You are afraid?. Never. [Feat Rakel Peleonor]

Les cours par-ci, les cours par-là, Arón n'en pouvait tout simplement plus, heureusement que c'était sa dernière année dans ce maudit château, il c'était encore pris la tête avec des professeurs pour changer et il était on ne peut plus sur les nerfs ce soir. Une fois les cours terminé, il ce dirigea vers la sortie du château à grandes enjambés, ce qui ne changeait pas de son habitude en réalité, mais cette fois-là il ne valait mieux ne pas lui adressé la parole et bien entendu un élève de Poudlard, un abrutis de Poufsouffle, lui fit remarquer cela, il n'aurait pas dû et il ce prit une bonne pêche dans la poire, pour être polie et le black s’étala au sol aussitôt. Sans être gravement touché, l'élève ce mit tout de même à saigné du nez et des adultes au loin commencèrent à beugler que Arón devait revenir immédiatement à Poudlard, ce qu'il refusa bien entendu. Il ce mit alors en direction du Nord, vers l'entrée du pré au lard. Ce n'était pas une fin de journée comme une autre pour Arón, il ne se rendrait pas à Honeyduckes ou encore à Zonko pour se calmé, oh que non, il irait plutôt dans un endroit un peu plus mal famé, comme le pub La Tête de Sanglier. Là-bas, il trouverait les problèmes, il savait exactement ce qui l'attendait et c'était une raison de plus pour s'y rendre.

Le sol était boueux à l'entré de pré au lard aujourd'hui et pour cause, il pleuvait abondamment depuis hier et Arón s’enfonçait jusqu’aux chevilles à certains endroits, trouver l’endroit le plus sec était vraiment difficile car pratiquement tous le chemin était humide. Il fallut près d’une demi-heure à l’irlandais pour arriver à l’entrée du pré au lard, où il profitait désormais des pavés au sol. Il ne prit pas la peine d’enlevé le surplus de bout, qui pesait tout de même sur ses chaussures, il se dirigeait directement vers le pub mal famé. Après un peu plus de cinq minutes, il se trouva devant l’entré de celui-ci, prenant une bonne inspiration avant d’entré. Comme prévus, à peine venait-il de passé la porte qu’un homme se leva à l’autre bout de la pièce en criant :

"Connelly, mon amis !. Viens donc nous rejoindre, je t’en prie !."

Dit en lui faisant un signe, l’invitant à s’asseoir, alors que deux hommes prenaient place derrière l’élève de Poudlard, l’obligeant à avancer, puis à faire ne sortes qu’il s’assoit, non sans plusieurs mouvements brusques de la part de Arón afin que les deux hommes de mains ne le touche pas. L’homme en face de lui, qui l’avait interpelé, porta une pipe à sa bouche et l’allumât inspirant légèrement avant de recracher la fumée au nez du jeune homme.

"Tu as quelque chose qui m’appartiens Arón, j’ai été on ne peut plus généreux avec toi et je le suis encore… Je te laisse trois jours pour me ramené ce qui m’est dû sans quoi, tu disparais. Disparaitre, ce ne devrait pas être trop facile pour toi, la pleine lune est prévue dit-on pour demain et après demain, profite-en, toi qui est plus agile que quiconque."

Les deux hommes de mains mirent alors chacun leur baguette sur le coup d’Arón, comme pour le forcer à abdiquer, ce qui n’était pas dans ses habitudes.

- Je ne marche pas sous la menace, tu le sais très bien Flint.

Les deux baguettes semblèrent alors s’enfoncer dans la peau de l’élève et l’homme ainsi en face de lui se redressa brusquement en choppant Arón par le colle, la pipe à la bouche.

"Ne dis plus jamais mon nom, avorton !."

Arón se leva alors instantanément, balançant ses coudes contre eux de ses agresseurs, ce qui était à ces côtés mais fort heureusement, il n’était pas du tout dans leur intérêt de le tué, auquel cas il serait déjà mort. Très vite il y eu une meute de personnes autour des quatre hommes, engrainant ses derniers à se mettre sur la tronche et ce fut ce qui faillit se passé mais un homme, grand et barbu vint s’interposé, dégageant l’élève de Serpentard qui venait entre temps de plaquer l’homme au sol.

"Pas de ça ici, Flint !." Il se tourna alors vers Arón. "Quand à toi, rapporte lui ce que tu lui dois demain soir au grand maximum ou je m’occupe personnellement de ton cas, et ce sera un véritable plaisir !."

Dit Abelforth, le gérant du pub et par ailleurs frère d’Albus Dumbledore. Flint, lui se releva aidé de ses deux larbins avant de faire à son tour un mouvement brusque avec les bras, se libérant ainsi de ses acolytes.

"Tu as jusqu’à minuit demain Connelly, retiens-le bien ou la maison Vert et argent risque de pleuré un de ses membres !."

Ce qui fit sourire Arón, personne ne pleurait pour lui, tout simplement car il n’avait pas d’amis ou de famille proche, plus maintenant. Les trois hommes se dirigèrent alors vers la sortie, chacun d’un pas assuré et les personnes qui s’étaient l’ameutés se dispersèrent. Lui gérant du pub, lui, retourna derrière son comptoir en lançant un regard noir à Arón alors que ce dernier ce dirigeait vers celui-ci.

- Une choppe de Bièraubeurre s’te plait.

Il baissa alors la tête avant de reprendre à vois basse.

- "Le monde dans lequel je vis est bien pire encore" me disait-elle, tu parles…

Rakel & Arón

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Une journée comme les autres, mais aujourd'hui loin de Sainte Mangouste, j'étais de congé, du moins our mon métier d'infirmière, je restais une membre de l'ordre du Phénix à plein temps et j'avais passé ma journée à suivre un groupe de voyous, enfin c'était un peu plus que ça, mais étant donnée que j'étais seule face à ses mecs je préférais ne pas réciter le récit de leurs crimes. En fin de journée, et dieu une journée ennuyante à mourir, je me retrouvais à la tête du sanglier, un charmant petit bar fréquenté par tous le beau monde, mangemorts, rafleurs, et autres personnes très sympathique. Je m'installais au fond du rade, capuchon sur la tête, une bièrraubeurre sur ma table, en apparence je n'étais pas réellement différente de la plus part des personnes présentent ici. La porte s'ouvrir dans un grincement parfaitement charmant, mais le plus surprenant fut la personne qui entra dans cette pièce. Un uniforme de Poudlard sur le dos, le symbole du serpent sur le torse, de jolies bouclettes noires, et une mâchoires volontaire. Arón dans toute sa splendeur, il semblait en colère, et la colère lui allait bien. Je me raidis dans mon coin, même si c'était idiot, sous mon capuchon il était parfaitement impossible qu'il me reconnaisse.

Par contre à ma grande surprise les voyous se levèrent, et aussitôt, je saisis ma baguette sous ma cape, au cas où mais à cet instant, mon regard croisait celui d'Abelforth, croyant encore une fois voir Dumbledore et son regard bleu perçant. Je me détendis légèrement, j'avais confiance en cet homme, il avait fait ses preuves c'était pour ça que je ne m'interdisais pas ce lieu malgré qu'il soit parfaitement malfamé. Serrant la mâchoire sous mon capuchon, je restais en silence, observant la scène jusqu'à ce qu'Abelforth finisse par les faire dégager. Je les regardais s'éloigner alors qu'Arón prit une table et une bièrraubeurre pour se calmer. Je lui laissais quelques secondes pour se calmer avant de repousser mon capuchon en arrière, en échangeant un dernier regard à Abelforth qui avait reprit son boulot comme si de rien n'était. Je finis par me lever et rejoindre sa table, en silence, m'installant comme si de rien n'était, comme si rien ne c'était passé. Je ne prêtais pas du tout attention aux personnes autour, du moins en apparence, j'étais sur mes gardes bien que ma baguette avait retrouvé la chaleur de ma poche.

"Dis donc tu es du genre à t'attirer des problèmes toi. Tu sais que théoriquement tu ne devrais pas être là? D'ici quelques heures le couvre feu sera en place, et ces types ne sont pas les plus dangereux du coin..."

Faire la morale n'était pas mon genre en général, mais encore une fois je savais ce que ces types avaient fait, et ce qu'ils pourraient encore faire. Je tournais mon regard pour la première fois de la journée vers les yeux d'Arón. En même temps je ne pu m'empêcher un petit rire face à leurs propos qui étaient plutôt ridicule si vous voulez mon point de vue.

"Par contre c'est pas les moins cons, vu que si ce qu'ils insinuent est vrai ils n'auraient pas envie de te voir demain à minuit. Enfin ce n'est pas le critère prépondérant pour faire partie de leur petite secte."

Je parlais à voix basse, vue la fréquentation du lieu, pas la peine de me faire encore plus d'ennemis, j'en avais déjà bien assez à mon goût. Et puis se mettre en danger inutilement était parfaitement idiot, je n'étais plus du genre à prendre ce genre de risque inconsidéré il m'avait fallut que très peu de temps pour comprendre et apprendre que la cours des grands c'était autres choses que les querelles d'élèves.

"Fait pas trop gaffe à Abelforth et sa mauvaise humeur, il est plus gentil qu'il en a l'air."

Le vieil homme me jetait un regard noir, mais je savais que cet homme n'était pas mauvais, il jouait une sorte de rôle, comme nous tous depuis des mois, nous portons tous un masque.

"En tout cas je vais finir par croire que tu as le même talent que moi pour te foutre dans des emmerdes pas possible."

La soirée qu'il lui fallait avait débuté, Flint se prenait pour un criminel de grande envergure et à vrai dire, il n'oserait jamais tué Arón, déjà, car, ce n'était qu'une grande gueule, mais aussi, car, l'irlandais était le seul à connaitre l'endroit où se trouvait cet objet, il serait donc complètement dénué de sens de tuer ce jeune homme, surtout pour cette chose si importante à ses yeux, dont la nature restait un mystère. Les plans foireux auquel avait assisté Arón ne se comptaient plus sur les deux mains depuis son arrivée à Poudlard et il était loin d'avoir remboursé toutes ces dettes, aussi bien en argent que toutes autre chose. Quand la bagarre éclata, l'élève de Serpentard n'attendait qu'une chose, mettre cet homme au sol et l'enchaîné de coup jusqu'à ce que le sang coule voir plus. Comme les témoins de la scène sans doutais certainement, il aimait la bagarre et ce n'était pas une surprise. Alors qu'il s'apprêtait de mettre à mal ce Flint, Abelforth s'interposa et mit subitement fin au combat. Cet homme était énormément respecté ainsi et pour une fois le vert et argent suivait les autres ne prenant pas le risque de s'opposer face à ce personnage, dont les rumeurs allient bon train à son sujet.

Quelques secondes suffirent pour que la choppe de Bièraubeurre qu'avait commandé Arón soit prête et il ne perdit pas de temps ce dirigeant directement vers une table, balançant de mauvais regards à droite puis à gauche, il était loin d'être passé inaperçus bien que cette histoire devenait déjà de l'histoire ancienne et ce, pour tout le monde ici. Une table était libre et Arón en profitât pour s'asseoir sur une des chaises en bois, dans un craquement asse particulier d'ailleurs, comme-ci elle n'allait pas tarder à foutre l'élève au sol, mais elle tenait bon. Il était dans ses pensées, ramènerait-il cet objet demain ou pas ? Sans aucun doute non si Abelforth n'était pas intervenu, menaçant ouvertement l'irlandais. Même si ce dernier ne le connaissait pas vraiment, il n'avait pas l'envie d'en savoir plus également, ni vérifier les rumeurs dont-il était la cible. Arón était dans ses pensées, certes, mais il n'eu aucun mal à entendre des pas ce rapproché de l'endroit où il se trouvait, mais il ne prit pas sa baguette dans sa main pour autant, car, à vrai dire, il s'en servait très mal, d'où le fait d'utiliser très souvent ses poings et autres parties du corps comme les coudes, les genoux et la tête, une véritable brute pour certains vu ses méthodes pour clarifier les problèmes. Il se contenta de serrer les poings, sans partir dans une folie monstre, avant d'entendre la voix d'une femme, une voix qu'il n'oublierais pas, mais il baissa la tête, non pas honte, mais, car à vrai dire il n'avait pas vraiment envie de la voir depuis la dernière fois.

Arón risquait gros en étant ainsi à une telle heure, comme d'habitude, il le savait donc que trop bien, tout comme la réputation des gens du coin, mais ça Rakel l'ignorait tout comme sa particularité. Levant son échoppe jusqu'à la hauteur de ses lèvres, il but une gorgée avant de reposer la choppe sur la table, baissant à nouveau la tête. L'infirmière semblait percer à jour le secret de Arón et cela le mettait mal à l'aise bien qu'il final, c'était seulement une rumeur qui s'avérait être vraie. Puis elle se mit à affirmer qu'Abelforth était plus "gentil" qu'il n'y paraissait, ce qui fit apparaître un sourire au coin de ses lèvres. Pour continuer dans sa lancée, elle stipula qu'elle avait un don pour se mettre dans de sale draps, chose que l'irlandais possédait également. Portant à nouveau sa choppe à ses lèvres, il en but un coup avant de regarder Rakel dans les yeux, avec un sourire en coins une fois encore.

- Au moins une chose que nous partageons. Mais il ne faut pas écouter tout ce que ce genre d'individu balance, tu le sais aussi bien que moi, non ?.

Rakel & Arón

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Une soirée relativement morose, comme tous les soirs, et même si je n'avais aucune preuve pour ça, je savais que ma mission était terminée pour aujourd'hui, vu l'air de Flint et de sa bande, ils allaient rentrer dans leur domaine, histoire de se venter un peu de leur journée, bien qu'ils n'ont rien fait de particulier. Encore une journée perdue pour rien, chose qui avait tendance à m'énerver. Enfin Ce n'était pas une journée si perdue que ça étant donnée que j'étais tombée sur Arón, car oui si je ne m'amuserais pas à lui avouer ce genre de chose, c'était assez agréable de pouvoir voir ce beau garçon, même si sa présence me mettait mal à l'aise, et qu'encore une fois, je risquerais de me perdre dans mes sentiments et avoir envie de fuir, une nouvelle fois. Oui la fuite était une chose facile, plus facile que d'admettre certaines choses, surtout dans la situation où je me trouvais. Je me trouvais particulièrement stupide lorsqu'un garçon me plaisait ou simplement lorsque mes sentiments entraient trop en jeu à un instant, la preuve, même mon pouvoir d'animagus était perturbé, quoi que de moins en moins, mais ça restait toujours plus difficile, foutu sentiments, je m'en passerais avec plaisir, mais ce n'était malheureusement pas moi qui gérait ce genre de chose.

Malgré la mauvaise fréquentation du Pré-au-lard à présent, il était tout de même rare de voir qui que se soit se faire tuer ici, c'était bien plus calme que le chemin de traverse. Et puis bien que ce lieu était sous influence mangemort, beaucoup d'Auror et de membre de l'ordre passaient du temps ici, la preuve je vivais ici. Aussi je ne me faisais pas réellement de soucis pour Arón, de toute façon, cette affaire ne me concernait pas du tout. A vrai dire, je ne savais pas ce qu'il y avait entre le serpentard et ces voyous, aussi je ne tenais pas à me mettre dans une situation délicate. A vrai dire je me fichais de tout ça, je me fichais de ces rumeurs, un loup garou n'était pas quelqu'un d'infréquentable, la preuve Remus Lupin était juste l'une des personnes que j'appréciais énormément, et sans doute l'un meilleur professeur que Poudlard avait connu. Enfin sans doute un avis que très peu de personne partage, mais je m'en fichais totalement, j'avais appris à me détacher de l'avis des autres, et me contenter du mien, le seul qui importait réellement en faite. J'observais le jeune homme, sa peau blanche, ses boucles noires, et son regard tout aussi noir. Visiblement il n'était pas particulièrement intimidé par ces hommes, et surtout par cette situation, une preuve parmi tant d'autres qu'il n'était pas du genre à traîner avec les bonnes personnes, et surtout il devait avoir bon nombres de problèmes, mais ça encore c'était sa vie, je n'avais pas à me mêler de sa vie, de quel droit je me permettrais d'agir ainsi? Après tout je ne le connaissais que depuis quelques jours.

"Qui écouterait des conneries pareilles? Mais qui irait provoquer des fous pareils? Surtout que bien que tu as l'air de les sous estimer, ils sont suffisamment fort pour lancer des Doloris, voir pire."

Je bus une gorgée de ma boisson dorée avant de reprendre.

"Enfin je ne suis pas ici pour faire la morale, tu es bien assez grand pour faire ce que tu souhaites. Et ton bras, ça va? Pomfresh ne t'as pas posé trop de soucis?"

HS : Je suis vraiment désoler pour ce rp Harry Potter RPG

En ce moment même, ce n'était ce mou du bas ventre et sa clique qui tracassait le jeune homme, mais bien Rakel, qui le mettait mal à l'aise rien que part sa présence, mais il ne pouvait la repoussé, tout simplement car il ne le voulait pas, il aimait être avec elle malgré tout. En temps normal, il était en solitaire, s'attirant plus de problèmes chaque jours et être en compagnie de quelqu'un qui le calmait, ce qui était on ne peut plus rare. Rakel avait également souligné le fait qu’Arón sous estimait ses "adversaires", ce qui n’était pas complètement faux.

Est-ce que tu t’inquiéterais pour moi par hasard ?

Dit-il avec un sourire, accompagné d’un rire discret.

Et si, Pomfresh m’as prit la tête pour cette blessure, elle n’a cessé de me poser des questions sur l’endroit où je m’étais fait ca et je suis tout simplement partit. Je n’ai pas trouvé de mensonge sur le coup, mais je crois que maintenant elle se pause des questions sur moi du coup…

Arón était du point de vue "Il vaut mieux être seul que mal entouré" et ceux qui avaient pu le côtoyer ce comptait sur les doigts d'une main et Rakel en faisait déjà dors et déjà partie. Quand à son secret, il devenait de plus en plus clair, déjà aux yeux de Pomfresh mais probablement de Rakel aussi, au fil du temps. Ce n'était que la deuxième fois qu’ils se voyaient, mais il y avait quelque chose de plus qui émergeait de ce cœur de pierre, allez savoir quoi. Pour tout vous dire, il se perdait dans ses pensées, ne sachant plus quoi éprouver envers les gens qu'il rencontrait et s'opposait même à allé plus loin avec cette infirmière qui lui avait pourtant tapé à l'œil. Tout comme elle, il jugeait sa vie trop dangereuse pour envisager quoi que ce soit, il craignait plus ce qu'il pourrait lui arriver qu'à lui même, ce genre de sentiment est incontrôlable cependant. Une chose inattendue allait sortir de la bouche d’Arón, des paroles que l’élève de Serpentard n'allait dire qu'à elle seule.

Je suis désolé pour la dernière fois... Je suis allé un peu vite, sans réfléchir à ce que tu pourrais penser... je ne suis pas doué pour les excuses, comme tu le vois.

Il était sincère dans ses paroles, et c'était surtout la première fois qu'il parlait comme ça, qui plus est à une fille, ce qui n'était pas dans ses habitudes. Tout comme elle, Arón craignait ce qu’il pourrait se passé si ses sentiments le prenait des cours, il avait peur de ça, la dernière fois qu’il avait aimé une fille il fut attaqué par un loup-garou et faillit de peu perdre la vie sans l’arrivé de quelques fermiers, il craignait donc autant pour lui que pour elle.

Rakel & Arón

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Le comportement que j'avais en présence d'Arón était plutôt étrange, je ne savais si je devais avoir confiance ou au contraire, me méfier de cet élève. En faite c'était sans doute le point qui me posait le plus de problème, ce n'était qu'un élève, il ne devait pas être confronté à nos problèmes d'adultes, et en soit c'était de mon devoir de le protéger, chose parfaitement idiot parce qu'en soit nous avions quasiment le même âge. J'eus un petit sourire moqueur face à sa question, inquiète? Non il ne fallait tout de même pas abuser, je ne m'amusais pas à l'espionner et à le suivre pour s'assurer de sa sécurité, je n'avais pas que ça à foutre, et puis ça ne m'intéressais pas énormément, sa présence avait tendance à me calmer mais dès qu'il disparaissait de mon champs de vision, mes problèmes reprenaient le dessus, particulièrement mes sentiments pour Théodore, ma culpabilité et ma colère, un cocktail très dangereux si vous voulez mon avis.

"Oh pourtant un élève qui a l'habitude des problèmes est sensé toujours avoir une bonne excuse sous le coude, je suis déçue, franchement." J'eus un petit rire avant de reprendre. "Pour te répondre non je ne m'inquiète pas pour toi, tu es un grand garçon, je ne pense pas que tu as besoin d'une nounou, et même si c'était le cas, le poste ne m'intéresse pas."

Pomfresh était une femme adorable mais aussi très curieuse, elle n'avait jamais mit son nez dans mes affaires et ça m'arrangeait bien, j'avais suffisamment de chose à cacher lorsque j'étais à Poudlard. Une véritable petite serpentard, et même si j'avais un meilleur caractère que la plus part de mes amis serpents, je n'en restais pas moins une pure verte et argent avec le caractère qui allait avec. Talentueuse, mais surtout ambitieuse, têtue même parfois mauvaise, je n'étais pas du genre à reconnaitre une erreur et encore moins à m'excuser, aussi je savais que ce genre de chose pouvait peser sur les épaules d'un serpy.

"c'est moi, je pense que j'ai fais une erreur en voulant sympathiser, je ne tiens pas à ce que tu t'attires des soucis à cause de moi, je serais responsable si il t'arrivait quelque chose, et ne me sort pas l'excuse banal que tu sais te débrouiller seul, personne ne le peut à notre époque pas avec ce climat qui règne. Je sais à quel point des excuses sont difficiles pour des gens comme nous, aussi je t'en remercie."

Je décidais de profiter de la présence d'Arón pour me renseigner sur ce qu'il se passait à Poudlard, peut être plus pour satisfaire ma curiosité que par conscience professionnelle envers l'ordre, mais qu'importe.

"Poudlard semble tranquille pour le moment, je ne sais pas si c'est réellement le cas, après tout c'est le cas de Pré-au-lard et pourtant mangemorts et rafleurs font leurs lois ici, je crois que je peux remercier mon père de m'avoir donné un nom suffisamment craint pour ne pas avoir trop de problème, et à ma mère de m'avoir fiancée à la bonne personne pour qu'aucun mangemort ne s'attaque à moi, trop persuadée que je les rejoindrais un jour ou l'autre."

Je venais d'avouer un peu trop sur moi, sans même réellement m'en rendre compte, mais je semblais trouver en Arón une personne avec qui je pouvais parler et me confier, chose appréciable lorsque l'on ne peut se préoccuper de nos petits soucis lorsque l'on fait la chasse à Voldemort.

Rakel semblait aussi pessimiste qu’Arón, chacun avait au final une vie dangereuse et tous deux se refusaient à mettre la vie de l’autre en péril. En temps normal, il était tout simplement hors de question que l’irlandais trimballe quelqu’un avec lui et il ne changerait pas là-dessus, surtout que ces gens là n’hésiteraient pas à faire pression sur des proches, ce qu’Arón n’avait pas, mais que Rakel pourrait bien changer. Il en était donc hors de question, point final, pour le moment du moins. Une amitié sans rien d’extraordinaire, sinon ça finirait par attirer les regards, c’était la seule chose qu’il fallait. Selon Rakel, un élève qui se mettait bien trop souvent dans de sals draps devait toujours avoir une excuse sous la main, elle marquait un point et un sourire en coins apparus sur le visage d’Arón, accompagné d’un léger rire de la part de l’infirmière. Elle ne s’inquiétait pas pour le jeune homme, heureusement, elle aurait très vite baissé dans son estime pour ça, il avait on ne peut plus l’habitude de ce sortir du pétrin tout seul, il était loin d’avoir besoin d’un ange gardien.

- Merci de ce compliment. J’aurais refusé que tu fasse ce travail de toute façon.

Dit-il une nouvelle fois avec un sourire en coin. En ce qui concernait Pomfresh, Arón n’avait tout simplement rien à lui dire, ça ne la regardait pas. Cela faisait bien longtemps que l’irlandais mettait tout le monde dans le même sac, refusant les mains tendus, à l’exception encore une fois de cette fille, une inconnue qui en quelque sorte ouvrait la porte à une lointaine rédemption. Il était à la fois attiré par Rakel mais, il en avait peur aussi, elle était la première personne dans ce cas-là, il était pour le moins… perdu face à ce qu’il ressentait. Au moment où il présenta ses excuses, Rakel ce mit à s’excuser à son tour, qu’elle avait eu tord de sympathiser et elle le regrettait presque. Comme elle l’avait préciser, Arón avait beau monter sur ses grands chevaux, jouer à l’homme qui n’as peur de rien et personne, l’ambiance qui régnait de nos jours était oppressante, le danger pouvait venir de n’importe où, de n’importe qui et n’importe quand, il s’en doutait sans l’avoir vu.

- Poudlard est calme, oui. Les professeurs et le directeur, pour le moment, font du château un endroit où l’on peut vivre sans ce soucié de ce qu’il se passe derrière les murs. Rogue semble toujours aussi étrange, même pour moi, Rusard est toujours aussi chiant.

En gros, Poudlard n’avait pas changé et était un lieu toujours aussi conviviale depuis des années, bien que l’on n’était pas sans ignoré ce qu’il se passait au-delà d l’enceinte du château. D’après ce que disait Rakel son père était respecté par les mangemorts, ces derniers s’attendaient à ce qu’elle les rejoigne un jour. Pour sa part, il était on ne peut plus neutre, il faisait sa vie de son côté et ne choisissais aucun camp, entre le bien et le mal ou n’importe quoi d’autre, il ne demandait rien à personne, ne causait du tord qu’à peu de gens, il n’avait donc rien à craindre. Mettant cette information dans un coin de sa tête, il voulait en apprendre un peu plus sur Rakel, ses opinions, ce qu’elle pensait de cette histoire.

Et tu compte le faire ? Les rejoindre ? Il est difficile de choisir un camp je trouve pour ma part.

Bien entendu, il avait dit tout cela à voix basse, il serrait préférable à la fois pour lui et Rakel d’éviter de parler trop fort sur ce genre de sujet, dans un endroit ou les partisans de vous savez qui sont on ne peut plus nombreux. Les murs on des oreilles, des yeux et ne sont pas vraiment loquasse, il vaut mieux faire attention à ce que l’on dis et montre dans cet endroit.

Rakel & Arón

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Je n'étais pas du genre à m'accrocher trop aux gens, simplement parce que je me connaissais que trop bien, je souffrais déjà bien assez à cause de certaines de mes relations, ce n'était pas la peine d'en rajouter. Et puis ma vie actuelle ne laissait pas beaucoup de temps pour lié une relation, que se soit amicale ou plus. Parce que oui même si je ne lui avouerais pas, Arón m'attirait, je le trouvais parfaitement craquant. Ses pupilles noires qui reflétait la profondeur de son âme et son tempérament de feu, ses bouclettes qui entouraient un visage pâle mais masculin et sexy. Mais ce n'était pas la chose qui m'intéressait le plus, j'étais amoureuse malheureusement, mais d'un mangemort, de mon fiancé qui me faisait souffrir, bien que c'était malgré lui. Je ne voulais pas m'attacher à une autre personne, c'était aussi simple que ça, vivre sans attache c'était l'idéal, voilà ce qui me conviendrait sans doute le mieux, mais ce n'était pas réellement ce qui collait avec ma personnalité. J'étais fleur bleue, tout à fait du genre à tomber amoureuse, à m'attacher et à faire de certaines personnes mes indispensables. J'avais beau essayer de corriger ce trait de caractère qui ne me plaisait pas, ce n'était malheureusement pas si simple. Je souris à la remarque d'Arón, je ne ferais pas un très bon ange gardien si vous voulez mon avis, je suis même du genre à m'attirer des soucis, il était meilleur de ne pas trop m'approcher si vous souhaitez une vie paisible et tranquille.

"Enfin quelque chose de sensé, je crois que même avec la meilleure volonté du monde je ne ferais pas un très bon ange gardien, sans doute parce que ce genre de chose n'existe pas."

Oh n'allez pas croire que je fais partie de ces gens qui ne voient d'espoir nul part, non j'étais persuadée qu'il y avait du bon dans ce monde, sinon à quoi bon lutter? J'avais choisis de combattre Voldemort pour beaucoup de raison, mais la plus grande était l'espoir, j'aimais la vie que nous avions avant le retour du seigneur des ténèbres, et je comptais bien pouvoir retrouver cette tranquilité, celle que j'avais lorsque j'étais à Poudlard. Cependant je n'étais pas dupe la bonne époque de Poudlard était terminée, il fallait à présent avancer et se convaincre que le passé devait rester le passé. Se fut avec le sourire que j'écoutais le jeune homme parler de l'école, malgré le chaos actuel, il n'y avait visiblement pas tant de changement que ça, assez étonnant, mais les élèves avaient une faculté d'adaptation assez étonnante, je l'avais vu malgré les étonnants éléments qui avaient ponctués ma scolarité.

La façon dont le Serpentard amena un sujet aussi sérieux et dangereux dans un lien pareil me fit sourire. Je n'allais pas me permettre d'évoquer ce sujet si facilement, particulièrement lorsque l'on se trouvait dans ma situation, lorsque la frontière entre bien et mal était si fine, lorsque amis et famille étaient tous séparés. J'avais beaucoup de lien entre deux groupes, et à vrai dire j'avais fais en sorte de ne pas avoir été influencé par qui que se soit, chose assez difficile, mais je me devais aussi de ne pas influencer Arón, il devait faire son choix seul.

"Écoute ton cœur, et ne parle pas de ce genre de chose dans ce genre de lieu, c'est le meilleur moyen de te prendre un Avada Cadavra dans le dos. Je ne tiens pas à critiquer Abelforth, mais la tête du sanglier n'est pas l'endroit le mieux famé du Pré-au-Lard, je dirais même que ce charmant petit village lui même n'est pas l'endroit le plus sûr qu'il existe."

Je poussais un petit soupire et m'étirais doucement, la journée commençait à être longue, la fatigue commençait à s'emparer petit à petit de moi, mais la soirée ne faisait que commencer, je n'allais pas rejoindre mon lit avant des heures.

" Dis moi tu m'as l'air du genre solitaire, tu sembles rejeter toute aide venant de tout le monde, pourquoi? Je suis désolé ça ne me regarde peut être pas, c'est même probable, mais en même temps, je n'arrive pas à comprendre, tu semble intéressé par un camps mais quelqu'il soit, un camps impose une confiance, des amis, des liens, chose que tu sembles refuser. C'est assez étonnant, à vrai dire tu es une personne très étrange, et ce n'est pas une insulte, ne prend pas ça comme tel."

Cette fille ne semblait être en mesure protéger quiconque selon ses dires, elle ferait plus de dégât que de bien, c'est du moins ce que comprenait l'élève de Serpentard dans les paroles de la demoiselle. Se rabaissait-elle au point d'être certaine de ne pouvoir protéger une personne ou était-ce vraiment le cas ? Jusqu'ici, Arón n'eu besoin de personne, pas personnellement du moins, il profitait de ce qu'apprenait les professeurs de Poudlard aux élèves afin de se défendre un minimum, mais au fond il ne leur avait rien demandé. A vraie dire, l'élève de dernière année qu'il était, aimait recevoir de l'aide venant d'autrui, de n'importe quelle manière que ce soit, mais était peu avenant, il tendait très rarement la main, il profitait donc de ce qu'on lui apprenait, mais il ne fallait pas s'attendre à un retour d'ascenseur et ce envers personne, pas pour le moment. Rakel, elle, semblait à l'opposer du jeune homme, elle n'osait pas « le prendre sous son ail », mais lui donnait des conseils qui lui seraient précieux plus tard, elle était on ne peut plus sociable à l'inverse de la personne présente devant elle en ce moment. Il faut dire qu'Arón n'avait pas vraiment eu de chance au niveau de ses relations, aussi bien au sein de sa famille exécrable que des gens qui lui était proche, sa première et dernière petite amie ayant essayé de le tué, involontairement... ou non.

- Tu manques de confiance en toi ou penses-tu sincèrement que tu ne pourrais pas faire le poids ? Je ne crois pas qu'il serait difficile pour toi à mon avis, rien qu'en te regardant, de protéger un de tes proches.

Et de toute manière, même si elle le pouvait, le désirait, elle ne pourrait protéger Arón, qui avait tendance à s'éclipser du jour au lendemain. A vrai dire, il ne pouvait disparaitre à sa guise, car même si l'élève de Serpentard déteste être enfermé dans une des nombreuses pièces du château, c'était, au final, pour son bien. A la fin de l'année cependant il deviendrait invisible, déjà qu'il passait un temps considérable en foret il serait très peu probable de l'y croiser ailleurs plus tard. La jeune fille souriait au moindre dire d'Arón, était-il comique sans le savoir ? Peu importe, mais les mots qui suivirent étaient pour le moins inattendu pour un ancien élève de la maison Serpentard. La dure vie après Poudlard l'avait-elle assagi ? Faisait-elle parti de ces personnes qui contrecarraient la mauvaise réputation de la maison verte et argent ? Des questions que l'irlandais ne se priverait pas de poser, plus tard cependant. Ecouter son coeur, voilà quelque chose de bien difficile pour le jeune homme qui pris la peine d'avancer par principe, sans jamais vraiment pencher du côté conciliant ou pragmatique. Comme venait de le dire Rakel, une telle conversation dans un tel endroit n'était pas forcément la bienvenue, il s'attirerait plus de problèmes qu'autre chose ainsi, bien qu'il en avait parlé en silence.
Elle commençait à cerner le caractère du jeune homme, bien qu'il n'était pas difficile de s'apercevoir qu'il n'appréciait pas vraiment être entouré, du moins qu'il était du genre solitaire.Rakel s'intéressait un peu plus à Arón, pourquoi il réagissait ainsi, stipulant qu'un camp imposait d'avoir un réseau de relation et donc, ce ne serait pas ainsi qu'il pourrait s'en sortir. Elle s'excusa de considérer l'irlandais comme quelqu'un d'étrange, ce qui était vrai, il n'y avait donc rien à excuser.

- Ho non ne t'inquiète pas, je ne suis pas du genre à me confier d'habitude, mais aujourd'hui tu es une exception, estime toi heureuse.

Dit-il avec un large sourire avant de la regarder dans les yeux.

Je ne sais pas pourquoi, tu m'inspires confiance, je sais que ça peut-être à double tranchant, peut-être que tu n'es pas cette personne sincère et conciliante que tu prétends être, mais tu n'as pas de raison de me mentir, je n'y vois pas de profit, je peux donc avoir confiance en toi.

C'était tout à fait ça, souvent les personnes voyaient le profit qu'ils pouvaient tirer d'une amitié avec une personne, devenu attachant parce que cette dite personne leur apportait, hors Arón n'avait rien d'enviable, il n'était encore qu'un élève et on ne pourrait rien tirer de lui. Il cachait bien son secret, pour éviter cela, mais malgré tous les efforts du monde les rumeurs allait bon train sur le jeune homme que l'on disait être un Loup-garou, quelle stupide idée...

- J'ai été trahi par les gens que j'aime, tous ceux dont j'étais proche m'ont tournés leur dos, également par ma faute, mais je me sens bien mieux comme ça, éloigné de tous. Juste... je sais qu'il va me falloir faire un choix d'ici l'année prochaine, où je ne serais plus en sécurité derrière les murs de ce château. Pour l'instant j'essaye de peser le pour et le contre de chacun et aviser ensuite des connaissances que je pourrais me faire par la suite. Mais je suis habitué à être seul, ce ne sera pas une chose facile donc.

Il parlait toujours à voix basse, histoire que personne n'entende leur petite conversation, ce qui montrait que malgré les mises en gardes de Rakel, il n'avait pas peur. Etait-ce un signe de bravoure ou de folie cependant ?

Rakel & Arón

« La Nuit se regroupe, et voici que débute ma garde »

CRÉDIT - CSS

J'affichais un petit sourire narquois aux paroles d'Arón, il ne me cernait pas du tout, et à vrai dire j'aimais autant, ce n'était pas la meilleure des choses d'être prévisible et que n'importe qui arrive à me cerner rapidement, non j'étais du genre difficile à comprendre, un côté sauvage que peu de personne pouvait comprendre. J'aimais être in-conforme, et l'idée de protéger quelqu'un, de le pousser à être une personne bien, l'aider à suivre le bon chemin ce n'était pas une bonne chose je le savais, il n'était pas la peine de me demander d'essayer, j'avais déjà tenté le coup et ça c'était révélé être une catastrophe, je préférais éviter ce genre d'aveux, et c'était sans doute la raison pour laquelle je ne donnerais jamais trop de détails, et puis c'était ma vie privée, de nature secrète, j'avais du mal à me dévoiler facilement avec une personne donc je ne connaissais au final rien et que je ne connaissais que depuis quelques jours. Particulièrement parce que cette histoire me touchait particulièrement, cette personne était importante pour moi et j'avais tout foiré, et même si ça n'avait pas affecté ma confiance en moi, c'était tout de même un coup dur pour mon moral, il m'avait fallut du temps pour m'en remettre, même si je ne laissais rien paraitre, le paraitre était une chose importante, il ne fallait jamais tendre le bâton pour se faire battre.

"Je crois que tu es loin de la vérité, je sais très bien ce que je vaux, et j'ai une totale confiance en mes capacités, mais je sais aussi que j'ai déjà tenté de montrer la voix à quelqu'un, d'être son ange gardien, mais je n'ai fais qu'empirer les chose, on ne peut pas protéger quelqu'un contre soit même, chacun doit prendre ses propres décisions dans le meilleur des cas, on peut donner des conseils, c'est bien suffisant. Je ne pense pas qu'il s'agisse réellement d'une question de capacité, contrairement à ce que tu as l'air de croire. Question magie je suis la meilleure, c'est sûr, mais ça ne suffit par toujours."

Mais malgré le fait que je n'appréciais pas le moins du monde de jouer les anges gardiens, je pris le temps de faire part de mes connaissances et des choses que je connaissais que trop bien, car malheureusement mes proches étaient divisés dans les deux camps, j'avais un bon réseau dans les deux cas, et j'aurais sans doute pu devenir rapidement une bonne mangemorte, ce qui aurait sans doute été plus simple pour moi, j'aurais directement été acceptée, chose qui était plus difficile dans l'ordre du Phénix, certaines personnes se méfiait de moi chose que je comprenais largement mais tout de même, je pensais avoir fait mes preuve, heureusement que certaines personnes le comprenaient et me considéraient à présent comme l'un des leurs. Ma curiosité me poussait à essayer d'en savoir plus sur Arón, sans doute parce que je ne l'imaginais pas vouloir rejoindre un camps, pour moi il avait l'air plutôt solitaire, je ne l'imaginais pas vouloir se battre dans cette guerre qui ne semblait pas le concerner, mais après tout c'était peut être juste l'image qu'il souhaitait se donner, un peu comme Drago qui voulait paraitre pour un gros dur alors que je savais q'au fond de lui il n'était pas quelqu'un de méchant, et qu'au final cette guerre ne le concernait pas, il n'était que le jouet de ses parents soumis à une pression sociale, peut être que ce cas s'appliquait aussi à Arón.

"Oh c'est sûr que je n'aurais pas grand intérêt à manipuler un élève de Poudlard, particulièrement quelqu'un que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam. Disons que je ne suis pas réellement la personne la mieux placée pour manipuler les gens, simplement parce que je suis assez connu dans les deux milieux dont tu me parlais tout à l'heure, la plus part des personnes savent à quoi s'attendre avec moi, et même si je le voulais, je crois que les personne que je souhaiterais le plus manipuler me connaissent trop bien pour que ça fonctionne. En tout cas ça fait plaisir pour une fois de ne pas être une personne dont on se méfie constamment. Je n'aime pas trop être source de méfiance, j'aime l’honnête je ne suis pas du genre à cacher les montagnes ça ne sert à rien, à part passer pour une idiote."

Je souris, visiblement qu'Arón n'était pas du genre à faire attention à mes mises en garde, pourtant je savais de quoi je parlais lorsque je parlais du danger ici présent, mais qu'importe, moi je me ris du danger, à vrai dire simplement parce que je n'avais absolument rien à perdre alors à quoi bon s'inquiéter? Je prenais beaucoup de risque en une journée, mais en même temps j'aimais ça, l'adrénaline était une drogue, et j'en étais accro, c'était ce qui me faisant sans doute oublier les douleurs de l'amour qui ne m'avait fait aucun cadeau.

"Rien ne t'oblige à faire un choix, je connais bon nombre de personnes qui on préféré ne pas faire de choix, c'est aussi prendre une décision en soit. La seule chose importante est de ne jamais regretter son choix, après tout on consacre notre vie à la cause que l'on choisit, il ne faut pas hésiter à donner sa vie si on croit vraiment en une cause. Je crois que c'est une chose qui me poser assez de problèmes, simplement parce que je ne sais pas si je suis prête à donner ma vie pour une cause ou une autre. A vrai dire, il faut aussi savoir que même avec beaucoup de bonne volonté on ne sait jamais comment on réagira face à la mort, moi même je l'ignore, tout ce que je sais c'est que jamais je ne serais le chien de qui que se soit, j'aime ma liberté."

Je souris, fanfaronnant légèrement, mais plus pour plaisanter, ça s'entendait à mon ton.

"Et surtout je suis la meilleure, je ne peux pas m'abaisser à servir quelqu'un, c'est plutôt à moi d'être servie."

Il était difficile de lire en cette femme, qui laissait une part d'ombre planée malgré les détails qu'elle donnait sur elle et sa vie au fur et à mesure de la discution. Comme on dit, la confiance se gagne avec le temps et se perd par litres et en l'occurrence la coupe d'Arón est vide, il n'oubliera jamais que la confiance qu'il a donnée l'a rapproché à un point inimaginable de la mort et merci aux moldus qui l'ont sauvé ce soir en mettant la bête en fuite. D'ailleurs, il fut prouvée plus tard que c'était bien la petite amie d'Arón qui l'avait attaqué après s'être transformé. Si elle, sa moitié, avait bafoué sa confiance ce soir-là, il est compréhensible qu'il soit devenu si solitaire, limite présomptueux et qui accorde très difficilement sa confiance dorénavant. Rakel, elle, n'était pas une exception à cette règle pour le moment et se Arón venait à la lui accorder ce ne serait pas avant un certain temps. Même si elle semblait avoir un certain béguin pour le jeune homme malgré qu'il soit encore élève à Poudlard, il était hors de question de lui faire une fleur du jour en lendemain surtout que ce n'était que la deuxième fois qu'il se voyait.

Suite à ses paroles, Rakel affichât un sourire narquois que l'irlandais aperçut sans mal, fixant le visage de la jeune femme depuis quelques secondes maintenant. Elle était belle, c'est sur et ses fossettes lors de son sourire le faisait littéralement fondre, comment la croire quand elle se dit extrêmement dangereuse ? Les apparences sont bien souvent trompeuses, tous comme c'est le cas pour l'élève de Serpentard. Elle lui appris également qui si elle ne le prenait pas sous son ail ce n'était en aucun cas qu'elle n'avait pas confiance en ses capacités, bien au contraire, mais que la dernière fois qu'elle avait essayé ce fut un « fiasco » total et selon elle une fois de plus, la magie ne résout pas tout, ce qui est vrai quand on essaye d'aider une personne comme elle a pu le faire. A moins qu'elle soit une excellente manipulatrice, elle ne ressemblait en aucun cas à une mangemorte, à vrai dire il était impossible de se faire une réelle idée sur le camp pour laquelle elle avait opté. En parlant de camps, Arón était toujours perdu quant à savoir lequel choisir, le mal ou le bien, deux extrêmes totalement opposés alors qu'il était logiquement à casé parmi les neutres, il avait peur au fond de lui de cette guerre, de comment elle se terminerait et être du côté des vainqueurs est bien entendu le moins dangereux. Concernant la manipulation de Rakel, elle confirmât qu'elle n'avait aucun intérêt à manipuler un élève de Poudlard, ce qui le réconforta légèrement bien que la méfiance était toujours omniprésente. Apparemment elle était source de méfiance auprès des gens qu'elle connaissait et savoir qu'Arón n'était pas méfiant envers elle en particulier, mais plus envers tout le monde, lui plaisait surtout que d'ici quelques temps la méfiance n'aurait plus lieux d'être.

Obséder par son idée de rejoindre un camp, il commençant cependant petit à petit à se dire que la neutralité est la meilleure chose à faire. Le conseil de Rakel commençait à porter leurs fruits, mais Arón était trop fière pour le montrer et même s'il n'était pas un professionnel de l'illusion, il faisait tout pour cacher ses véritables pensées. Ne jamais regretter son choix, comme elle venait de le dire, était primordial et l'irlandais ne se voyait pas donné sa vie pour un des deux camps, cette guerre ne le concernait en rien, il choisirait le camp des vainqueurs au dernier moment, s'il devait faire un choix. Vivre reclus dans les montagnes était une bonne idée aussi, personne n'irait le chercher ici, ne causant du tord à personne. Il se trouve que Rakel se posait les mêmes questions que lui, mais avait tout de même opté pour un camp contrairement au jeune homme, elle refusait d'être « le chien » de quelqu'un, criant à la liberté avec un sourire et avec humour en même temps.

- Tiens donc, à toi d’être servie ? Et tu pense que je ferrais un bon chien ?

Dit-il avec un sourire accompagné d'un léger. Bien sûr que non il n'était pas sérieux, ça pouvait se voir sur son visage et à sa voix. En parlant de chien, même s'il cachait sa nature de loup-garou, il était de plus en plus enclin à partager ce secret avec son homologue, elle lui inspirait énormément confiance, autant que son ancienne petite amie, mais la comparaison s'arrêtait là.

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