Partie de Mathie Geterds

MAREK NYROS : Non... Jamais nous aurions pu. Le Désert de Nyros est plus spacieux que n'importe quel désert, les contrées qui les séparent de Kedavra et de l'océan s'étendent sur des kilomètres. Par où aurions-nous commencer ?

Il semble désorienté, comme s'il allait perdre les pédales d'un moment à un autre. Et justement, en parlant de ça, le voilà qu'il s'approche de vous à tout allure. Il s'accroupit pour mieux voir votre visage ; et débute des mouvements suspects avec sa tête. Vous remarquez de plus en plus l'ampleur de sa cicatrice, qui ressemble à une brûlure.

MAREK NYROS : Mais c'est pour ça que vous êtes là.

● Moi ?!
● Ah oui, tiens, c'est vrai ! Qu'ai-je à voir avec cette histoire ?
●

Il vous regarde avec des yeux ronds, puis finis par les plisser avant de retourner s'asseoir.

MAREK NYROS : Mon père me contait souvent une histoire, qui m'est restée graver à jamais. Il disait qu'un jour, il avait rencontré une sorcière. Alors qu'il se promenait dans la forêt, qui faisaient encore partis de nos terres... A cette époque-ci, déjà, peu de personnes s'aventuraient chez nous. Encore moins une sorcière.

Il vérifie alors si vous suivez bien, marquant une pause distinct. Il se racle ensuite la gorge et commence à sortir un médaillon qui sortait tout droit de nulle part. Il ressemble étrangement à celui que vous possédez.

MAREK NYROS : Cette sorcière, c'était vous. Luna Lovegood. Il n'arrêtait pas de répéter son nom. Et que vous lui aviez dit qu'un beau jour, vous reviendriez.

● Vous êtes certain que vous ne vous trompez pas de personne ?
● Attendez, j'ai beau être maladroite et avoir une mauvaise mémoire, je n'oublierais jamais ça !
●

MAREK NYROS : La certitude ne m'a jamais fait défaut.

Il réfléchis à la question, n'émettant plus aucun son pendant quelques secondes.

MAREK NYROS : Vous avez racontez des choses insensées à mon père. Je crois que ça l'a même rendu fou. Mais il avait raison d'y croire...

● Attendez, j'ai beau être maladroite et avoir une mauvaise mémoire, je n'oublierais jamais ça !
● Et que lui ai-je raconté au juste ?
●

Il se redresse d'un bon, et sort le sceptre de nul part. Mais où cachent-ils ses affaires, sincèrement ? Il a une poche secrète ?

MAREK NYROS : Vous lui aviez dit. Qu'un jour, vous viendriez. Que c'était écrit. Vous lui aviez confier ce sceptre, essence même de la Magie ! Et l'aviez charger de lui remettre une fois votre retour accompli.

Il secoue l'arme dans tout les sens et, à moins que vous ne rêvez, de la poussière bleutée en ressort. Elle brille de milles flammes et commence à s'agiter dans tout les sens, formant un tout harmonieux. Au fur et à mesure de ces mouvements, vous vous voyez au milieu de verdures et d'arbres majestueux. Votre image parle, mais vous n'entendez rien. Elle tient quelque chose dans sa main... C'est le sceptre. Et vous le donnez à quelqu'un : Valerian. En plus jeune et un peu plus athlétique.

MAREK NYROS : C'était il y a des décennies. Mais vous êtes venue.

Puis, la poussière retourne soudainement dans l'étrange objet. Vous vous rendez alors compte qu'il fait bien sombre dans votre tente.

● Mais, même si tout cela était vrai, je ne peux rien pour vous et vos querelles !
● Bon, j'ignore dans quel délire vous êtes tous mais je n'ai rien à voir là-dedans.
● Valerian est votre père ?

MAREK NYROS : Vous êtes la Messagère, Luna. Vous avez la capacité d'accomplir bien de choses.

Vous avez soudain l'idée de vous regarder, dans vos vêtements plutôt banaux. Vous passez la main dans vos cheveux, regardez vos paumes et effectuez toute sorte de gestes incompréhensibles pour le reste des acteurs présents dans la pièce. Soit, Marek, effectivement.

● Excusez-moi, vous avez parler de... Messagère ?
● Regardez-moi, sincèrement, j'ai une tête de sauveuse ?
●

MAREK NYROS : Il est clair que vous avez des choses à apprendre.

Dis comme ça, c'était un peu plus vexant. Vous passez de celle qui était attendue depuis des lustres à la bouffonne à qu'il faut donner des cours pour avoir une chance de survivre.

MAREK NYROS : Mais ce n'est pas pour autant que votre destin n'est pas celui d'une grande héroïne qui conduira vers le haut. Vous en doutez ?

● Je ne sais pas. A vous de me montrer le voie.
● Honnêtement ? Oui.
●

Il consent de la tête, vous tendant une main chaleureuse.

MAREK NYROS : Suivez-moi, mademoiselle Lovegood.

● Attraper sa main.
● Passer devant lui.
●