Partie de Mathie Geterds

Il ricane, ce qui a le don de vous énerver. Tant bien que mal, vous profitez de ce petit temps pour vous relever.

DA LYS MAN : Les gens de mon espèce ont une grande mémoire, vous savez !

Il continue à rire seul, jusqu'à temps qu'il ne se rende compte que vous n'êtes qu'à moitié réactif à ce qu'il semble être une blague.

DA LYS MAN : Tout les polydermus se doivent de connaître le nom de leur missionnaire, vous devriez le savoir.

● Les gens de votre espèce ? Vous parlez des polydermus ?
● Qu'est-ce qu'un missionnaire ?
●

Visiblement, vous avez coupé net son amusement. Il vous regarde avec de grands yeux, ses mèches blondes retombant de surprise ; oui, rappelez-vous, ce polydermus ou vous ne savez quoi a toujours votre apparence.

DA LYS MAN : Ne me dites pas que vous avez encore changé d'appellation ? Vous, les sorciers, vous êtes de grands extravagants que vous le voulez.

Il tourne les talons et commence à marcher.

DA LYS MAN : Et vous posez beaucoup de questions pour un missionnaire. Donnez-moi plutôt ma missive, qu'on en finisse.

● Je ne comprends pas de quoi vous parlez.
● Mais qu'est-ce qu'un missionnaire à la fin ?
●

Il s'arrête brusquement après quelques pas.

DA LYS MAN : Comment ça vous ne comprenez pas de quoi je veux parler ? Vous n'êtes pas missionnaire ?

● Non.
● Et bien non, tête d'empotée ! Vous en doutiez ?
●

Son visage se déforme un peu et forme une grimace... Il met ensuite la main sur son menton et vous inspecte de bas en haut.

DA LYS MAN : C'est impossible. Seul les missionnaires peuvent atteindre cette partie là du continent... On doit absolument atteindre Kedavra avant la tombée de la nuit ! Mais vous devez sûrement avoir des questions, non ?

● Oui.
● Non.
●

DA LYS MAN : Dans ce cas, allons-y. Et n'oubliez pas vos affaires.

Il montre du doigt un tas d'objet derrière vous. Un petit sac, un étrange médaillon, une boussole et une gourde. Vous prenez le tout et commencez à suivre Da Lys Man. Vous voilà partie pour une destination inconnue avec quelqu'un que vous ne connaissez qu'à peine. Tout ne peut que bien se passer après tout, non ?

Cela fait des heures que vous marchez. Au moins. Et le soleil vous tape encore plus sur la tête. Vous êtes complétement assoiffée. Votre nouveau compagnon ne semble pas trop affecter par la chaleur. Tant mieux pour lui... Parce que pour vous, ça devient complétement insoutenable. Comme si vous alliez vous écrouler à tout moment. Il est peut-être temps de passer en revue les objets que vous avez.

● Sortir la gourde du sac.
● Sortir la boussole du sac.
● Sortir le médaillon du sac.

Faisant donc preuve d'originalité, vous sortez la boussole de votre sac. Elle s'agite, deux flèches partant dans tout les sens : une bleue et une noire, par ailleurs. Jolie boussole. Mais dans le cas présent, elle ne vous sera certainement d'aucune utilité.

● Sortir la gourde du sac.
● Sortir la médaillon du sac.
●

Faisant donc preuve de pratique, vous sortez la gourde de votre sac. Manque de chance, elle est vide. Évidemment, ce serait trop facile sinon. Le problème étant qu'une gourde sans eau ne vous sert strictement à rien. Et vous êtes toujours aussi assoiffée.

● Interpeller Da Lys Man.
● Tenter de lancer un sort quelconque avec votre main.
● Ranger la gourde.

Vous attrapez l'épaule nue de votre sosie qui sursaute brusquement, criant de terreur et d'effroi. Il se tourne vers vous, le regard furieux et suspicieux.

DA LYS MAN : Ne faites plus jamais ça ! Prendre un polydermus par derrière, c'est extrêmement dangereux !

Le pauvre, il a l'air complétement tourmenté. En attendant, vous êtes sur le point de perdre toute fonctionnalité au niveau de votre œsophage tellement il est sec !

● Rester insensible à sa réaction.
● S'excuser.
●

DA LYS MAN : Bon, que me vouliez-vous ?

Vous lui montrer la gourde vide avec insistance.

DA LYS MAN : Ce n'est que ça ? Vous devrez attendre d'avoir atteindre Kedavra pour la remplir.

Voilà qui vous aide grandement. Mais dites-moi, un polydermus, ça ne peut pas se transformer en eau par pur hasard ?

● Tenter de lancer un sort quelconque avec votre main.
● Ranger la gourde et suivre Da Lys Man.
●

Vous placez votre sac contre vous et suivez de près votre sosie. Espérant être bientôt arrivée. Ce n'est pas que la marche commence à être longue mais un... Ahhh ! Encore un cri strident ! Da Lys Man ? Vous le regardez. Il n'a rien. Mais a l'air terrorisé. Il pointe du doigt le soleil.

DA LYS MAN : Il... Il se couche !

Puis il se met à courir, un espèce de "Courrez !" sort du fond de sa gorge. Très courageux. Il n'a pas non plus l'air d'aimer le noir. Et c'est facile de courir pour lui, mais vous, vous n'avez plus bu depuis des lustres !

● Courir.
● Rester sur place.
●

Courant à ses côtés, vous regardez Da Lys Man accélérer d'une façon surprenante. Ça court vite un polydermus ! Mais ce qui était plus amusant, c'était que plus vous courriez, plus le soleil se couchait vite. On aurait dit qu'il tombait, tout simplement, contre le sol et qu'il s'enfonçait petit à petit. Arrivés à une trentaine de mètres plus loin, il freine et se retourne. Se rendant compte que vous êtes derrière, il vous fait d'immenses gestes. Au loin, vous auriez pu apercevoir une lueur de pitié dans ses yeux... Mais essoufflé, il finit par passer à travers... Le paysage ? Il a disparu dans le paysage ?

Da Lys Man venait de disparaître. Vous courrez toujours, aussi vite que vous pouvez. Mais à l'endroit où votre sosie venait de vous abandonner, une immense lueur doré vous aveugle. Sans comprendre ni pourquoi, ni comment, vos pieds quittent le sol. Vous volez. La lueur devient de plus en plus forte. Jusqu'à ce que vous ayez une sorte de... vision ? Vous ne percevez pas tout à fait le sens de toutes les images. Elles sont bien trop rapides, bien trop floues. Ça vous fait mal... Mais finalement, il fait sombre. La lumière est partie. Et vous voilà à terre. La boussole à la main.

Vous venez de gagner un niveau.

Vous observez la boussole, malgré qu'il fasse noir. Elle a deux flèches : une noire et une bleue. Qui indique évidemment un sens opposé... Bien. Il ne vous reste plus qu'un choix à faire..

● Suivre la bleue.
● Suivre la noire.
●

Vous prenez le chemin de la bleue. En attendant, vous ne voyez rien à l'horizon et le sol craque de plus en plus sous vos pieds. Mauvais signe ? Après tout, la noire n'était-elle pas plus attirante ?

● Suivre quand même la bleue.
● Rebrousser chemin et suivre la noire.
●

Vous décidez finalement de tourner les talons et partez vers la direction que vous indique la flèche noire. Peut-être une alternative plus judicieuse. Vous marchez. Le sol craquelle moins, mais il craquelle quand même. Le ciel est pourpre maintenant, plus vert. L'atmosphère est étouffante, il n'y a pas beaucoup de vent. Mais vous arrivez à respirer ; heureusement.

Et ce n'est qu'au bout de dix minutes que vous finissez par tomber sur quelque chose d'intéressant : une tente. Au bout milieu de nulle part ? Ça sent le piège.

● Entrer dans la tente.
● Rester à l'extérieur.
●