« I Protect You . Always. » Stella & Arthur

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« I Protect You. Always. »
Stella et Arthur .

Assis au bout de la grande table, Arthur lisait la Gazette. Bien des rumeurs parcouraient le journal sorcier, et toutes semblaient ridicules. Certaines parlaient d'une futur guerre, d'autres parlaient de paix, d'autres de morts et disparation soudaine. Un article attira son attention. Il parlait des disparitions nombreuses et mystérieuses dans le monde des Moldus. Arthur ne pouvait s'empêcher de se demander, à chaque fois qu'un article sur le monde des Moldus était publié, comme les journalistes sorciers pouvaient bien avoir des informations du monde des Non-Sorciers. Fronçant les sourcils, attablé en compagnie de sa femme, il lui montra l'article. Aucunes paroles ne passa. Un silence pouvait régner entre eux sans que ce soit gênant. Depuis tant d'années qu'ils s'aimaient, ils n'avaient plus besoin de paroles pour communiquer, aujourd'hui. Refermant la Gazette, l'homme termina rapidement son jus de citrouille en amenant son verre à ses lèvres, avant de le reposer sur la table. Déposant la Gazette devant sa femme, qu'il connaissait très intéressée par le monde des Moldus, Arthur se leva, ramassa ses choses et avant de se diriger vers la cuisine, se pencha vers Molly pour lui voler un baiser. Jamais l'amour n'avait diminué, l'intensité de leurs sentiments étaient toujours aussi présente. Un sourire flottant sur les lèvres, il déposa ses choses sur le comptoir de la cuisine et se dirigea vers le grand escalier. À l'étage des chambres,le ronflement de Ron était clairement distinct. Si George ne revenait pas rapidement d'où il était partit, sûrement allé faire des courses pour sa boutique de farces et attrapes, il allait raté l'arrivée de Stella, qui arrivait aujourd'hui pour passer quelques jours en leur compagnie. La famille Weasley était toujours contente d'accueillir la jeune femme, surtout George, certes, mais Arthur aussi aimait bien la présence de Stella. Elle était sa protégée. Coûte que coûte, il l'a défendrait toujours, peu importe la situation. Et puis, elle lui était d'une bonne aide quand il s'agissait du monde des Moldus. Depuis qu'ils se connaissaient, elle lui avait apprit bien des choses. En fait, d'elle qu'elle parlait d'un objet ou de quelque chose venant du monde des Moldus et que Arthur exprimait son incompréhension, elle se faisait toujours un plaisir de lui expliquer et Arthur était toujours bien heureux de voir combien elle avait de la patience avec lui. Après tout, tout comme sa femme, il était de plus en plus intéressé par le monde des Non-Sorciers.

Le Weasley entra dans sa chambre et se vêtit, rejetant son pantalon de flanelle et son t-shirt, ce qui lui servait de pyjama, pour une chemise blanche, un pantalon noir et un veston noir. Classe pour accueillir sa petite protégée. Tout en redescendant l'escalier, il aperçu Molly, déjà levée depuis bien longtemps donc déjà habillée pour la journée, jeté un bref coup d'oeil vers la fenêtre. Il n'eut pas besoin de lui demander ce qui se passait, l'homme reconnu le bruit distinct de la transplanation. Un sourire aux lèvres, Arthur ouvrit grand la porte du Terrier et sortit à l'extérieur, ses iris bleutés se posant sur la jeune Galactica qui se dirigeait d'un pas joyeux vers le Terrier. Ouvrant grand ses bras, le Weasley lui offrit un magnifique sourire affectueux, heureux de la revoir enfin. Ça faisait un bail qu'elle n'était pas venue le voir au Terrier, et c'était l'occasion parfaite pour venir, pendant que la vie devenait enfin un peu plus tranquille...

« Stella ! Je suis heureux de te voir »

Arrivé à sa hauteur, Arthur l'encercla de ses bras puissants, l'amenant dans son cocon d'affection. Déposant un léger baiser sur son front, il la serra fort contre lui, ayant déjà très hâte d'avoir de ses nouvelles. Tant de choses avaient pu se passer depuis qu'ils s'étaient vu pour la dernière fois, surtout avec les derniers évènements bouleversants qui avaient traversé leur vie à tous. La relâchant enfin, il jeta un coup d'oeil derrière lui. Molly était restée à l'intérieur, les laissant à leur petites retrouvailles. Sa femme comprenait toujours tout et Arthur ne pouvait que l'aimer encore plus pour ça, si c'était possible, vu l'amour déjà infini qu'il portait à Molly. Déposant de nouveau ses yeux sur Stella, il remarqua les valises qu'elle avait amené. Un sourire aux lèvres, il empoigna les valises et les traîna derrière lui tout en faisant signe à la jeune femme de le suivre. Ce serait bien mieux à l'intérieur pour discuter, et comme ça, elle pourrait saluer les autres membres de la famille Weasley.

« Allez viens, entre. George est sortit avec Fred, sûrement pour magasiner je ne sais quoi pour leur boutique ! »

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ARTHUR & STELLA - LE TERRIER
"Ca Arthur, c'est une montre digitale." Harry Potter RPG

"Ooooh! Et qu'est ce qu'elle fait de spécial?" Harry Potter RPG

"... Elle donne... L'heure." Harry Potter RPG

"Ah."

La magie, ça avait du bon. Deux jours de prévu chez la famille Moldus? Un simple transplanage, en un claquement de doigt et hop! Le tour est joué. Je me devais de passer un week end, rendre visite à mes grands parents paternels, qui habitait au nord de l'Ecosse, dans un petit cottage tranquille et reposant. J'avais reçu leur lettre par un hiboux, note de leur intégration dans le monde magique. Une lettre écrite avec soin par mon grand père. En la lisant, je l'avais imaginé penché sur son petit bureau, dans sa chambre, sa chevelure frisée grisâtre lui génant la vue par moment. Un week end loins des jumeaux? Etrangement calme quand on est pas habitué. Je m'étais levée le samedi matin, dans nôtre appartement. J'entendais comme à mon habitude Fred ronfler dans la chambre d'à côté, George, allongé à mes côtés, sur le ventre, son "trou d'oreille" apparant, tête penchée. J'avais grimacé, non pas de dégout, car cela ne me génait en rien, mais de tristesse, car dès que je voyais cette blessure, je me souvenais de cette nuit là, atroce. Fred et moi avions cru perdre nôtre rouquin préféré lors de cette soirée sordide. Je leur avais préparé le petit déjeuner, je m'étais habillée et j'avais laissé un petit coeur de fumé rougeâtre voler dans la cuisine, au dessus du petit déjeuner. Délicate attention pour mes jumeaux préférés. J'avais transplané en un rien de temps et avais passé deux jours magnifiques aux côtés de mes grands parents favorit. Oh, bien sûr, j'aimais beaucoup les parents de ma mère, qui étaient également des moldus, comme le reste de la famille (oui pour les retardés du ciboulot, nous ne sommes que quatre sorciers dans la famille, mon père, ma mère, ma soeur et moi), mais eux, c'était différent. Ils étaient le lien qui me restait, qui me liait à mon père disparut. Il y avait de nombreuses photos de lui, ainsi que de ma mère, et des petits enfants autre que moi et ma soeur. Des cousins éloignés, de gentils tontons dont on se souvenait d'un rire, d'une parole ou d'une blague idiote. Tout cela paraissait innocent que j'étais presque triste pour eux. Bien sûr, mes grands parents se tenaient au courant des nouvelles du Monde des Sorciers, tout simplement parce que leur fils avait été enlevé, et qu'ils gardaient une part d'espoir, tout comme le reste de la famille, ainsi que les proches.

Bref, je n'étais rentrée que le Lundi matin, de très bonne heure. Je pénétrais dans la boutique, grimpais à l'appartement, déposais mes valises mais trouvait une demeure vide. Un petit avion de papier vint me titiller ma tignasse de cheveux en pétard. En le dépliant, j'apprenais qu'il s'agissait d'un petit mot de Fred et George, qui avait passé le week end au Terrier. Je me saisis de mon sac de retour de voyage chez les Moldus, et transplanais en un "crac!" sonore jusqu'au Terrier. Devant la grille de la demeure Weasley, je fis percutée de plein fouet par mes jumeaux préférés, qui m'embrassèrent de chaque côté de la joue avant de filer en un "On est sur un super coup!". Je souriais et pénétrait dans la maison. Dans la cour principale, mon acceuil fut chaleureux, comme je m'y attendais. En y repensant j'aurais peut être du aller au Repère, la maison de mon enfance ou habitait ma mère et ma petite soeur âgée de 14 ans, qui devait être à Poudlard d'ailleurs; maison qui se trouvait à quelques pas d'ici, mais je n'aurais regretté pour rien au monde la bienvenue d'Arthur Weasley, qui était quelqu'un que j'appréciais énormément. Ormis l'Oncle Remus, Arthur était un homme qui avait toujours été là pour moi. Ami de la famille Galactica, il avait toujours été là pour moi. Lorsque j'étais à Poudlard, et que je passais mes vacances en compagnie des jumeaux au Terrier, je pouvais percevoir chez lui ces petites attentions de père à mon égard, comme si j'étais sa propre fille. Un comportement que je ne pouvais qu'apprécier. Lui et les autres membres de l'Ordre avaient toujours veillé à ce que la "petite Galactica" ne souffre pas trop de l'absence de son père. Même si le manque était terrible, on peut affirmer que je n'avais pas été délaissée. Arthur venait vers moi, une étreinte affectueuse, Molly à l'intérieur de la maison, m'adressant un petit signe de main. Je lui souris, la tête sur l'épaule d'Arthur, avait de relâcher mon étreinte.

"Je sais, je viens de rentrer, littéralement parlant dans les jumeaux. Encore une affaire avec Mondingus ou un truc bien légal du genre!"

Je levais devant le nez d'Arthur mon petit sac, celui que j'avais garnis d'objet Moldus. Un sac préparé avec soins par mes ailleux qui savaient que j'avais parmis mon entourage, des "Admirateurs des Non Sorciers". Ils en étaient ravis, ravis des personnes qui m'entouraient et avaient donc remplit se sac avec amour. Je fis un clin d'oeil à Arthur et poursuivais:

"Quelques petits détails by Mr et Mrs Galactica! Rien que pour la collection personnelle de Mr Weasley!"

Je pénétrais à l'intérieur de la petite demeure Weasley et découvrais avec émerveillement que rien ici n'avait changé. L'horloge de la famille, les canapés en patchwork, la cuisine autonome, dirigée d'une main de maître par Molly, qui menait tout son ménage comme un chef d'orchestre. J'embrassais Molly qui s'excusa et partit vite à l'arrière cour, étendre du linge par kilos. Je posais sur le canapé le sac et l'ouvrais. À l'intérieur, un des premiers téléphones portables qui venait de sortir (NDLR), des ampoules, une lampe un peu vieillote, de vieille photo moldus de l'enfance de mon père, un livre de poche intitulé Electricien novice, tout à savoir pour être un bon homme de maison et un tas de truc du type fusible et compagnie. Je laissais mon beau père favorit découvrir le tout et me posait sur le canapé en m'étirant, fatiguée par cette matinée très... Matinale.

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