L'affaire Stanford [Fe James Mercan]

-T'as finis de rédiger ta version des faits de l'affaire Stanford?

Je venais de pénétrer le bureau de James qui était assit derrière son bureau à remplir de la paperasse, venant l'interrompre dans sa rédaction. Je m'adossai contre sa porte, passant une main sur ma barbe naissante, attendant qu'il daigne levé les yeux vers moi.

-Laisse tomber, ça répond à ma question. Je vais attendre si ça te dérange pas.

J’attendais patiemment qu'il termine, tout en parcourant chacun des livres de sa bibliothèque, arrêtant mon choix sur un livre que j'avais déjà lu étant étudiant à Poudlard, le feuilletant rapidement. Je me permis de m'asseoir à l'une des chaises prévues à cet effet, tentant de faire la lecture du dit manuel, lorsque mes pensées vint troubler ma concentration. Il me fallait à tout prix le récits des faits de James afin de pouvoir déterminer si Stanford avait agit sous l'impérium de l'un des disciples de vous-savez-qui ou de son propre chef. Stanfort était l'un des bras droit du ministre de la magie en personne et cette affaire allait sûrement éclater au grand jour et faire scandale. Cela faisait plus de trois jours que nous tentions d'y voir clair et James qui avait réussit avoir de nouvelles informations qui devraient mettre fin à cette affaire. Je détestais avoir l'attention des médias braquer sur moi. Cela ne faisait pas partie de ma description de tâches. Pourtant, depuis mes débuts à la cour, on épiait mes faits et gestes, se permettant à tous coups de me juger à mon tour... Je sentais beaucoup de pression de toute part afin d'émettre le bon jugement. On avait tenter de me soudoyer mais jamais Oh grand jamais, je ne baignerais dans ce genre de magouille. La situation me tendait énormément et à cette pensée, je dénouai mon noeud de cravate et déboutonnai le premier bouton de mon encolure de chemise, ce qui me permis de me sentir un peu plus à l'aise. Je levai les yeux vers James qui semblait maintenant avoir terminé.

-Tu crois qu'on va enfin venir au bout de cette affaire? Je passe mes journées au tribunal et parfois même mes soirées. J'ai l'impression de ne plus voir Rosie. Heureusement qu'elle est patiente. Elle se montre tellement compréhensive avec moi...Alors et toi? Comment vas-tu?

Lors de sa dernière enquête, James avait été blessé légèrement. J'examinais la cicatrice qu'il striait son l'avant-bras, comme l'aurait fait Rose. À force de passer du temps avec elle, j'avais développé quelques manies qui étaient propre à elle. Je me redressai lorsqu'il se leva, contournant son bureau pour venir me rejoindre. Je saisis les documents qu'il me tendit, le remerciant d'un signe de tête.

-Tu sais, notre invitation tient toujours. Si jamais t'as envie de venir dîner à la maison, t'es le bienvenue. À moins que tu préfères sortir à quelques part? Tu sais Rosie à une copine qui travaille au ministère comme responsable des relations avec les moldus. Je suis certain qu'elle serait ravie de te rencontrer...

Je tentais de lire dans son regard une réponse mais il était plutôt fort à ce jeux. Jamais je n'étais arrivée à cerner à l'avance ce qu'il avait en tête. Je patientai donc, espérant une réponse positive de sa part. Mais si jamais il la déclinait, je n'insisterai pas.

-Tu sais que tu pourrais être appelé à témoigner pour cette affaire. Je te conseilles de rester dans les parages. En fait, si tu pouvais venir immédiatement assister dès la reprise tout à l'heure, ça assurerait l'enchaînement du déroulement et m'assurerait d'être à l'heure pour aller retrouver Rose à l'hôpital...

La nuit avait déjà commencé à pointer le bout de son nez alors qu'il n'était que dix-sept heures et des poussières. James se retrouvait coincer à son bureau avec des dossiers par-dessus la tête qu'il n'arrivait pas à finir à temps pour certains. James était absorbé par un dossier, il touchait enfin au but après deux mois de recherches dessus. Remarque cela l'avait aidé à passer le cap sur celle qui avait disparu pour qui il était devenu fou d'amour. Le jeune homme avait complètement vrillé lorsqu'elle eut disparu, il avait tout perdu dès lors, et avait failli perdre son travail. Il n'avait conservé son poste que grâce à Arthur même si celui-ci niait les faits sur son aide qui l'avait sauvé. Le jeune homme avait su qu'il avait d'ailleurs jouer sa place aussi sur ce coup, il lui en était redevable sur ce point même s'il avait du mal à l'avouer. Le jeune homme regarda d'un oeil distrait la porte s'ouvrir sans y avoir été invité, une seule personne pouvait se permettre de faire ce genre de choses sans courir le risque de s'en prendre plein la tronche. Arthur arriva d'un air stressé, lui posant une question stupide dont il connaissait la réponse. De toute évidence il était aussi obnubilé par la même chose que lui. James ne prit pas soin de répondre immédiatement, laissant à celui-ci le soin de prendre ses aises. Il achevait justement le dossier, classé de plus haute importance. James n'allait pas apporter de bonnes nouvelles à Arthur et il savait que cela allait créer de grands remous dans le Ministère notamment avec ce qu'il avait soutiré comme informations capitales. Les Langue-de-Plombs se chargeaient des interrogatoires spéciaux et de quatre-vingt pourcent des interrogatoires en général du fait de leurs aptitudes dans l'art de soutirer les informations. Tout y passait, les questions simples, comme les tortures psychologiques et physiques parfois. Mais nul n'en parlait, ou n'était dans la capacité d'en parler.

Le jeune homme acheva son dossier avant de se lever, tournant son regard vers le léger feu de cheminée crépitant dans le coin. Il avait besoin d'un bon verre désormais, car il allait attaquer le gros du morceau. Il se leva restant silencieux et tendit le dossier à Arthur qui à peine l'eut-il reçu, commençait à le feuilleter comme à la recherche de nouveauté, de ce que James n'avait pas pu lui dire publiquement. Le jeune homme refit le tour de son bureau et s'abaissa en bas de la bibliothèque ou il soutira un petit carton marron comportant douze dossiers ainsi qu'une petite boite dedans contenant cinq fioles. Le jeune homme posa le carton aux pieds d'Arthur lorsque celui-ci eut terminé de lui raconter sa vie. Le jeune homme était réellement heureux que son meilleur ami soit heureux avec sa compagne, et se dit après qu'il lui eut proposé de lui présenter quelqu'un, qu'après ces trois mois, il était peut-être temps qu'il retrouve quelqu'un dans sa vie. Il avait refoulé plusieurs jeunes femmes durant ces trois mois, mais cela ne lui allait plus, il devait passer à autre chose. Si ce fut un autre qui lui eut proposé James l'aurait cloué au plafond, mais venant d'Arthur la pilule passait mieux. Le jeune homme sourit distraitement et prononça enfin les premiers mots depuis l'arrivée de son ami.

"Tu fais des heures sup en tant qu'Agent matrimonial mon mignon?"

Voyant Arthur le regarder et refouler un "gloup" signe que le jeune homme avait réussi sa taquinerie, il soupira avant de dire.

"Mais tu as raison, faut que j'arrête de me fermer à toute silhouette féminine qui a l'audace de venir à mon encontre..."

Il se tut avant de dire en lui faisant un clin d'oeil.

"De toute façon tu vas me casser les pieds jusqu'à ce que je me reprenne totalement en main alors va pour ton invitation avec cette chère et mystérieuse belle jeune femme que tu dois me présenter."

Il sourit avant de prendre son mal en patience, pour éviter de devoir lancer le sujet tout de suite, il se dirigea vers un petit bureau et ouvrit les portes, il en sortit deux verres et une bouteille de whisky pur feu norvégien, doux au gout mais très chaud dans le corps. Le jeune homme remplit les deux verres avec bon coeur, et revint se positionner sur le fauteuil en face d'Arthur. Il posa le verre destiné à Arthur à côté de celui-ci et sortit un flacon de sa poche en soupirant. Il y avait des souvenirs dedans, des souvenirs spéciaux, qui le concernait. James avait promis à Arthur depuis ces trois derniers mois de faire une "copie" de ses souvenirs lors des interrogatoires, chose qui devait rester entre eux. Arthur voulait en savoir plus et voir comment James procédait pour soutirer les informations. Au début, il l'avait vu pâlir face à certaines choses que James faisait, le jeune homme en avait vu et fait beaucoup, bien plus qu'il n'en faudrait dans une vie, mais depuis la disparition de Samara plus rien n'était pareil pour lui. Il soupira encore en regardant Arthur silencieux, celui-ci le fixait d'un air sombre et inquiet, voyant le carton à leurs pieds. James prit deux longues gorgées de son verre avant de lui montrer les douze dossiers, comportant 7 dossiers rouges, 3 noirs et 2 bleus. les rouges concernaient les membres influents du Ministères, les noirs ceux des disparus, et les bleus, ceux suspectés. Le jeune homme prit une grande inspiration avant de lui dire.

"Rosie va te tuer...
On a une longue nuit devant nous mon ami et tu n'y couperas pas à mon grand malheur..."

James avait le coeur lourd de le retenir ainsi, il poursuivit:

"Standford a torturé ceux du dossier noir, ils ont disparu. Les dossiers rouges sont ceux qu'il a mis sous Imperium depuis plus de trois mois Arthur...3 mois!! Et les bleus, sont des noms qu'il a cité avait que je perde son esprit..."

James montra les fioles, c'était celles des aveux de Standford, et il tendit celle qu'il avait dans ses mains, celle de l'interrogatoire. James avait pris Standford dans une salle, il l'avait torturé près de deux heures avant de pouvoir désceller son esprit et l'infiltrer. Le résultat n'était pas beau à voir, surtout que les choses s'étaient compliquées lorsque deux personnes étaient arrivées chez Standford, pendant l'interrogatoire. James en avait éliminé un et paralysé l'autre. Il avait ensuite à l'aide d'un collègue ramener Standford dans une salle d'interrogatoire au Ministère ce matin, et l'autre en geôle. Le jeune homme avait eut le bras gauche entaillé durant les affrontements. Il montra son avant-bras gauche bandé. Il avait juste une chemise aux manches retroussées au-dessus des avants bras. Il lui dit alors.

"Standford est plus une coquille vide maintenant...je lui ai tout soutiré, mais il a voulu combattre et tu sais ce qu'il se passe quand on me résiste...Rassures-toi il sera toujours disponible et conscient pour répondre de ses actes..."

James resta silencieux lorsque son ami se délecta du verre proposa, enfin délecta, tout est relatif, il avait vidé le verre sans prendre le soin d'y goutter les arômes. James afficha un sourire léger sur son visage, si ce n'était pas son ami il l'aurait traité de souillasse d'alcoolique notoire, ou de gros pochetron de la taverne. Ayant une aussi bonne descente il aurait aussi dû s'inclure dedans, donc il préféra ne rien dire. Le jeune homme profita de son verre avant de décider de s'en resservir un ainsi qu'à son ami afin de pouvoir avancer avec un air plus serein. Ce whisky avait pour fonction de détendre les gens, ce qui était pas mal pour les métiers comme les leurs. Le jeune homme n'eut pas le temps de profiter de son second verre lorsqu'il entendit des clapotements à son carreau. C'était l'horrible piaf de son meilleur ami, horrible car ce crétin profitait de chaque visite dans son bureau pour y poser des petits crottes durant son "séjour". Le jeune homme avait plus d'une fois eut l'envi de se faire un hibou à la broche...Il avait surtout eu l'espoir que c'était son faucon qui venait lui rendre visite avec des nouvelles intéressantes, ou une prise de son volatile qui aimait arborer fièrement ses dernières victoires sur les rongeurs. Le jeune homme fut encore plus proche du désespoir lorsqu'Arthur laissa sa bête rentrer. Le jeune homme se rassit calmement et observa la scène, son meilleur ami profilant un regard victorieux accompagné d'un sourire espiègle n'annonçaient rien de bon. James s'étonna toujours de voir dans un second temps le regard niais qu'Arthur affichait dès qu'il s'agissait de sa bien aimée. Il en était presque cucul la praline. Remarque c'était bien le caractère de son meilleur ami, toujours à fond dans les extrêmes qu'importe la situation.

Le jeune homme ne broncha pas lorsqu'il lui passa un morceau de parchemin. James bouillait de curiosité à savoir ce que contenait ce message, attendant que son meilleur ami deigne parler. Lorsqu'il narra son acte, le Langue-de-Plomb en resta bouche-bée, la bouche à moitié ouverte. Ce vieux chacal avait bien magouillé, il avait prévu son coup à vrai dire! Le jeune homme observa un moment de silence, car Arthur avait fait passer un mot comme quoi James avait invité une parfaite inconnue à un Bal ou il n'avait pas grande envi de s'y rendre malgré plus de cinq demandes refoulées. Il avait l'air fin le gaillard du Ministère maintenant! Le jeune homme était tellement surpris par cet acte qu'il ne trouva mot pour exprimer son mécontentement en affichant uniquement un air boudeur, presque gamin qui le caractérisait lorsqu'il était contrarié. Son malheur fut accru lorsqu'il vit le volatile repartir et déposer à NOUVEAU des petites crottes avant de passer le carreau. James ferma sa main sur l'accoudoir de son fauteuil alors qu'Arthur n'avait encore rien vu, comme par hasard! Le jeune homme inspira un grand coup pour éviter de sortir des mots d'oiseau concernant l'oiseau. Belle image n'est-il pas?! Le jeune homme avait envi de maudire son meilleur ami et pourtant il n'en avait pas le désir. Il préféra rester silencieux, buvant quelques gorgées avant de voir son ami partir et lui dire de venir dans quelques heures. C'était le pompon presque, avant qu'Arthur n'ait passé la porte, James en profita pour lui dire.

"Tu me rappelleras de te tordre le cou demain saligo!"

James observa quelques heures de repos afin de pouvoir récupérer quelques heures de sommeil chèrement payée. Il se réveilla d'un air grognon, les cheveux ébouriffés, il changea de chemise, en mettant une bleu marine, retroussant les manches comme à son habitude, se recoiffant légèrement et sortit de son bureau avec sa veste de membre du Ministère des Mystères. Le jeune homme hormis le fait d'avoir un certain penchant pour ne pas respecter les règles ou fondements du Ministère jugés subjectifs par le jeune homme, jouissait d'une bonne réputation, peu de gens osaient s'opposer à lui ou venir à le confronter. James était devenu un membre influent malgré son jeune âge mais restait dans des limites qu'il s'était fixé, n'ayant confiance en personne sauf Arthur. Il descendit au dernier étage, place de jugement, entra dans une salle ou plus d'une centaine de personnes sans compter les journalistes siégeaient. Il prit place parmi des collègues Langue-de-Plomb et vit quelques minutes plus tard, Standford arriver dans la cage l'air sombre, le regard à moitié vide, comme devenu fou ou révélant enfin sa vraie personnalité. Arthur fit son entrée dix minutes après, alors que tout le monde était presque outré de voir l'adjoint du Ministre enfermé. Cela allait encore bousculé d'avantage les choses lorsqu'Arthur commença son plaidoyer et convoqua James. Celui-ci se leva, entendant quelques murmures qui reçurent un regard froid de sa part, les faisant cesser. Le jeune homme ne pointa pas du doigt Standford, n'aimant pas ces lois grotesques et dit clairement.

"Mr Régulus Standford est la personne incriminée ici."

Des huées surgirent ainsi que des appellations comme "menteur", "vendu". James se leva et parla d'une voix haute et stridente.

"J'ai juré il y a six ans de cela, de protéger le Ministère, j'ai sacrifié bien plus que vous tous pour ce Ministère!!! Si l'un d'entre vous bande de porcs graisseux a un problème avec moi qu'il se désigne..."

Le silence général régna, une personne qui était debout parmi les agitateurs s'était assise sachant qu'avoir un ennemi comme James alors que les membres du département du Ministère avaient sorti leurs baguettes, était très déconseillé si on tenait à sa santé. Le jeune homme poursuivit donc.

"Mr Standford était sujet à une recherche interne pour alliance volontaire ou involontaire avec les Mangemorts. Après des recherches approfondies, que vous avez chacun entre les mains, je suis allé au lieu de résidence de Mr Standford pour l'interpeller. Il a fait preuve de résistance et j'ai dû employer la force. J'ai arrêté le prévenu et appeller Mr Andrew Maklov Langue-de-Plomb depuis vingt-deux ans en renfort. Nous avons eu droit à une visite de trois Mangemorts une heure après l'interpellation.

Mr Standford a été par la suite interrogé en interrogatoire clos avec ma présence. Il a avoué les faits cités, les preuves ont été inspectées et acceptées par Mr le Ministre, mais c'est au Juge de vous en faire part. Sachez que nous avons arrêté neuf personnes dans le Ministère, six sujettes à un puissant sort d'Imperium orchestré par Mr Standford depuis plus de deux mois, se référer à la liste noire. Trois autres accusés de soutien de Mr Standford, liste bleue. Trois autres sont portés disparus, liste rouge. Maintenant que vous avez tout en main, je me retire."

James était las des conventions et n'avait attendu aucune question de son ami, irrité par les propos du début de certains détraqueurs. Il s'était levé et avait quitté le siège alors qu'un silence de mort régnait à présent. Il se rassit attendant la suite, tandis que certains membres du Magenmagots avaient déjà statué entre eux pour porter Standford coupable de haute trahison. Rien n'avait été dit, mais leurs regards et les notes prises statuaient dans ce sens. James avait outrepassé les droits d'Arthur mais venait de lui mâcher le travail à cinquante pourcent, il ne restait plus qu'à ce que le doigté du jeune Juge fasse effet pour achever Standford...

-Je tiens à remercier Monsieur Mercan qui, part son intervention, vient de me simplifier la tâche...Madame la secrétaire... s'il vous plait, veuillez rayer mes questions et passez directement au propos de Monsieur Mercan. Merci.

Pendant que la secrétaire qui notait tout ce qui était dit au courant de cette audience suivait mes indications, j'entendis quelques murmures de désapprobation en provenance de mes collègues Magenmagot. Habituellement, lorsque quelqu'un outre passait mon autorité, je l'aurais fichu immédiatement en détention mais comme cela venait de James... mais il allait finir par m'attirer des ennuis. Je devais donc faire quelque chose afin de dissoudre les doutes de notre alliance. C'est alors que je demandai un petit délais à la cour, prenant ce temps pour écrire une note à James et avec toute la théâtralité que je possédais, je lui remis le mot en main propre.

Lorsque tu auras terminer de jouer au clown, tu peux m'aider s'il te plait à conserver la réputation que j'ai là... non mais! Laisse tomber ces guignols et ressaisis-toi! Tu te venges pour l'invitation? Allez on y retourne et cette fois, laisse-moi faire mon travail.

p.s. Ai- l'air indigné à présent.

Le mot s'enflamma entre les mains de James avant que quelqu'un d'autre puisses en avoir fait la lecture. Je lui lançai un regard noir avant d'indiquer que j'étais près à poursuivre. À ce moment, je m'aperçu que quelqu'un venait d'entrée. Quelqu'un qui ne cessait d'attirer mon attention parce qu'il avait une toux rauque. Cet homme avait un air louche mais comme il avait passer les gardes aux portes, je tentais de me concentrer pour mener à terme cette affaire. Mais avant que j'ai pu dire quoi que se soit, l'homme ce leva, me pointant de sa baguette, alors qu'une dizaine d'autres hommes l’imitaient, prenant le contrôle des lieux. L'homme était descendu me rejoindre afin de prendre à son tour la parole. Il plaça alors sa baguette sur ma tempe, passant un bras autour de mon cou. Je ne pus m'empêcher de penser; (Ah mince, encore une interruption..vais-je finir par avoir la chance de rentrer chez moi ce soir?.. Pas moyen de s'en sortir ce soir.) C'est alors que je croisai le regard de James et tout devint clair. Nous allions agir pour reprendre le dessus, n'attendant qu'un moment d'inattention de leur part. L'homme prit alors la parole pour s'adresser à tous les membres de la cour, à la joie de ses congénères s'exclamèrent tous d'une même voix.

l'Homme:-Objection votre honneur. Ne nous en voulez pas d'interrompre votre petit jeu. Nous nous interposons à ce que ces vilains messieurs tentent de mettre sur le dos de notre ami Standfort.... Standfort le bras droit du ministre en personne!... un malfrat?.... non, jamais...

L'homme releva sa manche laissant découvrir une marque noir, marque bien distincte et reconnaissable aux yeux de tous. C'est alors qu'il ordonna à l'un de ses disciple de relever la manche de Standfort. Ce fut alors l'indignation totale dans la salle. Comment le premier ministre avait pu engager un mangemort sans s'en apercevoir? Le ministère de la magie démontrait encore une fois qu'elle était faible. Tous les yeux se portèrent alors sur le ministre lui-même qui siégeait au milieu de tous, terriblement mal à l'aise. Un de ses voisins déchira la manche de l’habit du premier ministre afin d'en avoir le coeur net mais aucune marque n'était présente. C'est à ce moment que James et moi tentions de reprendre le dessus de la situation.

James n'avait pas bougé d'un cil depuis, présent au milieu des cinq autres Langue-de-Plombs des plus prestigieux et influents. Le jeune homme observa avec une certaine délectation le fait d'avoir chambouler le système. Peu de personnes étaient intouchables dans ce genre de situations, les Langue-de-Plomb étaient les "gardes du corps" du Ministère, non pas les soldats qui eux étaient les Aurors, bien plus nombreux, mais moins compétents et spécialisés qu'eux. James aimait jouer et le règlement et n'hésitait pas à montrer son "je m'en foutisme" des us et coutumes qui régissaient le Ministère. Etre privilégié ne voulait pas dire être intouchable, James avait déjà risqué sa place, mais il savait feindre et jouer le jeu le temps que les choses se calment avant de relancer la sauce.

James en avait profité pour relancer le petit jeu entre Arthur et lui, à coups fourbes tout est permis, il avait dû demander un moment pour reprendre les choses en main. Celui-ci vint lui glisser un mot, James eut un petit rire et s'apprêtant à le balancer par-dessus son épaule le parchemin se consuma. Hum c'était bas de la part de son ami de lui enlever ce petit plaisir mais à charge de revanche après tout. Il revint calmement dans la salle et attendit que les minutes défilent avant d'être enfin libéré de ce fardeau. Le jeune homme en avait oublié d'être en rogne mais se contenta de rester froid et silencieux. Le jeune homme ne comprenait pas pourquoi tout prenait autant de temps tout d'un coup jusqu'à ce qu'un type vienne menacer Arthur, accompagné de dix camarades. Plusieurs personnes crièrent, d'autres s'étonnèrent. Lorsque l'homme parla, James eut une pulsion de rage dans son regard, il ne tolérait pas qu'on menace son ami, sauf si c'était lui même! Ah ça non c'était son privilège!

Le jeune homme profita que ce bouffon de Mangemort montre sa marque pour lui lancer un Doloris en pleine poitrine. L'homme tomba à terre en gesticulant péniblement. Dès ce moment ce fut le chaos, des sorts fusaient de partout. Deux hommes s'étaient jetés sur le Ministre, des sorciers chargés de sa protection rapprochée, afin de le protéger. La diversion de James avait suffit pour que les Langues-de-Plomb désarment deux Mangemorts et les stupéfient avant de bloquer la sortie unique. James sourit alors malgré le bazar général entre les sorts lancés et les gens qui courraient partout comme des poules affolées. Il sauta par-dessus l'estrade avant de rejoindre Arthur qui avait sorti sa baguette et en décousait avec un Mangemort. Il prit dès lors la parole en venant vers lui.

"De rien, toujours là pour sauver tes petites fesses!"

Il avait dis cela en lui faisant un clin d'oeil, de manière à ce que seulement Arthur entende. Un Langue-de-Plomb venait de tuer un Mangemort après l'avoir désarmé, et presque déchiqueter une jambe avec un Diffindo répété à plusieurs reprises. Par contre ce fut l’hécatombe, plusieurs corps d'employés du Ministère gisaient au sol inertes. James vit l'un des Mangemorts entrain de libérer Standford. Appuyé avec un Langue-de-Plomb, le Mangemort s'effondra au sol sans bouger tandis que Standford se rua par terre pour attraper une baguette. Au moment de se relever et de se retourner, James était juste derrière et lui asséna un coup de poing en pleine figure, l'homme déjà déséquilibré, vascilla et s'effondra par terre. James le tenait au bout de sa baguette, il avait envi de lui ôter la vie, il était sur le point de le faire lorsqu'il sentit une main sur son épaule. Les combats avaient cessé, les deux derniers Mangemorts s'étaient rendus et Arthur était à côté de lui, l'incitant à baisser sa baguette. James se retourna une dernière fois vers l'homme et se baissa pour lui glisser doucement.

"Quand tu seras en prison, je viendrai te rendre visite et je te promet d'en ressortir alors que tu ne seras plus qu'un légume entrain de baver...Profites de ces prochains jours...car bientôt même pisser par toi-même sera un lointain souvenir ordure..."

L'homme eut un gros rictus et se mit à éclater de rire avant de dire

"On est partout, mon Maître va diriger ce Ministère ou le détruira bande de chiens!"

Il se mit à rire avant d'avoir un hoquet de sang. James le releva brusquement et le balança dans la geôle centrale avec un grand sourire et lui dit une dernière fois.

"A bientôt..."

Il revint vers Arthur et posa une main sur son épaule avant d'aller aider les gens blessés. Le Ministre suffoquant était sur le point d'imploser, tandis que des secours de tout le Ministère arrivèrent. Ainsi ce procès allait toucher à sa fin...