Partie de Mathie Geterds

Secouant l'arme, prononçant divers sorts que vous avez encore en mémoire, criant... Rien ne se passe. A première vue, elle ne doit pas fonctionner. Si elle ne fonctionne pas, c'est Valerian qui aura des problèmes. A ce propos, comment ce gros loufoque a t-il fait pour la mettre dans votre sac ? Oh, et puis ce n'est pas grave. Vous rangez délicatement le sceptre dans votre sac et vous relevez la tête.

Vous avez cru apercevoir une silhouette. Il fait trop sombre après tout, ça ne devait être rien de bien inquiétant. Maintenant, la question... où aller ? Votre boussole s'agite, si bien que les flèches n'indiquent plus rien. Très utile, franchement, très utile !

● Continuer tout droit.
● Partir à droite.
● Partir à gauche.

● Répondre aux voix.
● Continuer à marcher.
● Crier à l'aide.

Les voix semblent se rapprocher au fur et à mesure où vous vous baladez dans ce drôle de désert. Elles parlent toujours de gui. Ce n'est pas comme si elles parlaient d'une prophétie, de la mort ou encore d'une future proie à chevelure blonde. Vous commencez doucement à devenir folle, c'est officiel. Quoique plus rien ne pourra vous étonner à force. Si ça se trouve, il y avait aussi des créatures fana de gui... Non, impossible.

Sauf que les voix viennent de disparaitre. Pourquoi ? Ce n'était peut-être pas votre cerveau finalement. De plus, vous apercevez de nouveau des silhouettes. Que ferait Harry dans ce genre de situation ?

● Sortir votre arme.
● Sortir le sceptre.
● Ne rien faire.

Vous brandissez votre épée d'un seul coup, vous attendant à une riposte ennemie. Et justement, sans prévenir, une créature aussi horrible qu'un furoncle sort de la pénombre et fonce vers vous. Il n'a pas l'air spécialement amical et tient quelque chose dans sa main. Impossible de déterminer quoi.

● Le frapper avec la lame.
● Le frapper du pommeau.
● L'éviter.

Alors que la créature se rapproche de vous à toute vitesse, elle se prend une lame dans le torse. Ne sachant pas très bien manier l'épée, sa blessure n'est que superficielle. Votre adversaire est à terre et à votre merci.

● L'achever.
● Le laisser.
●

● Lui donner un coup de boule.
● Rester à terre.
●

Calme, vous restez tranquillement à terre. Voyant que vous ne réagissez pas, l'homme que vous voyez amplement mieux se retourne. Vous l'observez un peu plus : il est muni d'une cape et semble plutôt élancé et puissant. Bref, vous avez bien fait de ne pas vous opposer à lui.

MAREK NYROS : Emmenez-la.

Comment ça ? Où vous emmène t-il ? Et... qu'est-ce que ?

Tout est noir... Vous avez un de ces maux de têtes... Vous ouvrez doucement les yeux. Vous ignorez totalement où vous êtes. Il y a un feu qui brûle... Des ombres... Et quelques objets près de vous. Vous vous redressez : il y a un bol d'eau et une couverture.

● Boire l'eau du bol.
● Mettre la couverture.
●

Vous attrapez le bol avec ferveur et avalez tout d'un seul coup. Enfin ce breuvage à votre portée ! Le moins qu'on peut dire, c'est que ça vous fait du bien. A la fin, vous alliez finir par vous dessécher.

MAREK NYROS : Je vois que vous aviez soif.

Vous tournez votre regard vers la voix. L'homme en face de vous semble être le même qui vous avait "enflammé" plus tôt. Ça tombe bien, vous avez deux mots à lui dire à celui-là !

● Vous êtes Marek, je suppose ?
● Vous ! Merci pour la boule de feu !
●

Vous remarquez alors, avec les flammes qui jaillissent du feu, qu'il est en train de gigoter le sceptre que Valerian vous aviez remis. Il fouille les affaires des dames, ce jeune malotru ?

MAREK NYROS : J'ai donc été pris sur le fait..

Dit-il calmement. Il fallait avouer qu'il avait une voix calme pour quelqu'un d'aussi brusque.

MAREK NYROS : Qui vous a donné ce sceptre ?

● C'est un marchand que j'ai croisé, Valerian. Il m'a dit ça réglerait vos affaires.
● Valerian.
● Il m'appartient. [MENTIR]

A ces paroles, il rit. Sérieusement, vous ne savez pas ce qu'il y a dans l'atmosphère de ce désert mais ça doit être un hallucinogène ou quelque chose du genre ! Pour qu'ils rient tous de la sorte !

MAREK NYROS : Vous êtes honnête. C'est une grande vertu.

Il pose le sceptre et prend ensuite votre mystérieux médaillon. Il l'examine puis reporte son attention sur vous.

MAREK NYROS : En général, mes prisonniers et prisonnières finissent tous dans une de mes geôles. Savez-vous pourquoi vous n'êtes pas encore enchainée ?

● Non.
● Je ne tiens pas à le savoir.
● Parce que vous voulez faire de moi votre femme et qu'il serait incongru de m'emprisonner pour un premier rendez-vous ?

Il prend soudainement une sorte de lyre dans sa main et se met à tester les cordes.

MAREK NYROS : Le nombre de voyageurs osant m'affronter s'est réduit à zéro il y a des années, Luna...

Manque de chance, une corde se brise, produisant un affreux son aigüe. Il l'avait fait exprès, pour donner un art plus théâtrale ou était-il juste maladroit avec les instruments ? Toujours est-il qu'il décide de finir se phrase.

MAREK NYROS : Lovegood, il me semble ?

● Pourquoi connaissez-vous mon nom ?
● Oui, ou Loufoca pour les intimes.
●

Essayant terriblement d'arranger la corde de son outil, il relève la tête et esquisse un petit sourire.

MAREK NYROS : Vous êtes bien curieuse.

Puis lâchant finalement l'instrument, il se redresse dans un grand fracas. Le feu est presque éteint.

MAREK NYROS : Il est tard. Il est temps que vous vous reposiez. Demain sera une rude journée.

● De quelle genre de rude journée parlez-vous ?
● Très bien. Je vais essayer, malgré la migraine que vous m'avez filé.
●