Ces mangemorts sont de vrais plaies d'Egypte (Ft Narcissa)

Loup se promenais une nouvelle fois a Pré-Au-Lard, sortie scolaire oblige mais le jeune serpentard aimait beaucoup ce village gourmand, trottait a ses cotés Griffin son chat qu'il prit dans ses bras et caressa.

Il faisait froid, le temps été une nouvelle fois au gris mais Loup été bien protégé par son gros pull, son écharpe vert et argent a la couleur de sa maison ainsi il ne sentait pas trop le froid mis a part sur ces joues mais bon.

Loup passa sa journée avec quelques amis puis sa petite amie A.J, ils avait arpenté les trois balais ainsi que le marchand de gourmandises les deux adolescents vivait le parfait amour, le jeune serpentard étant attentionné avec elle.

Après l'avoir une nouvelle fois embrassée, il la quitta avec regret pour rentré a Poudlard, son chat sur les talons miaulant joyeusement.

Loup décida d'emprunté un raccourci pour aller au chateau, ainsi il passa une petite ruelle miteuse délabrée et esseulée..

Par précaution le jeune serpy prit Griffin dans ses bras et le serra doucement pour ne pas qu'il s'echappe.

Et il tomba malencontreusement et a sa plus grande horreur sur Narcissa Malefoy, mère de l'horrible Drago et épouse de Lucius, une des nombreuses familles de sang-pur qui été amie avec les O Connor.

Il ne s'y etais pas du tout attendu, aussi sorti t'il sa baguette de sa poche et la pointa en joue avec un air hostile sur son visage.

-Qu'est ce que vous foutez ici Narcissa ?

Son ton été d'une reelle froideur, signe qu'il été en colère, elle devait sans doute ètre au courant de la sois disant honte qu'il avait jeté sur la famille en défendant Harry Potter, en fréquentant la sale engeance c'est que chez les familles de sang-pur les nouvelles vont vite..

Griffin qu'il tenait sous son bras cracha sur Narcissa, les poils de l'échine hérissée.

Bien que protégée du froid dans sa grande cape noire, le froid de l'hiver faisait légèrement frissonner Narcissa. Pour une fois, elle était sortie sans escorte et savourait ces instants de solitude à Pré-au-Lard. Après avoir passé quelques heures dans les endroits les plus mal fâmés du village, elle s'était décidée à rentrer au manoir. Bien entendu, par "mal fâmés", on entendait des lieux fréquentés par des Mangemorts et d'autres personnes peu recommandables pour les partisans de Dumbledore. Des endroits dangereux quand on était une femme, certes, mais étant l'épouse et la soeur des lieutenants du Seigneur des Ténèbres , elle était à l'abri de toute offense. De plus, on respectait le nom des Black dans ce milieu... Mais cette règle n'était apparament pas valable pour tout le monde. Au détour d'une ruelle, elle tomba sur un jeune garçon qui eut une expression d'horreur en la voyant. Ses traits ne lui revenaient pas, mais en y réfléchissant un peu mieux, elle reconnut enfin le fils O'Connor. Loup si ses souvenirs étaient exacts... Etrangement, elle gardait en mémoire un état d'esprit réfractaire à l'idéologie Mangemort. Sur le moment, elle ne sut pas pourquoi.

-Qu'est-ce que vous foutez ici Narcissa ?

Ah oui, c'était ça son problème : l'éducation. Les O'Connor s'étaient souvent plaints de son comportement rebelle et son agaçante manie à considérer les Moldus, les Sangs Impurs et les Centaures comme des êtres humains... Ils n'avaient pas été de mauvais parents, loin de là. Mais le jeune garçon avait dû sauter une étape dans sa sociabilisation avec les personnes de son rang. L'air méprisant, la jeune femme plongea son regard au fond du sien.

-Ne vous a-t-on donc jamais appris le respect avec les femmes chez les O'Connor ?

Les Malefoy avaient été bons amis avec ses parents, mais Narcissa s'entendait bien mieux avec Marguerite qu'avec son mari. Celui-ci négligeait d'ailleurs trop son épouse à son goût... Mais le mépris des hommes était une caractéristiques récurente chez les filles Black.

-Ne déshonnore pas ta mère, Loup... Montre aux autres que l'on t'a bien élevé si tu veux réussir ton insertion sociale.

Le jeune homme avait sa baguette braquée sur elle, mais la jeune femme ne sortit pas la sienne. A quoi bon ? Qu'allait-il bien pouvoir lui faire ? Il suffisait d'un sortilège informulé pour que sa magie le repousse... Elle n'était pas Mangemort, mais sa puissance en était à la hauteur. Comme le disait l'adage, les chiens ne font pas des chats. Certes, Loup n'avait jamais aimé son fils ni même l'ensemble de sa famille, mais Narcissa ne lui avait jamais causé aucun tort. Aucune raison valable d'en vouloir à la jeune femme, donc... Mais s'il s'aventurait à le faire, il regretterait d'avoir osé lever la main sur elle.

-Ne vous a-t-on donc jamais appris le respect avec les femmes chez les O'Connor ?

-Bien sur que si. Je respecte les femmes qui le mérite.

Loup pensait a A.J, a Minerva et a des amies a lui comme Sunshine, oui c'etais ce genre de femmes qu'il respectait..

-Mais je ne m'abaisserai pas a vous jeté un sort ne vous inquietez pas, disons que je ne m'abaisse pas aux mangemorts je ne m'attaque pas aux gens isolés sauf si ils m'attaquent bien sur.

Il retint un ricanement en pensant a la tète de sa mère si elle voyait Edmund, ça faisait si longtemps qu'il n'avait pas vu ses parents, il se souvenait pourquoi sa mère lui avait donné comme deuxieme prénom "Ambroise", elle l'avait expliqué a Narcissa lors d'une soirée mondaine.

Ambroise c'est l'ambroisie, la nourriture au goût de miel qui, dans la mythologie grecque, rendait les dieux immortels.

-Ne déshonnore pas ta mère, Loup... Montre aux autres que l'on t'a bien élevé si tu veux réussir ton insertion sociale.

Ses parents qui voulait absolument qu'il devienne mangemort avant de le renier, accordant l'importance au sang-pur et a sa priorité, considérait les creatures et les moldus comme ce qu'ils appelait "les inférieurs". Il se souvenait quand ils l'avait surpris a la librairie Fleury et Bott, ils avait cru avoir un arret cardiaque quand ils avait vu leur fils unique en train de lire un documentaire sur les centaures avec avidité.

-Mes parents voulais que je devienne mangemort.. c'est hors de question.. je ne servirais jamais un cinglé, je serai centaurologue que ça plaise ou non a Père et Mère c'est pareil..

A ce mot brilla dans ses yeux la lueur d'un feu, d'une ambition démesurée et grandiloquente, cette ambition été la réponse du pourquoi on l'avais envoyé a Serpentard. Ce qu'il ressentait a l'égard de ces parents été si complexe, dégout et imcompréhension, tant de sentiments mélangés..

-En parlant de mes parents vous les avez vu ces derniers temps ? ça fais un bail qu'ils m'ont enlevé de l'arbre généalogique fit t'il

Il disait ça pour savoir ce qu'ils faisaient, a vrai dire il savait qu'il aurait a les affrontés un jour ou l'autre.

-Pourquoi devrais-je tué des gens qui ne m'ont rien fais ?

Ces mots il les avait répété a ses parents il y a des années de cela..

La jeune femme leva les yeux au ciel lorsqu'elle entendit le mot "Mangemort". Tout le monde l'associait au mouvement parce qu'elle était femme, soeur et mère de Mangemorts renommés. Mais elle avait conservé sa liberté et ne s'était jamais fait imposer la Marque pour la simple et bonne raison qu'elle ne partageait pas tous les idéaux du Maître. Elle ne voyait vraiment pas pourquoi elle devait adorer un homme qui prônait la pureté du sang alors que lui-même n'était pas un Sang Pur... C'était le discours qu'elle avait tenu lorsque tous les regards s'étaient braqués sur elle quand elle avait refusé de s'engager. Mais elle était restée campée sur sa position et n'en avait jamais démordu. Elle avait soutenu son mari, sa soeur et même son fils dans leurs décisions, et on avait respecté la sienne. Cepedant, ses idées sur la pureté du sang étaient restées les mêmes. Et les Traîtres ne dérogeaient pas à la règle non plus.

-Ne m'associe pas aux Mangemorts, je n'en suis pas une. Je partage leurs convictions, c'est vrai... Mais jamais je ne servirai un Sang-Mêlé.

Pour appuyer la véracité de ses dires, la jeune femme releva sa manche pour lui présenter son avant-bras immaculé. Aussi pâle que la Mort, sa peau diaphane était d'une pureté sans égale. Elle se recouvrit rapidement, le froid n'était pas supportable pour elle. Ce garçon avait besoin d'exprimer sa colère envers ses semblables, il voulait persuader son monde qu'il avait fait le bon choix. Narcissa lisait en lui comme dans un livre ouvert... Tout en l'écoutant argumenter, elle alla se poser sur un muret. Leur conversation allait être longue et houleuse.

-Tu sais, mes parents non plus n'ont pas tout de suite accepté ma décision. Ils voulaient à tout prix que je serve le Seigneur des Ténèbres, mais je leur ai expliqué les raisons de mon choix. Et ils l'ont compris. Tu devrais en faire de même avec les tiens, ça éviterait d'avoir à te cacher toute l'année derrière l'argument "Poudlard" au lieu de rentrer chez toi... Par contre, centaurologue...

Narcissa réprima un sourire. Quelle idée avait bien pu traverser ce jeune garçon pour vouloir se consacrer aux centaures ? Le concept était saugrenu et elle n'arrivait pas à saisir cet intérêt si poussé. Mais après tout, chacun avait ses idéaux. Sa soeur était une femme mariée et pourtant, elle vénérait un homme tout autre que le sien... Loup s'enquit alors de ses parents. La jeune femme sourit pour de bon. Sans famille, il se sentait abandonné, faible. Personne ne pouvait survivre sans...

-Je ne sais pas s'ils t'ont rayé de l'arbre généalogique. Mais ton père veut ta mort et ta mère se désole. Elle voudrait que tu reviennes, tu lui manques trop.

La souffrance d'une mère loin de son fils... Narcissa avait connu cela. Mais au moins, son fils à elle l'aimait d'un amour infini. Que devait-on ressentir lorsque sa progéniture haissait chaque parcelle de son âme, maudissait la nature-même de ses parents ? Elle n'osait pas imaginer, elle ne le voulait pas.

-Ce n'est pas par le meurtre que tu regagneras leur estime, crois-moi. Nous valons bien plus que cela...

-Tu sais, mes parents non plus n'ont pas tout de suite accepté ma décision. Ils voulaient à tout prix que je serve le Seigneur des Ténèbres, mais je leur ai expliqué les raisons de mon choix. Et ils l'ont compris. Tu devrais en faire de même avec les tiens, ça éviterait d'avoir à te cacher toute l'année derrière l'argument "Poudlard" au lieu de rentrer chez toi... Par contre, centaurologue...

Loup capta le regard dégouté de Narcissa, sans se départir de sa baguette meme si elle avait donné la preuve qu'elle n'etais pas mangemorte elle suivait leurs idées il restait méfiant et prudent.

-Il faut toujours se méfier de ce qui est "inférieur" comme vous dites si bien, la plupart du temps c'est eux qui font penché la balance. fit t'il en ayant encore les oeuvres de Tolkien dans sa tète et bons nombres de documentaires sur les centaures dont un qu'il avait dévoré hier soir.

En effet Loup savait que ces majestueuses créatures avait comme toute animaux féeriques des dons magiques bien a eux, n'ayant pas besoin d'une baguette pour les faire parler. Peut ètre été ce pour cela que les sorciers les traitait en inférieurs, ils été jaloux car eux devait utilisé une baguette pour faire de la magie alors que les elfes de maisons, tritons, centaures etc n'en ont pas besoin.

-Laissez-moi vous dire que je considére les centaures ainsi que les tritons et autres comme supérieurs aux sorciers ! Pourquoi ? ils n'ont pas comme nous besoin d'une baguette pour faire parler leurs talents magiques, et leurs pouvoirs sont beaucoup plus puissants que ceux des hommes, n'oubliez pas que la plupart de ces créatures comme les centaures, elfes de maisons et ètres aquatiques existait bien avant les humains alors je ne voit pas pourquoi on se prétend supérieur a eux, c'est plutot le contraire si on les mettait dans un classement. Il faut les respecté, point barre

-Je ne sais pas s'ils t'ont rayé de l'arbre généalogique. Mais ton père veut ta mort et ta mère se désole. Elle voudrait que tu reviennes, tu lui manques trop.

De choc Loup failli laché sa baguette mais il put se reprendre a tant, son père voulais sa mort ? mais pourquoi ils ne l'avait jamais accepté tel qu'il été, avec ses idéaux et son ambition de centaurologue ? pourquoi il n'avait pas eue comme A.J une famille de sorciers ordinaires ?

-Pour moi le sang est synonyme de vie, qu'il soit pur, mélé ou moldu il reste égal car si on le perd ce précieux liquide on meurt, jamais je ne serai ce qu'ils veulent que je sois: un parfait petit toutou qui obéit a un cinglé et tuer des bébés de 1 ans qui n'ont commis que le "crime" d'ètre moldu. Et si c'etais votre fils a la place de ces enfants ?

Elle avait l'air d'adoré Drago, ce garçon été detéstable, un gros lache car avec sa bande de bouffons il faisait le beau mais tout seul il se faisait dans son pantalon et pleurniché comme un gosse, un pauvre type ! Loup ne pouvait pas se le blairer et n'avait jamais pu de son enfance, a vrai dire quand lors de la troisieme année de Harry quand il s'etais moqué de celui-ci parce qu'il avait peur des détraqueurs avec sa clique aussi débile que lui Loup avait bien rigolé quand l'hyppogriffe lui avait donné un coup de bec, il n'avait eue que ce qu'il méritait après tout, par la suite Hermione l'avait informé que Buck allait ètre exécuté, Loup aurais adoré accompagné le trio le jour de l'éxécution de l'hypoggriffe mais il avait été cloué a l'infirmerie pour cause de bronchite et s'en été toujours voulu de ne pas avoir été a leur coté pour soutenir Hagrid.

Narcissa laissa le jeune garçon exposer ses arguments les uns après les autres, même si au fond elle ne les partageait pas. Elle ne voyait vraiment pas pourquoi il vouait un culte à des créatures telles que les centaures. Ils n'étaient même pas humains ! Certes, ils n'avaient pas besoin de recourir à une baguette pour pratiquer la magie, mais bien des sorciers savaient utiliser les sortilèges informulés. La jeune femme en faisait partie, et pas seulement pour recourir à la magie noire. Autre chose qu'elle trouvait détestable chez eux : le fait qu'ils soient constitués en partie d'un corps animal, c'était impropre aux deux races que cette espèce partageait, c'était impur. De plus, les centaures avaient toujours eu l'infâme réputation d'avoir peu de scrupules, surtout avec les femmes. C'était des brutes vivant en ermites loin des humains, c'était une raison suffisante pour les considérer comme asociaux, non ? La jeune femme n'admettait que la raison du plus fort, du plus puissant. Alors les théories de ce garçon lui passaient largement au-dessus de la tête. Mais que Merlin le pardonne, ce n'était encore qu'un enfant...

Il évoqua ensuite tous les crimes des Mangemorts, la liste des choses qu'il leur reprochait. A l'entendre, ses accusations étaient légitime... Mais Narcissa avait cessé d'émettre son avis sur le sujet : elle-même ne savait pas si elle soutenait leur cause. Mais jamais elle ne remettrait l'engagement de sa famille en question, elle les aimait trop pour cela. Chacun faisait ce qu'il avait à faire, c'est tout. Mais il émit l'hypothèse qu'elle soit née de l'autre côté de la barrière, que son sang ne soit pas pur et qu'elle ait répandu ce vice dans les veines de son fils. Narcissa ferma les yeux. Son fils... S'il y avait bien une seule personne à qui il ne fallait surtout pas toucher, c'était bien Drago. On lui avait souvent reproché de trop le couver, mais cet amour maternel était intarissable et jusqu'ici il ne lui était jamais rien arrivé. On avait souvent rit de la famille Potter, mais si son fils avait été à la place d'Harry devant le Seigneur des Ténèbres, Narcissa se serait sacrifiée comme Lily.

-Si mon fils était menacé, je donnerai ma vie pour qu'on la prenne à la place de la sienne. Mais j'ai toujours veillé sur lui, et je veillerai sur lui quoi qu'il arrive. Si quelqu'un venait à vouloir sa mort, je l'abattrai sans ciller.

Froide et implacable, Narcissa pouvait très bien se faire traiter de monstre, cela lui était égal. Plus rien n'avait d'importance lorsqu'il s'agissait de la chair de sa chair. Drago était le seul être dont elle ne doutait pas de la sincérité. Un homme peut voir défiler des centaines de femmes dans sa vie, mais une seule restera celle qu'il aura toujours aimée : sa mère. La jeune femme en était convaincue, et son fils le lui rendait bien. D'ailleurs elle ne comprenait pas comment pouvait vivre madame O'Connor sans Loup. Même si elle ne partageait pas ses convictions, elle restait sa mère, tout de même...

-Si mon fils était menacé, je donnerai ma vie pour qu'on la prenne à la place de la sienne. Mais j'ai toujours veillé sur lui, et je veillerai sur lui quoi qu'il arrive. Si quelqu'un venait à vouloir sa mort, je l'abattrai sans ciller.

Le regard de Loup restait implacable:

-D'accord alors vous avez l'air de comprendre ce que ressente les mères qui perdent leur enfant... mais quand il s'agit d'une moldue ? vous ètes tellement aveuglée par votre haine que vous vous rendez compte de rien, d'accord le racisme moldu-sorcier marche dans les deux sens je l'avoue mais la ils n'ont rien fais de mal, ils vivent dans l'ignorance, croyant que la magie n'existe pas, il est vrai qu'ils sont sots et complètements idiots sur ce point la mais je n'ai rien contre eux, ils ne m'ont rien fais

Il ne comprenait pas le racisme moldu-sorcier et sorcier-moldu, les gens été égaux et quand ses parents lui lisait les contes de Beedle le Barde et qu'ils lui expliquait les erreurs que les personnages avait commis lui il avait vu des fables pronant la tolérance.

-Ils ne possèdent rien pour se défendre de nous, absolument rien..

Mis a part des fusils et pistolets mais contre la magie ces objets ne valaient rien..

-Les deux racismes vont dans un sens, les sorciers méprisent les moldus et vice-versa, preuve avec la réaction du roi moldu du conte de Babitty face a la magie, il veut la controlé tout en la redoutant car elle est différente de lui.

Encore cette même litanie sur le racisme contre les Moldus... Narcissa l'avait entendue des centaines de fois lorsque Lucius avait été emprisonné à Azkaban. Lassante, terriblement lassante. A tel point qu'elle n'écoutait qu'à moitié ce qu'on lui disait. Mais elle en avait assez de se faire donner des leçons par des Sangs Mêlés ou des traîtres à leur sang, surtout que le traître en question avait plus de vingt ans de moins qu'elle. La jeune femme garda son sang-froid et essaya de répondre toute en finesse. Mais elle se jura de l'envoyer paître s'il continuait à la provoquer.

-Ecoute petit, chacun ses convictions. Les Moldus m'indiffèrent, ce sont plutôt les Sangs Impurs qui m'insuportent et les traîtres qui me font honte. On ne change pas la façon de penser d'un individu, ni sa vision du monde. Les massacres de sorciers par des Moldus ont bel et bien existé, qu'on le veuille ou non on ne peut pas le nier. Ils savent être bien plus vils que certains d'entre nous...

Et encore, elle était soft... Elle se souvenait des histoires que Bellatrix lui racontait pour lui faire peur quand elle était petite. Des contes sanglants confrontant sorciers et Moldus dans les temps anciens. Son esprit de petite fille créait des scénarios bien plus atroces la nuit et lui fabriquait des cauchemars du même genre. En grandissant, Narcissa avait compris que sa soeur avait exagéré ses propos, mais les humains dépourvus de pouvoirs magiques savaient être monstrueux avec leurs pairs. On lui avait parlé de grands dictateurs dans le monde entier, semblable au Seigneur des Ténèbres, qui terrorisaient leur peuple. Narcissa n'aimait pas le tyran qui régissait le monde des sorciers, et elle n'approuverait certainement pas ceux de l'autre monde. Mais c'était preuve que les Moldus étaient comme les sorciers, sans pouvoirs magiques, simplement.

Elle n'aimait pas entendre ce jeune garçon lui dicter la bonne façon d'être et de penser, ni étaler sa culture au profit de ses propres opinions à ce point. Les contes étaient des contes. Une atténuation de la vie réelle dans l'unique but d'inculquer un code moral et éthique aux jeunes sorciers. Comme les autres, ses parents lui avaient lu ces contes, et elle les avait lus à son tour à son fils. Mais sa famille avait toujours fait preuve d'un certain recul par rapport à ses leçons de vie couchées sur parchemin. Tous les enfants avaient appris à rêver avec ces histoires, tous les enfants avaient appris à lire de cette façon. Chacun les avait intégrées de façon différente. Chacun avait construit sa vie avec ses convictions, ses doutes et ses croyances. Mais la vie n'était pas un conte de fées, il fallait bien l'admettre. Ce garçon ne semblait pas encore en avoir bien pris conscience...

-Pense ce que tu veux, pour moi les hommes ne sont pas tous égaux et certains sont plus respectables que d'autres.

Son regard azur planté dans celui de Loup, elle était presque glaçante.

-Mais ne t'avise plus jamais de me donner de leçons.

Ses mots étaient sortis sans qu'elle puisse les retenir, mais elle ne les regrettait pas. N'avait-on donc plus de respect pour ses aînés ? Narcissa en avait déjà vu de toutes les couleurs et c'était faite une idée bien à elle des autres. Son passé familial expliquait entre-autres son mépris des traîtres, car ils avaient eu l'audace de renier leur sang qui était pur. Elle voyait en Loup le comportement inutilement rebelle d'Androméda. Mais sa soeur avait suivi sa voie et la poursuivait ainsi. Grand bien lui fasse, mais au moins avait-elle la bonté de ne plus tourmenter les siens. Loup quant à lui semblait aimer jeter des pavés dans la mare, échauffer les esprits. Mais la jeune femme était loin d'être patiente quant il s'agissait de ses choses-là...

-Mais ne t'avise plus jamais de me donner de leçons.

La voix été sifflante mais Loup ne se laissa pas démonté, l'année derniere il avait perdu bon nombre des amis qu'il avait aimé, tombé sous les coups des partisans et des mangemorts lorsque ils avait attaqué Poudlard pour que Drago Dumbledore..

-Je vais vous dire Narcissa..

Sa voix été froide, aussi dure que le tranchant de l'acier..

-Au risque que vous me jettiez un avada kedavra ou que vous me fassiez fouetté fesses nues devant tout le monde, je vais vous dire, non pas parce que je suis courageux mais parce que je me moque de ce risque.

Sa voix devint aussi sifflante que le serpent qui servait d'ornement a sa maison.

-Je vous exècre Mangemorts et partisans, je vous exècre plus encore que j'exècre John ou Hayden. Je connaissais des amis tombés sous vos coups, je les aimer, comme la vieillesse aime la jeunesse, les rides aiment la fraicheur et l'ineluctable aime le champ ouvert des possibles. Je les aimais et je vous exècre. Je vous exècre pour la mort de Daniel, Petunia, Hadès, Tristan et celle de bons nombres de nés moldus qui été mes amis. Je vous exècre adorateurs du Lord pour votre suffisance, votre mépris, votre egoisme et votre ignorance. Je vous exècre surtout pour votre incommensurable bétise.

Les mots avait coulés emprunts de vérité jamais Loup n'avait osé parlé comme ça mais le souvenir de certains de ses amis qu'il avait aimé l'en avait encouragé, il en avait le souffle coupé de ce flot de parole continue sorti de sa bouche, se demandant si Edmund ne l'avait pas aidé.

En vérité c'etais par courage et franchise qu'il avait dit cela, il se moquait complétement de tout cela, qu'elle le tue ou autre ça n'avait pas d'importance mais il l'avait dit.

Son regard été devenu deux stalactites de glace, froids et glacé, des icebergs gelés tout comme sa voix et sa haine. Il avait perdu bon nombre d'amis nés moldus qu'il avait appris a aimer ce jour fatidique.

Un si beau et long discours aurait été au goût de Narcissa, mais le problème était qu'elle ne comptait pas laisser un gosse lui dicter les règles du jeu. Elle soupira, agacée. Elle voulait bien laisser la liberté d'expression aux autres, mais là, c'en était trop. Elle vint se planter devant lui, tira sa baguette et la lui pointa sur la gorge. Elle s'approcha pour murmurer à son oreille, si près qu'il ne devait probablement pas respirer autre chose que son parfum.

-Lancer un Avada en plein jour alors que le coin est plein de badauds ? Tu me connais mal, les sorciers dignes de ce nom ne prennent pas ce risque stupide... Je vous hais, vous les Traîtres à leur sang, pour l'hypocrisie et le mensonge dans lequel vous vivez. Tes belles paroles sont vaines parce que nous ne sommes pas dans ce monde où l'amour et le beau règnent en harmonie. Ce monde auquel vous vous obstinez à croire n'existe pas, la vie est injuste : la preuve, vous déshonnorez votre sang.

La colère bouillonnait en elle, mais elle s'efforça de la contenir. Il ne s'en était pas encore pris à sa famille, et heureusement pour lui. La jeune femme avait beau être la douceur incarnée, elle sortait les griffes quand on s'en prennait à ceux qu'elle aimait, et pire encore à sa progéniture. Il n'avait pas intérêt à s'en prendre à Drago ni même à Tia. La jeune sorcière avait beau ne pas être sa fille, elle la considérait telle quelle et était fière de ce qu'elle était devenue : l'orgueil d'une famille de Sang Pur. Elle n'était pas devenue Mangemort, mais c'était tout comme... Non, on pouvait s'en prendre à tout le monde, sauf aux siens. Elle avait été élevée dans l'amour des traditions et le respect de la famille. Mais critiquer les Mangemorts et les partisans, il pouvait, cela n'atteignait pas encore les limites de la patience de la jeune femme.

Certes, ce garçon avait le mérite de se révolter contre l'ordre normal des choses et contre ses propres parents. Tourner le dos à ceux qui lui avaient donné la vie n'avait pas dû être chose facile, Narcissa n'en aurait pas été capable, troubler les coutumes et habitudes de son monde était extrêmement culotté. Il avait assez de convictions pour tenir droit et ne pas fléchir devant les menaces. Le geste était beau... Mais cela passait au-dessus de Narcissa, cela ne l'impressionait guère.

-Ne joue pas avec le feu, tu vas finir par te brûler...

Elle retira sa baguette et recula lentement, son regard toujours planté dans le sien. Elle tourna les talons et s'apprêta à partir, à laisser ce traître dans son ignorance. Elle ne pouvait plus rien pour lui. Ces dernières paroles avaient sonné comme une menace, à vrai dire. Cela signifiatit énormément de choses. Elle pensait bien qu'un jour ou l'autre Loup finirait par se venger des Mages Noirs. L'opposition des deux forces étaient bien dérisoires... Mais s'il s'avisait à s'en prendre à elle ou à sa famille, les représailles seraient terribles. La jeune femme était capable de bien des choses mais dans son clan, les hommes vengaient l'honneur des femmes dans le sang. Que ce soit son mari, ses cousins, ou même son fils, aucun d'entre eux ne tolèreraient qu'on s'en prenne à elle. Elle s'éloigna d'un pas tranquille. Trop, peut-être. Elle pensait en avoir fini avec lui...

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