Tous les problèmes du monde me paraissent petit quand je les vois depuis la lune. (pv)

Je la vis se retourner un sourire aux lèvres et elle se jeta à nouveau dans mes bras, je levais les yeux au ciel, décidément, cela devenait une habitude les petits câlins. Je n’eus pas le temps de serrer la jeune femme contre mon torse qu’elle se décolla de moi les joues roses de gène, et ce fut pour cette raison que je ne fis aucune remarque à se sujet. Elle avait vraiment l’air soulagé de ma voir, j’avoue que cela aurait été drôle de me caché derrière un buisson toute la journée à la voir paniquer parce qu’elle se retrouver toute seule dehors avec son baluchon à la main… Comme quoi, je n’étais pas si cruel. Bien que j’y avais songé pour rigoler un peu. Je regardais la jeune femme scruté les alentours du regard avant de me demander où j’avais l’intention de l’emmener… Je souriais amusé, décidément, je préférai cette jeune femme là. Je mettais demander si la présence de Darcy m’aidera ou m’empêcherai de faire le vide. Et j’ai aboutis au fait qu’elle me serait probablement d’une grande aide, mais pour cela, nous avions notre temps. Je ne savais pas combien de temps nous allons partir, cela dépendra de nous, et si elle le souhaite, je la remmènerai à Poudlard quand elle me le demandera. Je ne la tenais pas en otage, mais j’avais tout de même pris la décision de l’emmener, sans lui demander ‘veux tu venir avec moi ?’ Certes je ne lui avais guère demandé son avis, mais serait-elle la si elle n’avait pas envie de m’accompagner ? Son absence à Poudlard fera polémique, mais je savais que Severus Rogue avait bien d’autres préoccupations en tête et qu’il n’allait pas s’attarder à chercher après une élève. Il vaquerait à ses occupations plus lugubres… Les parents de Darcy par contre, ce serai probablement une autre chanson, je lui conseillerais de leur écrire un mot pour les rassurer… D’ailleurs, il faudra que moi aussi, j’écrive à Katherine, nous nous voyons si peu, mais disparaitre dans la nature n’était pas forcement rassurant pour elle… Je fixais quelque instant ce château de Poudlard, elle était là, à coté, et je ne pouvais ni la voir ni la toucher… C’était une cruelle privation que d’être séparé de la sorte de sa fiancée, mais c’était bien mieux pour elle, d’ailleurs les nouvelles vis-à-vis de nos fiançailles demeuraient discrète, je m’étais assuré que cela ne se sache pas de trop, je voulais la protéger, elle ne pouvait pas m’en vouloir…

-Surprise !

Disais-je en saisissant ses deux mains blanches et froides avec un large sourire. Un sourire qui voulais dire, ‘prépare toi ma poule on y va !’. Et ce fus sans peine que nous transplannions ensemble, j’avais pris cette fâcheuse habitude de faire le moyen de transport avec Darcy, prés au lard vers l’hôpital, l’hôpital vers le parc, le parc vers la chambre, la chambre vers Poudlard… J’allais bientôt avoir ma licence de taxi à se rythme là. Je jetai un dernier regard sur Poudlard et le ciel londonien et nous disparûmes de l’Angleterre.

Il faisait bon, il faisait même très chaud. Un soleil éblouissant et un bruit de vagues géantes s’écrasant sur le sable. Un silence absolu, quelques oiseaux qui piaillaient entre eux se disputant un maigre repas. Et là, au dessus de la falaise se dressait un manoir immense et très lugubre. On distinguait sur le toit un nombre incroyable de nids d’oiseaux, les fenêtres étaient comme neuves protégeaient par un champ magique, le bois était vieux mais avait tout les charmes du monde, une vrai demeure d’Angleterre à l’autre bout du monde. Ce manoir me rappelais tout à coup mon enfance, je me voyais encore courir torse nu le long de la plage avec la baguette de mon père à la main et celui-ci en train de me courir après pour la récupérer en hurlant que je ne devais pas y toucher. Et maintenant cette même baguette était dans ma poche… *Je n’ai plus rien de mes parents*… J’ai menti… Je possède des milliers de choses, aussi futiles qu’elles soient, cette baguette ; mais surtout tous ces souvenirs. Ce manoir avait appartenus à mon oncle, un homme âgé, qui envié mon père depuis toujours, qui me prenait pour son fils et qui décéda deux ans avant mes parents léguant ce manoir à un mangemort pour en faire un quartier, mais évidement, ce projet n’eut jamais eu lieu et cet endroit fus abandonné et même oublié de tous ; sauf de moi. J’avais songé plusieurs fois venir ici, à la recherche d’une planque, j’avais immédiatement songé à elle. Une beauté sans pareille mais trop loin de l’Angleterre, trop loin du grand nord… Probablement l’aurai-je vendu si on me l’avait légué à moi, mais je l’aurai toujours sur les bras, elle était invendable au milieu de nulle part… Je me tournais alors vers la serdaigle et je lui disais d’un ton calme :

-Bienvenue en Australie !

Et sans attendre je retirai ma veste en cuir pour apparaitre en tee-shirt, et oui, j’avais tout prévus moi, je la plaignais avec son polo énorme, mais avait-elle crus que j’allais l’emmener au pôle nord ou quoi ? De plus, en Australie, c’était l’été, il faisait au moins 35°, il y avait de quoi étouffé, une chaleur que l’on n’a pas l’habitude de connaitre en Angleterre, une chaleur que je ne savais qu’appréciais de tout cœur tellement je n’avais jamais plus ressentis les rayons du soleil aussi prés de ma peau depuis fort longtemps… Je baissais mes yeux sur mon avant bras gauche que j’avais soigneusement enroulé dans une bande blanche afin de masque la marque. Je savais que cette plage était déserte et dite maudite, tout simplement à cause de nombreux morts étranges… Mais c’était que moi-même, je n’aimais pas montrer cette marque. C’est une chose que l’on imagine rarement chez les mangemorts, mais j’étais ainsi fait, et peu de gens pouvaient prétendre avoir vu de ses yeux la marque sur mon bras… Je ne regardais pas Darcy, je ne voulais pas voir sa réaction vis-à-vis de mon bras, je savais qu’elle aurait la curiosité de me demandais pourquoi je la cachais, je la connaissais à force… Je me déchaussé et je me retrouvais pieds nu dans se sable fins, l’air salé me faisait un peu tourné la tête, je fixais cet horizon bleus azur à la couleur de mes yeux, je me perdais dans cet infinis un sourire aux lèvres.

J’observais Darcy qui regardait avec émerveillement le paysage après avoir répéter ce que je venais de dire en bafouillant, probablement Darcy n’avait jamais eut l’occasion de voyager aussi loin, je lui en offrais l’opportunité… Elle était sous le charme de la plage et je l’observais un sourire en coin retirer la multitude de pull qu’elle portait jusqu’à se retrouver en débardeur, je voyais sa peau blanche briller au soleil, jamais sa peau n’avait eut un tel contact avec les rayons du soleil et cela se voyait étant donné la blancheur de son épiderme, elle retira à son tour ses chaussures et semblait ravit, émerveillé, il était clair que cela changeait de la triste Angleterre… Je l’observais d’un œil calme scruter du regard la plage déserte… Elle ne me disait rien vis-à-vis de mon avant bras, j’en fus peu étonné elle paraitrait absente, sur un nuage de coton, je contemplais ses pupilles vertes qui virent se plonger dans les miennes, je lui adressais alors un sourire amusé à sa question, je tendais mon bras bandelé vers la falaise où siégé le manoir en guise de réponse à sa question. Elle leva ses yeux vers cette sinistre demeure, je voyais à son regard qu’elle devinait que cela était encore de ma famille, elle était vraiment intelligente, c’était probablement une de ses grandes qualité. Je profité de cet instant d’absence de la jeune femme pour m’abaisser et saisir ses jambes au niveau des cuisses, je la porter et elle se replia sur moi la moitié du corps pendant derrière mon dos, je transportais la jeune femme comme un vulgaire sac à patates, je l’entendais rire alors que je me dirigeais vers l’étendus d’eau sauvage. Elle était si légère que j’avais l’impression de porter des plumes, je sentais l’eau sur mes pieds, l’eau était chaude, rien à voir avec les plage à 15° dans l’eau, c’était une eau de laquelle on ne sort pas tout violet, je reposais Darcy alors que nous avions de l’eau jusqu’au mollet trempant nos jeans, elle riait en me regardant et moi je reculais un sourire en coin fixant Darcy qui en deux secondes disparue lapé par une vague d’un mètre cinquante de haut… Je ne pus m’empêcher de rire en la voyant émergé de l’eau… Les vagues ici, ce n’était pas les roulades de la manche… Ses long cheveux étaient complètement trempé et je voyais une petit algue verte perché sur sa tête, je penchais la tête en regardant la deuxième vague arriver sur elle alors qu’elle se relevait à peine… Une fois qu’elle fut engloutis dans l’eau de disais

-Attention à la vague…

Je souriais amusé, la puissance de l’eau, une chose contre laquelle on ne pouvait pas vraiment lutter… Je me souvenais d’une crise que ma mère avait eut à cause de ses vagues, je n’étais qu’un petit bout d’homme d’un mètre trente, je courrais dans l’eau avec le chien de mon oncle, un colley noir, une bête magnifique, je m’étais enfoncé dans l’eau et je faisais signe à manière puis une vague m’avais lapé, je me souvenais de cette sensation d’impuissance et cette peur de se noyer, je me souvenais de se sentiment de liberté, plus aucune pensée, juste la survie, je m’étais retrouvé au large où les vagues naissaient, je me souvenais que mes pieds ne touchaient plus le sol et que je nageais jusqu'à la fatigue, j’entendais ma mère hurler de peur que son enfant ne meurent et je voyais mon père qui disais que j’allais très bien m’en sortir tout seul… Les forces m’avaient quitté et j’avais commencé à couler, et déjà et cet âge, je n’avais pas peur de mourir… Je me rappelle de mon oncle qui émergea de nulle part et me ramena sur la berge, et de cette mère qui me couvrait de baisers devant ce père qui continuai à lire son journal, ce père que j’admirai… Au fond de moi, je savais qu’il serait venu me sauvé, j’en est toujours été persuadé… Je regardais Darcy qui allait se faire à nouveau prendre par une vague, je souriais et je sortais ma baguette en la pointant vers la vague qui éclata en pluie sur la jeune femme qui se mit à rire, elle ne craignait pas de mourir noyer, comme si elle savait qu’il y avait quelqu’un qui serai toujours là pour la protéger désormais… Ce quelqu’un était-il moi ? Je n’avais jamais ressentis cette sensation d’être couvet par quelqu’un, j’avais toujours du apprendre à me débrouiller seul, surtout après la mort de ma mère qui malgré les remarque de mon père, elle m’avait toujours chaperonné dans le dos de cet homme si fort… S’il me voyait, serait-il fier ou tétanisé de voir ou j’en été aussi jeune ? Me prendrait-il pour une menace ? Mon propre père d’avoir créé ce monstre… Et s’il voyait que j’avais changé, aurait-il honte ? Je rejoignais Darcy dont les vague éclataient désormais dans son dos, je m’approchais d’elle avait un large sourire et je l’escortais au bord du l’eau là ou les vagues c’étaient déjà crevées éclaboussant nos bustes, je rangeais ma baguette et rendait liberté aux vagues, je souris à Darcy, elle avait l’air si souciante tout à l’heure devant Poudlard, son esprit était complètement vide désormais de toutes préoccupations, je l’enviais légèrement.

-On va visiter nos quartiers mademoiselle Spencer?

Je levais mes yeux bleus vers le manoir, je restais planté devant Darcy, les pieds dans l’eau, je souhaité monté, car il y avait quelque chose qui me chiffonnait vis-à-vis de cette spacieuse demeure, je n’avais pas vraiment eut le temps de vérifié son contenus, et j’étais assez pressé à l’idée de découvrir des vieux secrets de famille, mais à la fois retissant à l’idée de revoir surgir des souvenirs, mais c’était ainsi que la vie était faite, joie, tristesse, amour… Je devais m’y accommoder, avais-je pensé rester ainsi impassible à tout. Il fallait vivre avec, et en sortir vainqueur.

Je regardais Darcy émerveillé, nous étions un peu essoufflés, il m’avait semblé que cette falaise était moins difficile à monter quand j’avais 8 ans. Je viendrais plus souvent faire mon jogging par ici… Elle fut extasiée devant la beauté de la demeure, je souriais, je lâchais le bras de Darcy et je montais les marches du perron et j’arrivais devant la porte, je plongeais ma main bandée dans la poche de mon jeans trempé et je sortais une clef dorée que je glissais dans la serrure, je poussais la porte qui ne grinça même pas malgré l’ancienneté de celle ci, j’entrais sur le palier et je fus scié de voir que tout était en ordre, bien rangé, propre, pas une seule toile d’araignée… Cela fut plus inquiétant… Je fis signe à Darcy de rester derrière moi et de se taire par-dessus tout, j’entrais dans la pièce en sortant ma baguette de la main gauche, je scruté la salle baignée de soleil, j’entendais remuer dans un coin et je pointé ma baguette en cette direction quand tout d’un coup j’entendais une voix s’écrier

-MONSIEUR GAHLERIS !
-EXPERLIARMUS!

Frappé de plein fouet, je vis une ombre propulsé dans la bibliothèque et se ramassa de nombreux livres en pleine figure. Je m’approchais, et j’aperçus une créature grise, sale… L’elfe de maison… J’écarquillais mes yeux, je ne pouvais y croire, il était encore là ! C’était pour cette raison que tout était aussi propre… Le pauvre avait dus être si seul… Je tendais mes mains pour attraper la chose d’un mètre de haut et je le relevais, je vis sa gène, il se sentait stupide d’avoir sauté de la sorte sur moi, mais je voyais des larmes dans ses yeux, il avait l’air sincèrement heureux… Il me dit avec admiration.

-Monsieur ! Vous n’avez pas changé ! Pas une ride ! Vous êtes magnifique monsieur…

Quoi ? Il avait perdus la raison où quoi ? Je n’avais pas changé depuis mes huit ans ? Je baissais les yeux gravement… Monsieur, c’était mon père… Je relevais mon regard bleu dans ses gros yeux globuleux et il fut étonné. Je lui administré une pichenette sur le front et il comprit tout de suite… Je me relevais en m’appuyant sur le rebord de la bibliothèque un peu étourdis par tous ses souvenirs qui me faisaient souffrir. Je fis signe à l’elfe de disposer quelque instant… Il s’inclina et disparut. Je me tournais vers Darcy qui était restée sagement dans l’embrasure de la porte, je lui adressais un faible sourire et je lui fis un signe de tête d’entrer… Imbécile d’elfe… Il était resté tout ce temps enfermé dans ce manoir, à entretenir sa beauté d’il y a dix ans. La solitude, cela expliquer sa joie, ses larmes, il était probablement partit chercher de quoi nous nourrir, car le matin en Angleterre, c’était l’après midi en Australie. *Vous êtes magnifique monsieur*. Pourquoi avait-il dit cela ? J’avais toujours voulus ressembler à mon père, et j’étais devenu son portrait craché, pourquoi à présent, cela me dérangeait-il ? Il était mort… Il m’avait abandonné tout comme chacun de nous avait abandonné cet elfe ici. La famille, c’était bien un sujet qui me blessais au fond de moi, une chose que je pouvais plus contrôler que la douleur. J’entrais dans le salon suivis de la jeune femme et je fus désespéré de voir que les caisses d’alcool que j’avais apporté étaient triée par ordre de type de boisson, il devait vraiment s’ennuyer pour faire cela… L’elfe réapparus en plein salon, ce qui me fit à nouveau pointé ma baguette sur lui par reflex, il tenait dans ses mains usées un plateau avec des verres d’alcool et des pains de mie beurré, je rangeai ma baguette une nouvelle fois, me promettant de rester plus ‘zen’… Il s’inclina puis resta planté là comme un imbécile à me fixer de ses grands yeux globuleux… Il se frotta le front en souvenir de mon geste… Il se souvenait de moi, j’étais un petit garçon si seul, et il avait été un compagnon de jeux, je lui avais souvent administré cette fameuse pichenette sur le front à chaque fois que je lui reprochais quelque chose, mon père lui, il lui flanquait un bon coup de pied au derrière. Je m’installé dans le canapé et je lui disais à Darcy un sourire aux lèvres en prenant un verre

-Je te présente Looky… Enfin, c’est moi qui l’appelle comme ça mais je t’en donne le droit à toi.

Je vidais mon verre et je le voyais dans le coin de mon œil à me fixer avec ses énorme yeux gris, la bouche entre ouverte d’admiration folle pour ma personne… Je tournais lentement la tête vers lui et je dessinais un large sourire et je hurlai

-DISPARAIT TU M’ENERVE CRETIN ! PREPARE DONC DEUX CHAMBRES REND TOI UTILE PLUTOT QUE DE ME REGARDER DE LA SORTE !
-Oui maitre… Je vous aime… Mon seul ami…

Je lui jetai un regard noir et il disparut aussi vite. Je soupirai doucement… Je reportais mes yeux bleus sur Darcy qui était restée muette, je lui adressais un clin d’œil. Je prenais un second verre pour me détendre troublé par ses mots *je vous aime… Mon seul ami…* C’était il y a 9 ans… C’était avant…