« Deux frères opposés ne se détestent pas forcement » ♔ MATH WELL.

♠ « DEUX FRÈRES OPPOSES NE SE DÉTESTENT PAS FORCEMENT. »
« MATH &’ THEODORE »

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Les yeux ouverts, regardant le haut de mon lit à baldaquins j‘ essayais de trouver le sommeil, sans être parvenu à mettre la main dessus depuis plusieurs heures que j‘ étais allongé au point de ressentir la chaleur agréable des couvertures bien que j’ aurais pu me lever sans la regretter. Je me mordis légèrement la lèvres, cherchait dans ma tête le niveau de l’ heure qu’ il pouvait être. Minuit au moins, peut être une heure du matin mais guère plus sans doute. D’ un geste sec, je repoussais les draps et balançais mes jambes hors du lit afin d’ être en position assise. Par Salazar que la nuit était longue lorsqu’ on ne pouvait pas dormir et que l’ on avait rien à faire à s’ ennuyer profondément. Je me mordis à nouveau la lèvre avec plus de violence cette fois, m’ acharnant comme si le fait de sentir du sang couler le long de mon menton aurait suffit à me permettre de m’ endormir, mais bien évidemment ce ne fut pas le cas. J’ essuyais donc le liquide rougeâtre d’ un coup sec, tachant pour le coup sans y accorder d’ importance la peau de mon bras du fait que je dormais torse nu. Je me laissais glisser le dos contre le lit et les jambes toujours en dehors, continuant à regarder le plafond nerveusement, cherchant à attraper le sommeil une fois pour toute - pourquoi fallait il toujours qu’ a chaque fois que l’ insomnie se glisse dans le dortoirs des garçons de Serpentards, ce soit moi qu’ elle repère. Rageur, je me relevais à nouveau, fouillant dans ma commode pour attraper un paquet de cigarette - c’ était peut être cela au fond qui me manquait, j’ étais sans doute en train de devenir un dépendant, quoi que cette idée conserve dans mon esprit une vague minorité sur l’ échelle de la pertinence. L’ ayant allumé d’ un coup de baguette, je la fourrais dans ma bouche tout en la protégeant avec ma main gauche pour éviter que l’ odeur ne se propage pas énormément vers les voisins, retirant de temps à autre la cigarette d’ entre mes lèvres pour souffler la fumée que je n’ avais pas envie de propulser vers mes poumons. Ce fut ainsi qu’ au bout de quelques minutes qui me parurent des plus courtes je la terminais, écrasant le mégot restant entre mes mains sans être capable de ressentir la moindre petite douleur face à la brulure - quoiqu’ elle m’ ai finalement semblé assez légère. Je jetais la cigarette éteinte dans le tiroir de ma commode et m’ allongeais enfin complètement sur mon lit, décidé à faire une nouvelle tentative afin de dormir. Je restais donc la, me tournant et me retournant entre les draps, fermant les yeux et les rouvrant, mais rien ne vint pendant un long moment, comme si le temps s’ était arrêté et mon sommeil avec. Je ne savais même pas l’ heure qu’ il était lorsqu’ enfin l’ insomnie décida de cesser de me hanter et de me laisser en paix, s’ il les choses pouvaient être formulées de cette manière.

« SERAIT IL POSSIBLE QUE LE PETIT AMATEUR DES GRASSES MATINEES QUE J’ AIME ET QUE TU ES ME REJOIGNE DES QU’ IL SE DECIDE A SE REVEILLER - CE QUE J’ AI VAINEMENT TENTE DE FAIRE PENDANT UNE DEMIE-HEURE MAIS RIEN A FAIRE, TU DORMAIS BIEN - DANS LA SALLE COMMUNE, EN SACHANT QUE S’ IL NE M’ Y TROUVE PAS JE SERAIS EN TRAIN DE TRAINER DANS LES CACHOTS ?
~~EN ESPERANT NE PAS A DEVOIR T’ ATTENDRE PENDANT DE LONGUES HEURES QUOIQUE L’ ON SOIT DIMANCHE~~,
TON FRERE QUI T’ AIME MALGRE LE FAIT QUE TU SOIS UN DORMEUR DE LA PREMIERE ATTITUDE. »

Il était près de six heures et demie du matin lorsque je retrouvais en train d’ écrire ce mot à la plume sur un bout de parchemin rapidement, inscrivant puis rayant ma deuxième phrase volontairement afin qu’ il ne prenne pas mon mot sur la défensive - au fond nous étions tout les deux des impulsifs et nous n’ y pouvions rien. Richard avait sans doute du être fier de nous donner cette nature sur la défensive qu’ il possédait lui-même et considérait comme étant une qualité, mais je n’ aurais jamais eu l’ idée d’ aborder le sujet du niveau caractériel issu de la paternité avec Math, il était bien trop haineux envers notre père pour cela - et au fond, je l’ aurais sans doute compris étant donné que je n’ aurais pas su comment j’ aurais fait si Richard avait délaissé ma mère et que je m’ étais retrouvé en orphelinat suite au décès de cette dernière. Probablement, j’ aurais haï celui qui m’ avais laissé tomber si cela avait été le cas. Mais le hasard avait choisi Math et je devais reconnaitre que le destin avait mal et salement préparé son coup sur ce plan la ; mais les choses étant ce qu’ elles étaient, je ne pouvais rien faire d’ autre que de plaindre le sort de mon demi-frère et de respecter son idée de ne jamais évoquer notre père devant lui. Je terminais en chassant mes pensées de graver les quelques mots à l’ encre sur le bout de parchemin avant de coincer le papier en dessous de la baguette de mon frère afin qu’ il ne s’ envole pas des fois que mon cadet mette trop de temps à se lever. Puis, m’ étant habillé avant d’ écrire le court message, je me glissais hors du dortoir et allait attendre dans la salle commune. Parfois je me demandais ce qui se serait passé si Richard nous avaient tout les deux élevés, si Math n’ avais jamais connu sa mère et traité la mienne comme tel. Il aurait comme moi probablement été élevé dans l’ idée de faire honneur à son sang et à son rang en vouant sa vie entière à La cause du Seigneur, et sans doute s’ il avait eu cette idée en tête depuis sa plus profonde enfance aurait il fini par penser qu’ elle était juste - ce dont j’ étais pour ma part convaincu, la pureté du Sang étant dans mon esprit une chose qu’ il fallait protéger et conserver.

J’ avais quitté la salle commune apres avoir balancé une cigarette fumée jusqu’ a ce que le mégot brule légèrement le bout des doigts, n’ ayant aucune envie de rester enfermé la, assis sur un fauteuil pourtant assez confortable, et je trainais désormais dans les cachots du collège. Pour tout dire je ne sais combien de temps s’ était écoulé alors que je réfléchissais ainsi à ce qui se serait passé si le Destin avait décidé que Math et moi devions vivre en commun sous l’ autorité de Richard, me questionnant afin de savoir si mon frère aurait préféré cette vie à celle qu’ il avait en devant fuir sans cesse de villes en villes et sans doute de pays en pays. Un jour pourtant, peut être que je me retrouverais en fasse de sa mère sous une cagoule, que je la torturerais et la tuerais au final. Peut être que je deviendrais l’ assassin de la moldue qui aurait pu - à mon dégout d’ ailleurs bien que je n’ évoques jamais le sujet avec Math -devenir ma belle-mère après la mort de ma génitrice. Je fermais les yeux, acceptant l’ image d’ une chose qui arriverait si elle devait arriver et me disant que ce jour n’ arriverait sans doute jamais - d’ ailleurs je ne connaissais pas la mère de Math, elle m’ apparaitrait donc totalement comme une inconnue si un jour elle croisait mon chemin, chose qui avait peut être déjà eu lieu d‘ ailleurs, un jour ou je me baladais à Londres ou autre. Et je repris soudainement conscience, me pinçant brutalement afin de revenir à la réalité - quelles conneries pouvais-je me raconter lorsque j’ étais en train de m’ ennuyer et de suivre le fil de mes pensées vraiment ! Je sortis comme si c’ était la solution à tout mes problèmes une cigarette de son étui, l’ allumant avec une certaine nervosité qui diminua lorsque des bruits de pas se firent entendre du coté des cachots qui menaient à la salle commune des Serpentards, et que je vit apparaitre mon cadet quelques instants après dans toute la noirceur et la beauté des lieux, provoquant un sourire assez sympathique - je vous assure qu’ avec Math je pouvais en être capable ! - ainsi qu’ une phrase de salut prononcé sur un ton aimable - en constatant que décidément Math avait comme deux ou trois autres Serpentards que j’ affectionnais la particularité de faire en partir disparaitre le froideur naturelle que je conservais depuis mon enfance :

« Math, Math.. Comment va tu frangin ? »

Invité

Math avait passé la journée à se lamenter des cours, ca l’ennuyer plus qu’autre chose. Il avait l’impression de perdre son temps en cours de potion ou en cours d’étude des moldus. Ce qu’il voulait lui c’était de l’action même si son niveau n’était pas terrible. La vie à Poudlard ne lui plaisait pas tant que ça, à toujours faire la même chose, il ne se passait pas grand-chose.

Un peu démoralisé, Math alla à la salle commune des Serpentard pour se reposer, il n’avait pas mieux à faire de toute façon. Il croisa une fille qui était avec lui en cours, il ne connaissait ni son nom, ni son prénom. Ils parlèrent ensemble un moment puis math lui proposa d’aller se balader au bord du lac. Les étudiants n’avaient pas le droit de se promener hors du château la nuit, en même temps, ils n’avaient rien le droit de faire.

Plus tard dans la soirée, Math appris à connaître un peu mieux la jeune fille. Elle avait un an de moins que lui et était très doué en cours. C’était son genre de fille, brune aux cheveux longs, avec un fort caractère. Ils passèrent une bonne partie de la soirée à s’envoyer des sortilèges et à s’amuser, ca faisait longtemps que Math n’avait pas rigolé ainsi. Pour une fois que quelqu’un le faisait rire, c’était assez rare.

Ils en oublièrent le temps, ils étaient bien au bord du lac. Math était subjugué par la beauté de cette fille, elle était si unique et si naturelle. La nuit était tombée et quelqu’un s’approcha. Les deux serpentard étaient mal car ils ne devaient pas se trouver dehors en pleine nuit. Math emmena la jeune fille loin du bonhomme, ils ne devaient pas se faire prendre. Déjà qu’en cours ce n’était pas la joie, les profs avaient une dent contre lui.

Une fois rentré dans le château, Math laissa la jeune fille monter se coucher et il resta un moment dans la salle commune. Il avait perdu le sourire, il était fatigué. Il se traina jusque dans son lit en faisant le moins de bruit possible. Son frère Théo état dans son lit, il ne devait pas dormir. Math enleva son jean et son pull et se coucha sans un bruit, il faisait un peu froid. A sa grande surprise il trouva vite le sommeil, la présence de la jeune fille l’avait apaisé. D’ailleurs il rêva d’elle cette nuit là, pour une fois qu’il ne rêvait pas de son père.

Avec le passé qu’il avait, Math ne dormait que rarement sur ses deux oreilles, le moindre bruit le réveillait. Quand Théodore glissa un mot sous la baguette de son frère, Math l’entendit. Il n’avait pas envie de se lever, à vrai dire il était en train de faire un beau rêve avec la jeune fille. Il se leva péniblement pour lui demander ce qu’il était en train de faire de si bonne heure, mais Théo avait déjà disparu. Math lu le mot avec un peu de difficulté.

SERAIT IL POSSIBLE QUE LE PETIT AMATEUR DES GRASSES MATINEES QUE J’ AIME ET QUE TU ES ME REJOIGNE DES QU’ IL SE DECIDE A SE REVEILLER - CE QUE J’ AI VAINEMENT TENTE DE FAIRE PENDANT UNE DEMIE-HEURE MAIS RIEN A FAIRE, TU DORMAIS BIEN - DANS LA SALLE COMMUNE, EN SACHANT QUE S’ IL NE M’ Y TROUVE PAS JE SERAIS EN TRAIN DE TRAINER DANS LES CACHOTS ?
EN ESPERANT NE PAS A DEVOIR T’ ATTENDRE PENDANT DE LONGUES HEURES QUOIQUE L’ ON SOIT DIMANCHE,
TON FRERE QUI T’ AIME MALGRE LE FAIT QUE TU SOIS UN DORMEUR DE LA PREMIERE ATTITUDE.

Math eu du mal à comprendre de quoi il s’agissait. L’amateur des grasses matinées, ça devait être lui, il fit un petit sourire moqueur. Théodore serait « en train de trainer dans les cachots ».
Il va me rendre fou, pensa-t-il.

Le jeune homme enfila un jean et un t-shirt en ronchonnant et se traina, à moitié endormi, jusqu’au cachot. Math vit alors Théodore qui faisait les cents pas, il était fatiguant à voir. Math regardait un son frère avec un rire nerveux.

Théodore – Math, Math.. Comment va tu frangin ?

Math – Ca ira mieux quand je serai réveillé. Qu’est ce que tu fou dans les cachots, ca fou le cafards ici.

Le jeune homme était à moitié réveillé, il n'était pas coiffé et aurai préféré retourner dans son lit ... que d'être dans un cachot froid et flippant.

♠ « DEUX FRÈRES OPPOSES NE SE DÉTESTENT PAS FORCEMENT. »
« MATH &’ THEODORE »

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Foutre le cafard… Je ne pensais pas la même chose que Math, et les cachots me donnaient au contraire une impression de puissance, surtout lorsque des gamins de première ou seconde année venaient s’ y perdre et tombaient sur les gens de notre race comme disaient sans doute les autres maisons, nous les adolescents aux blasons ornés d’ un Serpent. C’ était en vérité assez courant, les nouveaux ayant du mal à se repérer dans les différents coins du collège, du moins en début d’ année. Un sourire me glissa sur les lèvres, et je relevais la tête pour plonger mon regard dans celui de Math, une moue légèrement moqueuse peinte sur mon visage. Qu’ il soit fatigué m’ importait en vérité assez peu, et le fait que ses cheveux soient ébouriffés, qu’ il soit habillé à la moldu avait son jean et son tee shirt appartenait au même rang ; je m’ en fichais comme de mon premier balai-jouet. Je lui souriais néanmoins, écartant le fait qu’ il ne devait pas être heureux de me voir.

« Oh, cela dépends.. Pour moi, c’ est un endroit de détente surtout lorsque des gosses passent dans le coin, mais on ne peut pas forcément avoir le même point de vue n’ est ce pas ? »

Je continuais à le fixer dans les yeux, jouant avec mes poignets comme si j‘ avais cherché à les tordre ou à les briser. Je ne savais même plus pourquoi j‘ avais demandé à mon frère de me rejoindre, je regrettais soudainement l‘ initiative que j‘ avais eu de le faire venir pour lui parler de la guerre, et du camp qu‘ il occuperait face à elle. Qu‘ est ce que j‘ allais dire à Math ? Que j‘ avais peur pour lui, qu‘ il restait mon frère malgré son sang souillé par sa mère moldue ? C‘ était stupide, et ce sera de plus embarrassant pour lui de m‘ entendre insulter ses origines. J‘ essayais de chercher un autre thème de discussion, mais à chaque fois c‘ était quelques chose de plus débile encore qui me venait à l‘ esprit, et je regrettais amèrement de n‘ avoir rien à dire.

« Ne t’ inquiète pas pour ton réveil, cela va venir… Mais si tu veux, tu peut retourner te coucher et on.. Parlera plus tard, cela ne me déranges pas. »

J‘ espérais qu‘ il allait décider de retourner se coucher, et que je pourrais prendre le temps de fumer quelques cigarettes afin de me donner du… Je détestais ce mot répugnant qui était synonyme de Bouffondor. D‘ ailleurs je n‘ avais aucune once même minime de courage en moi, j‘ aurais du suivre ma lâcheté et mettre le sujet avec mon frère sur le tapis directement, et pourtant j‘ en étais incapable, tellement j‘ avais peur de le blesser avec mes insultes aux degré du sang alors que sa mère était une moldue. Par Salazar, pourquoi fallait il que je prennes toujours des pincettes avec Math, le fait qu‘ il soit uni à moi par le sang de notre Père était il donc si important que cela pour que j‘ hésites à lui parler de la guerre ? Il fallait croire que oui, et pourtant je le regrettais amèrement…

[ Shame on me --' Je suis vraiment désolé pour le texte court & pour le temps de réponse =S
Je ferais plus rapide la prochaine fois promis.. ;S ]

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