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 « Sais tu vraiment ou nous en sommes ? » ♔ AURIANNE DE BRAY.

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E. Théodore Nott
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MessageSujet: « Sais tu vraiment ou nous en sommes ? » ♔ AURIANNE DE BRAY.   « Sais tu vraiment ou nous en sommes ? » ♔ AURIANNE DE BRAY. Icon_minitimeSam 4 Déc - 19:22

« Sais tu vraiment ou nous en sommes ? » ♔ AURIANNE DE BRAY. 24
« Sais tu vraiment ou nous en sommes ? » ♔ AURIANNE DE BRAY. 69
    « SAIS TU VRAIMENT OU NOUS EN SOMMES ?  »
    « AURIANNE &’ THEODORE »


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      Je ferme les yeux, caressant légèrement le veston de mon costard. Quelle idée en vérité à eu Père de m’ emmener ici, dans cette fête qui certes rassemble des sangs purs mais dans laquelle je ne trouve pas une seule personne de mon âge pourvu d’ intelligence c‘ est à dire suffisamment pour trouver un sujet de conversation qui ne la concerne pas ? Je commence presque à regretter que la mere de Blaise ne l’ est pas amené, lui au moins est supportable comparé aux autres rejetons présent dans la salle. Pour chacun des enfants ici présent, je suis le fils de Nott, et pour ils sont l’ eau Malefoy, Parkinson, Greengrass, Crabbe ou Goyle et continuation… Tu vas rencontrer ta fiancée, m’ a dit Richard mais j’ attends encore, assis sur un canapé de la salle qu’ il me la présente. Quoique nous sommes arrivés dans les premiers Père et moi, et la festivités n’ ont guère commencés que depuis une demie heure, ils ne doivent sans doute pas être la. J’ espère qu’ elle sera jolie, et si elle ne l’ est pas qu’ elle aura au moins la politesse d’ avoir une compagnie agréable. J’ aurais voulu la connaitre depuis l’ enfance, au moins nous aurions sans doute des affinités d’ amis mais voila, apparemment elle vit en France et ne se déplace que rarement en Angleterre - ce qui en vérité trace une croix totale de mon point de vue pour le fait que nous fassions nos études ensemble à Poudlard, elle ira sans doute chez les Français de Beauxbatons. A moins que ce ne soit une invention de Père afin de ne pas me la présenter avant ce soir malgré mes demandes - je ne tiens plus en place à l’ idée de ne pas la connaitre, elle est quand même celle que je dois épouser dans moins de 10 ans maintenant, presque jours pour jours. Apparemment elle se nomme Aurianne de Bray est âgée d’ un an et de quelques mois de moins que moi, mais c’ est le seul détail dont Richard ai daigné m’ informer avant que nous transplanions au lieu des festivités. Elle n’ a donc que six ans à peine… C’ est encore une enfant en vérité, je pourrais être son frère ainé du haut de mes sept ans ! Cette idée me fait soupirer, et plus encore qu’ auparavant je m’ ennuie de l’ attendre. Je ne regarde mes plus les personnes annoncées, qu’ il s’ agisse des De Bray, des Malefoys ou de qui que ce soit d’ autre, j’ attends juste dans une tenue digne de mon rang de m’ en aller… De Bray ! Un tilt à soudainement éclaté dans ma tête mais Richard n’ a pas décidé de me donner le temps de me reconnaitre. Une fraction de secondes plus tard, il m’ a extirpé du canapé avec une paire de gifles - c’ est comme cela que tu tiens a-t-il demandé d’ une voix stressée que je ne lui connaissais pas, l’ air purement agacé - et me pousse maintenant devant lui, jusqu’ a ce que nous ayons atteint un groupe de personne, un homme et une femme accompagnée d’ une enfant à laquelle je ne donnerais pas plus de six ans, âge que je lui connais en vérité. Aurianne de Bray était devant moi. J’ ai cherché à ne pas croiser son regard pendant le temps ou les adultes parlaient entre eux - voici mon fils Théodore, voila notre fille sa fiancée et continuation - puisque j’ aurais du baisser les yeux et que je n’ avais pas envie de la mettre mal à l’ aise - les gens prétendaient souvent que mon regard était dérangeant car j’ avais l’ habitude de les regarder sans jamais ciller, tant j’ aimais voir les étincelles d’ émotions se fondre dans leurs pupilles et dans leurs iris. En vérité l’ enfant présente devant moi devait déjà être assez choquée de se voir mariée à son jeune âge, ce n’ était donc pas la peine que j’ en rajoute une couche en la fixant de manière à augmenter son malaise. Je ne savais même pas au fond si elle avait de son coté posés ses yeux sur moi, et j’ ignorais jusqu’ a leur couleur. Je n’ avais en vérité pas quitté des yeux mes futurs beaux-parents, oubliant leur fille et faisait semblant comme toujours de les préférer. Et puis ils étaient partis, et Père avec eux, Père qui avait bien du se rendre compte de mon trouble mais qui avait fait mine de rien, et j’ avais alors du regarder Aurianne. J’ avais en vérité devant moi ce que je considérais comme une enfant, jeune du haut des six ans à peine que je lui donnais et qui devait de son coté trouver vieux mes sept ans et demi. Elle était marié à un vieux, voila bien ce qu’ elle devait penser du fait de notre différence d’ âge. Elle était marié à un vieux, et elle était destiné à l’ épouser. Alors autant laisser la conversation s’ enchainer, et l’ on verrait bien ce que cela donnerait. Il en résulta que j’ eu envie pour ne pas l’ apeurer de lui proposer de nous marier entre amis si l’ amour ne venait pas au fil des années, bien que je ne pense pas que cela ai pu être possible, et pourtant je le fit. Je lui demande si elle veut devenir mon amie et m’ épouser en tant que telle si jamais le temps n’ amène pas un sentiment d’ amour entre nous. Je le fait, par gentillesse et par politesse et cela semble lui convenir. La discussion s‘ enchaine alors, et je souris du fait que si elle est assez jeune du haut de ses six bougies elle n‘ en possède pas du moins une compagnie et un physique agréable…


    La sueur me dégoulina dans le front tandis que je m‘ extirpais de mon rêve, et il me fallut plusieurs secondes pour me rendre compte que je n’ avais plus sept ans mais dix huit, que je n’ étais plus dans la salle des festivités ou j’ avais pour la première fois croisé le regard d’ Aurianne mais dans les draps légèrement trempés par la transpiration du lit que j’ occupais dans le Dortoir des Garçons, que le temps du mariage ne me paraissait plus aussi lointain mais se rapprochait soudainement avec une vitesse qui me semblait excessive, et surtout enfin que je ne pouvais plus envisager d’ épouser Aurianne en temps que simple amie mais que le temps qui nous séparait du mariage s’ écoulait dans son sablier avec plus de force du fait qu’ a la fin de l’ année, nous serions définitivement unis puisqu’ elle aurait terminé ses études et moi avec elle. Je fermais les yeux, cherchant à calmer les battements exaltés de mon cœur. Elle était ma promise, et cela je ne pouvais l’ oublier au point de me dire parfois en la regardant de temps à autre que ce qui m’ étais autrefois apparu comme une chose fatale ne me semblait plus aussi dérangeant maintenant. Certes elle ne correspondait sans doute pas à la perfection incarnée, mais elle n’ étais pas non plus l’ inverse total de ce qu’ un fiancé pouvait espérer. Non, elle était attirante mais jamais dans toute ma fierté je n’ aurais pu le lui avouer - il n’ aurait plus manqué qu’ elle me réponde par une réplique cinglante selon laquelle elle m’ épousais non pas par attirance physique ou mentale mais pour satisfaire les désirs de ces parents. L’ évidence me frappa comme un coup de poing au beau milieu de l’ estomac ; il fallait que j’ évites Aurianne jusqu’ a la fin de nos années scolaires afin de ne pas me montrer comme étant un futur mari possessif et agaçant. En vérité, nous ne causions sans doute pas souvent ou bien était le fait d’ être stressé à l’ idée que notre mariage soit plus avancé chaque jour et qu’ elle me haïsse de lui passer la bague au doigt qui me dérangeais ? Toujours était il que je n’ aimais pas penser à cela, et que je me contentais de repousser mes pensées lorsqu’ elles s’ engageaient sur ce sujet. Je fourrais mes coudes sous ma tête, regardant le plafond qui s’ étendait en haut, me demandant si nous aurions elle et moi des enfants et si elle parviendrait à jour à m’ aimer, sinon à me supporter. Je restais pendant des heures, jusqu’ a ce que le moment de se lever soit parvenu, à développer le fil de mes pensées sans avoir l’ envie de me rendormir, n’ attendant qu’ une chose, que le matin pointe le bout de son nez et qu’ enfin je puisse remuer les songes concernant Aurianne qui planaient sur moi autrement que dans une position allongée inconfortable. Ainsi passèrent plusieurs heures, à réfléchir sur un sujet qui devait aboutir un jour ou l’ autre à un mariage, et sans doute probablement à des enfants et à une haine envers moi de la part de la mère des dits garçons et filles s’ il y en avait plusieurs.

    Les cours de la matinée étaient passés et l’ interclasse avait sonné. Je ne sut pourquoi je n’ avais pas envie de me joindre au troupeau d’ élèves qui se dirigeait vers la Grande Salle pour le déjeuner mais un sentiment d’ humiliation, ou de peur de voir Aurianne m’ empêcha de les suivre. Je n’ avais pas envie de croiser son regard, je n’ avais pas envie de voir si ses yeux exprimaient une once plus ou moins forte de rage, de la déception ou tout autre sentiment négatif quand elle les posait sur ma personne. Aussi je me séparais à un moment des élèves, prenant la direction de l’ extérieur pour aller trainer prés du Lac. J’ étais toujours aussi bien lorsque je n’ étais pas entouré pas un mouvement de foule, et quoi de mieux que d’ aller trainer à l’ extérieurs aux heures de repas afin de ne pas croiser de monde ? Rien, tout simplement rien c’ était la chose que j’ aimais le plus faire afin de m’ isoler, à la manière d’ un électron libre et indépendant de rien. Je fermais les yeux un léger instant, les rouvrant pour regarder le paysage qui s’ étendait autour de moi et que je côtoyais depuis près de sept ans pendant toute la période scolaire. J’ aurais pu m’ accrocher à ce souvenir, me dire qu’ il n’ y avait rien de plus beau au monde, et soudainement cela m’ apparu comme étant le cas. Ici j’ étais bien, comme quand j’ étais en train de errer dans l’ allée des Embrumes, comme lorsque je me baladais entre les murs du Manoir Nott. Oui, j’ étais bien et il n’ y aurait sans doute eu qu’ une seule chose qui eu pu combler mon bonheur à ce moment la. L’ amour d’ Aurianne de Bray…
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MessageSujet: Re: « Sais tu vraiment ou nous en sommes ? » ♔ AURIANNE DE BRAY.   « Sais tu vraiment ou nous en sommes ? » ♔ AURIANNE DE BRAY. Icon_minitimeDim 5 Déc - 15:15

Théodore &' Aurianne ♣

« Sais-tu vraiment où nous en sommes ? »

        J’entrais dans la salle de réception, donnée par une famille de sorciers dont je ne me souviens plus du nom. Nous ne venions que rarement en Angleterre, à tel point que je ne me rappelais plus de certains noms ou certains visages de personnes appartenant à ma propre famille. Cependant, cette fois, cela devait être différent. « Tu vas rencontrer ton fiancé » m’avait dit Père. Je regardais la salle, m’attardant sur chaque visage d’enfant de mon âge essayant de deviner qui il pouvait être. Tout ce que je connaissais de lui c’était son nom, Théodore Nott, et son âge, sept ans. Père n’avait rien voulu me dire de plus et je ne réussissais plus à tenir en place. L’insouciance que me procurait encore mon jeune âge ne réalisait sûrement pas encore pleinement l’ampleur de la nouvelle qui m’avait été annoncée il y avait alors peu de temps. Du haut de mes six ans, j’avais du mal à me projeter une dizaine d’années plus tard, en tant que Aurianne Nott, et non plus Aurianne De Bray. Je me demandais si c’était la même chose pour Théodore, qui, plus âgé que moi, arrivait peut être à prendre la nouvelle avec plus de recul. Pour nous, les enfants, il était important de préciser que l’on avait six ans un quart ou et demi, et non pas six ans. Théodore, qui lui en avait sept et demi, devait me prendre pour un bébé sans même m’avoir rencontrée, et devait se lamenter de devoir plus tard épouser un bébé. Je savais néanmoins, que cela arriverait, que nous le voulions ou non, mes parents l’avaient décidé pour moi, et il en irait ainsi. Je ne réussissais même pas à définir ce que je ressentais. Je ne l’avais pas choisi, mais Théodore non plus ne m’avait pas choisie, moi, et je ne l’avais pas rencontré que je craignais déjà qu’il me haïsse. Je me sentais d’autant plus perdue, qu’en parcourant la salle du regard, je remarquais que tout le monde semblait se connaître, et moi, je n’avais sûrement jamais vu un seul de ces visages de ma vie. Je continuais à fouiller la salle du regard, continuais à m’attarder sur chaque visage d’enfant, un blondinet, deux autres, déjà bien enrobés malgré leur âge qui semblaient le vénérer et le suivaient comme deux petits chiens –et je priais intérieurement pour que Théodore ne soit pas l’un d’eux-, et ainsi de suite. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, alors je ne pouvais qu’espérer qu’il soit beau et d’une agréable compagnie. La France allait suffisamment me manquer, sans que je ne doive supporter une personne désagréable. Père avait d’ailleurs discuté avec mère, afin de m’envoyer faire mes études à Poudlard pour que je puisse faire plus ample connaissance avec celui qui sera plus tard mon mari, plutôt qu’à Beauxbâtons comme il aurait du en être le cas. Notre nom fut soudain annoncé, me tirant de ma rêverie, et à peine quelques secondes plus tard, un homme qui devait avoir plus ou moins l’âge de mon père arrivait vers nous, suivi d’un garçon qui semblait avoir plus ou moins mon âge : Monsieur Nott et Théodore… Depuis l’annonce de la nouvelle, je ne cessais de m’interroger sur Théodore, mais à présent qu’il se trouvait devant moi, je ne pouvais le fixer plus de quelques secondes. Il ne semblait pas s’intéresser à moi de toute façon, je reportais donc mon regard sur mon futur beau père pendant qu’il discutait avec mes parents. Je ne suivais pas vraiment la conversation, qui ne dura pas très longtemps, et je m’étais vite retrouvée seule en compagnie de Théodore. Nous avions vite engagé la conversation, et Théodore voulant sûrement se montrer gentil, me proposait de nous marier en tant qu’amis si nous ne nous aimions pas une fois le jour venu. J’acceptais, sachant au fond de moi que ce ne serait jamais possible, et que Théodore le savait lui aussi parfaitement. J’appréciais tout de même son geste, et nous continuâmes à discuter. J’avais eu de la chance, car Théodore était en tous points agréable… J’avais cependant l’impression que ce n’était pas réciproque et que Théodore se forçait à paraître poli envers moi. Si je n’arrivais à déterminer comment je considérais notre future union, lui me haïssait peut être déjà.


      Je rouvrais les yeux, ramenée à la réalité par la voix monotone du professeur. Ne pouvait-il donc pas se taire ? Il ne servait qu’à m’endormir et à me replonger dans ce rêve que je refaisais souvent depuis des années. Je n’avais plus six ans, trois quart s’il vous plait, mais dix-sept, et je n’étais plus la petite fille qui rencontrait pour la première fois son fiancé lors d’une de ces innombrables réceptions entre familles de sorciers au sang pur, mais j’étais majeure du point de vue des sorciers, j’aurais bientôt fini mes études, mais pour l’instant, j’étais en cours, un cours particulièrement ennuyeux et inutile. Père avait réussi à convaincre Mère et avait obtenu ce qu’il désirait. J’avais été inscrite à Poudlard plutôt qu’à Beauxbâtons. Cela aurait du « me rapprocher de mon futur mari » selon lui, pourtant Théodore et moi ne parlions que très rarement tous les deux. Nous étions dans la même maison, il n’aurait pu en être autrement, et dans la même année, pourtant j’avais l’impression qu’il était un étranger pour moi. Les années s’étaient écoulées, beaucoup trop rapidement à mon goût, au nombre de onze depuis que j’avais fait la connaissance de Théodore pour la première fois, et de sept depuis ma première rentrée à Poudlard. Et chacune d’elle nous rapprochait un peu plus de la fin de nos études à tous les deux, et inévitablement par l’annonce officielle de nos fiançailles et de notre futur mariage. Chaque jour qui passait, je regrettais toujours un peu plus, le temps de cette insouciance, où l’idée de nous marier comme deux parfaits amis me paraissait encore envisageable, car aujourd’hui nous savions tous deux que cette hypothèse était à exclure. En onze ans, je n’avais toujours pas réussi à définir ce que je pensais de cette histoire. De temps à autre, lorsque mon regard croisait le sien, je me disais que j’avais finalement eu de la chance, et que notre union n’était peut être pas regrettable. Il n’incarnait certes pas un idéal masculin ou je ne sais quelle autre idiotie du même type, mais ce serait mentir que d’affirmer que l’idée qu’il me passe un jour la bague autour du doigt me répugnait, mais cette pensée, j’étais beaucoup trop fière pour l’exprimer à haute voix, d’autant plus que j’ignorais totalement ce qu’en pensait Théodore. Son indifférence envers moi lors de notre première rencontre m’était toujours restée à l’esprit. Je comprenais les raisons qui auraient pu le pousser à me haïr, mais j’avais pensé, ou du moins espéré, que Père avait au moins eu raison sur une chose, et que nos études dans le même château nous auraient permis de nous rapprocher, car en y réfléchissant, j’aurais tout aussi bien pu rester en France que nos relations en seraient sûrement au même point. J’essayais de trouver la position la moins inconfortable possible, -chose malaisée sur ces horribles chaises des salles de cours- et m’efforçais en vain de faire sortir Théodore de mes pensées. Depuis que la fin de nos études se faisaient sentir chaque jour un peu plus proches, je n’arrivais plus à penser à autre chose, et les mêmes questions revenaient sans cesse en boucle dans ma tête. Comment prenait-il cette union ? Parviendrait-il un jour à m’aimer plutôt qu’à me haïr ? Aurions-nous un jour des enfants ? Et cætera. A cette dernière question je pouvais sûrement répondre, car outre le fait de marier leurs enfants à une personne digne de leur sang, nos parents avaient uniquement eu pour but d’assurer leur descendance. J’essayais de reporter toute mon attention sur le cours, plus par nécessité de m’occuper l’esprit que par réel intéressement. Ressasser toutes ces éternelles pensées à propos de Théodore ne m’aiderait ni à savoir ce qu’il pensait, ni à aller mieux.

      Comme en réponse à mes prières informulées, la sonnerie annonçant la fin des cours de la matinée se fit enfin entendre, m’apportant une distraction suffisante pour sortir Théodore de mes pensées un instant au moins. Je m’apprêtais à suivre la masse d’élèves se dirigeant vers la Grande Salle, sans réelle conviction. J’aperçus de loin le dit objet de mes pensées, qui semblait prendre un grand soin à éviter mon regard ainsi que ma présence, il partait dans la direction opposée que celle que prenaient tous les autres élèves, se dirigeant plutôt vers la grande porte qui menait à l’extérieur du château. J’hésitais un instant à poursuivre ma route vers la Grande Salle comme en avait été mon intention première, mais je ne tenais pas particulièrement à me retrouver au milieu d’une masse d’élèves bruyants et agaçants. Je ne m’y sentais plus à l’aise, leur bruit ajouté à l’incroyable tumulte que formaient mes pensées avaient pour unique résultat de réussir à me donner la migraine. Je fis donc demi-tour, non sans bousculer accidentellement une ou deux personnes au passage.

      Arrivée à l’extérieur, je respirais avec bonheur l’air frais et pur du parc du château. Il ne faisait pas particulièrement chaud à cette période de l’année, mais c’était celle que je préférais. Le froid ne me gênait plus depuis longtemps, en vérité je l’aurais sûrement remercié de garder la plupart des élèves à l’intérieur. Le calme qui régnait ici était tellement apaisant, que j’en avais oublié les raisons de ma venue ici, et c’est machinalement que mes pas me menèrent au bord du lac. C’était de loin l’endroit que j’appréciais le plus à Poudlard, ne me lassant jamais d’admirer sa surface calme et miroitante. Une silhouette solitaire fit alors remonter en moi toutes mes pensées et mes interrogations, à la manière où l’on pouvait parfois observer des bulles d’air percer la surface du lac. Je m’approchais de mon fiancé, qui semblait tout aussi déconnecté de la réalité que je l’avais été durant toute la matinée. Etrangement, les battements de mon cœur s’accéléraient et résonnaient dans ma poitrine, je continuais à avancer vers lui, alors que je n’avais pas la moindre idée de ce que je pourrais lui dire. Je m’arrêtais à sa hauteur, il ne semblait pas encore m’avoir remarquée.

        « Théodore… » commençais-je d’une voix douce, affichant un sourire léger sur mon visage pour ne pas l’effrayer. « Comment vas-tu ? »


      A peine mes mots eurent-ils franchis ma bouche que je les regrettais déjà. J’avais peur qu’il me réponde par une réplique froide et cinglante comme quoi son père était emprisonné, il était condamné à m’épouser, mais que hormis cela, sa vie était belle. Je priais silencieusement Serpentard pour que cela ne soit pas le cas. Si au fil des ans j’avais réussi à bien accepter l’inévitable, je n’avais pas idée de ce qu’il en était du côté de Théodore.




Dernière édition par Aurianne M. De Bray le Lun 13 Déc - 19:55, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « Sais tu vraiment ou nous en sommes ? » ♔ AURIANNE DE BRAY.   « Sais tu vraiment ou nous en sommes ? » ♔ AURIANNE DE BRAY. Icon_minitimeDim 12 Déc - 2:14

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    « SAIS TU VRAIMENT OU NOUS EN SOMMES ?  »
    « AURIANNE &’ THEODORE »


.


      Être marié à la naissance étant une chose courante chez les Sang pur, elle ne m’ étonnait pas et pourtant elle me stressait au plus haut point. J’ aurais voulu me trouver dans n’ importe quel endroit du moment qu’ il était situé ailleurs, avec Blaise Zabini, Drago Malefoy ou même les filles Greengrass, bref des gens que je connaissais plus ou moins sans pour autant les considérer comme des meilleurs amis. Mais non, il fallait que j’ attende l’ enfant De Bray, la fillette de six ans que j’ épouserais dans quelques années et une boule d’ angoisse se formait aux alentours de mon ventre. Je n’ avais jamais cherché à imaginer comment elle était, les rêves n’ étaient plus de mon âge et je n’ avait aucun don d’ imagination depuis la mort de Mère. De toute façons, je n’ étais plus sensé me comporter comme un enfant maintenant que j’ avais sept ans - et je me demandais si ce serais le cas pour la gamine, il n’ y avait pas d’ autres thermes, à laquelle j’ avais été fiancé quelques jours après sa naissance. Je savais uniquement que son Père était comme Richard, et comme l’ avait été Mère, un Mangemort, et que c’ était ainsi qu’ ils s’ étaient connus, mais hormis cela, son âge et son identité je ne savais rien de cette enfant. C’ était d’ ailleurs en vérité ainsi dans la majeure partie des mariages arrangée, et en cas je ne me plaignais pas ; mais ne pas la connaitre plus profondément m’ agaçait et me stressait, créant l’ idée que si elle n’ étais pas à mon gout, je ne pourrais m’ en prendre à personne. Je n’ arrivais pas pour autant à faire un bond une quinzaines d’ année plus tard, marié à une femme que je n’ aimais pas, et que je touchais pas. Je raye subitement ce dernier point de ma mémoire ; nous aurons forcément des enfants, nous sommes nés pour assurer la descendance et la pureté de notre sang, l’ honneur de nos parents. Nous sommes nés pour continuer à proclamer la propreté et la perfection sanguine de nos deux familles. J’ aimerais que Mere soit la, soudainement. Elle me parlerait de son union avec Père, elle m’ avouerait qu’ elle aussi avait été mariée sans son accord ; elle m’ avouerait ce que je savais depuis des années, que ni elle ni Richard ne m’ avaient désiré et que pourtant, j’ était venu au monde à un moment, elle m’ avouerait ses tentatives pour me faire « passer » et ne pas avoir la peine de supporter ma naissance. Oui, elle m’ avouerait, me dirais enfin ce que j’ aurais eu envie d’ entendre et tant pis si ce n’ était pas la vérité. Et si avec Aurianne, les choses plus tard sont les mêmes ? Si elle ne souhaite, ne supporte pas de porter mes enfants, ou plutôt nos enfants ? Cette idée me fait remonter un gout de bile dans la bouche, un gout écœurant mais ce n’ est ni le moment ni l’ endroit de vomir, et d’ ailleurs cela serait d’ une impureté incroyable. L’ idée ne m’ effleurant même pas de salir l’ image des Nott à ce moment comme à tout autre de ma vie, je repousse l’ envie de vomir et me contente de jeter un regard malade dans les alentours de la salle. J’ aurais eu envie de trouver Père, de lui dire que je me sent mal et que j’ ai envie de repartir mais à quoi me prétendre fiévreux servirait il ? A rien en vérité, on resterais la tout de même à attendre la famille De Bray. Alors autant que je me taise, que je fasses semblant de rien comme je sais si bien le faire. Je ferme les yeux, me laisse légèrement glisser nonchalamment sur le canapé que j‘ occupe depuis le début, et une seconde après Richard me traine furieusement à travers la salle, me jurant qu’ une correction mémorable va m’ etre appliquée des que nous reviendrons au Manoir, tellement ma tenue indigne le déshonore plus que tout. Je ferme les yeux à nouveau les yeux une demie seconde et je souris à peine, sans avoir de raison - l’ idée du martinet me claquant sur le corps appliqué avec la force et la rage de Père n’ a en vérité rien d’ amusant ni d’ agréable, ce n’ est donc pas cela mais plutôt l’ idée de voir enfin Aurianne qui me fait sourire. Je me tiens droit devant elle ; je ne la regarde pas, je l’ observe mais cela elle ne s’ en rends pas compte. Une demie seconde plus tard d’ ailleurs, je reporte mon intention sur les parents de ma fiancée, passant une main dans mes cheveux en bataille comme pour tenter de les coiffer convenablement mais je n’ y parvient évidemment pas. Ma tignasse comme l’ appelle Richard ne tient en place qu’ a moins de deux ou trois pots de gel entiers appliqués dessus, et Père n’ a pas contrairement à l’ habitude qu’ avait Mère la patience de passer une heure et quelques sur mes cheveux. De toute façons, cela me convient bien ; je n’ ai pas l’ air d’ un gamin sage et idiot. Je cherche à canaliser mes pensées sur autre chose que sur la jeune Aurianne, bien que cela me paraisse impossible plus de quelques secondes. Je pense… Je pense à Ginny Weasley, à cette enfant de cinq ans et demi à peine que j’ ai rencontré il y quelques temps, et que je revois régulièrement, je pense à la correction qui m’ attends au retour du Château, et je pense que si je me comportes bien avec la petite, si je ne l’ effraie pas sur notre union, j’ ai peut être une chance d’ y couper - extrêmement minime je l’ avoue, Père garde en mémoire chaque de mes plus petits débordements indignes de mon rang, et ne se soucie pas de ce que je fais pour les rattraper. Pourtant, j’ essaie de me persuader qu’ il frappera moins fort si je lui parle en thermes positifs, mélioratifs de l’ enfant. Alors je saisis cette chance au vol, et je laisse la discussion avec Aurianne se tisser, souhaitant au fond de moi être ailleurs plutôt qu’ ici, avec Blaise, avec Drago Malefoy, Crabbe ou Goyle. Je cherche une idée pour couper à la solitude dont nous faisons preuve tout les deux… Peut être que je dois lui présenter les rejetons purs qui nous entourent ? Non, elle ne les reverra sans doute pas de toute façon, elle retournera en France et son innocence lui fera oublier les noms et les descriptions que je lui donnerait - et de toute façons, ce n’ est pas à moi de me soucier des présentations de mes camarades de pureté, c’ est à eux de le faire s’ ils le désirent et en particulier à Vincent Crabbe et à la dernier née Greengrass, Astoria je crois, qui nous observent, positionnés tout deux à des angles différents de la salle, Crabbe bien évidement du coté de Drago Malefoy. Intérieurement, je prie pour que le gamin rondouillard ne se retourne pas vers le blond qu’ il voit en tant que supérieur et ne lui parle pas d’ Aurianne et moi - « Tenez, Drago, regardez le fils Nott avec sa petite amie, n’ a-t-elle pas l’ air d’ un petit bébé ? Il va épouser une enfant, le pauvre. » et ainsi de suite - et surtout pour que Drago ne regarde pas de notre coté, qu’ il ne vienne pas nous voir et nous injecter ses paroles au niveau des oreilles comme on injecte du venin de Serpent dans les veines. Ne pas croiser son regard, éviter de montrer que j’ aimerais même être plutôt avec lui qu’ avec Aurianne que je n’ ai aucune envie d’ intimider par mes accès de silence, étant un fermé et un solitaire de nature. Alors je repose mon intention sur la petite et je me demande si la froideur ordinaire dont je fais preuve va lui être fatale niveau avis quand elle pensera à moi.


    Des années plus tard, les choses étaient restées au même point. J‘ avais toujours cette impression que ma compagnie lui était désagréable et uniquement pour cela, j‘ avais toujours taché de l‘ éviter le plus possible, au point qu‘ elle et moi ne parlions que rarement tout les deux. Le fait était que si elle était venue à Poudlard sur ordre de ses parents afin de me connaitre plus profondément, il n‘ en était rien. Nos relations étaient restées au même point à deux ou trois discussions prés…. En un espace de sept ans. La froideur, la solitude que je développais depuis l‘ enfance s‘ étaient creusées toute deux, et Aurianne comme d‘ autres personnes en avait fait les frais. Je ne m‘ étais jamais demandé pourquoi j‘ agissais ainsi avec elle ; certes je n‘ étais pas sur de l‘ aimer, mais il fallait lui reconnaitre qu‘ elle de sont coté devait me haïr, destinée qu‘ elle était à épouser un homme qu‘ elle n‘ aimait pas le moins du monde. Alors je restais la, dressé sur une parcelle herbeuse du parc, me mordant légèrement la lèvres, les yeux scrutant l‘ horizon et le lac qui s‘ élevait devant moi. J‘ aurais voulu fuir à ce moment, abandonner le peu de famille autrement dit Richard, ma vocation de devenir Mangemort et profiter de ma lâcheté pour rendre Aurianne heureuse - car il était probable que sans fiancé à épouser, elle aurait le choix de son futur mari. Oui, j‘ aurais voulu fuir à la fin de mes études, envoyer en l‘ air tout l‘ éducation mais quelque chose me retenait. Et je n‘ aurais pas su dire quoi, c‘ était sans doute cela le pire dans tout ce que je pouvais ressentir. Quelque chose me liait ici, et j‘ eut soudainement l‘ impression que mon éducation avait atteint son but ; je n‘ avais pas envie d‘ échapper à mon sort, et plus que jamais aujourd‘ hui je me disais que les choses arriveraient, que je le veuilles ou non. Mon entrée chez les Mangemorts, mon mariage avec Aurianne, et tant d‘ autres chose encore. Cet idée pourtant me fit sourire ; mon sort avait beau m‘ enterrer dans une vie ou avoir le choix n‘ était pas possible, cela me convenait dans un sens sans que je ne puisse toujours pas pour autant expliquer pour quelles raisons. En vérité, je n‘ en avais pas non plus eu le temps ; une voix, douce et agréable mais venant d‘ une personne que je n’ avais aucune volonté de croiser, suivant mon idée de l‘ éviter au possible, résonna comme une sorte de note moitié agréable et moitié discordante à mon oreille. Je fis volte face plus brutalement que je ne l‘ aurais voulu du fait que je n‘ étais pas le moins du monde surpris - comme tout Nott, je ne l‘ étais jamais depuis l‘ enfance, j‘ avais trop appris à canaliser mes émotions jusqu‘ au plus petit frissonnement pour faire preuve d’ une émotion quelconque envers ma fiancée. Heureusement d’ ailleurs, car je n’ aurais je ne le pense pas pu tenir toute ses années à l’ éviter si cela n’ avait pas été le cas, et si la pensée qu’ elle me haïssait au moins autant que l’ idée de notre mariage ne m’ avait pas rattrapé.

      « Auriane… Je peut me permettre de te retourner la question ? »


    Je n‘ avais aucune envie de lui répondre, bien que mon humeur n‘ ai aucun rapport avec la jeune femme. Elle semblait mal à l‘ aise, et je ne devais pas l‘ être moins. Apres tout, c‘ était sans doute normal, elle aussi souhaitais peut être m‘ éviter - quoi que non, si cela avait été le cas elle ne serait pas venue m‘ aborder. Alors, contrairement à ce que je faisais dans notre enfance, je n‘ eut plus peur de l‘ intimider et je plongeais mon regard dans le sien, souriant intérieurement, priant Serpentard pour qu‘ elle ne détache pas ses yeux des miens, ce qu‘ elle ferait pourtant certainement au bout d‘ un moment ; elle devait être comme tout le monde, détestant être fixée plus de quelques temps droit dans les yeux, crainte sans doute d‘ une certaine forme de légilimencie, puisque c‘ était bien à détecter les émotions que je fixais mon but lorsque je les observais avec insistance. Alors je me contentait d‘ un bref sourire, avant de reprendre sur la lignée de notre bout de conversation, passant la main dans mes cheveux toujours aussi en bataille et peu coiffés qu' à l' époque de mes sept ans :

      « Tu n' es pas avec les autres, au repas ? »

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MessageSujet: Re: « Sais tu vraiment ou nous en sommes ? » ♔ AURIANNE DE BRAY.   « Sais tu vraiment ou nous en sommes ? » ♔ AURIANNE DE BRAY. Icon_minitimeMer 15 Déc - 18:44

Théodore &' Aurianne ♣

« Sais-tu vraiment où nous en sommes ? »

        Qu’est-ce que je fais là ? Cette question sans réponse tourne en boucle dans ma tête depuis que j’ai bien malgré moi posé les pieds sur le sol anglais, et par la force des choses, dans cette salle de réception. Bien que le fait de rencontrer celui avec qui je me marierais un peu plus d’une dizaine d’années plus tard n’était pas pour me déplaire, fatiguée que j’étais à essayer de me l’imaginer –et en vérité je n’avais pas essayé bien longtemps, sûrement désireuse de l’oublier ou lassée du nombre plus important encore de questions que de réponse que cela m’apportait, je ne saurais le dire- j’aurais préféré être n’importe où ailleurs que dans ce pays que je détestais déjà. Tout me semblait tellement plus grand et plus beau en France, ou du moins c’était comme ça que mon esprit percevait les choses. Je parcourais la salle du regard, cherchant à deviner qui étaient Monsieur Nott et son fils, mais je me lassais vite de ce manège et reportais mon attention sur Père et Mère qui m’entouraient. Le visage froid de Père en disait long sur ce qu’il pensait, il ne me permettrait pas le moindre faux pas ce soir et loin de moi était l’idée de salir la réputation de notre famille, fut-ce devant une assemblée d’inconnus ou à n’importe quel autre endroit, peut importe le moment ou la situation. Cette pensée augmentait encore plus mon angoisse, pendant que j’attendais Théodore. Notre différence d’âge me semblait énorme et je ne pouvais qu’espérer qu’il soit à mon goût, et accessoirement, que je sois au sien, car la perspective d’une vie entourée d’un mari que je ne parvenais pas à supporter et de nos futurs enfants –car là résidait une partie de l’histoire, et croire encore que notre union ait été arrangée depuis notre naissance simplement pour le bon plaisir de nos parents respectifs n’était qu’une utopie-. Je savais également qu’il était inutile d’aller chercher un quelconque réconfort sur le visage impassible de Mère. Je n’aurais pu dire si elle était autant dépourvue de sentiments qu’elle s’employait à le montrer ou tout du moins le faire croire, mais le fait est que face à Père elle n’aurait jamais songé à prendre ma défense. Et comme prise au piège d’un cercle vicieux, la même question revenait à nouveau à ma mémoire, qu’est ce que je fais là ? J’en ai déjà assez de me tenir droite attendant que l’on veuille bien nous annoncer et que les Nott viennent à nous ou bien le contraire, pourtant je n’ai pas le choix. Et une fois de plus je ne peux m’empêcher de maudire l’Angleterre, pendant que notre nom est enfin annoncé. Je recommence alors mon inspection de la salle, et je ne tarde pas à deviner l’identité d’un homme poussant son fils en avant dans notre direction. Après toutes les questions que j’avais bien pu me poser sur Théodore, je ne posais même pas mon regard sur lui pendant que les adultes faisaient les présentations, accordant plutôt mon attention sur mon futur beau-père. Puis, pendant qu’ils continuaient leur conversation qu’un esprit de mon âge jugeait par trop inintéressante, je me décidais enfin à regarder « mon fiancé », ce terme me paraissant encore trop irréel. Je ne me souciais plus alors de savoir si je le trouvais beau ou non, quelque chose me frappant plus sur son visage. Je ne savais pas si c’était entièrement par ma faute, ne sachant dire s’il avait déjà posé son regard sur moi ou non, mais il affichait une expression froide et détachée, reportant son attention sur la conversation des adultes que j’avais cessé de suivre depuis un moment déjà. J’étais étrangement vexée par sa réaction, non pas par un narcissisme débordant à mon âge, mais sûrement parce que si l’idée d’un mariage arrangé ne m’inspirait pas non plus, je ne pouvais pas en détester Théodore pour autant, lui qui n’y était pas pour grand chose dans l’histoire. J’aurais certes préféré que nous nous connaissions depuis plusieurs années déjà, au moins aurions-nous sûrement commencé à tisser des liens ne serait-ce que d’amitié, mais il en avait été autrement. Je ne remarquais la disparition de Père et de Mère, ainsi que de Monsieur Nott, seulement lorsque j’entendis Théodore s’adresser directement à moi pour la première fois. Bien que quelque peu agacée par l’attitude qu’il avait montré quelques instants seulement auparavant, je n’en montrais rien et le laissait engager une conversation, qui je le sentais à son air toujours distant, ne l’intéressait pas au plus au point. Et encore une fois, une éternelle question revenait à moi, qu’est ce que je faisais là ? Comme si la gêne que j’éprouvais en la présence de Théodore n’était pas suffisante, je pouvais sentir le regard de quelques autres enfants qui semblaient être de mon âge, posés sur nous deux. Je ne me souciais pas réellement de ce qu’ils pensaient, n’ayant même pas envie de connaître leur nom qui s’effacerait bien assez vite de ma mémoire. Et en tous les cas, à moins que Père ne réussisse à m’envoyer étudier à Poudlard plutôt qu’à Beauxbâtons, je ne les reverrai pas, et dans le cas contraire, j’aurai assez de sept ans pour faire leur connaissance –ou tout du moins leur faire croire que je leur porte un minimum d’intérêt-. J’arrêtais donc de leur prêter attention, une part de moi se demandant tout de même ce qu’ils pouvaient bien trouver d’intéressant à nous observer tous les deux, ainsi que les remarques qu’ils pouvaient bien se dire ou penser. Théodore aussi semblait remarquer leur manège, mais ne changea rien à son attitude, continuant à faire au moins semblant de s’intéresser à moi…


      Onze ans plus tard, les choses étaient pour ainsi dire restées au même point. Rien n’avait évolué dans nos relations, ou peut être même pourrais-je dire notre absence de relations, car hormis ce morceau de papier qui nous promettait l’un à l’autre, rien ne nous liait tous les deux. Au début je lui en voulais de m’ignorer ainsi, car me haïr ne lui servirait pas à grand chose s’il était réduit à m’épouser un jour. J’arrivais dans un pays que je détestais déjà, dans une école dans laquelle je n’aurais jamais du me trouver et avec des personnes que je ne connaissais pas le moins du monde, et dans cette situation recevoir au moins l’appui de Théodore m’aurait peut être aidée. Au lieu de ça, mon caractère déjà assez solitaire c’était affirmé avec le temps creusant avec lui la distance qui me séparait déjà de Théodore et de presque tous les autres élèves. Je ne pouvais cependant pas lui en vouloir encore moins le détester, bien que son attitude toujours froide réussissait encore à me vexer. J’essayais de sortir ces pensées de ma tête, m’attardant plutôt sur le paysage que j’avais sous les yeux. J’observais le ciel parsemé de nuages blancs et gris, la surface du lac miroitant sous les quelques rayons de soleil, l’herbe du parc s’étendant de chaque côté… Mais mes yeux revenaient inexorablement sur Théodore que j’avais sorti de ses réflexions. Il fit d’ailleurs brusquement volte face, l’air détaché de son visage ne m’étonnant plus car je ne lui en avais jamais vraiment connu un autre que je le regarde de près ou de loin.

        « Tu peux… Mais je ne sais pas si tu auras une réponse… »


      Est ce que j’allais bien ? Avant de répondre de cette question auprès de Théodore, j’aurais bien aimé le savoir moi-même. Plus aucun événement ne parvenait à me toucher un tant soit peu depuis quelques temps. Ce même temps qui à chaque seconde qu’il laissait écouler nous rapprochait inévitablement de notre future union. Contrairement à la petite fille que j’étais lorsque j’avais appris la nouvelle, je ne réalisais que trop bien ce que cela signifiait, et plus j’y réfléchissais, plus je me disais qu’au fond je ne regrettais pas entièrement tout ce qui m’arrivait. Je n’avais jamais eu le choix sur rien, mais au final, si je l’avais eu, qu’aurais-je décidé de changer ? Peut être seulement cette haine que Théodore semble me porter depuis notre premier regard, ce qui n’aurais pas été dans mes capacités. Au final, tout ce qu’il me manquait, c’était un peu d’attention venant de sa part mais j’avais toujours été trop fière jusque là pour l’avouer ne serait-ce qu’à moi-même. J’étais déjà bien assez mal à l’aise en sa présence, ce qui ne semblait pas être son cas si je me basais sur la façon dont il me fixait droit dans les yeux toujours sans ciller et de son bref sourire, peut être un des rares que je ne lui avais jamais vu depuis que j’étais à Poudlard. Quelques années plus tôt j’aurais sûrement abaissé mon regard, mais aujourd’hui non.

        « Comme tu peux le remarquer, j’avais envie de profiter de ton agréable compagnie. »


      C’était là le genre de phrase que généralement, j’aurais plus lancée par ironie, mais cette fois-ci on pouvait considérer que c’était vrai puisque je l’avais délibérément suivi jusqu’au bord du lac. Je n’irai par contre peut être pas jusqu’à qualifier sincèrement sa compagnie d’agréable puisque nos rares discussions se résumaient à des échanges froids et distants de notre part à tous les deux, ce qui devait en partie expliquer qu’il ne semblait pas m’apprécier énormément, ou cette supposée haine était-elle seulement un fait de mon imagination ? Je ne savais plus qu’en penser et le tête commençait à me tourner.

        « Mais toi Théodore, quand te décideras-tu à cesser de me haïr ? »


      Sans m’en rendre compte je m’étais rapprochée plus près de lui pendant que je parlais, soutenant toujours son regard bien que je me sentais prête à craquer d’un instant à l’autre. Avais-je eu envie de simplement me trouver proche de lui, ou était-ce juste parce que cette conversation ne concernait que nous bien que le parc fut entièrement vide à cette heure-ci ? J’avais besoin de réponses, besoin d’attention, peut être même d’amour. Tant de choses m’échappaient ces derniers temps, j’en avais complètement perdu le fil…



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