You are my world [Fe: Caprice]

Ipswich, la ville la plus pluvieuse d'Angleterre, le manoir avait littéralement changé, John s'efforçait de rendre une image plus sereine du vieux manoir en haut du village.

Autrefois il était noir, sans pelouse, sans jardin, mais maintenant c'était le contraire, un endroit agréable à regarder.

La pluie tombait drue, la cheminée était allumée, John écoutait de la musique, tout le manoir était empreint au silence.
Cela n'était pas arrivé depuis un bon bout de temps, Winston et Maria était sorti voir un opéra et Willow avait reçu une autorisation pour se rendre à Poudlard afin de voir ses amis.

Il s'étira la cloche de l'horloge sonna 20 heures, John attendant Caprice, une jeune femme dont il avait fait la connaissance au Ministère pour une petite affaire concernant sainte Mangouste. Un Auror avait été bléssé au cours d'une intervention dans un quartier Moldu et s'était retrouvé avec une bouche d'égout qui s'était approprié le postérieur de ce malheureux sorcier.

John eut l'idée brillante d'invité la jeune femme à venir souper dans un restaurant dans la banlieue Londonienne.
Ils avaient passé une magnifique soirée qui s'était terminée en une partie de jambe en l'air extremement sympathique.

Mais ces deux-là c'était revu et etait retombé l'un avec l'autre pour une nouvelle nuit endiablée, le sourire au lèvre, John l'avait cordialement invité à venir dîner au manoir afin de lui demander si ce n'etait pas qu'une histoire sans lendemain, les sentiments était là, à chaque fois que leurs mains se frôlaient, un picotement agréable déclenchait en lui, l'amour l'avait trouvé.

La sonnette retentit, le délicieux fumet du rôti emplissait chacune de ses narines, il avança jusque dans le hall d'entrée et ouvrit.

Il s'approcha de Caprice et lui prit tendrement la main.

-Bonsoir, tu es ravissante si je puis me permettre cette audace.

Il referma doucement la porte et fit apparaître les roses rouge du Jardin.

-Ce sont des Roses Moldues, je me voyais mal t'offrir un filet du diable.

Il s'approcha au cou de Caprice et y déposa un baiser.

I'm your world ♥
John Sparrow && Constance V. Berkeley

Caprice n'avait jamais cru en ces histoires de " destin " ou de hasard. Que tout ce que nous faisons, nos choix, nos rencontres et toutes ces choses qui font que nous sommes nous soient prédites par on ne sait qui venant d'on ne sait où. Pour elle tout ce qui se passait dans sa vie était sous son contrôle. Que ce soit le choix de ses amis, des ses conquêtes ou même de voir ou non certains membres de sa famille était sa priorité et non celle d'un parfait inconnu qui ne savait rien d'elle. Le coup de foudre ? Cela ne vaut même pas la peine de lui en parler, à moins que vous aimiez vous disputer pour des broutilles car elle est ferme là dessus : seul celui qui la fera changer sera digne de gagner son cœur, autrement dit le pauvre garçon à intérêt à avoir du courage car faire d'un fort caractère un agneau n'est pas la mission la plus facile sur terre ! Pourtant des garçons bien on peut dire qu'elle en a rencontré plus d'un mais tous ne semblait être intéressé que par ces longs cheveux blonds, ses yeux bleus et ses courbes irréprochables. Tous ? Pas tout à fait. Alors qu'elle allait à la rescousse d'un malheureux Auror qui semblait-il n'avait pas encore pris l'habitude de se promener dans les villes moldues vu la vue désagréable qu'elle eut de son postérieur ravagé par cette fameuse plaque d'égout... Toutefois, cette rencontre, comme bien d'autre ne nous le cachons pas, lui permis de faire connaissance avec un jeune homme. Charmant, élégant et beau garçon. Avec John, ce fut quelques soirées chaudes et bien arrosées jusqu’à ce soir.

Ils n'avaient encore jamais vu le domicile de l'un ou l'autre. Le seul endroit qu'ils connaissaient en commun était cette petite chambre d’hôtel qu'il louait à l'occasion pour laisser libre à leur corps de s'exprimer. C'était donc un grand pas qu'ils allaient franchir ce soir dans leur relation. Peut être le point de non retour auquel Caprice ne s'attendait pas aussi vite. Le moment tant espéré pour bon nombre de petites filles et qu'elle, redoute du plus profond de son coeur. Comment annoncer à Adriano qu'il n'y aurait plus jamais de jeux dépassant les limites si elle venait à se mettre en couple ? Garderait-elle son amitié ou n'aura-t-elle plus de sens ? Tant de questions qui se percutaient dans la tête de la jeune fille alors qu'elle se préparait devant son miroir. Devait elle jouer la carte de la sobriété ou de la provocation ? Elle trancha et mit une robe noir courte. Sexy et élégante à la fois comme la première fois qu'ils s'étaient rencontrés en dehors de leur travail.

Elle ne savait pas ce qu'ils allaient faire ce soir mais elle n'attendait qu'une chose : être étonnée de cet homme aux allures de grands garçon. Comment allait il agencer le tout ? Allaient-ils parler ? Allaient-ils rire ensemble ? Le stress montait et elle ne pouvait plus rien faire pour le cacher car elle se trouvait maintenant face à la porte d'entrée. Ni une, ni deux dans un élan d'énergie elle donna trois petits coups sur la porte. Celle-ci ne tarda pas à s'ouvrir laissant place sur le pas à John plus radieux que jamais tenant de jolies fleurs rouges à la main. Il la complimenta avec délicatesse et lui tendit le bouquet de roses qu'elle accepta volontiers. Que ce passait-il entre eux deux ? Lorsqu'il déposa un délicat baiser sur son petit cou frêle, elle sentit un frisson la traverser. Ce n'était pas de l'envie, c'était plus fort que ça...

Je suis ravie d'être auprès de toi ce soir et saches que tu es radieux ! Ca m'a l'air chaleureux et silencieux comme endroit pour un manoir, il n'y a personne avec toi ?

Et elle suivit son hôte sourire aux lèvres, ne comprenant toujours pas ce qu'il se passait.

Je suis ravie d'être auprès de toi ce soir et saches que tu es radieux ! Ca m'a l'air chaleureux et silencieux comme endroit pour un manoir, il n'y a personne avec toi ?

John sourit, le coeur battant à tout rompre, il prit la main douce de Caprice et y glissa ses doigts doucement.

-J'ai donné les congés à tous le monde, comme ça je me suis permis de nous concoctés un petit repas entre nous, en tête à tête.

Avançant doucement dans le hall éclairé, il ouvrit une porte sur sa droite, la cuisine entièrement refaite, une table où des chandelles étaient surélevée.
A contre coeur il quitta la main de la blondinette habillée de la petite robe noire que Caprice portait lors de leur première nuit, leur première soirée.

Il tira une chaise, et invita Caprice à s'y asseoir.

-Je t'en prie, assieds toi, je vais apporter le champagne.

John marchait tranquillement vers le frigo et déboucha le champagne avec sa baguette, 2 flûtes sortirent du placard et se posèrent sur la table.

Tout en servant le champagne il ne pouvait décroiser son regard de l'infirmière, il posa la bouteille et s'assit face à Caprice, tout en résistant à son envie de l'embrasser de manière à lui faire comprendre qu'elle était plus qu'une amie.

-A nous.

Le tintement des deux coupes déclenchèrent en lui une sensation inégalable, les fines bulles glissant le long de sa gorge, lui donnait l'irrésistible envie de s'approprier les lèvre de son invitée.

Ecoutant son instinct et son envie il se leva et mit son visage face à Caprice en murmurant :

- Tu sais que depuis que je te connais, tu occupes mes pensées, je ne résisterais pas longtemps à toute ta personne, je te veux éternellement à mes côtés, car se soir je te veux plus qu'une soirée, ne jouons plus une seule fois par semaine dans une chambre d'hôtel.

Cette fois il plongea ses yeux gris dans le regard bleu de la blonde qui fermait les yeux, une invitation en quelque sortes et tout doucement le baiser vint naturellement, au départ un peu retenu mais très vite il devint passionné.
Après ce baiser magicalement beau, John les yeux ouverts questionna la jeune femme.

-Aimerais-tu de moi, l'homme que ton coeur recherche ?

I'm your world ♥
John Sparrow && Constance V. Berkeley

A nous. Ces mots retentirent dans sa poitrine. Elle avait compris ce qu'il pensait, et sa façon de la regarder ne pouvait qu'affirmer ce qu'elle pensait. Il était sous son charme mais pas uniquement physiquement. Allaient-ils se mettre ensemble ? Allait-il le lui demander ou bien était-ce justement pour ça qu'il l'avait invité : couper les ponts avant que cela n'aille trop loin ?

Il ne fallu pas longtemps avant ques les questions de Caprice ne trouvent réponses. Tu sais que depuis que je te connais, tu occupes mes pensées, je ne résisterais pas longtemps à toute ta personne, je te veux éternellement à mes côtés, car se soir je te veux plus qu'une soirée, ne jouons plus une seule fois par semaine dans une chambre d'hôtel. Puis il reprit : Aimerais-tu de moi, l'homme que ton coeur recherche ? Un gros boum retenti dans la poitrine de Caprice. Elle ne sait que répondre. Elle ne pensait pas qu'il allait le lui demander là comme ça, pas maintenant après à peine une coupe de champagne. Elle mit du temps avant de répondre mais ce n'était pas par hésitation bien qu'elle avait cette relation intense avec Adriano mais parce qu'elle ne savait si elle devait le faire mariner ou lui avouer que c'était pareil pour elle.

Et bien dois je encore te répondre vu le baiser passionné que l'on vient d'échanger ?

Puis elle aprocha sa tête de celle de son tendre actuellement et lui déposa un léger baiser dans le coup. Elle espérait profondément que la soirée allait être à la même hauteur que ce début...

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