Partie de Mathie Geterds

MAREK NYROS : Vous avez fait la connaissance de Jayna ? Elle ne vous a pas fait peur ?

Pour une fois, vous semblez l'avoir surpris. De manière à ce qu'il ne puisse pas anticiper vos dires. Un point pour vous, zéro pour Marek !

● Un peu, je dois l'avouer.
● Non. Et pourquoi enfermez-vous une humaine dans vos geôles ?
● Et que me vouliez-vous, sinon ?

MAREK NYROS : Jayna ? Elle n'est pas humaine.

Une grimace s'esquisse sur son sourire narquois, comme si ce qu'il venait de dire était tout à fait logique.

● Elle n'est pas humaine ?!
● Mais j'étais aussi fasciné par la tente bleue.
● Et que me vouliez-vous, sinon ?

MAREK NYROS : Bien entendu. Enfin... Autant que moi.

A l'entendre, on aurait dit que vous étiez plus en présence d'aliens qu'en compagnie d'autres races "terriennes" aussi sympathiques les unes que les autres.

● Qu'est-elle alors ?
● Mais j'étais aussi fasciné par la tente bleue.
● Et que me vouliez-vous, sinon ?

MAREK NYROS : Je ne suis pas certain que ce soit le plus primordial.

Justement, si ! Sinon, pourquoi poseriez-vous la question ? Mais il ne veut pas y répondre. Peut-être est-ce personnel, ou bien que c'est n'est pas si pertinent que ça. Tant pis, une autre fois.

● Mais j'étais aussi fasciné par la tente bleue.
● Et que me vouliez-vous, sinon ?
●

Il soupire et agrippe soudainement votre coffre en main. Histoire de confort, il s'installe dessus et pose ses mains blanchâtre sur ses genoux. Vous remarquez alors des traits plus faciaux plus... choquants. Une sorte de cicatrice part du coin de son sourcil droit jusqu'au milieu de sa joue. Elle est recouverte d'un tatouage noir, et sombre.

MAREK NYROS : Je devais vous parler de quelque chose...

Il baisse alors son capuchon, laissant aller ses cheveux mi-longs. Aussi noirs que sa marque. Vous distinguez d'autres cicatrices, quoique plus petites et moins détectable. On aurait dit un mangemort, rongé par les combats...

MAREK NYROS : Je suppose que Jayna vous a conté l'histoire des Pacificateurs ?

● Pas toute l'histoire, mais elle m'en a effectivement fait part.
● Les Mages conquérants et égoïstes qui ont décidé de conquérir ces terres contre votre gré ?
● Oui, mais j'ai la mémoire courte. Expliquez moi de nouveau.

Il s'éloigne de votre regard, fixant un coin de la pièce.

MAREK NYROS : Que vous a t-elle dit ?

Avant ou après qu'elle vous ai longuement menacé avec son couteau fait maison ?

● Pas grand chose, en réalité.
● Qu'ils avaient trahit les Purificateurs, une autre sorte de Mages.
● Qu'ils avaient tenter de vous exterminer.
● Un tas de trucs, vous n'imaginez pas à quel point elle peut être bavarde !

MAREK NYROS : Et en plus précis, ça donne quoi ?

Sa voix est sèche. Il a l'air heureux d'aborder le sujet.

● Elle m'a dit qu'ils avaient trahit les Purificateurs.
● Elle m'a dit qu'ils avaient tenter de vous exterminer.
● Elle m'a dit un tas de trucs, vous n'imaginez pas à quel point elle peut être bavarde !

MAREK NYROS : L'ambition et la noirceur s'étaient inséré dans leurs gènes. Ils voulaient plus. Ils voulaient dominer. On s'est opposé à eux.

Il bombe dignement le torse, signe qu'il est fier de ce qu'il a pu faire par le passer. Une vieille guerre, entre minorité et mages noires. On aurait pu dire que c'était la routine, et que le Monde ne changeait pas vraiment.

● Et ensuite ?
● Faisiez-vous partie de ceux qui s'y sont opposé ?
● Elle m'a aussi dit qu'ils avaient trahit les Purificateurs.

MAREK NYROS : J'ai pris part à la guerre, oui...

Une nouvelle fois, il détourne le regard. Ça a du être une période douloureuse pour lui. C'est compréhensible ; au fond, n'avez-vous pas vécu la même chose à Poudlard ? En moins sanglant, admettons...

● Et ensuite ?
● Elle m'a aussi dit qu'ils avaient trahit les Purificateurs.
●

MAREK NYROS : On raconte souvent qu'il y a eu lieu bataille entre les Pacificateurs et les Purificateurs. Mais quand les envahisseurs sont arrivés dans nos contrées, les Purificateurs avaient déjà disparu...

Il se frotte le menton, et a l'air quelque peu... déçu. Visiblement, ça lui rappelle des mauvais souvenirs. Ce qui en soit, est plutôt logique.

● Les Purificateurs ont fuis ?
● Et vous n'êtes pas rancunier contre eux ?
●

Il se relève de manière solennelle et fais quelques pas, les mains croisés dans le dos.

MAREK NYROS : Pourquoi leur en voudrai-je ? Nous avons survécu. Et nous ignorons toujours si eux en ont fait autant.

Donc ils auraient fuis pour rien ? Quand même rattrapés par leurs ennemis ? Et battus jusqu'au dernier ? Un destin triste.

● Les Purificateurs ont fuis ?
● Ils n'auraient donc pas résisté longtemps ?
●

Il ne se retourne pas, et ne vous regarde même plus. Ce qui est fort peu pratique quand on veut captiver son interlocuteur.

MAREK NYROS : Personne ne sait. Ils ne sont jamais ré-apparu, si c'est votre prochaine question.

Ça aurait pu l'être, oui ; quoi que ça aurait été idiot, sinon, leur sort n'aurait pas été inconnu. Serait-il déstabilisé ?

● Et ensuite ?
● Vous ne les avez pas chercher ?
●