S. Ephram Dwight ◊ Phénix en plumes de sucre ◊
☞ Copyright : thx tumblr - bazzart ☞ Dispo pour rp : 1 - envoie un MP.
Age : 28 Messages : 1823 Date d'inscription : 24/11/2010 Gallions : 19
Qui suis je ? ☞ SPA : Aucun animal ☞ Doubles Comptes : Pandore.
| Sujet: [Concours Rp vs Rp #1] - YOU MAKE ME WANNA DIE. Mer 31 Aoû - 19:07 | |
|
« YOU MAKE ME WANNA DIE »
|
C’est cruel ! Faire un stupide reportage auquel personne ne s’intéresserait, c’était inutile. Et une torture ; d’autant plus qu’il s’agissait d’un reportage à la banquise. Qu’est-ce qu’il y avait, là-bas, des pingouins et des ours blancs ? L’émigration des hippocampes, ça intéressait qui ? Pourquoi ces hippocampes de malheur avait décidé de rejoindre la banquise alors qu’ils n’ont rien à faire là-bas ? … Et surtout, pourquoi est-ce aux stagiaires de faire ce genre de choses ? Vivement que j’ai un vrai emploi à la Gazette, parce que là, tout cela devenait vraiment catastrophique. L’apocalypse. Surtout que j’étais censée être en vacances… Ca c’est vraiment pas juste. On a l’habitude de passer ses vacances au soleil, sous les parasols, loin de la galère anglaise, la pluie… En plus, j’avais prévu un petit voyage en outre-atlantique, dans un hôtel avec vue sur la Statue de la Liberté. Et ben nan, moi mes vacances c’est la banquise et puis c’est tout. Hôtel avec vue sur la banquise. Haha non je rigole, y’a pas d’hôtel. J’avais transplané. Pendant que j’étais encore au chemin de traverse, les gens me regardaient vraiment bizarrement, avec mes nombreuses doudounes, mes bonnets, mes gants, et même mes après-ski. Mais j’avais bien fait de me préparer, il faisait vraiment un froid de canard sur la banquise. Et devinez quoi ? C’était glacial. C’était blanc. C’était immense. Et j’étais seule. Enfin, seule, presque seule… Dès mon arrivée un petit pingouin tout mignon me suivait. Très mignon. Mais bon, alors que je m’étais penchée vers lui, il essaya de me lécher comme le ferait un petit chien. Sauf que… c’était une véritable haleine de poisson pourri ça ! Je me reculais immédiatement, le dégoût au visage. Bon, je continuai. Pendant que je marchais, j’entendais une petite voix derrière moi. C’était assez bizarre, la voix elle chantonnait « Carglasse répare, Carglasse remplace. » mais très très mal et avec énormément de tristesse, apparemment, avec un accent nordique bien prononcé. Je me retournai et c’est avec horreur que je remarquai que c’était le petit pingouin qui chantait…
Il commençait vraiment à m’énerver, ce truc. Hors de moi, je lui donnais un coup de pied, qui le fit retomber sur ses fesses. Le pauvre semblait tellement triste et surpris que je regrettai presque mon acte. En levant les yeux au ciel, je l‘aidai à se relever. « Bon, je te fais un bisou et tu t’en vas hein. » J’approchais donc mes lèvres du petit pingouin quand, alors que je lui faisais le bisou, ce dernier se transforma en un jeune homme sale, en larmes. « Wow tu es qui toi ? » Il paraissait affolé, perdu et surtout, malheureux… Mais il avait toujours autant mauvaise haleine. « Ma vie n’a plus aucun sens, plus personne ne veut de moi, même le Seigneur des Ténèbres ne veut plus de moi alors que j’étais son plus grand adorateur. » Ah, un mangemort. Je levai un sourcil. « Mais pourquoi tu étais ici en pingouin ? » Il s’avança vers moi et commença à pleurer sur mon épaule. Décidément, il se sentait vraiment, mais alors vraiment pas bon. Il régnait dans l’air comme une odeur de … poisson. Le pauvre, il ne mangeait que de ça. Pas très diététique. « Je suis venu ici pour me cacher de tout. Mais j’en peux plus, même le groupe de pingouin que j’avais trouvé ne veulent pas de moi. Je vais en finir ! » Ce qui m’inquiétait, c’est qu’il parlait d’un ton bien déterminé. Certes c’était un mangemort, mais je n’allais pas le laisser faire. Il me faisait tout de même un peu peur… Ce fameux mangemort était face à moi, poing collé au visage, cherchant un moyen non-magique de mettre fin à ses jours au beau milieu de la banquise. « Dîtes, vous ne savez pas comment je pourrais m’y prendre ? » J’esclaffais de rire. Apparemment, il croyait vraiment que j’allais l’aider ; que j’allais être la complice de son propre meurtre. C’était tellement absurde que je ne répondis pas, mais cherchais plutôt un moyen d’éviter la catastrophe. Mais je manquais vraiment de ressources, et même si le métamorphoser en pingouin n’avait pas porté ses fruits, alors comment allait-il bien pouvoir faire ? Surtout que, n’oublions pas mais… j’ai un reportage sur le déménagement des hippocampes à finir au plus vite. « Ecoutez, je suis persuadée qu’il existe un moyen ! Ne commettez pas l’irréparable, ce serait vraiment dommage ! » Il ne m’écoutait pas. Il balançait même sa tête de gauche à droite comme s’il ne m’écoutait pas. Je comprenais qu’il était vraiment tombé très bas…
Les minutes passaient, toutes plus longues les unes que les autres. Et mes doudounes commençaient à ne plus vraiment faire effet… Je sentais les courants d’air très désagréables s’infiltrer dans mes oreilles. Je n’en pouvais plus. « BON ! Ecoutez, moi je n’en peux plus, j’abandonne. Nous n’avez qu’à essayer les ours polaires, ce sont des grands solitaires ! » Sur ces mots je décidai de transplaner vers une autre parcelle de banquise. J’espérais juste que je n’allais pas rencontrer un auror digne de bisounours sinon croyez-moi je démissionne !
| |
|