Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)
    Cher visiteur,

    Tu viens de pénétrer dans une zone de quarantaine!! Tout le monde peut entrer, mais sortir d'ici est impossible. Ainsi, tu n'as plus d'autre choix que de t'inscrire mais attention !! Les membres de ce forum sont fou, psychopathe et complètement atteint de la cervelle, fan de ship, bizarre... Le staff de ce forum aime le sang, les morts et le sadisme... Cher visiteur, si tu es un minimum drôle et déluré, alors les personnes composant Deathly Hallows sont tes amis!!

    De toute façon tu n'as plus le choix, tu es contaminé, tu es perdu... Tu vas bientôt devenir toi aussi un ADC (Atteint De la Cervelle) et ça ne se guérit pas alors n'attend plus, et inscris-toi."

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    On est pas obligé d'être fan d'Harry Potter pour s'inscrire sur ce forum. :-) Laissez nous notre chance, vous verrez qu'on est pas méchant. ̿ ̿̿'̿'̵͇̿̿з=(•̪●)=ε/̵͇̿̿/'̿'̿̿̿ ̿ ̿ ̿
    Cher visiteur,

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 Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)

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MessageSujet: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeMar 28 Déc - 19:42


••• Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate...




Boum... Tap... Boumm. Tapp.
Tout un remue ménage, chaque seconde compte, pas le temps de reprendre son souffle il faut avancer, pas le temps de se reposé pour des vies à sauver. Nos pas foulent le sol au grand trop, ça grouille de partout, à droite, à gauche, dans les coins et recoin, de l'agitation partout, et se vacarme incessant, qu'il soit midi ou minuit, des cris, des hurlements, des voix qui supplies qu'on les achèvent: bienvenu aux urgences à 4h du matin.

Service de nuit, rimait avec gros soucis. Un arrivage de personnes blessées pour diverses raisons: Chute, accidents, maladresse, manque de chance, mauvaise blague, soirée trop alcoolisée, bagarre entre rival pour une femme, vielle vengeance ou bataille entre mangemort et membre de l'ordre. Et pour s'occuper de tout cela, la recette était simple: une équipe assez costaud d'infirmière, des médico-mages, des guérisseurs, de la patience et du sang froid.

Boum... Tap... Booouum. Taaapp.
Vite, il faut courir, une équipe de 5 par là, on à besoin d'un médecin par ici! Prenez votre courage pour votre maigre salaire, ils étaient beau au ministère à gagné des milliards à glander sur leur chaise. Mais il n'y a pas de temps pour la rancœur, nos pensées sont focalisées sur les blessures: Bande, crème, potions, sortilèges, scalpel, calment, soins, antidouleurs, seringues, additifs,... Vite, il ne faut pas trainer, ne jamais ralentir le pas. Il n'y a plus de crème antidouleurs, des points de sutures à faire. Où ai-je posai ma baguette? Vous l'avez emporté avec le chariot à médicaments?! Il faut vite le récupérer! C'est crucial! De la transpiration des soignant dans un bain de sang, tu n'as pas le temps de boire un peu, guérir, guérir...

Bouum... Taap... BOUM... TAP...
La tension monte d'un cran, le mercure va exploser, on grouille comme des fourmis nous allons tous y rester. Soudain que vois-je? Non pas la lumière au bout du tunnel, non pas des élégant roses, mais elle! Cette, femme, ma collègue, l'ambiance était invivable, on allait tous devenir cinglés et pourtant on revenait tout les jours travailler ici. Mais qui c'est celui la? Il se prends pour qui à bousculer les gens ainsi, il se croyait prioritaire? Il était gênant surtout, pas le choix, il fallait le faire calmer mais personne ne semblait se décider, alors j'élevai ma voix au dessus de cette cacophonie.


-Je m'en occupe!


Quelqu'un avait dit cette phrase en même tant que moi? Mes yeux bleus la virent. Encore elle? Hors de question ce serait trop facile et merde pas le choix, le boss nous avez prévenu d'un possible avertissement... Je pris une seringue de calment de 10grammes par litre et je la plantai dans le bras de l'homme en furie, de quoi le faire dormir un moment. Je fis mes yeux bleus tout ronds quand je vis une main, avec une autre seringue dans le bras de l’autre ! Non de dieu de merd** ! On avait fini par tuer quelqu’un ! Rien n’était pour autant trop tard je hurlai après elle


-Qu’est ce que tu as fais par Merlin !


BOUUUM… TAAAP… BOOOUUM…. TAPPPP!
Mon cœur allait exploser dans mon torse, que de folies! Je l’accusai en étant tout autant coupable qu’elle d’avoir voulut éviter la pagaille générale. Je portais ce balourd inconscient pour le mettre sur un lit, prêt à la réanimation avant que son cœur s’arrête d’overdose.
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeDim 2 Jan - 20:15


Boum,Tap... Boum , il est quatre heures du matin , Boum, Tap, Boum... aux urgences de Sainte Mangouste. C'est la période des fêtes et qui dit période des fêtes dit Urgences pleines, plein de patients, partout et au milieu de cette cohue : des infirmières, des guérisseurs, des médicomages. Tout va très vite, pas le temps de peser le pour et le contre, réfléchir en quelques secondes et prendre une décision, au bout: la vie ou la mort. C'était le quotidien des guérisseurs, c'était le quotidien de Dahrah Mills et de bien d'autres en réalité. La jeune femme était éreintée, à bout de nerfs intérieurement mais extérieurement elle était rapide, agile, efficace. Ses yeux azurs observaient en quelques secondes, ses doigts gracieux palpaient délicatement mais fermement, ses oreilles écoutaient ce qu'il y avait à entendre.

Une femme accompagnant son mari, blessure de transplanage, retrouver les morceaux du mari, rassurer la femme, rassurer le mari, incanter le bon sortilège. Un groupe de jeunes sorciers amenant un de leur ami dans le coma causé par un abus de Whisky pur feu, c'était seulement un jeu, jeu débile ouais... Ne pas s'énerver contre les jeunes, garder son calme, administrer une potion en intra, se reculer pour pas recevoir de vomi sur les chaussures, rassurer , encore rassurer.

L'irlandaise se plairait bien à rêver de ses contrées natales, faire un peu de cheval dans la lande, respirer le grand air, voir sa famille, voir ses amis, mais non... Elle est ici depuis déjà 48 heures d'affilée, et il ne faut pas se mentir... Elle adore ça. De l'action, du sang, la vie suspendue à un fil, pile tu perds, face tu gagnes mais au moins tu n'as pas le temps de te replier sur toi même, on ne te demande qu'une chose réagir... vite et bien.

La ruche des Urgences bat son plein, tout le monde est accaparé, elle est entrain de finir de recoudre une petite fille. Elle n'a pas prêté attention à son beau collègue qui l'agace pourtant prodigieusement, ce sale mangemort, elle en est presque certaine... Quand tout à coup, un homme , un patient, il crie , il fait des histoires, il commence à vouloir insulter, potentiellement violent... Il lui faut une bonne dose de cheval pour être tranquilles quelques heures... Agir vite et bien, pas le temps de s'apitoyer, l'important c'est de sauver des vies.

" Je m'en occupe!" Dit elle dans un souffle

Mais il est là devant elle, il vient de dire la même chose, il a l'air furax, et elle aussi d'ailleurs. Non mais il croit quoi Monsieur Bogosse pas question, honneur aux dames. Elle prépare l'IV , bientôt on n'entendra plus le gêneur. Mais alors qu'elle est entrain de finir son acte, que voit elle en face, Rowann, vient de faire exactement la même chose qu'elle.


-Qu’est ce que tu as fais par Merlin !

Oh pitié mais qu'est ce qu'il pouvait l'énerver celui là, elle avait envie de répondre, mon job pauvre crétin!! Mais le Boss les avaient avertis, ils avaient beau faire tous deux partie des plus talentueux,il n'hésiterait pas à les coller dehors avec un pied aux fesses si ils continuaient à s'embrouiller devant les patients... Respire Dahrah, Respire...

" Je n'ai fait que mon travail, je t'avais dit que je m'en occupais"

lui lança-t-elle d'un regard bleu assassin, son regard se répercutant dans le même regard envieux de meurtre chez Rowann. Paniquée, elle passa quelques instants sa main sur sa nuque en fermant les yeux.

"Il faut toujours que tu fasses ton super héros, on est une équipe bordel!"


Là aux urgences, il fallait toujours qu'il fasse son sauveur de vies mais elle savait qu'en réalité son passe temps favori était d'en prendre et ça la mettait hors d'elle. Si il n'avait pas été si talentueux et leur efficacité en binôme si forte cela ferait bien longtemps qu'elle l'aurait dénoncé mais elle en était incapable et elle ne savait pas réellement pourquoi. Rowann avait allongé le patient sur un lit.

" Viens, on va en réa, et on a plutôt intéret à le garder en vie!"
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeLun 3 Jan - 17:18



Boum… Tap… Chut… Chut… Respire… Voila, comme ça...
Moi, qui jouais les super héros, c’était la meilleure, je crois qu’elle était mal placé pour dire ça, madame de l’ordre du Phoenix, madame qui croit faire la justice, moi la justice de crachait dessus, c’était elle qui m’avait fait orphelin. Une équipe… A quoi ça sert ? Nous ne serons jamais d’accord, pourquoi fallait-il qu’elle soit si talentueuse ? C’est vrai, si elle avait été nulle, je ne serai pas obligé de me la coltiner à chaque service, il fallait toujours qu’elle soit là où je suis, je ne la supporter carrément plus, pourtant, mes chers collègue masculins aussi rare soient-ils me disaient chanceux de travailler avec une jeune femme aussi séduisante, et je disais en grognant que je leurs laissait la place s’il arrivait à convaincre le directeur. Cette nana là, j’aurai pu la tuer en lui administrant une dose de virus divers et la faire crever dans des souffrances interminables qu’elle me supplierait pour que je l’achève… Mais je savais bien qu’un meurtre aussi subtil ne viendrait que de moi, et je n’étais pas assez fou pour ça. J’aurai pu la dénoncer, mais c’était du suicide… Elle me dit une chose très… Futile… Je la regardais me dire qu’il fallait qu’on aille en réanimation… Je lui répondais avec ironie



-Heureusement que tu es là pour me le dire, je pensais l’emmener à la maternité…



Boum… Tap… Calme… Calme…. On nous regarde… Chut…
Qu’est ce qu’elle m’énervé, je n’avais pas besoin d’elle pour faire un massage cardiaque, qu’elle retourne à ses escarres de vieux, j’étais fais pour les urgences, c’était clair, je gérai le stress, je ne palissais devant rien, le seul problème, c’était elle… Elle pouvait faire sa mignonne autant qu’elle voulait auprès des chirurgiens, moi, je lui flanquerai une bonne raclée un de ses jours ! Et je ne savais même pas pourquoi elle m’énervait comme ça, je ferai mieux de l’ignorer… Ah oui… Impossible, je travail avec… Je poussais le lit avec elle, on allait vite sans bousculer les autres, on arrivait à esquiver les chariots à médicaments avec agilité, je la voyais peiné et je pressais le pas et je la vis faire de même, pour ne pas me céder quoi que ce soit, je la fixai de mes yeux bleus et je donnait un coup sur son coté pour qu’avec son derrière elle heurte un chariot de plateau petit déjeuné d’urgence, je vis l’aide soignante vociféré après Dahra et je lui lançais avec un regard de défi


-Tu ne fais donc jamais attention je te jure ! Tu es aussi doué pour transporter les malades que pour calmer un patient...


Boum, tap, boum, tap.
Mon cœur dans cette pagaille ressentais un réel amusement, je la voyais bouillir intérieurement, surement à deux doigts de me sauter au coup avec un scalpel de m’étrangler sur le champ. J'avais un don pour enerver les gens dans n'importe qu'elle situation, je n'étais pas un type orgeuilleux, j'étais même assez humble, mais c'était vraiment pour la faire chier en fait, je l'avoue. Nous entrions dans la salle de réanimations, je finissais de placer le lit pendant qu’elle préparait le matériel nécessaire pour la réa’. Je voyais le type devenir violacé, et je lui retirer sa chemise pour qu’il soit torse nu, ce n’était pas très… Un peu trop poilus, je crois. Il devait être à moitié portugais ou je ne sais pas quoi encore. Je vins à l’aide de la jeune femme, mécontente que je vienne à son secours, et oui, je voulais sauver cette vie, insignifiante, ce serai toujours une vie que je rendais… Difficile à comprendre


Boum, tap, boum, tap…

J’appliquer le masque à air sur l’ensemble des vois orales de l’homme inertes, c’était fait, arrêt cardiaque, il ne convulser même pas avec la dose que nous lui avons administré, s’il arrivait à repartir et s’il s’en sortait avec un coma partiel il aura de la chance pauvre homme… Je jetai un regard à Dahra, qu’est ce qu’elle foutait, elle voulait m’aider ou me retarder ? J’avais demandé au père noël que le 24 il envoie une autre guérisseuse avec le talent de cette jeune et magnifique jeune femme, mais que je puisse appréciais, mais mon vœu n’était pas exaucé… Peut-être l’année prochaine, si nous sommes encore en vie…
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeLun 3 Jan - 19:07


Et voilà, il avait encore typiquement ce regard qui lui donnait envie de le tuer. Son regard dédaigneux avec ces magnifiques yeux du style "Non mais quelle ringarde". Dahrah se mordit intérieurement la joue, zen, self control. Elle empoigna le chariot en même temps que lui mais juste avant de partir il lui sortit:

-Heureusement que tu es là pour me le dire, je pensais l’emmener à la maternité…


Elle roula les yeux au ciel pour ensuite lui planter sa pupille fixement dans la sienne, tout en marchant vite, très vite:

"On sait jamais avec toi je préfère prévenir parce qu'avec tes capacités autistiques aigües il vaut mieux communiquer!"

Non mais franchement fallait toujours qu'il la ramène, elle avait dit ça sans y penser, elle avait malheureusement la fâcheuse tendance à parler en même temps qu'elle agissait comme pour se rassurer, donc bon il fallait le dire elle se sentait un peu ridicule avec sa remarque et il était toujours prêt à veiller aux aguets pour pouvoir la démonter à la première occasion, il était insupportable. Monsieur Je Sauve des Vies Moi! Non mais il croyait qu'elle venait terminer son tricot elle ici ou quoi, en plus elle travaillait depuis plus longtemps que lui alors son arrogance elle n'en pouvait plus.

Toutes ces réflexions pendant que tous deux poussaient le brancard du patient un peu mal en point, ils allaient vite très vite, esquivant les obstacles , il accélérait le pas exprès le saligot, Dahrah baissa aussi la tête pour accentuer son effort, puis il la fixa, ça ça ne présageait rien de bon, elle le regarda à son tour et il poussa la chariot légèrement vers elle pour qu'elle se cogne. Malheureusement elle n'avait pas la même force que lui, question de gabarit et elle heurta la chariot de petit déjeuner des urgences, se faisant houspiller par l'aide soignante par la même occasion et récoltant du café bien chaud sur sa cuisse...


-Tu ne fais donc jamais attention je te jure ! Tu es aussi doué pour transporter les malades que pour calmer un patient...

Elle ne pu réprimer un sourire en baissant la tête... mais un sourire de rage. Ah si ses yeux avaient pu lui tirer une balle, elle aurait pressé la détente dans la seconde. C'était vraiment un gamin, s'abaisser à des choses comme ça non mais vraiment. Elle fit comme si tout cela ne l'atteignait pas, puis d'un coup d'élan elle se hissa sur le brancard du patient , à cheval sur lui afin de pouvoir surveiller ses constantes, puis elle vit qu'il avait une tête étonnée et lui dit avec un clin d'œil:

"Tu n'as qu'à finir de pousser mon petit!"

Arrivée dans la salle, elle descendit du brancard, puis elle se dirigea sur le côté pour préparer le matériel nécessaire à la réanimation du patient. Rowann lui préparait le patient, comme quoi dans l'urgence ils pouvaient travailler de façon fluide sans avoir à se crêper le chignon mais bon... Il vint prendre l'oxygène nécessaire à la respiration du patient, ce qui énerva une fois de plus la guérisseuse. Puis après avoir préparé très rapidement une potion permettant de relancer le cœur elle retrouva son rival qui la regardait en chien de faïence du style "Non mais à quoi sers tu pauvre petite chose insignifiante". Elle dirigea aussitôt une seringue contenant la potion dans le cœur du patient. Les moldus utilisaient de l'adrénaline mais les sorciers avaient un cocktail plus efficace. Le patient reprit un pouls mais encore trop faible il fallait l'aider manuellement:

"Monsieur Muscle , je te propose de commencer le massage à moins que tu ne préfères me regarder amoureusement comme tu le fais!"

Elle alla chercher une autre potion afin de consolider l'effet de la première pendant que Rowann devait sans doute élaborer un plan pour la tuer en secret... enfin du moins c'est ce qu'elle croyait vu le regard qu'il lui avait lancé avant d'effectuer le massage. Elle espérait juste qu'ils ne paieraient pas trop chers le crêpage de chignon par la mort du patient par exemple mais ce pauvre homme euh... poilu avait certes les deux sorciers les plus insupportables du service mais aussi ceux qui étaient parmi les plus doués.
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeMar 4 Jan - 19:19

Je souris amusé par la jeune femme, décidément j’avais beau être son cadet de 3 ans, j’étais à son égal, j’imaginais à quel point cela devais être agaçant, et cela me fessais à moi très plaisir… Bientôt, tellement elle s’énervait, j’allais devoir lui faire un massage cardiaque à elle aussi. Je plaquais les paumes de mes mains sur son torse charmant tout frisé, il avait du être rasta dans une autre vie j’en étais sur ! Enfin, ce n’était pas le moment de rigolé, et le règlement de l’hôpital réclame le respect aux patients. Je m’activé dans un geste du quotidien à vrai dire, je regardais la jeune femme préparer la potion, pas étonnant, elle faisait le moins fatiguant, pas étonnant, avec une taille aussi fine, elle n’a pas la carrure du métier. Enfin cela dit, si en plus d’être chiante elle était moche, j’aurai démissionné pour la maison de retraite.
Moi ? La regarder amoureusement ? Elle me faisait sourire, en fait, contrairement à elle, j’avais un self contrôle incroyable et elle pouvait me dire ce qu’elle voulait ça ne me touchait pas spécialement. Une carapace qui faisait que très peu de gens savent trouver les mots juste pour me faire du mal ou me mettre vraiment en colère. Mais il était vrai qu’elle me fessait chier cette nana là.



-Dis donc beauté fatale, tu voudrais ne pas te grouiller un peu ou tu reste là à rien faire… Comme d’hab’


Le comme d’hab’ c’était de trop, je l’avoue, mais c’était trop tentant. Si je pouvais, je la ferais baigner dans un bain d’huile bouillante et je la donnerai en beignet aux dragons… L’homme-singe inconscient avait le cœur qui battait à nouveau, lentement certes mais il rebattait, et plus je fessais le massage, plus son cœur battait plus vite. Je me sentais comme sur un petit nuage, d'où ce comportement enfantin de nous deux, les causes de cette légère euphorie étaient simple: les gaz d'anesthésies que flottent dans l'air et nous a drogué dans la salle des urgences, j'étais dans l'apesanteur des rêves. Deuxième cause: la monté d'adrénaline avec un job pareil, on ne se contrôle pas beaucoup. Le cœur du patient repartait doucement, je sentais des perles de transpiration sur mon front, je commencer à me fatiguer, quoi qu'on en pense le massage cardiaque c'était très physique. La jeune femme vint à mon secoure en lui administrant une potion pour maintenir son cœur aux battements stable que je lui avais fais regagner. Je me laissais tomber sur une chaise, la première fois depuis 22h que je m'asseyais, je soupirai en passant ma manche sur mon front, puis je fis un bond hors de ma chaise en voyant la porte s'ouvrir, je vis alors le directeur débarquer avec un sourire immense et il s'exclama joyeusement.


-Vous êtes la! Et ensemble! Je suis venu vous prévenir qu'il y a eu une fuite de gaz et... Euh... Mais qu'est ce qu'il c'est passé ici?! Vous avez encore fait n'importe quoi! Gahleris, vous en avais encore fait à votre tête? Mills, vous faites encore votre tête de mule?




Je regardais la jeune femme qui baissait la tête, bah quoi alors? Elle ne se défendait même pas, je dois avouer que je la comprenais car après tout c'était le directeur et il avait tout pouvoir dans cet hôpital. J'osai alors lui répondre


-Ce n'est pas ce que vous croyais. Cet homme est venu nous agresser, et mademoiselle à calmer ce fou et il a fait un arrêt, je l'ai réanimé... Euh... On l'a réanimé et... Il est en état de bradycardie mais tout est sous control...


Je me surprenais moi même de la défendre autan que moi et affirmer qu'elle avait bien agi et que nous avions travaillé main dans la main comme des adultes responsable que nous sommes sensé être. Le directeur m’adressa un immense sourire enchanté


-Parfait ! C’est merveilleux ! Quel ravissant petit couple ! Vous avez fini votre journée tout les deux, allez donc vous reposer !!


Je el vis disparaitre en chantonnant, j’étais fatigué et je serrai les poings, un petit couple avec elle ? Il ne faillait pas rêver, je me posai sur la chaise, j’étais fatigué, je me sentais plus la force d’aller jusqu’aux douche…

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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeMer 5 Jan - 23:09


Bon malgré qu’à cet instant précis elle avait une envie soudaine de lui enfoncer sa baguette dans les yeux, ils ne s’en sortaient pas si mal, le cœur du patient était reparti et on pouvait dire qu’il était maintenant hors de danger même si c’est eux deux qui avaient faillit s’étriper en fin de compte.

Dahrah était entrain d’arranger quelques perfusions de potions pour le patient, Rowann prenait une dernière fois ses constantes afin de voir si tout était normal et se posa ensuite quelques secondes sur une chaise, chacun s’envoyait des œillades meurtrières de temps à autre lorsque le chef de service entra dans la salle et dit :


« Vous êtes la! Et ensemble! Je suis venu vous prévenir qu'il y a eu une fuite de gaz et... Euh... Mais qu'est ce qu'il c'est passé ici?! Vous avez encore fait n'importe quoi! Gahleris, vous en avais encore fait à votre tête? Mills, vous faites encore votre tête de mule? »


Dahrah se sentit tout à coup très mal à l’aise et baissa la tête en espérant naïvement que le Chef de service la laisserait tranquille si elle ne réagissait pas. Ce n’était pas la première fois qu’il les rappellait à l’ordre et il les avait bien prévenu que des sanctions seraient prises la prochaine fois. Hors, son métier était une des choses les plus importantes pour elle et elle serait complètement perdue si on lui enlevait, rien qu’à cette idée elle était pétrifiée.

Mais Rowann trouva vite une contenance, avec un aplomb qui était assez caractéristique de sa personnalité il répondit :


« -Ce n'est pas ce que vous croyez. Cet homme est venu nous agresser, et mademoiselle a calmé ce fou et il a fait un arrêt, je l'ai réanimé... Euh... On l'a réanimé et... Il est en état de bradycardie mais tout est sous controle... »

L’Irlandaise fût tellement surprise de la réaction de son collègue qu’elle leva assez vivement la tête vers lui un peu interloquée mais pas trop car il ne fallait surtout pas que le Chef se doute de quelque chose. C’était bien une des premières fois qu’il la défendait mais bon seulement cela cachait surement quelque chose comme défendre son propre intérêt par exemple. Elle savait ce type profondément égocentrique mais peut être qu’elle s’était trompée, après tout n’était pas noir ou blanc mais c’était plus confortable ainsi et puis elle ne pouvait pas l’encadrer et ça elle n’y pouvait rien, c’était plus fort qu’elle. En tout cas, le chef parut satisfait de la réponse de son rivale car il annonça :

« -Parfait ! C’est merveilleux ! Quel ravissant petit couple ! Vous avez fini votre journée tout les deux, allez donc vous reposer !! »

Dahrah reprit alors contenance et sourit aimablement à son supérieur hierarchique tout en se passant la main sur le front :

« Merci Chef ! »

Celui-ci tourna le dos et prit la porte pour repartir vaquer à ses occupations et tous deux se retrouvèrent de nouveau seuls. Elle se dirigea machinalement vers le patient, puis après avoir vérifié que la perfusion coulait elle s’adressa à son collègue :

« Tu nous a bien sauvé la mise… mais après tout c’était dans l’intérêt de chacun. »

Dire merci à Rowann, non c’était trop ! Elle n’aurait jamais pu, elle avait bien trop d’orgueil pour admettre ouvertement qu’il l’avait défendu et épargné des sanctions… Elle était dans une situation embarassante car elle n’aimait pas devoir quelque chose à quelqu’un et surtout pas quand ce quelqu’un était un de ses pires ennemis. Mais la réflexion ne fût pas longue car le patient ne tarda pas à reprendre connaissance.


« Où suis-je ? Que s’est-il passé ? »

La guérisseuse prit une attitude rassurante et tout en touchant la main de son patient , elle lui annonça avec un beau sourire :

« Tout va bien Monsieur, vous avez fait un malaise, nous nous sommes occupés de vous avec mon collègue le Guérisseur Gahleris, vous êtes hors de danger ! »


Au départ, le patient eut un air rassuré puis c’est comme si il retrouvait peu à peu ses esprits en regardant Dahrah puis Rowann. Ses traits se figèrent avant de prendre une moue colérique et se redressant un peu il dit :

« Vous deux ! Qu’est ce que vous m’avez fait ?? »
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeSam 8 Jan - 11:05

Je vis la jeune femme me répondre effrontément, je n’y prêtais pas attention, j’étais fatigué, je savais bien que je l’avais couvert, et ça me répugnait encore plus, je pourrais tout faire pour qu’elle perde son job, et pourtant, je ne faisais rien, je crevais d’envie de la dénoncer, mais j’aurai les aurors au derrière ensuite, je ne prendrais pas le risque, et puis, je n’avais pas vraiment de preuves pour avancer le fait qu’elle fasse partie de l’ordre. Je restais assis sur la chaise, fatigué, je restais planté là, je pourrais partir prendre une douche et rentrer chez moi, comme le chef nous l’avait dit, mais je ne souhaitais pas rentrer chez moi, je m’y sentais seul, un peu étrange pour un mec qui tue des sorciers sans témoigner de la moindre pitié et je ne voulais pas être seul, il ne faillais jamais essayer de me comprendre, mais depuis que Katherine avait dormi une fois chez moi, j’avais du mal à trouver le sommeil dans cette maison, où elle n’était pas là, je n’avais jamais ressentis ça avant, mais là, j’avais l’impression d’être devenu accro à la jeune femme, ce qui était assez effrayant pour moi, mais je m’y ferai.
L’homme fini par ouvrir les paupières, et j’entendis la voix de la médico mage lui répondre, je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit resté, elle n’avait pas de famille auprès de laquelle ce rendre ? Je me rendais compte que je ne l’a connaissait pas du tout, je ne voulais pas pour autant la connaitre, mais il était vrai que j’ignorais tout de ma rivale. Soudain l’homme s’énerva je me levais pendant qu’il parler à Dahra, je le sanglé à son lit, je serrai sa dernière cheville quand il demanda ce qu’on lui avait fait en hurlant après nous, je pris alors la parole en prenant dans ma main une poche de sang


-Et bien, ma collègue et moi nous vous avons sucé le sang pour que vous soyez moins agressif, puis à présent nous allons vous ouvrir l’abdomen à vif pour voir un peu ce qu’il y a là dedans…

Je déclarai cela en tenant un scalpel dans ma main et en m’approchant dangereusement de lui, il se mit à hurler de peur et je me mis à rire, j’avais un fou rire très grave, le pauvre homme, il m’avais énervé en même temps, je voyais qu’il hurlait comme un fou et je reposais la poche de sang et la scalpel et il se mit à nous insulter, je prit un air très passible



-Je vais vous demander d’être correct monsieur parce que sinon cela va très mal ce finir. Pour qui vous vous prenez pour débarquer ainsi dans la salle des urgences et frapper les infirmières comme un possédé ? On n’est pas dans votre basse cour… Maintenant, vous allez me dire vos symptômes, la raison de votre venue et ça, en étant le plus poli possible et surtout en vous faisant oublier un peu.

Je fixais l’homme dans un silence total, il ne disait plus rien, comme si sur le coup, il avait compris que ma petite blague était justifié, et il aura de la chance si l’infirmière ne porte pas plainte contre lui. L’homme ouvrit l abouche et s’adressa à Dahra comme s’il avait peur de moi et il lui disait d’un ton maladif


-Vous n’êtes que des salauds tout les deux… Vous êtes sa putain c’est ça ?


Trop c’était trop, j’étais fatigué et mon poing partais directement vers sa tronche et je frappait avec une force incroyable, sur le matelas, à l’endroit juste à coté de sa tête, j’avais vu le visage de l’homme se crisper, comme ça j’allais frapper un homme attaché, je n’étais pas un lâche à ce point… Je respirais calmement, et l’homme regarda Dahra prés à dire tout ses symptômes.
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeMer 12 Jan - 18:51

Ce patient n'était définitivement pas facilement gérable. Plutôt du genre exécrable... La réponse de Rowann la fit sourire intérieurement mais elle ne le montra pas, elle n'était pas du genre à perdre patience près des patients, son collègue lui se permettait plus d'ironie. Mais ce n'était pas pour cela que Dahrah en pensait moins, n'allez pas croire que c'était un ange non plus mais disons qu'elle savait en général faire preuve de Self-control.

Enfin Rowann se reprit ensuite, demandant au patient de reprendre son calme et de défiler la liste de ses symptômes fissa. L'Irlandaise se positionna de l'autre côté du lit en face de Rowann et opinait de la tête au fur et à mesure que Rowann recadrait le patient, puis elle appuya ses dires avec ses mots:

" C'est dans votre intérêt et dans le nôtre également. Dites nous ce qui vous arrive et on aura plus à se supporter."

Elle avait un ton froid et cassant, ce n'était pas dans son habitude mais lorsqu'il le fallait la guérisseuse savait se montrer froide et directive et puis elle avait eu à loisir de s'entraîner sur son cher collègue. Comme par hasard, il fallait qu'un patient difficile tombe sur eux deux. C'était bien plus confortable à gérer lorsqu'on faisait équipe avec quelqu'un en qui on avait confiance, avec lui, elle ne faisait même pas équipe, elle tentait de limiter la casse simplement enfin d'un point de vue relationnel parce qu'au niveau médicomagique, ils étaient plus doués.

Quelques secondes de silence, pendant lesquels le patient semblait trouver quelque chose à dire puis cette phrase :

-Vous n’êtes que des salauds tout les deux… Vous êtes sa putain c’est ça ?

BAM!!! - Réaction immédiate, avant même qu'elle puisse réfléchir à quoique ce soit. Elle avait giflé le patient, net d'un coup, celui-ci avait une tête d'ahurie à présent. Puis les yeux froids comme la glace, elle siffla entre ses dents:

" Je ne vous permets pas!"


Elle une putain? Et en plus celle de Rowann? Non mais c'était la meilleure! Dahrah avait toutes les qualités du monde mais elle ne supportait pas qu'on la blesse dans son orgueil et insinuer qu'elle fricotait avec un homme qu'elle détestait par dessus tout, elle ne pouvait le supporter. Elle n'avait jamais été une allumeuse, ou quelqun de vulgaire, elle n'avait jamais misé sur ses charmes pour y arriver dans la vie, affirmer le contraire, c'était juste insupportable.

La jeune femme sortit aussitôt de la pièce, c'était de trop, elle avait besoin de se calmer les nerfs loin de ce mec affreux (non ne cherchez pas lequel). De rage, elle essuya une larme naissante au coin de son oeil, malheureusement ou pas, elle était très émotive et lorsqu'elle était en colère sa première réaction était de pleurer bêtement... Elle ne se le permettrait jamais devant Rowann qui serait bien trop heureux de se moquer d'elle. Elle s'appuya contre le mur extérieur de la pièce dans le couloirs, pencha la tête vers le haut et ferma les yeux. Elle tuerait pour une cigarette mais ce n'était pas le moment. Il fallait dire que les nerfs étaient parfois à rude épreuve pendant une garde aux urgences, et toute cette fatigue, tout ce stress accumulé l'avait fait craqué... Mais même ça elle n'avait pas le temps. Elle ne pouvait décemment pas laisser Rowann seul avec le patient et réagir perpetuellement comme une collégienne. Il allait falloir y retourner et Dahrah avait pour le moment le coeur gros...
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeSam 15 Jan - 19:33

J’avais étais pas mal étonné par la réaction de la jeune femme enfin pas tellement, je savais bien qu’elle vivait dans un monde de violence et de haine, mais je la voyais mal perdre son sang froid devant un patient, et surtout devant moi… Grâce à ça, je pourrai me débarrasser d’elle, je pourrais soudoyer une infirmière qui me colle aux baskets d’aller la dénoncer et je serai débarrassé, mais non… Parce que ça réaction avait été plus que naturelle, et ça m’avait fais plaisir de voir ce crétin s’en prendre une bonne dans la tronche. Je la vis sortir de la pièce et je fis signe à un infirmier de s’occuper de lui, qu’il ne devait pas y avoir grand-chose de grave, et je la suivais sans même qu’elle ne s’en rendit compte, je le vis essuyer le coin de ces yeux, puis se mettre contre le mur, je restais planté la, les mains dans les poche de ma blousse blanche… Qu’est ce qui l’avait le plus vexé ? Qu’elle soit insultée de putain ou qu’elle fasse des choses peu catholiques avec moi ? Je ne me sentais pas contrarié si elle était vexée de cela, je n’avais pas vraiment besoin d’elle pour faire gonfler mon égaux, et d’ailleurs j’avais décidé d’arrêter de fricoter avec les infirmières et tout ce qui me passait sous la main… C’était fini tout ça.


Je regardais les couloirs animés dans tous les coins et recoins, je vis la jeune femme relever la tête, probablement pour reprendre du service, et elle croisa mes yeux bleus, et je me sentis tout à coups très gêné… Oui, j’étais resté la planté comme un idiot à la regarder s’effondrer de rage ou de tristesse, et je n’avais rien dit pour la consoler, après tout, ce n’était pas à moi de la consoler, elle me détestait, elle m’aurait repoussé comme un moins que rien, et de toute façon, je ne savais pas consoler les gens. Maladroit, qui ne trouve pas les mots. Personne ne m’avait jamais consolé, alors pas facile d’apprendre, j’avais essayé avec Katherine, et je me suis trouver absolument lamentable, je n’avais pas été foutu d’être crédible… Par contre pour blesser les gens, là j’étais doué, on m’avait tellement blessé, au point que plus rien ne me touchait véritablement… Et dans ma gêne je lui disais d’une voix calme



-J’ai donné le dossier à quelqu’un d’autre… Rentres chez toi…


Et je me retournais, d’un pas lent, en direction des urgences, je laissais l’infirmier s’occuper de la salle de réa’ et j’entendais en sale de trauma’ où un jeune homme était tombé de balai et dont la cervelle sortait par l’arrière du crane et une infirmière avait perdu connaissance à la vue de ce spectacle, je fis signe à une aide soignante de la transporter dans le couloir et de lui donner un peu d’eau. Ce n’était pas mon genre de donner des conseils à quelqu’un comme : va prendre l’air, va faire un tour, rentre chez toi… J’avais toujours était seul, et faire équipe avec elle, et bien, même si ça ne m’enchanter pas, et bien ça me fessais tout drôle c’était tout. Les gens croient toujours que tout est blanc tout est noir, mais en fait tout est gris…


Je fermais quelque seconde mes paupières, plongeant mes pupille bleus dans l’obscurité et le premier visage qui apparut fut Katherine, c’était encore mieux que l’alcool, cette sensation d’être aimer… Je me demandais ce qu’elle fessait et si quelqu’un s’approcher d’elle, si j’en voyais un seul, qui la regarderai seulement, je le tuerais, c’était dingue, mais la distance entre nous, me rendais complètement taré, parano. Je détruirai le premier qui lui ferait des avances et je ferai souffrir celui qui osera la toucher. Je me rendais compte qu’elle me manquait à cet instant précis… J’étais au milieu de patients agonisant et mon regard se fessait vide d’émotions… La fière allure de l’équipe Rowann & Dahra, une a moitié en train de chialé au fond du couloir et l’autre qui errait comme zombifié. Et j’étais la, une seule pensée à l’esprit

*Tu me manque…*
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeSam 15 Jan - 23:23

Dahrah releva la tête en direction de la porte et vit Rowann. Il était là depuis le début, il l'avait observé en silence et il avait l'air désolé pour elle. Lui d'habitude si sûr de lui, avait à présent l'attitude gauche des enfants pris sur le fait et qui ne savent pas quoi dire. Même si elle était exténuée, cette attitude fit sourire intérieurement la rouquine qui était surprise de voir pour la première fois une once d'humanité chez son collègue.

Pourtant, ce type était une marionette du Seigneur des Ténèbres, elle en était pratiquement certaine. Comment pouvait-on basculer dans un tel monde noirceur et de cruauté sans être véritablement un monstre? Mais malheureusement ou heureusement, la vision manichéenne du monde qu'on nous enseignait lorsqu'on était enfant n'avait pas grand chose à voir avec la réalité. La réalité elle se construisait d'ombres et de lumière, chacun étant imprégné d'une partie et de l'autre, c'était juste plus ou moins...

Elle se permit même de lacher un gros soupir devant son pire collègue et le regarda comme il la regardait presque comme si rien de tout ça ne s'était passé:

"J’ai donné le dossier à quelqu’un d’autre… Rentres chez toi…"

La jeune femme n'essaya même pas de lutter, elle était tout simplement exténuée, entre son boulot et l'Ordre , elle n'avait pas eu une minute à elle ces dernières semaines et au milieu de tout ça, elle était seule, toujours perdue, même pas quelques minutes pour voir sa famille, même pas une épaule sur laquelle se reposer, mais en même temps elle n'avait pas envie d'avoir une personne de plus à protéger. S'attacher, c'est aussi avoir mal, c'est ne plus s'inquiéter que de soi mais avoir toujours l'angoisse pour l'autre.
L'irlandaise enleva le sortilège qui tenait ses cheveux en nattes d'un coup de baguette, laissant vagabonder ses boucles rousses dans un sentiment de liberté.

" Je vais aller dormir un peu, je prendrai ton relais ensuite si tu veux..."

Se passant distraitement la main dans ses cheveux, un peu sonnée par tout ce qui venait de se passer, elle regarda gênée Rowann, gênée de se comporter de façon si intime avec lui qu'elle détestait comme si la cohabitation était naturelle finalement, comme si il n'y avait plus d'artifice mais juste deux êtres différents qui vivent ensemble, gênée également qu'indirectement il prenne soin d'elle alors qu'il aurait pu la dénoncer.

" Merci..."

Elle avait chuchoté ces mots, imperceptiblement mais elle savait bien que lui avait entendu.Elle lui tourna le dos, fit quelques pas, puis se retourna vers lui et lui dit:

" Ne t'inquiète pas tu es un toujours un crétin pour moi!"


Puis elle tourna la tête vers sa destination et reprit son chemin, car oui elle le détestait toujours même si il était capable d'humanité elle n'allait quand même pas se mettre à l'apprécier d'un coup, juste un mélange de clarté et d'obscurité...

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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeDim 16 Jan - 15:10

Le ton entre nous avait sérieusement baissé d'un cran, à la limite du surréalisme... Je me sentais prit de tristesse à vrai dire. Je n'avais nul part ou aller, personne qui m'attendait, qui m'accueillait à bras ouvert et qui me couvrait de baisers et d'attentions affectives... Pourtant, je savais que Katherine devait y songer. Pas facile la distance... Ma fiancé cloitrée à Poudlard, qui se demandait ce que fais son fiancé lâché dans la nature qui lui même se questionne des activités de sa moitié. Bien que je faisais confiance à Katherine. C'était aux autres hommes que je n'avais pas confiance. Elle était belle, vraiment belle. N'importe quel homme pourrait être susceptible de tomber sous charmes... Moi jaloux? Que pouvait-elle songer de moi? Ma réputation n'était plus à faire, et ce n'était pas une fierté nationale. Parfois j'avais l'impression que cet aspect de ma vie sous le signe de la débauche m'empoisonnais jours après jours. Elle me manquait et je devenais à moitié paranoïaque, je l'aimais. Cela m'était dur, ne pas contrôler mes sentiments, personne ne le peu, mais je ne m'étais jamais autant attendris depuis qu'elle était de ma vie. Je me sentais, étrange en sa présence: gentil, doux, bien que maladroit affectueux et sincère... Un autre Rowann. J'étais perdu.


Une voix troubla mes pensées, celle de ma collègue, elle m’annonça qu’elle partait dormir, et qu’elle me remplacera plus tard si je le souhaitais, je ne me retournais pas, je pouvais passez deux-trois jours sans dormir, et la volonté de rentrer chez moi ce soir là était très mince. Je me retournai assez brusquement quand elle me remercia, je penser un instant avoir un peu trop de cire dans les oreilles pour avoir entendu un truc pareil, elle semblait sérieuse en plus, ses longues boucles rousses sur ses épaules, je la voyais rarement les cheveux détachés, il fallait dire que ce n’était pas commode pour travailler. Elle me fixa et ajouta que j’étais toujours un crétin pour elle… Je la fixais de mes yeux bleus vide, vide de tout… Je détester que l’on me remercie, j’n’étais pas un super héros, à chaque fois que je sauvé un patient, je ne retourné pas le voir par la suite, rien que pour évité des remerciements, qui me paraissaient futiles. Je n’avais fais que mon travail, et je n’avais pas besoin de leur remerciement pour gonflé mon égaux, je savais que j’étais doué, et ce n’était pas de la prétention, juste la réalité.


Je la vis se tourner à nouveau, puis disparaitre au fond du couloir, j’étais resté muet. Puis on me plaça dans les bras un bébé avec l’abdomen ouvert à cause de sa petite sœur qui avait fait une crise de jalousie, je regardais la petite fille pleurer toute les larmes de son corps et répétant qu’elle n’avait pas voulu le tuer. Et en fait, c’était contre toute attente que je lui pris la main et je l’emmener avec moi en bloc. Je déposer l’enfant sur la table d’opération et je regardais la petite les larmes sur les joues et je lui disais d’un ton calme



-Les accidents ça arrive. Tout le monde fait des erreurs…
_Sauf les médecins…
-Même les médecins… Retourne-toi s’il te plait. Comment tu t’appelles ?




Je procédé à la cautérisation du duodénum, et je passais tout le temps de l’opération à parler avec elle. Puis quand j’eus finit les derniers points de suture, je retirai mes gants et je m’agenouillais devant ses joues trempées, je lui adressai un large sourire et je lui disais que c’était fini et qu’elle pouvait se tourner, elle vit son frère, en un seul morceau bien attaché, je lis la joie sur son visage, elle regrettait ce qu’elle avait fait, et maintenant elle avait une seconde chance avec lui. Je caressais d’une main tremblante ses cheveux blonds et je sortais secouer de frissons. Le couloir des urgences c’était vidé, et je m’asseyais sur une chaise de la salle d’attente quand j’entendis des talons hauts sur le carrelage, je relevé mon regard sur elle, Dahra Mills, en tenue de ville, rien à voir avec ce que j’avais l’habitude de voir en fait… Mon visage était couvert de transpiration et mon corps parcourus de frissons auxquels je ne faisais même plus attention… Un verre… De l’alcool… J’en ai besoin maintenant…
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeLun 17 Jan - 23:21


Dahrah était montée à l'étage se reposer quelques instants. Il était rare que chez elle la goutte fasse déborder le vase, mais ce soir elle avait ressenti trop d'émotions paradoxales, de la haine, de la colère, de l'agacement, du soulagement, de la tristesse, de l'épuisement...

S'allongeant sur le matelas usé, son corps accompagné d'un léger grincement du ressort du sommier, la voilà qui contemplait le plafond. Elle s'endormit quelques minutes puis ouvra de nouveau les yeux réveillée par un cauchemard, des blessés, des membres de l'ordre qui lui étaient chers... Elle avait beau vouloir ne pas s'attacher de nouveau, elle n'y pouvait rien c'était plus fort qu'elle... La malédiction de l'humaniste dira-t-on...

Elle se passa la main dans les cheveux tout en lâchant un gros soupir, puis après quelques instants à rester le regard dans le vide, elle décida de se lever. En fait, elle avait besoin d'un verre pour s'assommer un peu, elle réfléchissait trop! Oui Dahrah avait l'air bien comme il fallait comme ça mais il ne fallait pas oublier non plus qu'elle était guérisseuse, en pleine guerre et d'une nature angoissée, donc oui, elle avait tendance à pas mal boire quand elle était contrariée et à fumer assez souvent pour être honnête, en réalité tout dépendait de son état d'esprit et nul être n'est parfait même si il en l'air, sous la couche de lumière il y a toujours une part d'ombre et inversement...

Elle se dirigea vers les casiers afin de revêtir sa tenue civile. C'était toujours pour elle un soulagement car elle n'aimait pas l'uniforme de Saint Mangouste. En sous vêtement, elle se contempla quelques instants le regard vide, passa son doigt sur une cicatrice au dessus de son nombril, dernier reste d'un combat avec des mangemorts, elle n'avait même pas eu le temps de s'occuper de ça, une fêlure sur son corps de porcelaine. Distraitement, elle passa sa baguette sur la cicatrice encore jeune et la fit disparaitre. Puis elle enfila, un collant opaque et une robe pull Bleu roi assez décolletée. Elle finit par enfiler ses bottes à talons, puis après avoir secoué sa crinière, elle se dirigea vers la sortie.

Elle aperçut Rowann assis sur une chaise de la salle d'attente des urgences, il avait l'air pas mal retourné, le corps tremblant, elle ne l'avait jamais vu comme ça, décidément c'était une soirée surprenante et après tout, les ennemis de toujours avaient bien le droit à une trêve. Elle le regarda de façon neutre, lui semblait assez surpris de la voir ainsi.

" Je vais au bar d'en face si ça t'intéresse, je pense qu'on a besoin de s'assommer!'


Puis elle pris la direction de la sortie sans même attendre une réponse de Rowann. Ils n'allaient pas la jouer ami/ami non plus mais disons qu'il semblait en avoir besoin autant qu'elle, et puis avoir réussit à épargner la vie d'un patient, il fallait bien fêter ça!
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeMar 18 Jan - 19:56


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La jeune femme me déclara aller au bar du coin, et m’invita par le biais de sous entendus à la rejoindre, puis elle disparut dans le couloir… Boire un verre… Avec elle ? C’était un piège ou quoi ? J’avais trop appris à me méfier. Partager un verre avec elle, et puis quoi encore ? Et si elle versait quelque chose dans ma boisson, je n’étais pas assez fou pour ça. Pourtant, une voix dans ma tête me supplier d’y aller, je fixais mes mains qui tremblaient, saleté d’alcool, pourquoi tu empoissonné ma vie ? J’avais vu mon père, boire, boire, boire au point que parfois je ne le reconnaissais pas, il rentrer parfois au manoir, une odeur atroce d’alcool, un sourire jusqu’aux oreilles et il prenait ma mère si fort dans mes bras en lui disant follement qu’il l’aimait… Bon dieu, qu’est ce que j’aurai aimé avoir la simplicité de dire à Katherine que je l’aime… Je sentais la tristesse me poignarder dans le dos, à chaque fois que je buvais un verre, je pensais à lui, c’était lui qui m’avais donné ce gène, cette dépendance à l’alcool, certains se plongeaient volontairement dans l’alcool, mais moi j’étais malade. L’alcoolisme, et j’avais toujours refusé de suivre des thérapies, pourtant je savais que cela me nuisait, mais je n’avais pas vraiment envie d’en sortir pour le moment… Je me plaisais parfois à tout oublier, oublier ce que j’ai vécu, ce que j’ai fais vivre et même oublier que je faisais parti des méchants, c’était assez déconcertant, mais parfois, j’avais l’impression de n’avoir ma place nulle part, pas même ici, à St Mangouste. Une infirmière passa à coté de moi et s’arrêta net. Elle plaqua sa main froide sur mon front et je frissonné, je levai mes yeux bleus et… Oh non… Pas elle… Elle m’adressa un petit sourire, cette fille là, c’était du genre plus tu me fuis, plus je te cours après, et moi j’étais plutôt du genre, plus tu me colle moins tu m’intéresse. Et à présent, avec Katherine, elle ne m’intéressait encore moins, et d’ailleurs, elle m’était totalement indifférente, je me levais sans même écouter la fin de ses conseils puérils et je le rendais aux vestiaires, en commencer à déboutonner ma blouse dans le couloir, j’étouffais.


Je me retrouver au milieu de quelque infirmiers, je me retrouvais en sous vêtements et j’aperçus un des infirmiers en train de fixer mon abdomen, je gardais mon avant bras gauche couvert par ma blouse et je me tournais légèrement vers le mur pour enfiler ma chemise. Ce n’était pas une mince affaire de tout faire en discrétion… J’enfilais un jeans noir et quand je bouclais ma ceinture, je le voyais encore en train de me fixer… Soit il sortait avec une fille avec laquelle j’avais fricotté, ou alors il était dingue de moi… Ces deux idées me firent légèrement sourire, et sans même dire bonsoir aux collègues je fermais mon casier et je sortais d’un pas calme.


Je me retrouvais dans le hall et je saluai un guérisseur venu me donner mon planning de la semaine prochaine et il me chargea de donner celui de Darah comme j’étais son heureux coéquipier… J’allais l’étrangler… Mais non… Je sortais dehors, sur les grosses marche en marbres de l’hôpital, à quelque pas de là, un bar, je n’allais jamais dans ce bar, bien trop de collègue et j’étais bien trop pathétique une fois ma bouteille enfilé… Alcoolique de père en fils… Je m’y faisais. Je m’arrêtais devant le bar, je l’aperçus, la rouquine entouré de deux hommes qui semblaient vraiment la draguer… Je n’avais vraiment pas envie de me mêler à ses gens là… Je n’étais pas dans mon monde ici… Je poussais cependant la porte, et tout le monde fut assez étonné de me voir ici, quelque infirmière et aide soignante se mirent à papoter et je me contenter de leur adresser un faible sourire forcé… Je m’approchais de la jeune femme et je vis les deux aide soignants qui la draguait reculer instinctivement, comme si c’était mon territoire, ils avaient du un peu trop picolé pour s’imaginer un tel truc… Je laisser tomber son planning sur le comptoir devant elle sur la table, je sentais mes mains trembler, d’un geste brusque je prenais son verre et vider la moitié qu’il restait. Je le reposais alors, la regardant de bas en haut, je me sentais déjà un peu mieux, 48 heure sans boire, cela m’avait parut une éternité… Je la fixais, je me demandais comment elle allait réagir à mon comportement assez soudain, boire après elle ? En plus ! Qu’est ce qu’il m’arrivait… Je posais ma main sur mon torse et je sentais bien trop de regard sur moi, les bars où j’allais habituellement étaient quasiment vide, et personne ne se parler je la fixais et je déclinais son invitation de tout à l’heure en lui disant d’un ton stressé, un peu comme si je me sentais envahis.


-Je vais… Rentrer je pense, je… Je n’ai pas ma place ici.


Je ne me sentais pas comme les autre ici… Et je pensais bien que ça ne serai jamais le cas, tout simplement parce que, j’étais différent, étranger… Rien ne me retenais dans se pub, les autres qui me regardaient, ce bruit, cette ambiance conviviale comme si chaque jour ce fêter, moins qui était en deuil depuis 8 ans, ce petit garçon en moi n’avait pas encore réussi à pleurer pour de bon sa tristesse…
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeJeu 20 Jan - 22:19

Elle ne savait même pas pourquoi elle avait proposé cela à Rowann, elle devait sans doute devenir un peu folle... Fraterniser avec l'ennemi non mais vraiment, elle était parfois énervée contre elle même, énervée d'avoir parfois la naïveté d'une enfant, l'insouciance de croire que dans chaque âme même dans la plus noire se cachait une part de pureté et que chaque personne aux mauvais sentiments était en réalité une personne qui souffre. Et elle, qu'en faisait-elle- de sa souffrance? Quelle idiotie parfois de toujours vouloir penser aux autres avant soi, présentement cela l'avait mis dans une situation bien ridicule.

La jeune Irlandaise était ainsi partie pour le bar en face, se remettant les idées en place conjointement au fait de prendre l'air. Elle allait souvent là bas après une garde difficile, c'était le lieu de rendez vous de tout le personnel et un lieu de séduction également... Lorsqu'on travaillait en médecine médicomagique et que chacun était parfois mis à rude épreuve, on cherchait des solutions rapides pour s'anesthésier en endorphines : alcool, sexe... Et contre toute attente, Dahrah ne dérogeait pas à la règle même si elle était plutôt raisonnable, elle s'accordait des parenthèses de temps en temps, elle n'était quand même pas Mère Thérésa!

Elle s'installa sur un tabouret face au bar et commanda un alcool quelconque, fort, rapide. Deux collègues de Chirurgie médicomagique la rejoignèrent et lui firent la conversation ainsi que quelques tentatives de séduction. Cela ne lui déplaisait pas, après tant d'agaçement ressenti contre Rowann toute la soirée, un peu de charme masculin ne pouvait pas faire de mal et puis un des deux n'était vraiment pas mal, elle verrait bien ce qu'il adviendrait de la soirée, l'alcool aidant, elle se laissait simplement porter par le flot de la soirée et se détendit enfin un peu. Elle avait vraiment l'impression de couper avec son quotidien ici et de pouvoir tout oublier l'espace de quelques instants...

Mais alors qu'enfin son esprit était tout à autre chose, le malheureux Rowann surgit de nouveau, mais il ne pouvait pas la laisser tranquille celui là, peut être même pire, peut être qu'il avait accepté sa précédente invitation. Mais en réalité non, il était simplement venu lui déposer leur planning de la semaine prochaine, là comme un cheveu sur la soupe! Puis encore pire, il lui prit son verre et le vida d'un trait, la regardant de haut en bas presque comme si il la défiait. Présentement, elle plissait légèrement ses prunelles azurs tentant de comprendre le comportement du présumé Mangemort tout en tournant légèrement la tête vers la droite en le fixant intriguée, mais celui qui était tant hautain d'habitude semble sur le coup gêné :

-Je vais… Rentrer je pense, je… Je n’ai pas ma place ici.


Et il prit la direction de la porte, partant comme il était venu. Ses collègues la charrièrent sur le fait que ce mec devait avoir le béguin pour elle, elle les calma vite fait , froidement et en abrégeant au maximum ajoutant par dessus ça qu'elle détestait tout bonnement ce type.

Elle le suivit à son tour dehors, il faisait froid à présent car la nuit était plus qu'entamée presque à sa fin en réalité. Elle le vit non loin d'elle et sans doute sous l'effet de la colère et un peu de l'alcool aussi il fallait l'avouer, elle lui cria

" Gahleris!! Non mais c'est quoi ton problème??"


Pourquoi s'était il permis de venir lui gâcher sa soirée comme ça? Il la jouait homme torturé à présent! Elle ne savait pas sur quel pied danser avec ce type , tantôt humain, tantôt démoniaque, où était le bien, où était le mal? Sans doute avait elle besoin de le détester pour être rassurée! Elle ne pouvait compatir aux misères d'un possible Mangemort, ce type ne faisait rien de bon mais était ce même possible qu'il ait une conscience?

Les poings serrés, tendue comme un piquet, grelottant légèrement sous l'effet du froid ou de la colère comme vous voudrez, elle attendait une réponse sans vraiment l'attendre, luttant en réalité contre les sentiments ambivalents qui l'habitaient en cet instant alors même que le Soleil commençait à se lever...

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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeVen 21 Jan - 20:28

Alors que je m’apprêtais à transplanai pour rejoindre un bar un peu plus lugubre que celui-ci, je remonter mes épaules en poussant une légère grimace en entendant hurler derrière mon dos… Je me retournais toujours cette grimace sur la face et je la vit les mains sur les hanches, les poings bien fermé, ma petite grimace se transforma en un faible sourire… Je jetai un regard à l’intérieur du bar, et je vis le gars qi draguait la medico-mage qui était déjà partit à la chasse avec une autre jeune femme… Dire que j’étais comme lui… Jusqu'à ce que je me mette en tête que je devais être fidèle à Katherine, je lui devais bien ça… Je penchais légèrement la tête sur le côté en regardant par dessus l’épaule de la jeune femme une charmante demoiselle qui dansait une bouteille à la main, à vrai dire, je me rendais compte rapidement que ce n’était pas la jeune femme qui avait ainsi captivé mon attention, mais la bouteille dans sa main… Je retourner à la rousse, et je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle me criait ainsi de la sorte, j’imagine que le misérable verre qu’elle avait bu lui montait au cerveau, elle me faisait pas plus de peine que ça, dans cette postures ridicule et caricaturale d’une personne énervée, non, je n’avais aucune peine pour elle, je ne l’avais jamais vu penché dans ses pensées, le visage triste, elle souriait tout le temps, j’aurai voulu la tuer pour qu’elle cesse d’être heureuse, elle me narguait avec ses joies… Moi je n’avais rien, et elle, elle avait pleins d’amis et elle fréquenter des bars animés, elle était tout mon contraire… Et même si je l’avais vu pleurer pour la première fois, je ne ressentais toujours rien, je n’avais plus jamais pleuré et cela ne voulait pas dire que j’étais heureux ! Elle était heureuse la peste, et moi j’étais là, comme un con à me laisser ronger par mes souvenirs…

-Pourquoi ? Parce que tu me fais vraiment trop craquer Dahrah Mills tu sais…

Je lui adressai un faible sourire en coin, en penchant la tête sur le côté en lui faisant les yeux doux, je le vis faire les gros yeux à ma remarque et j’éclatais alors de rire. Pauvre enfant… Vraiment… Elle m’avait crus ? J’en doutais. Je la haïssais de trop pour pouvoir ne serai-ce qu’un instant songer qu’elle puisse me plaire physiquement, même si probablement… Je n’y songeais pas une seconde ! Je cessai de rire, car en fait, je ne trouver pas ça drôle finalement… Où plutôt je n’avais plus du tout envie de rire aujourd’hui… Je lui répondais d’une voix sombre

-Mon problème Dahrah… C’est ça…

Je lui monter du menton l’intérieur de bar où les gens riaient, chanter, s’aimaient et le montrer à tout le monde sans la moindre gène, alors que je pâlissais devant le moindre geste affectif en publique… Oui, mon problème c’était ça, le bonheur des autres… Mais ça, je doutais qu’elle puisse le comprendre un jour… Je ne la connaissais pas c’était vrai, mais je doutais sérieusement, qu’elle eut connu un jour la solitude durant, 8 longues années, tourmenté par des envies de mettre fins à ses jours et parfois de s’en prendre à tout ceux qui sont heureux, mais on m’a fait pencher vers la seconde option, je venger mon malheur, et je me sentais incompris… Katherine… Elle aussi elle avait perdu ses parents, mais elle avait tellement d’amis, un tuteur qui l’aimait et… Moi ? Moi, je ne me comptais pas à vrai dire, je doutais avoir une bonne influence sur son existence, mais elle, au contraire, c’était la seule qui comptait réellement pour moi, la seule en 8 ans… Ma solitude m’a rendu imperméable, même vis-à-vis de Katherine, pas même foutu de lui dire plus d’une fois mon amour dans la même journée… Je me sentais dépassé par ce que mon cœur sentais à nouveau, par des termes médicale, cela serai comme si mon cœur avait fait un arrêt durant 8 ans et que Katherine, c’étais ce qui avait permis la réanimation pour de bon… Mais ce cœur, il bat en boitant…

Je ne serai jamais heureux comme eux, c’était contre ma nature, je ne pourrai jamais exprimer de la joie avec autant de naturel… Alors qu’elle regardait à l’intérieur de bar, je tremblais à nouveau, mais cela pouvait passer pour le froid, est ce qu’elle croyait que sa petite soirée qui j’avais osai gâcher en entrant deux seconde dans ce pub valait qu’elle porte un tel ton sur moi… Mais je passais l’éponge, je n’étais pas d’humeur à me battre ce soir, je détester qu’on me parler sur un ton aussi menaçant, mais je n’avais pas envie de lutter ce soir… C’était ça son univers… Et, elle m’y avait invité n’est-ce pas ? Pourtant, je sentais bien qu’il n’y avait pas de place pour moi, et jamais on me donnera la chance de découvrir à quoi ça pouvait ressembler d’être heureux… Je ne voulais pas qu’elle me comprenne, en fais, je ne voulais rien, j’allais probablement retourner travailler, oublier, tout, quand j’opérer, quand je soignais, quand je faisais des préparations, mon esprit et mes mains étaient occupées, et je me sentais dans une bulle dans laquelle personne ne pouvait me déranger… Voila la raison de ce travail… L’oublie. L’oublie et autre chose que je n’arrivais pas à discerner. Je regardais Dahrah et j’ajoutai d’une voix calme avec un sourire en coin accompagné d’un clin d’œil amusé.

-Tu ferais mieux de rejoindre tes amis… Ça vaut mieux je pense miss Dahrah.

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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeDim 23 Jan - 21:51

Dahrah contemplait le visage de Rowann, sombrant dans l’ abîme bien étrange d’une âme esseulée. En l’observant, elle ne pouvait détailler son ressentiment, mêlant alternativement haine et compassion. Après tout, elle ne savait rien de son histoire, rien de ce qu’il était, et parfois les différentes étapes de notre destin conditionnent notre devenir sans que l’on ai vraiment le choix. Mais sur le moment, la jeune rousse n’avait qu’une idée en tête faire sortir la rage provoquée par l’ambivalence qui la hantait face à cet homme. Celui-ci se retourna sérieux d’abord :

« -Pourquoi ? Parce que tu me fais vraiment trop craquer Dahrah Mills tu sais… »


La jeune femme n’eut pas de réaction sur le moment à part écarquiller grand ses pupilles. Si il y avait bien une chose qu’elle savait impossible c’était celle là ! Les deux êtres s’étaient détestés au premier regard et l’inverse aurait été difficilement explicable. Mais Rowann se moqua d’elle en éclatant de rire. On pouvait trouver toutes les qualités du monde à cette jeune femme mais elle avait bien des défauts cependant, dont celui de ne pas supporter qu’on la blesse dans son orgueil. Elle s’apprêtait à lui siffler une remarque bien cinglante mais il rebondit trop vite pour qu’elle ne puisse réagir.

« -Mon problème Dahrah… C’est ça… »


Cela lui faisait bizarre qu’il l’appelle par son prénom, entre eux les rapports étaient plutôt rendus au strict minimum. Machinalement, elle tourna son regard dans la direction du sien et aperçut la vitrine du bar dont elle était sortie quelques minutes plus tôt. Elle ne savait pas trop quoi comprendre, après tout, elle ne le connaissait pas du tout , mais ce qu’elle comprit c’est qu’il ne pouvait pas faire la fête comme un joyeux drille ! Cela ne la surprit pas plus que ça, après tout il était du genre solitaire et torturé, et si il était mangemort comme elle le présumait il y avait de quoi.

Mais de façon surprenante, une mélancolie l’habita à son tour, comme si son collègue pouvait la lui transmettre, il avait sans doute du être très seul et sans vouloir faire de la psychologie de bas étage, une partie d’elle arrivait à le comprendre, tandis que l’autre le détestait.

Voilà que ses mains s’étaient mises à trembler à présent. Ressentait-il une émotion ? Dahrah ne pouvait se l’imaginer, comment pouvait on être fait de chair et de sang avec un cœur qui bat alors que l’on tue celui d’autres chaque jour sans aucun remords ? Les erreurs pouvaient arriver et pour beaucoup de choses, elle était prête à comprendre et même à pardonner mais devenir Mangemort était un acte qu’elle ne cautionnerait jamais. Jamais… tout simplement parce qu’elle était une de leurs premières cibles et sa famille également. Les fils et filles de moldus n’étaient pour eux que de simples batârds nuisibles mais qui étaient-ils pour décider de la valeur d’une âme sous le seul critère de sa naissance ?

-"Tu ferais mieux de rejoindre tes amis… Ça vaut mieux je pense miss Dahrah."

Elle se sentait bête à présent. Elle voyait bien que quelque chose tourmentait Rowann mais ils étaient ennemis alors le consoler, l’épauler serait tout simplement complètement idiot. Elle ne voulait pas non plus lui donner raison et partir comme une petite fille bien sage. Elle en avait assez d’être sage ! Il ne lui restait peut être que quelques jours à vivre, quelques heures, quelques minutes, elle avait décidé de ne pas s’encombrer de sa culpabilité. Elle baissa son regard quelques secondes tandis que l’aurore commençait à poindre, révélant au monde sa chevelure d’or et de lumière, lentement comme si les secondes s’égrenaient. Elle fixa ensuite Rowann droit dans les yeux :

- « Ce ne sont pas mes amis, je n’ai que très peu d’amis mais ils me sont précieux. Tu peux la jouer homme torturé mais tu sais dans la vie tout est une question de choix, alors assumes un peu. »

Le fusillant du regard, elle se retourna vivement, n’attendant même pas de voir sa réaction. Une oppression vint naître au centre de sa cage thoracique, compressant son plexus. Une envie soudaine et bête de pleurer surgit mais elle réfréna l’émotion naissante ne la laissant qu’apparaître par un léger voile flou agonisant au bord de ses yeux. Pourquoi ? Pourquoi ressentait-elle cela ? Peut être parce que tout ceci la torturait trop, peut être parce que dans ses mots, elle ne se reconnaissait pas, elle ne se reconnaissait plus…
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeMar 25 Jan - 17:45


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Je devais m’avouer surpris de la voir faire de gros yeux, avait ‘elle crut sincèrement que j’avais la moindre affection pour elle ? Valait mieux qu’elle aille chez son psy si elle croyait des choses pareilles, et pourquoi je ne mettrai pas des vêtements hippie et propager l’amour dans le monde ? C’était vraiment trop marrant, si elle avait vu sa tête, elle aurait surement rougie de honte, et c’était bien pour ça que j’avais éclaté de rire, et je crus un instant que j’allais me prendre une bonne tarte dans la gueule, que je devais avouer, très bien mérité, c’était vraiment méchant *Vilain ! Vilain Rowann Bouh ! Privé de dessert !* J’avais beau avoir l’air d’un déprimé, je m’amuser beaucoup à cet instant. Puis je lui montrais ces gens heureux, elle les regarda un instant, un très long instant, au point que je commençais vraiment à m’ennuyer. Puis elle se tournait vers moi, ce n’était plus de la haine dans ses yeux… C’était comme… De la compassion ?! J’allais l’étrangler… Mais ça servirai à quoi, elle croyait me comprendre, comment pouvait-elle ? Je ne me comprenais même pas, elle espérait peut-être avoir pitié de moi, qu’on devienne amis et que je change d’avis et hop là, Rowann avec une cape de superman. A cette idée, j’eus un invisible sourire en coin, probablement je souriais de l’intérieur, un tel scénario, impossible, on n’était pas dans un film, c’était la vraie vie. Elle me lança alors, un peu hautaine, que j’avais fait mes choix… Puis elle s’en retira… Je n’appréciais pas le ton qu’elle portait sur moi, et je la rattrapais, la pris part la taille et la tournait vers moi, et je vis, quelque choses comme des larmes dans ses yeux, je la relâchais subitement. Les larmes, ça ne me faisais plus rien, alors pourquoi j’avais eu ce reflex… Je passais mon index sur une larme qui venait de glisser le long de la joue… Puis à nouveau nos yeux se croisèrent, ce n’était pas faible de pleurer, je la fixai, me demandant si je serai capable d’en faire de même… Et bien non… Impossible… Je retirai alors ma main tremblante de son visage, je m’étais préparer à une gifle en pleine face, je me disais qu’un jour tout de même, elle m’en mettra une… Apparemment, ce n’était toujours pas pour maintenant. Je jetai un regard à l’intérieur du bar, la joie, l’alcool… L’alcool… Je reporter mes yeux bleus dans les siens et je lui adressai un faible sourire et je lui répondais d’une voix calme

-La théorie qui déclare qu’on à toujours le choix est erroné. Parce que si j’avais le choix Dahra, il y aurait longtemps que je les aurai tous tué. Mais je vais te prouver ce soir même. Que tu ne pourras jamais comprendre l’incompréhensible.

Je lui adressai un large sourire, comme si je n’avais jamais connu la tristesse dans la vie, mon visage était capable de témoigner n’importe qu’elle émotions, j’aurai du faire du théâtre… Je réajustai le col de ma chemise, je lui adressai un clin d’œil, et je la contournai en frôlant au passage ses hanche de mon bras, et je fis une mine désolé de l’avoir effleuré, puis je poussai les porte du bar, tout le monde me fixa à nouveau, je faisais une tête vraiment effrayante… Qu’est ce qu’il allait se passer ? Suspens… Est-ce que j’allais mettre mes menaces à exécutions ? J’allais probablement tous les tuer, j’en étais bien capable… Puis soudain je m’exclamai d’une voix forte

-Tournée générale sur le compte de Dahrah ! N’hésité surtout pas à prendre ce qu’il y a de plus cher surtout ! Faites vous plaisir!

Des cris de joies se firent dans tout le pub, et je me mis à rire nerveusement, puis je me rendais au bar et je m’installai auprès d’une jeune femme et je lui demandai avec mon grand sourire si elle avait l’intention de me donner son verre, tout en la qualifiant de jolie, bien qu’on puisse faire mieux sur le marché… Alors que je vidais le verre de la jeune femme, je m’attendais à ce que Dahrah rapplique, comme une furie, car probablement je venais de lui faire perdre un moi de salaire avec cette commande immense d’alcool. Comme si enfaite, je le chercher ma bonne baffe dans la tronche, en réalité, ça me rassurerai, cela voudrait dire qu’elle me déteste toujours, et j’avais vraiment besoin que mes ennemis me déteste un peu dans la vie, parce que je ne supporterai pas plus longtemps qu’on se permettre de lire dans mes yeux ce que moi je ne savais pas.
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeDim 30 Jan - 20:38


La jeune femme ne réfléchissait plus, elle partait, ne savant même pas où elle allait, se maudissant elle même d'être sensible à ce satané Rowann, comme si il pouvait la toucher dans le peu d'humanité qu'il pouvait avoir, comme si apercevoir l'humanité des autres et en particulier les ennemis était un aveu de faiblesse.
Mais alors qu'elle continuait de partir, elle sentit qu'on l'attrapait fermement par la taille. Elle n'eut même pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait, elle avait l'impression que ses hanches fines étaient comme prises en étau et avant même qu'une réaction de sa part ne se fit sentir, elle sentit les mains en question lui faire faire demi-tour. Ces mains appartenaient bien sur à Rowann qui n'avait pas du apprécier sa dernière remarque. Mais celui-ci sembla étonné de constater que la jeune femme était émue aux larmes. Dans la violence du demi-tour, une larme agonisante au bord de sa paupière roula de son dernier souffle le long de sa joue. Elle baissa les yeux, gênée comme une gamine qu'un homme qu'elle détestait la voit si faible. Elle sentit son doigt écraser la larme mourante sur son visage et ressentit une sensation de dégoût au toucher de cet homme qu'elle détestait tant, comme si on lui avait administrer un choc électrique déplaisant. Comment pouvait-il être aussi familier avec elle? Elle avait envie de lui montrer de quelle baguette elle se chauffait, mais avant même qu'elle ne pu dire quoi que ce soit, croisant le regard du ténébreux mangemort, celui-ci dit dans un sourire qu'elle aurait bien aimé faire cesser:


"-La théorie qui déclare qu’on à toujours le choix est erroné. Parce que si j’avais le choix Dahrah, il y aurait longtemps que je les aurai tous tué. Mais je vais te prouver ce soir même. Que tu ne pourras jamais comprendre l’incompréhensible."


Machinalement, ses poings se crispèrent, il la prenait vraiment pour une idiote lui et son air suffisant.Si il n'avait pas été si brillant en tant que Guérisseur, elle se serait contentée de penser qu'il était un crétin fini point barre mais le côtoyer quotidiennement lui avait parfois prouver l'inverse. Elle se contenta de le regarder de la façon la plus dédaigneuse possible, et il était rare de voir ce regard meurtrier chez l'Irlandaise.

Ne lui laissant guère le choix, Rowann entra de nouveau dans le bar, elle le suivit donc et celui-ci déclara:

"-Tournée générale sur le compte de Dahrah ! N’hésitez surtout pas à prendre ce qu’il y a de plus cher surtout ! Faites vous plaisir!"

Les clients du bar l'acclamèrent comme Mère Théresa. Elle leva les yeux au ciel, dépitée. Si ce crétin avait été seul, elle se serait plu à lui coller une raclée de ses petits poings dont il se serait souvenu, mais devant tout le monde, il fallait bien garder son calme. Si cela arrivait aux oreilles du Chef, si il apprenait que Dahrah habituellement si sage s'en était pris à Gahleris, ils n'apprécierait sans doute pas la nouvelle. Elle souffla donc un bon coup, et décida de prendre les choses avec philosophie et de ne surtout pas montrer son agacement à Rowann, cela lui ferait bien trop plaisir. Voilà qu'il s'était pris à glousser nerveusement comme un gamin de maternelle. Ce mec était parfois juste pitoyable. Avec un grand sourire, elle leva les bras en l'air et s'exclama:

" Faites vous plaisir!!"

Elle se dirigea vers le bar et reprit elle même une autre boisson, un whisky pur feu, mieux valait qu'elle s'assomme définitivement. Rowann, lui avait approché une jeune demoiselle et tentait de la séduire, cela ne la surprenait pas, il fallait juste qu'il fasse son coq. Elle se contenterait d'en refaire un poulet... Portant son verre et marchant langoureusement vers la table, elle prit place entre Gahleris et la jeune femme au bout de la table. Elle fit un grand sourire à la jeune femme qui lui rendit la pareille et lui tendit la main pour la lui serrer:

" Enchantée, Dahrah Mills, Je suis la binôme de Rowann!"

La jeune femme se présenta également, puis l'irlandaise ajouta malicieuse:

" Vous connaissez bien Rowann?"

Celle-ci répondit que non, elle venait juste de le rencontrer. S'accoudant à la table, posant sa main sur son visage, elle s'approcha près de la jeune femme comme pour lui faire une confidence mais suffisamment fort pour que celui-ci entende:

"Oh dommage, mais si vous avez de la chance, vous apprendrez à mieux le connaître ce soir."

Buvant une gorgée de sa boisson, elle ajouta distraite:

"Lui et ses petits amis" Avec un clin d'oeil, elle désigna de la main la région du bas ventre. Devant l'air offusquée de la jeune femme, elle se contenta d'approuver l'air compréhensive comme pour dire "si si" et murmura:

"Il a tellement de mal à se débarrasser de ces petites bêtes là!"

Mon dieu à voir la tête de Gahleris, elle s'amusait à présent comme une folle, l'alcool aidant il fallait dire, elle n'était que rarement si peu raisonnable mais franchement cela lui faisait un bien fou et peut être même qu'elle commençait à y prendre goût.
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeMar 1 Fév - 19:14

Je vis Dahrah dire à tout le monde de ce faire plaisir, je l’observais avec un faible sourire amusé, si seulement elle savait, le carnage que j’allais faire se soir, il y aura plus d’un mort… Mais ça bien sur, ce n’était pas envisageable, trop de monde. Pourtant, j’avais déjà une tactique, et ma première victime, c’était tout simplement cette jeune infirmière que j’étais plus ou moins de draguer, Dahrah se rapprocha de moi, et fis son petit numéros très amusant, décidément, elle avait sauvé la vie de cette infirmière… Elle prenait tout avec bonne humeur et ça avait le ton de m’agacer, je fis image dans ma tête, et ce soir, j’allais jouer sur le même pied qu’elle. Je souriais amusé à sa dernière phrase pour finalement éclater de rire avec une joie qui sonné horriblement faux, j’adressai un clin d’œil à l’infirmière qui sourit, qui dans l’hôpital ignorait les rivalités entre Dahrah Mills et Rowann Gahleris ? A moins de vivre dans le placard pour protection des personnes âgées, je ne savais pas comment. Certes, il était clair que nous étions les deux seuls, à deux heure du matin, après 7heures d’affiler de travail, les seuls est uniques qui arrivaient à se disputer en plein milieu du hall pour des histoires qui ne sont à vrai dire que des prétextes pour ce balancer des obscénités sans pareilles à la figure. Tout le monde avait fini par s’accoutumer de nos piques et cela paraissait comme dans un quotidien aux yeux de tous. Je finissais mon verre, puis je m’adressai à la jeune femme

- C’est bon… Tu peux dégager tu m’intéresse pas… Et puis, j’ai pleins de choses à raconter à ma vielle copine Dahrah qui apparemment à une folle envie de vérifier s’il ne se passe rien de trop grave dans mon caleçon.

Elle me regarda avec des yeux qui brillaient, probablement très vexée, je lui fis une petite grimace moqueuse qui designer une tristesse caricaturée, et elle s’en alla à pas vifs, probablement pour chialer dans un coin. La pauvre enfant, les gens l’ignorait surement mais, il c’était passer quelque chose avec cette jeune femme dans la réserve, et je préférai garder les détails pour moi, et franchement, j’avais trouvé sa prestation assez mauvaise. Et puis, elle était trop naïve de croire que je voudrais à nouveau d’elle, ce n’était que les pulsions d’une fois, enfaite, en général avec moi c’était une mes pas deux, je préférai voir ailleurs, c’était si ennuyant la routine… Sans oublier que j’étais l’heureux fiancé de Katherine Rose Howlett. Je détestai son nouveau nom de famille, j’avais mieux aimé Von Ehlia, et c’était bien pour cette raison, que moi, je l’appeler toujours Katherine Von Ehlia. Je me devais d’être homme fidèle, alors j’allais faire, j’allais rester à Katherine, et je m’habituerai à cette routine, et j’y prendrai gout probablement, je pensais vraiment que je me plairai dans cette vie de couple qui m’étais inconnue, qui m’étais effrayante enfaite. Je penchais la tête sur la droite avec un large sourire en fixant Dahrah à nouveau, bien sur, mon allusion au fait qu’elle voulait voir ce qu’il se passait dans mon pantalon avait été anodine, comme si de toute façon, j’aurai l’intention de lui laisser fourrer ses sales pattes dans mon entre-jambe, même pas rêve. Et je doutais fortement être un objet de désirs pour elle, où alors c’était très bien caché car décidément ce n’était pas du tout ce qu’elle dégageait… Je lui lançai d’une voix amusé

-Il me semble que ça doit faire depuis mes années Poudlard qu’on ne m’avais fait une vanne aussi nulle… Je vois que tu es encore à ce stade ce qui me prouve une fois de plus, ton incompétence… Et moi qui avais presque crus que tu étais une fille intelligente… Je suis déçu…

Je me désintéressais de ma collègue quelque instant, pour regarder qui était dans la place, je vis une petite technicienne de surface dans un coin, toute seule… Elle ne manquerait pas à grand monde si par un hasard incroyable un certain mangemort venait à la tuer… Je portais mon regard vers Dahrah, et l’on m’apporta un autre verre et je me permis de trinquer dans son verre, et j’eux la délicatesse de ne pas renverser son contenu sur sa propriétaire, pas pour elle, mais je songeai que l’alcool était bien trop précieux pour être gaspiller de la sorte… Et puis, vraiment, ce soir, je n’avais pas envie de m’encombrer avec ses reproches, et ses insultes à trois balles qui ne me touchaient nullement. J’étais comme imperméable à toute ses remarques, comme on dit, la bave de crapauds n’atteint pas la blanche colombe. Sauf que je n’avais franchement pas grand-chose d’une colombe, mais l’expression voulait cela. Je bus mon verre d’une traite, et oui, on est alcoolique où l’on ne l’ait pas.

La question que tout le monde se demandait c’était : Rowann ? Mais qui est-il ?
La réponse était toute aussi complexe que le théorème de Pythagore sur l’alignement des ombres pour connaitre la hauteur d’un objet. Très difficile à saisir, en fait, j’étais bien plus d’une question existentielle, j’étais un mystère total, et même pour moi-même. Voici mon théorème : Si j’ai envie de tuer, Alors je tuerai.
Tout était simple, une envie de tuer, je n’allais pas me restreindre, je ne voyais pas de mal à cela, c’était bien là toute la complexité de la chose. On m’avait éduqué dans l’idée que je devais tuer, que c’était ça, mon but, l’objectif de ma création. Je n’étais pas un être pour avoir des sentiments, mais un être pour tuer. Et pourtant, parfois j’avais le sentiment d’avoir fait quelque chose de très mal, quand dans les journaux je lisais des articles dans lequel des crimes avaient était fait par les mains d’un monstre… J’étais quoi ? Un monstre ? Un monstre pour avoir fait quoi ? Je ne comprenais pas, j’avais beau être intelligent, pour moi, tuer c’était mon comportement le plus normal. A défauts de toujours avoir que des ennemis, j’avais fini par sombrer dans la folie avec une obsession : je dois tous les tuer.

J’oubliais mon mal de tête, je secouais la tête doucement, qu’est ce qu’il c’était passé ? Pendant deux seconde je m’étais complètement remis en question… Qu’est ce qu’il m’arrive. J’avais besoin d’un verre. Je levais le bras pour faire signe au garçon de m’apporter un autre verre de Scotch, je soupirai en m’installant au creux de ma chaise, et j’attendais mon verre dans un calme absolu, j’étais peut-être la personne la plus calme de tout le bar, où tout le monde semblait respirer la joie de vivre *Ils ne payent rien pour attendre ses bons à rien… Je vais les tuer… Je vais les tuer… Tuer… Tuer… * . Je sombrais dans la démence à nouveau. Je ne comprenais pas comment j’arriver un lapsus de temps, à sombrer ainsi dans des pensées noires, puis me remettre en question, jouer la comédie, re-broyer du noir, encore se poser des questions existentielles, et ensuite à nouveau reprendre mon rôle dans la comédie, puis me re-questionner…. Un cercle vicieux, mais en si peu de temps, je passai à plusieurs état, lucidité, comédie et déprime.

Je fixais ma collègue rousse dans le silence, je ne pouvais m'empêcher de repenser aux épisodes précédents où elle c'était mise à pleurer, je devais m'avouer sur le cul, pour moi, il n'y avait jamais eut la moindre démonstration émotionnelle de ma part, je n'avais eu aucune peine d'envoyer bouler une jeune femme éprise de mes charmes pour la simple et bonne raison que je ne pouvais me dire que quelqu'un puisse m'aimer, je me ressoudais pourtant à croire en l'amour de Katherine, je ne me sentais pas indifférent à cette jeune élève qui semblait avoir voler mon cœur avec succès. Jade, je l'avais complètement délaissé et sans ressentir la moindre considération pour ses sentiments envers moi que je préférai ignorer. Elle avait pleuré et j'avais eu le culot de la toucher, cette larme qui avait trempé mon doigt, je demeurais dans le silence, imaginant le bonheur de dire ce que l'on ressent. Je regardais ma collègue, elle me fixait d'un regard réprobateur, noir et tueur. S'il y avait des revolvers dans ses yeux, il y aurait longtemps que je serai mort. Je voyais bien dans ses yeux une envie grandissante de me frapper à m'en péter les côtes. La question que je me posais était: Pourquoi ne le faisait-elle pas? Lorsque nous sommes en ces périodes froides, il ne fallait pas ce faire de cadeau. Je la fixais de mes yeux bleus au combien expressifs sur un visage neutre.

-Au fait... Très belle prestation tout à l'heure dehors... C'était... Comment dire? ... Larmoyant!

Je lui adressais un sourire carnacié en prenant le verre que l'on m'apportait. Pour moi, les sentiments n'étaient que des illusions reproduites par des acteurs plus ou moins mauvais. Je ne pouvais pas considérer Dahrah comme quelqu'un qui éprouve de la tristesse. Ce qui m'intriguait le plus, c'était le pourquoi de ses larmes. Je doutais qu'elle eut pleuré pour moi, cela serait insensé, est-ce que je l'avais blessé? Ou est-ce qu'elle aussi allait se mettre à me dire que j'étais capable de changer, que j'étais quelqu'un de bien, qu'il n'était pas trop tard... A 4 sur moi, c'était normal qu'arrivé à un stade, mon esprit fus semer de doutes... J'avais envie de mourir quand je repensais à leurs mots... N'était-il pas trop tard? Trop de morts par ma faute... J'étais né pour tuer. Les gens ne comprenaient pas ça...
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeJeu 3 Fév - 18:46


Bon la plaisanterie ne semblait pas avoir plu à Rowann. En même temps, elle ne s'attendait pas à autre chose de sa part, ce type avait tellement peu d'humour il préférait la jouer beau brun ténébreux, libre à lui... Elle était toujours un peu amusée de sa blague soit dit en passant stupide évidemment mais bon, il était difficile de la jouer fine après son dernier coup. Gahleris renvoya fraichement la jeune femme chez laquelle il s'était pourtant incruster...

"- C’est bon… Tu peux dégager tu m’intéresse pas… Et puis, j’ai pleins de choses à raconter à ma vielle copine Dahrah qui apparemment à une folle envie de vérifier s’il ne se passe rien de trop grave dans mon caleçon. "

Elle ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel d'un air désespéré. Regarder dans son caleçon oui mais bien sûr... dans ses rêves. Il y avait bien d'autres caleçons qui l'attirait que le sien. Et puis franchement, cette façon de parler à cette infirmière était étonnamment cruelle, comme si elle n'était qu'un vulgaire bout de viande qu'on décide finalement de reposer. Elle ne supportait pas cela. Une démangeaison soudaine dans sa main lui donnait envie de lui en retourner une, mais bon Dahrah n'était pas d'un tempérament violent, hormis quand on la blessait dans son orgueil. En effet, quand cela arrivait, l'impulsivité prenait le pas sur sa nature tempérée mais cela ne lui arrivait pas trop souvent, enfin avant, car ses derniers temps ses nerfs étaient mis à rude épreuve et elle ne répondait parfois pas de ses réactions. Buvant une gorgée de son breuvage, elle s'apprêtait à lancer une remarque bien cinglante à l'apprenti mangemort mais celui-ci riposta le premier:

"-Il me semble que ça doit faire depuis mes années Poudlard qu’on ne m’avais fait une vanne aussi nulle… Je vois que tu es encore à ce stade ce qui me prouve une fois de plus, ton incompétence… Et moi qui avais presque crus que tu étais une fille intelligente… Je suis déçu… "


Elle ne pu s'empêcher d'éclater de rire, mais oui bien sûr, il était vrai que quelques secondes plus tôt il avait lui même fait preuve d'une grande maturité en prétextant que Dahrah invitait tout le monde, bien sûr c'était un raisonnement logique et intelligent ça. Ce type se complaisait tellement à rabaisser les autres seulement pour gonfler son égo déjà sur dimensionné, cela ne l'atteignait pas. De quelqu'un qu'elle appréciait, cela lui ferait sans doute du mal mais de la part de Rowann, elle se mangeait ce genre de réflexion quotidiennement.

Haussant un sourcil d'un air dédaigneux, le regardant en biais:

" Oui c'est vrai que tu es tellement mature toi même, j'aurais du me plier à ton exemple bienveillant!"

Le regardant en secouant doucement sa tête de gauche à droite comme pour dire non mais je rêve, c'est l'hôpital qui se moque de la charité. Il était vrai que leur influence mutuelle n'était pas des plus bénéfiques. Sur le plan professionnel, ils progressaient ensemble chacun apprenant de l'autre quoi qu'on en dise même si les deux collègues ne l'avoueraient jamais. Mais sur le plan personnel, leur relation ne faisait que raviver des querelles dignes de gamins de maternelle. Cela énervait Dahrah d'ailleurs de se rabaisser à ça mais elle n'y pouvait rien, son instinct de défense parlait plus vite que sa raison. Mais alors, qu'elle allait simplement quitter la table pour le laisser seul et sans doute rentrer chez elle, il l'assomma d'une dernière phrase:

"-Au fait... Très belle prestation tout à l'heure dehors... C'était... Comment dire? ... Larmoyant!"

Là, elle était énervée, cette phrase était tellement basse, elle faillit s'énerver de nouveau sur lui mais elle se contenta de poser sa main sur ses lèvres tout en le contemplant quelques instants:

" Merci, de ne quelqu'un qui ne peut exprimer aucune émotion ça me touche!"

Puis finissant son verre, elle passa ensuite sa main dans ses cheveux en le regardant froidement, et tout en posant le contenant transparent, elle siffla entre ses dents:

" Tu me fais juste pitié Gahleris!"


Le regardant d'un air de défi, elle avait subitement décidé que ce n'était pas à elle de quitter la table, mais bien à lui. Après tout, elle n'allait pas être touchée par un homme qui était froid comme la glace et qui se contentait de la peine d'autrui. C'était tout ce qu'elle détestait chez quelqu'un, comme si aucune once d'humanité ne l'habitait, comme si chez lui tout était bloqué, verrouillé. Elle avait au moins la faculté d'exprimer ses émotions même si parfois elles la trahissait.
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeVen 4 Fév - 20:06

Je regardais Dahrah avec un sourire en coin, elle m’annonça que je n’exprimais rien, c’était drôle, pour une fois que quelqu’un était convainque que j’étais perméable à tout sentiments, ça me fis plaisir intérieurement qu’elle reconnaisse cela. Je l’observais boire son verre en jetant à nouveau un regard circulaire sur l’ensemble des personnes présentent. Je n’arrivais pas à saisir, le bonheur qu’ils éprouvaient à ce retrouvé en collègue ? Je m’imaginais mal, boire un verre tous les soirs en compagnie de Dahrah, je voyais assez sa tronche toute la journée ce n’était pas pour la supporter encore. D’ailleurs si j’étais là, c’était uniquement par ennuis, et c’était exceptionnel ! C’était à cause d’elle. Dahrah Mills. C’était elle qui m’avait invité, et je n’étais pas genre à décliner des invitations, surtout quand il s’agissait de boire un verre… Je ne supportai plus tout ce bruit, alors je revenais à cette chère Dahrah et réagissant à sa deuxième phrase.

–Tu me rassures… J’ai crus un instant que j’étais un grand sentimental… Ne soit pas énervé Dahrah, tu sais bien que je ne suis méchant pour rien…

Je ne savais pas pourquoi, mais je commandais un nouveau verre en précisant que je payais ce verre moi-même cette fois ci. Je soupirai dans l’attente de mon verre, alors que j’entendais une voix me dire avoir pitié de moi… Je levais un sourcil et je ne répondais pas… Du moins pas pour l’instant, ça me fatigué ces gamineries, on pourrait en finir tout de suite de ses querelles incessantes. J’étais usé de ses enfantillages, et je pensais bientôt mettre un terme à tout ça. Je me sentais vraiment lassé… Quand je lui accordais à nouveau un regard, elle me fixait avec défi, je balançai doucement la tête de gauche à droite de désolation, elle avait l’air franchement décider de me chercher jusqu'à ce que je décide de quitter les lieux. Rien ne me retenait dans ce bar, mis appart l’alcool, mai sil se trouvait que j’avais un bar plein de bouteilles chez moi. Au moins, je n’aurai pas à supporter el regard des autres sur moi dans mon salon, seul. On m’apporter mon verre, et je payais immédiatement le jeune serveur, je ne buvais pas tout de suite, je répondais d’une voix glaciale à Dahrah

-Au fond ta vie est aussi misérable que la mienne. Seulement tu es arrivé à te prouver le contraire. Si tu crois sincèrement que ta vie à la moindre importance alors toi aussi tu es à moitié folle.

Je buvais la moitié de mon verre sans lui accorder cette fois ci, le moindre sourire. Aucune vie valait plus qu’une autre, et je ne pensais même pas, au fond de moi, que celui-dont-l’on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom avait une existence qui valait plus que celle de n’importe qui. Mais contrairement aux autres, il avait la puissance. Pourquoi être mangemort alors que je ne considérai pas cet… Homme. Comme un dieu contrairement à la moitié de mes confrères, tous le voyais comme le nouveau messie, c’était pathétique. Moi j’étais avec eux, parce que j’étais comme eux c’était tout. Un sentiment d’appartenance, enfaite non… Plutôt l’impression d’avoir des gens qui te comprennent. Je soupirai, j’avais dit à Dahrah sans intention particulière, je lui avais dit ça, comme ça… J’étais fatigué, alors j’aperçus une table toute seule dans un coin un peu à l’écart. Je regardais Dahrah, comme si je n’avais rien dit avec un Leger sourire aux lèvres et je lui disais en me relevant et en rangeant ma chaise sous la table.

-On va dire que ce soir… Tu gagnes.

Je lâchais mon propre planning sur la table devant la jeune femme, je lui dessinai un sourire en coin, je trouvais que l’on parlait beaucoup mais que l’ont ne se montrait pas assez qui nous étions malheureusement… J’étais mangemort et elle membre d’une organisation secrète. On n’était pas fait pour discuter autour d’un verre à nous disputer comme des gosses en cours élémentaire, on était fait pour un jour, se tuer. Lui rendre le planning signifiait tout simplement que j’allais m’absenter au travail. J’avais besoin de faire le vide, et je songeai que prendre un peu de congé ne me ferai pas de mal pour me remettre sur le droit chemin, enfin le chemin déviant de la société, mais c’était mon chemin, et c’était là que je devais aller. Elle ne sembla pas réagir quelque instant, et oui… Je le laisser toute seule, débordée de travail et tout ce qui en suit. C’était certains que ce ne fus pas un geste généreux de ma part de lui laisser tout faire, mais après tout, je songeai bien qu’au fond d’elle, mon absence au travail quelque temps allé la soulager bien qu’elle sera débordée. Mais je ne doutais pas un instant qu’un infirmier complètement incompétent viendra la seconder. Je n’attendis même pas de la voir réagir, probablement m’aurait-elle ordonné de rester jusqu'à ce qu’elle trouve un remplaçant de congé, et m’aurai menacé d’aller voir la direction. Mais j’avais déjà filler. A cette table en solo que j’avais aperçu plus loin, j’avais retrouvé cette pauvre jeune femme qui pleurait autour de ses amis et je lui fis signe de venir, elle se remaquilla et me rejoignis d’une mine boudeuse. Je lui souris et je lui présentai des excuses qui sonnèrent juste pour une fois, elle me serra alors dans ses bras par-dessus la table et je la repoussai doucement sans la brusquer et je lui offrais un verre, je ne sentais même plus le regard des autre sur moi, je restais calme.
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeLun 7 Fév - 19:22

Enfin il semblait s'apaiser. Enfin Rowann semblait retrouver sa raison et par la même occasion Dahrah aussi. Le fixant toujours de ses prunelles incandescentes, azur contre azur, elle patienta, guettant une réaction de la part de son rival. Celui-ci ne tarda pas à se faire entendre:

"–Tu me rassures… J’ai crus un instant que j’étais un grand sentimental… Ne soit pas énervé Dahrah, tu sais bien que je ne suis méchant pour rien… "

Ce à quoi, elle ne répondit rien, peu lui importait ses boutades à présent, elle ne souhaitait qu'une chose, qu'il parte, qu'il la laisse un peu enfin. Elle n'avait qu'une envie, retrouver son lit, mais sa fierté bien trop haute placée l'empêchait de baisser les armes la première. Puéril, direz vous, mais pour toute question d'orgueil, la guérisseuse ne baisserait pas sa garde, ce type l'avait bien assez humilié pour ce soir.Ce n'était pas que ses remarques désobligeantes la touchait vraiment mais elle ne voyait pas pourquoi elle se laisserait faire de la sorte par un type tellement arrogant. Déterminée, elle posa vivement son dos contre le dossier de bois de la chaise, croisant ses bras par la même occasion guettant la prochaine réaction de Rowann.

"-Au fond ta vie est aussi misérable que la mienne. Seulement tu es arrivé à te prouver le contraire. Si tu crois sincèrement que ta vie à la moindre importance alors toi aussi tu es à moitié folle. "

Certes, sur ce point il n'avait pas tort. Elle n'avait jamais considéré sa vie comme d'une quelconque importance, bien trop anonyme et insignifiante pour intéresser l'humanité. Côtoyer sans cesse l'absurdité de la mort aidait à remettre les idées en place sur ce point.Pas de toute puissance dans un monde où on sait chaque jour qu'on ne maîtrise rien.

"- Et bien dans ce cas, je peux te dire que tu ne me connais pas du tout!"


Se rapprochant agilement de la table, courbant quelque peu le dos pour approcher Rowann, son ton se fit soudainement plus doux, plus mélancolique aussi:

" Je sais bien que ma vie ne vaut pas plus que la tienne Gahleris, je n'irai pas jusqu'à avoir cette prétention mais je défends tout simplement des causes qui me semblent juste pour le reste ce sera le hasard du destin qui décidera..."


Buvant ensuite une gorgée de son nectar, elle se surprit intérieurement à tenir une conversation quelque peu profonde avec son collègue. Surtout après tous les évènements riches en rebondissement de cette soirée. Mais elle ne cherchait pas à comprendre ce qui se passait, ni même à trouver une certaine logique à leurs actes, elle vivait l'instant qui se présentait tout simplement, elle avait toujours fait ainsi, regrettant parfois son impulsivité mais on ne pouvait pas changer tellement sa nature même avec des heures qu'elle pensait inutiles d'introspection.

"-On va dire que ce soir… Tu gagnes."

Accompagnant du regard, le geste de Gahleris, elle ne pu réagir sur le moment,lorsque celui-ci fut parti, elle inspecta le papier qu'il avait volontairement laisser atterrir devant ses yeux. Elle reconnut rapidement le planning de leurs futures gardes. Elle se demanda bien pourquoi il lui avait laissé, il comptait donc ainsi s'absenter, après tout cela lui ferait des vacances à lui mais à elle aussi. Ceci dit, elle ne comprit pas pourquoi il décidait de baisser les bras comme cela car sur un point ils se ressemblaient, leur métier comptait plus que tout dans leur vie. Lorsqu'elle ne travaillait pas, elle se sentait moins vivante, encore plus insignifiante dans sa misérable condition humaine. Elle resta perplexe quelques instants à regarder le papier puis releva les yeux sur son collègue qui était à présent retourner voir la jeune infirmière de tout à l'heure. La jeune cruche avait cédé aux premiers mots d'excuse et l'irlandaise se dit qu'il n'avait servit à rien qu'elle éloigne cette femme de son rival, après tout, elle était aussi superficielle que lui pour capituler aussi rapidement, sans doute grisée par l'espoir de trouver réconfort dans les plaisirs de la chair. Dahrah, elle , y cédait quelquefois mais savait que finalement cela ne servait qu'à panser une plaie sans l'avoir désinfectée auparavant.

Lasse, elle se leva, toujours le papier entre ses mains et se dirigea vers Gahleris, non pas qu'elle tenait spécialement à le coller mais elle n'avait pas envie d'endosser la responsabilité de ses actes. Arrivée, près de lui, elle lui dit dans un regard désintéressé:

"Tu as oublié ça ... Mieux ne vaudrait pas que tu sois absent sans prévenir, cela te vaudrait sans doute ta place."

N'attendant pas sa réaction, elle se dirigea vers le Barman et lui paya d'une grosse somme les consommations de la soirée, puis elle prit la porte afin de rentrer chez elle. Rentrer, se reposer simplement, retrouver la douce inconscience du sommeil comme pour s'anesthésier, ne surtout pas repenser aux évènements de cette soirée, ni à ceux du passé , pas même à ceux du futur. Se retrouver dans la délectable solitude d'une âme épuisée et contempler simplement la torpeur et le vide.
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeMar 8 Fév - 19:34


Je vis Dahra me rendre le dossier et partir sans que j’eus le temps de protester, ma place… Comme si ma présence à l’hôpital avait la moindre importance à ses yeux, elle me faisait bien rire la Dahrah, avec ses petits airs d’anges… Je siffler entre mes dents et je sentais une main froide saisir la mienne, je regardais la jeune femme, je ne comprenais pas pourquoi j’avais une importance dans sa vie, puisque pour moi, elle était insignifiante… Dahrah m’étais insignifiante, j’étais insignifiant pour elle, c’était comme ça que ça marche normalement… Je priais la jeune femme de m’excuser, en lui précisant que je revenais dans la seconde, elle me répondit qu’elle ne bougerait pas et m’attendrais bien sagement, je levais les yeux au ciel *qu’elle lèche botte celle la… [/b]. Je me levais donc et je me dirigeais aux toilettes après avoir bien vérifié que Dahrah était bien dehors, affirmatif. J’allais donc aux toilettes, et je passais mes mains sous l’eau, en jetant mon regard sur une jeune femme dans un coin, elle me fixait de ses yeux noirs, j’eus fini et je m’approchais d’elle avec un regard de défi. Nous étions seuls, les toilettes n’étant pas l’endroit el plus populaire du bar, elle me fixait droit dans les yeux, avec mépris et dégout, j’appliquais ma main sur son sternum et je fronçais les sourcils d’impatience, soudain elle prit la parole et me dit d’un ton calme et posé.

-Je sais ce que tu es Rowann Gahleris. Et j’ai les preuves que tu es un mangemort…
-C’est dommage pour toi alors…

Elle voulu se dégagé en levant son bras, mais celui-ci retomba lourdement, je vis son visage se crisper et puis lorsque je lâchais son sternum elle s’écroula au sol, inerte, un poignard en plein dans le cœur, celui-ci avait sectionné son artère aorte, elle succombait rapidement, je n’avais eut le temps de lui dire qu’un mot : Imbécile. Je regardais son corps gisant sur le sol baigné de sang, je sortais ma baguette et je nettoyais mes vêtements taché. Je sortais rapidement de la salle mortuaire, et je repris place en face de la jeune femme qui avait profité de mon absence pour mettre en évidence sa poitrine. Je souriais amusé, et je pris ses deux mains dans les siennes, je vérifiais que la rouquine ne soit pas de retour, et c’était le cas, j’en fus soulagé, je plongeais mes yeux bleus dans le regard de la jeune femme et nous entamions une discutions.

-Dis moi… Marine… Tu serais prête à faire quoi pour moi ?
-Oh ! N’importe quoi ! N’importe quoi… Qu’est-ce qui te ferai plaisir ?
-N’importe quoi tu dis ? Tu en es bien certaine ?
-Oh oui ! Je ferai tout et n’importe quoi…
-Parfait.


Je souris amusé, et je pointé ma baguette sur elle et je la soumissais à l’Imperium. Elle se laissa faire, ne résistai même pas, comme si elle avait toujours rêvé un jour être mon pantin. Je glissais entre ses doigts une petite fiole qu’elle planqua dans sa poche. J’avais déjà tout prévu à l’instant même où j’avais tué cette fille, Il ne me fallait guère longtemps pour établir un plan, j’avais la mémoire vive. Je le fis se rendre aux toilettes, par l’unique force de ma pensée, je fermais les yeux et je me concentré comme si j’étais dans son corps ainsi évitant d’exposé ma baguette au regard de qui que se soit, je la fis arracher la dague du cœur de sa collègue, et la serrer dans ses bras pour ainsi imbibés ses vêtements de sang, puis je la fis revenir dans la salle et là. Ce fus le silence total, plus personne ne disait un mot, choqué. Je lui donnais l’ordre de tuer la première personne qui s’approcherai d’elle, et le hasard voulu que ce soit un homme qui lui demanda choqué ce qu’elle faisait, des cris sortirent des toilettes à la vue du cadavre et je vis Marine poignarder l’homme. Je reconnu alors cet infirmier qui avait dragué Dahrah, ce qui me fit d’avantage plaisir. Je fixais l’homme se vider de son sang. Elle sortait de sa poche le petit flacon que je lui avais donné et se le vida dans le gossier, je me levais brusquement en voyant une frimousse toute rousse entrer dans le bras, je rompais ainsi la commande avec Marine qui se mit à pleurer en voyant son collègue en train de mourir… Il était trop tard pour elle, le poisson coulait dans ses veines, je rejoignais à mon tour l’agitation, et Marine s’approcha de moi et j’eux un pas de recul puis elle arriva dans mes bras, je la tenais contre moi, elle tremblait, personne ne se souciait de ce qu’elle avait bien bu… Nous nous mimes à murmurer…

-Ro… Rowann… Oh mon dieu… J’ai mal…
-N’aie pas peur…
-Je t’aime…


Puis elle mourut dans mes bras suite à ses mots sincères d’une femme libre de ses pensées, qui ne m’avait pas dénoncé, elle avait préféré mourir pour moi… Par… Amour… Stupidité ! Son amour l’avait conduit à mourir ! Elle était bête ! Trop bête ! Je tenais ainsi, une femme inanimée dans les bras et je voyais une bousculade devant moi. Il était mort, plus la peine de vouloir le sauver… Je vis Dahrah devant moi, j’étais blanc comme un linge tenant cette femme inertes dans les bras… trois morts spécialement le jour où j’étais dans ce bar, elle n’était pas assez folle pour croire aux coïncidences… Elle avait entendu ce que nous avions dit, et sa déclaration d’amour pour moi… J’avais fait mourir une femme qui m’aimait, uniquement pour me couvrir de la mort de cet imbécile… Est-ce que je devais culpabiliser ? Elle était morte… Je n’avais jamais rien ressentis pour elle, et j’avais gâche cette soirée, la joie de tout le monde, je devrais être heureux, et pourtant quelque chose n’allait pas, et j’étais plus pâle que jamais, on me demanda si j’allais tourné de l’œil, je répondais ‘non’ d’un signe de tête, je portais la jeune femme dans mes bras et je la déposé sur une longue table pour huit et je fermais ses yeux et ses lèvres qui me disaient encore ‘je t’aime’. Je ne cherchais même pas le regard de Dahrah, ni écouter ce qu’elle disait pour rassurer les autres, je me dirigeais vers la porte pour sortir, une jeune femme ma barra le passage me disant que l’on devait attendre les autorités pour témoigner, je la fixais quelque instant et sans dire un mot, elle s’écarta, me voyant pâle avec une mine désolé. Comme si j’avais l’air triste ! Bien sur que non ! C’était moi qui les avais tués ! Pourquoi serai-je triste ? Se serai absurde… Je sentais le froid me pénétrer en ouvrant la porte, et je me rendais compte que je n’étais pas plus heureux ce soir… Je me retournais vers cette pagaille générale, tout le monde fut troublé de me voir si mal en point. Je détournais mon regard vers ce ciel rosâtre du matin, mon dossier de la journée couvert de sang dans la main gauche, je me sentais fatigué.

*Pourquoi tout ses gens doivent mourir… Pourquoi est-ce qu’elle m’aimait ? Moi… J’aurai du lui demander avant de la tuer… J’aurai du ! Je ne comprends rien… Je souffre moi aussi… Je les ais tué, comme les autres, jamais ça ne m’avais troublé de la sorte… Pourquoi tout change ? Mais qu’est-ce qu’il m’arrive ?*


Je regardais à nouveau la rouquine, je me demandais ce qu’elle attendait pour venir me dénoncer du doigt comme suspect, est-ce que ce numéros avait berné tout le monde ? Est-ce que mon bouleversement soudain avait penché en ma faveur. Je fixais la jeune femme à travers la porte vitrés et dans je vis qu’elle avançait le pied pour venir me rejoindre, je lui adressai un petit signe de la main ‘good bye’ en penchant la tête sur le coté et je transplanai loin d’ici, et je rentrais chez moi, vidé mon bar en vitesse records. C’était-elle, qui m’avait invité, je me demandais encore pourquoi. Je me demandais pourquoi elle m’avait aimé alors que je le tuais… J’avais laissé sur le trottoir mon dossier qui c’était ouvert après la chute, je ne voulais plus revenir pour le moment. ET je savais pertinemment que le patron me rendrais ma place, j’avais de très bon argument pour même qu’il me supplie de revenir. J’avais laissé dans le dossier un petit mot à la rouquine, qui stipulait que je reviendrais. Je m’endormais alors dans le canapé, transpirant à en crevé d’avoir trop bu.
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MessageSujet: Re: Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv)   Boum, tap, boum... Et ton coeur éclate... (pv) Icon_minitimeVen 11 Fév - 18:44

La guérisseuse avait parcouru quelques pas à l'extérieur, le jour naissant était presque éveillé à présent, elle décida de s'arrêter quelques minutes simplement pour s'allumer une cigarette. Après tout, elle l'avait bien mérité, toutes ces émotions contradictoires l'avaient quelque peu perturbée. Ses yeux dans le vague, elle se repassa le film de la soirée, laissant machinalement la fumée toxique imprégner ses poumons pour aussitôt en ressortir. Elle ne se souvenait même pas de sa dernière nuit, celle là remontait à si loin. Ses yeux devaient sans doute être cernés et son entrain légendaire avait fortement diminué. Elle ne comprenait pas pourquoi elle se préoccupait autant de ce Gahleris, elle devrait tout simplement parvenir à l'ignorer mais il fallait qu'elle s'énerve, ravivant à chaque fois la flamme de leur haine, c'était plus fort qu'elle et elle n'avait jamais été vraiment douée pour maîtriser ses pulsions qu'elles soient négatives ou positives d'ailleurs...

Elle s'apprêtait à rentrer chez elle à pieds, pour pouvoir mieux profiter de la naissance de l'Aube, quand elle entendit des cris paniqués dans le bar qu'elle avait quitté quelques secondes plus tôt. D'une manière automatique, elle chercha sa baguette dans sa poche pour ensuite l'entourer fermement de ses doigts. Aux aguets, elle refit route en arrière afin de parcourir les quelques pas qui la séparait de l'entrée du bar. Une foule s'était amassée, elle reconnut l'infimier auquel elle avait parlé tout à l'heure, allongé raide mort sur le sol, et aperçut ensuite Rowann auprès de l'infimière ingénue, également entrain de rendre son dernier souffle. Tout ceci était bien étrange et plus qu'une intuition, une certitude la gagna, ce Gahleris était derrière tout cela. D'extérieur rien ne pouvait l'accuser, mais elle savait cette infirmière suffisamment stupide pour être facilement manipulable et sensible de façon éhontée au sortilège de l'imperium.

Serrant les dents, elle sentit la rage renaître au creux de son ventre, elle avait envie de lui mettre une raclée, pour qui se prenait-il à jouer les hommes empathiques et compatissant en tenant cette jeune femme entre ses bras. Très rapidement, il prit la direction de la sortie, elle voulut immédiatement le suivre, mais la foule l'en empêchait. Lorsqu'elle réussit à sortir du bar, tenant fermement sa baguette en main, prête à lui rendre son compte et peu importe les risques, elle le visualisa au loin, lui faisant un signe de la main pour ensuite disparaître après un sourire ironique qu'elle trouvait des plus sadiques.

Elle n'avait pas eu le temps de lui rendre la monnaie de sa pièce mais la vengeance était un plat qui se mange froid et elle n'était pas prête d'oublier les obscurs évènements de cette soirée. Elle ne pouvait pas accepter qu'on prenne gratuitement ainsi la vie des gens et en quelques heures il avait réussit à faire un carnage dans ce lieu d'amusement. Il était certain à présent pour la Guérisseuse qu'il était un mangemort. Heureusement pour lui, qu'il avait décidé de s'absenter car après un tel évènement il ne passerait pas inaperçu et la jeune femme n'était pas certaine de répondre de ses actes lorsqu'elle le reverrait. Elle en était sûre à présent, un jour viendrait où ils s'affronteraient, ils étaient fait pour se tuer pas pour être collègues. Elle ne pouvait accepter la seule présence d'un détraqué à ses côtés, elle luttait bien assez quotidiennement pour la vie pour qu'un fou ait la prétention de pouvoir la ôter aussi facilement. Elle se jura de prendre sa revanche.

Puis, elle transplana et retrouva sa chambre dans la maison de Lyrrha, celle-ci devait être au travail. Elle ôta simplement ses vêtements et plongea dans son lit pour sombrer dans l'insconscience, inconscience qui laisserait bientôt place aux cauchemars, à la peur et à l'angoisse une fois de plus...

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