La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit.
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 La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit.

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Aaron D. McCartney
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MessageSujet: La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit.   La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit. Icon_minitimeLun 25 Avr - 13:10

Jersey & Etan
La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit.




    Aujourd'hui il faisait chaud. Trop chaud même. La température était étouffante. Mais Oxford Street était pourtant bondée de monde, comme chaque jour. Les jeunes hommes en profitait pour exhiber leurs bras et les jeunes filles leurs décolletés, les mamies sortaient les robes à fleurs et faisaient disparaître les charentaises, les papis se rasaient la moustache et se promenaient en short à carreaux écossais.

    Etan aimait plus que tout se plonger dans cette foule, regarder les passants, se laisser distraire par leurs aspects parfois loufoques. Lui, il était vêtu simplement, un bermuda en jean usé, un marcel à rayures bleues foncés, cette couleur lui allait toujours bien. Au pied, une paire de vans, choisie pour leur légèreté, mais il avait encore oublié ses chaussettes, le résultat était donc assez désagréable. Ses yeux brillait en regardant le défilé continu qui passait devant lui. Il repéra une fille magnifique, qui avait un charme naturel qui rendait le moindre de ses mouvements harmonieux, alors qu'elle était vêtue comme un sac. Celle-ci était son contraire: sans beauté mais habillée avec tellement de goût que le reste passait inaperçu. Un couple d'homosexuel maintenant; Etan aimait la prestance, l'assurance et l'air de défi de ces gens là, qui s'affirmait en sachant très bien qu'ils choquaient certaines personnes... Puis, passa un vieux rockeur, qui inspira beaucoup le jeune garçon. -Voilà à quoi je veux ressembler quand je serai vieux!- Lors de ces heures d'observation, Etan avait l'impression que le monde lui appartenait.

    Mais soudain, une personne attira son attention. Une silhouette au loin aimanta directement son œil. C'était une femme, à en juger par ses formes, et elle avait une certaine prestance, un peu comme la princesse d'un royaume oublié. Vraiment, plus elle se rapprochait, plus le garçon avait l'impression de la reconnaître. Mais bon, en pleine rue moldue, le pourcentage de chance de croiser quelqu'un de sa connaissance était presque nul; il se dit donc que ce devait être une de ces filles qui ressemblent à n'importe qui et il en détacha vite les yeux. Il continua son inspection de la foule. C'est alors que «l'étrangère» lui passa sous le nez. Éclairée par la lumière du soleil, il la reconnu tout de suite: Jersey. Cela faisait tellement de temps qu'il ne l'avait pas vue! Cinq mois peut-être bien... Et là, elle marchait devant lui, l'air de rien!

    Etan se souvenait comme si c'était hier de leur rencontre.... Il avait bu, beaucoup bu à cette soirée... Il n'avait peut-être même jamais autant picolé de sa vie. Elle, elle semblait un peu perdue mais elle était complètement bourrée aussi et la fin de la nuit fut très confuse. Lorsque la lumière du jour le réveilla, il était à côté d'elle, dans une chambre inconnue. Évidemment, ils n'avaient pas du passer la nuit à jouer au Scrabble et Jersey piqua une crise car elle ne voulait pas d'une relation d'un soir; Etan non plus d’ailleurs, ce n'était pas trop son genre. Puis, il se rappelle qu'elle l'avait longuement dévisagé et lui avait demandé, avec un air suspicieux :

    Mais dis-moi, quel âge as tu ?

    Le garçon avait donc été contraint de lui avouer que son postérieur usait encore les bancs de Poudlard. Jersey était atterrée... Soucieux de rattraper cet écart, enfin, de le rendre moi préjudiciable, et puis peut-être parce qu'elle ne le laissait pas indiffèrent, il lui avait proposé un autre rendez-vous, qu'elle avait accepté. Puis ils se revirent plusieurs fois. Mais lors de leur dernière rencontre, Etan s'était emballé et avait commencé à lui raconter sa vie. C'est comme ça qu'elle a appris qu'il avait du sang de vampire. C'est aussi comme ça qu'il a appris qu'elle avait une peur phobique de ces créatures. Jersey était partie dans une crise de nerf, criant à Etan qu'elle ne voulait plus le revoir, qu'elle était souillée, qu'il l'avait trompé et profité de sa vulnérabilité; la haine lui mettait les larmes aux yeux. Le garçon tenta de se justifier, de lui expliquer qu'il était bien loin d'être un vampire, que même son père n'en était pas un. Juste le sang... Seulement, il était aussi abasourdi et restait presque muet devant le charisme et la beauté que dégageait la jeune fille en colère. C'était étourdissant.
    Alors maintenant qu'elle passait devant lui, il hésitait... L’appeler? La suivre? L'ignorer? Le choix fut pourtant vite fait:

    Jersey!!!!



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Vivre dans la peur, c'est vivre à moitié.



« Les mots Jersey et peur l'un à côté de l'autre serai sûrement considéré comme un oxymore si un jour ils devaient se retrouver dans la même phrase. La peur était un sentiment que j'avais vite appris à laisser derrière moi. La peur empêche les gens de vivre pleinement leur vie, elle leur impose des limites et les rends vulnérables. Je mentirai si je disais que je n'avais aucune peur. J'ai peur de manger de la viande, ça compte non ? Enfin ce n'était pas vraiment de la peur, mais je ne savais pas comment je réagirai si j'en mangeais sachant que depuis toute petite je suis végétarienne. Bon, je l'avoue, il y a bien quelque chose qui me terrifie, qui me glace le sang et me fait trembler comme pas possible. Les Vampires. Je ne sais pas pourquoi, ça ne s'explique pas. Ce sont peut-être leurs très longues dents si blanches ou leur gout prononcé pour le sang humain. Bref, je perdais le contrôle dès que j'entendais ce mot "vampire", trois syllabes inoffensives qui me rendait totalement folle. Imaginez si un jour je devais regarder Twilight ! :O Non oublions ça..

Ce jour-là je m'étais levée de bonne humeur. Un fait assez rare que je devais souligner. J'avais décidé de tout prendre du bon côté, et que rien, non rien ne pourrai gâcher cette journée que je sentais bien étrangement. C'était une de ces journées où je ne travaillais pas, où je n'avais rien prévu de faire. Ces journées où je restais à l'appartement, je lisais, je glandais en somme.. Mais c'était comme si le soleil m'appelait, qu'il me disait : "Jersey, il fait si beau, tu ne devrais pas rester seule chez toi !" Et il avait raison ! Il faisait un si beau temps, qu'il aurait été idiot de rester cloitrée. Je décidais donc de me préparer pour une petite sortie dans Londres, là-bas j'improviserai. Je rendrais sûrement visite à ma famille et à quelques amis, mais rien n'était prévu d'avance. J'aimais le fait que ma vie entière n'était pas encore planifiée. Demain serai sûrement différent d'hier etc.. Je ne prévoyais rien à l'avance, j'adorais les surprises. Une vie remplit de surprises, c'est une vie active et heureuse. S'il y avait une chose que je détestais par dessus tout c'était bien la monotonie. J'enfilais un débardeur gris, plus basique qu''autre chose et un -micro-short en jean mettant en avant ma silhouette plutôt fine et tonique. Comme quoi chasser les mangemorts avait contribué à me dessiner une jolie silhouette. C'est un métier que je conseillerai à bien des gens, on se dépense beaucoup, on oeuvre pour le bien et on ne pouvait pas dire que c'était mal payé.. Vous voyez, même lorsque je ne travaille pas je pense à mon métier, n'était-ce pas un signe de surmenage ? Il fallait que j'aille prendre l'air, histoire de me vider l'esprit et d'arrêter de penser constamment à des meurtres . XD

Des envies de meurtres, je n'allais pas tarder à en avoir mais ça je ne le savais pas encore. Pour l'instant je venais de sortir chez moi, et avait entamé une petite promenade jusqu'à Oxford Street, qui n'était pas très éloignée de l'appartement dans lequel je vivais. Pour moi ce n'était qu'une rue comme une autre, j'y passais tout les jours pratiquement. Je la connaissais comme ma poche, ainsi que la plupart des visages qui la fréquentaient. Il y avait l'homme d'affaire toujours en retard que je trouvais assez attirant malgré son air stressé voir limite coincé. Il y avait aussi la vieille dame qui s'arrêtait pour parler aux enfants, celle là je l'évitais au possible de peur qu'elle ne me propose un jour une friandise. Et puis il y avait ce jeune homme qui venait de m'interpeler... QUOI ? Oui oui, c'était bien mon prénom, - enfin on va faire comme si- que je venais d'entendre. Je me retournais aussitôt afin de faire face à cet inconnu qui venais de m'interpeller. Enfin inconnu.. pas tant que ça au final ! Rien que la vue de son visage -son visage d'ange *SBAFF* me rappelait quelques souvenirs.

C'était il y a quelques mois, j'avais honte de m'être laissée entraîner dans un tel plan foireux, moi qui arrivait toujours à m'en sortir indemne, cette fois-ci l'alcool eut raison de ma raison. Le lendemain matin, je me réveillais face à lui, Etan qui semblait bien plus jeune que moi. Huit ans d'écarts pour être honnête, c'était bien trop. Cette nuit, je la regrettais plus que n'importe quoi. Pourquoi n'avais-je pas bu que de l'eau ce soir là et rien d'autres ? Malgré les remords, j'acceptais les rendez-vous que le jeune Serdaigle me proposa, histoire que cette soirée ne soit pas finalement qu'un coup d'un soir. Ce serai mentir si je vous disais que je ressentais strictement rien pour lui. Au fur et à mesure de nos rendez-vous, je commençais à m'attacher c'est vrai.. Et puis il y a ce fameux jour, ce jour où j'ai tout appris. Ce jour où j'ai complétement perdue mes moyens, et d'après moi il y avait de quoi. Il ne m'avait rien dit, il avait profité de moi ce soir là en oubliant de préciser qu'il venait d'une famille de vampire. Je me sentais comme si je venais de fraterniser avec mon pire ennemi.. comme si je venais de passer la nuit avec. Pour moi, c'était comme si j'avais passé la nuit avec un démon, un démon avec un visage d'ange. C'était pire que tout.

Je ne savais pas du tout quoi faire. Cela se voyait à l'air surpris et au rictus que j'ai eu en voyant son visage juste à côté du mien. J'aurai très bien pu partir en courant, mais il n'était pas certains que je ne le reverrai jamais. C'était le hasard qui nous avait réuni à ce moment là, il aurai très bien pu recommencer. ▬ Etan...
Son prénom était sortit tout seul, un instinct sûrement. Je ne pouvais plus reculer désormais; malgré tout je me sentais très mal à l'aise, et j'avais peur également.. peur pour rien sûrement mais peur quand même. J'osais à peine essayer de sourire. Pour moi il était clair que je n'allais pas lui sauter dans les bras. Je voulais partir, fuir. Alors qu'en temps normal ce serai sûrement la dernière idée qui me viendrait à l'esprit. La peur mes amis, le pire des fléaux. »


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MessageSujet: Re: La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit.   La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit. Icon_minitimeVen 20 Mai - 13:20

Jersey & Etan
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    Elle était enfin devant lui, celle qu'il cherchait depuis tant de temps. Elle lui avait tellement manqué. Trop même, il avait fini par se perdre dans ses sentiments, ne sachant plus qu'éprouver pour elle. De l'amour ? Du désir ? Le vide laissé par sa disparition subite de la vie d'Etan était il seulement celui que l'on ressent lorsqu'on perd son joujou favori ou alors quelque chose de beaucoup plus viscéral ? Tant de questions qui occupait son esprit depuis leur dernière soirée. Et maintenant que toutes les réponses se tenait debout de devant lui, il était complètement paralysé. Elle le regardait, surement surprise. Lui tout ce qu'il voulait c'était un geste, un mot, juste pour qu'il sache si seulement elle le reconnaissait. Les gens marchaient autour d'eux, sans se rendre compte de ce qui se passait, ils étaient hors du temps.

    Etan...

    Voilà ce qu'il attendait, c'était même plus qu'il ne l'espérait. Cependant, vu le ton qu'elle avait utilisé, son rictus, le garçon comprit vite qu'il n'était pas vraiment le bienvenu. Tout le dégout qu'il lisait dans ses yeux le rendait malade. Mais il devait faire avec maintenant qu'elle savait. Instinctivement, il réagit à son prénom et effleura la main de Jersey. Ce contact les fit frissonner. Elle n'avait pas changé, toujours aussi belle. Et ses grands yeux qu'il aimait tant dégageait toujours la même chaleur, ses cheveux... Toutes ces pensées le torturait plus qu'autre chose. Oh, qu'est ce qu'il regrettait de lui avoir parlé de son sang de vampire... Il se souvenait comme si c'était hier des bons moments qu'il avait passé avec elle, ballades, fêtes, cinémas... Il retira sa main aussitôt qu'elle rentra en contact avec le bras de Jersey.

    On ne s'est pas croisé depuis longtemps dis moi ! Comment ça va depuis la dernière fois ?

    Les mots sortaient tout seuls de sa bouche, son cerveau était déconnecté. A chaque phrase de plus, il avait envie de se frapper, de se dire de se taire. Ce qu'il voulait lui dire, ce n'était pas ces idiotes banalités, il aurait voulu lui expliquer à quel point elle lui avait manqué, qu'il la trouvait toujours aussi resplendissante, que si elle ne voulait pas de lui il la comprendrait mais qu'il espérait quand même qu'elle ne le détestait pas trop... Mais il n'y arrivait pas... alors il continuait avec ses âneries. Il serait les poings, son visage se crispait. Soudain son cœur fit un bon. Etan recula d'un pas en arrière et, avec dans un effort, il articula :

    Jersey, je suis désolé. Tout ça n'aurait jamais du se produire, je ne voulais pas, tu comprends, ça a été dur de ne plus te voir, je suis heureux...

    Ses propos n'avaient aucun sens mais il espérait qu'elle en saisirait la portée. Il la fixa, haletant.


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MessageSujet: Re: La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit.   La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit. Icon_minitimeMar 24 Mai - 10:53

Vivre dans la peur, c'est vivre à moitié.



« Je suis faible. J'aurai du ignorer ce visage, continuer tout droit direction l'appartement. Mais c'était comme si une partie de moi avait décidé qu'il fallait que je lui parle. Il représentait ma plus grande peur, mais je ne pouvais me résoudre à l'oublier. Qu'est-ce que ça pouvait être dur de me comprendre, moi même je n'y arrivais pas. Mais quand on repensais à tous ces moments qu'on avait passés ensemble avant LA révélation, ce n'était pas si compliqué de comprendre ce que je ressentais à l'égard du Serdaigle. Serdaigle... Rien qu'en pensant qu'il arpentait encore les couloirs de l'école de magie, qu'il pouvait connaître mon frère ou encore ma soeur, je se sentais encore plus paniquée. Je m'en voulais, cette nuit n'aurai jamais du se produire. Mais il était trop tard pour empêcher le mal d'arriver. En attendant, je lui faisais face. Mon regard s'était à présent perdu dans le sien, j'essayais d'anticiper ce qu'il allait me dire. Il allait probablement s'excuser. Ce serai logique après tout ? Il me devait bien ça. Me demander pardon pour avoir abusé de ma confiance, de m'avoir menti.. ou plutôt de m'avoir caché un détail aussi important. J'avais l'impression d'être faible, juste faible face à lui. Comme si mon courage s'était envolé, comme si ma force de caractère avait disparu. Je n'osais même pas émettre un son. Pour moi, il ne le méritait pas. Voilà c'était dit. Cela aurai été quelqu'un d'autre qu'Etan, je veux dire un adulte qui ne possédait pas un gramme de sang de vampires dans les veines.. un loup garou par exemple. Je lui aurai sûrement collé mon poing dans la figure et il n'aurai rien compris. Mais là c'était différent, c'était lui.

Peu de temps après l'avoir reconnu, nos mains s'étaient effleurés. Oui je sais, on se serai cru dans un de ces films à l'eau de rose que je déteste regarder mais que Lydie me forçait à regarder. N'empêche.. Il n'avait pas le droit de faire ça ! Me toucher après tout ce que je venais de découvrir à son sujet, après tout ce qui s'était passé. Non, c'était bas, vraiment bas. Je décidais d'ignorer alors le frisson qui venait de me parcourir. D'un geste brusque j'avais ramené ma main vers moi une fois que celle du serdaigle avait atteint mon bras, et je l'avais finalement passé dans mes cheveux. Il y avait toujours cette alchimie entre nous. Heureusement qu'il y en avait une d'ailleurs, on avait passé la nuit ensemble ! C'est sûr que repenser à cette soirée, ça allait m'aider à oublier. Qu'est-ce que je pouvais être douée quand même !

▬ On ne s'est pas croisé depuis longtemps dis moi ! Comment ça va depuis la dernière fois ? Il avait tout oublié ou quoi ? Eh oh Etan réveille toi ! Tu étais censé me demander pardon. Et moi j'étais censée refuser, tout en évoquant le fait que tu m'avais trahit et que je détestais cela, surtout de sa part. Non au lieu de ça, il prenait de mes nouvelles, comme deux potes l'auraient fait au détour d'une rue. J'avais les nerfs en boule, j'hésitais même à partir le laissant seul dans cette rue bondée. Qu'est-ce que je pouvait être méchant quand même ! J'attrapais tout de même mon courage à demain. Je n'allais pas laisser cette histoire passer, ce n'était pas rien après tout. ▬ Oh Etan je vais très bien et toi ? La dernière fois, tu parles de celle où tu m'as révélé être un vampire ? Écoute, je le vis très bien regarde ! N'ai-je pas l'air épanouie ? Tout ceci, je l'avais évidemment dit d'un air particulièrement ironique. Je me disais que le sarcasme arriverai à cacher ne serai-ce qu'un peu de ce que je ressentais. Mais celà se voyait à des kilomètres que j'étais en colère. Même les gens qui passaient s'étaient arrêtés pour assister à la suite de la scène. Et voilà, encore une fois je me donnais en spectacle. Il y avait un détail que j'avais quand même un tout petit peu exagéré, sans m'en rendre compte d'ailleurs. Etan n'était pas un vampire à proprement parlé -d'après ses dires- mais il avait eu des chances à la naissance de le devenir. Imaginez si cela aurai été le cas. Non mieux valait ne pas imaginer..

Allez savoir si c'était de peur que je ne le gifle ou tout simplement dans l'intention de me dire quelque chose de plus concret, mais Etan venait de reculer d'un pas. J'y étais quand même allée un peu fort ? Il m'avait seulement demandé si ça allait ! Mais je n'aimais pas ce genre de phrase, c'était tout simplement... bateau voilà. Espérons que ce qu'il allait me dire maintenant avait un peu plus de substances, autrement je risquais de rentrer chez moi illico presto. De le revoir comme ça, cela s'apparentait pour moi à de la torture. Je n'étais pas du genre à fuir en temps normal croyez moi, mais cette situation était pour moi TOUT sauf normal. Combattre un mangemort à main nu, ça c'était normal pour moi ! Face à un vampire, je me sentais comme une petite souris. ▬ Jersey, je suis désolé. Tout ça n'aurait jamais du se produire, je ne voulais pas, tu comprends, ça a été dur de ne plus te voir, je suis heureux... Les voilà, les excuses que j'avais tant attendu. Ce n'était pas un besoin irrépressible de flatter mon égo, mais j'estimais que j'avais au moins droit à ça. C'était un peu maladroit, un peu confus, mais c'était déjà un bon début. Néanmoins, de l'entendre s'excuser m'avait d'avantage énervée. Qu'est-ce que je pouvais être chiante quand je le voulais ! Il n'y avait rien à comprendre, j'étais énervée c'est tout. Hors de question de lui adresser le moindre sourire. Je n'avais pas envie de sourire, je voulais courir, et aller me cacher. Retourner au Kenya et ne plus jamais revoir son visage, cela me paraissait être une bonne idée. Mais je n'allais pas me dégonfler. Je devais rester, et affronter tout ça. ▬ Qu'est-ce que tu veux que je te dises Etan ? Que je te pardonne ? Que je vais oublier le fait que tu m'a caché un truc aussi important ? Tu savais pourtant qu'ils étaient ma phobie, j'ai sûrement du te le dire sur l'oreiller... ou lorsqu'on s'est revu. Je parle beaucoup, tu étais forcément au courant.

Je sentais la rage m'envahir, je préférais m'arrêter là. J'avais en plus évoqué cette soirée à nouveau, je n'aurai pas dû. Je m'en voulais. Quelques secondes passèrent avant que je ne me sente capable de parler à nouveau. C'était dur de se dévoiler comme ça, surtout face à.. lui. Il était des leur après tout. ▬ Tu sais quoi ? On n'a qu'à faire comme s'il n'y avait jamais rien eu entre nous. Pas de soirée arrosée, pas de restaurant, pas de cinéma.. Nada. Je vais partir, et je vais tout oublier. Voilà, c'est comme ça que ça va se passer.. C'était tout simplement trop dur. Trop dur d'imaginer que j'avais ressentit autant de choses à l'égard d'un potentiel vampire. Cela relevait du cauchemar. Un beau cauchemar néanmoins. Mais la peur me rendait catégorique. Il fallait que je l'oublie. Si j'en étais capable ? Je n'en savais rien. Mais il le fallait. J'adressais un dernier regard en direction du beau blond, puis finalement j'entreprenais de tourner les talons. Un pas, deux pas. Finalement je m'arrêtais. Je n'avais pas pensé que cela aurai été aussi dur. Je ne pouvais donc pas me résoudre à l'oublier ?
»


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MessageSujet: Re: La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit.   La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit. Icon_minitimeSam 4 Juin - 11:56

Jersey & Etan
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    L’atmosphère était toujours aussi tendue entre les deux jeunes gens. À tel point que les badauds, qui jusque là passaient leur chemin, commençait à trainer dans leur secteur, curieux de s'informer de l'origine de cette engueulade qui tournait au spectacle. Avec le recul, Etan se rendait compte qu'ils devaient avoir l'air bien ridicule, tous les deux plantés comme des idiots à s'observer, à cracher leur venin en pleine rue. Mais ils n'avaient pas le choix, cette rencontre était évidemment inéluctable, et Etan avait conscience que c'était lui qui l'avait plus ou mois provoquée. Le ton de Jersey était de plus en plus violent; elle poussait même jusqu’à une ironie qui blessa le garçon, mais qui eu aussi pour effet de le faire redescendre sur terre. Au fond de lui, il se savait prêt à tout pour elle, c'était comme ça, il est bien connu que l'être humain à toujours tendance à s'ancrer à ce qui est le plus mauvais pour lui (oui oui un peu sadomaso comme concept). Mais quelque chose d'étrange, une alchimie surprenante commençait à faire bouillonner l'esprit du blondinet : plus Jersey parlait, plus Etan sentait un sentiment de révolte monter en lui... Mais pour qui elle se prenait ? Elle se pensait donc être la seule à souffrir de cette histoire ? Le cœur du Serdaigle se séparait en deux : d'un côté, il ne voyait que Jersey, bougerait des montagnes, renaitrait dans un autre corps pour elle, d'un autre côté, il haïssait le femme sans pitié pour ses sentiments à lui qui se tenait debout devant lui, bien campée sur ses longues jambes. Moitié ange, moitié démon; comme n'importe qui ici bas après tout...

    Il avait tenté les excuses : échec évident, la jeune fille semblait encore plus énervée, plus effarouchée aussi... Il ne comprenait pas les idées qui passaient dans la cervelle de Jersey : Haine ? Peur ? Envie de vengeance ? Crainte ? Rien des très positif en tout cas, et Etan le sentait bien. C'est alors qu'elle lui balança, sur un ton presque de satisfaction :

    Qu'est-ce que tu veux que je te dises Etan ? Que je te pardonne ? Que je vais oublier le fait que tu m'a caché un truc aussi important ? Tu savais pourtant qu'ils étaient ma phobie, j'ai sûrement du te le dire sur l'oreiller... ou lorsqu'on s'est revu. Je parle beaucoup, tu étais forcément au courant.

    Il n'était même plus question de tension : l'ambiance était électrique, d'ailleurs des étincelles illuminaient les yeux sombres du garçon. Il jeta un regard circulaire autour de lui : leur altercation semblait intéresser de plus en plus de gens, à son grand désarrois. Il aimait le théâtre, mais ce genre de scénario frôlait le mauvais goût. Et pour ne rien arranger, le ciel, jusque là clair et encourageant, se couvrait; quelle mise en scène incroyable; qui cependant eu son effet, Jersey continua.

    Tu sais quoi ? On n'a qu'à faire comme s'il n'y avait jamais rien eu entre nous. Pas de soirée arrosée, pas de restaurant, pas de cinéma.. Nada. Je vais partir, et je vais tout oublier. Voilà, c'est comme ça que ça va se passer..

    C'était donc ça. Définitivement, elle ne voulait plus de lui, elle le jugeait indigne de sa personne... Elle avait peut-être raison mais Etan s'en fichait. En temps normal, une tirade pareille lui aurait brisé le cœur. Maintenant, étrangement, il ne ressentait qu'un sorte de lassitude, de déception. Jersey, fidèle à elle même et à son discours, tourna les talons. Il ne chercha même pas à la rattraper, elle s’arrêta toute seule. Il fit un pas, pour qu'elle puisse l'entendre sans qu'il ait à déclamer dans toute la rue. Les mots sortaient tous seuls de ses lèvres pour une fois, ses paroles, pourtant guidées par ses émotions, ne se mélangeaient pas, semblaient claires. Il ne regrettera jamais ce qu'il dit à cet instant, même si ce fut une épreuve douloureuse et qui lui coutait beaucoup, car il savait ses paroles guidées par un sentiment de rancœur, où pointait l'ironie. Il jouait risqué. Le prix a payer ? La jeune fille qui le regardait maintenant avec des yeux ronds.

    C'est tout ? Ce qu'on a vécu ne signifie donc rien de plus pour toi ? Je croyais que tu avais horreur des amourettes, pourtant tu fais bien peu de cas de notre relation. Si seulement je m'attendais à ce que tu me fasses une scène en pleine rue ! Je ne mérite pas autant, après tout, tout ça est de ma faute; et oui, j'ai fait l'erreur de m'attacher à toi, j'ai fait l'erreur de ne pas deviner ce que tu n'avais jamais daigné me dire, ou alors j'ai tout simplement fait l'erreur de ne pas naître dans la bonne famille... Non, la tu m'en demande trop Jersey... Oui je t'aime, si c'est donc ça que tu as besoin de savoir; vampire, loup-garou, goule, ou quoi que ce soit d'autre, je t'aime. Je ne m'attendais pas vraiment à ce que nos retrouvailles soient joyeuses, à ce que tu partages les même sentiments que moi, j'ai compris ta rancœur; mais je t'avoue que, malgré tout, tu me déçois... Si je t'effraye tant, frappe moi, fait quelque chose, mais ne fuit pas. Le coté vampirique de mon sang à toujours été un fardeau pour moi, les problèmes que j'ai connu dans mon enfance viennent tous de là, mais malgré tout, je continue à vivre. Cependant, la dernière chose dont j'ai besoin, c'est de voir les gens que j'aime me fuir. Le passé est passé, je veux vivre le présent et ne pas reproduire les mêmes erreurs. Je ne te demande pas de te jeter dans mes bras, juste de me faire face,si tu me hais tant, viens te battre.

    Il repris son souffle. Instinctivement, il se mit à chantonner une chanson qu'il avait appris il y a quelques années, et qui, mine de rien, tombait à propos.

    I'll never be what you want, I wouldn't change any part of me, just to make you stay ... ♪


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MessageSujet: Re: La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit.   La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit. Icon_minitimeVen 10 Juin - 19:24

Vivre dans la peur, c'est vivre à moitié.



« J'avais pris une grande respiration, histoire de me donner du courage. Puis j'avais tourné les talons, d'une manière presque brutale. Je bouillonnais au fond de moi, si je restais je risquais de dire des choses que j'allais regretter. Il valait donc mieux pour tout le monde, mais surtout pour Etan que je le laisse seul dans cette rue. Nous étions vite devenu l'attraction principale, les passants semblaient ne pas perdre une miette de notre début de dispute. Car avouons le, ce n'était pas une discussion des plus sereines. Mais c'était en partie ma faute, donc j'acceptais tout cela. Plus question de parler magie, vampire etc. désormais. Il y avait des moldus tout autour de nous, c'était d'ailleurs étrange comme sensation. On se serai cru au théâtre. Vous savez, ce genre de pièce style Vaudeville, où l'on trouve toujours un rebondissement, une révélation tant inattendue. On se serai en effet cru dans une fiction, mais tout était bien réel. S'ils savaient le passé que partageaient les deux personnages principaux. C'était assez compliqué. Je tiens à lui c'est vrai, je ne pouvais le renier. Mais dès que j'avais son visage en face de moi je ne pouvais m'empêcher de ressentir une sorte de haine. Une haine pour ses origines vampires, de la haine et de la peur. Pourtant je savais qu'Etan était la dernière personne à me vouloir du mal, du moins je l'espérais. Mais c'était incontrôlable comme sentiment. Au fond, cela me déchirait le cœur.

Je ne savais plus quoi penser. Au fond, je ne pouvais pas le haïr complétement. Même si j'avais l'air de beaucoup lui en vouloir. Je m'étais un peu défoulé sur lui, je l'avoue. Mais c'était comme ça que je me protégeais, que je me défendais. Pourtant il ne m'attaquait pas, au contraire, il s'était excusé. N'était-ce pas ce que j'avais espéré ? Qu'est-ce que j'attendais de sa part d'ailleurs ? Je ne pouvais pas lui demander de changer ses origines, c'était tout simplement impossible ! C'est à ce moment là que je me rendit compte à quelle point je pouvais avoir des réactions stupides. Je devais passer pour une folle. J'étais toujours dos à Etan, j'eus alors un rire nerveux. Le genre de rire incontrôlable. Il ne restait plus qu'à m'interner. J'étais au bord des larmes, à la fond en colère et triste et .. je riais. La foule s'était un peu dispersée maintenant que j'avais entrepris de partir. Mais je restais toujours immobile, attendant je-ne-sais-quoi. Je voulais partir, mais une partie de mon cerveau n'en avait pas réellement envie. Etan venait de faire un pas en ma direction, ne me demandez pas comment je le sais, je sais c'est tout. Je venais alors de me retourner, histoire de lui faire face. Il avait lui aussi des choses à me dire.

▬ C'est tout ? Ce qu'on a vécu ne signifie donc rien de plus pour toi ? Je croyais que tu avais horreur des amourettes, pourtant tu fais bien peu de cas de notre relation. Si seulement je m'attendais à ce que tu me fasses une scène en pleine rue ! Je ne mérite pas autant, après tout, tout ça est de ma faute; et oui, j'ai fait l'erreur de m'attacher à toi, j'ai fait l'erreur de ne pas deviner ce que tu n'avais jamais daigné me dire, ou alors j'ai tout simplement fait l'erreur de ne pas naître dans la bonne famille... Non, la tu m'en demande trop Jersey... Oui je t'aime, si c'est donc ça que tu as besoin de savoir; vampire, loup-garou, goule, ou quoi que ce soit d'autre, je t'aime. Je ne m'attendais pas vraiment à ce que nos retrouvailles soient joyeuses, à ce que tu partages les même sentiments que moi, j'ai compris ta rancœur; mais je t'avoue que, malgré tout, tu me déçois... Si je t'effraye tant, frappe moi, fait quelque chose, mais ne fuit pas. Le coté vampirique de mon sang à toujours été un fardeau pour moi, les problèmes que j'ai connu dans mon enfance viennent tous de là, mais malgré tout, je continue à vivre. Cependant, la dernière chose dont j'ai besoin, c'est de voir les gens que j'aime me fuir. Le passé est passé, je veux vivre le présent et ne pas reproduire les mêmes erreurs. Je ne te demande pas de te jeter dans mes bras, juste de me faire face,si tu me hais tant, viens te battre.

Waouh. En effet, il avait des choses à dire. J'avais d'ailleurs pris quelques minutes le temps d'assimiler sa longue tirade. De nouveaux les gens reprenaient gout à la scène, ce qui avais eu le don de m'énerver. Bien entendu que ce que l'on avait vécu tout les deux signifiait quelque chose pour moi. Je m'étais attaché à Etan, bien que j'avais eu des raisons de ne pas le faire. Après tout, nous nous étions rencontrés après avoir passé la nuit ensemble et il était mon cadet de quelques années. Et pourtant nous avions continué de nous fréquenter, ce qui n'était pas pour me déplaire. Oui mais ça c'était avant. Avant de découvrir la vérité. Pourquoi je faisais un blocage là dessus ? Comme si de savoir qu'il avait du sang de vampire dans les veines m'empêcher de ressentir ce que j'avais pu ressentir à son égard.. et que d'un côté je ressentais toujours. Au fond, il avait raison. C'était moi le problème, pas lui. Ce que j'avais retenue de son discours, enfin ce qui me laissa quelques secondes sans voix, sans quoi penser. C'est quand il venait de m'avouer qu'il m'aimait. Dans un tout autre contexte, j'aurai pu lui sauter dessus et lui dire que c'était réciproque, parce-que OUI, je l'aimais aussi. Pourquoi il ne pouvait pas juste y avoir de Happy End ? Levé de rideau, applaudissement de la foule. Foule qui commençait à se faire de plus en plus envahissante. ▬ Dégagez, il n'y a rien à voir ! J'avais adressé un regard des plus menaçant avant de finalement plongé mon regard dans celui d'Etan. Il attendait une réponse, j'allais donc la lui donner.

▬ Je.. je crois que je t'aime aussi. Mais s'il te plaît, laisse moi le temps. Je crois ? Ne pouvais-je pas en être sûre ? J'étais perdue, j'en avais même les larmes aux yeux. Son discours m'avait ému aux larmes. Jamais je n'avais pensé pleurer devant lui un jour, ou devant qui que ce soit d'autre. J'essayais de me reprendre et essuyais par la même occasion une larme qui venait de glisser le long de ma joue avant de reprendre. ▬ Je sais que ce n'est pas de ta faute, c'est.. c'est moi, je dois aller au delà de ma peur. Je respirais de plus en plus difficilement, il fallait que je me reprenne. Jamais je ne m'étais montré aussi faible en face de quelqu'un. Cela ne me ressemblait tellement pas. ▬ Tu dois me prendre pour une folle... ou penser que je suis lâche ou je-ne-sais-quoi.. Tu as sûrement raison. Avais-je déclaré avec un léger rire. Allez savoir pourquoi je me sentais un petit peu mieux. C'était à moi de faire des efforts, pas à lui. De toute façon il ne pouvait pas faire grand chose, il n'avait pas choisit de naître avec des origines vampires et en souffrait assez apparemment. Et je faisais comme les autres en ayant peur de lui, mais je ne pouvais m'en empêcher. Même en sachant qu'il ne me ferai jamais aucun mal.
»



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MessageSujet: Re: La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit.   La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit. Icon_minitimeMar 28 Juin - 19:51

Jersey & Etan
La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit.





    Le premier sentiment qui submergea Etan après avoir débite cette longue tirade fut un soulagement intense. Il l'avait dit. Il y avait tellement réfléchit, il avait tellement espéré trouver le courage de tout lui expliquer, une fois qu'il serait en face d'elle. Le fait que leur rencontre soit fortuite, et donc surprenante, l’avait désarçonné, et il avait même pensé à tout abandonner, à la laisser partir, à ne rien lui dire. Mais maintenant que c'était fait il en était fier. La rancœur, ce n'est vraiment pas un sentiment qu'il est bon de trop garder, ça finit toujours en haine; et haïr Jersey, c'était bien la dernière chose qu'il voulait. En plus, parler de ça avait eu un double effet bénéfique sur lui : il n'avait pas seulement hurlé sa tristesse et sa rage à la jeune fille; il l'avait crié au monde entier, à tout les gens qui l'avait laissé tombé quand ils avaient su, qui, tout à coup, devenaient amnésiques, oubliaient les bons moments partagés, oubliaient tous ce qui avait pu exister entre eux; par la simple magie du savoir. Si ils n'avait pas su, ils n'auraient pas oublié. Donc Etan ne disait rien. En parler était devenu pour lui une marque de confiance infinie. Ce qui explique nettement que la réaction de Jersey fut une énorme déception pour lui, réduisant à néant tous ses espoirs, tous ses projets, toutes ses envies. Il avait d'ailleurs comaté pendant quelques semaines après leur séparation. Puis la douleur devient naturelle, la tolérance s'installe, un peu comme celle à la drogue.

    Pour en revenir à Jersey, elle n'avait toujours pas bougée. Aux yeux du garçon, les secondes semblaient des heures; il trouva même le temps d'hésiter à la secouer, car elle ne paraissait plus respirer. Etan repensa à ce qu'il avait dit. Maintenant, après la satisfaction, c'était la peur qui s'installait. Il avait joué serré en lui débitant tous ça cash. Elle pouvait très bien tourner les talons une seconde fois, définitivement. Il se promit donc à lui même que si elle montrait le moindre signe de réticence, ce serait lui qui partirait, l'oubliant à jamais, comme les autres l'avaient si bien oublié; il pouvait le faire, lui aussi. Après tout, c'était une question d'honneur; il ne voulait pas se faire jeter une deuxième fois. Il ne le supporterait pas.

    Jersey semblait reprendre vie devant ses yeux. Rien ne laissait présager une mauvaise réaction. Mais rien n'en laissait présager une bonne non plus. Etan osait à peine la regarder; il avait trop peur de ce qu'il pourrait trouver dans ses yeux. Lorsqu'il risqua un regard, ce qu'il aperçut le déconcerta.. De l’énervement. Son cœur se serra. A regret, il esquissa un pas en arrière, lorsqu'il fut coupé net par une phrase, brusque, sortie directement de la bouche de Jersey.

    Dégagez, il n'y a rien à voir !

    Il retint avec peine un soupir de soulagement. Ce regard ne lui était donc pas dédié. Un petit sourire étira ses lèvres; qu'il camoufla très vite pour jeter un regard assassin à un badaud qui ne semblait pas comprendre le message.

    C'est pas assez clair ce qu'elle t'a dit ?

    Ces pauvres moldus... eux qui déclenchaient des guerres à cause de simples couleurs de peau différentes; si seulement il savait la guerre qui se déroulait dans les tripes du garçon. L'attente devenait pesante; mais il commençait à reprendre espoir...

    Je.. je crois que je t'aime aussi. Mais s'il te plaît, laisse moi le temps.

    Alors là il était sur le cul. Si il s'était attendu à ça ! Lui qui espérait juste un sourire, ou alors lui qui ne voulait juste plus voir de dégout dans les yeux de Jersey; il se retrouvait avec une déclaration, enfin quelque chose qui y ressemble bien ! Il était tellement surpris qu'il bafouilla un peu, levant les yeux au ciel, et passant la main dans ses cheveux. Lorsqu'il mit fin à sa contemplation intensive du seul nuage qui traversait l'azur, il crut que sa dernière heure était venue : la lumière diurne venait de faire scintiller une petite larme qui se glissait sournoisement à la commissure de l’œil droit de Jersey (enfin son œil gauche vu que c'était sa droite à lui, Etan n'a jamais été fort la dedans). Il la regarda pendant un moment avec un air hébété, comme si tout le bonheur du monde lui tombait sur la tête d'un seul coup. Mais aussi, il ne savait pas comment régir. Il se détestait à rester planté comme un piquet alors que la femme dont il avait le plus besoin au monde actuellement pleurait à cause de lui; mais en même temps, il craignait qu'elle n’interprète mal son geste. Du coup, il restait entre les deux, tendant la main vers elle, puis la retirant avant de la toucher, murmurant des :

    Jersey, je.... enfin.... tu..... peut-être..... Jersey...

    Très rassurant tout ça, il aurait du étudier la télépathie. Puis tout à coup, il sursauta quand elle reprit la parole, pour dire à peu prés ce qu'il essayer de lui faire comprendre depuis quelques minutes.

    Tu dois me prendre pour une folle... ou penser que je suis lâche ou je-ne-sais-quoi.. Tu as sûrement raison.

    Sa gorge se dénoua subitement. Voir que, quelque part, elle reconnaissait ses tords dans cette histoire le toucha plus qu'il ne le laissa voir.

    Jersey, je suis tellement soulagé que tu prennes ça comme ça ! Je me suis dis après coup que j'y était peut-être allé un peu fort... A vrai dire, je suis heureux de t'entendre dire ça, je... mais j'ai surement mes tords aussi, si j'avais cherché à plus parler avec toi, et moins à profiter au maximum des moments partagés, j'aurais su que tu avais peur des vampires, et je n'y serais surement pas allé aussi directement pour te le dire.. Mais bon, on ne va pas chercher la faute à qui pendant des heures, ce qui est fait est fait, maintenant il faut vivre avec... et s'il te plait, ne pleure plus tu me mets mal à l'aise... Oui je sais c'est pas très fin mais chui un mec après tout Harry Potter RPG

    Voyant que la foule, malgré le petit coup de gueule de tout à l'heure, continuait à se passionner pour leur spectacle, il s'approcha de Jersey, pas trop près non plus, et lui glissa :

    Je pense qu'on ferait mieux de quitter cet endroit si on ne veut pas finir à la une des magasines people demain, je connais un bar sympa & calme, où on pourra parler plus.. tranquillement, à quelques pas d'ici, suis moi


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MessageSujet: Re: La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit.   La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit. Icon_minitimeVen 1 Juil - 14:20

Vivre dans la peur, c'est vivre à moitié.



« Jersey, Jersey, ouhouh Jersey ?... HORTENSE DEBOUT !
C'était un peu ça dans ma tête. Comme si on m'avait perdu, après la tirade d'Etan. C'était le cas, j'étais complétement perdue. Mais en même temps, cela m'avait permis de retourner à la raison. Car avant d'être un vampire, Etan était avant tout quelqu'un que j'appréciais vraiment, plus que ce que je n'aimerai me faire croire. Ses mots me frappèrent, me foudroyant sur place. Il avait raison sur toute la ligne, et en plus il venait de me dire qu'il m'aimait. J'aurai été cardiaque, on m'aurai déjà perdue pour de bon je pense. Pourquoi est-ce que ces gens s'étaient sentit obligés de venir tout gâcher juste par leur présence ? Ils s'étaient regroupés, formant une sorte de cercle autour des deux sorciers. On devait avoir l'air fin à parler de vampire tout ça, mais on ne s'en rendait pas encore compte. Peut-être trop préoccupés par nos petites histoires, finalement pas si importante que ça. Ben oui, Etan avait du sang de vampire en lui, mais ce n'était pas de sa faute ! Il n'était même pas vampire, je m'inquiétais pour rien au final. Il devait sûrement me prendre pour une folle hystérique, surtout à voir la manière dont j'avais gentiment congédié tout ces gens. Mais en même temps, ils n'avaient pas le droit de se mêler de nos vies comme ça, c'était tout simplement inconvenant. Ils n'en avaient même pas conscience, c'était ça le pire. Pourquoi est-ce qu'il avait sourit lorsque je m'étais énervé de la sorte ? Oui oui, j'avais bien fait attention à son visage à ce moment là, je ne loupais aucune de ses réactions depuis que nous nous étions retrouvés par hasard dans cette rue bondée. S'il n'y avait pas eu ce petit coup de pouce du destin, je serai sûrement encore en train de le détester et de lui en vouloir pour ce qu'il m'avait caché. Je ne me serai pas rendue compte, que j'avais ma part de tort moi aussi. Jamais il ne m'aurait dit qu'il m'aimait et jamais il n'aurai su que c'était réciproque. Destin, je te vénère dès à présent. (a)

Bref, la foule avait commencé à se disperser. C'était quand même mieux lorsqu'ils étaient un peu seuls non ? Il y avait quand même bien plus intéressant à Londres, qu'une petite dispute entre deux amants. Mais le spectacle avait tout de même eu une foule de spectateurs, à notre grand malheur. Je n'aimais pas m'exposer ainsi, les gens n'ont pas à connaître ma vie, car après tout je m'en fous de la leur. Il restait toujours ce monsieur, qui n'avait pas bougé d'un pouce, apparemment pas intimidé du tout par l'air énervé que j'avais pris juste avant. Il voulait quoi ? Que j'en vienne aux mains ? Il ne savait pas de quoi j'étais réellement capable dans ce genre de situation. Quoique non, j'étais tout le temps comme ça en réalité. J'y peux rien moi si j'ai le sang chaud, on est comme ça dans ma famille. Un peu plus et je comptais sortir ma baguette, histoire de lui montrer de quel bois je me chauffe. Mais heureusement, Etan était intervenu juste à temps, autrement on se serai fait grillé, ou on passerai pour des fous, au choix. L'espace de quelques minutes, j'avais oublié ce qui s'était passé juste avant. Et lui qui me regardais dans l'attente d'une réponse que je ne connaissais pas encore. Pourtant, c'est tout seul que les mots sortirent de ma bouche. Pour une fois je ne réfléchissais plus, je n'écoutais que mon cœur qui autrefois paralysé par la peur semblait doucement s'en remettre. Je venais de lui dire que je l'aimais. C'était peut-être la toute première fois que j'avais dit cette phrase en la pensant autant. Je ne parle pas bien sûr de ma famille, c'est une évidence que je l'aime ma famille. Mais jamais je n'avais pris un tel risque, celui de me montrer aussi vulnérable devant une personne. Mais comme je venais de le dire, il me faudra un peu de temps pour me faire à tout ça. J'avais beau me montrer forte dans 90 % des cas, il restait néanmoins des situations que je ne pouvais pas contrôler. Et bien souvent, c'était les plus anodines. Chasser les mangemorts pour les tuer ne m'avais jamais réellement poser de problèmes, au contraire c'était ma façon à moi de me rendre utile, d'être une bonne personne selon moi. Mais dès qu'il s'agissait d'amour, de sentiment tout ça, je perdais mes moyens.

J'avais tellement été bouleversée par la phrase que je venais de sortir que je me demandais encore si c'était bien moi qui venait de dire ça. Il y avait tellement de doute dans ma phrase, tellement dans le son de ma voix ainsi que dans mon regard. J'en étais même émue aux larmes. Ce qui n'arrivait pas souvent, bien au contraire. Je n'étais pas une de ces filles qui pleuraient à la moindre occasion, ou encore devant ces films moldus que l'on regarde lorsqu'on s'ennuie. Il ne fallait pas que je pleure. Mais c'était trop tard, une larme venait de glisser le long de ma joue et j'avais bien mis quelques secondes avant de me décider à l'essuyer. Comme si je n'avais pas envie qu'Etan ne remarque ce petit moment de faiblesse de ma part. Quoique cela arrivait à tout le monde d'avoir ce genre de moment. Après tout, nous sommes tous des êtes humains capables de ressentir des émotions qui peuvent nous émouvoir à tel point que les larmes montent et s'échappent sans que l'on ne puissent contrôler quoi que ce soit. Etan venait de me tendre sa main, j'hésitais un instant avant de la saisir. Il avait donc remarqué l'état dans lequel je me trouvais, enfin je le supposais. Quelques minutes auparavant je m'énervais contre lui, l'instant d'après j'étais en train de pleurer, limite prête à me jeter dans ses bras. Je voyais bien que le Serdaigle cherchait ses mots sans vraiment les trouver, il m'était arrivé la même chose il n'y a pas si longtemps que ça. Donc je comprenais, cela m'avait même fait sourire discrètement. Non non, je ne me moquais pas. Bien au contraire, c'était plutôt mignon. Cela devait l'avoir perturbé de me voir passer d'un état à un autre, moi même je ne comprenais pas trop ce qui se passait chez moi. J'étais sûrement bonne à me faire interner à l'heure actuelle, pour bipolarité ou folie passagère je vous laisse en décider.


▬Jersey, je suis tellement soulagé que tu prennes ça comme ça ! Je me suis dis après coup que j'y était peut-être allé un peu fort... A vrai dire, je suis heureux de t'entendre dire ça, je... mais j'ai surement mes tords aussi, si j'avais cherché à plus parler avec toi, et moins à profiter au maximum des moments partagés, j'aurais su que tu avais peur des vampires, et je n'y serais surement pas allé aussi directement pour te le dire.. Mais bon, on ne va pas chercher la faute à qui pendant des heures, ce qui est fait est fait, maintenant il faut vivre avec... et s'il te plait, ne pleure plus tu me mets mal à l'aise... Oui je sais c'est pas très fin mais chui un mec après tout..

Des larmes je venais de passer au sourire plus enfin au rire. Oui, je devais sûrement être bipolaire en fin de compte. Je ne voulais pas qu'il pense que c'était de sa faute si j'étais dans cet état, si je pleurais. Bien que ce soit en parti le cas, mais c'était surtout moi qui me mettait dans des états pour pas grand chose. J'avais ce don de tout exagérer à chaque fois. J'essuyais donc la dernière larme qui avait osé couler le long de ma joue, me promettant que ce serai la dernière avant un bon bout de temps. Voilà, la tempête entre deux jeunes gens semblait terminer. Bientôt, le temps serai de nouveau au beau fixe, enfin espérons-le. Malheureusement, ce changement de situation avait finalement à nouveau attirer un public. Je lâchais alors la main du beau blond, voulant m'énerver un bon coup contre eux car j'étais une nouvelle fois emportée par mes émotions mais le jeune homme m'en empêcha au dernier moment.

▬Je pense qu'on ferait mieux de quitter cet endroit si on ne veut pas finir à la une des magasines people demain, je connais un bar sympa & calme, où on pourra parler plus.. tranquillement, à quelques pas d'ici, suis moi ▬ Je te suis.. avais-je lancé avec le sourire. Après tout, il avait raison c'était peut-être mieux de lâcher Oxford Street et de se trouver un endroit plus tranquille. En plus, je commençais à avoir soif à force de parler, pleurer, parler à nouveau.. Je me mettais alors à marcher à côté d'Etan, n'osant dire quoique ce soit pour l'instant, fixant sa main, hésitant à la prendre à nouveau. Sauf que le silence avait tendance à me rendre plus ou moins nerveuse dans ce genre de situation. Il fallait donc que je fasse la conversation, autrement je ne serai pas totalement à mon aise. Déjà que je ne l'étais pas tellement depuis que j'avais su le secret d'Etan.. ▬ Au fait, je suis désolée de m'être autant emportée la dernière fois. Je ne sais pas ce qui m'a pris, c'est dès que j'entends ce mot tu sais... Je n'arrivais même pas à terminer ma phrase, j'espérais quand même qu'il avait compris ce que j'avais voulu dire et que mes excuses paraissaient sincères. Elles l'étaient. Cela ne m'arrivait pas souvent de m'excuser, alors quand je le faisais, on pouvait être sûr que ça venait du fond du coeur. La dernière fois que nous étions sortit, c'est vrai que je m'étais pas mal emportée en apprenant la "nouvelle". Mais cette fois-ci cela allait être différent, je ne partirai pas en trombe du bar, sauf si Etan avait encore une de ses bonnes nouvelles à m'apprendre... (a)
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MessageSujet: Re: La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit.   La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit. Icon_minitimeJeu 28 Juil - 20:17

Jersey & Etan
La peur est la plus terrible des passions parce qu'elle fait ses premiers effets contre la raison; elle paralyse le cœur et l'esprit.





    Je te suis..

    Oui, oui c'était bien à lui qu'elle parlait. Le pouvoir des mots est étrange. Elle lui disait simplement qu'elle acceptait de l'accompagner dans un bar, mais pour le jeune homme cette phrase représentait beaucoup plus... Je te suis... Cela n'était-ce pas une belle fin pour leur dispute ? Oui, bien sur qu'il voulait qu'elle le suive, jusqu'au bout du monde, il en rêvait. Cette phrase anodine était sur le point de faire exploser son cœur de joie. Mais tout n'était pas encore totalement gagné, il valait mieux se contenir pour l'instant. Et puis son sourire, quel sourire... A lui seul, il signifiait bien plus de chose que tout ce qui c'était dit jusque là. Etan savait qu'enfin, elle ne le suivait plus par obligation mais par envie. Et ça le rendait profondément exalté. Il lui sourit donc en retour, un sourire pleins de dents; il espérait que cela suffirait à lui faire comprendre à quel point il était heureux. Ils commencèrent donc à descendre la rue, côte à côte, laissant leurs spectateurs seuls, tristes, délaissés... ce qui n'était pas plus mal ! Harry Potter RPG

    Mais le silence entre eux commençait pesant. Etan accélérait le pas, espérant combler ce vide. Il regardait attentivement chaque enseigne, pour ne pas rater l'immeuble. Oxford Street c'est grand mine de rien, et avec tous ces gens qui courent dans toutes les directions... à en perdre la tête ! Heureusement que Jersey se dévoua pour prendre la parole, soulageant grandement le blondinet.

    Au fait, je suis désolée de m'être autant emportée la dernière fois. Je ne sais pas ce qui m'a pris, c'est dès que j'entends ce mot tu sais...

    En entendant ses mots, Etan se retourna. Jersey, étant un peu en retrait par rapport à lui, le percuta en plein fouet. Elle leva ses yeux vers lui d'un air interrogatif et il se mit à la regarder fixement, cherchant comment répondre à ça. Finalement, la seule chose qu'il trouva et qui pouvait lui sembler sensé dans cette situation fut de poser son index gauche sur sa bouche et de s'écrier :

    Chuuut !... On n'est pas encore arrivé; je ne t'écouterai qu'autours d'une bonne Bièraubeurre Harry Potter RPG

    Puis, n'attendant même pas de réponse, il se replongea dans l'inspection des alentours, pour ne surtout pas rater l'entrée. Mais quelle horreur, dans Oxford Street, tous les bâtiments, tous les magasins se ressemblent. Ce n'était vraiment pas le moment de se tromper. Tout à coup, il remarqua une porte qui attira son attention. Oui, c'était surement ici. Ce vieux jardin défraichit, cette entrée en bois à la peinture verte écaillée... Plus ils avançaient, plus sa certitude d'être au bon endroit grandissait. Il attrapa vivement la main de Jersey et la tira vers le vieux portail en ferraille rouillée qui gardait l'entrée. Lorsqu'il le poussa avec sa main libre, celui-ci grinça d'une manière assez effrayante. Etan jeta un coup d'œil, pour être sur que personne ne les observait. Les Moldus continuaient leur chemin, indifférents à leur présence. Tant mieux. Sa main était toujours dans celle de Jersey quand ils entreprirent de se diriger vers le perron . Il commençait à avoir chaud. La porte d'entrée de la bâtisse lui semblait loin, terriblement loin... A mi chemin il s'arrêta brusquement, reprenant son souffle. Tout à coup, la lumière se fit. Il se souvenait. Il était temps franchement; quelle tête percée il faisait... Il éclata de rire puis agita sa baguette de l'air en murmurant. Un fois fini; il se tourna vers Jersey, moitié amusé moitié contrit :

    Je suis désolé, j'avais complètement oublié que ce lieu était protégé par des sort pour éviter que quelques moldus s'aventurent ici : il est impossible d'atteindre la porte sans magie !

    Au moment même où il prononcé la dernière syllabe de sa phrase, sa main touchait la porte. Elle était tellement usée qu'il cru qu'elle allait se dérober sous ses doigts. Non, elle, il fallait la pousser, sans magie, de la manière la plus moldue qu'il soit. Ils pénétrèrent tout deux dans l'entrée; sombre, froide, puante. Malgré l’obscurité, on distinguait clairement un grand escalier en bois, en face deux, qui montait dans la pénombre; un carrelage en damier, mais avec une tendance à s'homogénéiser dans une couleur grise, surement due à la poussière mais il ne préférait pas savoir; deux portes, de chaque coté de l'escalier, qu'une personne sensée n'aurait pas l'idée d'ouvrir, à la vue du liquide foncé qui suintait sous celle de droite et des étranges bestioles, grosses comme un cul de bouteille, qui escaladaient celles de gauche. Un lieu vraiment pas accueillant. Etan avait presque honte d'avoir amené Jersey ici. Mais le jeu en valait la chandelle. Il l'entraina vite vers le dessous de l'escalier; ne lui laissant pas le temps de prendre conscience des tas pestilentiels et peu ragoutant qui engluaient les coins de la pièce. Après un instant de réflexion; ils se glissèrent dans le placard de gauche. Le garçon referma vite la porte; et ils se retrouvèrent dans le noir le plus complet. Etan sentait la jeune fille toute proche de lui, sa respiration lui balayant le cou. La situation était totalement inconfortable; et pas très rassurante pour une demoiselle qui venait à peine de lui redonner sa confiance.

    Désolé, ce n'est actuellement pas l'endroit le plus romantique de Londres mais le passage pour accéder au Chat-pardeur, le bar où nous allons, se trouve malheureusement dans ce cagibi effrayant.



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