avais prévue avec Rakel était censée être un moment de détente, de joie même, si je devais tout lui révéler c'était maintenant afin que je puisse m'amuser avec la conscience tranquille ensuite.

- Je suis désolé d'avoir été mal à l'aise devant toi, ma belle. J'ai un léger souci avec mes parents, ils ne respectent pas mes choix, je refuse de me plier devant eux et c'est bien ça le problème. On peut dire que mon père attend de moi que je devienne le bras droit de celui dont on ne doit pas prononcer le nom.

Marquant une pause, il reprit peu après.

Quant à ma mère elle veut que je sois le meilleur dans tout ce que j'entreprends. Une union Serpentard et Serdaigle rend les choses difficiles, il faut dire

Il est vrai que les deux maisons sont les plus exigeantes de Poudlard, celons mon avis, l'érudition pour l'aigle de bronze et l'ambition pour le serpent d'argent. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il faut marcher droit, ce que je ne fais pas. J'étais déterminé à m'en sortir dans la vie, le choixpeau l'avait bien compris, mais pas jusqu'à en devenir un serviteur du mal. Rakel avait-elle l'intention de devenir une mangemorte d'ailleurs ? Ce qui calmerait mon engouement envers elle, si c'était le cas. Pour moi, Mangemort rimait avec la famille Malefoy et je détestais ça même si je respectais ce nom, c'est la raison pour laquelle Drago n'était pas mon ennemi, mais il suffisait d'un rien pour que tout bascule, même si Raky passait du temps avec lui.

Je l'avais volontairement appelé « mon ange sans ailes », ce qui était vilain comme surnom et je le savais, elle ne se gêna pas pour me le rappeler d'ailleurs. Elle était plus ou moins franche avec moi et j'aimais ça même si elle ne disait pas toujours mot pour mot ce qu'elle pensait comme c'était le cas à vrai dire, elle était gênée que je mette fin si vite cet agréablement moment, je pouvais le sentir dans sa voix. Elle commença alors à se relever dans une lenteur exagérée, après avoir stipulé qu'elle irait terminer de s'habiller une fois levée, ne cachant pas sa déception. Je laissa volontairement ma moitié se relever jusqu'à ce qu'elle soit en position assise, la laissant en proie au doute, avant de me relever légèrement aussi et en l'attrapant par les épaules avant de la tiré vers moi, la serrant contre mon torse avant de lui décrocher une bise sur le coin des lèvres.

- Hé bien profitons encore un peu de mon lit, tu ne me retiens pas, mais moi je le fais.

Je mis alors le flanc gauche de mon visage contre celui de Rakel avant de me laisser tomber en arrière, lentement, continuant de la serrer contre moi. Sentir son corps contre le miens, j'aimais ça. En ce moment même j'étais allongé sur mon matelas, le dos de ma douce sur ma poitrine.

- Pour en revenir à ton cadeau, il y a une chose en particulier que tu aimerais ?

Dis-je en chuchotant dans l'oreille Raky, qui aurait probablement le droit à quelques frissons.

Arón & Rakel

Le but c’est que les autres voient que tu es avec lui... tu es à lui...

Je fus plutôt surprise qu'Arón revienne sur son malaise, ce n'était pas réellement dans nos habitudes d'aborder ce genre de sujet, mais c'était loin de me mettre mal à l'aise, il faut dire qu'au niveau de mes parents, je n'étais pas spécialement gâtée, je n'étais le fruit que d'une envie bestiale et charnelle, il n'y avait pas le moindre amour là dedans, chose plutôt traumatisante pour le commun des mortels, personnellement, je m'en foutais royalement. J'avais appris à me décrocher de tout ça, mes parents se foutraient sur la gueule si ils en avaient l'occasion, et bien soit, je n'étais pas la seule personne au monde dans cette situation, je ne voyais pas l'intérêt de s'en plaindre à longueur de temps, ça ne changerait rien du tout. De toute façon, la plus part du temps, ma mère se fichait royalement de ce que je faisais, c'était l'avantage, je ne l'avais pas dans mes pattes. Pourtant pas d'une nature positiviste, je préférais voir le bon côté de la chose plutôt que de déprimer dans mon coin, chose qui ne m'apporterait rien. En faites, j'avais appris à vivre avec cette particularité depuis toute petite, et même si c'était parfois compliqué, il était difficile pour moi d'imaginer une famille unie et aimante, ce que je vivais était devenu mon critère de standard d'une famille, alors autant dire que c'était assez particulier.

"Oh tu sais, côté bizarre, tu ne peux pas battre ma famille, ma mère violerait bien le seigneur des ténèbres dans un couloir sombre, j'exagère à peine, et mon père... Et bien mon père essaye de me protéger envers et contre tous, si je l'écoutais, je vivrais dans une bulle pour être sûre de ne pas me casser un ongle par accident, et surtout, pour ne pas écouter les paroles de ma mère. Ils me prennent pour leur petite poupée, je crois qu'ils ont oubliés que j'ai grandis et que je suis capable de prendre mes propres décisions... Le pire dans tout ça c'est qu'ils me mentent sans arrête, c'est arrivé à un point que je ne crois plus rien de ce que je vois ou entends de leur part, ils seraient prêt à tout pour que je suive LEUR voie, mais je n'en ai pas la moindre envie."

Je grimaçais, l'air mauvaise, mais ça ne dura pas rapidement, mon air vexé prit le large alors que je jetais un petit "enfin c'est la vie" dans un soupire, avant de retrouver mon petit sourire. Sincèrement, je n'étais pour aucun camps, ou plutôt si, le mien, je ne voulais être le toutou de personne, aussi ça limitait plutôt pas mal mes choix. Je ne trouvais pas que cette guerre me concernait, je me trompais peut être, mais pour le moment c'était sans doute le dernier de mes soucis. Il était clair que j'étais d'une nature plutôt franche, chose qui ne plaisait pas toujours, mais je m'en fichais pas mal, je n'étais pas du genre à me plier en quatre pour plaire à quelqu'un, si l'on ne me supportait pas, ce n'était pas mon soucis. Et puis de toute façon, je ne devais pas être si insupportable que ça, j'avais un bon groupe d'ami, et aucun d'eux ne s'était jamais plains de mon comportement, sans doute par peur que je lui arrache la tête, mais encore une fois le principale restait que l'on ne me le signalait pas. Déçue d'être ainsi chassée du lit, je me relevais faisant comprendre à Arón ma déception, chose qu'il ne manqua pas de remarquer, m'attirant vers lui juste avant que je me lève, avant de poser un baiser près de mes lèvres, chose qui me fit rire doucement.

"Je ne dirais pas non, il est plutôt confortable."

La proximité avec mon homme était plutôt agréable je devais l'avouer, j'en profitais à outrance. Je frissonnais alors qu'il me chuchotait à l'oreille, mais sa question ne me plaisait guère, je n'étais pas du genre à faciliter les recherches des autres, je me débrouillais bien seule, alors pourquoi pas lui.

"Oh mais si je te le dis ça ne sera plus une surprise, je te laisse chercher comme un grand !"

Le pire dans tout ça, c'était que je n'aimais pas les surprises, mais je préférais le laisser chercher, plutôt que d'avoir la chance de savoir ce qu'était ce fameux cadeau.

"D'ailleurs il va falloir que j'aille au Pré au Lard demain pour faire mes cadeaux, je n'ai pas encore préparé quoi que se soit, je sens que je vais être encore une fois en retard... Mouarf c'est pas une vie, tu as vu un peu tout ce que l'on doit faire en un pauvre week end, je suis traumatisée."

Bien sûr mes conneries m'amusaient beaucoup, comme toujours.

"Sans parler qu'il y a trop longtemps que Rusard se repose tranquille, il faut que je remédie à ça aussi, par la barbe de Merlin, ils vont finir par me tuer."

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