La lettre parfumée [Feat. Abbygaël V. Donowitz]

La lettre parfumée ♥
Abbygaël V. Donovitz & Zachariah A. McCandless

Un mois auparavant...

Citation :: Chère Abby'

Je t'écris d'Egypte sous un soleil de plomb entouré de sable, de pyramides et de bêtes venimeuses. En gros je suis dans mon élément et tout va pour le mieux, ici.
J'espère que tu te portes bien et que tu tiens le coup à Poudlard.

J'ai compté et cela va faire plus de 4 mois que nous ne nous sommes plus vu, 4 mois qui m'ont semblés interminables car tu me manques énormément et j'aimerais te voir le plus vite possible, voilà pourquoi je te propose de nous revoir à Pré-Au-Lard si tu en a l'autorisation.
Préviens moi, je serai prêt du lac dans le parc là où nous allions autre fois...

Je t'embrasse,

Zachariah A. McCandless

Je relus la lettre une fois, y installant involontairement un peut de mon parfum qui flottait dans l'air, et l'installai dans l'enveloppe...

Aujourd'hui.

Une légère brise s'était intallée et la douce chaleur du printemp venait me caresser agréablement la peau alors que je marchais à travers les rues de Pré-Au-Lard. Je venais à peine de rentrer d'Egypte, ne sachant pas me libérer plus tôt, et me pressais de me rendre à mon rendez-vous avec Abby' que j'attendais depuis un bon moment. Je ne savais pas exactement ce que j'allais lui dire ni ce que nous allions faire mais cela m'importait guère, je savais qu'au moment même ou je l'apercevrais, tout viendrait naturellement.
Les mains dans les poches de mon pantalon et les Ray-Ban sur le nez, je passai à côté des Trois Balais et du magasin des frères Weasley et de Stella que j'allais approvisioner de temps à autre, cherchant dans la foule un visage qui m'était familier, car il y avait beaucoup de monde en ville aujourd'hui, comme la plupart du temps d'ailleurs.

Lorsque j'arrivai devant l'entrée du parc, je m'arrêtai une minute. Depuis combien de temps n'avais-je pas franchis cet arc en métal noir qui s'équaillait installé entre une rangée d'arbres? Plusieurs années sans aucun doute, car j'avais l'impression d'être revenu au temps où j'étais encore à Poudlard, et qu'au lieu d'aller boire un verre ou acheter des confiseries, je préferais me retirer dans ce parc, seul, jusqu'à ce que Abby' m'y rejoigne un jour sans que je le sache. Ce jour là, nous avions beaucoup parler. D'elle, de moi, de Poudlard, de mon frère, de sa famille...Je me souviens encore de quelques bribes de la conversation mais je sais juste que j'y avais passé un très bon moment et qu'il m'avait parut bien plus agréable que lorsque que j'étais seul.

J'entrai donc ensuite en suivant la petite allée de terre menant jusqu'au lac. Je me sentais bien, aucune pensée négative ne m'atteignaient, je pensais juste à elle, à mon amie, ma confidante...
J'avais souvent réfléchis à cette amitiée que nous entretenions. Une amitiée étrange. De temps à autre j'avais le désire de l'embrasser, mais sans que celà ne soit officiel. J'avais envie d'être proche d'elle mais sans ressentire des choses comme j'avais pu le ressentir avec Fédora par exemple...
Mais je savais qu'en faisait celà, je ne resterais pas juste ami avec elle, et la dernière chose dont j'avais envie, c'était de lui faire du mal.
Ni un véritable amour, ni une simple amitiée, cette fille allait finir par me rendre fou...Fou d'elle, sans aucun doute.
Mais ce n'était pas ce que je voulais, mais que voulais-je dans ce cas ? Je n'en savais rien, et c'était peut-être la raison de ce rendez-vous, peut-être m'ouvrirait-il les yeux ou peut-être pas...
Peut importe, je devais me concentrer sur elle et passer un bon moment. Je me jurai d'au moin faire cela.

Arrivé à mon ancien lieu de repos, j'allai m'asseoire sur un banc à 3 mètres en face du lac, le fixant des yeux et revoyant presque le jeune Zac qui s'installait autre fois au bord et y carressait l'eau froide du bout des doigts.
C'est alors qu'une odeur de fleure des champs vint me caresser les narines.
Je l'aurais renconnu entre milles, ca ne pouvait être qu'elle...
Je me contentai de sourire sans me retourner quand que je la sentit m'embrasser sur la joue alors qu'elle se trouvait derrière le banc sur lequel je m'étais installé.

Abby & Zach ♥

« La lettre parfumée »

CRÉDIT - CSS

Cela faisait plusieurs fois que je relisais cette lettre qu'il m'avait envoyé depuis l'Égypte ,je souriais toute seule dans mon bureau a Poudlard ,les journées étaient interminables ici ,mais depuis que je savais qu'il allait revenir bientôt j'étais joyeuse même euphorique ,mon meilleur ami a Poudlard ,enfin une drôle d'amitié nous reliais lui et moi ,j'ai toujours su qu'il y avait quelque chose en plus entre nous ,mais je ne savais pas quoi ,ça me perturbais souvent quand j'y songeait ,mais je me disais que ça ne devait pas être trop graves ,même si le fait d'avoir envie de rester près de lui le plus possible voir même d'être plus que des amis m'avait déjà traversée l'esprit a plusieurs reprises je m'étais toujours dit que si je lui en parlais il se moquerait de moi ou me repousserait . Quand des sentiments ne sont pas partagés ça fait toujours du mal ,alors je me contentais de ce que j'avais pour le moment ,même si parfois je souffrais .

Je me levais soudain ,il était temps d'aller le voir je sentait la joie monter et je ne pus réprimer un grand sourire qui me faisait avoir l'air d'une adolescente ,je secouais la tête pour ne pas qu'on me prenne pour une folle .Je repensais la dernière fois où il m'avait vu à ce moment la j'étais brune et j'avais les cheveux un peu plus court ,maintenant j'étais blonde avec une mèche violette ,personne ne trouvais sa bizarre ici alors je restais comme tel . Je venais d'arrivée à Pré-au-Lard et me dirigeais vers notre endroit habituelle .Trouverait-il m'a couleur de cheveux ridicules ? Et s'il n'aimait pas ? Je baissais les yeux pour regarder le sol ,toute cette pressions pour une histoire de couleur de cheveux était ridicule ,mais je ne pouvais pas m'en empêcher .En plus de sa vu que j'étais dans un endroit public, je me retrouvais soudain submerger d'émotion ,j'avais l'impression d'avoir le monde entier sur mes épaules ,tant d'émotion d'un coup c'était insupportable .

C'était un mélange de tout : colère ,tristesse ,dégout ,joie . Je me concentrais sur les arbres autour de moi quand enfin j'aperçus l'entrée du parc ,je défroissais ma robe que je portait ,j'avais eu le temps de déposer ma robe de sorcier et donc j'étais habillé a présent comme une moldus . Je marchais a présent vers le lac écoutant le silence qui y régnait entrecouper par le bruit de mes talons sur le sol . Je me souvenais très bien de la première fois où j'étais vraiment entrée ici ,je l'avais vu sur se même banc qui était en face de moi ,on avait fini par parler de tout et de rien et c'est comme ça que tout a commencé ,maintenant on a vieilli et changer ,mais au fond j'étais resté cette fille mimique enfantine et qui avait toujours eu du mal a se socialiser . Je m'avançais a présent vers lui ,il était de dos ,mais il avait dû entendre que quelqu'un arrivais ,mais ça ne le fit pas vraiment réagir . Je me penchais pour l'embrasser sur la joue et je sentais qu'il souriait . Je restait quelques instants derrière lui en silence a fixer le lac . En fait je ne savais pas quoi dire à part des trucs tout à fait banal .

"Bonjour .... l'aventurier ." Avait-je simplement dit en souriant .

Un frisson me parcourut au moment ou ses lèvres se déposèrent contre ma joue. Un frisson d'exitation. De plaisir. Je fermai les yeux un instant puis décidai de me lever.
Je lui fit face, la regardant droit dans dans les yeux.
Elle avait mis une petite robe légère qui voletait légèrement au grés du vent. Je remarquai aussi qu'elle s'était teinte en blonde et qu'une mèche mauve lui retombait sur le côté, rappelant se petit côté rebelle que j'appréciais, qui me rappelait qu'elle n'appartenait à personne.

- Abby'...

Je réalisai à peine que je venais de chuchoter son nom. Je ne sut retenir un léger sourire en coin puis m'avançai vers elle pour la serrer dans mes bras.
C'était elle, oui c'était bien elle qui m'avait manqué tout ce temps, et je me sentais léger et détendu dans ses bras. Non, plus rien ne m'atteignait à ce moment précis, je me sentais juste bien.
Mais étrangement, j'avais l'impression que ce n'était pas son cas. Elle avait une certaine retenue, comme une gêne, un bloquage, sans parvenire à savoir ce que c'était.
Quand je la relachai après quelque seconde, je tenais toujours le bout de sa main entre les miennes et lui dit...

- Tu es magnifique. Mais tu sais bien que tu n'auras jamais besoin d'artifice pour m'impressioner.

Je souris en lui sortant un petit clin d'oeil puis l'entrainai pret de moi sur le banc où j'étais assis quelques instants plus tôt. Je lui tenais toujours la main, espérant qu'elle devienne plus détendue.
Je fixai un instant le lac, la tête remplie de souvenir de nous sur ce même banc.
Puis je me tournai à nouveau vers elle, portant sa main jusqu'à ma bouche et embrassai celle-ci tout en continuant de la fixer. Ce n'était pas pour la charmer ni pour la draguer. Je voulais juste qu'elle retrouve cette sentation de bien être naturel lorsque nous étions ensemble, car quelque chose la tourmentait et j'avais peur que ce soit par rapport à moi.

- Tu vas bien ? Je te sens tendue.

Dis-je en lui apportant un sourire réconfortant.

Il se levait enfin et il me regardait droit dans les yeux ,ça me mettait toujours un peu mal à l'aise quand il me regardait comme sa ,mais je souriais quand même parce que j'étais très heureuse de le revoir après tout ce temps . Il y eut un coup de vent et mes cheveux se soulevèrent d'un seul coup ,je les remis en place d'un geste rapide pour éviter de ressembler a rien . Je l'entendis dire mon prénom et je souris encore plus . Je restais silencieuse pour savourer cet instant et encore plus quand il me pris dans ses bras ,mon sourire s'agrandit encore plus .

Il me relâchait et me disait que je n'avais pas besoin d'artifice pour l'impressionner ,ça me fit légèrement rigoler . Je savais bien que j'aurais pu venir le voir en robe de sorcier et les cheveux tout simplement attacher mais j'avais fait une exception pour lui et puis ça me permettait de ne pas avoir l'air trop préoccuper par mon travail .La seule chose qui me posait problème encore et toujours était mon don qui me pourrissait la vie et aussi le fait que je ne savais comment prendre le fait que quand on se quittera je serais encore plus triste que d'habitude .C'est tellement compliqué tout ça que je voudrais juste pour une fois ne pas avoir tout un tas de penser dans ma tête ,simplement faire le vide et vivre ,mais pour le moment se n'était pas possible .

"Ne t'en fais pas ... je vais bien .

Je n'avais pas envie de gâcher nos retrouvailles en lui parlant de mon don qui m'énervait ,je fixais quelques instants les arbres pour me concentrer ,la dernière grosse crise que j'ai eu remonte à ma 5ème année ,j'étais à la bibliothèque et j'avais craqué en balançant plein de livres partout et même sur les gens . On m'avait retrouvé coller contre un mur dans un coin sombre en larmes en train de marmonner des choses qui n'avaient ni queue ni tête ,il avait fallu m'entraîner à l'infirmerie mais rien n'y avait fait ,j'avais passé plusieurs jours la-bas toujours dans cet état ,ne voulant voir personne . Puis quelques jours plus tard j'étais sortie et j'avais reprit les cours comme si de rien n'était . Les gens me trouvaient toujours bizarre et parfois avait peur de moi ,mais je n'y pouvais rien moi si je pétais parfois les plombs . Je levais a présent les yeux sur lui tout en remarquant qu'il tenait toujours ma main ,je souris .

"Et toi tu vas bien ? ... c'était comment l'Égypte ? Ta vue des momies ?.

J'étais tout simplement heureuse d'être ici avec lui à ce moment précis ,il n'y avait que nous deux et il pouvait bien y avoir une tempête que je ne remarquerais rien ,rien du tout .

- Ne t'en fais pas...je vais bien.

Dit-elle après avoir longuement regarder un point fixe dans l'étendue verdoyante qui nous entourait. Elle me regarda ensuite en souriant et cela me rassura un peut, je sentais qu'elle se détendait petit à petit.

- Et toi tu vas bien ?...C'était comment l'Egypte ? Tu as vu des momies ?

Dit-elle sur un petit ton enfantin. Je ne sus me retenir de rigoler un instant.

- Ho tu sais...Elle n'avait pas beaucoup changer depuis la dernière fois, mais c'est toujours un réel plaisir d'y retourner, même si c'est pour le boulot. Des momies ? Je ris de plus belle . Oui biensur, c'est d'ailleurs dans leurs tombeaux que je dois fouiller la plupart du temps !...Tu devrais venir avec moi un de ces jours, je suis sur que cela te ferais du bien de voir autre chose que les locaux de Poudlard !

Dis-je en lui sourriant.
Effectivement, ce n'était pas la première fois que je me rendais dans ce fabuleux pays qu'était l'Egypte. J'y avais eu beaucoup de soucis par rapport aux autoritées dans le passé, mais maintenant les gens me connaissaient et m'acceuillaient à bras ouvert chez eux, ce qui n'était pas le cas de tout le monde. Beaucoup de personnes faisant le même boulot que moi y avait été tués, s'en suivit de gros problèmes par la suite pour les gobelins qui n'assuraient pas la sécurités de leurs employés, mais c'était il y a longtemps...

Aussi, je n'aurais jamais pu faire le boulot que faisait Abby aujourd'hui. Et même après avoir quitter Poudlard, lorsque je ne savais pas encore ce que je ferais de mon temps à part voyager. C'était crucial pour moi de bouger sans cesse et de voir toujours autre chose, je n'aurais jamais réussi à rester cloitré à Poudlard pendant des années comme elle le fait, mais j'avais beaucoup de respect pour ce métier car je le trouvais justement très honorable, il faut du courrage et une certaine passion qui n'est pas donnée à tout le monde.

- Tu sais...je le dis sérieusement. Tu tiens le coup là-bas ?

Je le dis cette fois d'un ton bien plus sérieux. J'aurais beaucoup aimé qu'elle puisse venir avec moi au moins une fois et voir les merveilles que l'on peut trouver ailleurs. J'étais sur qu'elle ne devais pas imaginer à quel point cette beautée pouvait changer quelqu'un. Mais il fallait me rendre à l'évidence...Ce n'était pas aussi simple que cela. Pour moi, si. Mais pas pour elle. Surtout que j'avais un point de vue qui divergeait souvent des autres, raison pour laquelle on m'a souvent traité de fou à vouloir vivre si prêt de la nature plutôt que du reste, et moi de mon côté je ne comprenais pas pourquoi ils disaient où pensaient celà...

Il me répondit que rien n'avait changé depuis la dernière fois qu'il y avait été ,moi aussi j'aurais bien aimé voyager pour mon travail au lieu de cela je passais mes journées a Poudlard ,heureusement qu'il y avait les vacances pour voyager . La dernière fois j'avais été dans mon pays natal c'est-à-dire l'Autriche ,et là je passais tout mon temps à Vienne ,une ville tellement magnifique ,la-bas je m'exprimais qu'en allemand et je récupérais facilement mon accent même si quelques fois je remplaçais des mots allemands par des mots anglais ,ça faisait souvent rire les gens d'ailleurs .

"Si je tiens le coup ...oui et non ... les enfants sont sympa ,l'ambiance est parfois sympa ,mais avec les temps qui court tout le monde est devenu très sérieux et parano ... et puis même si mon travail me plait je ne ferais pas ça toute ma vie ...j'ai envie de bouger un peu ."Je m'étais levé en disant cela et m'étais approché du lac pour regarder l'horizon d'un air triste ."Je voyagerai bientôt ... les vacances arrivent et il n'est pas question que je reste cloitrer entre quatre murs ... il me faut un nouveau paysage ... une aventure ...n'importe quoi pour que je puisse changer d'air et me vider la tête de toute ses choses qui me pourrisse l'esprit ".

Je tournais la tête vers lui et à ce moment la un gros coup de vent balaya tout sur son passage ,mes cheveux blonds partirent dans tous les sens et je rigolais croyant surement que j'allais m'envoler n'importe où ,mais le vent cessa et mon rire aussi ,je retournais m'asseoir sur le blanc en croisant complètement les jambes dessus ,j'avais l'air de Bouddha a présent ,je retirais donc mes chaussures et les posait au sol .J'observais de nouveau les arbres sentant un flot d'émotion arriver à moi comme un coup de vent . Même si je voyageais loin il y aurait toujours mon fardeau pour me casser mon bonheur ,même si j'avais appris a le contrôlé . Pas beaucoup de gens n'était au courant de ce secret ,car j'avais toujours peur de la réaction des gens ,c'était comme violé leur intimité en quelque sorte . Parfois certain se demandait si je ressentais vraiment tel ou tel émotion ou si c'était celle de quelqu'un d'autre ,alors je pouvais passer des heures a leur dire que tout allait bien certains était borné a ne pas me croire . Il m'arrivait aussi que j'imite à la perfection une personne vu que je suis à cause de mon don mimétique ,vous pouviez me coller un type russe en face de moi ,je me mettrais parfois à faire comme lui et carrément à avoir leur accent ,certains trouvais ça complètement fou ,d'autre s'en fichait complètement ,mes parents eux trouvais sa triste pour moi que j'ai un tel fardeau à porter .

"C'est décidé pour mes vacances je pars ...peut importe la destination pourvue que sa soit loin ...quitte a me retrouver sur la banquise parmi les pingouins ou au beau milieu du désert avec des dromadaire je m'en fiche ...si ça se trouve j'irais en Egypte et j'irais voir des momies moi aussi enfin j'aurais la trouille qu'elle se réveille quand même ."Disait-je en étant sérieuse ,j'avais toujours peur que ça se réveille et que ça se mette à vouloir détruire la race humaine ,je devais peut-être arrêter de regarder la télévision moldus ,enfin en même temps eux ils n'étaient pas au courant que la magie existait alors .

"C'est tellement bien d'être ici ...au grand air ."

Encore une fois il y eut du vent et je levais les bras en l'air même si j'étais en robe je n'avais pas froid ,le vent cessa de nouveau de souffler et je penchais la tête en arrière et fermais quelques instants les yeux pour faire le vide ,sans m'en rendre compte je prenais à nouveau la main de Zach' et je restais comme ça sans bouger pendant quelques instants .

- Si Dumbeldore était là...Je suis sur que tout irait beaucoup mieux. Je comprend qu'ils aient tous peur, personne ne sait ce qu'il va se passer demain...

C'est vrai que nous étions dans un brouillard complet, et que ca ne devait pas être facile tout les jours à Poudlard, sous une telle tention, mais à vrai dire, je n'avais pas envie qu'elle y pense à ce moment précis.
Je fus content qu'elle dise vouloir partir et je ne sus réprimer un sourire lorsqu'elle en fit allusion. Je le comprenais biensur...

- Rien ne t'empêche de le faire, et je suis sur que tu te sentirais bien mieux. Tu viendrais me rejoindre lorsque tu le désirerais, ca me ferais vraiment plaisir. Et ne t'en fais pas pour les momies, elle n'aurait pas le temps de te toucher ! Dis-je en riant.
Mais j'ai l'impression que...Enfin tu as l'air fatiguée, je sens que quelque chose ne va pas.
Tu n'es pas obligé de m'en parler, mais tu ne peux pas me mentire, je te connais trop bien pour ça...Tu sais que je peux t'aider.

Dis-je en la regardant droit dans les yeux.
Je ne m'imaginais pas qu'elle puisse douter de moi, qu'elle croive que je la jugerais sur ce qu'elle fait ou ce qu'elle est. D'abbord parce que ce n'était pas moi, j'avais du respect pour toute personne existante sur la surface de cette terre et ne jugeais pas par les apparences, et ensuite parce que c'était elle, Abby', celle qui m'avait aidé après la mort de mon frère, m'avait soutenu, m'avait fait vivre des moments que je n'oublierai jamais. Penser qu'elle ne me faisait pas confiance ou qu'elle n'était plus aussi proche de moi qu'avant ? Je n'y croyais pas une seconde, pas elle.

- Tu sais...Je crois que je te dois beaucoup. Et si tu dois avoir confiance en quelqu'un, c'est en moi.

Si je faisais allusion à mon frère ? C'était plus qu'évident, et elle devait s'en douter. Mais je savais mieux que personne que lorsque qu'on ne se sentait plus aussi bien dans sa peau, on avait tendance à moins faire confiance, à se replier. Je pensais avoir toucher un point sensible en disant celà, car bien qu'elle me souriait, quelque chose clochait.
Mais finalement, de quel droit lui demandais-je des choses qu'elle ne voulait pas forcément me dire ? Si elle ne voulait pas, je devais respecter ce choix.

- Non enfaite...Ne me dis rien, je comprendrais que tu ne veuilles rien me dire, je veux juste que tu saches que...Si tu avais envie de me parler de quelque chose, tu ne devais pas hésiter à le faire. Je me tournai ensuite vers elle après avoir réfléchis à chaque mot que je sortais. Quoi que cela puisse être.

J'étais très sérieux.
Est-ce que je tentais de lui faire parler de la relation que nous entretenions ? Je n'en savais rien...Je voulais surtout que tout soit comme avant entre nous.

Oui si Dumbledore était tout serais plus simple ,je ne passerais pas mon temps a me demander si nous étions complètement envahis par les mangemorts et que j'allais me faire tuer a chaque coin de Poudlard ,en ce temps la moi-même j'étais devenue un peu parano ,mais qui ne le serait pas de toute façon ? Alors, chacun vivait dans la peur des autres ,on ne pouvait faire confiance a personne enfin moi je faisais confiance a ceux que je connaissais depuis longtemps maintenant ,je me redressais d'un coup et me tournais complètement vers lui ,il voulait vraiment savoir ce qui me tracassait et bien pourquoi je ne lui dirais pas ? Mais allait-il s'enfuir ? Comment réagirait-il ? Doit-je lui parler de mon don ou de notre relation ? Je réfléchis quelques instants puis me décidais à faire mon premier grand saut .

"Oui j'ai quelque chose a te dire ...si je te le dis surtout ne prend pas mal le fait que je ne t'ai rien dit ...c'est juste qu'à chaque fois que je le dis les gens on peur ...ils ne savent plus comment réagir avec moi ...ils se sentent comme violé dans leur intimité ." Il valait mieux le mettre en garde tout de suite ."J'ai un don ... on appelle ça l'empathie ...bien sûr tout le monde peut éprouver de l'empathie ...mais moi c'est à un autre niveau ...par exemple je suis dans une pièce remplies de monde je peut savoir qui est en colère ,qui est joyeux ou qui est triste ."

Je le regardais droit dans les yeux lui tenant toujours la main ,car j'en avais besoin et aussi pour le retenir pour ne pas qu'il parte même s'il avait surement plus de force que moi .

"A cause de ça j'ai passé la moitié de mon enfance à rejeter les autres enfants ,car je savais tout ce qu'ils ressentaient et vu que je ne pouvais pas contrôler mon don parfois je pouvais tout simplement péter les plombs ,j'avais des migraines presque tous les jours et ça m'empêchait de dormir ,car même la nuit les gens ont des émotions ,alors parfois j'étais plus en larmes qu'autres choses a imploré ma mère de les faire taire ... les faire taire pour toujours . Puis avec le temps j'ai appris a me contrôler ,je ressens mes émotions a moi ,mais parfois j'ai des sortes de "crise" ou la je ne peut plus me contrôler ,alors je suis obligée de me calmer en m'allongeant dans l'herbe ,fixer un arbre ou le soleil ...quelque chose qui n'a pas d'émotion ." Je le regardais toujours espérant qu'il ne me rejette pas .

"Tu sais le jour où on c'est vraiment parler ...a la mort de ton frère ,j'étais en train de me balader dans le parc quand tout à coup j'ai ressenti ta tristesse ,alors j'ai couru jusqu'à toi pour te parler ,pour t'aider du mieux que je pouvais bien que je ne savais pas du tout comment faire ,mais je me suis lancée ,je t'ai consolé comme j'ai pu ...on a parler et puis plus tard on est devenu des meilleurs amis ... et puis ... et puis ...voilà."

J'aurais voulu ajouter et puis j'ai découvert de nouveaux sentiments ,mais je préférais ne pas aborder ce sujet enfin pour le moment ,je devais le laisser digérer ça d'abord ,je lui lâchais la main pour lui laisser le loisir de s'en allez s'il en avait envie ,même si on était amis je ne savais jamais comment les gens réagissaient à mes révélations alors même si je savais qu'il allait peut-être rester j'avais quand même peur qu'il s'en aille .

J'écoutai attentivement ce qu'elle avait à me dire, lui tenant toujours doucement mais fermement la main.

Empathe ? A vrai dire, je ne m'attendais pas du tout à celà, s'était à peine si j'en avais déjà entendu parler. Lorsqu'elle parla des arbres et du soleil dont elle se servait pour se calmer, il est vrai que j'avais déjà pu remarquer qu'elle l'avait fait lorsque qu'elle était énervée ou on me l'avait raconté car Abby' avait été considéré comme quelqu'un de "bizard" à Poudlard pendant tout un temp à cause de crises répetées. Je n'en avais pourtant jamais vraiment tenu compte, tout le monde avait ses moments de faiblesses, mais les siens étaient moins controlables que d'autres, c'était comme ca que je le voyais.
Ensuite, je compris à quel point elle dut souffrir. Elle n'avait pas souffert de la même façon que moi, d'ailleurs je ne connais pas cette souffrance mais elle dut être terrible autrefois lorsque tout lui échappait, quand elle se rendit compte qu'elle n'était pas comme les autres alors que quand on est enfant, c'est très important pour nous. Je m'imaginais cette petite fille, ressentant toutes ces émotions qui lui parvenaient sans crier gare et sans qu'elle ne puisse rien faire comme des fantômes qui venait la hantée. Comme moi, elle n'avait rien demandée, mais le sort s'était tout de même acharné sur elle.

Puis, elle parla de mon frère et de la première fois où nous entamâmes notre première vrai discussion. J'avais très mal réagis au début, sans avoir la connaissance de son don, j'avais l'impression qu'elle avait voulu entrer dans mon intimitée car nous ne nous connaissions pas, et parce que ma rage était énorme, et tout le monde en était victime. Elle dut vraiment me convaincre, ou peut-être est-ce moi qui tomba tout de suite sous le charme...Mais je finis par me confier à elle. Elle fut très importante pour moi, nous ne nous séparions plus, j'avais confiance en elle. Il y eu des hauts et des bas, biensur, mais je n'ai jamais sut en vouloir véritablement aux gens que j'aimais.

Elle finit sa phrase d'une façon étrange, comme si elle n'avait pas tout à fait fini. Mais peut-être devrais-je la laisser tranquille pour cette fois ? J'étais très honoré qu'elle m'avoue son don d'empathe. Même si je ne comprenais pas pourquoi elle ne m'en avait pas parlé plus tot car ca ne faisait aucune différence pour moi, au moins elle pouvait savoir ce que moi je ressentais véritablement, sans tricher. Je ne trichais pas, et encore moins avec les sentiments. Encore moins avec elle. Même si parfois j'avais peur de m'appuiller sur elle après ce que m'avait fait Fedora, j'avais peur d'inconsciement me servir d'elle tel un hypocrite. J'imagine que si c'était le cas, elle ne réagirais pas comme celà, ca me rassurai un peut.

Lorsqu'elle me lacha la main, je la retins immédiatement en lui souriant tout en continuant de la regarder dans les yeux.

- Abby'...Ca ne fait aucune différence, ce don ne fera que confirmer le respect et la gratitude que j'ai pour toi en ce moment. L'amitié que j'ai pour toi. La confiance...Je suis content que tu ai fini par m'en parler, mais pour moi, ca ne change rien.

Je ne lui posai aucune question. La fixant toujours du regard

- Mais je ne pense pas que cela se finisse par un simple "Et voilà", je me trompe ?

Dis-je en lui sourriant mais néenmoins sur un ton très sérieux. C'était maintenant que tout allait se décider. Se passer. J'avais le coeur qui battait pourtant ca n'aurait pas du être le cas. Je ne voulais pas ça mais je n'avais pas réussi à contenir mes paroles. Je tentais le diable encore une fois et j'avais peur de m'en mordre les doigts, mais c'était trop tard.

"Ouuuf ça me rassure ... ça me fait un poids en moins sur les épaules."

Il n'avait pas fui ,mon coeur faisait des bonds à l'intérieur de mon corps ,j'aurais carrément pu faire la roue ,mais je contenta de sourire ,un énorme sourire était à présent afficher sur mon visage . Peu de gens avait accepté mon don ,ceux qui l'avaient fait étais assez rare ,mais ils se comportaient toujours normalement avec moi ,ils se fichaient que je puisse bien savoir ce qu'ils ressentaient du moment que moi j'allais bien . Mon enfance était un désastre total ,a toujours savoir tout sur tout le monde ,a souffrir de migraine et de finir par passer des nuits entières à pleurer je n'avais pas pu vraiment passer une enfance normal . Ma vie avait changé a Poudlard ,car ma mère avait trouvé la solution dans un livre un jour .Alors, j'avais pu passer mon adolescence tranquillement même si je repoussais tout le temps les gens ,sauf lui c'est lui qui m'avait repoussé la première fois qu'on c'était vu ,ça m'avait fait bizarre que les rôles soient échangés . Mais je n'avais pas lâché la faire et voilà ce qu'il en résultait maintenant une longue amitié ,je lui faisais entièrement confiance ...mais il y avait bien une chose que je m'expliquais pas et sa dernière phrase me fit l'effet d'une bombe . Je ne su comment réagir ,comment avait-il bien pu comprendre qu'il y avait autre chose ? Je le regardais a présent droit dans les yeux .

"Non tu ne te trompes pas ...".

Là ça allait se jouer autrement ,je ne pouvais pas cracher le morceau d'un seul coup ,ça demandait beaucoup de réflexion a comment abordé le sujet tranquillement ,sans se précipiter . On ne dévoilait pas un secret comme ça comme on claque quelqu'un car il ont ne sait jamais comment les gens vont réagir ,surtout si ces sentiments ne sont pas partagés ou s'ils le sont mais qu'il ne veuille pas aller plus loin à cause d'une raison x ou y bref comment briser une amitié rien qu'avec des mots .

"Mais si je te dis la suite ...rien ne sera jamais comme avant ...enfin ça dépend de comment tu réagis."

J'en faisais peut-être des tonnes mais c'était pour lui faire comprendre que ce que j'avais à dire-si je le disais bien sûr-n'allait pas forcément passer comme une lettre à la poste ,le vent soufflait encore et je fermais les yeux pour me laisser rafraichir et pour reprendre ma respiration un instant . Jamais je ne m'étais imaginé qu'on aurait ce genre de discussion quand on c'est rencontré a 13 ans ,a l'époque je voulais juste être son ami et le soutenir pas forcément lui balancer entre quatre yeux que je ressentais plus de choses quand je le voyais et que pour moi le statue d'ami avait changé depuis longtemps ,c'était un entre deux .

Je ne sus m'empêcher de rire. Cela la rassurait ? Croyait-elle vraiment que je l'aurais laissé pour ça ? Au fond d'elle, je suis sur qu'elle le savait, mais je me dis que ses expériences passées avait dut être dur avec certaines personnes surement proches d'elle qui eux, ne l'avaient pas acceptés de la même façon.

Mon coeur battait toujours la chamade alors que j'essaillais de me contenir en me mettant dans toutes sortes de positions décontractées que j'avais l'habitude de prendre. A cet instant, j'aurais volontier été me réfugier dans un trou de souris pour ne plus en sortir, mais je devais affronter. Chose que je n'aimais pas forcément, c'était le genre de moment ambarassant que je détestais. Mais je l'écoutai sans un mot jusqu'à ce qu'elle ai finit. Soulagé qu'elle pense la même chose. Et surtout soulagé qu'elle ne me regarde pas comme si j'étais un fou furieux qui n'avait rien compris.

Néenmoins, je ne compris pas ses dernières paroles. Comment moi j'allais réagire ? Que voulait-elle dire ? Qu'elle attendait que je lui saute au cou pour l'embrasser si c'était oui ou que je m'en aille si c'était non ? J'étais assez partagé à ce moment là. Elle avait raison, rien ne serait comme avant, même si nous continuons à nous voir par la suite. Il y aurait une certaine retenue qui se serait installé entre nous, et nous ne nous parlerions plus de la même façon. Mais pour moi, c'était déjà trop tard. Nous avions déjà engagé la conversation, nous savions tout les deux à quelle situation nous faisions allusion, alors autant y aller maintenant.

- Et toi ? Comment voudrais tu que je réagisse ? C'est assez délicat. Je ne sais justement pas comment réagir, je ne sais pas ce que je veux ou ne veux pas faire.

Dis-je enfin d'un ton très calme, fixant un point fixe dans l'herbe devant nous.

- Tout ce que je sais, c'est que je ne veux en aucun cas te faire de mal. Et je sais que c'est précisément ce que je ferais si...celà se passait comme nous l'entendons.

J'avais merder, complètement merder. Pourquoi avais-je finis ma phrase comme celà ? Je n'arrivais même plus à m'exprimer correctement. J'étais embarassé, mal. Et mal pour elle qui devait supporter cela tout comme moi.
C'est pourquoi d'un coup je me retournai pour lui faire face, et continuai les sourcils légèrement froncés...

- Ce que j'en penses ? Je n'en penses rien du tout. Je sais juste qu'entre nous, il y a quelque chose d'étrange. J'ai des tas d'amies filles qui ne me font pas cet effet mais pourtant je suis sur de ne pas être follement amoureux de toi, peut-être du à des expériences passées qui m'ont refroidit, je n'en sais rien, mais tout celà est étrange et je n'aurais pas su le garder pour moi plus longtemps.

Je soupirai en regardant à nouveau l'horizon.

- Tout celà ne t'engage pourtant à rien. Je ne veux pas que quoi que se soit change entre nous même si c'est peut-être déjà trop tard. Tu peux t'en aller ou rester si tu le désires, je n'en tiendrai pas compte, fait comme tu veux, mais sache que...Je t'aime profondément en tant qu'amie même si notre relation est spéciale, et que ce sera toujours le cas.

Voilà. Maintenant je ne pouvais plus revenir en arrière, ce que j'avais à dire avait été dis, j'avais fait ce que j'avais à faire.
C'est alors que je me levai pour m'approcher un peut du lac, les mains dans les poches, sentant cette légère brise de printemps. J'étais assez détendu maintenant que c'était passé, comme un énorme poids qui était enfin partit. J'étais content, je dirais même "heureux" maintenant.
Je connaissais Abby', et je savais que même si ce n'était pas réciproque, elle ne me laisserait pas comme celà. Peut-être avais-je trop confiance aux gens, peut-être étais-je trop naïf et rêveur...Tampis. Je ne lui en voudrais pas, quoi qu'il arrive.

On peut dire que cela allait être une des journées les plus compliquer de ma vie ,je l'écoutais en silence et plus il parlait plus je ne voulais rien dire je ne pouvais pas .Alors, il ressentait la même chose que moi j'étais très surprise même si ça ne se voyait pas en cet instant présent sur mon visage . Je savais que je n'aurais jamais dû aborder ce sujet pour le moment ,bien sûr que j'étais ravi qu'il soit a présent au courant ,mais sa ne changeait rien au fait que c'était compliqué comme relations . Et maintenant cela allait empirer ,car après ça comment vouliez vous comporter normalement ? Il y aura des gestes qu'on ne pourra plus faire sans que ça ne semble ambigüe ,plein de situation embarrassante dans ce genre la ,bref on avait pris un virage a 280° et qui allait laisser beaucoup de trace . Il venait de se lever pour allez vers le lac et je le sentais grâce à mon don heureux .C'était à mon tour de réagir a présent ,car rester silencieuse ne ferait pas avancer la conversation .Alors, je me levais et me mit à côté de lui .

"Je ne vais pas m'en aller ...j'en ai jamais eu l'intention, si je n'avais pas éprouvé la même chose je ne serais pas partis ,je serais restée .

Je penchais la tête sur le côté un instant en fermant les yeux pour calmer le flot d'émotion qu'éprouvais les gens a Pré-au-lard ,je n'avais pas fait attention et en ayant une conversation a cœur ouvert comme ça j'avais laissé tomber mes barrières mentale et du coup ma tête était remplie d'émotion ,je devais reprendre le dessus avant de craquer ,pourquoi les gens devaient-ils ressentir tout ça à ce moment précis ,je levais les yeux au ciel ,mais le soleil était caché . Je tournais la tête vers les arbres .

"Moi aussi je t'aime en tant qu'ami ...même si y'a ce truc en plus que je ne saurais expliquer et je dois dire que j'ai horreur de ne pas comprendre ,de ne pas savoir ce que je veux ...ou ce que je ne veux pas ."

J'éprouvais à cet instant précis des difficultés a m'exprimer en raison du débordement d'émotion que j'avais dans la tête ,j'avais beau fixer ces arbres de toutes mes force sa ne passait pas et je sentais une migraine allait bientôt me prendre . Je tournais les talons pour retourner m'asseoir sur le banc et je remarquais que je titubais un peu .Je m'assis et me pris la tête dans les mains et me concentra pour les faites disparaitre ,mais je n'y arrivais pas .

"Toute cette haine ,cette tristesse ... cette joie et ce mépris ...que ça s'arrête ,quels s'en aillent ...pitier."

Mais rien à faire ,ces moments la ma mère les redoutait plus que tout ,elle avait toujours peur que les émotions finissent par me dépasser et que je finisse par devenir complètement folle à hurler et pleurer tout le temps ,elle avait peur qu'un jour on finisse par m'interner même si ça changerait pas grand-choses à ma souffrance . Je continuais à implorer n'importe quoi pour que tout s'arrête .

Je me sentais stupide. La situation était stupide. Je froncai les sourcils et pendant un instant regrettai même d'avoir put en parler. Mais à quoi m'attendais-je ? Qu'elle me saute au cou et m'embrasse ? Ce n'était pas ce que je voulais moi même, alors pourquoi l'aurait-elle fait ? Mais étrangement tout celà me laissait un gout amère. Et réflexion faite, qui me disait qu'elle était sincère et qu'elle n'avait dit celà que par simple pitié ? Tout celà me semblait étrange qu'elle éprouve les mêmes sentiments alors qu'il n'en avait jamais été question auparavent. J'étais perdu, un rien énervé, je me sentais stupide. Ca aurait dut me rendre heureux. Enfin c'est ce que je pensais. Finalement qu'est-ce qui me rendait heureux en ce moment ? Mon travail ? C'était surement mon plus beau moyen de m'échapper et de ressentire des choses nouvelles que je ne ressentais pas forcément avec les gens. Mais Abby' me rendait heureux aussi, la voir, elle, et son sourire enfantin, ses grand yeux éblouissant et sa silhouette enchanteresse qui en faisait surêment tourner plus d'un. Mais toutes les personnes à qui je tenais vraiment me glissait un jour ou l'autre entre les doigts sans que j'ai le temps de les rattraper. C'était enfaite ce qu'il venait de se passer il y avait quelques secondes. Et celà me faisait en vérité éffroyablement peur.

J'étais resté à la même place, les yeux baissé, fixant l'eau qui s'en allait devant moi, la tête légêrement penchée. Elle état calme et paisible, comme si rien n'aurait put l'en retenir.
J'aurais voulu être comme elle. Plongé dans ces eaux froides comme si rien ne s'était passé, car j'aimais savoir que rien ne me retenais et que j'avais le droit de tout faire même si le moment n'était pas convenu. C'était ça de vivre. De se sentir vivant.
Je soupirai, fermai les yeux un instant et esquissai un sourire.
C'est seuleument ensuite que je me retournai après l'avoir écouté. Elle ne semblait pas savoir où elle en était. Et j'avais déjà presque oublié ce don qui lui gachait la vie. J'étais sur qu'elle pouvait s'en faire quitte, j'étais même choqué qu'a un moment pareil elle puisse encore en tenir compte alors qu'il n'avait pas sa place dans la conversation. Mais elle n'en pouvait rien, la pauvre, et c'est moi qui m'emportait encore une fois bien que je ne dis rien...Impulsif. C'est un des mots qui me définis le plus. Une chose dont on ne se sépare pas mais que l'on peut tenter de contrôler. Ce n'était que psychologique. Et arrivé à maturité, tout celà devient superficiel. Il faut peut-être plus longtemps pour certains. Peut-être y a t'il des gens qui n'y arrive jamais. Si elle n'essayait pas, je n'essayerais pas non plus. Tampis. Pour une fois je suivrai ce que me demande mon corps et ma tête et je foncerai tête baissée. Je décidai de me lancer...

- Je suis désolé. Désolé d'être là, de t'emmerder avec mes paroles à l'eau de rose tout droit provenant d'une série B stupide. Enfaite, ca ne me ressemble pas. Ce n'est pas moi. Enfaite... Je ne sais pas bien qui je suis et ou j'en suis. Je suis surement romantique, peut-être rien qu'un petit peut...Mais pas comme ça. Alors...Finissons-en une bonne fois pour toute parce que cette gêne, ce truc qui vient de s'installer entre nous, je ne veux pas qu'il reste, qu'il soit constamment là lorsque plus tard peut-être nous nous reverrons. Je veux cette complicitée que je ne trouve que chez toi, ce petit truc qui me fait sourire à chaque fois que je te vois. Je t'aime. J'en suis sûr. Mais c'est un amour qui ressemble un peut à une chanson moldue que j'ai entendue un jour... "...Mais je suis fou de toi Houna...Quand tu n'm'appartiens pas."... Je n'irais pas jusqu'à dire que tout en vrai là-dedans. Tout d'abbord parce que tu ne m'appartiens pas du tout et que se serait assez égoïste, mais c'est entre autre vrai. Tu me manques à chaque fois que je ne te vois plus d'une façon...Ce n'est même pas exprimable. Ce n'est pas pour le sexe, je n'ai plus 16 ans. Mais il y a cette chose inexprimable qui est constemment là et qui ressemble plus à...un jeux ? Non, c'est plus compliqué que celà. Enfin peut-importe, ce qui est fait est fait...
Je voudrais juste tenter une dernière chose maintenant...

Dit-je alors que je marchais lentement vers elle. Je m'agenouillai devant elle alors qu'elle se trouvait sur le banc comme si j'allais la demander en mariage. QUOI ? Non je vous rassure, ce n'était pas encore le cas, j'étais impulsif, mais pas très précoce.
Avec ma main droit, je lui pris une main pour la posée sur la mienne sur son genoux, et lui soulevai le menton avec ma main gauche pour qu'elle croise mon regard. C'est alors que sans prévenir, je déposai un baiser sur ses lèvres.

[Je suis vraiment DESOLE de répondre si tard ! :( J'ai vraiment pas été souvent chez moi ces dernier jours, j'étais tout le temps partie. Encore déso' :/]

J'étais complètement à l'ouest en ce moment même ,mon don me pourrissait la vie et me dérangeait pour réfléchir a tout ce qui venait de se passer , je savais que j'aurais dû me concentrer au maximum pour occulter mon don en ce moment même ,mais il ne voulait pas me laisser tranquille . Puis je sentais les émotions émanant de Zach mais n'arrivait pas à mettre un nom dessus et donc je me contentais seulement de les ressentir quand soudain il se mit a me parler . Je me concentrais sur ses paroles pour éviter de lâcher prise . Mon cerveau ressemblait pour le moment à une bataille entre Auror et Mangemort et personne ne savait comment cela allait finir . Puis je sentis sa présence près de moi et le voilà a me soulever le visage pour que mon regard croise le sien ,je souriais finalement quand il déposa un baiser sur mes lèvres ,je dois dire que j'étais assez surprise à ce moment la puis finalement pour éviter que ce moment ne s'arrête je décidais d'y répondre ,car j'en avais envie .

Mon cerveau ne réfléchissait plus ,mon cœur avait eu un rater . Toutes les émotions des autres était parti il ne restait plus que les miennes et je dois dire que ça faisait un bien fou . Je ne sais pas combien de temps le baisée a durer ,mais il fallait que je me recule ,pas pour m'enfuir en courant juste pour reprendre mon souffle ,je lui tenais les mains .

"Pour mettre les choses au clair ...jamais du ne m'emmerdera avec tes paroles ou avec ta présence ... tu dois être le seul homme avec qui j'aurais envie de parler pendant des heures et des heures .Tu peut penser que je te dit ça pour te faire plaisir ,que je dit ce que tu as envie d'entendre ,mais se n'est pas vrai je ne triche pas ...pas avec toi et pas avec les sentiments . Moi aussi je t'aime ...bien plus que tu ne le crois ,mais comme tu la dit c'est assez étrange comme amour ,car je ne sais pas vraiment comment expliquer tout ce que je ressent et ça me perturbe énormément de ne pas savoir ...

Je le regardais en souriant ,je ne voulais plus de gêne ,je voulais qu'on retrouve cette complicité d'avant ,cette façon de parler ensemble qui me manquait depuis qu'il était parti ,bien sûr le courrier était utile ,mais lui je préférais l'avoir en vrai ,en face de moi pour le voir rire à mes blagues pourris que je sortais parfois ,je voulais le voir heureux pas triste ou en colère .

[Pareil désoler pour le temps d'attente =S mais j'étais en vacance et puis j'ai mis du temps a trouver se que je voulait écrire ,la encore je suis pas sur que se soit bon ]

Ce fut comme un deuxième souffle, je retirai mes lèvres en plongeant mes yeux dans les siens, pensant désormais savoir ce qui clochait. Ce baiser fut une révélation, un coup de poing dans la gueule mais qui faisait du bien. Ses lèvres si douce, sa peaux lisse, ses yeux si...Non. Non je devais arrêter ca tout de suite ou j'allais devenir cinglé. Ce fut contre moi-même que la haine monta. Comment osais-je ? Non, je ne pouvais pas. Pas à elle...Je m'assis à côté d'elle et l'écoutai calmement. Je savais qu'elle ne mentait pas, du moins je le ressentais. Pendant qu'elle continuait à parler, je lui tenai la main. Elle ne devait plus avoir peur maintenant. Plus tant que je serai là. J'avais enfaite envie de la protéger contre moi-même ce qui était parfaitement absurde.

" - Abby'... Je suis désolé. Je suis désolé mais je ne peux pas. Je te ferais du mal, je ne pense pas être fait pour vivre avec quelqu'un. Tu serais malheureuse et tu n'y pourrais rien, je ne veux pas que tu continue à l'être. Et en restant avec toi, j'aurais l'impression de me servir de toi. Je ne veux pas ça. Tu es belle, jeune, n'importe qui serait à tes pieds, tu trouveras l'homme qu'il te faut. Un homme qui ne sera pas lâche comme moi, qui t'aimera comme tu le mérite. Tu auras des enfants fabuleux, ils recevront tout la beauté et la bonté que tu as en toi, tu en a trop de tout façon ! Dis-je sur le ton de l'humour Mais je ne veux pas que se soit avec moi parce que tu mérites mieux qu'un putain de salopard comme moi. Je suis désolé Abby'... "

Inconsciemment je lui avait serré la main un peut plus fort. Je la regardai toujours, ne sentant même pas les larmes qui s'installait au coin de mes yeux. Je la regardai avec le plus grand sérieux du monde et puis soudain je la pris dans mes bras, la serrant autant que je le pouvais, pour être sur qu'elle ne s'en n'irait pas. J'avais besoins d'elle malgré tout. J'avais besoin de sa précense. Cette fois s'en fut trop et les larmes s'échapèrent pour couler le longs de mes joues en silence. Elle ne pouvait pas les voir de tout façon, mais peut-être le ressentait-elle ? Peut-être ressentait-elle ma tristesse et mon amour impossible pour elle ? Au fond j'espérais juste qu'elle sache que j'étais sincère, sincère depuis le début.

Etait-ce la fin ? Non, absolument pas. Au contraire, c'était peut-être même un nouveau départ. Et c'est à cette pensée que je ne sus retenir d'esquisser un mince sourire en lui carressant doucement le dos.

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» Partie de Cassie S. Donowitz
» "Un air de démon" (Feat Valérianne S.)
» Just a night [Feat Hayden]
» You are afraid?. Never. [Feat Rakel Peleonor]
» A new year's just begun... [Feat. Jay Cutter]