« La Lune sera mon Diadème ...» [Fe]

Damon De Tolosa & Sneabjörd K. Eiginkona

« La Lune sera mon Diadème pour mes noces transidérales. La voix lactée, sera mon voile nuptiale Ma robe de mariée, une Aurore Boréale »

Comme à son habitude, Snea tournait dans son lit. Les cachots étaient trop exigus et il lui arrivait d’avoir du mal à respirer. Elle voyait la Lune, baignant le ciel de sa pâle lumière. Le dortoir des filles de Serpentard n'avait pas changé durant ses années. Les rideaux verts et argents étaient le seul élément donnant un peu d’intimité à ses résidents, entourant les lits étroits. Une chance que la belle blonde ne soit pas démesurément grande ; autrement ses pieds dépasseraient et son confort n’en serai que plus limité. Les ressorts de son matelas agressaient sa délicate peau et ce dans n’importe qu’elle position. Snea finit par se redresser, s’asseyant en tailleur sur son lit. La bretelle de son débardeur glissait nonchalamment e son épaule et sa couverture couvrait ses jambes là où son short s’arrêtait. Elle prit sa baguette sous l’oreiller et un cahier noir, superbement décoré par une fée chevauchant une licorne. Le dessin aux couleurs pastel bougeait. Elle ouvrit le livre et prit la plume qu’il contenant, puis susurra :
« Lumos »
Une lumière jaillit de sa baguette, éclairant fébrilement les pages blanches. Snea commença à écrire :



Snea a écrit:

« Cher Journal,


Comme d’habitude, je ne dors pas. Il est minuit passé et je gamberge, encore. Des idées en tout genre fusent, toutes plus incohérentes et inutiles les unes que les autres. A quoi cela peut-il servir de réfléchir à l’utilité d’un Hautparleur téléguidé ? La nuit, je m’ennuie …je crois qu’une balade me fatiguera suffisamment …


A plus tard ~
Snea ♥ »

D’un coup sec, elle referma son journal, le rangea dans sa malle sous le lit. Au moment où elle murmura l’incantation pour que sa baguette cesse de l’illuminer, son chat, Logi, bondit sur le lit, se frottant contre la jambe de sa maitresse et ronronnant. Celle-ci le caressa, sa baguette toujours à la main, hésitant à sortir du château. Elle fit un bisou sur la tête de son chat et sauta de son lit. Doucement, elle tira sa cape noire au blason de la maison de Salazar, l’enfila et glissa dans la poche intérieure sa baguette. Ses longs cheveux blonds flottaient dans les airs, brillant de par les reflets argentés. Le dortoir était sobre, avec des arcs voutés. Les filles dormaient, apparemment, puisqu’aucune ne remarqua le départ de la Vélane. Son chat la suivit, descendant juste après elle les marches, donnant sur la salle commune. Elle était majestueuse, grande, éclairée par des bougies réverbérant sur les tentures vertes. Les canapés en cuir noir se faisaient face, près de l’âtre de la cheminée, contenant un feu pratiquement mort. Sur la table, un paquet noir attira l’attention de la blondinette. Elle prit délicatement la boite et la glissa dans la poche de sa cape, recouvrit sa tête avec la capuche de celle-ci et quitta la salle.

Suivit par Logi, Snea essayait de se repérer dans les dédales de l’école, plongés dans l’obscurité. S’éclairer réveillerait les tableaux et on s’apercevrait de sa présence. Avec les temps qui courent, se balader la nuit était très mal vu, surtout pour une Serpentard. Snea se fichait éperdument des dangers qu’elle encourrait : ce qui se tramait hors de l’enceinte de Poudlard ne l’intéressait pas. Ce n’est pas parce que l’héritier de Serpentard – la noble maison qu’elle occupait – cherche à reprendre le pouvoir que la jeune fille doit chambouler sa vie. Les années précédents ont été assez perturbé comme ça, alors maintenant, elle PROFITE !
Dans les couloirs, elle manqua de chuter une bonne vingtaine de fois avant de se résigner et de s’éclairer. Pas longtemps, suffisamment pour se situer et emprunter le bon couloir. Snea se dirigea vers le Portail, parcourant les méandres de l’établissement. Une fois devant l’immense porte, elle poussa la porte, se glissant dans l’entrebâillement crée. Aussi rapidement, elle referma la porte. Une brise caressa le visage angélique de la jeune scandinave, la faisant frémir. Ses jambes nues furent touchées par des feuilles, volant au gré du vent. La jolie jeune femme retira sa capuche et observa le ciel, parsemé d’étoiles. L’astre lunaire éclairait la flore et se reflétait dans le lac noir, un peu plus loin. Elle tournoyait, riant doucement, le vent emportant sa chevelure argentée et sa cape anthracite. Elle s’arrêta et s’appuya contre le mur, manquant de tomber sur l’herbe fraiche. La nuit, elle se sentait vraiment bien, respirant à plein poumon l’air pur. Le vent cessa, mais les cheveux de l’islandaise continuaient de se mouvoir. Ayant repris ses esprits, elle se remit à marcher, caressant l’air de ses mains, un immense sourire aux lèvres.

La nuit, tout se révélait ; la nature de chacun reprenant ses droits. Les plus sombres desseins apparaissent à la lueur de la lune, les plus noires pensées sont illuminées par les ténèbres. Notre amie, la Nostalgie, nous éclaire à la bougie. On ne peut rien cacher, la nuit, lorsque l’obscurité pénètre notre âme. L’homme a besoin de clarté, sans sa lumière, il est déboussolé et se perd dans la nébulosité. Voilà ce que Snea aimait, lorsque le Soleil laissait place à sa sœur : La Nuit, tous les chats sont gris.
Snea avança en direction du lac, déterminée à s’assoir à son bord. La froide lueur de la Lune la faisait frissonner mais malgré cela, elle se sentait bien, les herbes chatouillant ses cuisses. Logi s’allongea près d’elle, la regardant, implorant des caresses.
« Oui mon chat ! Alala … ! »
Snea leva les yeux au ciel, caressant son chat. Derrière elle, un bruissement se fit entendre. La Vélane tira sa baguette de sa cape, prête à parer toute attaque.
« Il y a quelqu’un ? » interrogea la jeune femme. Son chat ronronnait entre ses chevilles, pas inquiet, ni aux aguets.

Cours de défense contre les forces du mal. Un de mes préférés, le cours du jour était une révision sur les épouvantards. L’armoire fut installée devant toutes les tables de la salle de classe. Les élèves passèrent un à un, défiant ainsi leurs peurs et montrant leur contrôle du sortilège « Riddikulus ». On pouvait voir de tout, des insectes énormes, des reptiles, des spectres de la mort, des créatures monstrueuses, des professeurs prononçant des paroles comme l’échec, etc… Puis vint mon tour, l’élève précédent avait laissé l’épouvantard en mode chihuahua après que celui-ci ce soit transformé en cerbère. Le petit chien me regarda d’un air mauvais puis tourna sur lui-même jusqu’à être très envahissant dans la salle. Lorsqu’il cessa de tourné mon pire cauchemar apparu : un nundu. Cette créature était connue pour être la plus dangereuse du monde. Il fallait une centaine de sorciers pour parvenir à la maîtrisé d’après le livre « Les Animaux Fantastique » de Newt Scamander. Le nundu ressemblait beaucoup à un léopard d’une taille démesuré vivant en Afrique orientale. Il était plus haut qu’un éléphant et pourtant il restait parfaitement silencieux. De plus son souffle provoquait des épidémies de maladie mortelle. En apercevant le fauve, je fus littéralement pétrifié. Après tout, j’étais un Serdaigle, certes j’avais du courage mais cette créature me terrifié plus que tout. Ce qui était normale vu que c’était le pouvoir d’un épouvantard de prendre la forme de la plus grande peur. Je leva ma baguette en récitant la formule mais rien ne ce produisit. Le monstre s’avançait vers moi lentement et silencieusement. Je fis une nouvelle tentative qui n’eut pas le moindre effet une nouvelle fois. Je voulu essayer une troisième fois mais ce fut trop tard, le nundu ne fit qu’une bouché de moi.

Mes yeux s’ouvrir puis je sursauta en me redressant dans mon lit. J’étais de retour dans le dortoir des Serdaigles, tout le monde dormait paisiblement. J’étais le seul réveillé à cause de ce cauchemar, apparemment le cours de défense contre les forces du mal avait été marquant. Ça me faisait toujours cet effet de voir un nundu même si c’était un épouvantard. Pourtant j’avais réussi à utilisé le sortilège « Riddikulus » du premier coup transformant ainsi le nundu en simple petite boule de poil. Je me rendais compte que je transpirais dans mon lit et que le sommeil était loin de me revenir. Je décida donc de me lever et me prépara en faisant ma toilette et en revêtant l’uniforme azur et noir typique de la maison des Serdaigles en y agrafant l’insigne des préfet . Je descendu ensuite dans la salle commune illuminée par le feu dans l’âtre. Je m’approcha des fenêtres en arcades donnant sur les montagnes environnante et sur le lac. Avec une légère surprise, j’aperçu une présence près du lac. Avec curiosité j’attrapa alors une paire de multiplettes et zooma au maximum afin de voir si c’était un élève qui se baladait ou une autre personne inconnu. Avec surprise je reconnu Sneablörd, une vélane appartenant à la maison de Serpentard avec qui j’avais une grande affinité. Je sortis de la salle commune me retrouvant dans les couloirs sombres de Poudlard et me dirigea vers le lac.

Sur la route, je me remémorais certains moments passés avec cette jeune femme à la beauté époustouflante. Nous étions comme cul et chemise tout les deux. C’était une vélane, l’élève de Poudlard qui avait le plus de facilité pour me rappelé ma mère. Cette dernière avait quitté mon père dès ma naissance, je savais très peu de chose d’elle mis à part que c’était une vélane. Le lien que j’entretenais avec Snea était précieux car il pouvait me rapproché de l’univers des vélanes et ainsi celui de ma mère en l’occurrence.

Une fois dehors, j’aperçu la jeune femme assise. Mon esprit farceur me donne une idée brillante pour faire une blague à la jeune femme. Je pointa ma baguette sur mon propre corps et utilisa un sortilège de désillusion. Immédiatement j’eu la sensation qu’on me cassa un œuf sur la tête et que son liquide coulait sur mon corps. Ainsi je paru quasiment invisible aux yeux de la vélane. Je m’approcha d’elle discrètement en jetant des cailloux un peu partout lui faisant croire qu’elle était cerné et qu’une chose rodait autour d’elle.

Oui mon chat ! Alala … !

Logi était là apparemment, il allait peut être me grillé sur le coup. J’apprécié ce fauve et c’était réciproque, c’était certain qu’en sentant mon approche il ne paniquerait pas.

Il y a quelqu’un ?

La vélane se retourna en pointant sa baguette dans l’obscurité. En ce qui me concernais, je continué d’approché en laissant des cailloux dans le lac, en prenant soin que les cailloux tombe de plus en plus proche de la jeune femme. Une fois arrivé à proximité je m’accroupis derrière elle en murmurant le contre-sort « Finite ». Je souffla légèrement sur son épaule à intervalle régulier puis lorsque celle-ci se retourna.

Bouh !