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MessageSujet: « J'ai tant de choses à te dire... » ♔ THEODORE NOTT.   « J'ai tant de choses à te dire... » ♔ THEODORE NOTT. Icon_minitimeMar 18 Jan - 18:17

« J'ai tant de choses à te dire... »
Théodore &` Aurianne. ♥



Le vent d’octobre balayait les feuilles mortes sur son passage, faisant virevolter par la même occasion mes cheveux autour de mon visage, sans que je n’y prête attention. J’errais seule dans le parc, à l’extérieur des murs du château devenus bien trop oppressants à mon goût ces temps-ci, sans but aucun, ni destination pour guider mes pas. J’avais un creux dans mon emploi du temps, ou peut-être pas d’ailleurs, car je ne savais plus combien de temps c’était écoulé depuis que j’avais quitté la salle de potion dans les cachots, courant presque vers la grande porte afin de m’isoler au-dehors. Une poignée de minutes ? Plus ? Une heure peut-être davantage ? J’avais donc un creux dans mon emploi du temps, ou bien aurais-je du me trouver en cours, mais peut m’importais, je m’en fichais aussi sûrement que de ma première robe de sorcière à cet instant. Si je fuyais ainsi tout le monde, c’était néanmoins pour une raison précise. Si je refusais de me joindre aux autres lorsqu’ils me le demandaient c’était encore et toujours la même chose. Tous leurs bavardages futiles me semblaient plus insupportables que jamais, et pire, ils réussissaient à me faire me sentir plus mal que je ne l’étais déjà. Je ne m’étais en faite jamais sentie aussi étrangère à ce lieu, même sept années auparavant alors que je venais d’y arriver, détestant à tort tout ce qui s’y rattachait ; mais plus rien n’était maintenant pareil qu’à cette époque là. La seule chose restée inchangée était cette habitude que j’avais, et dont je faisais parfaitement montre à cet instant, de me réfugier dans le parc lorsque j’avais envie et besoin de solitude. Cet endroit était de loin resté celui que je préférais ici. Je savais apprécier l’air pur que l’on pouvait y respirer –même si en règle générale, il l’était beaucoup moins une fois que j’avais allumé une cigarette, emplissant mes poumons de sa fumée, mais passons, le sujet n’était pas à mes diverses addictions- et surtout le calme qui y régnait et qui opérait si souvent un effet apaisant sur moi. En réalité, à cet instant, le seul point noir que je pouvais lui trouver, outre le fait de malgré tout se situer à Poudlard, c’était tout simplement qu’aujourd’hui il ne parvenait pas à me défaire de mes pensées. Et afin de faire dans l’originalité, elles tournaient toutes, encore une fois, autour de Théodore,, entourées cependant d’un grand air de changement puisqu’elles n’étaient plus de l’ordre de ma première rencontre avec lui. J’avais fini par dire adieu, ou du moins pour un temps, à la petite fille deux six ans, arrivant en Angleterre entourée de son Père et de sa Mère, s’apprêtant à enfin voir celui à qui ces mêmes parents avaient décidé d’unir sa vie. Oubliée cette gosse persuadée que son « fiancé » la prenait pour un simple bébé sans même la connaître, lui, du haut de ses sept ans et demi, qu’il la haïssait, ou pire que l’idée seule de leur future union l’insupportait. Bien qu’aujourd’hui, l’idée de ce mariage m’effrayait toujours autant, et que je craignais encore chaque seconde des deux mois qui m’en séparaient encore puisqu’il devait avoir lieu dans le courant des vacances de Noël, ce n’était plus pour ces mêmes histoires insouciantes d’enfant.

Mes pas avaient fini par me mener au bord du lac, là même où tout avait commencé, là où si j’avais su, je me serais bien gardée de suivre Théodore, malgré mon envie, ou plutôt mon besoin de réponses. Inlassablement le même film passait en boucle dans ma tête, plus présent maintenant que j’en avais les débuts du décor sous les yeux. Je me revoyais lui demander s’il déciderait un jour d’arrêter de me détester, et lui me répondre qu’il n’en avait jamais été le cas, bien au contraire. Je nous revoyais nous embrasser pour la première fois. Mais je revoyais surtout tout ce qui c’était passé ensuite. Je me souvenais de l’envie de me montrer quelque chose que Théodore avait prétextée afin que nous nous retrouvions dans la Salle sur Demande. Je me souviens de la façon dont les choses s’étaient enchaînées, de manière si naturelle m’avait-il semblé. Nous avions brûlé des étapes, beaucoup trop d’étapes et nous avions finalement fini par coucher ensemble. Sur le coup, cela ne m’avait pas paru aussi stupide que maintenant, mais encore une fois, si j’avais su, jamais je n’aurais fait que les choses se seraient déroulées comme cela l’avait été. Toujours est-il qu’après cela, malgré une légère tension qui s’était installée entre nous deux, due justement au fait de la rapidité avec laquelle les choses s’étaient enchaînées, nous avions en quelque jours échangé plus qu’en onze ans que nous nous étions rencontrés. Pire, je crois qu’en un sens, j’étais amoureuse de Théodore et c’était un sentiment nouveau pour moi, être amoureuse, si bien que j’étais encore moins sûre de ce qu’il se passait et en étais d’autant plus tendue en sa présence. Et puis tout avait commencé à déraper, du moins de mon côté. A force de nausées, se faisant ressentir chaque matin davantage, j’avais du admettre que cela n’avait plus ne serait-ce qu’un lointain rapport avec une quelconque gêne ou tension. Si j’avais pu encore douter, des sautes d’humeur qui ne me correspondaient pas le moins du monde et des envies étranges lorsqu’elles provenaient de ma personne avaient achevé de me confirmer ce que j’avais craint plus que tout. A partir de là, j’avais employé ce qui pouvait me rester d’énergie à fuir les autres élèves, Théodore en particulier, car comment lui annoncer, qu’à dix-huit ans, il allait se retrouver le père d’un enfant qu’il n’avait pas désiré ? Me confronter à lui était au-dessus de mes moyens, tant la nouvelle me bouleversait déjà moi-même. Il m’était impossible de me projeter à peine quelques neuf mis environ plus tard, mettant un enfant au monde. Un enfant qui serait à moi, dont la survie dépendrait de ma capacité à m’en occuper, dont le bonheur dépendrait de ce que je saurais lui donner, et dont l’éducation serait entièrement à faire. Maintenant les pires scénarios se jouaient dans ma tête comme un film qui se serait déroulé sous mes yeux. Théodore, refusant de reconnaître cet enfant comme le sien, refusant notre mariage et m’effaçant de sa vie aussi rapidement que j’y étais entrée. Ma famille me reniant totalement et ne voulant plus rien savoir de moi. Et enfin moi, seule, toujours et encore, un bébé que je n’avais pas demandé dans les bras. Ces pensées m’arrachèrent une larme, me faisant culpabiliser encore plus, si la chose était possible. Pendant tant d’années, on m’avait appris à enterrer mes sentiments jusqu’à n’en plus éprouver, mais même cela, je n’en étais plus capable. La Aurianne que l’on pouvait voir en cet instant ne m’inspirait rien de bon. Assise contre le tronc d’un arbre, les genoux repliés contre la poitrine, les bras les entourant, et cette maudite larme qu’elle n’avait pas le courage d’effacer roulant toujours sur la joue. Tout ce qui me restait, c’était la consolation que les seuls témoins de mon débordement étaient le ciel, le lac et le parc… ainsi que la personne que je n’avais pas vue approcher et qui s’était plantée devant moi. Je relevai la tête, afin de savoir de qui il s’agissait. Mon cœur et mon corps agirent dans le même ensemble : ils ne firent qu’un bon. Le premier puisque c’était devenu l’habitude qu’il avait prise à la vue de Théodore, le second dans le but unique de me remettre debout. L’espace d’une seconde, j’hésitai à m’esquiver, comme je l’avais fait jusqu’alors, à me mettre à courir, sans plus m’arrêter, dans n’importe quelle direction tant qu’elle se trouvait loin, très loin, le plus loin possible d’ici, quelque part où je ne serais connue de personne et pourrais échapper au destin qui m’avait été tracé, libérant mon fiancé du sien par la même occasion. Mais c’était stupide, aussi à peine eussé-je esquissé un mouvement vers la gauche, que je me laissais retomber contre mon tronc d’arbre, debout cette fois-ci. Je laissais mes yeux dériver dans le vague, n’ayant aucune envie de chercher à déchiffrer l’expression de Théodore, encore moins ce que pouvait exprimer son regard.

    « Qu’est-ce que tu veux ? »

J’avais articulé cette phrase doucement, presque dans un murmure, comme si le simple fait de lui adresser la parole me coûtait. Je n’étais pas prête pour me retrouver face à lui. J’avais tant de choses à lui dire, mais également trop de lâcheté pour les prononcer. Cette fille froide que j’avais toujours côtoyée avait fait place à une autre, fragile, pathétique, prête à craquer à tout instant.

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E. Théodore Nott
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MessageSujet: Re: « J'ai tant de choses à te dire... » ♔ THEODORE NOTT.   « J'ai tant de choses à te dire... » ♔ THEODORE NOTT. Icon_minitimeLun 7 Fév - 11:31

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    « J’ AI TANT DE CHOSE A TE DIRE... »
    « AURIANNE &’ THEODORE »


.


    « Qui s’ embarrasse à regretter le passé, perd le présent et risque l’ avenir. » Je n’ ai en ce moment aucune idée de qui a écrit cette phrase ; elle était inscrite sur le troisième de couverture d’ un livre que j’ ai trouvé au cours de l’ été 1993 dans la Bibliothèque du Manoir, signée de l’ écriture de Mère. Je ne comprends même pas le sens de cette phrase ; simplement, j’ y pense souvent. J’ y ai songé lors du procès de Père qui précédait son emprisonnement en sursis et qui devait suivre celui à vie en me questionnant pour savoir s‘ il serais revenu lui en arrière si on lui avait donné le choix. J’ y ai pensé l’ an dernier lorsque Kaelyn était enceinte, en me demandant si elle regrettais parfois le fait de porter la vie en elle. J’ y pense en vérité depuis le jour ou je l’ ai découverte, mais surtout, elle hante mes songes depuis qu’ Aurianne m’ évite, met ton son art à ne pas croiser mon chemin. Je m’ en mord les doigts, remettant en cause tout ce que nous avons fait le seul moment en onze ans, le seul moment depuis nos sept ans ou nous avons fait pour la première fois connaissance. Ce que nous avons fait, je m’ en rappelle bien ; et si je m’ obstinais à ne pas m’ en rappeler, j’ aurais bien l’ air d’ un con. Toujours est il que l’ attitude de ma future femme, si elle ne m’ agace pas, me fait stresser de plus en plus. D’ accord, nous avions peut être fait ce que les gens appellent « bruler des étapes » mais était ce une raison pour m’ éviter ? J’ avais tellement l’ habitude de coucher avec les filles au bout de quelques heures de bavardage que le faire avec Aurianne m’ avait semblé normal. En somme, c’ était même évident puisque nous l’ aurions fait à un moment ou un autre, étant destinés à nous marier au vacances de Noël. Je ne possédais cependant plus cette envie de me satisfaire avec les autres filles au Sang Pur depuis que j’ avais emmené ma fiancée dans la salle sur demande ; et j’ espérais sans doute que cela reviendrait une fois que cette dernière m’ aurait donné une explication sur son comportement fuyard. Alors au moins, même si elle me détestait de toute son âme, je pourrais redevenir le salaud coucheur qui la tromperait durant toute nos années de mariage, qui auraient des enfants avec bien d’ autre sorcière ; en somme, le coucheur que j’ avais toujours eu l’ impression d’ être, et que je redeviendrais puisqu’ Aurianne ne semblait pas satisfaite de mes performances nuptiales - c’ était du moins ainsi que j’ interprétais son attitude blasée sur l’ idée de m’ éviter le plus possible - et que j‘ étais décidé du fait que je l‘ aimais, à lui éviter le plus de désagréments durant notre vie de couple. Mais je voulais en attendant des réponses.

    « Qu’est-ce que tu veux ? »


    Et j‘ étais la, face à Elle, le vent soufflant dans mes cheveux, les yeux vidés d‘ émotions. J‘ avais soudainement rayé tout mes projets en la voyant si fragile, et pourtant si intéressante, si belle. Elle me paraissait vraiment humaine maintenant, montrant ses émotions et pourtant je savais qu‘ elle pouvais se haïr de le faire en ce moment ; c‘ était souvent mon cas. L‘ angoisse s‘ incrusta dans mon ventre, me tiraillant l‘ abdomen et l’ estomac de part en part, et soudainement je n‘ eut plus rien à dire. Je ne me rappelais plus la raison pour laquelle j‘ avais décidé de venir la voir, de me dresser face à elle pour la regarder dans les yeux. J‘ aurais voulu m‘ enfuir mais je ne trouvais aucune raison de le faire. Je ne voulais pas agir en lache, et pourtant toute envie de m‘ imposer, tout besoin de comprendre le pourquoi du comment elle m‘ évitais avait disparu. Je me sentais vide, trop mal à l‘ aise pour poser la question, mais trop désireux de la lancer ; alors je restais la, sans rien dire, les yeux vagues et vides de sentiments, m‘ éloignant déjà d‘ un ou deux pas pour ne plus la coller et la laisser fuir si elle le voulais. En ce moment soudainement, je crois bien que je n‘ avais plus le sentiment d‘ etre quelques chose ; et pourtant, je finis au bout de quelques seconde par poser cette question qui me tiraillait - pour au final, le regretter tout de suite après :

      « Je veux savoir ce que je t‘ ai fait, Aurianne.. Je veux savoir pourquoi tu me fuis.. Ai-je donc le droit de te prier de me l‘ expliquer ? »
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MessageSujet: Re: « J'ai tant de choses à te dire... » ♔ THEODORE NOTT.   « J'ai tant de choses à te dire... » ♔ THEODORE NOTT. Icon_minitimeLun 14 Fév - 18:39

« J'ai tant de choses à te dire... »
Théodore &` Aurianne. ♥



Le temps semblait s’ être arrêté ne laissant plus filer les secondes et les minutes, ou bien était-ce simplement un des effets de ce lourd silence qui était soudainement tombé ? L’ espace d’ un instant, j’ en vins à me demander si le manque de sommeil et le piètre état dans lequel je me trouvais n’ avaient pas eu raison de moi, et si je n’ avais tout bonnement pas imaginé la présence de l’ homme qui serait bientôt mon mari en face de moi. Ce silence était anormal, et pourtant, il était bien là, me fixant de son regard sans pour autant prononcer le moindre mot. Je me forçais alors à en faire de même, posant mon regard sur le sien, à la recherche de la plus petite trace d’ émotion qu’ elle soit positive et négative, mais je ne trouvais rien. Il était juste là, debout, le vent soufflant dans ses cheveux comme il le faisait avec les miens, et semblait totalement vidé. Il était beau, je ne pus m’ empêcher de me faire la réflexion ; mais il l’ avait toujours été, au plus loin dont je me souvienne, même lorsque nous n’ étions que deux gamins de six et sept ans, et en cela j’ avais toujours considéré notre union comme une chance puisque en regardant ne serait-ce qu’ à Poudlard, peu pouvaient se vanter de l’ égaler. En somme, si la perfection absolue n’ était pas de notre monde, Théodore Nott l’ en approchait grandement, mais que pouvait-il en dire de moi ? C’ est là qu’ avait toujours résidé notre problème. Nous n’ avions jamais été capables lui et moi, de tenir une discussion franche et de savoir où nous en étions réellement ; et aujourd’ hui, il aurait fallu que les choses changent.

Je ne m’ attendais presque plus à l’ entendre m’ exposer les raisons de sa venue – bien que je les connaissais déjà – et j’ aurais même sûrement préféré qu’ il ne rompe pas le silence. Chercher à déterminer ce qu’ il ressentait de par son attitude ou le ton de ses paroles était peine perdue mais la manière dont il présenta les choses m’ étonna tant je ne m’ attendais pas à ce qu’ il prenne les choses avec autant de calme, en paressant presque doux à l’ inverse de ce que je ne cessais de craindre et d’ imaginer. Pourtant je ne pus m’ empêcher de retomber m’ appuyer le dos contre l’ arbre qui se trouvait toujours derrière moi puisque je n’ avais pas bougé, comme si mes jambes allaient devenir incapables de supporter le poids de mon corps encore bien longtemps. J’ avais imaginé cette confrontation des centaines, non des milliers de fois tant elle hantait la moindre des secondes que je vivais au point de s’ insinuer dans le plus insignifiant de mes songes la nuit, et force était de constater que cela ne m’ aidait pas à trouver la marche à suivre, à trouver comment je devais lui annoncer que je portais un enfant, notre enfant, puisque j’ en étais bien obligée.

    « Tu ne m’ as rien fait… Ou du moins pas dans le sens où tu sembles le croire. »


Ces paroles ne l’ avançaient guère et pourtant je ne trouvais pas la force de continuer mes explications. Une fois encore la même question s’ imposait à mon esprit : Comment allais-je lui annoncer ce qu’ il désirait tant savoir ? Nous avions eu une histoire compliquée dès notre plus jeune âge tous les deux, et lorsque je commençais à croire que les choses allaient pour le mieux, il fallait que tout dérape à nouveau, si bien que je doutais d’ en voir un jour la fin. Je ne pouvais pas même me convaincre de penser à notre enfant pour chercher le courage dont j’ avais besoin – encore aurait-il fallu pour cela que j’ en possède au moins la plus minuscule des parcelles qui soit, et l’ on pouvait à juste titre douter de la chose -. Rien ne l’ obligeait à reconnaître le bébé et à l’ accepter, et dans ce cas ce serait sa parole contre la mienne rien n’ aurait pu prouver qui de lui ou moi disait la vérité. Je me forçais néanmoins à faire sortir toutes pensées noires de ce genre de ma tête et à les enterrer loin quelque part où je ne les retrouverais jamais, car ce n’ était sûrement pas avec elles que la tâche allait m’ apparaître plus facile. Je ne l’ avais pas désiré certes, mais à songer à lui chaque seconde depuis un mois, je crois que j’ en étais venue à l’ aimer sans le connaître puisque je ne savais même pas s’ il serait une fille ou un garçon. Prendre conscience de cette chose, que je l’ aimais, loin de m’ apaiser, me mit plutôt à bouts de nerfs me faisant encore plus craindre la future réaction de Théodore puisque je savais désormais que je n’ accepterais pas qu’ il arrive que ce soit à cet enfant. Je pris une profonde articulation tout en me redressant et finit par articuler cette phrase pendant que je le pouvais encore puisque je sentais mes nerfs lâcher et des larmes me monter aux yeux et employant le reste de mes forces à ne pas quitter le visage de mon fiancé du regard.

    « Je suis enceinte Théodore… »



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