"Coeur las de haïr, n'apprendra jamais à aimer..." [FE Severus]
Cher visiteur,
Tu viens de pénétrer dans une zone de quarantaine!! Tout le monde peut entrer, mais sortir d'ici est impossible. Ainsi, tu n'as plus d'autre choix que de t'inscrire mais attention !! Les membres de ce forum sont fou, psychopathe et complètement atteint de la cervelle, fan de ship, bizarre... Le staff de ce forum aime le sang, les morts et le sadisme... Cher visiteur, si tu es un minimum drôle et déluré, alors les personnes composant Deathly Hallows sont tes amis!!
De toute façon tu n'as plus le choix, tu es contaminé, tu es perdu... Tu vas bientôt devenir toi aussi un ADC (Atteint De la Cervelle) et ça ne se guérit pas alors n'attend plus, et inscris-toi."
On est pas obligé d'être fan d'Harry Potter pour s'inscrire sur ce forum. :-) Laissez nous notre chance, vous verrez qu'on est pas méchant. ̿ ̿̿'̿'̵͇̿̿з=(•̪●)=ε/̵͇̿̿/'̿'̿̿̿ ̿ ̿ ̿
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"- Je ne veux pas parler de ce que je ressens, compris ? - Harry, souffrir ainsi prouve que tu es toujours un homme ! Cette douleur fait partie de l'être humain... - ALORS - JE - NE - VEUX - PAS - ÊTRE - HUMAIN ! rugit-il."
(Harry Potter/ Albus Dumbledore) Extrait de " Harry Potter et l'Ordre du Phénix" de J.K Rowling
La soirée était morne, le ciel éteint, quelques gouttes éparses venaient agonir sur le bitume de la petite rue moldue de Londres. Il était étonnant de voir un quartier si calme au cœur de la capitale, et pourtant, c'était bel et bien dans cet endroit que Harry se trouvait. Mais que faisait le Jeune Potter ici direz-vous? Voici quelques explications: Depuis la mort de son mentor, le jeune Gryffondor avait en tête de mettre la main sur chacun des Horcruxes afin de conduire Voldemort à sa fin, mais il n'était pas le seul dont il souhaitait la mort. Le temps avait passé mais Harry n'avait pas oublié Severus Rogue. Sa rancœur était tenace, la soif de vengeance quotidienne. Le jeune intrépide avait la sensation qu'il ne trouverait pas la tranquillité tant qu'il n'aurait pas venger le vieil érudit. Il en voulait terriblement à son ancien professeur de potions qu'il n'avait déjà guère affectionné pendant sa scolarité. Le meurtre de Voldemort lui avait confirmé sa crainte, Severus Rogue était un traître. D'ailleurs Harry ne comprenait pas comment le professeur Dumbledore avait pu lui faire une confiance si aveugle. Pourtant, il n'y avait pas plus intelligent que Dumbledore, comment avait-il pu se laisser berner comme un débutant?
La rage et l'amertume ne quittaient pas le visage du jeune homme lorsqu'on évoquait Rogue. Aussi avait-il nourrit secrètement le projet de le tuer. Il n'en avait parlé à personne, ni à Ron et Hermione, pas même à Ginny. Ses compagnons de route étaient des modèles de loyauté mais le sorcier savait bien que ses amis ne l'auraient jamais suivit sur un tel projet. Rogue était un sorcier puissant et il l'avait prouvé à maintes occasions, écornant d'ailleurs au passage l'orgueil du Gryffondor... Legilimens accompli, il avait pénétré dans l'esprit de l'Orphelin sans ménagement, ce qui avait d'ailleurs valu au Prince de Sang mêlé une incursion rapide dans le sien, chose qu'il n'avait pas supporté. Harry ne supportant pas également d'avoir reposé toute son admiration sur le fameux Prince de Sang mêlé pendant sa sixième année, ignorant jusqu'à la fin que cet être supérieur était en réalité le professeur qu'il maudissait tant.
Le Jeune Potter avait adopté une méthode patiente et discrète, pour une fois. Il avait essayé de grappiller quelques renseignements sur le Mangemort, sans attirer l'attention, sans éveiller les soupçons de ses amis. Il voulait savoir pourquoi Rogue avait dissimulé son jeu toutes ces années, pourquoi il avait tué ce Sorcier qui lui avait tant donné, mais surtout il voulait voir sa mort de ses propres mains. Il avait donc fini par obtenir les renseignements nécessaires à la filature, se réjouissant de son départ précipité de Poudlard, il avait su par un membre de l'Ordre travaillant anciennement à Poudlard et faisant par conséquent parti du réseau étendu du traître, son nouveau lieu d'habitation. Rogue avait opté pour un quartier discret de Londres, en plein habitat moldu. Le choix était perspicace, un peu comme trop gros pour être vu, il était ainsi en plein coeur de l'Angleterre mais dissimulé habilement par les moldus.
Profitant d'une excursion des Weasley, feignant d'être souffrant, il avait transplané en milieu d'après midi dans la ruelle. Se dissimulant derrière une voiture, il avait attendu des heures durant devant l'habitation du Mangemort. Il n'était pas chez lui car les lumières de son domicile étaient éteintes, et d'ailleurs le Gryffondor commençait à se demander si on ne l'avait pas mis sur une mauvaise piste. Un Sweat à capuche noir, dissimulant son visage, un jean et des converses, parfait déguisement du jeune Moldu Londonien, le jeune Sorcier commençait à trouver le temps long. Il ne pourrait rester plus longtemps ici sans attirer l'attention des habitants angoissés des voyous et il risquait également de revenir après le retour des Weasley. Il regarda sa montre et décida qu'il attendrait encore vingt minutes. Mais il n'eut pas besoin d'attendre tout ce temps. Il observa son ancien professeur qui regagnait lentement son domicile. Harry fût d'ailleurs naïvement surpris de le voir vêtu à la manière des moldus. En même temps, il aurait été ridicule d'être habillé en chauve souris comme il l'affectionnait habituellement.
Alors que le traître était devant sa porte, Harry s'approcha silencieusement de lui, profitant que l'ancien professeur lui tourne le dos. Ce n'était sans doute pas très loyal, mais il savait Rogue très puissant, une attaque de front serait tout simplement suicidaire. Mais le Gryffondor avait au moins l'avantage d'une forme physique formidable, conséquence de son jeune âge, aussi se retrouva-t-il derrière le professeur en quelques enjambées silencieuses, ne laissant pas à celui-ci le temps de réaliser quoi que ce soit. Alors que Rogue avait la main sur la poignée de la porte, Harry le poussa violemment à l'intérieur de son domicile, avant de s'y engouffrer également. Le traître vacillant légèrement sous son assaut, le Gryffondor profitant de la situation:
" Ainsi, nous nous retrouvons Rogue! Quelle charmante maison!"
Son regard émeraude se ternissant légèrement sous l'effet de la haine qui bouillonnait dans ses veines, son coeur battant à tout rompre dans son corps, envoyant en des spasmes rapides et mécaniques des effluves de sang dans chacune de ses artères, sa mâchoire se crispa légèrement sous le coup de la colère, il ne le tuerait pas tout de suite, il voulait savoir d'abord:
" Incarcerem!"
Invité Invité
Sujet: Re: "Coeur las de haïr, n'apprendra jamais à aimer..." [FE Severus] Ven 1 Avr - 0:27
« Les défauts de nos morts se fanent, leurs qualités fleurissent, leurs vertus éclatent dans le jardin de notre souvenir - Comme le souvenir est voisin du remords ! »
S’était le deuxième paquet de cigarettes qu’il s’achetait en l’espace de deux jours, à peine. Au moins, si il ne mourait pas de la main d’un des membres de l’ordre du phénix ou d’une quelconque auror, il finirait bien bien par rendre l’âme à cause de cette saloperie qu’il tenait entre ses longs doigts fins. Peut être un cancer, qui sait. « Essaye, tu verras, ça détend ! », qu’ils disaient, ces imbéciles de serpentard de septième années. À l’époque, il n’était encore qu’un gosse, remplit de préjugés qui l’aidait à rester sur le droit chemin. Enfin, c’est qu’il avait cru, mais la suite alla très vite de surprise en surprise. Et effectivement, ça le détendait, mais maintenant, il en était carrément dépendant ! En presque quinze années où il avait enseigné à Poudlard, pas une seule fois il avait touché à cette drogue ! Et pourtant, s’était pas le stress qui manquait avec cette dure profession. Plus d’une fois, il avait eu la sombre pensée d’étranglé un gamin entre chaque cours; mais l’ex professeur des potions avait su gardé son calme et resté maître de ses émotions. Comme à son habitude. D’ailleurs, Severus s’était toujours demandé comment il avait fait pour ne pas mourir d’une crise cardiaque pendant ces années où Potter Jr avait fait son entré au collège. Peut être que le souvenir de sa belle Lily l’avait aidé à s’immuniseront les folies de sont fils ? Peut être qu’à travers les magnifiques yeux verts du jeune homme, celle qui hantait son cœur lui avait donné le courage de continuer à protéger son fils.
L’homme, perdu dans ses pensées, ne fit pas attention à l’ombre noir qui se dessinait derrière une vieille mini cooper garée pas loin de la porte de sa demeure. Il jeta sa cigarette derrière lui et attrapa les clefs de son appartement pour ouvrir la porte. Alors qu’il posait la main sur celle-ci, tournant la poigné avec calme, il fut projeté violement en avant par un coup qui le frappa par derrière. Il tomba brutalement contre le parquet et n’eut pas à attendre longtemps pour savoir qui lui avait porté ce coup de lâche.
« Ainsi, nous nous retrouvons Rogue! Quelle charmante maison ! »
▬ N’est-ce pas…Mr Potter ? Et c’est monsieur Rogue !
Sentant d’où il était, la haine s’insinuer dans les veines du jeune homme, l’empêchant de réfléchir convenablement face à ce genre de situation, Severus se félicitation de toujours garder sa baguette dans l’intérieur de sa manche. Heureusement pour Potter, il n’était pas une menace pour lui car, si le jeune homme s’était retrouvé face au lord, ce genre d’erreur lui aurait coûter bien plus que la vie. Avec rapidité, il fit glisser le morceau de bois entre ses doigts et para le sort du môme avec une facilité déconcertante. Puis, il lui donna un violent coup de talon sur sa cheville pour le faire tomber et à l’aide d’un « expelliarmus » informulé, il désarma le jeune homme. La respiration saccadé, l’homme se releva et fixa Potter à terre, remarquant enfin qu’il avait la lèvre fendu à cause de ses dents qui s’étaient légèrement refermé sur sa peau lors de la chute, il s’essuya d’un revers de manche le sang et pointa le garçon de sa baguette tout en donnant un coup de pied dans celle de son agresseur pour la faire rouler sous le canapé.
▬ Même attaquer en traitre vous le faites mal Mr Potter ! Mais c’est bien, je peux constater que maintenant, vous n’utilisez pas mes propres sortilèges contre moi…vous faites des progrès. Qu’est-ce que vous espériez faire ? Me tuer ? Allons, vous n’en n’avez tout simplement pas le courage, ni le cran ! Pour cela, il faut avoir les entrailles bien accroché pour exécuter cette tâche….tâche que je peux accomplir dès maintenant…
À vrai dire, à part Albus qu’il avait été forcé de tuer, Severus n’avait jamais eu les tripes nécessaire pour ôter la vie de quelqu’un. Cela ne faisait pas partie de ses capacités et quand il avait été invité à la réunion dans le manoir de Lucius, voir sa collègue mourir sous ses yeux après l’avoir supplié de lui venir en aide, cela lui en avait retourné l’estomac malgré son habituelle masque de froideur, toujours collé sur son visage.
Il fixa le jeune homme droit dans les yeux et se rendit compte que cela fut une lourd erreur car, il s’en trouva fort chamboulé. Ce regard, qui n’exprimait pourtant que la haine à cet instant précis, l’avait un jour regardé avec tendresse. La même tendresse que portait Potter sur la cadette Weasley. Sa main trembla et finalement, s’abaissa.
▬ Sortez de chez moi ! TOUT D’SUITE !
Cracha l’homme avec haine, détestant que Potter le mette dans cet état de fébrilité. Baissant sa garde, aveuglé par la colère, il s’exposait à une éventuel riposte de la part du jeune homme aux cheveux noirs et à ces yeux émeraudes.
Invité Invité
Sujet: Re: "Coeur las de haïr, n'apprendra jamais à aimer..." [FE Severus] Sam 2 Avr - 10:18
Harry avait enfin atteint son but. Il était parvenu à retrouver Rogue, mais il ne fallait pas oublier que le professeur était un excellent sorcier, ce n'était pas pour rien qu'il avait obtenu le poste de directeur à Poudlard. Le Gryffondor ne parvint pas à toucher l'homme en noir de son sortilège même si celui ci se retrouva à terre suite à la surprise de son assaut. Harry ne pu profiter longtemps de la joie de l'avoir pour une fois vaincu, il se retrouva lui même à terre, et désarmé en quelques secondes. L'ancien professeur s'était relevé et lui faisait face à présent, le menaçant de sa baguette:
"▬ Même attaquer en traitre vous le faites mal Mr Potter ! Mais c’est bien, je peux constater que maintenant, vous n’utilisez pas mes propres sortilèges contre moi…vous faites des progrès. Qu’est-ce que vous espériez faire ? Me tuer ? Allons, vous n’en n’avez tout simplement pas le courage, ni le cran ! Pour cela, il faut avoir les entrailles bien accroché pour exécuter cette tâche….tâche que je peux accomplir dès maintenant…"
Le visage de Harry était à présent déformé par la rage. Rogue s'était toujours amusé de le rabaisser. Et pourtant, il n'avait pas tord, Harry était incapable de tuer. Mais il espérait parfois en être capable. Cette trahison du Professeur lui était resté en travers de la gorge. Dire que pendant des années, il l'avait côtoyé s'en méfiant comme de la peste et que Dumbledore n'avait jamais voulu écouter ses soupçons, nourrissant à l'égard du Directeur des Serpentards, une confiance sans faille, confiance qui lui avait coûté la vie. L'amertume était bien trop présente dans le cœur de l'Élu pour que celui-ci ne tente rien. Certes, au fond il n'était pas capable de tuer, et il considérait cela parfois comme une faiblesse, tandis que Dumbledore lui avait toujours assuré que c'était sa plus grande force, cette humanité qui parcourait ses veines. Mais le Gryffondor avait du mal à comprendre en quoi être incapable de tuer autrui serait un avantage en temps de guerre. Quoi qu'il en soit, il ne voulait rien laisser transparaître devant son ennemi. Il ne baisserait pas les bras aussi facilement, pas en ayant recherché sa trace pendant des mois. "- Je ne m'abaisserai plus à utiliser un de vos sortilèges! Je ne serai pas incapable de vous tuer, vous n'êtes qu'un traître, après tout vous ne mériteriez que ça! Dumbledore vous faisait confiance et vous l'avez tué comme un vulgaire sorcier de bas étage! Vous n'avez pas d'âme Rogue, vous n'êtes qu'un sale mangemort qui abuse de l'humanité des autres!"
Harry le fixait à présent de toute la haine et le mépris possible. Si ses yeux avaient pu le tuer, alors le professeur aurait sans doute rendu son dernier souffle. Rogue le fixait également, il semblait quelque peu perdu, contemplatif, mais il se ressaisit finalement, sa main qui tenait sa baguette s'abaissa, et il hurla, le regard noir: "▬ Sortez de chez moi ! TOUT D’SUITE ! "
Harry rattrapa sa baguette qui avait roulé sous le canapé, et il se releva rapidement, il ne quittait pas du regard le professeur, essayant de percevoir le mystère qui l'entourait depuis la première année, comment avait-il pu se camoufler ainsi pendant des années dans le clan du bien et avoir toujours à présent autant d'assurance. Le Gryffondor se rapprocha du Directeur des Serpentards, et siffla finalement entre ses dents, renonçant à l'attaque dans laquelle son adversaire lui était bien trop supérieur:
" Pourquoi? Pourquoi cette trahison?"
Son regard se fit soudain pensif, Rogue aurait pu tout simplement adopté la résilience que Dumbledore lui avait offert sur un plateau. Peu de mangemorts avaient eu la chance d'être pardonnés, et il l'avait eut. Pourtant, il avait brisé cette chance par la trahison comme un vulgaire bâton qu'on briserait en deux. Cette preuve d'amour était bien plus précieuse que tous les actes bas qu'il avait pu commettre par la suite. Mais le Professeur semblait vénérer les forces du mal, protégeant de façon outrageuse le jeune Malefoy déjà bien protégé par sa seule naissance, Harry ne comprenait pas ce qui pouvait motiver de tels choix. Le jeune Gryffondor n'ayant pas eu une enfance des plus heureuses, maltraité par son cousin, malmené par son oncle et sa tante, il aurait été aisé de mal tourner et pourtant il n'avait jamais envisage une telle solution, elle lui avait même fait peur lorsqu'il ressentait les mêmes choses que Voldemort lors de l'attaque d'Arthur Weasley.
Harry regarda alors les alentours de l'appartement du mystérieux professeur, l'habitation était plutôt habituelle, beaucoup de livres, en tout cas plus chaleureuse que son cachot, mais alors que les yeux émeraudes parcourait l'intimité de l'ancien Directeur, Harry stoppa son regard sur une photo. Un visage qu'il aurait reconnu entre milles, son cœur s'arrêta dans la stupéfaction de la contemplation, cette photo était celle de sa mère, ce type était encore plus tordu qu'il ne le pensait. Il posa des yeux menaçants sur Severus Rogue et hurla finalement tout en montrant la photo: " Vous!! Comment osez vous!! Sale type!! Vous n'avez pas le droit, pas elle!!"
Il menaça de nouveau le professeur de sa baguette, avant de cibler la photo:
"Bombarda!"
Il ne pouvait supporter de voir le visage de sa mère chez Rogue, il préférait encore détruire cette preuve, cette idée malsaine, il n'avait pas le droit, pas le droit de s'approprier sa mère qui avait péri par la faute de son clan, non jamais Harry n'accepterait de voir le visage de sa mère bien-aimée chez un Mangemort.
Invité Invité
Sujet: Re: "Coeur las de haïr, n'apprendra jamais à aimer..." [FE Severus] Sam 2 Avr - 11:46
Visé en plein cœur lorsque le jeune homme brisa tous ses rêves et ces illusions en détruisant le seul cliché de celle qu’il avait aimé et qu’il aimait encore, l’homme perdit sa légendaire patience et chargea Harry dans le ventre. Ils tombèrent tous les deux sur le sol, Severus au dessus de lui, mais les mains en revanche enserrant la gorge du fils de James. Car à cet instant, il ne voyait que le visage de son pire ennemi qui le narguait par-dessus ses lunettes rondes. La photo détruite, Severus n’avait plus de raison de vivre, plus d’humanité qui le retenait.
▬ Vous êtes un petit con arrogant Potter ! Jamais, vous m’entendez, jamais vous n’apprendrez ! Croyez vous seulement qu’Albus m’aurait laissé à 20 mètres de vous si j’avais été réellement un mangemort ? Croyez vous seulement possible qu’il puisse me donné un poste dans son école si je ne lui avait pas donné la preuve suffisante de ma fidélité pour qu’il ai confiance en moi ? Albus était peut être un vieux cinglé en apparence mais ce n’était pas quelqu’un de manipulable ! S’était surement lui qui l’était plus que moi !
Ses mains enserraient avec force le cou du garçon et soudain, la réalité le rattrapa.
▬ Si seulement je n’avais pas fait cette stupide promesse de vous protéger…
Il ôta ses mains d’Harry et fixa ses yeux émeraudes qui venaient encore le rappeler à l’ordre, une fois de plus. L’ex directeur de Poudlard se recula et alla s’adosser contre un mur et l’homme récupéra le portrait de sa bien aimé. Il le répara d’un simple sort et observa la jeune femme qui était en train de lui sourire avec chaleur et réconfort. Automatiquement, le cœur de Severus se calma et il redevint aussi doux qu’un agneau. Il posa le portrait sur le sol et l’envoya jusqu’à Harry.
▬ Ouvrez le cadre et regardez derrière la photo…Cela vous assura peut être que je ne pas un cinglé et encore moins un vicelard.
En effet, derrière se trouvait un mot qui lui était adressé. Ce n’était pas long, juste quelques phrase que Severus connaissait par cœur. « A cet époque ou l’on rêvait tout les deux de Pouldard, allongé dans l’herbe du parc. Sev et Lily, à jamais ami » . S’était les derniers mots qu’elle lui avait adressé avant qu’ils ne se disputent.
▬ C’est à cause de moi que votre mère est morte Mr Potter. A cause de cette jalousie que je vouais à votre père. Il avait toujours eu ce que j’aurais aimé avoir et l’année de cette photo, je me suis disputé violement avec votre mère parce qu’elle me déconseillait de trainé avec mes camarades de chambré, futur mangemort en puissance. Elle est partit avec l’homme qui devint votre père et moi, il ne me restait plus rien si ce n’est ces personne qui se disaient être mes amis. Des années plus tard, j’ai entendu le début de votre prophétie et j’ai été la raconté au mage noir. Seulement, je lui avait demandé d’épargné la femme que j’aimais. Bien évidement il ne l’a pas fait.
Il soupira et caressa distraitement sa baguette du bout des doigts, perdu dans ses souvenirs.
▬ J’ai été tout raconté à Albus et contrairement à ce que vous pensez, il ne m’a jamais porté haut dans son cœur après ça. « Vous me dégoutez », voila les seul mots qu’il a su me dire. Oh, il n’y avait pas que lui qui était dégouté par mon comportement. Je l’étais bien plus que lui et j’étais prêt à accepté n’importe quoi pour me racheter. Depuis votre naissance, j’étais lié à votre mère en acceptant de protéger votre vie. C’est peut être ça qui à convaincu Albus.
L’homme en noir planta ses prunelles dans celles du garçon, s’apprêtant à lui révélé la vérité :
▬ Vous souvenez vous de cette blessure que le directeur avait à la main ? Et bien, cela l’aurait tué malgré mon geste. Et ce même geste, c’est Albus qui m’a demandé de le faire…je n’ai jamais voulu tuer la seule personne qui me témoignait un peu d’amour !
Severus se releva et remit ses vêtements correctement, époussetant la poussière qui s’était collé contre lui.
▬ Maintenant, si vous voulez me tuer, faites le rapidement. La mort sera une délivrance au contraire… et je l'accepte avec joie !
Invité Invité
Sujet: Re: "Coeur las de haïr, n'apprendra jamais à aimer..." [FE Severus] Lun 4 Avr - 18:36
La réaction de Rogue suite à son geste concernant la photo de sa mère le laissa sans voix. Il ne s'attendait pas à une telle réaction de la part du traître face à celle qui lui avait donné la vie. Il y avait bien des choses que le Jeune Gryffondor ignorait sur son ancien professeur. Les mains fines et blanchâtres du Mangemort encerclant à présent sa gorge, sa pomme d'Adam essayant désespérément de se frayer un chemin nécessaire à la déglutition et à la reprise de son souffle. Il ne pouvait que contempler l'auteur du crime de Dumbledore et peut être bientôt l'auteur du sien...
"▬ Vous êtes un petit con arrogant Potter ! Jamais, vous m’entendez, jamais vous n’apprendrez ! Croyez vous seulement qu’Albus m’aurait laissé à 20 mètres de vous si j’avais été réellement un mangemort ? Croyez vous seulement possible qu’il puisse me donné un poste dans son école si je ne lui avait pas donné la preuve suffisante de ma fidélité pour qu’il ai confiance en moi ? Albus était peut être un vieux cinglé en apparence mais ce n’était pas quelqu’un de manipulable ! S’était surement lui qui l’était plus que moi !"
Relâchant prestement son étreinte, le jeune sorcier reprit tant bien que mal sa respiration. Les paroles du professeur Rogue provoquèrent chez lui le doute. Pourtant, il n'avait jamais montré la moindre affection à son égard ni même envers aucun membre de l'Ordre. Le seul à qui il prouvait sa loyauté jusqu'à présent était Dumbledore, et il l'avait bel et bien tué. Le Gryffondor se repassant mentalement le film douloureux de la soirée crépusculaire du Grand Sorcier, ne pouvant empêcher une sensation d'effroi lui parcourant le dos, relayée par l'oppressante chaleur de la colère remontant ses veines suite à l'acte de Rogue et à la poursuite qui avait suivie.
" Mais il a supplié, je me souviens distinctement du ton de sa voix à cet instant, il suppliait que vous lui laissiez la vie sauve. Vous avez montré que vous étiez expert pour lire dans l'esprit de quelqu'un d'autre, il aurait été sans doute facile pour vous d'abuser de la bonté du professeur Dumbledore!"
Harry n'avait même pas tenté de détruire à nouveau la photo de sa mère, son esprit était bien trop tourmenté par les réflexions qui l'animait. Toutes ses croyances envers la conduite de Rogue s'ébranlaient et pourtant il ne pouvait s'empêcher de le détester, d'avoir des doutes à son égard. Il n'avait pas hésité à le punir injustement, à favoriser Malefoy plutôt que lui, même quand il avait raison. "▬ Ouvrez le cadre et regardez derrière la photo…Cela vous assura peut être que je ne pas un cinglé et encore moins un vicelard."
Trop curieux de voir ce que cachait la précieuse photo,le Survivant s'exécuta sans demander son reste. Il ouvrit le cadre et contempla l'arrière de la photographie, il pu lire les mots suivants: « A cet époque ou l’on rêvait tout les deux de Pouldard, allongé dans l’herbe du parc. Sev et Lily, à jamais ami ».
Il lui sembla reconnaître l'écriture fine et gracieuse de sa mère. Il la connaissait si peu en réalité. Cela le ravageait de l'intérieur, les seules choses qu'il avait pu amasser sur ses parents provenaient de témoignages d'autres personnes, même pas du sien. Ignorant de ses racines, Harry souffrait chaque jour de la disparition précoce de ses parents, ne sachant pas qui ils étaient et qui il était lui même par conséquent. Sa déglutition se fit difficile tant son émotion était forte, pourtant il ne voulait pas montrer un tel visage devant l'homme qu'il haïssait le plus après Voldemort. Il avait d'ailleurs vu maintes fois la faiblesse dont il était capable même si Dumbledore avait toujours insisté pour dire que c'était sa plus grande force. Mais en réalité, l'humanité était parfois difficile à assumer, surtout devant des hommes froids et en apparence insensibles comme Rogue. Pourtant ce simple mot écrit par sa mère, révélait une part insoupçonnée du professeur. Ainsi, sa mère avait été amie avec lui. Cela le surprenait et ne l'étonnait pas tant que ça en même temps. Il s'était toujours imaginer sa mère douce et compréhensive, avec une telle ouverture d'esprit, elle pouvait amadouer les plus renfermés, même Rogue. "▬ C’est à cause de moi que votre mère est morte Mr Potter. A cause de cette jalousie que je vouais à votre père. Il avait toujours eu ce que j’aurais aimé avoir et l’année de cette photo, je me suis disputé violemment avec votre mère parce qu’elle me déconseillait de trainé avec mes camarades de chambré, futur mangemort en puissance. Elle est partit avec l’homme qui devint votre père et moi, il ne me restait plus rien si ce n’est ces personne qui se disaient être mes amis. Des années plus tard, j’ai entendu le début de votre prophétie et j’ai été la raconté au mage noir. Seulement, je lui avait demandé d’épargné la femme que j’aimais. Bien évidement il ne l’a pas fait."
Harry comprenait mieux à présent, même si les révélations du sorcier le chamboulait profondément. Il aimait sa mère et par conséquent détestait son père. Inutile de dire qu'il détestait Harry, simplement parce que selon les autres, il était le portrait craché de James Potter. Sauf les yeux, les yeux de Lily. Les paroles du professeur assemblant le mystère qu'il représentait quant à son ambivalence face à Harry. Le fruit de l'union de James et Lily. La rappel quotidien pour l'homme meurtri du tragique choix de sa bien-aimée. Le Gryffondor n'ayant pas le temps de réagir, le supposé Mangemort continuant son monologue, comme relâchant tout d'un coup, ce qui l'oppressait depuis tant d'années, la disparition du Lord y étant sans doute pour quelque chose.
"▬ J’ai été tout raconté à Albus et contrairement à ce que vous pensez, il ne m’a jamais porté haut dans son cœur après ça. « Vous me dégoutez », voila les seul mots qu’il a su me dire. Oh, il n’y avait pas que lui qui était dégouté par mon comportement. Je l’étais bien plus que lui et j’étais prêt à accepté n’importe quoi pour me racheter. Depuis votre naissance, j’étais lié à votre mère en acceptant de protéger votre vie. C’est peut être ça qui à convaincu Albus. "
Harry regardait son ennemi de toujours, traquant chez lui la moindre trace de faiblesse, d'émotion. Mais Rogue demeurait imperturbable, récitant son histoire de façon lointaine, comme si elle appartenait à quelqu'un d'autre. N'osant croiser que rarement le regard de Harry. La voix du jeune Potter s'emplissant à présent de colère, car même si il était perturbé par les révélations du Prince de Sang-mêlé, il ne savait que le détester, il en avait toujours été ainsi. "Vous avez été lâche. Votre haine de mon père était telle que vous étiez prêt à me sacrifier ainsi que mon père pour cette stupide prophétie du Lord. Vous avez tenté de détruire ce pour quoi elle vivait. A cause de vous, je n'ai jamais pu connaître mes parents, j'ai grandit dans un minuscule placard dans la maison d'un Oncle et d'une Tante qui me redoutaient comme la peste. Ma mère vous détesterait pour ça, si vous l'aimiez, vous n'auriez souhaité que son bonheur même si il avait du vous tuer!"
Ses paroles étaient amères, il n'était pas expert en la matière mais c'est ce qu'il avait ressenti pour Ginny quand elle était avec Dean Thomas. Même si cette relation le tuait à petit feu de jour en jour, il ne se serait jamais permis d'intervenir pour anéantir cette relation de ses propres mains. Il n'aurait jamais laissé Voldemort s'en prendre aux proches de celle qu'il aimait, il aurait accepté son sort résigné.
Mais inlassable, Rogue poursuivit sa litanie, ne pouvant s'empêcher de révéler d'autres choses encore à Harry. Malgré toute la haine qu'il pouvait ressentir à son égard, le Survivant lui prêta une oreille attentive: "▬ Vous souvenez vous de cette blessure que le directeur avait à la main ? Et bien, cela l’aurait tué malgré mon geste. Et ce même geste, c’est Albus qui m’a demandé de le faire…je n’ai jamais voulu tuer la seule personne qui me témoignait un peu d’amour ! "
Le Jeune Potter fut vraiment touché par ces dernières paroles. Il ne pouvait nier l'évidence, il l'avait constaté lui même à plusieurs reprises, Albus Dumbledore, le Grand Sorcier avait été très affaibli par sa dernière lutte pour la chute de Voldemort. Son bras était mort et n'avait jamais montré le moindre signe d'amélioration, bien au contraire. Il était aussi ému, car tout comme pour Rogue, Dumbledore avait été une des rares personnes à lui témoigner également un peu d'amour. Certaines phrases du vieux Mage lui revenant en tête, il avait toujours nourri à l'égard du professeur Rogue, une affection constante et irrémédiable, malgré les nombreuses démonstrations de haine et de soupçons du Jeune Potter. " ▬ Maintenant, si vous voulez me tuer, faites le rapidement. La mort sera une délivrance au contraire… et je l'accepte avec joie !"
Harry s'approcha un peu plus de son ancien professeur, relevant sa baguette, comme mettant à exécution le dernier sarcasme du Mangemort. Il le contempla de longues secondes sans ciller, sa mâchoire étroitement serrée sous un spasme de colère, mais ses yeux trahissant sans doute un peu l'émotion qui le traversait. Toutes les croyances qu'il pouvait avoir sur Rogue s'effondraient. Il n'était pas le traitre mangemort qu'il s'était imaginé toutes ces années. Il était un homme rongé par le remord. Certes, cela l'émouvait comme si le sang de sa mère qui coulait dans ses veines l'aidait à mieux comprendre, mais c'était sans compter sur celui de son père, il était pour l'instant incapable de le pardonner, pas encore, et peut être jamais...
"Ce sont nos choix qui montrent ce que nous sommes, pas nos capacités. Voilà ce que m'a dit le professeur Dumbledore un jour. Vous ne pouvez que vivre avec les conséquences de vos actes Professeur Rogue et je ne serai pas celui qui vous libérera de ce poids."
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Sujet: Re: "Coeur las de haïr, n'apprendra jamais à aimer..." [FE Severus] Sam 9 Avr - 22:26
" Mais il a supplié, je me souviens distinctement du ton de sa voix à cet instant, il suppliait que vous lui laissiez la vie sauve. Vous avez montré que vous étiez expert pour lire dans l'esprit de quelqu'un d'autre, il aurait été sans doute facile pour vous d'abuser de la bonté du professeur Dumbledore!"
▬ Mr Potter, le directeur à supplié que je mette fin à ses jours, pas que je le laisse en vie. Le jour où Albus Dumbledore demandera grâce ne sera jamais arrivé…il était de ceux qui pensent qu’il ne faut en aucun redouter la mort.
Severus observa chaque traits du jeune homme et se permit même d’entrer le temps de quelques secondes dans ses pensées. Il su au moment même que le garçon le croyait mais ne pouvait mettre de côté cette rancœur qu’ils se vouaient depuis qu’ils s’étaient rencontré. Et pourtant, à sa plus grande surprise, l’ex maître des potions apprit que le jeune homme n’avait pas eu une vie de rêve et n’avait pas été épargné, malgré sa célébrité. Les pensées qu’il captait confirmèrent les paroles du jeune homme et quand il vit le visage de la sœur de Lily se dessiné, il ne comprit pas pourquoi le garçon avait mal été traité.
▬ Votre…votre tante vous redoutait ? Si c’est bien de Pétunia Evans dont vous me parlez, je me souviens qu’elle aimait la magie…d’ailleurs, elle voulait elle aussi aller à Poudlard, elle écrivait des lettres au directeur mais elle était née moldu…alors pourquoi tant de changement…
Les gens changeaient, en bien comme en mal et jamais Severus se serait douté qu’elle et son mari aurait mal traité le fils de sa propre sœur. Il observa attentivement le garçon qui n’avait pas changé et pourtant, il pouvait lire dans ses prunelles émeraudes une maturité que seul le temps et certain âge apportait aux hommes. Le gosse supportait un bien lourd poids sur les épaules et il avait été forcé, obligé de perdre cette innocence de l’enfance.
▬ Vous me traitez de lâche Potter…lâche d’avoir été vendre les Potter mais tous les enfants de votre âge n’ont pas ce courage, cette loyauté, cette dignité. Je détestais votre père et j’avais mes raisons. Ne pensez vous pas que votre père n’était pas lâche quand il m’attaquait avec les maraudeurs ? Ne croyez pas que vous êtes le seul enfant à avoir souffert de la haine qu’on porte aux gens différents, aux sorciers. Mon père me détestait et ma mère, elle est morte peu de temps après mon entré à Poudlard, me laissant seul avec cet homme qui ne pouvait pas me supporter. J’admire votre courage Mr Potter mais ne jeter pas la pierre aux gens comme moi…
Une pensée, une seule qu’il avait réussi à capter entre toute et ses barrières cédèrent les unes après les autres. Harry avait su faire la part des choses avec sa jalousie mais lui, lui n’avait pas eu ce bon sens.
▬…Vous, vous avez toujours été protéger, admiré…vous aviez peut être pas la belle vie chez vos tuteurs mais vous aviez des gens sur qui comptez. Moi, en revanche j’avais personne. Vous avez des gens sur qui compter, des gens qui vous aime…vous me voyez surement comme quelqu’un de dur et de froid mais ne vous méprenez pas, j’ai pas toujours été ainsi. Le temps détruit tout…et quand j’ai vu votre mère, la seule personne qui portait à mon encontre d’autre sentiments que du dégout ou du mérpis, partir, je n’ai pas eu votre bon sens.
Une boule s’était formé dans sa gorge et pour une fois dans sa vie, Severus n’arrivait plus à métriser ses émotions devant Potter. Quand il le vit lever sa baguette, il cru un instant que le gamin allait enfin mettre fin à ses jours mais très vite, il déchanta.
"Ce sont nos choix qui montrent ce que nous sommes, pas nos capacités. Voilà ce que m'a dit le professeur Dumbledore un jour. Vous ne pouvez que vivre avec les conséquences de vos actes Professeur Rogue et je ne serai pas celui qui vous libérera de ce poids."
L’homme sentit sa gorgé se desserré alors que les mots du garçon faisaient leur bout de chemin, se frayant un passage dans l’esprit de Rogue.
▬ Comme vous voudrez…
Il alla s’asseoir sur un fauteuil et tira le paquet de cigarette de sa poche intérieur puis glissa une clope entre ses lèvres avant de l’allumer. Il aspira la fumé et sentit tous ses muscles se détendre.
▬…si c’est pas vous, ça sera surement un autre membre de l’ordre. Ils doivent surement faire le pied de grue devant ma porte pour avoir la chance de tuer le batard graisseux.
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Sujet: Re: "Coeur las de haïr, n'apprendra jamais à aimer..." [FE Severus] Dim 10 Avr - 16:30
La sensation familière d'oppression le gagna de nouveau. Il avait appris à la reconnaître, mais il ne parvenait pas encore à toujours s'en protéger. Surtout venant du professeur Rogue qui était un expert en la matière. Mais Bizarrement Harry ne résista pas trop, il n'avait plus grand chose à lui cacher, le sorcier s'étant baladé maintes fois dans son esprit. ▬ Votre…votre tante vous redoutait ? Si c’est bien de Pétunia Evans dont vous me parlez, je me souviens qu’elle aimait la magie…d’ailleurs, elle voulait elle aussi aller à Poudlard, elle écrivait des lettres au directeur mais elle était née moldu…alors pourquoi tant de changement…
Ainsi il ne savait pas. Rogue ne pouvait pas imaginer le calvaire qu'avait vécu Harry ses onze premières années, existant dans une maison parmi une famille qui ne voulait pas de lui. Semblable à un fantôme pire à un moins que rien, un simple intrus dans une vie bien tranquille parfaitement huilée. Grandissant sans aucune affection, sans même l'attention qu'on porterait à une plante. Jusqu'à la révélation de sa vraie nature par Hagrid, Harry avait toujours été persuadé d'être insignifiant, un être qui n'aurait pas du vivre. Se complaisant dans un rêve où ses parents étaient encore vivants, il repensa amèrement au miroir du Riséd auprès duquel il contemplait son rêve de longues heures durant. Douce illusion ne pouvant se substituer à l'amère réalité.
Face à la révélation du professeur concernant sa tante, le jeune Gryffondor ne put cacher sa surprise. Sa tante avait donc souhaité intégrer leur monde, ce n'était donc pas du dégoût qu'elle manifestait à son égard, mais simplement de l'amertume. Harry releva ses yeux émeraudes sur ceux du Professeur de potions avant de reprendre: " Je l'ignorais! Mais voyez par vous-même!" Invitant par conséquent le Professeur à entrer de nouveau dans son esprit, sans aucune résistance à présent.
Les images se bousculèrent, Harry voulait lui montrer rapidement: Le placard sous l'escalier, les railleries de son oncle, la maltraitance de Dudley, les espoirs vains, Le regard apeuré de sa tante, la solitude encore et toujours, l'insignifiance, la souffrance, la volonté d'avoir ses parents toujours vivants, les larmes dans le noir, la colère sourde tapie au fond de ses entrailles, la révolte, la rage... Si Poudlard n'était pas entré dans sa vie, et par conséquent ses plus proches amis: Ron, Hermione, Ginny, ses mentors: Dumbledore, Lupin, Sirius... L'élu ne sait pas ce qu'il serait devenu mais sans doute pas quelqu'un d'aussi bien, une personne semblable à celle qui se tenait en face de lui peut-être... "▬ Vous me traitez de lâche Potter…lâche d’avoir été vendre les Potter mais tous les enfants de votre âge n’ont pas ce courage, cette loyauté, cette dignité. Je détestais votre père et j’avais mes raisons. Ne pensez vous pas que votre père n’était pas lâche quand il m’attaquait avec les maraudeurs ? Ne croyez pas que vous êtes le seul enfant à avoir souffert de la haine qu’on porte aux gens différents, aux sorciers. Mon père me détestait et ma mère, elle est morte peu de temps après mon entré à Poudlard, me laissant seul avec cet homme qui ne pouvait pas me supporter. J’admire votre courage Mr Potter mais ne jeter pas la pierre aux gens comme moi…"
C'était bien la première fois qu'il lui faisait un compliment, ainsi le Prince de Sang-mêlé reconnaissait son courage. Il ne pouvait que comprendre l'explication par rapport à son père, il l'avait vu lui même une des rares fois où il avait pu visiter son esprit. Cette image d'ailleurs ternissait quelque peu l'image paternelle de James Potter, et Harry s'était empressé de la refouler, essayant d'ignorer une facette de son père qu'il n'appréciait guère. Mais ils étaient jeunes et immatures, son père fier et arrogant avait ensuite été tempéré par sa mère. Harry ne sut que répondre face à ses révélations, il comprenait enfin le pourquoi de sa conduite depuis toutes ses années, le Gryffondor se contentant de baisser légèrement la tête, reconnaissant ainsi silencieusement que son professeur avait raison. Il murmura: "Je ne suis pas mon père. Mais Sachez que pour moi il reste mon père, un être fort, loyal et courageux. Mais je comprends votre point de vue..."
Le professeur insistant ensuite sur le fait qu'Harry avait été entouré. Certes ses premières années n'avaient pas été faciles mais il avait été libéré par son entrée dans le monde des sorciers. Trouvant en Ron et Hermione un réconfort permanent même dans les périodes sombres de sa scolarité lors de la quatrième et de la cinquième année. Il était vrai qu'il n'avait pas été seul. Cela n'avait pas été toujours facile, loin de là, le poids qu'il portait sur les épaules était bien trop lourd pour son âge mais ils le portaient à trois. Le Gryffondor contempla le visage de son professeur de ses yeux émeraudes, presque comme si il le voyait pour la première fois. Il vit un homme triste au teint cireux, masquant sa culpabilité derrière un masque d'indifférence et de froideur. Severus Rogue était bien plus fragile qu'il ne le pensait. Il n'était qu'un des possibles parmi ses propres perspectives d'évolution.
Le jeune sorcier avait levé sa baguette dans un geste de menace pour finalement l'abaisser, il ne pourrait jamais tuer Rogue, il doutait même de pouvoir un jour tuer qui que ce soit même Voldemort, se sentant parfois comme un gamin avec une arme bien trop puissante pour lui... "▬Comme vous voudrez… si c’est pas vous, ça sera surement un autre membre de l’ordre. Ils doivent surement faire le pied de grue devant ma porte pour avoir la chance de tuer le batard graisseux."
Le Survivant contemplant alors son plus vieil ennemi d'un air de défi, le laissant imprégner ses poumons de la fumée dévastatrice qui aurait sans doute raison de sa propre vie bien avant les membres de l'Ordre. Et Sans qu'il ne sache pourquoi, il prononça ses mots, comme si c'était Lily Evans qui parlait au travers de ses propres lèvres, le gryffondor n'accordant à ce moment guère de crédit à la réflexion.
" Il n'est pas trop tard pour changer! Rejoignez nous!"
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Sujet: Re: "Coeur las de haïr, n'apprendra jamais à aimer..." [FE Severus] Mer 13 Avr - 17:10
" Je l'ignorais! Mais voyez par vous-même!"
Penchant légèrement la tête sur le côté, Severus se demanda pourquoi le jeune homme l’autorisait à entrer dans ses pensées sans même montrer un quelconque refus. Potter n’avait jamais été quelqu’un avec qui il avait eu de très bons rapport et pourtant, le garçon lui ouvrait son esprit sans la moindre résistance, l’encourageant même à y regarder sa jeunesse. Et ce qu’il vit, le laissa sans voix.A peu de chose près, Harry et lui avait eu la même enfance. Rejetés par les seuls personne qui leurs restaient, ils n’avaient eu d’autre choix que de subir cette haine inébranlable qu’éprouvait leurs proches.
Comment Albus avait-il pu laisser le garçon avec des gens pareil, comment avait-il pu concevoir que la vie du jeune Potter serait idéal pour s’épanouir ? Est-ce qu’Albus savait que ces moldus faisaient dormir le gosse dans un placard sous l’escalier ? Et si s’était le cas, comment avait-il pu toléré le traitement de l’oncle et la tante ?
Severus sentit son cœur se serrer à la vue du gamin en train de pleurer dans le noir et il réalisa enfin que la vie d’Harry n’était pas celle qu’il s’était imaginé. Lui qui pensait qu’il avait toujours été choyé, protégé et aimé plus qu’il ne faut, s’était un sacré choc.
▬ Je suis désolé Har…Potter.
Que dire de plus ? Le garçon se fichait pas mal qu’après toutes ces années de souffrance, l’homme qui était responsable de cette douleur perpétuel, regrettait sincèrement ces actes. Comment pouvait-il dire à ce gosse qui avait perdu sa famille par sa faute que si il pouvait faire machine arrière, il le ferait sans l’ombre d’un doute.
"Je ne suis pas mon père. Mais Sachez que pour moi il reste mon père, un être fort, loyal et courageux. Mais je comprends votre point de vue..."
Et pourtant, qu’est-ce qu’il ressemblait à son crétin de père dans certains moments ; Surtout pour ce mettre dans des situations dangereuses. L’homme habillé en noir haussa un sourcil, ne pouvant s’empêcher, même dans son comportement, d’être sarcastique. Il le comprenait ? S’était la première fois qu’ils avaient une discutions sans haussé le ton et que le gosse mettait en doute ses paroles. Une première qu’il ne manquerait pas de signaler à Bathilda Tourdesac pour qu’elle l’inscrive dans « L’histoire de Poudlard ».
Il tira sur la cigarette, avalant la fumée destructrice jusqu’à ses poumons et quand il eut terminé et que le gosse ouvrit une nouvelle fois la bouche, Severus écrasa le mégo dans le cendrier et releva les yeux pour se perdre dans les prunelles vertes en face de lui.
* Et merde ! La plaie ! Piégé *
▬ Pas besoin de vous comportez comme votre mère Potter…je suis lié à vous depuis votre naissance alors oui, je vous rejoindrais. De toute façon, doué comme vous êtes, vous ne tiendrez pas deux secondes face au mage noir. La preuve, vous avez encore perdu ce combat que vous avez engagé d’une façon très…serpentard…cela ne vous ressemble pas d’attaqué dans le dos.
Autant dire que cela lui avait manqué leurs éternel pics. L’homme prenait un malin plaisir à voir partir au quart de tour le garçon et s’était un réel délice car s’était bien le seul à osé l’affronter. Pour ça il y avait pas à dire, s’était bel et bien un Gryffondor. Mais ce que Severus ne savait pas, c’est qu’un jour, le jour de la rentrée du gamin, celui-ci avait bien faillit aller dans la maison des verts et argents. Si il l’apprenait, l’ex directeur ne manquerait pas de faire un infarctus.
▬ Mais je vous signal qu’on a un insignifiant, très petit problème…Très franchement, je ne pense pas que les membres de l’ordre vont organisé une fête pour mon retour…
Il réprima un sourire en imaginant Minerva et les autres membres avec des chapeaux sur la tête en lançant des confettis pour l’accueillir en soufflant dans leurs sifflets. Mais quand il repensa à la personne qui était en face de lui, il se calma très vite, et cachait à merveille ses émotions, tenant quand même à sa réputation.
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Sujet: Re: "Coeur las de haïr, n'apprendra jamais à aimer..." [FE Severus] Ven 15 Avr - 14:26
Les révélations de Harry semblèrent quelque peu troubler Rogue, enfin si cet homme pouvait être troublé. Toutefois, Harry ne s'attarda pas sur cette soudaine explosion de sentiments, les deux hommes en avaient trop peu l'habitude pour être à l'aise avec ce regard nouveau que chacun portait sur l'autre. Le jeune Gryffondor préféra se concentrer sur la dernière proposition qu'il avait fait au professeur. N'allez pas croire que Harry était miséricordieux au point de tout pardonner à l'homme en noir, non, car Rogue s'était contenté de le maltraiter le long de ses années à Poudlard. Toutefois, il était un sorcier puissant et par conséquent un allié précieux. L'Élu se savait paré d'un courage qui lui était propre pourtant il ne pouvait dénier son jeune âge et donc son inexpérience. Rogue même si il ne pouvait être vecteur de sympathie serait toutefois un conseiller précieux pour le jeune intrépide. Harry avait d'ailleurs pu se rendre compte de l'étendu du talent du sorcier lorsqu'il avait découvert le livre du Prince de Sang-mêlé. N'oublions pas que le jeune homme lui avait d'abord voué une admiration sans limite avant de découvrir sa véritable identité. "▬ Pas besoin de vous comportez comme votre mère Potter…je suis lié à vous depuis votre naissance alors oui, je vous rejoindrais. De toute façon, doué comme vous êtes, vous ne tiendrez pas deux secondes face au mage noir. La preuve, vous avez encore perdu ce combat que vous avez engagé d’une façon très…serpentard…cela ne vous ressemble pas d’attaqué dans le dos."
Harry ne pu s'empêcher d'afficher un léger rictus sur son visage. Il reconnaissait bien là Rogue, il y avait bien longtemps qu'il ne l'avait pas rabaissé. Même si au fond, cet argument le faisait sourire, le soudain ton de reproche du Professeur l'énerva. Il n'y pouvait rien, Rogue l'énervait c'était plus fort que lui, il fallait toujours qu'il cherche à le rabaisser. L'ancien Directeur étant perpétuellement habité par l'ambivalence au sujet du jeune survivant, partagé entre les sentiments positifs pour sa mère Lily et la haine tenace contre James. Malheureusement pour lui, Harry était une parfaite alchimie de ses deux parents, mais encore faudrait-il que le Serpentard admette qu'il avait une existence et une identité propre. Toisant son professeur de bas en haut, Harry rétorqua: " Je n'avais pas tellement le choix, Voldemort est bien plus puissant que moi et j'ai du agir dans l'urgence. Mais j'ai au moins tenté quelque chose pour l'empêcher de nuire, je ne suis pas resté à me terrer comme un lâche!"
Il n'y pouvait rien, la provocation coulait dans ses veines, comment Rogue pouvait se permettre de lui faire la leçon alors qu'il s'était contenté sagement de fuir? Il n'avait rien fait pour stopper l'ascension du Lord. Et même si le professeur était à présent hanté par le remord, il lui faudrait prouver sa légitimité auprès du jeune Sang et Or. Il ne serait pas facile pour lui désormais d'agir pour le compte du bien, comptant parmi les rangs de l'Ordre de nombreux ennemis, ne voyant en lui qu'un traître. Ce que Rogue n'oublia pas d'ailleurs de préciser: "▬ Mais je vous signale qu’on a un insignifiant, très petit problème…Très franchement, je ne pense pas que les membres de l’ordre vont organisé une fête pour mon retour…"
Harry ne put que hocher la tête en signe d'accord. Rogue avait raison, les membres de l'Ordre n'accepteraient jamais son retour. Les échanges qu'avaient eu les deux anciens ennemis étaient bien trop intimes et difficilement compréhensibles par d'autres. La plupart des résistants alerteraient Harry, prétextant une ruse du Mangemort pour mieux parvenir à ses fins, ne voyant chez Harry qu'un comportement des plus suicidaires. Et pourtant, le jeune homme à la cicatrice en forme d'éclair sentait qu'il pouvait lui faire confiance, une profonde certitude flamboyait au plus profond de son être, mais elle était inexplicable. Le jeune homme ne sachant pas d'ailleurs comment il pourrait convaincre Ron et Hermione, ainsi que Ginny. Se demandant même si il devait partager cette découverte avec eux...
" Certes, je ne pense pas que vous puissiez faire votre retour officiellement, mais vous pouvez tout de même m'aider. Si ce que vous avancez est vrai, alors vous le ferez, pour Dumbledore et pour ma mère."
Harry prit place dans le fauteuil en face de l'homme au teint cireux. Aucune émotion ne semblait trahir son visage de glace. Cet homme avait toujours été fascinant par son flegme et sa retenue. Si il acceptait, il serait en plus un agent double, ce qui ne serait pas négligeable. Si Voldemort devait revenir comme Harry le craignait, il serait alors un des premiers au courant de ses agissements. Croisant ses bras sur son torse, il se risqua à demander à son ancien professeur: "Mais que savez vous au juste? Qu'est ce que Dumbledore vous a dit avant sa mort?"
Car Harry ne savait pas si il pouvait parler des horcruxes, si Rogue n'était pas au courant, le Sang et Or préférerait sans doute le laisser dans l'ignorance par simple précaution. Toutefois, il serait obligé de lui dire quelques éléments pour que celui-ci l'aide dans sa quête, et avec l'intelligence du Prince de Sang-mêlé, il y avait de fortes chances pour qu'il comprenne par lui même le funeste projet du Seigneur des Ténèbres pour accéder à l'immortalité.
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Sujet: Re: "Coeur las de haïr, n'apprendra jamais à aimer..." [FE Severus]
"Coeur las de haïr, n'apprendra jamais à aimer..." [FE Severus]