Quand faire le bien devient mal...[Fe Eileen]

-Hey Art, t'as entendu parlé du la vente illégale d'objets ensorcelés dans l'allée des embrumes? Semblerait que le ministère tente de mettre le grappin sur le responsable depuis des mois mais n'arrive pas à l'identifier.

Arty parcourrait les corridors en direction de son bureau, non pressé, il s'était arrêté devant un petit local ou une distributrice de café l'attendait. Comme à son habitude, il s'y rendait tous les matins pour savourer un café, seul en tête à tête avec la machine qu'il avait maintenant surnommé Darcy. il était en train de siroter son gobelet, adosser sur sa copine Darcy lorsqu'un collègue, un dénommé Harold, plutôt dans la cinquantaine, un homme bedonnant, au front dégarnit, pénétra le local et vint rompre ce tendre moment l'informant d'une affaire. Il arrivait souvent qu'entre collèges, qu'ils s'échangent des informations, demandant l'aide les uns des autres. Il posa les yeux sur l'homme, se tassa laissant péniblement le contact qu'il avait avec sa copine Darcy, pour le laisser entrée sa commande.

-Non, tu me l'apprends. Dans l'allée des embrumes tu dis?

-Ouais. Il hésite entre deux commerçants, hum...chez Barjow et Beurk ou la librairie de livre d'ésotérisme juste à côté.

-Et bien. Merci, je tenterais de me mettre au courant. On se revoit demain Harold?

D'instinct curieux, McEvans le regarda quitter le corridor pour prendre l’ascenseur, n'attendant qu'il est quitté pour aller chercher sa cape d'extérieur dans son bureau situé qu'à quelques couloirs d'ici et filer tout droit en direction de l'allée des embrumes. Il utilisa le réseau de cheminette pour s'y rendre en quelques minutes et réapparut dans le foyer de l'arrière boutique de la librairie déserte. Il remarqua des boîtes empilées les une sur les autres et en ouvrit une discrètement. Que des livres. Lorsqu'il vint pour en prendre un, sa main n'avait même pas encore frôlée la reliure que le livre se mit à vibrer laissant échappé un bruit sourd. Tout à coup, tous les livres de toutes les caisses se mirent à émettre d'une même voix, un son perçant. Il se dissimula derrière une colonne, entendant les bruits de pas de quelqu'un qui approchait. Il croyait pourtant que la librairie était déserte. Il se retourna afin de pouvoir avoir un contact visuel avec la personne. Sortant sa baguette, il leva le bras avant de sortir de sa cachette et pointa cette personne. Quel fut sa surprise lorsqu'il tomba nez à nez avec une jeune femme plutôt jolie. Il l'observa un moment avant de lui adresser la parole.

-Eileen?

Eileen avait commencé sa journée très tôt le matin, une livraison de livre qu’elle avait commandé était arrivée plus tôt que ce qu’elle avait prévue. Le livreur avait un air très grognon et alors qu’elle signer le reçut magique elle l’avait vue en train de fureter prés autres livres présentés sur les étagères le long des murs, avant de tendre la main, vers une des pierres semi-précieuse qu’elle avait mis en vitrine. C’est froidement qu’elle lui avait tendu son reçut et l’avait repoussé hors de la librairie. Elle avait ouvert les cartons pour en contrôler le contenu et les avaient fait léviter dans la réserve avant d’avoir installé dessus un sort de protection qui l’avertirais si quelqu’un venait à farfouiller dans les cartons, comme il lui était déjà arrivé. Sa cheminée était parfois le passage qui lui amener divers voleurs ou curieux. Il lui était cependant impossible de la condamnée car elle lui servait tout de même. Alors qu’elle était en train de reclasser des livres qui avaient été déplacé la veille, et qu’elle contrôler leur état un bruit semblable au crépitement d’un feu, émit depuis l’arrière boutique. Interloquée, la jeune femme sortie sa baguette de sa manche et la pointa devant elle tout en se dirigeant sans bruit vers les stocks. Lorsqu’elle arriva dans la pièce, tout les cartons étaient en train de vibrer et d’émettre un son strident. Ainsi quelqu’un avait pénétré l’arrière boutique et avait osez mettre la main sur les nouveaux arrivages.

Baguette en main, la jeune femme mis fin au sortilège à l’aide d’un informulé et jeta un coup d’œil dans la réserve. Quelqu’un était caché derrière une colonne qui soutenait le toit de la boutique. Le sorcier sortit de sa cachette, baguette pointée vers la jeune femme. Eileen le regarda un instant, pointant sa baguette sur lui, le regard froid. L’homme en face d’elle ne lui disait rien. Elle tourna les yeux vers la cheminée et remarqua des traces de cendre sur le sol devant l’âtre. Le sorcier avait quelques cendres également sur lui. Il était assez grand, ses cheveux court d’un blond-brun.Il était vêtu d’un costume qui lui donner l’aire d’être quelqu’un de très haut placé dans son travail.
Apres un rapide coup d’œil et sans vraiment réfléchir à savoir qui était le sorcier en face d’elle, elle allait ouvrir la bouche pour lui demander qui il était et ce qu’il faisait la mais il la devança. Il s’approcha d’un pas et l’appela.

-Eileen ?

La mangemort fronça les sourcils, alors que son corbeau rentrer par la cheminée et se poser sur son épaule, surement alerter par le changement de comportement de sa maitresse, il se posa sur son épaule. Cachant son étonnement face au fait que le sorcier en face d’elle connaisse son prénom, elle colla la pointe de sa baguette sur la jugulaire de son interlocuteur et lâcha :

-Lâchez votre baguette ! Qui êtes vous et que venez vous faire ici ?

Kess, installer sur le corbeau d’Eileen claqua du bec en direction du sorcier qui s’était introduit dans la réserve.

-Eileen?

-Lâchez votre baguette! Qui êtes-vous et que venez vous faire ici?

-Eileen. Tu es la propriétaire de cette librairie?

Tout ce bousculait dans sa tête. Eileen sa cousine était surement l'une des suspectes de la vente illégale d'objets ensorcelés. ''Non. Pas un membre de ma propre famille''. Eileen était la fille de son oncle. Comme sa mère était décédé et que son père était en froid avec son beau frère, Eileen et Arthur ne s'étaient pas revu depuis fort longtemps. Il baissa immédiatement sa baguette et fit un pas en avant mais stoppa net lorsqu'elle s'avança vers lui, baguette toujours parée. Il leva les mains en signe d'abandon.

C'est Arthur... Arthur Mc Evans. Tu te rappelles de moi chère cousine?

Alors qu'elle était à proximité, il remarqua qu'au bras qu'elle tendait en sa direction, une marque bien distinct qu'il reconnu immédiatement. La marque de vous-savez qui. Il fixait la marque, fronça les sourcils avant de remonter jusqu'à ses yeux, un air horrifié au visage. Il plaqua sa main contre sa bouche et hocha la tête.

-Non... Non! C'est incroyable... C'est décidément pas ma journée... Eileen? Tu veux me dire que tu fais avec cette marque? Non mais t'as pensé à ton père un instant avant de t'embarqué avec .... Eileen!

Il recula d'un pas avant de se mettre à faire les cents pas. Il savait qu'on allait finir par s'apercevoir de son absence au bureau et qu'on arriverait facilement à le retracer.

-S'il fallait qu'ils débarquent... je n'aurais pas le choix...

À vrai dire, il se parlait à lui-même au lieu de s'adresser directement à elle. Il s'immobilisa, l'observa de nouveau avant de se remettre à marcher de long en large de la pièce.

-J'étais si heureux de te revoir... Explique-moi. Je te croyais si brillante, si intelligente. Je ne m'aurais jamais imaginé que tu aurais pu tramer avec cette bande de...

Il soutenu son regard attendant qu'elle se mette enfin à lui répondre.

La mangemort avait les yeux rivés sur le sorcier en face d’elle. Baguette parée, afin de se défendre en cas d’attaque de la part de son interlocuteur. Apres qu’elle lui eu demandé de lâcher sa baguette l’homme continua de poser des questions concernant la jeune femme. Il baissa tout de même sa baguette et fit un pas en avant mais se stoppa. Puis il leva les mains en signe d’abandon. Eileen n’aimait pas le fait qu’il garde sa baguette en main, elle savait qu’il fallait tout les jours se montrer méfiante quand on se trouver dans sa situation. Sans répondre tout de suite à sa question, le sorcier tutoya la jeune femme et lui demanda si elle était la propriétaire de la libraire dans laquelle ils se trouvaient. Toujours les mains en l’air il garda le même ton qui se voulait surement amical, sympathisant. Puis il se présenta.

C’est Arthur…. Arthur Mc Evans. Tu te rappelle de moi chère cousine ?

Cousine ? Un moment Eileen se trouva perdue, prise à court par cette nouvelle. Depuis quand cet homme, qu’elle ne connaissait ni de vue, ni de nom, était t-il son cousin ? Le corbeau toujours perché sur son épaule ne quitter pas le sorcier des yeux. Rapidement, la mangemort reprit contenance et de son air hautain elle déclara :

-Cousin ? Vous ne faites certainement pas partie de ma famille ! Et même si vous en faisiez partie, je ne veux plus avoir le moindre lien avec elle.

Subitement, le regard et le visage d’Arthur changea, et lorsqu’elle suivit le regard du sorcier la jeune femme comprit immédiatement pourquoi. Sans chercher à caché la marque des ténèbres qui était encrée sur son bras, elle allait répliquer lorsqu’elle capta la réaction alarmée du sorcier, qui avait plaqué ses mains sur sa bouche, un air horrifié plaquer sur le visage. Il paniqua, demandant à la jeune femme ce qu’elle faisait avec la marque sur le bras, lui demandant ce que son père aurait pensé d’elle s’il avait été au courant de son allégeance au mage noir. Rapidement, la sorcière sentie la colère monter en elle. D’un ton froid sec, cassant elle répondit rapidement :

- Qui êtes-vous pour me juger sur mes actes et mes choix ? Vous ne me connaissez pas, et je ne vois pas ce que mon père a à voir là dedans ! Je fais mes propre choix, je n’ai de compte à rendre à personne !

Sans vraiment l’écouter, le sorcier avait fait quelques pas en arrière, puis avait arpenté la pièce en long en large, tout en parlant dans sa barbe. Parlant de la réaction de personnes qui semblerait pouvoir débarquer comme ça dans l’arrière boutique. Puis il marqua un temps d’arrêt leva les yeux vers Eileen et se remit en marche tout en parlant. Il lui expliqua qu’il était très content de la revoir, mais qu’elle qui était si brillante si intelligente, qu’il ne comprenait pas ce qu’elle faisait avec les mangemorts.

-Cette bande de… ? Mes choix ne regardent que moi, pourquoi faire irruption dans ma vie, si c’est pour la critiquer ? Vous souhaitez reprendre le flambeau de mon père ?

Eileen était à présent en colère, son corbeau qui ressentait totalement ses émotions ne cessait à présent de claquer du bec en poussant des cris de colères. Baguette pointée sur le torse de l’homme, la jeune femme se retenait de lui faire ravaler sa langue .Alors qu’elle tentait de se calmer, des bruits commencèrent à résonner dans le conduite de cheminé. En une fraction de seconde, la baguette de la sorcière pointa la cheminée qui se condamna et se retourna vers le sorcier.

Lorsqu'il entendu du bruit en provenance de la cheminée, il se précipita vers la jeune femme.

-Tu me fais confiance?

Il soutenait son regard, lui tendant la main espérant qu'elle la saisisse. Il savait que s'ils la trouvaient ici, elle irait directement à Azkaban, dans l'attente d'un procès. Impatient, il lui saisit le bras et l'attira au devant de la boutique, recherchant quelques chose,en parcourant les allées et lorsqu'il tomba enfin sur l'armoire, il ouvrit la porte et entra en la tirant à l'intérieur avant de refermer la porte sur eux. On entendait au dehors des voix d'hommes furieux qui fouillaient la boutique à coups de sortilèges qui menaient un train d'enfer puis tout à coup plus rien. Il plaqua sa main sur la bouche de Eileen qui allait manifesté son mécontentement puis brandissant sa baguette,il lui fit signe de se taire, entrouvrit la porte afin de jeter un coup d'oeil. Ils n'étaient plus du tout dans la boutique. Ils étaient dans un salon si l'on se fiait aux canapés placés devant un feu foyer. Il sortit offrant son bras à Eileen pour l'aider à sortir de l'armoire puis balaya la pièce du regard.

-Où sommes nous? En fait... peu importe où nous sommes, nous ne devrions pas rester ici. Ils finiront par trouver l'armoire sous peu et nous retrouverons. Qu'en dis -tu?

Il se retourna vers elle et croisa son regard.

Lorsqu’Eileen refit face au sorcier, des bruits résonnèrent derrière la cheminée. Des sorciers semblaient arriver, mais la cheminée condamnée ne tiendrait pas longtemps face aux sorciers du ministère. Arthur se retourna face à la sorcière en lui tendant son bras, surement dans l’espoir qu’elle le prenne, tout en lui demandant rapidement si il lui faisait confiance. Mais avant que la jeune femme n’ai eu le temps de répondre, il lui attrapa le bras, et l’emmena dans la boutique, il ouvrit la porte de l’armoire à disparaitre qui était au fond du magasin et l’entraina dedans à sa suite. Une fois à l’intérieur la porte se referma et alors qu’Eileen voulait ouvrir la bouche pour dire montrer son mécontentement, le sorcier lui fit signe de se taire. La mangemort eu un haut-le-cœur en entendant les sorciers du ministère, mettre un sacré Bazard parmi ses livres. Puis plus rien. Lorsqu’ils ouvrirent les portes, ils se retrouvèrent tout les deux dans un salon bien décoré. La sorcier ne mis pas longtemps à sortir de l’armoire et à pester contre son accompagnateur.

-Si vous m’aviez laissé le temps de vous répondre je vous aurez dit que NON ! Je ne vous fais pas confiance.

Elle fit les cents pas dans la pièce sans écouter ce que le sorcier à ses cotes disait. Fulminante la jeune femme ne cesser des jeter des regards assassin à l’homme qui se tenait non loin de lui. Elle s’arrêta et lança un assourdatio afin de sécuriser leur conversation.

-Je me fiche totalement d’où nous somme ! Et je me fiche totalement qu’il me trouve ! Vous êtes une véritable plaie ! Vous entrez dans ma vie comme ça! Vous faite involontairement arrivé des membres du magenmagot qui sont à ma poursuite, et la, là tout de suite au moment ou je vous parle, ils sont en train de mettre en miette, mon travail.

La mangemort s’approcha d’Arthur, baguette pointée sur lui, ses yeux lancer des éclairs qui auraient pu le tuer sur place.

-Vous m’avez mis dans cette galère, à vous de m’en sortir. Sinon croyez-moi ! Je repasse dans l’armoire et je fais un carnage sur tous ceux qui sont là-bas. Croyez moi, les corps sont facile à caché et je sais très bien manipulée !

Elle posa sa baguette sur la tempe de son interlocuteur et avec un sourire machiavélique elle ajouta d’une voix basse.

-Les souvenirs sont très facile à modifié…

Il joua la carte de celui qui était terrifié tout en terminant de mijoter un plan pour remettre la situation à son avantage.

-Non pas mes souvenirs! Je tiens à les conserver. Ne me fait pas cela... elle est toute ma vie. Jamais je n'oublierai ce qu'elle est pour moi... non Eileen. Je t'en supplie...

Avant qu'elle n'ait eu le temps de bouger, il lui attrapa le bras, la désarment au passage, faisant tomber sa baguette qui roula loin d'eux, puis passa un bras autour de son cou, pointant ses tempes de sa main libre avec sa propre baguette.

-Écoute moi bien maintenant Eileen. Je n'aurais jamais cru devoir faire cela. Je viens d'avoir vent de ce qu'il se trame dans ta boutique. Tu sais, cette vente d'objets magiques non réglementés. Avec ce que j'ai trouvé dans ton arrière boutique, j'aurais de quoi te faire coffrer pendant des années. Tu t'es foutu toi-même dans la merde...

Il marqua une pause afin de lui laisser le temps de bien saisir ou il voulait en venir.

-Je suis allé dans ta boutique tentant simplement d'en apprendre d'avantage sur cette affaire. Je n'ai jamais voulu qu'il saccage ton commerce. Je suis désolée. Je payerai pour les dégats... Alors, puis-je compter sur toi? Je peux te lâcher et espérer que tu ne tentes pas de m'attaquer dès que j'aurais le dos tourné?

Agir de la sorte... seulement lorsque c'était nécessaire. Elle devrait comprendre que s'il le souhaitait, il pourrait rapidement faire tourner la situation à l'horreur. Mais il n'en avait pas envie. Peu importe ce qu'ils faisaient, il restait fidèle aux membres de ma famille. Il resserra sa garde. Il ne resterait plus qu'Eileen accepte cette perche qu'il lui tendait.

-Je suis prêt à t'aider Eileen mais j'ai besoin d'un minimum de volonté de ta part. Alors? Qu'en dis-tu?

Je décidai de la lâcher afin de lui montrer que j'avais confiance en elle. Cependant, j'attrapai sa baguette attendant qu'elle réponde à mes questionnements.

Apres avoir clairement montré les possibilités qui s’offraient à elle et après avoir tenté de faire peur au sorcier en face d’elle, elle s’était attendue à toute sorte de réaction de sa part. Mais il est vrais qu’elle était étonnée de le voir « terrifier » .La jeune femme baissa sa garde, et ce moment de doute lui valut malheureusement le fonctionnement du plan d’Arthur, qui bien sur avait feint un état angoissé. Avant qu’elle n’ait eu le temps de faire le moindre geste Eileen se retrouva coincé par son accompagnateur, une baguette pointé sur sa tempe. Elle n’avait pas peur elle était sereine.

Sans attendre il lui expliqua ce pourquoi il était réellement venu dans sa boutique. Tout en écoutant la jeune femme regarda ou était tombée sa baguette, bien sur elle savait utiliser la magie sans cet objet magique, mais il lui était tout de même plus facile de se défendre en sa possession. Elle resta donc calme à écouter ce que le sorcier avait à lui dire. Mais les mots qu’il prononça la frappèrent et elle comprit alors.

-Attendez une seconde ? Ce que vous avez trouvé dans l’arrière boutique ?... Vous parlez des cartons remplis de livres ? Ce sont de simple livre sur l’utilisation des pierres précieuses, dans le domaine de la magie et du soin ! Si il à eu cette événements lorsque tu à ouvert le carton c’est simplement parce que j’y ai placé un sortilège d’alerte pour être prévenu si le moindre voleur se faufiler pour me les dérobés !

Le souffle court elle tenta de faire desserrer l’étreinte de son agresseur mais tout en restant calme elle écouta la suite de ce que l’homme avait à lui dire. Pui il s’excusa d’avoir provoquer un tel saccage dans sa boutique et lui promit de réparer les dégâts. Puis il lui demanda s’il pouvait la lâcher sans qu’elle ne tente de s’enfuir ou de s’attaquer à lui.

-D’accord ! D’accord ! Je ne vous attaquerez pas ! Et je vous écouterez. Mais je ne suis pas sur de pouvoir aidez malheureusement ! Je verrais ce que je peux faire pour vous.

Puis la pression se relâcha et Eileen fit un simple pas en avant, avant de se retourner face à Arthur. Elle le vit récupérer sa baguette, elle n’allait pas l’attaquer, mais elle tendit tout de même sa main vers lui, en geste impatient.

-Rendez-moi ma baguette ! Je ne l’utiliserai pas contre vous ! De toute façon nous avons des choses à régler….

Elle attendit donc patiemment, et fit un léger signe de tête lorsque le sorcier lui remit sa baguette dans la main. Elle la rangea alors à sa place habituelle, c’est-à-dire dans la manche de sa robe. Puis elle jeta un coup d’œil dans la pièce, son corbeau ne les avait pas suivit. Et elle espéra qu’il se soit échapper par la fenêtre avant l’arrivée des membres du ministère.

-Tu n'es donc pas impliqué dans cet affaire...intéressent. Bon très bien. Merci Eileen. Mais où pourrions nous être? Tu n'aurais pas une petite id...

Des bruits de pas se fit entendre au rez-de chaussée. J'attrapai alors son bras pour l'attirer vers moi et en reculant, je me pris le pied dans un bout de tissus (c'est bien moi ça). Les pas se rapprochaient drôlement pendant que je reconnu ce le tissus en question pour être une cape d'invisibilité. Nous étions donc dans une maison de sorcier. Je me penchai pour ramasser la cape avant de retourner dans l'armoire à disparaître, refermant la porte sur nous.

J'entendais toujours la personne se rapprocher de nous et tentai de nous dissimulé sous la cape mais je me rendit bien rapidement compte qu'elle était beaucoup trop petite alors, je décidai d'en recouvrir ma cousine.

-Cesse de te tortiller et tais-toi, chuchotai-je à l'intention d'Eileen.

M'attendant à ce que la porte s'ouvre d'une seconde à l'autre, je sortis ma baguette et pointai la porte paré à attaquer. La porte s'ouvrit à la volée.

-Arty!
-Harold!
D'une même voix: Mais qu'est ce que tu fais là?

Je jetai alors un coup d'oeil derrière mon collègue m'apercevant que nous étions de retour dans la boutique d'Eileen. Je rangeai immédiatement ma baguette tentant de trouver une bonne explication à ma présence dans cet armoire.

Arty- Enfin! Ça va faire une demi-heure que j'étais la dedans. Non d'une pipe! J'étais venu enquêté, tu me connais Harold... quand on m'a poussé à l'intérieur..

Harold:-On te cherchais partout au ministère. Un cas à juger... Bonne nouvelle. Je t'ai retrouvé. Quand je raconterai cela à Suzanne...

Suzanne était la femme d'Harold que j'avais eu la chance de connaître lors d'un Galas au ministère.

Arty-Merci Harold. Une chance que tu m'as trouvé. Tu pourras dire à Suzanne qu'elle est la femme d'un Héro. Tu m'as sauvé Harold! Je te serai éternellement reconnaissant.

Harold: Je n'ai fait que mon travail.... Bon on m'attend. Allez file au ministère.

Je regardai Harold s'éloigné et lorsque je fus certain qu'il avait bel et bien quitté, je me retournai vers l'armoire qui paraissait toujours vide puis retira l’étoffe, voyant réapparaître Eileen.

Arty:- On a eu de la chance. Si ce n'avait pas été d'Harold, je n'ose imaginer ce qu'il aurait pu nous arrivée...bref. Eileen, tu m'assures que tu n'as rien à voir avec la vente d'objets illégale dans le coin? Parce que si c'est le cas...

On entendit alors des tintements de cloches, indiquant que quelqu'un venait de franchir la porte avant de la boutique.