A côté d'un verre vide il y a toujours un homme plein. (pv)

Le weekend était aussi vide que la semaine. Comme d'habitude je n'avais rien à faire et comme d'habitude je me rendais à la tête de sanglier. C'était l'endroit le plus fréquenté par mes compatriotes. Bien que je ne discutais presque jamais avec eux, j'aimais bien me sentir entourée par des personnes qui faisaient les mêmes "choses" que moi et qui avaient tous les mêmes buts. Je m'amusai parfois à nous comparer à une grande famille, ce qui était complètement décalé de la dure réalité.
Il neigeait depuis plus d'une semaine pour la plus grande joie des enfants moldus, et pour le malheur de leurs parents. Je partageai complètement l'avis de ces derniers bien que ça ne soit pas pour les mêmes raisons... Je détestai le froid et pour moi la neige en était le premier synonyme ! Quand on en prenait juste une poignée, nos mains étaient gelés et passaient du rouge tomate au violet pour finir par être blanches !
Le trajet me prit plus de temps que d'habitude et quand j'arrivai devant le palier, la neige allait de mon pied jusqu'au genou. Je poussai la porte et une clochette annonça mon arrivée. Le patron me salua et me demanda ce que je voulais boire; Je n'étais pas une grande fanatique d'alcool mais pour faire bonne contenance je commandai un whisky. On me remplit quasiment à moitié mon verre et je fus obligé de lui dire que ça allait comme ça. Une bonne chaleur environnait l'endroit et j'enlevai très vite mon manteau. Mais ce moment de plaisir ne pouvait pas durer : un vieil ivrogne au visage cramoisi et aux yeux hagards vint s'asseoir à côté de moi... Il ne devait pas être à son premier verre ! J'imaginai qu'il allait me laisser tranquille au bout d'un moment mais je me trompai royalement. Il commençait à vraiment dépasser les bornes et j'avais du mal à ne pas l'étrangler ! Ce que je détestais le plus au monde c'était les gens qui se croient tout permis sous prétexte qu'ils ont une petite blonde pas trop moche en face d'eux. Je le priai de dégager mais il n'en fit rien et continua à débiter des paroles que je ne voulais pas entendre...
Soudain, un type surgit de nulle part, empoigna par l'épaule l'ivrogne et le pria de s'en aller. Pour seule réponse, le vieillard éclata de rire. Le coup de poing s'écrasa en plein dans sa face et je le vis s'effondrer au sol à quatre pattes sans doute dessoulé par le choc. Je fus satisfaite du changement de situation mais n'en montrai rien, fixant le jeune homme. Il était franchement pas mal et ses beaux yeux clairs me fixaient avec un air de défi amusé.

- Est-ce que tu as l'intention de me fixer ainsi pendant des heures?

Un sourire en coin apparut sur mes lèvres en réponse à son petit air de défi :

- Non, ne t'inquiètes pas... Par contre je serai curieuse de savoir d'où te vient ce splendide coup du droit qui vient de remettre en place le nez de cet alcoolique ?

J'attrapai mon verre et en but une petite gorgée. Je m'attendais à sentir un goût acre investir ma bouche mais ce ne fut pas du tout le cas. C'était bon. Même très bon. J'en avalai une seconde gorgée puis une troisième, une quatrième... jusqu'à finir par vider le verre ! Aussitôt je vis un petit gros ( sans doute un serveur ) accourir pour me servir sans que je n'ai rien à demander. On était perspicace ici, j'aimais bien. Les gens endormis n'étaient pas du tout mon fort, je préférais ceux avec qui on pouvait rigoler un bon coup sans aucune gêne et sans forcément se connaître. J'ésperais que l'homme qui était assis à côté de moi en faisais parti.

-Si un homme dévoile tout ses secrets de combats il ne vaut plus rien.

Personnellement, pour moi, c'était la baguette ou rien. Mes petits bras ne me permettaient aucun acte violent du style coup de poing ou autre chose de la sorte... De tout ma vie je n'avais jamais eu de biceps. Et puis, la magie était tellement efficace et surtout tellement plus meurtrière quand c'était un mangemort qui l'utilisait !
Mais je n'avais pas pensé au type de situation dans laquelle je m'étais trouvée précédement et je me voyais mal lancer un endoloris dans la tronche du vieillard en plein lieu public... Remarque, vu l'état dans lequel il était, j'aurais pu lui donner une légère baffe qu'il en aurait été assommé ...

-Que fais une jeune femme dans un bar pareil, au risque de se faire violer par le premier centenaire qui passe ?

Sa réplique me fit rire malgré moi. N'importe quelle personne de censée se serait trouvé indigné devant une remarque comme celle-ci, mais je n'étais pas "censée" ! En effet, se rendre dans un bar ou 90 % des personnes sont des hommes, à moins d'être une débauchée, ce que je n'étais pas, il fallait être folle ! Son sourire s'élargit et en haussant les épaules, je lui lançai :

" J'ésperais tomber devant une personne un peu plus jeune. Manque de chance... "

Je fis une rapide investigation de la salle. Un homme énorme, un verre à la main, se pavanait devant tout le monde avec son cigare adapté à sa morphologie. Autour de lui, des personnes étaient avachies sur leur table après avoir sans doute abusé de pas mal d'alcool. D'autres encore discutaient bruyament et je n'aurais pas été étonnée si ils en venaient aux mains ! Je ne remarquai personne qui semblait être dans son état normal, exepté moi ( remarque, au bout d'un seul petit verre, encore heureuse ! ) et le jeune homme assis à côté de moi qui semblait quand même être un habitué de ce type de consommation.

-La chance peut toujours tourner tu sais.

Il affichait désormais un grand sourire amusé en me pointant du menton un homme sûrement âgé de la trentaine, avec des vêtements qui ressemblaient plus tôt à des loques qu'à autre chose ! Il était complètement endormi sur la table, la bouche entrouverte et les deux bras ballants, bref, pas sous son plus beau jour !
Je grimaçai en riant. De toute façon, je n'étais pas encore prête pour m'engager dans une relation sérieuse, avec qui que ce soit. De un, j'étais trop jeune pour ça et je me voyais très mal fonder une famille, et de deux je ne sais pas qui serait encore prêt à me supporter toute la vie ! Et puis mes parents m'avaient eu à trente ans, je n'en avais que dix-neuf ! J'avais vécu à ce jour que de simples amourettes dont je savais déjà, avant qu'elles ne commencent, qu'elles finiraient bientôt ! Le mangemort à côté de moi n'avait pas trop la tête à être marié ou du moins fiancé, je le voyais plutôt sous un rôle de badboy, ce qui m'enchantait d'ailleurs ! Mais les apparences sont souvent trompeuses...

-Hum… Est-il possible d’avoir un prénom sur ce visage et ce caractère piquant ?

Avec tout ça, j'avais complètement oublié de me présenter ! Remarque, lui aussi d'ailleurs... Je trouvai mon prénom assez hors du commun, mais je l'aimais bien. Il ne faisait pas trop quitch, sans pour autant être trop dure. C'était ma mère qui l'avait choisi, et je la remerciais pleinement ! Maman... Je balayai toutes les idées noires de ma tête en un seul mouvement. J'étais devenue très forte pour ça et me félicitai grandement. Il n'était jamais bon de s'obscurcir l'esprit et je le savais très bien. Toujours voir le bon côté des choses, c'était ça le vrai bonheur ! Tiens, voilà que je deviens philosophe maintenant...

"Ce visage et ce caractère piquant s'appellent Embry. Embry Thunder. Et, pour que je cesse de t'appeler "jeune homme", quel est ton nom ?"

Rowann. J'aimais bien ce prénom. Il ne m'avait pas donné son nom de famille pour quelques raisons confidentielles, j'imagine. Soit il descendait d'une famille qui nageait dans la pure honte ou bien alors j'avais affaire à un homme dont le père était vachement puissant. Bien que ma curiosité habituelle me poussait à lui demander son nom, je m'en abstenais quand même.
C'est alors que je remarquai un serveur, juste en face de nous, qui s'acharnait à frotter une assiette. De un, il aurait pu faire recours à la magie ce qui aurait été beaucoup plus efficace et de deux, bien que je ne fasse pas souvent ma vaisselle, je pense qu'il ne faut pas un quart d'heure pour nettoyer un plat. Bref, il nous écoutait mais malheureusement pour lui, j'allais très vite le déloger de son poste d'écoute. En me penchant par-dessus le bar avec un sourire de pub pour dentifrice, je lui lançai nonchalement :

"C'est bon, je pense que ça brille assez !"

Il leva la tête et passa du vert au rouge tomate. En marmonnant des mots d'excuse, il partit très vite, se souvenant soudain qu'il fallait qu'il donne l'addition à un client.
J'avais toujours été curieuse, mais pas au point d'espionner des conversations. Et puis, le métier de serveur était le déguisement idéal pour cacher un membre de l'ordre ou même parfois un mangemort, il fallait donc être très prudent. Aujourd'hui je n'avais aucun rendez-vous important mais bon, quand même...
A vrai dire, je ne savais pas trop pourquoi je venais ici. C'était l'ambiance qui me plaisait bien sans doute, même si on n'y faisait pas tout le temps des rencontres agréables. Exepté le fait d'être mangemort, je ne faisais rien dans ma vie. Le temps passait tout doucement et je m'ennuyais à mourir. C'était peut-être pour ça en fait, je venais ici pour voir du monde... Rowann avait sans doute un métier ou une occupation quelconque, lui.

"Et tu fais quoi dans la vie exepté ça ?"

Je pense qu'il comprendrait le sens du mot "ça". Je me voyais mal dire "Et tu fais quoi dans la vie exepté mangemort ?" au risque de me retrouver ( ou nous ) à terre et au mieux conduit à Askaban...
Attrapant mon sac à main, je fouillai dedans un petit moment ( on connaît le désordre d'un sac de femme !) et en sortait une boîte de cigarette. Avec un sourire je lui en proposai une.

-Je suis guérisseur, à Saint-Mangouste. C’est utile pour... ça. Mais vraiment, je suis fatigué.

Je le comprenais... Avec les temps qui court, les patients devaient affluer par centaine et pas seulement pour un simple rhume ! Il me déconseilla vivement son travail. De toute façon je n'avais jamais envisagé un job de ce style. Je detestais voir des gens blessés, la vue du sang m' horripilait. Cela devait paraître un peu bizzare pour un mangemort, mais c'était comme ça, je ne supportais pas. Quand je devais tuer, ce que je faisais souvent ces temps-ci et sans aucun remords, c'était toujours propre et sans la moindre petite goutte de sang. La victime ne souffrait pas, j'estimais qu'elles devaient en être heureuses. Je n'avais jamais pratiqué les sortilèges de torture et espèrais ne jamais en faire de ma vie.
La seule fois où je faillis blesser quelqu'un, ce fut à Poudlard. Le sortilège passa juste sous le bras de l'élève, heureusement pour elle car sinon elle n'en aurait plus l'usage aujourd'hui. Les professeurs accoururent et le renvoi fut immédiat. J'étais contente de retrouver à nouveau ma liberté, mais à peine avais-je poser un pied en dehors de l'enceinte qu'on m'embarquait déjà dans un autre monde... Mais avec le sourire ! J'avais beau passer mes journées à ne rien faire, rien ni personne n'enlèverait le semblant de gaieté qui m'auréolait et qui était ( j'en étais fière ! ) contagieuse au possible.

Rowann prit la cigarette que je lui proposais entre ses doigts. Il ne devait pas avoir de briquet, je pris donc le mien et une petite flamme jaillit. Je lui allumai sa cigarette, attrapai la mienne et l'alluma également. J'inspirai une grosse goulée de fumée toxique avec un soupir d'aise. Ce genre de marchandise, je ne pouvais pas m'en passer et elle bouffait une grosse partie de mon budget. Heureusement, je pouvais encore m'appuyer sur mon père qui me prêtait un peu d'argent, avec quelques grognements et remontrances que je n'écoutais pas ! Le mot préféré de mon père était "économie" et il détestait dépenser de l'argent... Alors pour des cigarettes, imaginez !

"C'est étrange que je ne t'aie pas vu auparavent... Un homme comme toi ne passe pourtant pas inaperçu !"

Je regardais la jeune femme, elle était plaisante, je fumais ma clope d’une grande bouffé, il n’y avait rien de mieux pour se détendre, je posais mes yeux vert sur elle, avec un maigre sourire sur les lèvres, un gras comme moi ne passait pas inaperçu. Elle me flattait, c’était sympas de sa part c’était sur, je la fixais. Je repensais à Katherine, et oui fini le temps où on pouvait s’amuser, maintenant, j’avais le droit d’être heureux, mais dieu savais à quel point c’était dangereux d’aimer pour un mangemort, on sacrifierait sa vie pour l’élue de son cœur, oui, je m’étais récemment retrouver dans des situations gênantes, j’avais été obligé d’effacer la mémoire de cette fille, Darcy Spencer, pour pas que je soit dénoncer et rechercher, et que le seigneur des ténèbres me punisse de ne pas l’avoir éliminé plutôt que de mettre à risque une main utile à l’hôpital, et il m’aurai supprimer ma Katherine, j’en serai mort c’était sur, trop de gens que j’aime sont mort aujourd’hui, une de plus et ça serai la fin pour moi. J’avais beau être capable d’encaisser les coups durs, des endoloris et des sortilèges et de toujours me relever après, mais je ne serais absolument pas capable de supporter de perdre la seule personne qui m’aime vraiment dans ce monde, je sacrifierai mon existence sans problème pour la douce Katherine, ma vie n’avait pas de sens, je vengeai mes parents, je les vengeai, je les vengeai, mais je me suis mis à croire que j’avais le droit d’avoir un peu de bonheur…
Je lui souris et je répondais avec une voix amusé et basse pour pas que l’on m’entende


-Ah oui… Probablement tu as du entendre parler de moi… Gahleris…


Je lui adressais un sourire amusé en tirant ma cigarette, je ne regardais pas la fenêtre, le regard absent, oui, c’était vrai, on parler beaucoup de moi, je le savais, on me plaignait, on disait que j’étais désorientée, et pas vraiment fiable, c’était surement la mort de mes parents et de mon tuteur qui m’avait rendu comme ça, on disait que je changer toujours d’avis, mais que le seigneur me fessait confiance et qu’ils ne comprenaient pas pourquoi. On jasait sur le fait que j’étais devenu très puissant, bien plus que mon père, que mon évolution avait été surprenante et que j’étais un redoutable ennemis. Je savais tout ce qu’on disait, que j’étais à moitié givré d’être orphelin, que j’étais à moitié alcoolique, tout le monde m’appeler Gahleris, je ressemblais tellement à mon père, mis appart les yeux bleus, je suis son portrait craché de ses 20 ans. Je ne supporter pas qu’on disse que je suis à moitié fou, même si c’était peu être vrai, ils ne pouvaient pas comprendre c’est tout.

Je portais à nouveau mon intention sur la mangemorte, et je lui adressais un large sourire amusé, je faisais tomber les cendre de ma cigarette dans un cendrier en forme de tête de mort, c’étais pas très orignal à vrai dire, c’était toujours la même décoration dans ce bar, c’était un peu cliché en fait…

-Ah oui… Probablement tu as du entendre parler de moi… Gahleris…

J'avalai de travers mon verre et commencai à tousser à m'en arracher les poumons. Puis, les larmes aux yeux, je me regardai dans une des glaces de la taverne et éclatai de rire malgré moi en découvrant ma tête. Je reportai mon attention sur Rowann avec un sourire, sans rien montrer de ce qui se passait à l'intérieur de moi. Sa réputation était bonne et mauvaise, suivant les genres. Certains disaient qu'il était encore plus puissant que son père et d'autres qu'il avait un caractère changeant et qu'on ne savait jamais à quoi s'attendre avec lui. Bref, un véitable mélimélo où on ne savait jamais qui vraiment écouter. Personellement, j'avais zéro opinion, étant donné que c'était la première fois que je le croisais. Ou alors je l'avais déjà vu dans les couloirs de Poudlard mais ne m'en souvenait plus...

"Gahleris ? Ah ben rien que ça !"

Rien d'autre. Je n'allais pas m'enfuir en courant ( il ne fallait tout de même pas éxagérer ) et pas non plus commencer à le plaindre pour la mort de ses parents ( il n'aurait pas mais alors pas du tout apprécier ! ). J'avalai une nouvelle bouffée de cigarette et jetai la cendre dans un cendrier arborant des têtes de mort... Ils auraient pu changer tout de même, d'accord pas non plus un rose à fleurs, mais tout de même...
Avec un sourire en coin, je lui dit sur le même ton que lui précédement :

"Avec un nom comme ça, tu ne dois pas en être à ton premier coup de poing..."

Même si je le disais sur le ton de la plaisanterie, je le pensais quand même. Si j'étais à sa place, j'aurais surement du mal à garder mon calme face au chuchotement et aux messes basses à chaque passage devant quelqu'un ! Heureusement pour moi, la famille Thunder était fort peu connue, bien que nous soyons des fidèles serviteurs du Maître. On nous appelait seulement pour les missions groupées mais jamais pour les très grandes. On était en quelque sorte les serviteurs de l'ombre, sans pour autant rester innactif. Et cette position me plaisait bien !

J'appréciais la réaction de la jeune femme qui prenait tout avec humour, je souriais à Embry, j'avais peu entendu parler d'elle ou de sa lignée, c'était une famille sans histoire, de grands fideles à notre maitre mais ils ne travaillaient jamais en solo ou même en duo, ce n'était pas si mal après tout, c'était en duo que mes parents avaient perdu la vie... Pourquoi dans mes yeux bleus ne traduisaient que de la peine? Moi, dont les parents ce sont sacrifiés pour le maitre, oui, je dois être fier d'être leur descendance, fier d'être le fils de deux héros. Et c'est à cause de l'échec d'être fier orphelin qu'était née ma phobie de pleurer. Plus une larme, depuis huit ans je n'avais pas pleuré et j’en portais les séquelles. J'inspirai une bouffée toxique de ma clope pour me détendre, je voyais un mangemort de la quarantaine me fixer dans un coin du bar. Je me méfiais de ce mec, je savais qu'il me soupçonnait d'avoir un problème, et il m'avait dit que si je m'écartais de ma route, il y remédierait... Je lui avais sourit ce jour là et j'eus répondit qu'il n'avait pas la moindre chance de m'abattre, et avec un sourire de défi il a ajouté que contre moi non, mais contre la fille oui. J'attendais qu'il soit envoyé en mission en solo pour le faire disparaitre pour protéger Katherine, oui. Je tuerai l'un des nôtres pour elle, mais il me fallait un allié pour le tuer, un témoin qui dénoncerai un auror ou un membre de l'ordre à ma place. Et c'était une idée qui me traversa l'esprit tout à coup. Elle, Embry, elle ferait l'affaire. Le tout était de la convaincre... Le défi était de taille... Je lui adressai un large sourire et je lui demandais d'un ton très bas


- Non et ce n'était pas le dernier que je donnerai... Approche.


Nos yeux se croisèrent, elle se pencha vers moi après avoir ensemble tiré notre cigarette, je murmurai à son oreille à travers ses cheveux d'ange.


- Si je t'offre un verre... Tu me rends un grand service? Un peu... Particulier.


Bien entendu, ce n'étais pas le lieu pour parler de cela. Je connaissais un endroit où nous serons tranquille mais bien sur je devais paraitre le plus naturel... Je reculai, et je avant qu'elle daigne me répondre je tentai des codes. Je tapotai du bout des doigts sur ma cuisse 5 fois pour attirer son attention, puis je serai le poing et je levai l'index mi courbet pour évoquer le nombre un, puis je desserrai mes doigts et je la mettais dans ma poche droite signe qu'on me suivait. Elle avait fixai mes doigts et elle croisa mes yeux et je lui adressais un sourire, elle avait comprit mon message pur et simple: une personne me suis, attention. Pas facile de ce faire comprendre mais je savais qu'elle avait fait quelque mission avec moi et j'avais proposé ce genre de code et cela nous avez réussi. Je souriais à la jeune femme, si elle acceptait le verre cela voulait dire qu'elle m'aidera, et si elle le refusait c'était simple, d'où la subtilité de ma question.

Rowann m'adressa un sourire. Quesqu'il allait me demander ?

- Non et ce n'était pas le dernier que je donnerai... Approche.

Nos yeux se croisèrent, je les détournai rapidement. Aspirant une bouffée de cigarette, je le regardai du coin de l'oeil. A coup sur il allait me demander quelque chose et à coup sur, quelque chose de pas très catholique ! Néanmoins ma curiosité prit le dessus et après avoir à nouveau avalé la fumée toxique, je me penchais vers lui en tendant l'oreille, impatiente de connaître la suite. Cette proximité me plaisait mais je n'en montrai rien, prenant un air dégagé et faussement absent alors que j'étais toute ouïe...

- Si je t'offre un verre... Tu me rends un grand service? Un peu... Particulier.

Ce n'était pas tout à fait le lieu pour parler de ça mais je le remerciai quand même pour ne pas m'avoir entraîné à l'extérieur où le froid devait subsister... Je regardai par la fenêtre, pesant le pour et le contre de cette proposition. C'était peut-être une occasion de m'amuser, tout dépendait de ce qu'il allait me demander. Comme par hasard, il ne m'avait pas dit en quoi consistait sa requête, jouant avec ma curiosité pour me faire accepter. Ça allait sans doute marcher... Mais je n'avais pas envie de me mettre dans les ennuis, tenant quand même à ma vie, on ne sait jamais ce qui pouvait me tomber dessus... J'éspèrais juste que ce qu'il allait me demander n'impliquerait pas que moi et qu'il y jouerait sa part, je ne suis pas un pigeon non plus ! Prenant mon courage à deux mains, je lui dis en levant les yeux au ciel :

"Pour un verre, je ferai n'importe quoi !"

J'avalai une gorgée de mon verre. C'est alors que je remarquai un homme qui fixait Rowann étrangement. Je mettrais ma main à couper que sa requête impliquerait cet homme. Je le regardai. La quarantaine, bien baraqué, je ne faisais pas le poids contre lui... Rowann, sans doute... C'est alors que celui-ci commença à tapoter sa cuisse cinq fois ce qui attira bien évidemment mon attention. Il se mit alors à faire des gestes avec ses doigts pour finir par mettre sa main dans sa poche. Je réprimai un sourire et hochai légèrement la tête. Quelqu'un le suivait. L'homme à la quarantaine, j'imagine. Mais je me demandais bien pour quelle raison un mangemort surveillait un autre mangemort... Un peu bizzare comme situation, quand même...
J'attrapai mon manteau et mon écharpe dans mon sac et m'apprêtait à sortir. Ce n'était pas le lieu idéal pour parler de ça surtout que l'homme n'arrêtait pas de nous regarder. Je déposai l'argent pour un verre sur le comptoir, Rowann payerait l'autre... Je lui faisais un petit signe du style " à un de ses quatre !" Puis je sortai sans néanmoins lui avoir lancer un petit coup d'oeil pour qu'il me suive à l'extérieur...

Je regardais la jeune femme qui après qu'elle acceptait de prendre un verre, payait sa part, pendant qu'elle mettait sa veste, je payais et j'attrapai le serveur et je lui disait d'un ton calme qu'il s'assure que personne ne sorte de ce bar avant 5 minutes et je laissais dans sa main 5 pièces rondes en or, 5 galions gagnaient par ma sueur, pour protéger ma future femme. Je n'avais pas l'habitude de jeter l'argent par les fenêtres, je n'étais pas dépensier, et mes récompenses étaient toujours très généreuses, je lui adressai un faible sourire mes yeux bleus planté dans son regard sombre, je voyais que ses pupilles brillaient, l'argent faisait beaucoup plus d'heureux que l'on croit. J'enfilais ma veste en cuire en jetant un regard au mangemort, je le voyais qui me fixais. Je lui adressai un grand sourire hypocrite et je lui fis un signe de la main en levant mon majeur, je plongeai mes mains dans les poches de mon jeans, je me tournais vers la sortie et je quittai ce bar miteux avec 5minutes devant moi, j'aperçus la jeune femme un peu plus loin, je m'approchais d'elle, je remarquais que ces lèvres avaient craquées par le froid. Je souris et je regardais promptement autours de moi si personne ne nous espionnait. Il n'y avait personne à l'horizon, je saisissais la jeune femme par l'avant bras et je transplanais en l'embraquant avec moi. L'endroit où j'emmenai la jeune femme était une zone anti-transplanage par mes soins, nous arrivions en banlieue Londonnaise, je lui fis signe de se taire et de ne pas faire de bruit surtout, nous étions dans une usine désaffectée une odeur de produits toxiques. Je la conduisais vers l'ascenceur hors service, je tapais une série de chiffres avec les 5 étages à l’égard du regard de la jeune femme, puis l'ascenseur apparut dans la poussière, je l'invité à passer devant moi.
La boite de métal nous mena six pieds sous terre. Je tirai un énorme porte blindé après l'avoir dé-canenacé, je refermais la porte derrière moi, nous enfermant tout les deux dans l'obscurité la plus totale, elle avait eu du courage de me suivre, depuis mon tuteur, personne appart moi étions entré dans cet endroit, je pensais qu'elle perdit toute confiance en moi, souvent un effet secondaire de la pénombre. Je pris la parole en brisant le silence profond.



-Embry... Je te présence la pièce secrète.


La lumière s'allumant brulant nos pupilles habituées au noir. La pièce secrète abritée beaucoup de chose, elle était immense, dans un coin, des étagères emplis d'ingrédients à potions, un énorme chaudron, une armoire à potions fermée à clefs, dans un autre coin une bibliothèque énorme, un meubles avec des dossiers sur certaines personnes mortes et à tuées, au mur il y avait des chaines de forçat, une malle avec un épouvantard, que je n'arrivai plus à vaincre, j'étais un peu bouleversé, au fond de la salle il y avait une vitrine avec des flèches pour tuer les loups garous, étrange, les loups garous étant nos allies mais nous ne sommes jamais assez prudent dans la vie en vérité. Il y avait une vitrine scellé avec des baguettes magiques des morts de la main d'un mangemort. Je voyais la surprise sur le visage de la jeune femme et je lui annonçais d'une voix sans émotions.


-Aaron Gahleris, à créé cette pièce comme salle de torture après avoir perdu la raison après avoir vu sa femme périr dans d'atroce souffrance que les flammes, il est mort en s'enchainant à ce mur jusqu'a en crevé de faim et de soif. La pièce a été réaménagée par les mangemorts. A présent, la salle à été délaissée, mais elle appartient à ma famille, c'est ce qu'il m'en reste. Tu as du en entendre parler, et bien tu es dedans à présent.


Je la conduisais jusqu'au bureau et je l'invitais à s'assoir, je tirai le tiroir de gauche et je sortis deux verres et une bouteille de whisky pur feu et je lui offris un verre comme promit. Je fixais les chaines de mon grand père, tout ce qu'il avait voulu, c'était exprimer sa peine avec une bombe autour de l'abdomen avec un message simple: Je souffre regardez moi je vous en supplie... Je comprenais ce qu'il avait ressentis, la souffrance c'est de famille, ce venger sur les autres c'est de famille. Je buvais une gorgée de ce Whisky, j'attendais qu'elle revienne parmi nous pour lui parler de l'aide que j'avais besoin et j'espérais lui prouver ainsi que j'avais confiance en elle.

Il faisait toujours aussi froid et j'avais les lèvres gercées. Enfin Rowann apparut, me prit le bras et, avant que je ne comprenne ce qui m'arrivait, je me retrouvais devant un énorme bâtiment tout gris. De loin, on pouvait distinguer Londres rempli de ces moldus ignorants. Je n'aimais pas trop les transplanations et avais toujours eu du mal à m'y habituer. En bref, quand je pénètrais dans la bâtisse qui semblait être une usine avec l'estomac légèrement retourné... Les hautes fenêtres donnaient peu de clarté à la salle où nous nous trouvions, mais je distinguais néanmoins d'anciennes machines recouvertes de poussière. À coup sur, l'usine était désaffectée.
Rowann se dirigea à grands pas vers un vieux ascenseur. Il tapa une série de chiffres et soudain l'ascenseur apparut. J'entrais en première suivie du jeune homme. La cage s'ébranla et on commença à descendre lentement. Elle s'arrêta enfin six étages plus bas. Rowann ouvrit une porte cadenassée et blindée. Avec toutes ses précautions, je me demandais bien ce qu'il pouvait y avoir à l'intérieur. J'entrais. Aussitôt la pénombre m'enveloppa et je ne distinguais plus rien. Du coup je perdais tous mes moyens. Me disant que j'aurais mieux fait de laisser passer Rowann en premier, je cherchai ma baguette. Si ça se trouve, tout ceci n'étais qu'un traquenard où je m'étais engoufrée la tête la première. La journée avait pourtant bien commencée... Mais ce qui m'angoissait le plus, c'était de ne pas savoir où j'étais. Gigantesque salle ou minuscule pièce ? Meublée ou vide ? M'adressant à Rowann ( même si il n'était peut-être plus là ) je lui dis d'une voix la plus neutre possible :

"On est où là ?"

-Embry... Je te présence la pièce secrète.


La lumière se fit. Je poussai un soupir de soulagement en voyant Rowann non loin de moi. Si cela n'avait pas parue un peu déplacé, je lui aurais sauté au cou. La salle autour de moi était très grande abritant une bibliothèque immense, une malle à épouvantard et des dossiers classant le nom des personnes mortes ou à tuer. Je me retins pour voir si ma mère était dans la liste des personnes mortes. Rowann prit à nouveau la parole et déclara d'une voix sans timbre :

-Aaron Gahleris, à créé cette pièce comme salle de torture après avoir perdu la raison après avoir vu sa femme périr dans d'atroce souffrance que les flammes, il est mort en s'enchainant à ce mur jusqu'a en crevé de faim et de soif. La pièce a été réaménagée par les mangemorts. A présent, la salle à été délaissée, mais elle appartient à ma famille, c'est ce qu'il m'en reste. Tu as du en entendre parler, et bien tu es dedans à présent.

Oui, j'en avais entendu parler et connaissait la triste histoire de Aaron Gahleris. La pièce me parut beaucoup plus lugubre après ça et une goutte de sueur perla sur mon front, mais je ne pense pas que c'était à cause de la chaleur... On s'assit à un bureau et le jeune homme sortit une bouteille de whisky et m'en servit un verre. J'en buvais une petite gorgée, ce qui me permit de me remettre les idées en place. Je dis à Rowann d'une voix sans timbre :

"Je ne compte pas m'attarder ici, d'accord ? Alors dis-moi en deux mots en quoi je pourrais t'être utile.

J'avais envie de partir vite, je ne me sentais pas dans mes baskets ici...

Je voyais que l’endroit ne plaisait pas vraiment à la jeune femme qui espérait rapidement partir d’ici, si je l’avais emmener dans cet endroit c’était pour être sûr que personne n’entende parler de ce que j’ai à lui demander et surtout que si elle se révolte contre moi, je puisse me débarrasser d’elle sans témoin… Mais je doutais qu’elle refuse d’aider un mangemort comme moi, les arguments pour qu’elle aille en mon sens étaient simples, lui ou moi… Je buvais une gorgée de cet alcool, je prenais un réel plaisir de boire un verre, alors que je venais à peine d’en prendre au bar, le goût de l’alcool m’était comme un poisson dont je ne pouvais pas me passer. Je lui répondais en la fixant droit dans les yeux d’une voix calme.


-C’est très simple… Je dois tuer un mangemort.


Je vis de l’étonnement sur son visage. Une trahison ? Je souriais en vidant mon verre et je le remplissais à nouveau, je soupirais doucement, cela me déranger de devoir l’éliminé, mais je n’avais pas le choix. Ce type, ce venger de mon père sur moi, et il se servait de Katherine pour m’atteindre car il est trop faible face à moi… Soit disant je m’affaiblissais, et bien quand je l’aurai tué on verra qui est le faible… Je poursuivais de ce même ton d’étendu.



-Les raisons à cela, cet homme, qui insignifiant, souhaite tuer ma fiancée. Et tu comprendras que je ne laisserais jamais personne d’autre m’arracher quelqu’un que… Je… Enfin bref. Je vais le tuer moi-même. Tu seras témoin, mais tu changeras la version des faits. Voici ton rôle. Un rôle de confiance… C’est bien simple, soit il meurt, soit je meurs. Tu marche avec moi Embry Thunder ?



J’avais un peu cafouillé un moment, mais je voulais dire « quelqu’un que j’aime », mais je n’avais pas pus le dire, je redouter le jour du mariage, ou devant une assemblé je devrais dire « oui », c’était effrayant pour moi… Je buvais mon second verre avec un calme total, je ne craignais rien, je n’avais pas peur de mourir moi-même à vrai dire…

-C’est très simple… Je dois tuer un mangemort.

Heureusement que je n'avais pas mon verre en main car sinon il se serait fracassé au sol en mille morceaux. Tuer un mangemort ? Tuer l'un des nôtres ? On avait franchement pas besoin de ça pour le moment. Au contraire, il valait mieux se serrer les coudes par les temps qui court... Et il qualifiait ça de simple et même carrément de normal vue le ton calme et posé de sa voix. Je vidais mon verre d'un trait et le reposait violemment sur la table. La réponse était pour moi claire et nette : non non et non ! Je n'avais pas envie de me retrouver complice d'une trahison de cette nature, et qu'on me traite de tous les noms inimaginables, ça ne changerait rien !
Mais attends... Il aurait très bien pu me dire tout ça à l'extérieur du bar, les passants n'étant pas nombreux. De plus, cela aurait été beaucoup plus facile pour lui car il lui aurait fallu simplement sauter sur le mangemort pendant qu'il sortait et puis basta, fini. En bref, on était venu ici pour la simple raison que si je désaprouvais son idée, ce que je m'apprêtais à faire, il pourrait me liquider sans témoins. Qu'est-ce-que j'avais dit au début de la journée déjà ? Qu'on formait une grande famille ? Ouais et j'en ai la preuve en direct ! J'éspèrais que ces raisons étaient bonnes !

-Les raisons à cela, cet homme, qui insignifiant, souhaite tuer ma fiancée. Et tu comprendras que je ne laisserais jamais personne d’autre m’arracher quelqu’un que… Je… Enfin bref. Je vais le tuer moi-même. Tu seras témoin, mais tu changeras la version des faits. Voici ton rôle. Un rôle de confiance… C’est bien simple, soit il meurt, soit je meurs. Tu marche avec moi Embry Thunder ?

Fiancé ? Lui ? Je n'aurais jamais imaginé une chose pareille. Néanmoins je commençais à comprendre... Le mangemort, qui n'était pas complètement abruti, comptait tuer la fille et ainsi commettre un double meurtre car Rowann ne pourrait pas vivre sans celle qu'il aimait comme il l'avait éludé dans sa dernière phrase. Là, ça changeait la donne et je n'étais plus du tout sûre de dire non. Ah là là, l'amour quand même !
Mon rôle était assez simple, il suffisait juste de choisir le moment idéal.

"D'accord, je marche. J'éspère juste qu'elle le mérite... Quand comptes-tu opérer ?"

Je restais calmement dans l’attente de sa réponse, je pensais bien que cela devais être très réfléchis soit, trahir si l’on peut dire en tuant celui qui s’apprêtait à trahir, ou en refusant de ce mêler à ça, et engendrer un combat entre elle et moi… Et je n’étais pas du genre à sous estimer mes adversaires. Et l’issus de se combat se finirai avec, un seul survivant évidement. Puis, la jeune femme me fixait d’un air assez tendu et elle m’affirma sa participation à ce projet un peu fou. Une assez sage décision à vrai dire, même si nous étions du même âge, et que nous venions tout deux de famille de mangemort, j’avais une nette avance coté entrainement en manque de pitié. Elle ajouta qu’elle espérait que Katherine mérite qu’on se donne la peine de la protéger et de tuer un des notre pour elle, je lui répondais d’une voix calme



-Pour moi, elle le vaut. Et pour toi… Cela dépend de la valeur de que tu donne à mes services auprès de lui… Et dit toi bien, qu’avant d’être adopté, c’était la fille des Von Elia. Ce n’est pas n’importe quelle fille.


Je me levai doucement pour répondre à sa question, et je fis craquer mes vertèbres cervicales dans un bruit effroyable, puis je me tournais à nouveau vers elle pour lui donner les instructions, le déroulement de mon plan, et du comment se débarrasser du corps.


-Je sais que mon courriel est actuellement surveillé, je vais envoyer un hibou à Katherine pour qu’elle me rejoigne à la lisère de la forêt interdite, vendredi soir à 22 heure, et qu’elle m’y attendre. Mes sources m’on conduit au fait qu’il souhaite agir bientôt suite à mon absence de la dernière réunion. Je connais Katherine et elle viendra au rendez-vous bien à l’avance, mais nous y seront à l’avance également, et tu l’abriteras alors que je me chargerai de lui. Sont corps reposera dans la forêt et servira de repas aux araignées géantes de la forêt. Ensuite, on se retrouvera ici… Ce sera tout.

-Pour moi, elle le vaut. Et pour toi… Cela dépend de la valeur de que tu donne à mes services auprès de lui… Et dit toi bien, qu’avant d’être adopté, c’était la fille des Von Elia. Ce n’est pas n’importe quelle fille.

Un Gahleris et maintenant une Von Elia. Ils faisaient la paire tous les deux ! Le monde était quand même assez petit, surtout dans celui des mangemorts. A vrai dire, je connaissais celui qui avait adopté la fille. Bien sûr, il ne faisait pas parti de mes grands amis mais plutôt de ceux qui étaient sur ma liste rouge. J'avais voulu l'éliminer mais son mangemort de père m'en avait empêché. Mangemort de père qui était mort d'ailleurs... Je savais donc que la jeune femme s'appelait Katherine Rose Von Elia et qu'elle penchait dangeureusement vers sa septième année. Allait-elle rejoindre nos rangs ou bien exercer quelque chose d'autre ? Je savais que Anthony n'était pas un grand fan des mangemorts...
J'attrapai mon verre et but une nouvelle gorgée puis reportai mon attention sur Rowann. Il se leva et fit craquer ses vertèbres en un bruit épouvantable. Je me levai à mon tour, attrapant au passage mon manteau. L'entretien allait bientôt être fini, j'allais pouvoir enfin sortir.

-Je sais que mon courriel est actuellement surveillé, je vais envoyer un hibou à Katherine pour qu’elle me rejoigne à la lisère de la forêt interdite, vendredi soir à 22 heure, et qu’elle m’y attendre. Mes sources m’on conduit au fait qu’il souhaite agir bientôt suite à mon absence de la dernière réunion. Je connais Katherine et elle viendra au rendez-vous bien à l’avance, mais nous y seront à l’avance également, et tu l’abriteras alors que je me chargerai de lui. Sont corps reposera dans la forêt et servira de repas aux araignées géantes de la forêt. Ensuite, on se retrouvera ici… Ce sera tout.

Tous les courriels des mangemorts étaient surveillés... C'est dingue comme le Maître redoutait les trahisons, mais pas comme celle qu'on était en train de préparer. Un autre type de trahison, encore bien pire qui nous mènerait à notre perte. Mais il fallait bien s'y attendre un jour, l'un des deux camps tomberaient. Je m'étais toujours posée la question de ce que je deviendrai si cela arrivait au nôtre. Je n'avais pas encore trouvé la réponse, bien que je savais qu'elle serait parfaitement horrible...
Le plan de Rowann était simple. Trop simple. Il n'y avait pas de plan B, je n'aimais pas quand il n'y avait pas de plan B. Rowann parraissait très sur de lui, comme si sa réussite ne pouvait être contésté. On peut appeller ça du pessimiste de ma part, mais je ne tenais pas à me retrouver face à un colosse en face de moi et derrière une jeune femme capable à tout instant de se suicider si l'irréparable était commis, si Rowann mourait...

"D'accord... Mais imaginons que, comme toi, l'autre a amené un de ses acolytes et vous finissez par un deux contre un voir plus, on n'est pas à ça près. Toi contre un mangemort, ça va, mais contre plusieurs ? Je ne pourrais pas t'aider, étant donné que ce serait emmené Katherine vers un funeste destin... Tu meurs. Je fais quoi de la fille ? Le meilleur moyen est sans doute la fuite mais après je l'emmène où ? Chez son père adoptif, ou bien...avec moi ?"

Avec moi, cela voudrait dire qu'elle deviendrait mangemort, je pense qu'il l'aurait compris... Mais après tout, ce n'était pas à lui de décider mais une fois sur place, je ne pense pas que j'aurais le temps de poser la question à la jeune femme...

Je regardais la jeune femme remettre sa veste et me poser une question des plus perspicaces... Il était vrai que j'étais trop sur de moi et que je ne pensais pas au 'mais si...'. Mon regard bleu se troubla quelque instant dans l'interrogation... Je n'aurai aucun regret de tomber au combat pour elle, quel homme serai-je de la laisser mourir par ma faute? Je regardais la jeune femme d'un regard absent, et si je mourrais... Je me demandais si elle le supporterait, pourrait-elle me le pardonner? Je ne devais pas y penser, j'allais gagner ce combat, c'était une certitude... Mais, malgré tout, je devais prendre considération sa remarque. Je fis quelque pas pour la rejoindre de l'autre côté du bureau, je posais ma main droite sur son épaule, je soupirais et je lui répondais:

- Je veux que tu emmène Katherine ici pendant que ce livrera l'affrontement, je ne veux pas qu'elle intervienne. Je veux que tu la garde ici en sécurité, et si le temps se fait long... C'est que j'ai certainement perdu... Et tu demanderas à Katherine sa volonté de venir... Me... Récupérer... Ensuite... Emmène-la. Je me fiche de son tuteur, je te charge de son apprentissage, de la protéger et de la garder en vie... Je ne la confierai pas à n’importe qui, ne prend pas ça comme un honneur Embry, prend le comme un signe d’amitié.

Je retirai ma main de son épaule, je connaissais très peu la jeune femme, je la savais très fidèle, j'avais confiance en elle, au point qu'en cas de ma mort elle la garde auprès d'elle. Je lui adressais un large sourire accompagné d'un clin d'œil en signe que je ne me laisserai pas abattre. Je la menais jusqu'à la sortie. Je lui donnai rendez-vous vendredi à 21h30 à la lisière inverse de la forêt interdite. Et je lui donnais un nette poigné de main puis je transplanai en laissant dans sa main douce un morceau de parchemin avec le code de l'ascenseur.

Il posa sa main droite sur mon épaule et soupira :

- Je veux que tu emmène Katherine ici pendant que ce livrera l'affrontement, je ne veux pas qu'elle intervienne. Je veux que tu la garde ici en sécurité, et si le temps se fait long... C'est que j'ai certainement perdu... Et tu demanderas à Katherine sa volonté de venir... Me... Récupérer... Ensuite... Emmène-la. Je me fiche de son tuteur, je te charge de son apprentissage, de la protéger et de la garder en vie... Je ne la confierai pas à n’importe qui, ne prend pas ça comme un honneur Embry, prend le comme un signe d’amitié.

J'imaginai déjà l'ambiance dans la salle quand se déroulera l'affrontement entre Rowann et le mangemort... Pas un mot échangé, atmosphère lourd et suffocant et la pauvre Katherine complètement...je ne sais pas si il existe un mot pour définir ce genre de sentiment. Il faudra que je pense à verrouiller la porte derrière moi au cas où la jeune fille tenterait une sortie pour porter secours à son fiancé, bien que je ne crois pas qu'elle lui sera d'une très grande aide !
Par amitié, Rowann m'avait confié sa dulcinée, au cas où... Je savais que cela était très important pour lui mais je me demandais si j'allais être à la hauteur de cette tâche. Oh et puis Rowann allait le tuer ce mangemort pas la peine de se faire des films...
Il me raccompagna jusqu'à la sortie et après avoir échangé une bonne poignée de mains, il transplana en me laissant néanmoins l'heure du rendez-vous et le code de l'ascenceur. Je souhaitais bonne chance au vide en face de moi et entreprenai de me souvenir par coeur du numéro. J'avais une bonne mémoire, autant en profiter ! La chose faite, je sortai ma baguette et brûlai le papier.