Rencontre pas vraiment souhaitée... ( PV erwan )

J'enrageais. Je devais avoir au moins fait trois fois le tour du village et j'étais partie pour la quatrième. Et le pire dans tout ça, c'est que je n'avais rien d'autre à faire ! Je me souvenais encore de cette phrase prononcée par un autre mangemort au chaudron baveur lors d'un rendez-vous : "Embry, il serait peut-être temps que tu ailles te reposer quelques temps. Que dirais-tu de partir pour la France ?" Sous entendu : " Il serait peut-être temps que tu nous laisses un moment tranquilles, on n'a plus besoin de tes services pour l'instant. Que dirais-tu de partir assez loin ?" Mais les ordres sont les ordres, je n'avais pas le choix ni de rester ou pas ni du lieu de mes soi-disant vacances ! Heureusement, j'avais pû trouver une auberge pour dormir sans qu'on ne me pose trop de questions. Courage, il ne me restait plus que trois jours ( délai accordé par mon adorée agence de voyage surprise ! ) et je pourrai enfin partir de cet affreux village !
Il y avait quand même un petit point positif là dedans : il faisait beau ! Contrairement à l'angleterre, le soleil brillait et la température était comprise entre dix et quinze degrés, ce que je trouvais très agréable. Je n'étais pas une grande adepte du zéro ni de la neige et du brouillard.
Soudain, je ressentis un petit creux dans mon estomac. J'avais commencé ma marche sans prendre de petit-déjeuner et j'avais désormais l'impression que mon ventre était un véritable gouffre !
Avisant la première taverne, je m'engouffrai à l'intérieur. La clochette de la porte d'entrée tinta à mes oreilles, réveillant le patron avachi sur son bar. Je lui adressai un petit sourire ce qu'il me rendit avec les yeux pleins de sommeil. Je m'assis à une table près du comptoir et attendit qu'on m'apporte le menu ( si le patron y pensait !). C'est alors que je me rendis compte qu'un homme m'observait...

Le jour était levé depuis une heure quand on frappa a la porte de mon bureau. Un agent de sécurité du village, en contrebas, entra.

Agent 1-"Une étrangère viens d'arriver au village, Monsieur."

Erwan-"Une étrangère ? Les étrangers sont rare en ce moment. Mettez en place le dispositif de surveillance. Savez vous d'où elle vient ?"

Agent 1-"Certainement une anglaise, Monsieur."

Erwan-"Prévenez moi des mouvement qu'elle effectue."

Je fis signe à l"agent de se retirer. Lorsque que midi arriva, c'est un autre agent qui vint me voir :

Agent 2-"L'étrangère viens de rentrer dans la Taverne de Merlin."

Erwan-"D'autres observations ?"

Agent 2-"Oui, il a plusieurs fois fait le tour du village, peut-être une espionne des Mangemorts, monsieur."

Erwan-"Oui, peut-être, je vais moi même me rendre à la Taverne. Renforcer la sécurité du domaine, mais cessé de surveiller la Taverne."

Alors je me dirigeais vers la Cheminé du Hall, pris de la poudre de cheminette et utilisa le réseau local pour me rendre a la Taverne Merlin. J'apparus dans le salon a l'étage. Je descendis les marches normalement. En bas, je pense avoir facilement repéré l'étrangère. Je m'adressais à Kermiarran, le tavernier :

Erwan-"Bonjour tavernier, comment vont les affaire aujourd'hui ?"

Kermiarran-"Oh, j'ai connus mieux."

Du coin de l'œil je continuais de regarder l'étrangère, seule cliente qui devait attendre son menu. Je saisis un menu sur le comptoir, et me dirigeais vers la table 9. Là, je tendis le livret a la cliente et après avoir jeté un œil sur le menu du jour, je lui dit :

Erwan- "Si vous me le permettez, madame, je vous conseil le menu du jour. Galette fromagère avec une once de chouchen en entrée, galette double complète en plat, cidre de Coët Candec en boisson et 2 crêpes de froments au choix en dessert.

Il était devant le comptoir et m'observait du coin de l'oeil. Le tavernier lui dit que les affaires n'étaient pas bonnes, tu m'étonnes ! Malgré mes trois tours de village, je n'avais pas croisé un chat et je me demandais qui pouvait bien vouloir aller dans une taverne alors qu'on a tout à disposition chez soi. Et les touristes ne devaient pas trop affluer je pense, surtout à cette époque ci de l'année...
L'homme attrapa un menu et se dirigea vers ma table. Je ne savais pas trop pourquoi, mais sa présence ne m'inspirait rien de bon et je restais sur mes gardes. On ne sait jamais avec qui on peut tomber...
Après avoir jeté un oeil sur le menu, il me dit:

"Si vous me le permettez, madame, je vous conseil le menu du jour. Galette fromagère avec une once de chouchen en entrée, galette double complète en plat, cidre de Coët Candec en boisson et 2 crêpes de froments au choix en dessert.

Heureusement qu'il me proposait quelque chose car sinon, j'aurais été perdue ! La cuisine française était réputée pour être bonne, j'étais quand même impatiente d'y goûter ! Cela me changerait des fast-food où j'avais l'habitude de me restaurer en Angleterre.

"Et bien dans ce cas je m'en refère à vous. Mais je me trompe ou vous n'êtes pas serveur ?"

J'aimais bien connaître la personne que j'avais en face de moi, vieille habitude. On pouvait mettre ça sur le compte de la curiosité mais je prenais plutôt ça pour de l'information nécessaire si un revirement de situation devait avoir lieu. Et de plus, l'homme avait quand même l'air de ne pas être ici par hasard...

D'une certaine façon je savais que je ne devais pas avoir l'air d'un serveur... mais le "Patron" est mou... quand il y a peu de clients. Logiquement sa devait un peu étonner l'unique cliente de la taverne.

Erwan-"Et bien, madame, en effet, je ne suis pas le serveur. Et vous, que venez vous faire dans le coin ?"

Avant de répondre, j'avais lu certaine chose dans son esprit, comme la mention de nourriture "française"... Mais ses a peu près tous.

En regardant du côté du comptoir, je vis le patron commencer à cligner de l'oeil. Il était sur le point de se rendormir, je ne comprenais pas pourquoi il n'avait pas fermé son restaurant, ça aurait été beuacoup plus judicieux. Je rigolai en mon for intérieur devant sa mine, il ne fallait surtout pas oublier ce moment !

"Et bien, madame, en effet, je ne suis pas le serveur. Et vous, que venez vous faire dans le coin ?"

Même si il n'était pas serveur, j'étais quand même contente qu'il ait prit l'initiative de me proposer à manger car sinon je pense que je serais repartie le ventre vide...
Il fallait désormais que je trouve très vite une réponse à sa question sinon cela aurait paru louche. Je ne pouvais pas dire que j'étais mangemort ou alors cela aurait voulu dire que je tenais vraiment à la mort. Une vacancière ? Dans un coin comme ça, un peu bizzare quand même... Ou alors on m'avait souvent dit que j'avais une tête de journaliste, autant en profiter !

"Je viens ici pour faire un reportage sur la faune et la flore de France. On m'a dit qu'ici était l'endroit idéal pour quelques photos. Mais je crois bien qu'on m'a un peu tournée en bourique..."

Tout cela évidemment dit sur un ton très naturel, c'était la première chose qu'on m'avait apprit, le parfait mensonge. Et je m'en débrouillai plutôt pas mal mais après est-ce-que cela n'allait pas être trop gros pour qu'il découvre la supercherie ? Aussi tentais-je de ramener le sujet à lui, et autant exercer mon soi-disant métier de journaliste :

" Et vous, vous êtes de la région ?"

Une sorcière journaliste ? Sur mon domaine... quel journal anglais pourrais en envoyer içi... Lors qu'elle me dit qu'elle était içi pour prendre des photos de la faune et de la flore française, je me disais que cela ne pouvait être... aucun appareil photo n'étais visible lors de ses tours de village.

Erwan-"Oh, oui oui, je suis de la région... et... pour info, vous avez été envoyé içi pour de bonne raison... a ceci près que vous verrez peu de flore et de faunes française dans le coin... Êtes vous en avance sur les prévisions de votre journal, parce que je n'ai reçu aucun hiboux me prevennent de l'arrivé d'un journaliste."

Tous en parlant, je soudais son esprit a la recherche d'une faille dans ses défenses... sans résultat, sauf peut-être en ce qui concerne le "reportage".

Erwan-"Je puis vous montrer les landes bretonne et une race typique du coin : les Korrigans."

"Oh, oui oui, je suis de la région... et... pour info, vous avez été envoyé içi pour de bonne raison... a ceci près que vous verrez peu de flore et de faunes française dans le coin... Êtes vous en avance sur les prévisions de votre journal, parce que je n'ai reçu aucun hiboux me prevennent de l'arrivé d'un journaliste."

Mouais bon, ok démasquée... La tête ne suffisait pas il fallait aussi que j'aie la situation. Génial ! Mon cerveau tournait à cent à l'heure je ne savais plus quoi faire. Mais quelle idée de m'envoyer ici aussi, franchement. Dans ma tête c'était la véritable panique. Je n'avais aucune envie de finir derrière le barreaux ou bien de mourir comme ça bêtement, tout ça pour avoir dit que j'étais une journaliste faisant un reportage photo sur ce merveilleux pays qu'est la France ! C'était sans doute la mort de ma mère qui avait fait naître en moi cet instinct de conservation ou bien la perte de certains proches, je n'en savais rien... Mais cependant je continuais de sourire à l'homme, j'étais posée, calme mais de l'extérieur !

"Je puis vous montrer les landes bretonne et une race typique du coin : les Korrigans."

Au fond de moi, je le remerciai grandement mais m'apprêtait cependant à refuser car j'avais d'autres choses à faire, ce qui était tout à fait faux ! Mais tout d'un coup, je me rapellai que le maître avait déjà fait mension de cette race et qu'il serait prêt à pas mal de choses pour pouvoir les engager dans son armée. Ils étaient réputés pour leur grande connaissance des sortilèges et autre chose du genre. Si je pouvais juste rapporter au moins des informations et même pourquoi pas l'un deux, je n'imaginai même pas la récompense ! Mon instinct de mangemort en action fit naître sur moi un sourire carnassier:

"Avec joie, j'en serais profondément ravie !"

Erwan-"Alors, je vous demanderait de patienter, demain cela devrait aller, je vous attendrais dans le hall du Château, en haut de la colline... Ah, et n'essayez pas de venir en transplanant, cela vous serais préjudiciable."

Pour aller dans les landes du Roi Mechtar, korrigan "Porhöet" (noir), il fallait être prudent surtout que ce dernier n'était pas franchement favorable aux sorciers. Alors je pensais aux korrigans "léonard" (vert) et a leur Reine Nüméo, non, ils ne sortent que la nuit et peu d'humain survivent à leurs jeux... Je me souvins de Los, le Roi des korrigans "cornouaillais" (bleu-vert) avec qui j'entretiens des relations assez amicales, mais quoi qu'il arrive il faut un Korrigan pour ouvrir les portes Korriganes... Je me ferait donc accompagner par Anmûnil, le plus sage, le plus vieux et le plus puissant des Korrigans, et amis de "Maître du domaine" depuis plus de mille ans.

Anmûnil est un Korrigan "gallese" (bleu), dernier de sa race, théoriquement étant le plus vieux et le plus sage, les 3 Rois lui doivent respect. Il est le seul a avoir accès à tous les "Royaumes Souterrains" des Korrigans, et certainnement aussi aux "Royaumes perdus" d'Outre Manche.

Erwan-"Ah, au fait, je suis Erwan de Rosnarho, maitre de ce domaine."

De là, je partis en balais vers Rennes et plus précisément le Jardin du Thabor, domaine d'Anmûnil. En balais le voyage me pris 1 heure et demi, j'arrivais sur place a la tombé de la nuit, sous la neige. Je prononçais la formule d' appelle des Korrigans ("Inamnis Korrigani" et Anmûnil apparut dans l'instant.

Cette conversation est en Korrigani, je vais la traduire :

Anmûnil-"La neige tombe rarement içi. Bonsoir a vous, Erwan de Rosnarho. Qus-est ce qui vous amènes içi ?"

Erwan-"J'ai besoin de votre aide, pour acceder aux Portes des Korrigans cornouaillais. Et pour autre chose. Je préfèrerais poursuivre cette conversation au chaud, vénérable Anmûnil."

Anmûnil-"Soit !"

Le korrigan me pris la main et transplana, dans mon bureau au "Château". Le korrigan sembla sentir quelque chose.

Anmûnil-"Erwan de Rosnarho, vous devriez allez vous reposer, demain sera fatiguant."

"Alors, je vous demanderait de patienter, demain cela devrait aller, je vous attendrais dans le hall du Château, en haut de la colline... Ah, et n'essayez pas de venir en transplanant, cela vous serais préjudiciable."

Je hochai la terre et après m'avoir dit qu'il s'appelait Erwan de Rosnarho et qu'il était le maître du domaine, il partit de la taverne. Je soufflai un bon coup. Demain ne serait pas une journée de tout repos. Je regardais l'heure. Il n'était pas encore très tard, j'avais le temps de manger. Poussant la chaise, je me dirigeai vers le bar et tapai dessus d'un gros coup. Aussitôt le patron s'éveilla, je commandai ce que m'avait proposé Erwan et pour booster un peu le tout je restais assise au comptoir en ayant à l'oeil l'homme qui semblait diriger tout seul le restaurant. Ce qu'il me prépara n'était pas trop mauvais. Le soir tombait, je regagnai mon auberge où j'avais loué ma chambre. Je m'assis sur le lit et commençait à penser à la journée à venir. Les korrigans étaient une espèce douée d'une grande connaissance de la magie et si je parvenais à ramener une de ces sources, le Maître pourrait augmenter sa puissance ! Mais pour ça il fallait que personne ne connaisse mon véritable état, ce qui allait être vraiment difficile. J'avais pensé envoyer un hibou pour les informer de ma situation et que certains mangemorts viennent en secours si besoin, mais celui-ci aurait été intercepté et j'aurais été démasquée très vite... En réalité, moi qui pensait m'ennuyer à mourir ici, Ils n'avaient peut-être pas eu tort de m'envoyer ici. Et comme cela, je pourrais enfin leur montrer que je n'étais pas une simple mangemorte à moitié bonne à rien ! Avec un sourire aux lèvres, je m'endormais rapidement.

Le lendemain...
Je me réveillai vers six heures. Le ciel était mitigé, l'orage ne devait pas être trop loin. Rien à voir avec la journée d'hier. J'aimais bien aussi le mauvais temps, pour moi il était toujours synonyme d'une nouvelle mission !
Comme je ne pouvais pas transplaner et que un peu d'exercice me ferait du bien, je partis à pied vers la colline. Le château s'élevait majestueux mais il ne ressemblait pas du tout à celui de Poudlard. Je grimpai non sans difficulté la montée et arrivai devant une immense porte. Un homme pas très grand m'interpella.

"Vous voulez quoi ?"

"J'ai rendez vous avec le maître du domaine, Erwan de Rosnarho."

Avec un grognement il m'ouvrit la porte. La conversation avait été en Anglais, j'imaginai donc que Erwan les avait prévenus de mon arrivée. Je pénétrai dans le hall. Énorme, comme tout le reste. J'aperçus Erwan et lui dit d'un ton enjoué du style celle qui est ravie d'aller découvrir la région :

"Bonjour Erwan. Bien dormi ?"