Pour un flirt avec toi, je ferais n'importe quoi. [Fe Maverick]

Aujourd'hui était un jour spécial pour moi, je devais rejoindre quelqu'un, chose que je ne fais que très peu, surement parc-que je n'ai que très peu d'amis ... Mais au moins, aujourd'hui, je savais que ca allait être un jour où je serais bien, vraiment bien. Un jour où je ne passerais pas mon après-midi, après la fin de mes cours, à me dire ce que j'allais pouvoir faire, ou bien à me cacher dans la bibliothèque pour ne pas que l'on voit que je suis vraiment seule.

Aujourd'hui était donc un jour à marquer d'une pierre blanche, je devais rejoindre Maverick O'Malley, sixiéme année à Poufsouffle, sang-mêlé, pour réviser quelques sorts de magie. Cela faisait longtemps que je connaissais Maverick, et je l'appréciai beaucoup. Il n'était ni prise de tête, ni arrogant, ni vulgaire, ni vexant, toujours de bonne humeur, le genre de type avec qui vous aimeriez rester toute une journée, un remède pour rester tout le temps le sourire aux lèvres. Le seul défaut de Maverick ést peut-être qu'il est probablement né avec deux mains gauches, et se traite parfois lui-même de "blaireau"ce qui est aussi parfois hilarant quand on peut observer le nombre de bétises qu'il est capable de faire ou de dire.
Il faut aussi savoir que c'est un des seul à connaitre ce qui est arrivé dans ma vie, mais il ne pose que trés rarement de questions par rapport à tout cela. En revanche, il me pose beaucoup de questions, de plus en plus inattendues par rapport aux filles, et c'est souvent assez difficile de pas rigoler ou de lui demander "Mais enfin, pourquoi cette question Maverick ?". Je me contente seulement d'y répondre, le plus clairement possible. Je sais à présent que Maverick souhaite savoir cela parce-qu'il ne connait que trés peu de choses sur les filles, étant donné qu'il n'en a jamais fréquente, non pas parce-qu'il n'a pas un physique avantageux, au contraire, mais surement par rapport maladresse. Je trouve que c'est réellement dommage qu'aucune fille n'a jamais donné ne serait-ce qu'une chance, car quand on connait vraiment Maverick, son manque d'adresse est plutot une source de rigolade, et n'a jamais provoqué de terrible accident non plus, et puis il est tellement gentil et simple, c'est réellement dommage. J'avoue que moi-même je ne sais pas ce que je ressens pour Maverick, aprés touts ces moments passés ensemble, que ce passe t'il vraiment ? Se pose t'il la même question que moi ? A vrai dire, je ne pense pas, ce n'est pas vraiment son genre.

En attendant, je dois faire réviser celui-ci, car il faut dire qu'il n'est pas non plus excellent et il faut absolument qu'il sache réaliser certains sorts. Je me suis donc proposée pour l'aider ce mardi en fin de journée. J'attendais donc Maverick dans une des salles du chateau, elle était vide, le parquet était poussiéreux et les bureaux en trés mauvais état, j'en déduisais donc que cette salle ne devait plus servir énormément. J'ésperai par contre, que personne d'autres n'entrerait, j'entendais par là que je ne souhaitais vraiment pas la visite de Monsieur Rogue ou les Carrow. C'est alors que j'entendis un bruit de pas sur le parquet, ça ne pouvait être que lui. Maverick était devant la grande porte de la salle.

Eléa ♣ Ah ! Salut Maverick ! Ferme la porte, j'ai pas trop envie d'avoir de la visite si tu vois de qui je veux parler - lui dis-je en souriant.

Je m'approcher alors de lui afin de lui dire bonjour.

Sacrée cravate. Depuis plus de vingt minutes, les doigts de Maverick s'affairaient sur sa cravate jaune et noir, se baladant aisément en boxer dans la chambre des garçons, sa chemise à peine fermée, tout ceci ponctué de grognements. Quelle idée d'avoir défait le nœud. Devant la détresse intense du garçon -et surement car le voir se balader à moitié nu ne devait guère ravir ses yeux-, un camarade blaireau arrangea le problème en quelques instants. Bon évidement, il était à la bourre. Enfilant à la hâte son pantalon d'uniforme, il dévala les escaliers bruyamment.. Pour les remonter dans les secondes suivantes, ayant oublié le principal. Difficile de s'entrainer à la magie sans baguette !

L'arme maladroitement coincée dans son dos, le jeune homme recoiffa rapidement la jungle de cheveux qui trônaient sur son crâne, histoire de ressembler vaguement à quelque-chose. C'était dans ce genre de situation qu'il regrettait le naturel de son Écosse natale, et le coin de paradis où il habitait, à l'écart de tout. Là où on ne lui demandait pas de rentrer dans le rang, de se noyer dans l'ensemble des élèves de sa maison, là où il pouvait juste vivre comme il l'entendait. Où la nature de son sang ne posait pas problème, aussi. Absolument désintéressé par ce monde, ses notes s'en ressentaient. Tout près de l'échec en sorts et enchantements, sa baguette n'ayant pas jeté un sort correctement depuis un bon moment, le naïf savait qu'il devait se reprendre en main avant d'accumuler trop de retard. Si ces apprentissages ne lui serviraient surement jamais à rien, puisqu'il ne comptait pas rester dans cet univers après la fin de ses études, il n'en appréciait pas pour autant d'être l'objet de multiples remontrances. Il s'affichait déjà suffisamment par sa maladresse. Heureusement pour lui, il avait comme amie la fille parfaite pour améliorer ce point. Eléa était une Serdaigle, et les valeurs de sa maison étaient fidèlement portées par la demoiselle. Les deux jeunes gens étaient différents, mais pourtant, l'entente avait été immédiate. D'un côté l'étudiant l'admirait, pas seulement pour son intelligence, mais surtout qu'elle aurait pu tout aussi bien être à Gryffondor, puisque pourvue d'un courage étonnant. Maverick connaissait son passé, et se sentait presque gêné d'avoir lui, eu une existence jusque là confortable. C'était un sujet qu'il abordait rarement, préférant des discussions plus légères, comme l'harceler de questions sur la gente féminine. Le garçon se sentait bien en sa compagnie, et n'hésitait pas à lui parler de tout ce qui lui passait par la tête. Ainsi, il avait demandé son aide, ne craignant de toute façon pas le ridicule.

« J'ai cru voir Rogue rôder par ici, ce type me fait carrément flipper. Je l'aimais bien au début, mais les matières enseignées sont de plus en plus bizarres. »

Murmura-t-il avec une grimace, tandis qu'il fermait la porte délicatement. Jetant un coup d'œil rapide sur la pièce, il se rendit vite compte que l'endroit était comme tout Poudlard, vieux et lugubre. Enfonçant ses mains dans ses poches, le débraillé alla à la rencontre de Eléa, déposant un baiser sur chacune de ses joues. Le blaireau se hissa ensuite sur un bureau, s'asseyant sur celui-ci, finissant même par s'y allonger. On faisait mieux comme position de travail. De toute évidence, il n'était guère motivé par l'exercice.

« J'ai envie de danser. Voilà par quoi ils devraient remplacer tous leurs cours, enfin, pas sur que la valse règle les problèmes. » Ses lèvres formant un de ces sourires idiots dont il avait le secret, empli de pureté, il se reconcentra un tant soit peu en posant son regard brillant sur son amie. « C'est sympa de bien vouloir m'aider, mais je te préviens, je suis un piètre élève, j'espère que tu n'as pas peur de finir avec les cheveux roses, ou.. un vêtement carbonisé. Tout le monde n'apprécie pas ! » Surtout quand c'est une serpent qui avait subit ses erreurs de formule, d'un côté, il ne fallait pas s'étonner si quelques jambes venaient régulièrement le faire chuter.

Maverick ♣ J'ai cru voir Rogue rôder par ici, ce type me fait carrément flipper. Je l'aimais bien au début, mais les matières enseignées sont de plus en plus bizarres. dit-il.

Ce n'étais pas faux, les cours nous faisait parfois peur, car franchement cela avait-il quelque chose d'amusant d'aller à un cours qui était dirigé par un Mangemort ? Hm .. Bien sur que non !
Certaines matières avait même étaient renommés, et bien sur ne parlons pas des problémes que l'on rencontre, impossible d'en parler à Rogue. Il préfère surement préparer des plans pour que Celui dont on ne doit pas prononcer le mot prenne le pouvoir.

Maverick s'allongea ensuite sur le bureau. Je ris, je voyais déja qu'il n'était pas vraiment prêt à travailler et cela ne m’étonnait pas. Il enchaina alors :

Maverick ♣ J'ai envie de danser. Voilà par quoi ils devraient remplacer tous leurs cours, enfin, pas sur que la valse règle les problèmes.

Je ris d'avantages. Depuis combien de temps Maverick était dans la salle ? Deux minutes maximum ? Et je riais déja, preuve que c'était le Doliprane humain ! La solution au moral pourri, le remède à la mauvaise humeur ! C'était un des meilleurs amis que j'avais, et voila la preuve qu'il m'était précieux, peu de personne savent me faire rire autant que lui à présent, et j'ai besoin de ça, j'ai besoin d'oublier, de penser à autre chose, mais aussi de prouver aux autres que je peux faire comme eux, que moi aussi je suis normale, et que moi aussi malgré ce qu'ils pensent, j'ai des amis. Certes, j'ai peu d'amis, mais ceux que j'ai sont géniaux, comme Maverick.
Maverick se releva alors, en position assise sur la table et enchaina en me disant :

Maverick ♣ C'est sympa de bien vouloir m'aider, mais je te préviens, je suis un piètre élève, j'espère que tu n'as pas peur de finir avec les cheveux roses, ou.. un vêtement carbonisé. Tout le monde n'apprécie pas !

J'avais le sourire aux lèvres. Je savais que Maverick était le roi de la catastrophe et je savais tr_s bien que je risquais ce genre de dégats quand je lui ai proposé mon aide. Mais le fait qu'il est pu faire tous ca ne m'étonnait pas mais me dit rire quand même. Je me dis que les professeurs ne devaient pas l'apprécier énormément et qu'être dans sa classe devait être une vraie marrade !

Eléa ♣ Derien, et je sais que tu es une patate, mais si tu dis ca pour avoir une excuse de partir, tu rêves mon garçon ! lui dis-je en riant.

Je posai ma cape sur une table, je l'avais uniquement mise pour roder dans les couloirs et passer inaperçue parmi tous les autres élèves. Je sortis de mon pantalon ma baguette en bois de cerisier qui contenait une mèche de sombral. J'adorai ma baguette, j'en prenais soin, jusqu'a même parfois, l'astiquer le soir dans les dortoirs. Aprés tout, nous apprécions tous notre baguette, elle était le symbole de notre entrée à Poudlard, de nos premiers pas dans la magie, de sept années de notre vie, ce n'était pas rien.
Le probléme était que je ne savais pas quels sortilèges travailler avec lui, ce qu'il savair faire ou non, ceux dont il avait le plus besoin.

Eléa ♣ Pour commencer, dis-moi le premier sortilège que tu veux que l'on voit ensemble et montre moi ce que tu sais faire avec. Que je vois déja si ton état est grave ou non. lui dis-je en souriant.
Je taquinai souvent Maverick comme cela, il disait lui-même qu'il était un "blaireau". Bien que je ne le pense pas, j'avais tendance à marcher dans son jeu.
Je me dirigea vers la première la première chaise que je vis. Elle était située sur le coté, ce qui laissait à Maverick un grand espace pour projeter son sort.

Un instant le garçon ferma ses paupières, se laissant submerger par le rire. Y avait-il plus doux son au monde ? Il en doutait. Certes, finalement, il ne connaissait que peu de chose à la réalité, mais il savait que jamais il ne se lasserait d'entendre l'expression de joie, surtout sortant d'entre les lèvres roses de son amie. Souvent, il était l'objet de moqueries, et provoquait l'amusement sans le vouloir, mais qu'importait la raison, il aimait ce sentiment d'être .. utile. Maverick n'était pas brillant, ni intéressant, et encore moins courageux. Alors par quel moyen pouvait-il servir à l'humanité ? Si son rôle lui coutait de s'effriter les genoux, de saigner contre le béton, il l'acceptait, c'était là le seul dont il était capable. Parfois, le poufsouffle se demandait comment il avait pu attirer l'attention de Eléa. Après tout, elle semblait assez froide et solitaire au premier abord. La majorité des gens se trompait sur sa sympathie, juste car ils n'étaient pas capables d'aller outre l'apparente distance qu'imposait la demoiselle. Empli d'insouciance, le jeune homme avait fait fi des signes, et c'était pour son plus grand bonheur qu'aujoud'hui il lui était permis de faire parti de l'entourage du joyaux.

« Je suis pas une patate. »

Marmonna-t-il en arborant une mine boudeuse, la célèbre mine qui faisait craquer les ménagères de plus de 50 ans. Ces dernières ayant vraiment du mal à résister à la candeur typique du paysan. Ce qui expliquait surement pourquoi il avait toujours plus de problèmes avec les professeurs masculins. Accueillant les paroles de la jeune fille avec un soupire bruyant, s'il y avait quelque-chose qu'ils n'avaient pas en commun, c'était le sérieux. Bien pour ca qu'il était blaireau, et elle, dans la maison la plus studieuse et appliquée de Poudlard. Le choixpeau ne s'était encore une fois pas trompé.

« Mon cas est grave, autant te prévenir tout de suite. Enfin. Je crois que j'ai un bon niveau d'au moins.. Un deuxième année ! »

Voilà, Maverick pourrait assurément battre en duel un gamin de douze ans. C'est déjà pas mal non ? S'il avait réussi à monter en années, c'était grâce à sa chance tout d'abord, mais aussi son niveau dans les autres matières. En potions par exemple. Bref, tant qu'il ne fallait pas utiliser sa baguette, il s'en sortait plus ou moins. Sortant d'ailleurs l'arme, l'insolent la fit glisser entre ses doigts, l'empoignant de façon guère assurée. Notons qu'il n'avait toujours pas daigné se redresser. Ce fut donc couché qu'il comptait s'entrainer.

« Je suis censé maitriser le sort Aguamenti, le truc pour faire sortir de l'eau quoi.. »

Sans attendre le moindre conseil de l'expert, le garnement leva sa baguette vers le plafond, et dans un vaste mouvement, prononce la formule. Quelques gouttes perlèrent au bout du bois, l'eau glissant le long de son bras, pour finir par provoquer un frisson dans tout le corps, c'est qu'elle était froide ! Secouant sa baguette comme un hystérique un peu dans tout les sens, un filet d'eau finit par jaillir vers Eléa, Mav', très courageux, préférant fermer les yeux afin de ne pas voir le carnage.

« Oups.. ? Au moins j'ai presque réussi ! »

Certes il ne contrôlait ni la puissance, ni la direction de l'eau, mais elle était présente. C'est à cette note positive qu'il se raccrochait, tandis qu'il osait enfin ouvrir les paupières.