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    De toute façon tu n'as plus le choix, tu es contaminé, tu es perdu... Tu vas bientôt devenir toi aussi un ADC (Atteint De la Cervelle) et ça ne se guérit pas alors n'attend plus, et inscris-toi."

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 Bastian ▬ Caféine, Nicotine, Kétamine, GHB, PCP, LSD. Diazépam, lorazépam. Tous les trucs en « pam ». Pas de discrimination. ♣

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MessageSujet: Bastian ▬ Caféine, Nicotine, Kétamine, GHB, PCP, LSD. Diazépam, lorazépam. Tous les trucs en « pam ». Pas de discrimination. ♣   Bastian ▬ Caféine, Nicotine, Kétamine, GHB, PCP, LSD. Diazépam, lorazépam. Tous les trucs en « pam ». Pas de discrimination. ♣ Icon_minitimeSam 30 Avr - 16:13


Bastian ▬ Caféine, Nicotine, Kétamine, GHB, PCP, LSD. Diazépam, lorazépam. Tous les trucs en « pam ». Pas de discrimination. ♣ Alexpettyfer1 Bastian ▬ Caféine, Nicotine, Kétamine, GHB, PCP, LSD. Diazépam, lorazépam. Tous les trucs en « pam ». Pas de discrimination. ♣ Lucy-lucy-hale-16505398-100-100

Bastian &` Nikkylia ♥
« Caféine, Nicotine, Kétamine, GHB, PCP, LSD. Diazépam, lorazépam. Tous les trucs en « pam ». Pas de discrimination. »

Une dose pour toucher l’ inconnu. Une dose pour s’ oublier. Une dose pour retrouver l’ effet de la première fois. Une dose pour… C’ était cela le refrain non ? Celui de la chanson « Je ne suis pas accro, c’ est juste… ». Cette chanson que Nikkylia connaissait mieux que n’ importe quelle autre en ce moment. Tout cela parce que… Non, ne pas penser à la cause, cela faisait trop de mal. Et puis, c’ était tellement injuste, cruel, égoïste aussi. C’ était elle et elle seule la responsable de ce qu’ elle était devenue, et c’ était certainement s’ en rendre compte qui lui avait fait cet effet, comme si on lui avait balancé une bonne droite en pleine figure, ou en plein cœur, elle ne savait plus. Elle ne savait plus rien, depuis qu’ Anastasiya l’ avait quittée. Anastasiya, Ana, Annie, sa sœur, sa jumelle, sa meilleure amie, son modèle, sa confidente, sa deuxième moitié, celle sans qui elle n’ était plus rien. Pourquoi avait-il fallu que ce soit elle qui parte ? Pourquoi n’ avait elle pas pu mourir à sa place ? Elle l’ aurait fait pourtant ; elle aurait donné sa vie pour sauver la sienne, puisque de toute manière, sa vie n’ avait plus aucun sens si elle n’ avait plus sa sœur pour la guider, lui indiquer le chemin à suivre, comme elle l’ avait toujours fait… et comme elle ne le ferait plus jamais, parce qu’ elle n’ était plus là. Ce souvenir se passait en boucle dans sa tête, hantant chaque parcelle de sa mémoire. Elle en rêvait même. Elle faisait des cauchemars, un cauchemar, le même toujours. Le fantôme d’ Ana apparaissait sous ses yeux, une expression de pur mépris - qu’ elle ne lui avait pourtant jamais vue - peinte sur le visage, et lui reprocher sa mort. Elle n’ avait rien fait, elle n’ aurait pas pu l’ en empêcher, mais elle ne pouvait s’ empêcher de penser le contraire. Plus le temps passait et plus elle se convainquait que tout ceci était de sa faute. Si cela avait été elle avec leur mère… Leur mère adoptive plus précisément. Si Nikkylia avait été obsédée par ce point ces derniers temps, elle s’ en moquait à présent ouvertement. Dommage qu’ il ait fallu attendre la mort de cette dernière pour qu’ elle se rende compte que liées par le sang ou non, c’ était elle qui l’ avait élevée et avait fait d’ elle ce qu’ elle était. Qu’ elle soit sa mère biologique ou non n’ y changeait rien ; et cette deuxième perte ne faisait qu’ aggraver ses souffrances.

Depuis, elle s’ était perdue en cours de route. Elle avait du choisir la mauvaise direction à un croisement. Prendre une voie à sens unique, sans possibilité de retour.
Ses notes étaient en chute libre. Elle avait perdu toute motivation à atteindre son objectif de devenir Auror ; même la vengeance ne parvenait pas à l’ animer. Elle ne souriait plus, ne parlait plus, l’ arc en ciel ambulant qu’ elle avait un jour été avait disparu. Comme si cette partie d’ elle s’ en était allée avec Ana. Elle tenait une barrière invisible entre elle et le monde.

Le monde ? Pas exactement en réalité. Elle avait laissé certaines personnes s’ immiscer dans sa vie alors qu’ elles n’ avaient rien à y faire. Des personnes peu fréquentables et qui l’ avaient entraînée dans les pires des mauvais coups. Elle avait commencé à fumer, à boire aussi, et pire encore. Tout ce qu’ elle n’ aurait jamais fait avant, tout ce qui la répugnait, quand Anastasiya était là. Quand Anastasiya était là. C’ était à cette maudite phrase que toute sa vie se rapportait ces derniers temps. Elle avait complètement sombré, ses proches ne la reconnaissaient plus, jusqu’ à son père qui n’ avait plus aucune emprise sur elle. Envolée la petite fille extravertie et pleine d’ énergie. Celle qui semblait si sûre d’ elle. Cette illusion qui cachait toutes ses faiblesses. Cette image d’ assurance n’ avait jamais été la réalité. Elle s’ étaitt appuyée sur Ana. Si les jumelles étaient physiquement aussi semblables que deux gouttes d’ eau – ce avec quoi elles adoraient s’ amuser dans leur tendre enfance – elles étaient moralement presque à l’ opposé l’ une de l’ autre ; et cela ne faisait que les rapprocher, elles se complétaient. Là où Anna était calme, Nikky ressemblait à une pile électrique. Et là où Ana était réfléchie, et confiante, Nikky était le contraire mais personne ne le remarquait.

Mais à présent elle était seule. Naïve. Influençable. Et c’ était pour cela qu’ elle les amusait tant, eux, les Seprentards. Elle était devenue leur jouet préféré. Si facile à utiliser. Pourquoi s’ en priver ? Elle n’ avait même plus la force de remonter à la surface, sortir sa tête de l’ eau et inspirer une bonne dose d’ oxygène ; reprendre sa vie en main. Tout ce qu’ elle se disait, c’ était qu’ Anasatasiya ne serait jamais tombée aussi bas si elle avait été à sa place. Elle se serait relevée, et aurait repris le cours de son existence. Elle aurait atteint son objectif, elle serait devenue Auror, elle était forte. Elle ne se serait jamais laissée manipuler par une bande de futurs Mangemorts – puisque c’ était de cette manière qu’ elles les voyaient tous, sans exception - , elle les aurait plutôt envoyés à Azkaban, tous autant qu’ ils étaient. Cependant, ce n’ était pas Anastasiya, mais Nikkylia qui vivait ; et pour elle la vie n’ était plus qu’ existence. Elle assistait en spectatrice passive à la manière dont les autres la dirigeaient. Elle ne s’ en plaignait même plus, à quoi bon lutter puisque elle ne s’ en sortirait jamais ? Ils avaient gagné, elle était arrivée à un point où elle en redemandait. Et si personne n’ était là pour la trainer dans les profondeurs, elle s’ y emmenait toute seule.

C’ est pour cela qu’ elle s’ était rendue dans la Salle sur Demande. Fumer ne l’ avait pas calmée, et boire ne l’ aiderait sans doute pas davantage. Elle avait besoin de plus. Aujourd’ hui, cela faisait exactement un mois. Un mois. Trente-et-un jours, chacun plus interminable que le précédent. Trente-et-un jours auxquels elle avait, tant bien que mal, survécu. Ana et sa mère n’ avaient pas eu cette chance. Elle aurait du honorer leur mémoire, mais même cela elle n’ en avait pas le courage. Elle ne trouvait pas mieux que d’ envoyer sa vie en l’ air avec la première merde qui lui était tombée sous la main.

Elle était pathétique. Elle en avait conscience. Elle n’ avait même plus envie de s’ en sortir. Toute parcelle d’ espoir l’ avait déjà quittée depuis longtemps.

Une dose pour toucher l’ inconnu. Une dose pour s’ oublier. Une dose pour retrouver l’ effet de la première fois. Une dose pour… C’ était cela le refrain non ? Celui de la chanson « Je ne suis pas accro, c’ est juste… ». Elle s’ en moquait bien à présent. Elle était seule. Plus personne n’ était là pour la blâmer. Elle n’ avait qu’ elle-même, ou plutôt l’ ombre d’ elle-même. Et cette ombre avait depuis longtemps cessé de se chercher des excuses. Cette ombre ne se posait pas de questions, ne s’ interrogeait pas sur le pourquoi du comment. Elle voulait juste sa dose, simplement sa dose. A partir de là plus rien ne comptait, pas même qu’ elle ait laissé la porte de la salle sur demande ouverte et que quelqu’ un pouvait la suivre… Quoiqu’ en fin de compte, qui se serait donné la peine de la suivre ? Personne. Ou personne qui aurait pu la réprimander pour ce qu’ elle était en train de faire. Les autres, elle s’ en fichait.

A une exception près. Il était pourtant le pire, celui avec qui tout avait commencé, celui qui l’ avait fait sombrer avec lui. Et malgré tout ce qu’ elle ressentait pour lui n’ était pas pareil que ce qu’ elle ressentait pour les autres. Elle affirmait le détester, elle agissait comme si, mais au fond, elle se voilait la face. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle en était incapable. Il était sûrement sa pire addiction, mais jamais elle ne l’ admettrait. Elle ne pouvait pas. Elle n’ avait pas le droit. Elle aurait du le tenir à distance depuis le début, et jamais elle ne se serait retrouvée dans cette situation…

Bastian.

Mais il était trop tard à présent. Et qu’ aurait dit Ana si elle l’ avait vue à cet instant ?


Dernière édition par Nikkylia S. Vodianova le Sam 16 Juil - 19:28, édité 1 fois
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Bastian L. Krüger
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MessageSujet: Re: Bastian ▬ Caféine, Nicotine, Kétamine, GHB, PCP, LSD. Diazépam, lorazépam. Tous les trucs en « pam ». Pas de discrimination. ♣   Bastian ▬ Caféine, Nicotine, Kétamine, GHB, PCP, LSD. Diazépam, lorazépam. Tous les trucs en « pam ». Pas de discrimination. ♣ Icon_minitimeMer 8 Juin - 22:11




Bastian ▬ Caféine, Nicotine, Kétamine, GHB, PCP, LSD. Diazépam, lorazépam. Tous les trucs en « pam ». Pas de discrimination. ♣ Tumblr_lmb0f3Kq3A1qf1n0wo1_500


♥ Nikky & Basti ♥






Now the party don’t start until I walk in.



Le roi de la fête. Celui qui tient jusqu’au bout, au bout de la nuit, au bout de l’ivresse. Le maître de la débauche. Le tombeur de ces dames. C’était un peu tout ça Basti.
Il avait toujours été comme ça, fêtard, Dom Juan, préférant passer son temps à faire le clown en classe plutôt que de penser à ses études, toujours à l’origine des fêtes clandestines ou non pour les étudiants de Poudlard. Tout le monde le voyait comme ça, et c’était ce qui le rendait cool, populaire. Tout le monde le connaissait, et tout le monde soit l’adorait, soit le détestait. Basti avait toujours été l’incarnation de la classe à Poudlard. Be Jealous.

Mais bon, chaque grande icône a un jour sombré pendant quelques temps. Et Bastian n’est pas une exception faut-il croire. Depuis le mois de février de sa sixième année, il a changé. Pas forcément en bien. La mort de sa mère avait été l’élément déclencheur de tout ça. Il s’était renfermé, n’avait plus souri. N’avait plus ri, n’avait plus parlé. Pendant quelques mois il avait vécu seul dans sa tête, seul à seul avec ses pensées noires, sa tristesse, sa rage. Il remballait tout le monde à l’école, se montrait encore plus méprisant et haineux, violent qu’avant. Il détestait tout le monde. Oh bien sûr ses amis fidèles et adorés, Brittany & Calvin, ou encore Charlotte étaient des exceptions, mais les seules. Et encore. Dans ce monde où tout lui semblait noir, ils étaient à peine mieux à ses yeux. Gris, fades, ternes. Il n’avait plus goût à rien, en voulait au monde entier et même à son père. Surtout à son père en fait, qu’il tenait pour responsable de cette tragédie. Quelle stupide idée que d’avoir été mangemort. Quelle stupide homme. Quelle stupide famille. Quel stupide monde.
Et cela le blessait encore plus au fond de lui car il savait que son père en souffrait davantage encore. Qu’il l’avait toujours admiré, qu’il l’aimait plus fort que tout. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de le tenir pour responsable…

Mais cette période était passée. Ils avaient retrouvé un dialogue, le temps leur avait permis de s’unir à nouveau. Bastian réalisa que sa vie devait continuer. Mais combien elle était difficile sans sa mère. Et puis cette blessure le meurtrissait encore un peu plus chaque jour. Lorsqu’il essayait de sourire et de rire à nouveau, son cœur la rouvrait comme pour lui rappeler qu’il était en deuil. Comme pour lui dire « Ne ris pas, la vie est cruelle ». Comme s’il n’avait pas le droit d’être heureux à nouveau.
Alors il avait recommencé à faire des petites fêtes. Il avait commencé à boire, mais pas comme avant. Il buvait pour s’amuser, ce qui n’avait jamais été le cas avant. Il n’arrivait simplement plus à éprouver du contentement en étant sobre. Il but, but, encore et encore. Mais ça n’était plus assez. Il fuma. Il rencontra des gens qui étaient toujours à ses soirées avant mais à qui il n’adressait pas la parole. Des gens peu fréquentables, mais l’était-il lui-même après tout ? C’était ce genre de personnes en marge de la fête, qui ne bougent pas, qui sont juste high. Qui sont bien. Qui ne consomment pas que des cigarettes en chocolat. Même pas des cigarettes. Même pas des pets. Pire. Mais tellement mieux.
Il s’intégra bien, et prit cette habitude malsaine. Ses doses lui faisaient tellement de bien. Il cherchait son bonheur, cherchait son rire. Il essayait de retrouver sa plénitude d’avant.
Et il la retrouva, mais tout cela était tellement mauvais. Mais peu importe ce que ça conscience lui disait, il en avait besoin. Et il se vit devenir une véritable loque.
Heureusement, le fond de son être était toujours présent, ainsi que ses vrais amis. Brittany l’aida à retrouver un peu de sa ferveur d’avant. Elle alla chercher, titiller la fierté énorme qui habitait le jeune homme depuis toujours. Ce sentiment de supériorité et d’amour propre accru était peut-être agaçant mais il le sauva d’une coulée dans les profondeurs noires de la drogue. Il remonta un peu la pente.
Se retrouva, retrouva de l’énergie, de la fierté. Retrouva un peu de son humour, de sa désinvolture. Il redevint à peu près lui-même.
Mais il n’était pas débarrassé de ses démons. Il avait retrouvé sa personnalité, mais n’arrivait toujours pas à ressentir du contentement. Ni dans les blagues et les bonnes soirées avec ses amis, ni dans les soirées bien arrosées, ni avec toutes ces filles sans visage qui partageaient ses nuits avec ardeur.
Alors il y revenait toujours. A ses doses. A sa drogue.

Et puis il avait rencontré Nikky, il n’y a pas si longtemps que ça. Quelques semaines. Quelques jours, il ne savait plus. Mais depuis qu’il avait posé ses yeux sur cette Pouffy à qui il n’aurait avant accordé aucune importance, il avait retrouvé une sorte de raison de se lever tout les matins. Elle était mignonne, certes, mais ce n’était pas ça le point. Il se fichait bien des filles depuis un an.
Elle était fragile, et détruite. Ça se voyait, ça se sentait. Et elle était venue chercher elle aussi un peu de plénitude. Mais rien n’y faisait. Rien. Toujours cette douleur, cette perte de vie.
Lorsqu’il la regardait, il se voyait. Sauf qu’ils n’avaient rien en commun. Rien du tout.
Mais une petite Pouffy avant toute joyeuse et inoffensive qui tombait dans la drogue ? Qui fréquentait les infréquentables ? Bastian ne pouvait la laisser passer comme ça. Il n’avait su pourquoi, mais elle l’attirait, elle l’intriguait. Il l’entraîna avec elle, dans les abysses qu’il avait visité et qu’il visitait encore souvent. Avec elle.

Mais quelque chose clochait. Il n’aurait pas du faire cela avec elle. Il aurait dû l’aider. Mais à quoi bon ? On avait essayé de l’aider, lui ? Peut-être. Mais quel résultat cela avait-il donné, hein ? Rien, pire. Zéro.
Elle le détestait sûrement. Il était son bourreau. Il avait attrapé sa main lorsqu’elle tombait à l’eau, mais au lieu de l’aider à remonter, il l’avait entraînée vers le fond. Mais il aimait cela.
Il était mauvais sûrement. Mais la vie était mauvaise, la vie était cruelle. Alors peut-être que c’était ce qu’elle attendait d’eux après tout.
Mais Bastian n’agissait pas selon ce qu’on attendait de lui. Il agissait, simplement. Il avait eu envie de l’emmener au fond avec lui. Parce qu’il l’aimait bien. Il était parfois dur avec elle, mais il aimait ça. Il l’avait détruite plus qu’elle ne l’était déjà. Il l’avait descendue. Rabaissée.

Juste comme lui l’avait été. Parce qu’il l’aimait bien. Peut-être qu’il l’aimait tout court, peut-être qu’il voulait qu’elle soit aussi cassée que lui pour qu’elle l’aime aussi.
Il n’en savait rien, et ne se posait pas clairement ce genre de question. Il agissait simplement et laissait courir. Il ne voulait plus maîtriser la vie, car au final il savait qu’elle le maîtriserait.


Bastian regarda la porte de la salle sur demande. Elle était ouverte, et il savait qu’elle était là. Encore une fois trop torturée pour penser aux conséquences, elle était aller chercher un peu de bonheur, tout en sachant que c’était vain.
Il se rendait tout le temps ici. Cette salle avait été plus souvent son dortoir que son véritable dortoir.
Sans se poser de questions, il entra, et discerna dans l’ombre Nikky, assise par terre, adossée à un mur. Il ferma la porte derrière lui, et avança vers elle, les mains dans les poches, sans un sourire sur le visage.


Bastian × Toujours là, hein. Toujours à essayer d’attraper les nuages…


Il ne bougea pas, la fixant du regard. Le silence lourd étaient toujours là, toujours présent. Mais tellement familier pour les gens comme eux.
Elle avait vraiment mauvaise mine. Cette belle jeune fille était dans un état déplorable, et c’était de sa faute. Mais il n’arrivait pas à se sentir coupable de cela. Et cela le rendait dingue parfois.
Il s’assit à côté d’elle.


Bastian ×
Mais tu n’y arrives pas. Ils sont trop hauts dans le ciel, et lorsque tu pourrais enfin les prendre dans tes mains, ils filent entre tes doigts.


Il le savait ça, il l’avait vécu. Et rien n’était plus irritant que cette frustration permanente, cette rage, cette fureur. Rien n’était plus destructeur. Et pourtant cela rendait accro, de plus en plus.
Encore une fois il n’avait pu s’empêcher de la provoquer. De mettre le doigt là où ça fait mal. Inconsciemment, c’était peut-être une tentative de sauvetage. Qui savait.

Il ne la regarda pas. La pièce était sombre certes, mais il n’avait pas besoin de la voir, car il connaissait son visage par cœur.



Dernière édition par Bastian L. Krüger le Jeu 7 Juil - 9:43, édité 4 fois
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Bastian ▬ Caféine, Nicotine, Kétamine, GHB, PCP, LSD. Diazépam, lorazépam. Tous les trucs en « pam ». Pas de discrimination. ♣ Alexpettyfer1 Bastian ▬ Caféine, Nicotine, Kétamine, GHB, PCP, LSD. Diazépam, lorazépam. Tous les trucs en « pam ». Pas de discrimination. ♣ Lucy-lucy-hale-16505398-100-100

Bastian &` Nikkylia ♥
« Caféine, Nicotine, Kétamine, GHB, PCP, LSD. Diazépam, lorazépam. Tous les trucs en « pam ». Pas de discrimination. »

C’était une façon de voir les choses que de les vivre tout en en étant détaché, comme si on assistait en spectateur au déroulement de sa vie. C’était triste à dire, mais Nikkylia aimait cela en général, se sentir planer plus haut que les autres, quelque part où ils ne pouvaient pas l’atteindre ; et surtout, plus haut que toutes les embûches que la vie, le destin, le hasard, ou autre entité imaginaire dont elle se passerait bien de l’existence s’entêtait à placer sur sa route. C’était agréable de ne plus souffrir, de faire abstraction du trou béant qu’elle avait dans la poitrine et qui saignait encore et encore, refusant de cicatriser. Elle en était arrivée à un point où elle n’essayait même plus d’aller mieux, simplement d’y échapper. Et ça avait alors marché un temps, elle avait touché le fond d’abysses dont elle ne soupçonnait pas le pouvoir. Et dans ces moments où elle s’enfonçait au plus profond, elle se sentait étrangement bien. Alors elle recommençait, une fois, deux, encore, toujours plus, juste pour retrouver ce sentiment ; mais plus elle essayait et plus il s’estompait. Il lui échappait, elle pouvait presque le sentir filer entre ses doigts. Elle n’y trouvait plus rien, aucun réconfort, pas un semblant d’illusion.

Elle était pathétique. C’était tout. Pathétique, assise parterre contre un mur de la Salle sur Demande, ses petites affaires autour d’elle. Même cela elle n’en avait presque plus la force. Cette impression qu’elle avait, que tout était vain, que quoi qu’elle fasse rien ne serait plus jamais pareil, comme avant, quand Ana était auprès d’elle c’était une vraie torture morale. Une torture qu’elle n’était plus capable de supporter toute seule. Et pourtant elle répétait à qui voulait l’entendre qu’elle allait bien, qu’elle n’avait pas besoin d’aide, de compagnie, qu’elle voulait juste être seule, qu’on lui fiche la paix, et continuation. Tout le blabla habituel, le genre de trucs pas très original que tout le monde sort, le genre de truc qu’ils devraient même pas croire s’ils tenaient un tant soit peu à elle. Peut-être qu’il était là le problème, personne ne tenait suffisamment à elle pour chercher plus loin. Au final, malgré ses belles paroles, elle n’attendait que cela, que quelqu’un lui tende la main, lui jette une bouée de sauvetage et lui tire la tête hors de l’eau.

Mais personne n’était là pour ça. Ou s’il y avait quelqu’un, il se faisait tellement discret qu’elle ne l’avait pas remarqué et cela ne changeait rien.

Alors faute de mieux, elle s’était encore une fois traînée dans la salle sur demande. Elle la connaissait par cœur à force, tant elle s’y rendait. Elle prenait toujours la même apparence pour elle, et cela ne lui rendait pas du tout justice. L’endroit n’était pas vraiment ce que l’on pouvait qualifier de sain ou d’accueillant, mais qu’importe ? C’était tout de même ici qu’elle se sentait le mieux. Personne ne venait la déranger pour une histoire de cœur sans intérêt, des devoirs de potion dont elle n’avait que faire ou d’autres choses encore qu’elle ne prenait même plus la peine d’écouter. Elle ne comptait plus les nuits qu’elle avait passées couchée dans un coin de la pièce plutôt que dans son lit dans le dortoir des filles de sixième année à Poufsouffle. C’était un peu devenu son refuge, un refuge miteux et malsain mais un refuge tout de même.

Et jusque là, personne n’était venu s’y aventurer en même temps qu’elle. Tant mieux. Mais comme dit le proverbe, toutes les bonnes choses ont une fin.

Elle n’avait d’abord pas pris attention au bruit, plongée comme elle l’était dans ses pensées, affalée contre un des murs de la pièce, ses petites affaires étalées à côté d’elle. Elle avait tellement envie de sa dose. Pire, elle en avait besoin. Alors pourquoi hésitait-elle tout d’un coup ? Pourquoi avait-elle ce sentiment que cette fois-ci, ses problèmes ne s’évaporeraient pas si facilement ? Elle commençait à en avoir la migraine. Tout son corps la faisait déjà souffrir, lui ordonnant presque de ne se préoccuper de rien d’autre que de sa dose. Et pourtant, une toute petite voix dans sa tête s’était mise à parler. Une petite voix, sadique, qui semblait se repaitre de son malheur, et qui pourtant semblait vouloir l’aider. Une petite voix qui lui soufflait que cela ne servait à rien, qu’elle foutait sa vie en l’air pour quelques secondes à peine d’un bonheur illusoire.

Elle avait envie de hurler. De hurler, de se lever, et de donner des coups dans le mur jusqu’à ce que la douleur physique prenne le dessus sur le reste.

Elle l’aurait sûrement fait.

Mais lorsqu’elle leva les yeux… WHAT THE HELL HE’S DOING HERE ?

Bastian.
Elle pensa d’abord à une hallucination ; mais les hallucinations, ça ne parle pas non ? Or Bastian lui parlait. Il vint même s’asseoir à côté d’elle, l’effleurant au passage. Son cœur s’accéléra. Pourquoi faisait-il cela ? Il n’avait pas le droit ! Tout ce que le Serpentard méritait d’elle, c’était qu’elle le haïsse, qu’elle le haïsse aussi fort que lui-même semblait la détester. Et Merlin seul savait à quel point elle avait envie de le frapper.

« Si c’était pas en partie ta faute, j’aurais dit que tu es très perspicace. »

Il n’osait même pas la regarder, le dégonflé. Mais peut-être était-ce mieux ainsi ? Elle ne préférait pas imaginer comment elle aurait réagi si elle s’était laissée perdre dans ses si beaux yeux bleus dans un instant où elle se sentait si vulnérable. Elle ne savait même plus si elle avait envie de lui balancer des insultes ou lui murmurer des mots doux. Sa simple présence à côté d’elle suffisait à la déstabiliser.

« Et toi, qu’est ce que tu fous là ? La bande de bouffons qui te sert d’amis ne suffit plus à te distraire ? Il fallait que tu viennes rabaisser la pauvre Nikkylia, cette idiote petite Poufsouffle ? »

Elle marqua une courte pause, le temps de le forcer à capter son regard. Ses propres yeux brillaient d’une étrange lueur. Défi ? Fierté ?

« Et bien désolée de te décevoir, je n’ai rien pris. »

Elle s’était attendue à une réaction de sa part, pourtant son visage était toujours aussi inexpressif que lorsqu’il était apparu en face d’elle. Elle n’arrivait vraiment pas à le cerner. Il n’était pas comme Calvin, et pourtant elle se forçait à y croire afin d’éviter de sentir quelques sentiments déplacés grandir en elle à son encontre.

Il la rendait folle ; dans tous les sens du terme.

« Je te hais ! T’imagines pas comme je t’aime.. te hais ! »

Elle n’avait même pas prêté attention à ce qu’elle venait de dire. C’était plus qu’elle ne pouvait en supporter. Elle s’était effondrée en sanglots dans les bras du Serpentard, sans qu’elle ne puisse se retenir. Avec un peu de chance, peut-être aurait-il été aussi choqué qu’elle par ses gestes qu’il n’aurait pas prêté attention à ses paroles. Ou bien peut-être mettrait-il cela sur le compte de leurs substances douteuses, après tout il n’était pas obligé de la croire. Ou peut-être qu’il avait tout entendu et qu’il la prendrait au sérieux…

D’ailleurs est-ce qu’elle l’était, sérieuse ? Elle préférait ne pas se poser la question par peur de la réponse…


Dernière édition par Nikkylia S. Vodianova le Sam 16 Juil - 19:28, édité 1 fois
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♥ Nikky & Basti ♥








Bastian ne savait pas pourquoi il avait senti le besoin de venir ici pour enfoncer encore un peu plus la tête de la Poufsouffle sous l'eau. Il avait toujours envie de la voir, de lui dire des paroles peu réconfortantes, de lui montrer à quel point elle était faible, pathétique. A quel point elle avait fait erreur de le suivre.
Pourtant il savait que Nikky se considérait de cette façon : pathétique, triste, stupide. Mais c'était trop tard pour faire demi-tour maintenant. Elle était devenue une loque, juste comme lui l'avait été. Addict, accro. Plus de retour en arrière possible, en tout cas pas d'elle-même.

Et Bastian l'épiait souvent, en dehors de leurs activités illégales. Seule, isolée, rejetant toute sorte d'attention extérieure. Elle avait peu d'amis et ne donnait pas l'impression qu'ils étaient pour elle une bouffée d'oxygène.
Exactement ce qu'il avait vécu. Pourtant lorsqu'il la regardait, il avait toujours une drôle de sensation dans le ventre, une sensation qui lui serrait l'estomac, le cœur, il n'en savait rien. La même sensation qu'il avait ressenti à l’hôpital, un an auparavant, lorsque les médicomages restaient positifs sur l'état de santé de sa mère, lorsqu'il était toujours capable d'espérer la survie de sa génitrice tant aimée. C'était un sentiment d'espoir et de peur mélangés.
C'était ce qui le marquait chaque fois qu'il regardait Nikky et ses yeux fatigués lorsqu'elle s'aventurait à la bibliothèque, essayant de se forcer à travailler, ou lorsqu'elle essayait d'avoir des rapports humains normaux, lorsqu'elle essayait d'être joyeuse.
Il n'avait su comment l'interpréter. Était-ce aussi de l'espoir, de la peur ? L'espoir qu'elle puisse s'en sortir seule, contrairement à ce qu'il avait vécu ? L'espoir qu'elle réussisse à remonter la pente ? Certainement, même s'il ne le montrait jamais, dépassé par sa méchanceté ambulante. Et la peur de quoi alors ?
Il avait eu du mal à se l'avouer, mais c'était tellement évident, c'était tellement lui. Il avait juste peur qu'elle y arrive, qu'elle réussisse à faire ce dont il s'était montré incapable. Il avait peur qu'elle relève la tête, qu'elle s'en aille, et qu'elle le regarde d'un air haineux et supérieur. Qu'elle ne le voie plus comme son bourreau, mais comme un pauvre type qui ne mériterait pas de vivre. Il ne voulait pas qu'elle quitte ces abysses où tout leur est possible, le pire comme le meilleur.
C'était comme ça, ça ne s'expliquait pas. Bastian ne voulait pas qu'elle le quitte.

Il l'aimait bien, elle le détestait. Mais ça lui allait, cela rendrait le départ moins difficile si jamais cela arrivait. Ce serait moins difficile que de voir l'amour intense et la douleur s'effacer dans les yeux de sa mère lorsque sa vie se finit. Il aurait été incapable de revivre cela.
Car son espoir avait été vain, un an plus tôt. Il avait prié, il avait espéré. Mais la vie lui avait enlevé ce qu'il avait de meilleur, ce qu'il voulait garder le plus au monde. C'était toujours ainsi que cela se finissait.
Et Nikky le savait sûrement elle aussi.


Elle avait d'ailleurs l'air de ne pas croire à sa présence à côté d'elle, et Bastian savait qu'elle lui était insupportable. Nikky avait certainement envie de le frapper de toutes ses forces chaque fois qu'elle le voyait, et pourtant elle ne le faisait jamais. C'était certainement son aura qui faisait ça. Ou sa position de bourreau. Il ne savait pas trop pourquoi elle ne faisait rien, car à sa place il aurait déjà pété un plomb.
Elle lui répondit, essayant de le casser, de lui renvoyer la pareille, comme d'habitude. Mais il ne l'écoutait que d'une oreille, à demi plongé dans ses pensées.

Nikky × ...bouffons qui te sert d’amis ne suffit plus à te distraire ? Il fallait que tu viennes rabaisser la pauvre Nikkylia, cette idiote petite Poufsouffle ?

Il ferma ses yeux un court instant et tourna la tête dans la direction de Nikky, la regardant d'un air peu intéressé, comme si ce qu'elle lui disait ne faisait que l'effleurer.
Les yeux de le jeune femme, par contre, brillaient intensément, et il pouvait sentir la tension en elle.
Très intéressant...

Nikky × Et bien désolée de te décevoir, je n’ai rien pris.

Il ricana intérieurement, ne croyant pas un mot de ce que Nikky venait de dire. Qu'elle en ai prit ou pas, elle restait une junkie et au vu de son état, sa dernière dose remontait à pas si longtemps que ça. Quand on est comme eux, on est soit défoncé, soit en manque. Bastian n'avait jamais réussi à trancher lequel de ces deux états était le pire.
Pourtant elle réussissait à tenir une discussion à peu près normale, alors peut-être ne mentait-elle pas, mais il avait du mal à y croire.
Il ne dit rien, s'efforçant à garder son expression neutre, distante, frustrante certainement. D'un coup d’œil, il observa le matériel éparpillé au sol à côté de la jeune femme. Il n'eut pas l'impression que Nikky y eut encore touché. Alors peut-être disait-elle vrai, mais à vrai dire il s'en foutait pas mal.
Il tourna à nouveau la tête vers le mur d'en face, comme si ce qu'il y voyait - c'est à dire pas grande chose vu l'obscurité de la pièce - était plus intéressant que ce que pouvait lui dire Nikky.

Nikky × Je te hais ! T’imagines pas comme je t’aime.. te hais !

Et sans crier garde, la Poufsouffle s'effondra sur lui, lui tombant dans les bras.
Il n'avait pas vu cela venir, ni ses paroles, ni son action. Le Serpentard la prit contre lui, sentant toute la tension et la fatigue dans le corps de Nikkylia, sentant qu'elle était à bout.
Bastian ne savait que faire, que penser. Son expression était semblable à celle qu'il aurait eu si on lui avait annoncé que Dumbledore était une femme. Il était surpris, étonné, et perdu tout à coup. Toute la maîtrise dont il faisait toujours preuve à manipuler les autres s'arrêtait là où cela commençait à devenir trop sentimental, trop profond.
Pourquoi diable avait-elle eu envie de s'effondrer sur lui ? N'était-elle pas sensée le détester ?
Et, pourquoi, que... Qu'est-ce qu'elle avait dit ? Il n'était pas sûr d'avoir bien compris. Quelqu'un pourrait faire un replay s'il vous plaît ? Non, sérieusement ?
Ça ne pouvait pas être possible. C'était la drogue. Ou l'alcool. Ou le jus de citrouille, peu importait.
Son pouls s'était accéléré, il respirait plus vite. Bastian avala sa salive, essayant de remettre ses pensées en ordre.
Il baissa les yeux vers le visage de Nikky, et la regarda comme jamais il ne l'avait regardé, oubliant de cacher son visage sous un masque de dureté et de désintérêt comme il l'avait toujours fait avec elle. Il la regarda comme lorsqu'il l'épiait à la bibliothèque ou n'importe où d'autre. Son estomac se noua une fois encore, mais plus fort cette fois, sans qu'il en comprenne la raison.
Il ne savait que penser de ce qui venait juste de se passer. Était-elle sérieuse ? Était-ce une ruse pour le déstabiliser ? Ou était-ce un lapsus, révélant ce que ressentait vraiment Nikkylia à son égard ?
Une partie de lui se prenait à espérer que la dernière possibilité fût la bonne, mais très vite l'image du regard de sa mère lui revint en mémoire, et il prit peur. Il ne fallait pas qu'elle l'aime, il était trop toxique.

Pourtant il en avait tellement envie.

Bastian × Nikky ? Que... qu'est-ce que tu viens de dire ?

Il ne sut quoi dire d'autre, dépassé par la réalité, dépassé par ses émotions et son incompréhension. Peu importaient les phrases stylées ou les bons mots dignes de films moldus. Il voulait juste être capable de comprendre, et de savoir s'il devait prendre ses jambes à son cou ou... Eh bien, il ne voyait que cette option pour le moment, trop effrayé et incapable de faire autre chose. Il ne savait s'il était toujours capable de réconforter quelqu'un aujourd'hui, surtout si c'était Nikky. Après tant de temps passé à jouer le bourreau sans émotion, voilà que son masque se brisait, révélant un petit garçon perdant ses moyens. Il espérait juste que celui de Nikky s'était bel et bien brisé lui aussi, sinon il n'avait plus qu'à aller se laisser mourir dans un caniveau.

Bastian × Tu... Tu n'as vraiment rien pris ?

Tenant toujours Nikky contre lui, il tendit sa main droite pour attraper la seringue qui était à terre quelques centimètres à sa droite, posée au milieu de tas d'autres substances illicites. Il la porta à ses yeux et ne put que constater qu'elle n'y avait pas touché. Son regard se voila, et passa à travers la seringue, regardant dans le vide. Il la laissa tomber à terre. Et reporta lentement son attention sur les yeux de Nikky.

Merlin, que se passait-il ?




Dernière édition par Bastian L. Krüger le Jeu 7 Juil - 9:42, édité 2 fois
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Bastian &` Nikkylia ♥
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Parfois, elle aimerait vraiment bien disparaître. Se creuser un trou et s’y enfoncer la tête la première en espérant que le monde extérieur allait rapidement l’oublier. Elle enviait les souris et leur replis de secours lorsque le plus petit des chattons se profilait à l’horizon. Elle enviait les autruches qui pensaient se rendre invisibles et se trouver à l’abris de toute menace simplement parce qu’elles avaient la tête dans le sol. Et non, elle n’était pas folle de voir ce genre de pensées lui traverser l’esprit. En réalité, c’était même assez sensé par rapport à ce qu’elle était capable d’imaginer. Chez elle, le délire n’avait rien à voir avec la drogue ou l’alcool, c’était un don naturel qu’elle avait toujours possédé. Elle avait toujours été l’arc-en-ciel ambulant, la pile électrique et continuation. Celle qui faisait rire tout le monde, celle qui savait toujours comment occuper un rendez-vous ou une après-midi entre filles. Si personne ne s’était jusqu’alors inquiété de sa santé mentale, c’était parce qu’elle utilisait son talent dans l’intérêt commun. Présentement, elle n’avait plus la moindre envie de rire. Ses capacités ne s’étaient pas envolées, loin de là. Simplement, elle n’était plus d’humeur à les exploiter.

La vérité, c’était que maintenant elle craignait le moment de se regarder dans la glace. Chacun de ses traits, parfaitement semblables à ceux de sa sœur, était là pour lui rappeler la douleur du deuil qu’elle était incapable d’assumer. Les mêmes cauchemars venaient la hanter toutes les nuits. Les mêmes interrogations assaillaient son cerveau. Pourquoi elle ? Pourquoi à ce moment là ? Pourquoi la vie était-elle aussi injuste ? Pourquoi n’avait-elle rien pu faire ? Enfin, le même sentiment de culpabilité revenait la tirailler dès qu’elle s’autorisait un petit moment de plaisir. Elle s’en voulait de sourire, de rire, alors qu’Ana ne le pourrait plus jamais. Elle avait peur aussi. Peur de ce qu’elle pourrait penser d’elle si elle la voyait de là-haut, affalée comme l’était dans les bras de Bastian. Dans les bras de Bastian ? Qu’est-ce qu’elle foutait là d’ailleurs ? Elle déraillait totalement. Même plus besoin d’artifices en tout genre pour lui faire perdre les pédales, ses insomnies répétées semblaient très bien s’en charger toutes seules. Où avait-elle eu la tête ? Comment avait-elle pu se montrer aussi stupide ? Les mots étaient sortis seuls de sa bouche sans qu’elle ne les maîtrise. Et elle les regrettait. Non pas qu’ils n’étaient pas sincères ; elle ne s’était jamais montrée aussi franche avec lui. Elle avait pensé chacun de ces trois mots lourds de sens.

L’ennui, c’était que la réciproque ne serait jamais vraie. Du moins c’était de cette manière qu’elle se le concevait. Elle n’avait jamais eu droit qu’à un visage de marbre, et un ton froid presque moqueur de la part du Serpentard. Il se délectait de la voir souffrir ainsi, comme si l’enfoncer plus qu’elle ne l’était déjà était devenu son passe-temps favori. Il était son bourreau après tout, quoi de plus normal ? C’est pour cette raison qu’elle se devait de le détester. Mais elle en était incapable. Quelque chose en lui l’en empêchait. Malgré l’apparence qu’il se donnait, il semblait différent. Au fond il était comme elle, exactement comme elle. Pathétique, réduit à ce genre de conneries pour échapper un peu à son quotidien morne et sans intérêt. Il avait beau se donner des grands airs, Monsieur Krüger, Sorcier de Sang Pur et descendant d’une illustre famille allemande, de Sangs Purs comme se le devait un membre de la maison des verts et argents, elle l’avait cru plus profond que cela. A croire qu’elle s’était trompée. Nikkylia, la petite Poufsouffle, que les parents biologiques avaient lâchement abandonnée, voilà ce qu’elle était. Cette fille là ne serait jamais assez bien pour lui. Elle n’était même pas digne de son intérêt, pourquoi parler de son amitié, pire de son amour ? Elle avait été ridicule de croire que peut-être il valait bien plus que ce qu’il laissait paraître.

Claque implacable. En pleine figure. C’était à peu près ce qu’elle avait l’impression de ressentir lorsqu’elle se remémora tout cela. Elle allait se redresser, reprendre une certaine contenance et inventer une excuse plus ou moins valable – surtout moins en fait – lorsqu’elle sentit ses bras se refermer sur elle. Elle avait failli sursauter. Elle s’était attendue à bien des réactions de sa part, mais pas à ça. L’éclat de rire qu’elle avait redouté dès le moment où elle avait fermé la bouche ne retentissait pas dans la salle. Aucune remarque acerbe n’avait claqué dans l’air. Il ne l’avait pas rejetée non plus… il l’attirait contre lui. Son corps entier tremblait, son estomac se nouait et son cœur s’accélérait. Elle attendait désespérément qu’il dise quelque chose. N’importe quoi, mais qu’il parle, brisant la tension qui avait soudainement empli la pièce. D’un autre côté, elle se sentait étrangement bien. Une bulle semblait s’être formée autour d’elle, la tenant à l’écart de tout sentiment négatif. En y réfléchissant bien, cela semblait être le moment parfait pour arrêter le temps. Elle aurait pu trouver plus désagréable que les bras de Bastian pour y finir ses jours. L’espace d’un instant, elle crut qu’elle avait été exaucée … et puis la voix du Serpentard résonna à ses oreilles.

Cela aurait pu être une agréable mélodie, si seulement elle avait été associée à d’autres paroles. Après tout, que s’était-elle imaginé ? Ses espoirs les plus fous venaient de tomber en morceaux, en même temps que ce qui lui restait d’amour propre. Ce qu’elle avait dit ? Il lui demandait ce qu’elle avait dit ! Une minute… Il n’était pas sérieux, si ? Il ne pensait pas sérieusement qu’elle aurait le courage de se répéter ? Elle était déprimée, certes, mais pas encore suicidaire. Sa vie lui importait bien plus que ce qu’elle pouvait faire croire à la vue de ses actes. Ce n’était pas comme si elle y tenait… mais si, elle y tenait. Elle pouvait peut-être encore avoir besoin d’elle dans les temps à venir.

Elle l’aimait. Il la détestait. Pire elle l’amusait. Mais elle pouvait gérer ça. Ok, pas de problème. Enfin si, mais elle s’en accommodait comme elle le pouvait. Ce qu’elle n’aurait pas supporté, c’était qu’il se joue de cette faiblesse, l’utilisant en sa faveur. Elle ne supporterait pas qu’il la voit comme la pauvre fille incapable de résister à son charme lorsque lui se moquait pas mal de son existence. Après tout, si elle venait à disparaître, que perdrait-il ? Un amusement de goût, voilà tout. Les choses s’arrêtaient là. Il n’avait été que pure fabulation de sa part d’imaginer que cela puisse aller plus loin un jour. Heureusement, il avait enchaîné avant qu’elle ne puisse articuler un autre semblant de phrase qu’elle préférait taire. Elle préférait ne pas imaginer sa réaction s’il parvenait à lui faire avouer à quel point elle aimerait voir un sourire illuminer son magnifique visage ou se noyer dans le bleu hypnotisant de ses yeux.

Au lieu de cela, il avait attrapé la seringue qui reposait parterre près d’elle constatant sûrement qu’elle ne faisait que confirmer ses dires. Elle n’avait rien pris. Merlin seul savait qu’elle en mourait d’envie, mais elle n’avait rien pris. Lasse. Ce sentiment était celui qui lu avait le mieux plus convenu avant l’arrivée de Bastian. Les petits moments qu’elle passait à planer après s’être servi de l’objet, lui paraissaient de plus en plus fades. Elle avait peur que si elle continuait ils finiraient par disparaître. Alors, plus rien ne la motiverait. Elle ne pourrait plus se cacher derrière l’excuse du bonheur pour céder à ses envies de débauche. Elle serait obligée de faire face à ce qu’elle était réellement. Une loque. L’ombre d’elle même, de la Nikkylia qu’elle avait bien pu être un jour et dont elle peinait parfois à se souvenir – ce qui était peut-être mieux, elle n’avait nul besoin d’ajouter cela à ses souffrances - .

« Je te l’avais dit, non ? Je n’ai rien pris. »

Précision totalement inutile mais elle n'était absolument pas désireuse de se justifier pour ses paroles précédentes. Son ton semblait indiquer qu’elle était vexée. Et, elle l’était, vexée. Pourquoi ne l’avait-il pas crue ? Etait-ce trop dur pour lui de concevoir le fait qu’elle n’était peut-être pas aussi désespérée qu’elle en avait l’air ? Etait-il pourri de l’intérieur au point de refuser l’idée qu’elle finisse un jour par s’en sortir ? Son attitude semblait le démontrer, pourtant, la lueur qu’elle pouvait voir briller dans ses yeux avait quelque chose de particulier. Il semblait troublé. Ils partageaient au moins cela, donc. Elle n’avait pas estimé que la distance qui séparait leurs visages était si courte. Elle se sentait perdre ses moyens, n’était plus totalement maitresse de ses actes. Elle ne voulait plus répondre de rien, juste céder à ses pulsions, à ses envies. Son cerveau semblait s’être déconnecté de son corps lorsqu’elle sentit ses lèvres rencontrer celles de Bastian…



Dernière édition par Nikkylia S. Vodianova le Sam 16 Juil - 19:28, édité 2 fois
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Bastian L. Krüger
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♥ Nikky & Basti ♥






Inspire. Expire.
Inspire. Expire.
Oui, voilà, c'est ça. Respire.

Respire Bastian.



Le monde autour de lui était flou. Chacun des mouvements qu'il faisait semblait saccadé, son regard ne suivait pas la direction qu'il lui imposait d'une façon fluide comme habituellement. C'était comme si on lui avait retiré une partie de son oxygène, et que son cerveau ne traitait que la moitié des informations qu'il recevait.
Pour la première fois depuis un long moment, il sentait sa respiration, les battements de son coeur, il les vivait, ressentait leur importance.
La seringue mit un temps fou à tomber sur le sol, et il entendit le bruit que sa chute produit d'une manière lointaine. Le silence résonnait à ses oreilles, emplies par le bruit des battements de son coeur.
Que lui arrivait-il ? Après tout ce qu'il avait fait endurer à son pauvre corps, comment se pouvait-il qu'une déclaration comme celle-ci lui fasse tant d'effet ?
Il avait, très lentement, réussi à replonger ses yeux dans ceux de Nikkylia, envoûté par ses pupilles, se sentant dangereusement plonger dans le noir profond de ces dernières. Bastian avait l'impression de rêver. Ou d'être à la limite de l'évanouissement. Ou de la mort. Il ne savait trop, et de toute manière, son cerveau ne lui permettait aucune réflexion intense, paralysé par trop d'émotions qu'il avait banni depuis un long moment.
La peur. Le désir. Et certainement l'amour.

Non, Bastian, ressaisis-toi.

La petite voix dans son esprit criait, de toutes ses forces. Ne fais pas ça Bastian ! Tu sais que tu le regretteras ! Mais le brouillard ambiant la rendait si faible. Le regard de Nikkylia lui rendait impossible tout mouvement, tout questionnement. Pourquoi devrait-il continuer à se fermer ? Pourquoi devrait-il continuer à rejeter ses sentiments ? Parce que tu seras malheureux Bastian, tu le sais. Malheureux ? Mais je le suis déjà... Tu voudrais t'accorder un peu de folies et de joies passagères pour souffrir encore plus quand tout sera fini ? C'est ça que tu veux ? Etre misérable ? Je veux juste un peu de bonheur. C'est ça, tu crois que...

Mais la voix fut noyée par le brouillard qui bougeait tout autour. Nikky parlait, et Bastian cligna des yeux, tentant de se reconnecter à la réalité. Elle affichait une expression un peu vexée, mais le Seprentard n'y prêta pas trop attention, vivant l'instant d'une façon un peu éloignée. Elle le pensait. Elle ne le détestait pas, bien au contraire.
Elle n'avait rien pris.

Nikky × Je te l’avais dit, non ? Je n’ai rien pris.

Oui Nikky, tu me l'avais dit...
Il regardait ses lèvres, réalisant à quel point elles étaient belles. A quel point il aimait les regarder. A quel point elles semblaient délicieuses.
Et ces yeux, et ce visage, et ce parfum. Il ne savait ce qu'elle sentait, mais il l'aimait.
Le temps sembla s'arrêter, alors que l'imprévisible, l'impossible se produisit. Lentement, le visage de Nikky s'approcha du sien, et Bastian sentit ses lèvres toucher les siennes. Impuissant, ensorcelé, il ne put que se laisser faire, n'entendant plus la petite voix qui s'égosillait dans sa tête.
Il était esclave de ce baiser, esclave de ses lèvres. Le bourreau était devenu esclave de sa victime.

Bastian sentit son une chaleur étonnante monter dans son corps, venir lui brûler les joues et il sentit une explosion dans son estomac. Les battements de son coeur s'accélérèrent, et, adossé contre le mur, il se redressa lentement, ne perdant pas le contact des lèvres de Nikkylia. Sa main droite vint se poser délicatement sur le cou de la jeune femme, et son bras gauche resserra sa prise dans le bas de son dos.
Il la sentait, là près de lui, vivante. Il sentait ses lèvres sur les siennes, et rendit son baiser avec passion, avec chaleur.
Le brouillard se dissipa rapidement autour de lui, chassé par ses émotions, par la chaleur qu'il ressentait. Il bouillonnait, et avait envie de crier, de crier de joie. Il avait envie de sourire. Il se sentait vivant avec elle. Il sentait à quel point la vie était belle. Il sentait quelque chose exploser en lui, des couleurs, du feu, de la joie, des rires. Du bonheur. I'm on the edge of glory...
Il l'embrassait de tout son être, fou d'elle. C'était elle sa drogue, il le savait. Il n'avait plus rien pris depuis longtemps. Il passait ses journées à la regarder. Il avait rêvé de ce moment depuis si longtemps, refoulant comme d'habitude ses désirs, refoulant son bonheur. Mais il était là.
Elle était là. Il sentait que la pièce du puzzle qui manquait à son coeur avait trouvé sa place. Enfin.
L'amour, la passion. Nikkylia.

Bastian × Nikky... Tu m'as ensorcelé.


I'm on the edge with you.




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It was the Superman of the kisses. It came with his own cape.

Leurs lèvres s’effleuraient d’abord, doucement, tendrement, faisant taire ses dernières angoisses, ou au contraire, en créant de nouvelles. Elle ne savait pas, ne savait plus, n’avait pas envie de réfléchir. Elle se sentait grisée, ses sens submergés par la proximité du Serpentard. Proximité qu’elle avait provoquée. Etait-ce une erreur, ou au contraire une issue de secours, bouée de sauvetage à laquelle elle était tenue de s’accrocher si elle voulait un jour revoir la lumière à nouveau ? Trop de questions sans réponses tourbillonnaient dans son esprit, s’entremêlant à l’amoncellement de craintes qu’elle s’efforçait de refouler. Pourtant, elle se sentait déconnectée, comme si son cerveau ne lui appartenait plus, qu’il traitait les sentiments d’une autre personne. Elle se fichait de tout, le monde pouvait s’autodétruire, les populations mourir, qu’importe. Rien ne la toucherait, elle était invincible, parce qu’à cet instant, son univers ne se résumait qu’à lui. Depuis toujours. Elle l’avait su dès le début, il était différent. Il l’avait entraînée dans des abysses sans fond, certes, mais elle s’était prise à apprécier la douleur, tant qu’il était là, à côté d’elle. Rien d’autre ne comptait. Juste leurs lèvres qui se touchaient, Bastian qui resserrait son étreinte sur elle, comme s’il craignait qu’elle ne s’échappe. Le temps aurait du s’arrêter à cet instant. Elle se sentait toucher des sommets insoupçonnés. Elle planait plus haut qu’elle ne l’aurait jamais pu avec tous ces artifices étalés autour d’eux. Tout semblait parfait, presque irréel. Mais tout à une fin. Même les bonnes choses. Surtout les bonnes choses.

Retour brutal à la réalité. Elle avait beau ressentir les battements de son cœur s’emballer jusque dans ses tempes et son estomac finir son tour de montagnes russes, elle se sentait étrangement mal à présent. A la manière d’une gamine prise en flagrant délit alors qu’elle bravait l’autorité parentale pour quelques sucreries. Stupide. Pourtant, n’était-ce pas un peu ce qu’elle était ? Elle s’attendait presque à voir Ana surgir de nulle part et poser sur elle un regard de reproche sans pareil. Elle pouvait presque entendre sa voix résonner à son oreille, venant remplacer les bourdonnements du sang qui cognait dans ses veines. Par Merlin, Nik’ qu’est ce que tu fous avec lui ? Oui, elle aurait certainement sorti une phrase de ce genre, accompagnée d’un regard explicite. Elle seule était capable de l’appeler « Nik’ » de toute manière. Et la Nik’ en question détestait.

Mais elle n’était plus là ; et elle devait cesser de penser à elle à chaque seconde, savoir si elle approuverait ses choix ou non. Qu’est-ce que ça pouvait faire, elle avait déjà déçu tout le monde. Elle enchaînait les coups foireux, pourquoi chercher à se dérober maintenant ? La réponse était si évidente, qu’elle la frappa en pleine poitrine. La peur, toujours présente cette ingrate. La peur de voir son seul accès au bonheur se dissiper dans l’air en moins de temps qu’il n’en faudrait pour le dire. La peur de voir cette petite parcelle d’espoir partir en poussière. Etait-elle prête à s’accrocher à lui, à se rendre vulnérable à ce point dans l’hypothèse où tout ne se résumait qu’à un jeu pour lui. Où était la garantie qu’il ne la laisserait pas tomber comme d’autres ? Qu’il ne la regarderait pas de haut en riant d’elle une fois qu’elle serait définitivement incapable de se relever ? Le regard brûlant qu’il posait sur elle, le sourire éclatant qu’elle ne lui avait jamais connu avant, les paroles qu’il prononçait, jusqu’à la douceur de sa voix, tout ça lui donnait envie de croire, que oui, ça en valait la peine. Elle ne l’avait jamais vu ainsi, sans son masque de froideur et d’indifférence. Il semblait soudainement bien plus humain, abaissé à sa hauteur. Elle avait envie de poser sa tête sur son épaule, lui faire promettre que tout irait bien, qu’il serait là, ne la quitterait pas. Jamais. Toutes ces choses qui auraient naturellement suivi s’ils s’étaient trouvés dans un de ces stupides films moldus à l’eau de rose. Elle en savait quelque chose puisqu’ils avaient envahi sa maison à Londres, ses parents adoptifs semblaient adorer. Mais la vie n’avait rien de fictif, les sentiments non plus. Le doute en tête de liste.

« Alors, n’essaie jamais de rompre le charme. »

Ses yeux s’allumaient d’une lueur de défi qui transperçait déjà dans son ton. Plutôt que de se rapprocher à nouveau de Bastian, elle s’écarta, s’arracha à ses bras, son étreinte. Elle se laisse tomber contre le mur, à la place qu’elle occupait avant. Entre ses deux drogues. Ses yeux se posèrent subitement sur la seringue qu’il avait jetée à terre. Depuis combien de temps n’avait-elle pas servi ? Cela devenait tentant tout d’un coup. Elle la ramassa, la fit tourner dans ses mains, ses yeux semblant y trouver un intérêt particulier. Elle jouait avec le feu, certes, mais elle cherchait surtout à fuir le visage du Serpentard. Dans un sens, elle le testait. Elle s’était presque mise à nu devant lui, lui révélant ce qu’elle ressentait à son égard. S’il n’avait pas entendu ses paroles, le baiser qu’ils venaient d’échanger ne trompait pas. Elle avait besoin de savoir s’il était en train de jouer. Soit il était sincère, soit excellent comédien. Elle priait silencieusement pour la première solution mais n’était à l’abris de rien. Immobile, elle attendait une réaction de sa part. Elle avait marché ; à lui de courir à présent.


J'AI HONTE. SERIEUSEMENT, JE CRAINS. C'EST COURT, POURRI ET INCROYABLEMENT NIAIS.
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