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    De toute façon tu n'as plus le choix, tu es contaminé, tu es perdu... Tu vas bientôt devenir toi aussi un ADC (Atteint De la Cervelle) et ça ne se guérit pas alors n'attend plus, et inscris-toi."

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    On est pas obligé d'être fan d'Harry Potter pour s'inscrire sur ce forum. :-) Laissez nous notre chance, vous verrez qu'on est pas méchant. ̿ ̿̿'̿'̵͇̿̿з=(•̪●)=ε/̵͇̿̿/'̿'̿̿̿ ̿ ̿ ̿
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 C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans]

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Rose-Hélène Genêt
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MessageSujet: C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans]   C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans] Icon_minitimeLun 31 Oct - 18:53

Des petits papillons entouraient la jeune fille alors qu'elle courrait dans les champs en fredonnant une chanson enfantine. Tout était merveilleux, le ciel bleu mais soudain, il se mit à s'obscurcir, jusqu'à devenir noir et orageux. Les papillons avaient disparu et elle était à présent seule. Le sol se mit à trembler, comme secouer par les pas d'un monstre énorme. Les tremblements se rapprochaient de plus en plus et elle sentait que le moment où elle verrait apparaître la créature énorme était proche. Enfin, elle commençait à l'apercevoir et deux pas plus tard, elle était face à … un réveil géant ? Il la fixait de ses grands yeux rouges faits de lignes inquiétantes représentant des chiffres. Il se pencha vers elle et lui hurla d'une voix tonitruante

« DEBOUT ! »

Elle se releva en sursaut dans son lit, encore effrayée par ce rêve bizarre qui venait de la tirer d'une si bonne nuit de sommeil. Un œil assassin posé sur l'objet démoniaque, elle frappa violemment le réveil qui indiquait 06:30. Le son strident destiné à la réveiller fit place à la musique agréable de la radio pop locale. Dès qu'elle fut assise dans son lit, Baguera quitta sa place à côté d'elle pour venir se frotter avec amour contre son visage. Pourtant, Rose ne s'y méprenait pas. Il avait juste faim. Elle le poussa un peu en maugréant qu'elle allait se lever et lui donner à manger. Dès ces mots prononcés, la petite panthère noire quitta le lit et courut jusqu'à la pièce d'à côté pour réclamer son dû.

Se frottant les yeux pour tenter de se réveiller, elle finit par se lever, attrapa un peignoir, l'enfila par-dessus son pyjama et s'emmitoufla dedans. Une fois parée, elle se hissa hors du lit et se traina jusqu'à la cuisine. Premier réflexe du matin : allumer la cafetière. Rien de plus réconfortant que le doux murmure du café qui coule. Après avoir nourri Baguera qui s'était aussitôt jeté sur le contenu de la boîte de pâté, elle se servit quelques céréales et une grande tasse de café au lait. Une fois rassasiée, elle était prête à affronter la nouvelle journée qui s'annonçait, pleine des rebondissements communs à l'hôpital. Elle augmenta le son de la radio avant de lancer un Tergeo sur la vaisselle qui traînait dans l'évier.

Ses petites habitudes matinales effectuées, elle se rendit dans la salle de bain et prit une douche joyeuse, se trémoussant et chantonnant la musique qui passait. Séchant sa chevelure brune, elle se dirigea vers la penderie de sa chambre pour enfiler quelque chose de plus convenable pour le travail que son drap de bain. Le choix ne serait pas difficile. Sur les étagères, du noir, du gris, du bleu marine. Tout cela dans des coupes sobres qui manquaient cruellement de féminité. Non pas qu'elle ne s'acceptait pas ou souffrait d'un quelconque complexe, c'est juste qu'ainsi, elle était parfaitement invisible aux yeux de tous. Surtout des hommes. Attrapant un jean, elle chercha du regard le pull qu'elle avait sorti la veille de l'armoire avant de le repérer sous le corps massif de Baguera. Elle jeta un regard menaçant au chat qui lui répondit par un bâillement informant sa propriétaire qu'il n'en bougerait pas. D'un geste de la main, elle abandonna l'idée de se battre avec la boule de poil. Depuis les quelques années que ces deux-là se cotoyaient, Rose avait appris une chose : ce chat était plus têtu que quiconque sur cette planète. Elle prit donc un autre pull, tout à fait semblable à celui sur lequel dormait Baguera. Si Ely la voyait, il n'y aurait aucun doute qu'elle râlerait de la voir encore une fois manqué autant de féminité. Elle sourit à cette idée avant de retourner dans la cuisine pour une deuxième tasse de café.

L'heure défila assez rapidement, mais pas assez pour mettre en retard la jeune femme. Comme tous les matins, elle attrapa son sac à dos qui lui servait de fourre-tout, son épais manteau ainsi que son écharpe. Les clés dans la poche, elle jeta un coup d'oeil au miroir de l'entrée, tenta un sourire et finit par grimacer face à sa propre image avant de quitter l'appartement.

Dans la rue, l'air frais du matin la saisit immédiatement. S'emmitouflant un peu plus dans son manteau, elle descendit les quelques rues qui la séparaient de St Mangouste, achetant au passage un café dans un de ces délicieux magasins moldus. Elle n'en buvait d'aussi que dans celui-ci. A peine avait-elle franchi les portes de l'hôpital, gobelet de café en main et sac à dos sur l'épaule, qu'une infirmière accourut vers elle, plusieurs dossiers en main. Et oui, aujourd'hui la jeune Médicomage était de service aux Urgences. Non pas qu'elle n'aimait pas ça mais c'était toujours synonyme de grand stress et d'une montagne de travail. Elle lui fit signe d'attendre de sa main libre avant de gagner les vestiaires destinés aux médecins.

A peine arrivée, elle posa violemment son sac par terre avant de sortir de son casier sa tenue de travail bleu clair et d'y déposer à la place laissée vide son manteau et son sac. Elle enfila les vêtements hospitaliers avant de fourrer dans le sac ses vêtements de ville. La porte de son vestiaire fermé, elle se dépécha de rejoindre le hall des urgences avant de commencer le premier cas de la journée, priant pour qu'il ne s'agisse que d'une grippe ou d'un étourdi qui aurait chuter sur une plaque de verglas et non pas un cas complexe. Pas dès 8h du matin, quand même.

Arrivée au comptoir, l'infirmière lui tendit la pile de dossier qui l'attendait et Rose ouvrit la première chemise marron. Il manquait toute sorte d'information primordiale dans ce dossier. Elle fronça donc les sourcils avant de s'adresser à la jeune blouse rose.

Amanda, pourquoi il n'y a aucune information dans le dossier là ? Ni nom, ni prénom. Rien.

La jeune infirmière leva les yeux au ciel, visiblement agacée par ce manque d'assiduité.

Tu sais bien, surement un coup de l'équipe de nuit. Ce gars-là a du arrivé d'urgence, elles l'ont installé et ont omis de remplir la fiche pour pouvoir partir plus vite. Je te jure, elles ont pas fini de nous en faire baver.

Rose soupira d'agacement. Décidément, cet hôpital ne fonctionnait plus aussi bien que cela avait été le cas. Elle prit la pochette du dossier et se dirigea vers le Box 3 dans laquelle l'attendait son premier patient, victime apparemment d'une coupure. Sans lever les yeux du dossier dans un premier temps, elle continua à examiner les quelques données du dossier avant d'adresser un regard et un sourire au patient et de lui tendre une main amicale.

Bonjour, c'est moi qui vais m'occuper de vous. Excusez-nous pour l'attente.

Elle se ravisa en remarquant que c'était la main droite qui avait été entaillé et que par conséquent, il ne pourrait y répondre. Elle se lava les mains dans l'évier destiné à cet effet dans la petite pièce avant d'enfiler des gants stériles pour examiner la gravité de la blessure. Assise sur un tabouret, elle vint se placer à côté d'un siège du patient, lui prit la main et examina la coupure. Rien de bien grave, un peu de potion de cicatrisation suffirait à arranger cela en un rien de temps. Elle pria l'infirmière qui l'avait suivi dans la pièce de lui en apporter un pot avant de se reconcentrer sur les éléments manquants du dossier. Elle leva les yeux vers le patient. Etrangement, il lui était vaguement familier, sans qu'elle ne réussisse à replacer où elle avait bien pu le croiser.

Bon, ce n'est rien de grave. Je vais vous appliquer un peu de potion de cicatrisation et votre doigt sera comme neuf. Pourriez-vous nous redonner votre nom ? Il semble que les données n'aient pas été correctement retranscrites.

En même temps qu'elle parlait, elle appliqua la potion que lui avait ramené Amanda. Une fois la chose faite et la plaie correctement nettoyer, la blessure se résorba rapidement. Elle jeta les gants dans la poubelle prévue à cet effet et prit un stylo afin de compléter les cases restés vides. Elle reporta son regard sur le patient, attendant qu'il lui donne les informations nécessaires.
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MessageSujet: Re: C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans]   C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans] Icon_minitimeMar 1 Nov - 13:00

-Vous mentez!

Arthur venait de se lever subitement de son banc et descendit quatre à quatre les marches du tribunal de la haute cour de justice des mages, s'arrêtant devant l'homme, un mangemort qui niait avoir été présent lors d'évènements qui avaient regroupé des disciples de vous-savez-qui. Ils avaient passé toute la nuit à délibérer sur le cas du soit disant innocent, ne s'entendant pas sur la nature des liens qui liaient l'homme et Lord Voldemort. Celui-ci avait étalé son alibis qui aux yeux du McEvans junior présent dans la cour avait paru invraisemblable. C'est pourquoi, à bout de nerf, il était allé rejoindre le suspect en question tentant de faire valoir ses opinions auprès des autres juges, surtout auprès du ministre de la magie qui présidait l'audiance. Pensant profiter de ce moment où l'attention avait été redirigée sur le juge, l'accusé attrapa un objet pointu et se jeta sur lui. Le combat n'avait duré que quelques secondes; le juge pointait maintenant la poitrine du mangemort de sa baguette. Pendant que deux sorciers s'occupaient d'incarcérer l'homme, on s'adressa au plus jeune des McEvans présents.

-Arty... ta main!

C'est à ce moment, qu'il aperçu la trainée de sang sur le sol, puis l'ayant suivi des yeux, il pu remonter jusqu'à sa main. Une vilain entaille fendait sa main en son centre. Il attrapa un mouchoir que son père lui tendit, l'enroulant autour de sa blessure et revint prendre place pour la suite de l'audiance. Quelques minutes plus tard, le sang dégoulinait à nouveau de sa blessure, son mouchoir complètement imbibé de sang. Comme quelqu'un l'eut remarqué, le ministre de la magie l’obligea à prendre congé et de se diriger immédiatement à Ste-Mangouste, décision qui n'avait pas fait l'hunanimiter; Arthur l'avait protesté. À contre coeur, il dût quitté la pièce escorté d'un sorcier bien baraqué jusqu'à ce qu'il est atteint le réseau de cheminette. Il remercia l'homme avant de disparaître dans un mélange de flammes vertes et de poudre noir.

Arrivée à destination, il se dépoussièra, pris la direction du comptoir des enregistrements où le ministre en personne avait envoyé un hibou ordonnant que le juge blessé soit immédiatement soigné. En quelques secondes, on l'avait installé dans le box numéro 3 où une infirmière s'occupait de son confort. Toujours en uniforme de travail, il retira son chapeau et sa toge couleur prune pour les poser sur une table de sa main indeme. Il loussa son noeud de cravate et finit par s'asseoir pour attendre d'être vu et soigné.

Quelques minutes plus tard, une Médicomage entra, suivie d'une infirmière, lui offrant sa main afin d'échanger une poignée de main puis se ravisa lorsqu'elle vu que sa main droite était présentement invalide. Il lui tendit cette main afin qu'elle puisse commençer à l'osculter, regardant l'infirmière quitter la pièce pour aller récupérer un pot que sa supérieure lui pria d'aller récupérer. Comme la médicomage s'adressait à lui, il leva les yeux pour la première fois pour croiser les siens.

Médicomage:-Bon, ce n'est rien de grave. Je vais vous appliquer un peu de potion de cicatrisation et votre main sera comme neuf. Pourriez-vous nous redonner votre nom ? Il semble que les données n'aient pas été correctement retranscrites.

Avant que celui-ci n'ait pu répondre, une jeune femme blonde, habillée sur son trente -six, un air supérieur sur le visage, pénétra le box, retirant le rideau qui les entourait, la magicomage et lui.

Jeune femme blonde:-Arthur McEvans. Tu aurais pu me prévenir que tu avais quitté le ministère de la magie!

Arthur:-Mérédith. Je n'ai pas pu...

Il ne put terminer sa phrase. La jeune femme reprenait déjà la parole.

Mérédith:- Non mais, tu veux me dire ce que tu as fait pour te retrouver ici? Tu travailles à la cour. Je n'arrive pas à comprendre comment tu aurais pu te blesser?

Gêné par le ton que la jeune femme utilisait devant la Médicomage, il lança un regard froid à Mérédith puis lui adressa ces mots:

-N'oublie pas que tu n'es que ma secrétaire alors s'il vous plait, Mérédith, je vous prierais de repousser mes rendez-vous d'une heure et d'aller me préparer un compte rendu des évènements à la suite de mon départ à cause de cet incident. Merci.

-Mais c'est ton père qui..

-Mérédith, je suis ton employeur que mon père te donne l'ordre ou non de venir m'importuner...

La jeune femme quitta le box vexée, mais obéissante. En partant, elle s'était énervée et avait renversé une petite table où reposait le dossier de McEvan. Les documents tombèrent sur le sol et comme il était responsable du comportement de sa secrétaire, il s'empressa de se pencher puis de rassembler les feuilles éparpillées sur le sol aidée par la magicomage. Gêné, il voulu lui offrir un sourire lorsque celui-ci accrocha son regard sur le badge qu'elle portait et pu y lire son nom. R-H.Genêt. Il croisa son regard en se relevant.


Dernière édition par Arthur McEvans le Mer 2 Nov - 13:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans]   C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans] Icon_minitimeMar 1 Nov - 19:24

Rose sursauta quand on tira violemment le rideau qui encadrait le box. Aussitôt le matin, il n'était pas bon de lui faire de tel frayeur. La médicomage lança un regard interrogatif à Amanda, au comptoir des admissions qui lui répondit par un haussement d'épaules d'incompréhension. Rose s'était déjà levée pour congédier la jeune femme blonde qui venait de s'introduire dans le cabinet d'examen sans aucune délicatesse mais se ravisa quand elle comprit que ces deux-là se connaissaient. En effet, la blonde venait de prononcer le nom du patient que Rose venait de soigner, pour la plus grande surprise de la jeune femme. Il lui fallut un certain temps pour assimiler le nom à la personne qu'elle venait de soigner. Et soudain, la cohérence entre les deux lui apparut claire comme de l'eau de roche. Quand son esprit eut joint les deux bouts, elle tourna la tête vers le patient et le fixa avec attention, tentant de comprendre si il s'agissait d'un autre Arthur ou si la personne assise dans ce fauteuil était bien celle qu'elle pensait.

Tant d'années s'étaient écoulées sans qu'elle n'ait lu ou entendu ce nom autre part que dans les journaux ou les médias sorciers. Elle n'était même pas sure de le reconnaître sous cette apparence transformée. Il avait vieilli, ça ne faisait aucun doute, et c'était bien normal après 7 ans. Une fois remise du choc interne qu'avait suscité l'évocation de ce nom, elle se reconcentra sur la discussion qui avait lieu, prête à congédier la jeune femme blonde qui se trouvait être sa secrétaire. Elle sourit et rit silencieusement quand il l'envoya gentillement sur les roses sans qu'elle puisse enchainer quoique ce soit. Aucun doute, il ne pouvait y avoir erreur sur la personne. En sortant du box, la secrétaire fit chuter la table sur laquelle le dossier était posé. Aussitôt Rose qui ne se trouvait pas bien loin vu la grandeur du box se pencha pour rassembler les papiers éparpillés sur le sol, faisant signe au patient de rester assis. Il lui tendit quelques feuilles avant de se perdre quelques secondes sur la lecture de son badge.

Il n'avait rien dit, mais à peine avait-il posé ses yeux sur elle alors que maintenant il connaissait son identité qu'elle se sentit rougir. Qu'allait-il faire à présent ? Tellement d'années avaient passés, peut-être ne se souvenait-il que vaguement d'elle, comme d'une ancienne amie d'école. Ou peut-être ne l'avait-il pas du tout oublié et l'attendait-il depuis tout ce temps. Elle chassa rapidement cette pensée de son esprit, elle-même agacée par son trop plein de romantisme. Si elle ne l'avait pas oublié et avait été incapable de construire sa vie avec quelqu'un d'autre, elle doutait que ce ne fusse son cas. Il travaillait avec des femmes superbes, féminines, sures d'elle, comme cette secrétaire blonde. Absolument rien à voir avec Rose qui se contentait de jeter sur elle quelques vêtements piochés au hasard dans une garde-robe déprimante en attendant d'enfiler sa tenue hospitalière et sa blouse qui la camouflaient aisément.

Soutenant d'abord son regard quelques secondes, elle baissa brusquement les yeux, ne souhaitant pas qu'il se sente obligé de lui dire quelque chose. Elle lui sourit, lui serra la main maintenant qu'elle était rétablie et lui tendit un formulaire de passage aux urgences dans lequel plusieurs champs manquaient.

Si ça ne vous dérange pas, pourriez-vous le remplir et ensuite le rapporter à ma collègue au comptoir ? Bonne journée !

Elle désigna l'infirmière en blouse rose et salua le juge tout en continuant de sourire avant de s'éclipser sans un mot de plus. A peine arrivée vers Amanda, elle laissa échapper un soupir, son visage ne cachant absolument pas toutes les émotions qui venaient d'exploser en elle et commençaient à combattre. Elle demanda à son infirmière le dossier suivant, souhaitant au plus vite se réfugier dans un box et surtout ne pas avoir à le croiser dans un couloir. Amanda, qui était bien au-dessus des préoccupations internes de la Médicomage, continuait à bavarder tranquillement.

Dis, tu sais que c'est un Magenmot le type que tu viens d'examiner ? Je crois que c'est Arthur McEvans. J'ai lu ça dans Sorcière Magazine, un véritable Don Juan. Je pourrais peut-être tenter ma chance qu'est-ce que t'en dis ?

Rose leva les yeux vers Amanda, surprise de ce qu'elle venait de dire. La presse à scandale n'était pas du goût de la jeune femme, encore moins d'apprendre ce genre de choses de la part d'une collègue de travail, surtout si cela concernait l'homme qu'elle avait aimé passionnément il y a de ça plusieurs années. La blouse rose ne semblait pas bien comprendre la raison de ce regard étonné, Rose étant toujours plutôt une bonne rieuse en ce qui concernait ce genre de plaisanterie.

Ben quoi ? Tu le connais ?

C'est un patient, essaye de respecter un minimum l'étique qui veut qu'on ne drague pas un patient. Et non je ne le connais pas. Bon, on enchaine ?


Elle accéléra l'étude du dossier et s'empressa de se diriger vers le box suivant, voyant qu'Arthur finissait les modalités administratives et se dirigeait vers le bureau des admissions. Dès qu'elle eut passée le tissu qui formait le Box qu'elle venait de rejoindre, elle soupira de soulagement avant de se présenter au patient et de continuer à exercer son métier le plus naturellement du monde. Bien sur, elle était plus que ravie de le recroiser, mais rien de plus gênant qu'un silence pesant entre deux anciens amoureux. Et elle n'avait aucune envie qu'il se sente obligé de lui parler ou de la questionner sur ce qu'elle faisait actuellement ou tout autre genre de question bateaux qui ne ferait qu'ajouter au malaise de retrouvailles si particulières.

La journée se déroula sans encombre notoire, ni cas particulièrement grave à traiter. Une journée calme et reposante, comme il en existait rarement dans cet hopital. Quand Rose jeta un coup d'oeil à l'horloge, elle fut soulagée de se rendre compte qu'elle avait déjà largement dépassé ses horaires de garde aux Urgences et qu'il était l'heure de rentrer. Même si elle adorait son métier, les journées étaient exténuantes. Dehors, il faisait déjà nuit et elle n'avait qu'une hâte, plongée dans son lit. Elle se rendit donc au vestiaire, revêti son uniforme civil informe et sans une once de féminité et jeta son sac sur son épaule. En passant par l'accueil des Urgences, elle salua quelques collègues et infirmières d'un signe de main avant de s'engouffrer dans l'air froid de ces nuits d'automne.

Alors qu'elle refaisait sa queue de cheval rapidement tout en passant les portes coulissantes de l'établissement, elle aperçut quelques mètres plus loin une silhouette adossée au mur, sans être sure de l'avoir bien distingué. La forme sombre se mêlait à la pénombre qu'instaurait la nuit déjà tombée. Elle fronça des sourcils tout en continuant à avancer, espérant qu'il ne s'agisse pas là d'un malfrat ou tout autre mauvaise surprise.
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MessageSujet: Re: C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans]   C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans] Icon_minitimeMer 2 Nov - 1:59

La silhouette avança dans la pénombre jusqu'à être reconnaissable à la lumière d'un réverbère. Mais, il était inutile de tenter d'identifier cette personne parce que la magicomage ne la connaissait pas. L'homme, vêtu d'une cape élégante de velours noir, laissant paraître un complet-cravate de la même couleur sur chemise blanche immaculée, poursuivit son chemin menant droit vers elle et lorsqu'il fut à proximité, il sortit un badge du ministère de la magie.

-Mademoiselle Genêt? Veuillez me suivre immédiatement s'il vous plait.

Le s'il-vous-plait n'avait été employé ici que par pure politesse. Il lui saisit le bras délicatement, insistant pour qu'elle le suive en direction d'une voiture noire aux vitre teintés, garée le long du trottoir de l'autre côté de la rue. Il ouvrit la porte et s'assurant que personne ne les regardaient, en ayant balayer du regard les alentours, il poussa la jeune femme à l'intérieur puis referma la porte. La voiture se mit immédiatement en route.

À l'intérieur de la voiture, on y voyait rien jusqu'à ce que quelqu'un allume sa baguette, baignant l'habitacle d'une lumière tamisée. C'est à ce moment qu'elle pu apercevoir celui qu'elle avait soignée en début de journée et les avait fait se séparer trop rapidement. C'était ce qu'il en pensait. Il aurait aimé pouvoir lui parler, ne serait-ce que lui adresser des remerciements mais, elle s'était enfuit à toute vitesse, le laissant seule avec son état de stupéfaction. Il lui sourit puis baissa les yeux, regardant ses propres mains qu'il tordait, tentant de trouver courage. Après un long moment, ne s'étant résolu de quitter des yeux ses phalanges, il s'adressa enfin à elle d'une voix douce.

-Pardonnez mes méthodes peu orthodoxe pour entrer en relation avec vous, Mademoiselle Genêt. Depuis le procès de Karkarof, la presse à ragots, si on peut la nommer ainsi, me harcèle, suivant tous mes déplacements et commentant chacun de mes faits et gestes à leurs plus grand bénéfices.

Il se rappela toutes les fois où il avait été vu en compagnie de diverses femmes et qu'on avait raconté sur lui des scandales bien croustillant, qui s'étaient avérés à chaque fois, non fondé. Ayant rassembler tout le courage nécessaire, c'est qu'elle l'intimidait au plus haut point, il releva la tête. Ces retrouvailles inattendues l'avaient bouleversé. Revoir celle qui définissait toujours comme étant sa muse, celle qui l'avait transformé à jamais, l'avait chamboulé particulièrement.

- Il ne faut pas croire tous ce qu'on y lit dans ces magasines à mon sujet...Je n'ai pas eu la chance de vous remercier pour vos bons soins.

Il leva la main pour permettre à son invitée de l'observer, agitant le bout de ses doigts. Elle avait retrouvé son aspect originel.

-Alors... merci. Du fond du coeur. Pour vous remerciez, me permettez-vous offrir une faveur. En fait, je vous laisse le soin de décider ce qu'il vous ferait plaisir. Je voudrais m'assurer que vous soyez remerciez à la hauteur de votre talent et de vos bons soins.

Pourtant, malgré ces 7 ans de séparation, il ne l'avaient pas l'oublier. Comment aurait-il pu l'oublier, elle si particulière, ayant généreusement partagé avec lui tant d'elle-même et surmonté plusieurs épreuves. Il avait tenté à diverses reprises de reprendre contact, concentrant ses recherches vers les plus prestigieux hôpitaux du monde magique postés sur d'autres continents. Il n'aurait jamais songé qu'elle ait pu choisit de postuler à Ste-Mangouste, à Londres. Il fulminait intérieurement de son imbécillité. Lorsqu'il avait lu son nom sur le badge qu'elle portait côté coeur, il avait cessé de respirer le moment d'encaisser le choc. Il n'en revenait pas qu'elle avait été tout ce temps là si près de lui, dans la même ville et de ne jamais l'avoir croisé au par-avant. Il soutenu son regard, attendant qu'elle prenne une décision puis il se mit à la détaillé du regard pendant qu'elle avait baissé les yeux. Elle était encore plus ravissante que dans ses souvenirs. Elle semblait épanouie ce qu'il la rendait davantage séduisante. À chaque fois qu'il posait ses yeux sur elle, c'était plus fort que lui, il en était fasciné. Il avait du mal à détourner le regard. Il commença par admirer les lèvres, puis remonta vers ses iris lorsque celle-ci releva la tête.
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MessageSujet: Re: C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans]   C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans] Icon_minitimeMer 2 Nov - 10:36

Quand l'homme sortit un badge du Ministère de la Magie, la priant de le suivre, elle ne fut pas du tout rassurée et s'apprêtait à dégainer sa baguette. Mais elle n'en eut pas le temps qu'il l'attrapait déjà par le bras en l'entraînant vers la voiture noire aux vitres teintées. La situation devenait clairement inquiétante. Elle ouvrit la bouche pour protester malgré le fait qu'elle ne pouvait rien faire pour se dégager.

Je peux savoir pour quelles raisons je dois vous suivre ? Mais qu'est-ce que … ?


Elle ne put finir sa phrase qu'il l'avait poussé à l'intérieur de la voiture et claquée la portière derrière elle. Aussitôt la voiture se mit en route alors qu'elle protestait toujours avec vivacité. Qu'est-ce que c'était que ce kidnapping ? Elle ne le tolérerait pas et entendait bien démonter de toute pièce son commanditaire. Soudain, l'habitacle d'abord plongée dans la pénombre, se para d'une lumière tamisée, laissant apparaître le dit commanditaire. Il ne fallut qu'une fraction de seconde à Rose pour le reconnaître et son sang ne fit qu'un tour. Peut-être qu'elle s'était bien trompée et qu'en réalité il ne l'avait pas oublié et cherchait un moyen discret de pouvoir lui adresser la parole ? Elle ne savait trop comment réagir, tout à fait figée sur son coin de banquette à présent.

Pardonnez mes méthodes peu orthodoxe pour entrer en relation avec vous, Mademoiselle Genêt. Depuis le procès de Karkarof, la presse à ragots, si on peut la nommer ainsi, me harcèle, suivant tous mes déplacements et commentant chacun de mes faits et gestes à leurs plus grand bénéfices.

Elle baissa les yeux et se maudit intérieurement de laisser si vite ses désirs prendre le dessus. Quand il prononça son nom de famille accompagné d'un Mademoiselle, elle comprit qu'il ne l'avait pas reconnu, il avait simplement lu son nom sur le badge qu'elle portait. Et ce vouvoiement … Tout cela l'amenait à croire qu'elle s'était trompée et le fait qu'il ne la reconnaisse pas, au delà du sentiment de tristesse intense qu'il causa dans son petit cœur, la faisait fulminer. Elle ne l'avait pas oublié, pas une seconde et lui ne la reconnaissait même pas. Si elle en avait eu le courage, elle l'aurait volontiers étriper sur place.

Il ne faut pas croire tous ce qu'on y lit dans ces magasines à mon sujet...Je n'ai pas eu la chance de vous remercier pour vos bons soins. Alors... merci. Du fond du coeur. Pour vous remerciez, me permettez-vous offrir une faveur. En fait, je vous laisse le soin de décider ce qu'il vous ferait plaisir. Je voudrais m'assurer que vous soyez remerciez à la hauteur de votre talent et de vos bons soins.

A ces mots, elle releva la tête brusquement vers lui, avant de rabaisser immédiatement son regard, vexée et gênée. Non seulement il ne la reconnaissait pas, mais en plus, il la draguait ! Ne prêtant pas attention au regard de l'homme qui en disait long sur la sincérité de ses paroles, trop vexée dans son orgueil. Elle releva vers lui un regard froid, ne prononça pas un mot avant de sentir la voiture s'arrêter, certainement à un feu de signalisation. C'est ce moment précis qu'elle choisit pour ouvrir la portière et sortir aussi vite qu'elle y était rentrée de la voiture. Elle se retourna vers l'habitacle et fixa d'un regard glacial le passager avant de lui lancer d'une voix tout aussi dissuasive.

Je suis payée à la fin de chaque mois, vous ne me devez rien.

Suite à ces mots, elle claqua violemment la portière et partit d'un pas rapide et énervé. Par chance, le chauffeur n'avait fait que tourner autour du paté de maison et elle regagna rapidement son appartement. Son premier réflexe fut de saisir son combiné de téléphone et d'appeler Ely. Il fallait absolument qu'elle lui raconte les évènements qui venaient de se dérouler. Au bout de trois sonneries, elle décrocha enfin le téléphone.

Ely ? C'est Rose. Il faut absolument que je te parle.
Salut Rosie, est-ce que tout va bien ?
Non, absolument pas ! Devine qui a eu le culot de se pointer à l'hôpital ? Arthur McEvans, en personne.
Mais, c'est su ….
Non ce n'est pas super ! Il ne m'a même pas reconnu ! Et il a encore eu l'audace de me kidnapper à la sortie du boulot pour me proposer une récompense ou je ne sais quoi ! Tu te rends compte ?
Attends, quoi ? Te kidnapper ? Qu'est-ce que …
C'est pas la question Ely ! Il ne m'a même pas reconnu, alors que moi, je ne l'ai pas oublié. C'est injuste, si j'avais pu ….
Bon calme-toi Rosie. C'est surement un malentendu, tu devrais lui parler, expliquer qui tu es. Après ça, peut-être que tu pourras enfin passer à autre chose d'accord ?
Tu as certainement raison. Excuse-moi de t'avoir dérangé, bonne soirée.

Elles raccrochèrent assez rapidement, Rose ne souhaitant pas parler d'avantage des événements de la journée. L'appétit coupé, elle se coucha immédiatement et ne tarda pas à tomber dans un sommeil lourd, Baguera allongé sur son ventre et ronronnant comme un bienheureux.

Le réveil fut plus facile que le couché de la veille. Elle se leva rapidement, accomplit ses corvées matinales dans une bonne humeur relative et quitta l'appartement pour l'hopital. Même si elle était encore secouée par les événements de la veille et qu'une furieuse envie de pleurer lui serrait encore la gorge, elle n'en montrait rien et passa les portes vitrées de l'hopital, sourire aux lèvres. Amanda la regarda d'une façon étrange, un regard et un sourire aux lèvres qui laissait penser qu'elle cachait quelque chose. Rose lui lança un regard interrogateur avant de partir se changer. Quand elle revint, l'infirmière affichait toujours cet air énigmatique.

Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
Amanda, il y a une étique, on ne drague pas de patient. Tu as bien cacher ton jeu dis donc.

L'infirmière lui sourit de toutes ses dents blanches avant de lui tendre un journal plié en quatre. Quand la Médicomage le déplia, elle devint livide et son sang ne fit qu'un tour. En première page, s'étalait un article gigantesque accompagné de deux photos mouvantes sur lesquelles on la voyait entrer et sortir de la voiture du ministère dans laquelle elle avait rencontré le McEvans. L'article, de la plume de Rita Skeeter, était tout sauf élogieux et laissait apparaître des sous-entendus non négligeable.

Nouvelle romance pour notre Magenmot préféré, Sire Arthur McEvans. Il semblerait que Monsieurs s'attèle à de véritables défis au vue de sa nouvelle conquête. Vous nous aviez habitué à beaucoup plus de classe. La jeune demoiselle portait des vêtements d'un ennui déconcertant et sa coiffure est une insulte au bon goût. Et au vue de son état à la sortie du véhicule, il est fort probable que notre Magenmot n'en pense pas moins.

Elle arrêta de lire ces mots pour fixer à nouveau l'infirmière dont le regard laissait sous-entendre toutes ses pensées. Elle lui répondit par un regard glacial qui la dissuaderait de continuer de la fixer ainsi et partit d'un pas énervé vers son bureau pour rédiger un hibou à envoyer d'urgence au Ministère de la Magie à ce McEvans qui ne manquait pas de toupet. Le message était clair et sans équivoque : Rejoignez moi à St Mangouste. Immédiatement. Rose-Hélène Genêt, Médicomage, St Mangouste, Londres.

Elle noua le parchemin à la chouette enfermée dans une cage dans un coin du bureau et ouvrit la fenêtre pour qu'elle s'en échappe. Le journal toujours sous le bras, elle espérait bien voir rapidement apparaître la silhouette du Magenmot pour régler ses comptes avec lui. Car en plus des insultes piquantes de cette journaliste, cet article pourrait fort bien nuire à sa carrière. Les relations hors de l'hôpital entre patient et médecin était formellement interdite et si le directeur de l'hôpital se trouvait être dans un mauvais jour, il ne faisait aucun doute qu'elle passerait un sale quart-d'heure.
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MessageSujet: Re: C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans]   C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans] Icon_minitimeMer 2 Nov - 13:32

Lorsqu'elle sortit soudainement de la voiture, il resta figé sur place. Il ne s'attendait aucunement à ce comportement de sa part. Était-ce parce qu'elle ne l'avait pas reconnu? Non ce ne pouvais être cela. Il l'avait vu rougir lorsqu'elle avait prit connaissance de l'identité de son patient. Pourquoi elle le rejetait de la sorte? Elle devait être déjà engagé auprès d'une autre personne de la gente masculine. Une femme comme elle devait surement avoir trouvé chaussure à son pied. Elle avait toujours été très mature.

Il posa une main sur sa poitrine ressentant une douleur qui le déchira à cette pensée. Depuis qu'il l'avait quitté, il n'avait cessé de penser à elle. Son père et son frère l'avait poussé à rencontrer d'autres femmes afin de lui permettre d'oublier Rose, mais il les trouvait toutes superficielles, inintéressantes, incultes. Personne n'arriverait à lui faire de l'ombre. Jamais. Il avait décidé de ce plonger corps et âme dans son travail, espérant un jour oublier la douleur que leur séparation lui avait causé.

Maintenant seul à l'arrière de la voiture, il jeta un regard à l'extérieur et il ordonna à son chauffeur de prendre la direction de son appartement à quelques rues d'où il se trouvait présentement. Il avait décidé de s'y installer repensant au voyage qu'il avait fait avec Rose il y avait déjà bien des années, suite à la mort de sa mère. À tous les jours, il parcourrait le même itinéraire qu'ils avaient emprunté, s'arrêtant souvent au pub où ils avaient passé un bon moment avec son frère et Elysabeth. Il avait perdu la trace d'Elysabeth peu après avoir quitté Poudlard à la fin de ses études. Il n'avait jamais osé demander à Noah la nature de leur séparation pour ne pas avoir à repenser à la sienne.

Lorsqu'il voulait réfléchir, il allait s'asseoir sur un banc de la gare de Londres fixant l'endroit précis où Rose et lui avait échangé leur tout premier baiser. Il appréciait son chauffeur qui se montrait toujours discrèt et ne se plaignait jamais de devoir faire le même chemin jour après jour.

Il était donc entré directement, passant le plus clair de sa soirée sous la douche, jonglant avec les pours et les contres de tenter de la recontacter. En sortant de la douche, il avait joint sa secrétaire par téléphone afin de lui demander d'effectuer une autre recherche plus approfondit maintenant qu'il connaissait son lieu de travail.

Il avait eu du mal à trouvé le sommeil et lorsqu'il l'eut trouvé, il avait cauchemarder toute la nuit. Des images de l'infirmière qui l'attaquait à coup de documents roulés bien serrés et du pot de potion de cicatrisation qui le poursuivait sans relâche, l'avait sortit du sommeil assez rapidement. Incapable de refermer l'oeil, il s'était levé, habillé, puis directement diriger à son bureau où sa secrétaire l'attendait avec de nouvelles informations.

-Bonjour Arthur, j'ai les informations que tu m'as demandé. Puis-je savoir ce qui te pousse à vouloir connaitre cette femme? Je n'ai pas eu à chercher fort car nous n'avons qu'à faire la lecture de ceci pour avoir plus d'éclaircissement...

Elle lui tendit un journal ayant en première page deux photos de Rose entrant en contact avec lui la veille au soir. Il ferma les yeux et hocha la tête tout en soupirant d'exaspération.

-Mérédith, appelez immédiatement le Monsieur Lovingford, directeur du journal. J'en ai marre de ce petit cirque médiatique qui ne cesse de me pourrir la vie. Je veux aussi un entretient avec Rita Skeeter... Elle et sa maudite plume à papote...

Il pénétra son bureau claquant la porte derrière lui, seul endroit ou il pouvait trouvé refuge à l'abri des paparrazis. Ils avaient tenté de nombreuses fois de pénétrer son bureau mais à chaque fois, ils avaient du faire face à divers sorts et enchantements les plus complexes les un que les autres, faisant diminué leur envie d'y pénétrer. Son bureaux était très luxueux. Les murs de bois teints laissaient places à divers tableaux que le jeune McEvans appréciait particulièrement. Sur son bureaux de travail, toutes sortes d'instruments reposaient sur le bureaux entourer des piles de documents soigneusement disposés. Il prit place, s'accoudant sur l’accoudoir de sa chaise, lisant l'article en question du journal que lui avait remis Mérédith.

À ce moment là, la porte s'ouvrit à la volée laissant entré une chouette qui lui apportait son courrier, ainsi qu'une stagiaire, au rouge à lèvre d'une couleur douteuse, qui lui apportait son cappucinno, lui adressant des sourires des plus charmeur. Il la remercia mal à l'aise par ses expressions, puis s'occupa immédiatement de la chouette. Il lui caressa la tête tout en retirant le parchemin roulé puis, la regarda partir par où elle était entrée. Il déroula le parchemin, attrapa la tasse et un bu une gorgée. Lorsqu'il lu le nom de la destinataire, il s'étouffa avec cette gorgée qu'il venait de prendre, renversant tout le contenu de sa tasse sur sa chemise.

-Aïe

La tasse lui échappa des mains pour terminer sa chute dans un fracas sur le sol. D'un coup de baguette magique, il nettoya automatiquement le dégât ainsi que la tache sur sa chemise blanche, puis reporta son attention sur son parchemin.

Rose le convoquait immédiatement à Ste-Magouste. Il rangea le parchemin dans sa poche, son coeur battant à la chamade puis, il attrapa sa cape d'extérieur l'enfila, se regarda dans le miroir pour apercevoir son reflet et rit silencieusement de son comportement avant de quitter son bureau. Ce message le remplissait d'espoir, le remplissant d'une énergie ravigottante. Il se sentait revivre ce matin.

-Mérédith, repousser mes rendez-vous. Je dois d'urgence me rendre à Ste-Mangouste.

Une étincelle dans les yeux, un sourire radieux sur les lèvres, il prit la direction de la sortie se dirigeant vers le réseau de cheminette, laissant sa secrétaire avec ses questionnements, attrapant sur son passage une des pivoines roses fraîches que sa secrétaire préparait à chaque matin pour décorer son bureaux, ornant ainsi la poche de son veston.

-Arty? Arty? Attend! Tu t'es blessé? Mais... pourquoi suis-je toujours la dernière à être informé de ce qu'il se passe.. ARTYYYYYYYYYYYY!

Arrivée sur les lieux, il se dépoussiéra rapidement avant de prendre la direction du comptoir d'informations d'un pas précipité. Il sourit à l'infirmière avant de s'adresser à elle. Il remarqua qu'elle portait sur lui un drôle de regard. Il se souvint alors de l'article du journal puis ses yeux se posèrent sur un exemplaire placé sur le bureau devant la jeune femme.

-Le bureau de Rose-Hélène Genêt je vous pris.

Il prit la direction qu'elle venait de lui indiquer remarquant que le personnel et les patients le suivaient du regard. Il parcourait un long corridor cherchant des yeux l'écriteau qui annoncerait enfin la fin de ses recherches. Il se trouvait à présent devant la porte puis, il hésita longuement avant de frapper pour annoncer son arrivée.

Toc. Toc. Toc.

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MessageSujet: Re: C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans]   C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans] Icon_minitimeJeu 3 Nov - 14:00

Rose était à présent penchée sur la rédaction d'une lettre à l'adresse d'un confrère à l'Hôpital magique de Paris. Un cas épineux l'obligeait à demander l'avis d'un autre Médicomage afin d'être traité le mieux possible. Mais avant tout, c'était une excuse pour se changer les idées et d'éviter de penser à l'événement qui venait de se produire et encore moins à celui qui allait arriver. Elle redoutait plus que tout le moment où on toquerait à son bureau et où la confrontation serait inévitable puisque c'est elle-même qui l'aurait provoqué. Pour oublier un instant ce problème personnel, elle rédigeait la lettre avec soin de son écriture menue et arrondie sur le parchemin.

Mais le répit auquel elle aspirait fut de courte durée. Déjà, on toquait à sa porte. Le cœur de la jeune femme s'emballa immédiatement et elle fixa sans bouger la tache d'encore qu'elle venait de faire sous le coups de la surprise. Il lui fallut quelques instants avant de relever la tête et d'observer qui venait de frapper même si elle en avait déjà une idée très précise. Et effectivement son soupçon se trouva justifier. Dans l'encadrement de la porte, celui qu'elle avait convoqué auparavant attendait qu'on lui donne la permission d'entrer. Heureusement les années d'internat de la jeune femme l'avaient bien formé et elle était capable d'être morte d'angoisse intérieurement sans laisser rien paraître sur son visage. Lui adressant un regard froid, elle le pria d'un geste de la main d'entrer et de s'asseoir sur la chaise face à son bureau.

Alors qu'il s'installait, elle ferma la porte derrière lui et tira le store qui recouvrait la paroi vitrée qui faisait office de mur face au bureau. Quand ce fut fait, elle inspira profondément pour garder son self-control avant de retourner s'asseoir face au Magenmagot. Après de nouvelles longues secondes de silence, elle osa lever les yeux vers lui et soutenir son regard. Ses iris n'avaient pas changé, et elle ne savait dire si ce n'était qu'une illusion ou si elle était juste folle mais elle le trouvait encore plus magnifique que durant l'époque où elle l'avait connu durant leur scolarité. Reprenant un air détaché, elle croisa ses doigts devant elle sur la surface boisée avant de commencer à parler d'une voix détachée.

Merci de vous être déplacée. L'article que j'ai pu lire ce matin ne m'a pas ravi, vous vous en doutez bien. Non pas que les insultes de cette Skeeter ne me touche mais je n'ai aucune envie d'être associée à vos nombreuses conquêtes. J'espère que vous aurez l'honnêteté de demander la publication d'un démenti dans les plus brefs délais.

Même si elle parlait d'une voix neutre, elle sentait au fond d'elle une pression intense qui semblait lui ordonner de parler de leur passé, de tout étaler là d'un coup, leur passé commun, le fait qu'il l'avait oublié alors qu'elle avait pensé à lui à chaque moment durant ces 7 années. Pour garder un semblant de dignité, elle se leva et se posta face à la fenêtre, dos à l'homme assis dans le fauteuil afin de calmer cette brusque montée qui ne lui ressemblait pas. Elle, d'habitude si posée et calme, était sur le point d'exploser comme une cocotte-minute sous trop grande pression. Elle sentait le rouge qui lui montait aux joues, non pas de gêne ou de timidité mais de colère et de frustration. Il ne la reconnaissait donc pas … Une forte envie d'éclater en sanglot lui enserrait la gorge alors qu'elle luttait de toutes ses forces pour maintenir les larmes dans ses yeux et pour ne pas avoir à les essuyer sur ses joues. Tout cela était ridicule. Ils n'étaient plus des enfants, à quoi s'attendait-elle ? A ce qu'il l'ait patiemment attendu ? Cela était idiot de le penser, personne ne ferait une telle chose. Elle se mordit l'intérieur de la lèvre.

Alors qu'elle voulait se retourner pour reprendre place face au Magenmagot, elle sursauta violemment quand elle se rendit compte qu'il n'était plus assis mais à quelques pas d'elle près de la fenêtre. Elle le fixa un instant. Après tout, à quoi bon garder ce qu'elle pensait secret ? Même si il ne la reconnaissait pas, au moins serait-elle soulagée et peut-être pourrait-elle envisager d'aller de l'avant à présent. Bien malgré elle et malgré tous les efforts qu'elle mobilisait, ses yeux s'étaient humidifiées et ses cils luisaient déjà des larmes qui menaçaient de tomber. Elle plongea son regard dans le sien avant de chuchoter quelques mots.

Comment as-tu pu m'oublier ? Tu n'avais pas le droit, pas après tout ce qu'il y a eu entre nous. C'est injuste, parce que j'ai pensé à toi, à chaque instant de ces foutues 7 années, j'ai compté tous les jours passés sans toi, lu tous les articles te concernant la boule au ventre. Comment as-tu pu ?

Alors qu'elle parlait toujours en murmurant, la voix tremblant de plus en plus sur le coup de l'émotion, elle sentait la colère et la frustration remontées en elle. Alors qu'elle continuait de lui envoyer ses reproches à la figure, elle ne put que baisser les yeux. L'idée d'exploser en sanglot ainsi la répugnait. Tout ça ne lui ressemblait pas, d'être aussi sensible, d'être aussi faible. Mais soudain elle se figea nette, arrêtant de parler et fixant un point précis sur le costume de son auditeur. Un point rose pour être exact. Un détail qui en un instant bouleversa tout dans son esprit. Une fleur lourde de sens, une pivoine, pas encore tout à fait ouverte, trônait dans la poche de son veston. Elle leva brusquement les yeux vers lui, interloquée, incapable dans un premier temps de tout comprendre. Et sans réfléchir une seconde de plus, elle parcourut les quelques pas qui les séparaient, passa ses mains autour du cou de l'homme qui se trouvait là et sans attendre un quelconque signe d'approbation de sa part, posa ses lèvres sur les siennes.

Mais aussitôt eut-elle réalisée ce qu'elle venait de faire qu'elle se retira et fit quelques pas en arrière, visiblement confuse. Qu'est-ce qui lui avait pris ? Etait-elle juste stupide ? Comment pouvait-elle être sûre que cette fleur était un message qui lui était adressé. Ce pouvait tout aussi bien être une simple coïncidence. Rose de honte, elle baissa le regard avant de le reporter sur les yeux de l'homme qui lui faisait toujours face.

Excusez-moi, je ne sais pas ce qui m'a pris. Je n'aurais pas du.
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MessageSujet: Re: C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans]   C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans] Icon_minitimeVen 4 Nov - 22:37

Elle siégeait derrière son bureau concentrée sur l'écriture de ce qui lui semblait être une lettre. Positionnée de la sorte, elle le ramenait plusieurs années en arrière, soit peu de temps avant son départ de Poudlard. Elle avait cette façon de se placer lorsqu'elle était concentrée dans une tâche ; tête penchée légèrement vers la gauche, lèvre inférieure mordue. Il sourit accueillant cette vision tout en s’adossant au cadre de porte, croisant les bras sur sa poitrine. Elle releva les yeux vers lui; il retrouva son sérieux, dissimulant son enthousiasme. L’image qu'il voyait à ce moment là était identique à de nombreuses images gravées dans son esprit. Mais cette fois-ci, elle semblait avoir quelque chose dans le regard, peut être de l'agacement. Non. Elle était contrariée. Elle se leva pour venir prendre place devant son bureau invitant Arthur, d'un geste de la main, à s'asseoir, fermant la porte et tirant les rideaux. Il jeta un sort en direction de la porte afin de s'assurer que ce qu'il se dirait dans ce bureau resterait dans ce bureau.

Il  n'arrivait pas à parler. Trop d'émotions à la fois le chamboulaient à l'intérieur. Il luttait pour ne pas se jeter dans ses bras. Pendant qu'elle lui déballait son mécontentement qu'avait engendré sa lecture de l'article et la raison de cette contrariété, il remarqua qu'aux coins de ses yeux, des larmes s'entassaient.

Rose:-Comment as-tu pu m'oublier ? Tu n'avais pas le droit, pas après tout ce qu'il y a eu entre nous. C'est injuste, parce que j'ai pensé à toi, à chaque instant de ces foutues 7 années, j'ai compté tous les jours passés sans toi, lu tous les articles te concernant la boule au ventre. Comment as-tu pu ?

Soudainement, les joues de Rose s’empourprèrent, son regard se fit plus humide et elle se retourna pour lui faire dos. Il comprenait enfin ce qu'elle avait et en fut remplit de joie. Il se leva d'un bond  hésitant longuement, tentant de trouver les mots justes puis, mais ne réussit pas à rompre le silence. Lorsqu'elle  se retourna, son regard s'accrocha à la fleur qu'il avait préalablement posé sa boutonnière, fleur symbolisant l'affection qu'il avait toujours pour elle. Il suivit son regard pour le relever par la suite et croiser le sien. Tandis qu'elle avançait pour diminuer l'espace qui les séparait pour finir par l'embrasser, il restait immobile, appréciant le contact de ses lèvres sur les siennes. Elle recula brusquement et s'excusa.

Rose:-Excusez-moi, je ne sais pas ce qui m'a pris. Je n'aurais pas du.

Arthur- Nous ne l’avons pas rêvé hein? Toi et moi, il y a si longtemps. Nous n'étions que des gamins mais... on s'aimait vraiment tous les deux n'est ce pas?

Il soutenait son regard dans l'attente d'une réaction favorable avec ce qu'il venait de dire. Mais comme elle restait silencieuse et il ne tenait plus d'être séparé d'elle, il enchaîna.

Arthur:- Au moment de notre séparation, se n'était pas terminé pour moi... et ce ne l'est toujours pas.

Il parcouru la distance qui les séparait toujours, saisissant délicatement sa nuque, l'attirant à lui. Par la suite, il prit soin de l'enlacer ses bras autour de sa taille afin de la soulever, pour qu'ils puissent aisément laisser libre cour à leur bouche d'échanger des caresses. Il répondit plusieurs fois à ces baisers, incapable de se résoudre d'être à nouveau séparer d'elle. Finalement, il colla son front sur le sien, tentant de reprendre son souffle et lorsqu'il ouvrit les yeux pour les plonger dans ses iris, il étira les lèvres pour former un sourire et se mit à rire silencieusement.

Arthur- Rosie Jolie. Mon cœur. Jamais je serais capable de t''oublier et te remplacer, murmura t-il.

Ils avaient tant à se dire. Il assécha de ses pouces, les larmes qui coulaient sur les joues de Rose, dans un mouvement délicat, puis déposa un baiser sur son front ayant pris soin de l'attirer à lui. Il resserra son étreinte, humant profondément sa chevelure qui émanait toujours le même parfum qui enivrait chacun de ses sens.

Soudainement, on entendit frapper à la porte.

C'est à ce moment précis que la réalité vint le frapper de plein fouet. Qu'allaient-ils faire à présent qu'ils s'étaient retrouvés? Ils devraient prendre le temps d'en discuter sérieusement. La presse n'allait pas tarder à être au courant de ces retrouvailles et en ferait qu'une bouchée. Il ne tenait pas à ce qu'elle soit exposé au monde médiatique et il ferait tout pour l'en protéger.

Arthur-Je dois partir. On m'attends... Me ferais-tu l'honneur d'accepter une invitation à dîner pour ce soir? Je viendrai te chercher après ton quart de travail.

On frappa à nouveau.

Il venait de lui offrir un dernier baiser, s'étendant sur la durée de celui-ci, lui jetant un dernier regard amoureux. Il fit glisser une mèche de sa chevelure derrière son oreille, où il plaça par la suite la pivoine qu'il avait à la boutonnière puis ouvrit la porte surprenant quelques membres du personnelles qui tentaient d'écouter à la porte. Il leur fit un signe de tête poli en affichant un sourire satisfait et prit la direction de la sortie.

 
 
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MessageSujet: Re: C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans]   C'est vraiment toi ? [Fe Arthur McEvans] Icon_minitimeSam 5 Nov - 17:28

Tout cela était juste … insensé. Elle n'en revenait toujours pas et à vrai dire n'avait plus vraiment l'esprit apte à réfléchir maintenant qu'elle se trouvait dans les bras d'Arthur, en train de l'embrasser. Ils n'étaient plus des enfants, ça elle ne pouvait pas en douter et même si ce moment était tout simplement divin, une conversation s'imposait. Mais un toquement à la porte empêcha toute sorte de début de discussion bien que ces deux-là ne semblaient plus vraiment disposés à parler. Les joues encore roses de tout ce qui venait de se passer, elle le laissa la reposer sur le sol, les yeux plongés dans ceux de l'homme qu'était devenu Arthur.

Arthur-Je dois partir. On m'attends... Me ferais-tu l'honneur d'accepter une invitation à dîner pour ce soir? Je viendrai te chercher après ton quart de travail.

Mais avant qu'elle ait pu donner sa réponse, il se pencha à nouveau vers elle et l'embrassa de plus belle. Cela devait bien faire une éternité qu'elle n'avait plus ressenti pareil sensation. Elle fondait, littéralement. Ses jambes se dérobaient sous elle, comme si elle revenait des années en arrière, au moment de leur premier baiser. Il glissa la fleur à son oreille avant de commencer à s'avancer vers la sortie. Réalisant soudainement qu'elle ne lui avait pas donné de réponse, comme si celle-ci coulait de source, elle l'attrapa par la manche, l'arrêtant dans sa marche.

Ne me cherche pas ici. Attends moi devant mon immeuble. 34 Old Paradise Street.

Suite à ça, il quitta la pièce, ouvrant la porte et laissant apparaître quelques curieux qui tentaient de confirmer la rumeur lancée par Rita Skeeter. Dès qu'Arthur eut disparu, elle leur lança un regard méprisant avant de retirer la fleur placée à son oreille et de tâcher de prendre une tête tout à fait normal, ce qui n'était pas facile puisque ses joues refusaient obstinément de reprendre leur couleur naturelle. Après quelques instants passés dans son bureau, elle décida de retourner dans le hall, son sac sur l'épaule. Elle se dirigea sans plus attendre vers Amanda qui de toute évidence trépignait d'impatience de savoir ce qui venait de se passer. D'une voix que la jeune Médicomage voulait des plus neutres, elle s'adressa à elle comme si rien du tout ne s'était passé.

Je vais rentrer, ça ne posera pas de problème je pense. Je n'étais même pas de garde aujourd'hui.
Je euuuh d'accord. Ben à demain alors.

Et sans un mot de plus, elle partit rapidement vers la sortie des urgences et rentra au pas de course chez elle. Bien qu'il fut encore assez tôt (la matinée n'était même pas terminée), elle savait qu'elle avait beaucoup, mais alors vraiment beaucoup si elle voulait se rendre présentable pour ce soir. A peine arrivée, elle jeta son sac par terre, attrapa le téléphone et composa en urgence le numéro d'Ely. Après quelques instants qui lui parurent interminable, celle-ci décrocha le combiné. Bien que les moyens magiques soient certainement plus efficaces, les deux amies appréciaient ces inventions moldues un peu différentes.

Ely ? Ely tu m'entends ? Allô ?
Hum … Oui, je t'entends Rose ! Ne crie pas comme ça !
Mince excuse-moi ! Situation d'urgence. J'ai un rendez-vous ce soir et je n'ai absolument aucune idée de ce que je suis censée porter ou comment me coiffer … Il faut que tu m'aides !
Quoi ? Un rendez-vous ? Mais avec qui ?
Avec Arthur ! Tu comprends l'urgence de la situation là ?
J'arrive.

Ely avait déjà raccroché le téléphone et deux minutes plus tard, elle apparut dans le craquement significatif de la transplanation. Elle tenait une valise qui semblait pleine à craquer. Rose ne put retenir un immense sourire et la serra dans ses bras. A ce moment précis, elle se dit qu'elle serait carrément perdue sans elle. En quelques instants, elles déballèrent les affaires dans la chambre et dans la salle de bain et Ely se mit au travail. Après tout, il y avait de quoi faire entre les ongles, les cheveux, trouver la tenue adéquate, les chaussures qui iraient avec. Pour ce qui était de la dite tenue, les deux amies avaient décidé qu'il était bien plus judicieux de se rendre en ville et d'acheter LA robe parfaite.

Après de longs essayages et pas mal de râleries de la part de Rose, elles finirent par rejoindre l'appartement. A présent, le jour commençait à tomber et il devait bien être déjà 6h du soir passé. Autrement dit, il était temps d'achever la transformation. Ely finissait de fixer la coiffure de Rose à l'aide de divers sortilèges de beauté qui était tout à fait inconnu de la Médicomage. C'est après ce qui lui sembla être un interminable combat qu'Ely l'autorisa à se regarder dans le miroir en pied de la chambre, chaussure et robe revêtue. Quand Rose ouvrit les yeux, elle eut du mal à se dire que ce qu'elle voyait là était vraiment ce qu'elle était dans la réalité. Ses cheveux étaient relevés dans un chignon particulièrement bien exécuté, alliant boucles et volume à la perfection. La robe noire près du corps qu'elle avait acheté mettait sa silhouette féminine enfin totalement acquise parfaitement en valeur sans pour autant faire trop provocateur. Et que dire de ses chaussures à talons qui semblaient lui créer des jambes infiniment plus longues qu'elles ne l'étaient. Ses yeux étaient ourlés de noir, faisant ressortir joliment leur couleur et ses lèvres arboraient un rouge à lèvres rosé discret. Cependant, elle se tordit les doigts en se tournant vers Ely.

J'ai l'air ridicule.
Oui, peut-être mais t'as l'air surtout super sexy !
A la remarque de son amie, elle explosa de rire, suivi bientôt par les rires d'Ely. Ces mots lui semblaient totalement incompatibles avec qui elle était. Sexy. C'est bien la première fois que quelqu'un la qualifiait de la sorte. Même si elle craignait de se casser une cheville avec ces chaussures à talons, elle ne pouvait nier qu'elle était plutôt pas mal. Mais elle n'eut pas plus le temps de rire avec son amie qu'on sonnait à la porte. Elle lui lança un regard paniqué qui semblait demander ce qu'elle était censée faire alors qu'Ely la poussait délibérement vers la porte. Rose indiqua qu'elle descendait, enfila un manteau, une écharpe, embrassa Ely et s'engouffra dans l'escalier.

Pendant deux étages, elle s'appliqua à descendre les marches sans se casser la figure mais une fois qu'elle eut atteint l'avant dernier palier, soit la ligne de marche visible depuis la porte vitrée de la rue, elle se concentra à les descendre d'une manière assurée et particulièrement féminine. Non qu'elle voulait l'impressionner mais … En fait si, elle voulait carrément l'impressionner. Et puis, les mots de la Skeeter avaient quand même touché son orgueil féminin et ce soir-là elle se prouvait aussi à elle-même qu'elle était capable d'être chic et ultra féminine !
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