| | ... Then I see the look in your eyes ; WITH CALVIN. | |
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Lukas E. Sullivan-Walker ◊ Sorcier de Premier Cycle ◊
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| Sujet: ... Then I see the look in your eyes ; WITH CALVIN. Dim 15 Mai - 19:50 | |
| Une terrible journée de cours venait de s’achever. Il n’en pouvait plus. La semaine venait à peine de commencer, il aurait dû être en forme, comme à son habitude, mais rien. Il fatiguait plus vite, il allait se coucher tôt, il se levait en retard… Le rythme imposé ne lui convenait pas. Depuis quelques jours déjà ses amis avaient remarqué qu’il n’était pas dans son état normal. On le soupçonnait d’être malade, mais dès que le sujet de l’infirmerie se glissait dans la conversation, il semblait retrouver sa forme. Il était le seul à savoir ce qui le tourmentait. Le seul à connaître la raison de son mal être.
Bien que ça durait depuis des mois, il ne se sentait réellement pas à son aise seulement depuis quelques semaines. Il avait bien pris sa… sa révélation profonde intérieure oÔ. Seulement les choses se compliquaient. En plus du rejet de son frère, il devait faire preuve de discrétion à tout moment. On a beau dire que les gays et les hétéros n’ont rien de différent si ce n’est le simple fait d’être gay ou hétéro, cette simple divergence était de taille – phrase compliquée, attention. Alors qu’il ne négligeait jamais les propositions de la gente féminine par le passé et qu’il appréciait plutôt se montrer galant et affectueux, tel un gentleman, il se faisait à présent plus distant. Non pas que leur présence le répugnait, mais il les voyait plutôt comme de simples amies, plus comme de potentielles conquêtes, alors que de leur côté elles continuaient de l’imaginer comme le tomber de ses dames.
C’était une réputation assez dure à tenir, celle du petit ami courtois qui ne lâche jamais sa copine sans raison. Il avait été tellement parfait dans ses relations ces précédentes années que maintenant, elles ne cessaient de lui tourner autour dans l’espoir qu’il leur jette un regard. Ce n’était pas de la vantardise mais la simple vérité ! Alors forcément, quand celui qui était connu pour être d’une fidélité sans égal – même si certains écarts lors de soirées étaient immanquables – se retrouve être totalement indifférent à la plus belle et la plus enviée de toutes les filles de son année… Comme à toutes autres… Les rumeurs courent.
Il n’avait pas envie de l’annoncer. Pas envie de tout briser. S’il pouvait tenir ainsi jusqu’à la fin de sa scolarité, ça l’arrangerait, en effet. Mais se retenir, faire semblant, tenter un minimum de se montrer proche d’une nana pour que les soupçons se taisent, c’était difficile. Renier sa personnalité, qu’il assumait de son côté, le faisait souffrir. Il n’en pouvait plus de se faire passer pour ce qu’il n’était pas pour un simple souci de popularité… Pas seulement. Il n’ignorait pas la position des personnes dans son cas dans l’école. Que ce soit Poudlard ou n’importe quelle autre institution sorcière ou moldue. Les mœurs restaient les même, et ça le dépitait. Il aimerait changer les choses, seulement, une personne, qu’est-ce que ça pouvait bien avoir comme effet sur la mentalité de la majorité ? Pas grand-chose.
Le pire était passé. Il n’aurait plus qu’à rentrer à la salle commune, faire ses devoirs dans un coin et partir dormir en attendant que le soleil se lève le lendemain. Il essayait de ne pas trop s’exposer aux regards des autres, ayant peur d’y lire quelconque questionnement. Il détestait être jugé. Il ne restait plus qu’une minute. Soixante secondes de calvaire. Soixante secondes pendant lesquels ses yeux scrutaient la chevelure brune devant lui. Soixante petites courtes insupportables secondes. Le seul cours pendant lequel il se permettait d’être si indiscret, bien qu’il n’ose toujours que quelques coups d’œil du fond de la salle, à l’abri des regards suspects de ses camarades. On a beau répéter qu’on a jamais besoin de personne, c’est faux. Il y a toujours un moment dans la journée, qu’on aimerait raconter à quelqu’un de particulier, ou encore une peine à effacer, un rire à partager. On peut dire que l’on n’a besoin de personne. Seulement, ce n’est pas toujours le cas. S’il prétendait se contenter ainsi, à se dissimuler derrière une image déjà construire, il mentait. Il n’allait pas tenir deux ans. Il n’allait même pas terminer l’année. Il le savait, il ne voulait juste pas se l’avouer.
La cloche de fin de journée sonnait, tandis que les élèves se précipitaient en dehors de la salle, telle une foule en délire. Lui prit son temps. Chaque geste était calculé, chaque temps compté. Tout était en place pour lui permettre de profiter de cet instant aussi longtemps qu’il le pouvait. Jusqu’à ce que sa source de distraction disparaisse derrière la porte. Il poussa un soupir, secoua la tête, et accéléra ses gestes. Plus aucune raison ne le poussait à s’attarder ici, autant se débarrasser le plus vite possible de ses parchemins à écrire. Quitte à ne pas les faire et disparaître directement dans les dortoirs.
« Excusez moi, Sullivan ! - Hm, M'dame ? (pas la peine de préciser qu’il n’était pas vraiment motivé) - Votre camarade a oublié son matériel. »
Pas besoin de précisions, il avait comprit où elle voulait en venir. Prenant le livre, murmurant un léger ‘‘Au revoir’’ en direction de l’enseignante, il s’éclipsa à son tour. Ce n’est qu’une fois sorti de la pièce qu’il ouvrit le bouquin, encore un peu trop à l’ouest pour réagir directement. Le nom lui sauta aux yeux, le piquant, pire qu’une décharge électrique. Il trembla légèrement avant de se ressaisir sur une pensée positive : Ce n’est pas la première fois que tu vas lui adresser la parole, be calm et tout se passera bien.
Son sac sur l’épaule, tenant d’une main le livre maudit, il fit ses pas pressants afin de rattraper le groupe de Serpentards parmi les cachots. Inutile de dire qu’il connaissait le chemin emprunté, ça se devinait. Sa respiration était rapide, ses battements de cœurs tout autant et il ne comptait plus le nombre de fois où il avait passé la main dans ses cheveux nerveusement. Le groupe n’était plus qu’à quelques pas de lui – ils étaient lents, faut dire, où alors il était rapide, à méditer. Lorsqu’il se trouvait dans un groupe, cela n’avait rien d’effrayant ou de stressant. Il n’avait pas à se faire de soucis. Il tenait depuis des mois avec sa couverture, ce n’était pas une simple parole qui la dénoncerait.
« Walker ! Attends deux minutes. T’as oublié ton livre. »
Le ton de sa voix baissa à la fin de sa phrase, alors que la petite bande s’était retournée et le fixait – surtout une personne en particulier, lui, l’innocent gamin planté entre deux murs. Alors qu’il ne le quittait pas des yeux, il sentir comme une bouffée de chaleur montée en lui. Il se serait bien calmer en fredonnant un petit air, mais là, ça le ferait pas.
Il aurait mieux fait de passer ce putain de livre à un Poufsouffle dégénéré plutôt que de se mettre dans un tel état.
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| Sujet: Re: ... Then I see the look in your eyes ; WITH CALVIN. Lun 16 Mai - 18:41 | |
| Then I see the look in your eyes
« On dit souvent qu'il a des jours "avec" et des jours sans. Calvin avait en ce moment affaire à beaucoup de ces jours "sans". Il en avait marre de ne penser qu'à ses petits problèmes, qui ne cessaient de lui empoisonner l'existence. À croire qu'il n'avait définitivement pas le droit au bonheur. Quand il pensait que finalement, ce n'était pas si terrible que ça, que ça finirai par s'arranger, le passé le rattrapait ou bien le futur essayait de l'effrayer. Et le pire dans tout ça, c'est quand tu n'as personne à qui en parler. Quand toute cette rage, cette tristesse, cette colère, quand toutes ces émotions tu dois les garder pour toi. Le jeune homme s'étais promis de ne plus jamais être vulnérable comme il l'avait pu être dans le passé. Pour lui, Poudlard ce n'était que des visages qui défilaient devant lui. Des visages féminins, des exs, des futurs exs ou tout simplement des filles que Calvin ne pouvait définitivement pas supporter. Et puis il y avait bien sûr des visages masculins, des idiots de Serpentards qu'il faisait semblant d'apprécier pour être tranquille, des Poufsouffles, Serdaigle ou encore Gryffondor qu'il évitait au possible. Comprenez bien, il existait dans l'école de magie une sorte de statu quo. C'était les Serpentards.. contre toutes les maisons de Poudlard. Calvin était comme obligé de les détester, imaginez ce qu'on penserai de lui autrement ? C'est un traître à son sang. Une mauviette, comme tous les autres. et j'en passe des pires et des meilleures. Car même si cela ne se voyait pas derrière cet air indifférent que Cal' arborait souvent, le jugement des autres avait toute son importance à ses yeux. Il avait beau être seul les trois quarts de son temps, ses fréquentations bien que peu nombreuses ne devaient pas nuire à ce qu'il avait mis six ans à construire. Mais l'image, était une chose assez fragile. Comme les ailes d'un papillon qu'un rien peut briser. Et généralement, s'en suivait une descente aux enfers. Oui, l'enfer, ce sont les autres. Ceux qui te jugent, te blesse, parle sans ne jamais rien dire en face. Faire gaffe à ses moindres faits et gestes pour les satisfaire, était-ce le meilleur moyen de profiter de la vie ? Cette question revenait sans arrêt et tournait presque en boucle dans l'esprit du bouclé. Mais à force de se perdre dans de telles réflexions, on finit par perdre le sens des réalités.
▬ Calvin ? Calvin.. CALVIN ! ▬ C'est quoi ton problème Suzy ? Je te l'ai déjà dis, ce n'est pas parce-que la prof nous a collé ensemble pour ce cours, que tu dois m'adresser la parole. ▬ C'est Lizzie, peu importe ! Dis, tu ne trouves pas que.. ▬ Si je trouve que tu es légèrement agaçante ? Hum, je sais pas faudrait que j'y réfléchisse. ▬ Mais non gros bêta ! Tu ne trouves pas que Lukas est absolument, complétement à tomber ? Oh mon dieu, je crois qu'il me regarde... !
Irrécupérables ces petites Poufsouffles. Le brun poussa un long soupir et se contenta de se taper le crâne contre son livre de potion, peut-être qu'en la frappant assez fort contre ces pages ennuyeuses, il finirai par devenir amnésique et oublierai les derniers mots échangés avec Suzy, sa partenaire. Davis, son coéquipier à la base, avait décidé de s'accorder de petites vacances, apparemment amplement mérité d'après lui. Calvin aurait du faire de même, pourquoi avait-il décider pour une fois d'écouter cette stupide voix dans sa tête, aussi appelée conscience ? Heureusement, il ne restait plus que quelques minutes. Encore quelques minutes et le jeune homme pourrai enfin sortir de là, et profiter de son temps libre. Il ne cessait de compter les secondes dans sa tête, sa vie entière ne semblait dépendre plus que de ça. Exit la tarée qui n'avait toujours pas finit de baver devant le Gryffondor, exit également le cours ennuyeux ou Calvin ne comprenait jamais rien de toute manière. Si ces notes semblaient néanmoins acceptable, c'était uniquement parce-que le bouclé avait trouvé une amie chez les érudits qui l'aidait à faire ses devoirs lorsqu'il n'était pas occupé à faire d'autres choses, plus importantes selon lui. Et voilà qu'il repensait à sa musique, il commençait même à fredonner un petit air qu'il venait tout juste d'improviser. Dans sa tête les paroles venaient toutes seules, il était encore une fois parti dans son monde, celui où il ne s'ennuyait jamais et où les minutes passaient en un éclair.
Voilà, la fin du cours venait de sonner. Calvin sortit alors de ses rêveries, adressant un petit sourire à sa partenaire, ou devrais-je dire maintenant ex-partenaire. Bien sûr, le sourire était totalement ironique, même que la phrase qui s'en suivit. À la prochaine, ma petite Suzy.. Ses affaires étaient déjà rangés et au quelques secondes plus tard, il était déjà hors de la salle ou ses "acolytes" Davis et Pete l'attendait. Acolytes était un peu forts pour qualifier ces deux là, non c'était plutôt deux sixième année qui s'amusait à entraîner Calvin dans les pires histoires, qui gloussaient comme des dindes à la vue d'un Gryffondor et qui passaient leur temps à se moquer du jeune homme. Ses amis quoi. Quand je disais que tout était une question d'image. Bref, il était maintenant temps de rejoindre les cachots, enfin la salle commune pour être plus précis. Sur le chemin, les discussions allaient bon train, il était question de Suzy bien évidemment qui s'était montré plus qu'insupportable, mais aussi de leurs projets de ce soir. Davis avait proposé une sortie dans la forêt interdite, Pete voulait faire un tour dans les cuisines. Calvin, lui, voulait en finir au plus vite avec cette journée et décida finalement qu'ils n'avaient qu'à faire ce qu'ils voulaient, que lui resterai dans la salle commune à jouer de la guitare. Arrivés au niveau des cachots, leur discussion fut finalement interrompue.
▬ Walker ! Attends deux minutes. T’as oublié ton livre.
Walker se retourna alors aussitôt et aperçu alors le fameux Gryffondor, livre en main. Il semblait essoufflé, pas vraiment dans son assiette en fait. Calvin le dévisagea alors à son tour, avant de prendre la parole tout en s'adossant à l'un des murs. ▬ Tu te trompes Sullivan, mon livre est.. pas ici en tout cas. Le jeune homme laissa échapper un petit air gêné, tout en saisissant le fameux livre de potions. ▬ Merci.. hum.. pendant l'espace de quelques secondes, sa main et celle du Gryffondor étaient entrés en contact, involontairement on va dire (a). Plus les secondes passaient, plus Lukas semblait ne pas être dans son état normal, que lui arrivait-il ? ▬ Hey mon pote, ça va ?
C'était peut-être allez.. leur première véritable conversation ? Bien sûr je ne compte pas les "excuse moi", "pousse toi" et autres formalités de ce genre. Enfin bref, Lukas et Calvin étaient loin d'être potes, comme le laissait sous entendre les derniers mots du Serpentards. ▬ Calvin, attends une minute ? Tu es pote avec Sullivan ? Sullivan l'homme à la banane ? Là, c'était la remarque de trop. ▬ Vous savez quoi les gars ? Cassez vous, vous n'avez qu'à.. je sais pas moi, déterminer lequel de vous deux est le plus c*ns, quoique non, on sait tous que c'est toi Pete. Allez donc voir ailleurs si j'y suis.. Et bon débarras ! »
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| | | Lukas E. Sullivan-Walker ◊ Sorcier de Premier Cycle ◊
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| Sujet: Re: ... Then I see the look in your eyes ; WITH CALVIN. Lun 16 Mai - 21:11 | |
| Gimme gimme more ! Qu'il se dépêche. Qu'il prenne son foutu bouquin et laisse le pauvre Gryffondor partir à toutes jambes direction un placard vide et sombre où il pourrait tomber dans les pommes tranquillement. Il était bel et bien sur le point de mourir liquéfier sur place. C'était certainement la première fois que Calvin laissait sortir autant de mots en une seule phrase en sa présence. Une première qu'il n'était pas prêt d'oublier. Tapant du pied nerveusement contre le sol afin de se contenir et de s'empêcher de filer en vitesse, il déglutit péniblement alors que la main du fameux Walker effleurait la sienne. Non, ça, c'était pas prévu. Il n'était pas censé le toucher. C'était de l'atteinte à... de l'atteinte à sa propriété physique ! Écartant sa main rapidement, il la passa dans son cou, tout en essayant de se dégager la gorge en écartant le col de son t-shirt alors que sa respiration se faisait difficile. Franchement, quelle situation. Trop mentir, puis se retrouver soudainement fasse à sa pire faiblesse, c'était d'un perturbant.
Baissant les yeux, trouvant soudain un grand intérêt au sol froid et moche des cachots, il tenta de retrouver son calme. Ce qui n'était pas gagné d'avance, surtout que l'autre idiot n'avait pas l'air de vouloir l'aider. Il ne pouvait pas simplement se casser avec ses deux potes ? Avec ses deux potes affreux et stupides ? Avec ses deux potes affreux et stupides et collants ? Avec ses deux potes affreux et stupides et collants et boiteux et faux-cul et... Et juste insupportables ? Il ne pouvait pas les voir. Ils ne méritaient pas d'être vus en compagnie du Serpentard, il valait tellement plus.... Mais ce n'était pas une raison pour se permettre de le chambouler comme ça ! Pourquoi soudainement il se préoccupait de son état ? Est-ce qu'il s'était inquiété quelques semaines plus tôt quand Lukas avait chuté durant un match de Quidditch et avait passé plusieurs jours à l'infirmerie ? Est-ce qu'il avait fait attention à lui alors qu'il était tombé malade un bon moment en décembre dernier ? Est-ce qu'il avait été interpellé lorsqu'il s'était absenté l'année précédente lorsque sa sœur était décédée ? Non. Non. Et encore non.
Pour quelles raisons alors devait-il se sentir... privilégie, tandis que le vert et argent lui prêtait un peu de son temps ? Il n'agissait là que par intérêt. Pour se débarrasser d'une corvée qui l'attendait en traînant ici, ou pour faire fuir ses deux chiens de compagnie. Replaçant son sac qui était en train de glisser correctement, Lukas releva la tête, poussa un léger soupir et fixa celui qui venait d'insulter sa coupe de cheveux. Alors qu'il s'apprêtait à répliquer, c'est Walker qui la lui boucla à sa place. Il avait le droit de se sentir vexé à l'idée d'être défendu ainsi ? En temps normal, il aurait dû, question de fierté. Étrangement pourtant, il n'était pas dérangé tant que c'était lui qui s'interposait, et pas un autre... Réveille toi espèce d'imbécile, c'est pas comme si tu l'intéressais. Te fais pas d'idées, tu deviens parano.
« Je suis allergique aux bananes. »
.... Il venait de dire quoi là ? Fronçant les sourcils à sa propre remarque, il ne prêta pas attention aux regards suspicieux des deux autres vipères quittant les lieux sous les ordres de leur chef. Il battait des records aujourd'hui, niveau comportement lamentable, pitoyable, navrant et j'en passe. Son regard croisa l'espace de quelques secondes celui du brun en face de lui et il crut qu'il allait vraiment faire un malaise. C'était reparti pour un tour. Ça se voyait qu'il n'était pas habitué à ce genre de sentiments, lui qui pendant quinze ans c'était contenté de séduire la gente féminine avec son charme naturel. Argh, la vie était dure. Il comprenait ce que ressentait ceux soumis à la conversion de religions à trente ans passés... Laisser tomber ses convictions durement encrées au profit de nouvelles, c'était d'un douloureux. Bien qu'il souhaitait au plus profond de lui-même mettre fin à ce contact visuel, il ne pouvait pas. Il devait se contenter chaque jour d'un simple regard donné, non rendu. Il avait en ce moment l'occasion de profiter ne serait-ce que quelques minutes de sa présence. Serait-ce égoïste d'en profiter, ne sachant pas quand cela se reproduirait ? Ou alors devait-il le laisser partir quitte à le regretter ? Il savait que ça ne mènerait à rien. Mais simplement lui parler... un peu... C'était suffisant pour le faire tenir des années entières.
« Hum... Je veux dire... Ça va, ouais. Pas de soucis. Je pète la forme. »
Comment ça c'était pas crédible ? C'est pas parce qu'il avait une mine de déterré et un teint proche de celui de Michael Jackson après ses opérations chirurgicales qu'il n'allait pas bien. Il était simplement sur le point de syncoper à cause de la présence du jeune homme complètement... sublimement... totalement... parfait ?
« Je crois que c'est à cause des anti-douleurs... Je dois être dépendant... Je savais que j'aurais pas du abuser niveau dose... Enfin... Ça va sinon. Un léger sourire pour couronner le tout. Avec ce qu'il racontait, ses paroles sans aucun sens, il le ferrait vite fuir de toute manière. Je t'ai rendu ton livre ? Ah oui, je te l'ai rendu. Je vais pouvoir te laisser alors. C'est par où la sortie déjà ? »
Qui sait, les médicaments y étaient peut-être vraiment pour quelque chose. Il perdait la tête... Était-ce parce qu'il était là ?
Dernière édition par Lukas E. Sullivan le Mar 17 Mai - 20:11, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: ... Then I see the look in your eyes ; WITH CALVIN. Mar 17 Mai - 15:24 | |
| I don't wanna lie, I'm gonna take what you're giving
« Cela dura quelques secondes. Quelques secondes où pour la première fois il y avait eu un contact physique entre le gryffondor et le serpentard. Ce n'était rien, il l'avait juste effleuré. Pourquoi avait-il eu alors cette réaction ? Pour cet air gêné ? Le Serpentard en temps normal arrivait à maîtriser ses expressions, mais tout s'était passé si vite. Mieux valait ne rien rajouter, ce n'était rien après tout. Lukas était seulement venu lui rendre son livre dans les cachots, et lui venait seulement de le récupérer. Rien de plus banal. Hum.. Il n'en pouvait plus. Il étouffait presque. Calvin en avait assez de ces deux idiots, non il en avait surtout marre de ne pas être tout simplement libre. Libre de faire ce qu'il voulait, libre de penser ce qu'il voulait. Il y avait sans arrêt cette pression, cette masse qui influait sur lui. Malheureusement, les deux Serpentards représentaient en ce moment même ce dont Cal' souhaitait plus que tout se débarrasser. Poudlard prenait soudainement des allures de prisons, il n'avait l'impression de jouir d'aucune liberté. Comme si une simple conversation avec un Gryffondor lui était interdite. Non, il devait le détester comme tout les autres. Ces mentalités toutes faites avait le don de le mettre dans une rage folle, mais il se contenait, mais pour combien de temps ? Finalement, le jeune homme soucieux de l'état de celui qui venait de lui rapporter son livre de potion congédia les deux idiots qui s'en était pris à Lukas. Ils étaient bêtes, stupides, et encore il n'y avait pas vraiment de mots assez forts pour les décrire ces deux là. Comment faisait le musicien pour être amis avec eux ? Amis encore une fois était un peu exagéré. Disons que s'il n'était pas leur ami, il était leur ennemi et le pauvre Calvin avait cette fâcheuse tendance à fuir les ennuis et les problèmes. Malheureusement, sa dernière intervention l'avait mis dans une fâcheuse position.
▬ Tu vas le regretter Walker... Ce fut leurs derniers mots. Sans compter sur Pete qui semblait marmonner des choses incompréhensibles à l'égard du bouclé. Mieux vaut pour ce dernier ne pas retourner dans la salle commune tout de suite, autrement il risquait d'avoir à affronter leur colère. Ils avaient beaux avoir le Q.I d'une huître, ils ne se laissaient pas parler ainsi, surtout lorsqu'il y avait un gryffon dans l'histoire. C'était tout simplement humiliant pour eux. ▬ Je suis allergique aux bananes. venait de déclarer Lukas aux deux Serpentards qui entraient dans la salle commune. Ouf, au moins ils étaient partis. Ils n'y avaient plus qu'eux deux. Lukas et Calvin. D'ailleurs Cal' repensait à ce surnom que Pete et Davis avait sortit avant de partir. Cette pensée lui arracha un léger rire, très discret tandis qu'il observait la fameuse chevelure du jeune homme. Bah oui, il lui en fallait peu pour le faire rire, ce n 'était pas un de ces idiots de Serpentards pour rien, bien qu'il avait un peu plus de cervelle que la plupart d'entre eux. Au fond Calvin restait un éternel gamin ,rigolant pour tout et surtout pour un rien. Non il n'était pas en train de se moquer, d'ailleurs vu sa tignasse cela aurai été assez déplacé. Il remarquait juste, pour la toute première fois que Lukas n'était pas juste une -je cite- "mauviette de Gryffondor", mais qu'il y avait quelqu'un qui se cachait derrière chaque étiquette. ▬ Hum... Je veux dire... Ça va, ouais. Pas de soucis. Je pète la forme. De nouveau un rire, qu'est-ce qu'on se marrait ici. Non mais Calvin trouvait ça drôle de voir que Luke semblait penser le contraire de ce qu'il disait. N'importe qui aurait pu remarquer qu'il n'était pas du tout à son aise. En même temps, était-ce un lieu approprié pour lui ? Je veux dire, imaginez Calvin adossé à un mur, tout près de la salle commune des Gryffondors. Ce ne serait pas naturel, du tout même. ▬ T'es sûr mec ? On dirait que t'as vu un détraqueur, sérieux tu verrais ta tête..
Dans le genre boulet super doué pour remonter le moral des troupes, Calvin faisait fort, non vraiment. C'était tout lui d'enfoncer quelqu'un plus bas que terre alors qu'il était en mauvaise posture. Incorrigible, quoiqu'il tenta vainement de se rattraper, sentant son camarade gêné. ▬ Je crois que c'est à cause des anti-douleurs... Je dois être dépendant... Je savais que j'aurais pas du abuser niveau dose... Enfin... Ça va sinon. Il y avait même le petit sourire en prime. Il avait déjà l'air un peu plus crédible. Cal' n'était pas de nature farouche, on à qu'à dire que ça passait pour cette fois, qu'il n'allait pas chercher à en savoir plus au risque de le voir tomber dans les pommes. ▬ Ça doit être ça alors ! Tu veux peut-être que je t'accompagne à l'infirmerie ? Ce serai normal après tout, tu m'as ramené mon livre de potion.
Qu'arrivait-il au Serpentard pour se montrer ainsi serviable, aussi inquiet.. aussi différent de ce qu'il était d'habitude ? Comme quoi il pouvait se montrer gentil au fond, il n'était pas complétement celui qu'il faisait semblant d'être. Si on l'interrogerai sur cette poussée de gentillesse, il n'aurai qu'à prétexter ne pas vouloir rentrer tout de suite dormir. Après tout, c'était vrai non ? Il avait maintenant du temps à tuer, en attendait que ses deux sbires ne s'endorment et que vienne le lendemain. Demain, ils auraient tout oublié et Calvin reviendrai pénard leur demander quoi faire aujourd'hui. Oui cela s'annonçait comme étant un bon programme. Retour à la normal... non ! Tout redeviendrai comme avant, il redeviendrai l'insupportable Serpentard et Lukas redeviendrai l'homme à la banane, le Gryffondor qui était avec lui en cours de potion. Était-ce qu'il voulait vraiment ? Il était là, son regard plongé dans le celui du brun. Faisant un complet bilan de sa vie, en oubliant complétement encore une fois le fil de leur discussion. Distrait le petit Calvin ? Noooon ! ▬ Je t'ai rendu ton livre ? Ah oui, je te l'ai rendu. Je vais pouvoir te laisser alors. C'est par où la sortie déjà ? Au moins il n'était pas le seul. Sa maladresse fit sourire Calvin, tiens deux sourires en l'espace d'une soirée, c'était sûrement en record en présence de quelqu'un qu'il ne connaissait réellement que depuis quelques minutes. Bien qu'en réalité cela faisait six ans qu'ils se côtoyaient. Il ne l'avait jamais connu aussi... perdu. Cela avait presque un petit côté charmant. Hum... on va dire que je n'ai rien dis (a) . ▬ Oui tu me l'as rendu.. Mais reste ! Gné ? C'était lui venait de dire ça ? Ça n'était pas prévu, attendez je relis le script, non vraiment ça ne devait pas se passer ainsi. Le Serpentard était censé congédier le Gryffondor tout en le priant de ne plus jamais mettre les pieds ici sous peine de représailles. C'était comme ça que ça devait se passer.
▬ Hum...Tu ne m'as pas encore expliqué pourquoi tu prenais des anti-douleurs. La curiosité est un vilain défaut, mais ce n'est pas grave, Calvin n'était plus à un près. Se pourrait-il que.. le bouclé apprécie la compagnie du Gryffondor mais refuse de l'avouer ? De SE l'avouer ? Ahah, peut-être bien. En tout cas il n'avait pas l'air crédible une seule seconde en mode "je m'intéresse à ta vie, raconte moi tout". Le rôle du confident, ce n'était tellement pas pour lui. ▬ C'est pas que ça m'intéresse.. Mais Suzy..Lizzie m'a tellement parlé de toi tu sais, elle a omis ce petit détail.. Ça sentait le prétexte pour discutailler (oui j'invente des mots.) à plein nez. Espérons qu'il ait l'air crédible quand même. Son regard ne semblait pas vouloir de détacher du Gryffondor, s'en était presque intimidant. Il était sur le point de partir.. allait-il finalement rester ? En attendant, le jeune homme s'essaya à un petit sourire, tout en espérant que son interlocuteur buvrai ses paroles sans se poser trop de questions. » | |
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| Sujet: Re: ... Then I see the look in your eyes ; WITH CALVIN. Mar 17 Mai - 20:24 | |
| I keep on trying, I'm fighting these feelings away Qu'on lui coupe la tête. Qu'il arrête de le tenter ainsi. Sérieusement, lui demander de l'accompagner chez Madame l'infirmière ? Il se foutait de lui ? Forcément. Il se moquait. Il ne savait faire que ça. Non, sans doute que non. Mais c'était ce que pensait les autres, alors pourquoi pas lui ? Si la majorité le disait, c'est qu'il devait y avoir du vrai. C'était dingue, se baser sur le jugement des autres alors que lui-même le craignait. Il se fiait tellement aux avis d'inconnus que c'en était désolant. Il voulait y croire, mais il ne pouvait pas. C'était... la loi de Poudlard. Trop tourmenté, il se contenta d'une excuse bidon imbuvable, tentant de partir. De s'en aller pour respirer l'air pur. Il n'était pas dans son élément, pas dans son état le plus présentable. C'était bien la dernière chose dont il avait envie, faire mauvaise impression à Calvin Walker.
Il souriant. Était-ce parce que quelqu'un faisait une grimace dans son dos ? Pour vérifier, il se retourna. Pas très discrètement, mais il devait s'assurer d'une chose. S'assurer que c'était bien lui, le Gryffondor de première, le marrant difficilement pris au sérieux, l'homme à la banane... Lui, qui entraînait cette réaction. Lui, Lukas, arrivant à arracher une expression agréable au musicien. C'était connu de tout le monde, ce petit talent qui le rendait plus humain. Allez savoir si c'était à cause de la musique dont ils partageaient le goût que le rouge et or c'était particulièrement intéressé à lui... Non. Ce n'était pas simplement à cause de ça. Pas du tout, même. C'était parce qu'automatiquement, son regard s'était dirigé en sa direction. Il n'avait même pas essayé de chercher la raison. Il devait bien y en avoir une, pourtant.
S'apprêtant à s'éloigner le plus rapidement possible, il loupa une marche... enfin façon de parler, vu qu'il n'y avait pas de marche, mais dans sa tête, c'était comme si. Vous savez, vous avez l'impression de chuter, comme si vos poumons se décollaient et votre cœur lâchait. Ça ne dure que quelques secondes, puis vous vous redressez, le souffle coupé, comme si votre corps était vide d'air, vide de tout. Et vous riez, seul dans les escaliers, parce que vous réalisez que vous avez eu peur pour rien. C'était la même chose pour Luke. Excepté qu'il ne se mit pas à rire de manière idiote, mais qu'il avait un air à la Shrek étonné devant un Âne suppliant. Comment ça... qu'il reste ? Il ne se rendait pas compte de la torture ? Qu'il n'était réellement pas en état de communiquer ? Ouvrant la bouche pour répondre, puis la refermant en voyant le vert et argent continuer sur sa lancée, toujours aussi suspect, il cligna des yeux plusieurs fois avant d'abdiquer. Il n'aurait pas le courage de partir sans se retourner pour le regarder une dernière fois. Ce serait signer son arrêt de mort que de s'afficher de la sorte. Autant rester et attendre qu'il parte de lui-même..
S'appuyant sur le mur, laissant tomber son sac sur le sol - quitte à s'installer - il méditait silencieusement sur la situation. Après tout, il n'y perdait pas - loin de là même... C'était tellement étrange. Dire que c'était parti d'un livre. Comment ils avaient réussi à en arriver à ce point ? Lukas a devoir s'expliquer sur son état étrange - qui était principalement causé par son interlocuteur, il ne faut pas l'oublier - tandis que Calvin venait à réclamer sa présence. Il pouvait se sentir seul mais pas à ce point ! Il avait carrément un fan club parmi sa maison ! Du moins, c'est ce qu'il supposait. Quelqu'un comme lui ne POUVAIT PAS ne pas avoir d'admiratrices en délire... et d'admirateurs. Il lâcha un autre sourire à cette pensée, secouant la tête et relevant les yeux vers le sixième année. Urgh... C'était quoi ce regard ? Il était en train de fondre. Lizzie ? Suzy ? C'était qui ? Peu importe. Calvin. Walker. Calvin. C'était important ça. Il ne voulait pas qu'il parte, il voulait même lui parler, même si c'était parler pour parler et juste pour parler, en plus il connaissait des choses sur lui par le biais de Suzie... Lizzy... Bugs Bunny. Des choses ? Quoi comme choses ? On s'en fiche. Il le regardait, c'est comme s'il était hypnotisé. Assez... assez troublant. Mains dans les poches, Lukas eut l'impression de glisser sur le côté du mur froid qui le maintenant debout... Peu importe... Non mais il glissait vraiment... Peu importe, interdiction de couper le contact... Il allait tomber.... Peu importe, il adorait ce marron si particulier dans ses yeux... Atten... Aohaihihabigaghyufg. Il était tombé.
Se rattrapant de justesse pour ne pas se faire mal, il se releva sans attendre, ne voulant pas rester étaler par terre tel un crétin. Dos à Calvin, il en profitant pour se frapper silencieusement la tête avec la paume de sa main et mimer des insultes lui était proprement destiné. Passé ce moment de folie muette, il se retourna, lentement, embarrassé, se permettant un petit rire pour... comment dire... détendre l'atmosphère.
« J'étais en train de penser à . Mon poisson rouge. 'fin en ce moment il est violet à cause de Delia. Mais tu devais sans doute le savoir, si cette Carry.... Bonnie... parle tant que ça de moi. »
Comme si rien ne s'était passé, il avait continué la conversation, retrouvant sa place initiale en prenant bien appui sur son pied afin de ne pas recommencer la même erreur. Quelle honte. Il aurait dû se préparer à un tel face à face devant son miroir plutôt que de se laisser faire avoir comme un bleu maintenant. Se ridiculiser en tentant de se justifier de manière si ringarde, il n'était pas prêt de l'oublier. Il s'enfonçait d'avantage dès qu'il prononçait un mot !
« Les anti-douleurs, c'est pour ma jambe. J'ai voulu faire le con en essayant un salto, ça m'a pas aidé à bien récupérer de ma chute de balai. Mais c'normal qu'elle soit pas au courant, j'en pr... »
Prends pas tant que ça en fait. Non, mieux valait éviter de cramer son excuse pour son état second. Il avait toujours mal à cause de cet accident sportif, pas au point de continuer à se doper. Il avait qu'à... inventer un truc. Il mentait bien quand il le voulait. Ou pas.
« C'est que je les prends en cachette, ils sont pas très nets dans mon dortoir à ce niveau, tu vois. »
Ce n'était pas son alibi qu'il venait de foutre en l'air, mais la réputation de toute une maison entière. Continue, je t'en prie, tu t'en sors à merveille !
« Ils se soignent... Je crois... Ta guitare va bien ? »
C'est toi qui devrait te faire soigner, Sullivan, t'es vraiment pas futé comme mec.
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| Sujet: Re: ... Then I see the look in your eyes ; WITH CALVIN. Mer 18 Mai - 17:41 | |
| Cause I feel that when I'm with you, it's alright.
« Si quelqu'un pouvait m'expliquer ce qui venait de se passer dans l'esprit du Serpentard cela m'aiderai parce-que moi même j'ai du mal à comprendre. Il venait juste de lui demander de rester avec lui, je ne rêve pas là ? Non, ce n'était même pas demander, il l'avait presque supplié de rester avec lui. Mais pourquoi ? Il n'avait qu'à retourner dans sa salle commune, ou même dans son dortoir s'il ne voulait pas voir Tic et Tac. Sûrement que pour la première fois depuis un bon moment, il n'avait pas eu de conversations de ce genre. Je veux dire, Lukas n'avait pas l'air de voir en lui l'infecte Serpentard dont il donnait l'impression d'être. Ce soir il était Calvin Paul Walker, tout simplement. Ne plus ressentir ce besoin de s'isoler ou bien encore d'être méchant, bordel que ça faisait un bien fou ! Simplement une soirée, oublier de faire semblant. Attention petit Calvin, serai tu en train de briser ta promesse ? Celle que tu t'étais faite à toi-même après le décès de ton grand-père. Le bouclé s'était promis de ne plus se montrer aussi vulnérable, de ne plus se dévoiler et s'attacher à quelqu'un car forcément, il arriverai un moment où le jeune homme le regreterrai. Souffrir à nouveau comme il avait pu souffrir à la mort de son mentor, non merci. Bien que cette vie que lui-même avait choisit le rendait malheureux. Il savait que s'il avait été là, Papy Walker n'aurai pas été ravi d'apprendre ce qu'étais devenu Calvin. Au fond, cela se voyait qu'il se cherchait encore. Cal' semblait être en permanent conflit avec lui-même. Il n'était pas schizophrène au point de développer une double identité ou de se parler à lui même. Mais le brun avait cependant des comportements parfois imprévisible. Un peu comme ces quelques dernières minutes. Il savait qu'il avait l'air totalement différents des autres jours, mais Lukas semblait faire comme si de rien n'était, non il semblait préoccupé par d'autres choses. Il semblait si.. pensif, oui pensif c'était à peu près ça. Néanmoins, leurs regards étaient toujours liés, comme si aucun des deux ne semblaient vouloir arrêter ce contact visuel, à celui qui tiendrai le plus longtemps. À quoi pensait-il ? Il n'en savait trop rien, tout ce qu'il savait, c'est que le gryffon avait été tellement captivé par ses rêveries qu'il en était tomber à la renverse.
Il y eut un gros bruit, puis plus de Lukas. Calvin sursauta, c'était totalement inattendu. Il avait à la fois envie d'éclater de rire au risque d'humilier le pauvre Luke d'avantage, ou s'inquiéter de son état. Il s'était peut-être cassé quelque chose ? Tirailler entre deux réactions finalement totalement opposé, Walker ne réagit finalement pas. Il se contentait d'observer son camarade qui était de se relever. Sans dire un mot, sans aucune expression sur son visage. Fais quelque chose Calvin, on dirait que tu as été pétrifié mec ! Aucune réaction. J'essaye un massage cardiaque ? *sbaff* Finalement il fit comme si de rien n'était. Lukas semblait d'accord, puisqu'il reprit le cours de la conversation, préférant laisser cette gaffe loin derrière. ▬ J'étais en train de penser à . Mon poisson rouge. 'fin en ce moment il est violet à cause de Delia. Mais tu devais sans doute le savoir, si cette Carry.... Bonnie... parle tant que ça de moi. Je suppose qu'il voulait parler de Lizzie, la pauvre, personne ne semblait vouloir mémoriser son prénom. En tout cas, le jeune homme avait des pensées assez étranges se disait Calvin. S'il savait qu'il ne s'agissait que d'un prétexte en réalité... ▬ Ah... euh.. oui c'est vrai. Elle m'en a parlé en effet. Je comprends que tu sois bouleversé, mais.. c'est original au moins un poisson violet ? Est-ce qu'il lui arrivait de s'écouter parler ? J'en doute fort. C'était peut-être pour cela qu'il ressentait à chaque fois le besoin de se rattraper ensuite. Le jeune Serpentard fit taper plusieurs sa tête contre le mur sur lequel il était appuyé pendant que Lukas avait retrouvé sa place initial, peut-être qu'après ça il aurai à nouveau les idées clairs.
Pourquoi était-il aussi mal à l'aise d'ailleurs ? Sûrement parce-que la moitié de ce qu'il disait était faut pour commencer. Même si Lizzie parlait sans arrêt de Lukas, le parfait gryffondor dans toute sa splendeur, celui qui jouait de la guitare comme un dieu, qui était beau comme un dieu (d'après elle hein, Calvin ne faisait que répéter ce qu'elle lui avait dit hein (a) ) et j'en oublie sûrement. Il ignorait l'existence de ce poisson rouge. Ce n'était pas grave après tout, il avait toujours été un bon acteur, capable de faire gober n'importe quoi à n'importe qui -même si Lukas n'était pas n'importe qui-. Peut-être qu'au fond, il avait entendu tellement de choses sur lui, qu'il s'en retrouvait intimidé. Heureusement qu'il n'avait pas entendus ces nouvelles rumeurs qui circulaient à son sujet.. Enfin bref, tout cela pour dire que Cal' n'était pas non plus à son aise, comme quoi d'être soi-même, c'était quelque chose de plus difficile qu'il n'y paraissait. ▬ Les anti-douleurs, c'est pour ma jambe. J'ai voulu faire le con en essayant un salto, ça m'a pas aidé à bien récupérer de ma chute de balai. Mais c'normal qu'elle soit pas au courant, j'en pr... Pendant les quelques demi-seconde entre le début et le reste de la phrase du rouge et or qui n'allait pas tarder à arriver, Calvin se redressa, intéressé par la réponse du jeune homme, je vous rappelle qu'il avait sa tête collé au mur et qu'il tentait par tout les moyens de devenir amnésique.. ▬ C'est que je les prends en cachette, ils sont pas très nets dans mon dortoir à ce niveau, tu vois. Quand Calvin disait que chez les Gryffondors il n'y avait que des tarés, il avait finalement raison alors ? Enfin, drogués semblait convenir d'après les paroles d'un des leurs. Vous imaginez la salle commune des Gryffondors un vendredi soir, avec tout les élèves les plus courageux de Poudlard, complétement stones. Ahah, Calvin était en train d'imaginer. Il laissa échapper un ricanement à la fin de la réponse de Lukas. Se rendant enfin compte de ce qu'il venait de dire, ce dernier avait d'ailleurs tenté d'improviser un autre sujet. ▬ Ils se soignent... Je crois... Ta guitare va bien ?
Sa guitare ? Ou comment passer du coq à l'âne. Mais au yeux de Calvin, cela était passé totalement inaperçu. On venait d'aborder l'un de ses sujets favoris : sa musique. Tout ce qui avait un rapport avec sa passion et sa vie avait le don de le rendre étrangement plus attentif, plus bavards, plus... plus quoi. ▬ Ma... guitare ? lâcha t-il néanmoins sous l'effet de surprise. En six ans, il avait bien sûr pu observer plusieurs fois Calvin guitare en main, mais le Serpentard était quand même surpris qu'il se rappelle de ça. Peut-être parce-qu'ils partageaient cette même passion.. ▬ Elle va bien.. très bien même ! Mais elle se sent un peu délaissée en ce moment. Avec les devoirs toussa, j'ai pas trop le temps pour composer.. Le Serpentard s'emballait un peu trop dès qu'il était question de musique. Bien que généralement, il ne connaissait personne qui partageait sa passion. Personne à qui il pouvait dire tout ça. Voilà peut-être la raison pour laquelle Calvin semblait si épanoui d'un seul coup, comme lorsqu'on donne une sucette à un gamin. Il repensait d'un coup à Papy Walker, à nouveau, qui lui avait appris à jouer, et qui lui avait offert sa guitare. MAIS J'Y PENSE ! Lizzie n'avait pas parlé la semaine dernière de la chanson que Lukas avait chanté une fois dans le parc ? Sisi, je crois bien que c'était ça ! Se pourrait-il qu'ils aient finalement, un hobby en commun ? Quoique non, Calvin n'était pas chanteur à proprement parler. Il maitrisait assez bien les solos dans la salle de bain, mais rien de plus. Pour être honnête, il avait peur d'exposer sa voix à un public. Qui l'eut cru, Calvin Walker était finalement un grand timide ? ▬ Et toi, tu joues ? Ah non, tu es chanteur c'est ça ? C'est fou comme les Poufsouffles peuvent parler en quelques heures. Heureusement que c'est fini avec Lizzie.. Elle m'a dit qu'une fois elle t'avait entendu chanter dans le parc.. Je serai ravi de t'accompagner si un jour t'as besoin.. Calvin ne proposait pas ses services aussi facilement en temps normal. En fait, il ne les proposait pas du tout. C'était SA musique et pas celle d'un autre. Mais encore une fois ,c'était l'exception à la règle..
Ils parlaient, ils parlaient forts d'ailleurs. Et puis le bruit qu'avait Lukas en tombant tout à l'heure avait certainement interpellés des oreilles qui traînaient autour. En tout cas, des bruits de pas en leur direction se faisaient entendre, ils étaient de plus en plus audibles d'ailleurs. Calvin les entendait, il ignorait s'il en était de même pour Lucas. Ils entendaient ces gens qui parlaient, ils reconnaissaient d'ailleurs ces voix.. c'était des Serpentards. Logique puisqu'ils se trouvaient tout les deux dans les cachots. Lukas..Calvin..parlant ensemble dans les cachots ? Ce n'était pas étrange comme situation ? Il ne fallait pas que ces élèves les trouve là, à bavarder. C'était tout le contraire de l'image de Calvin. C'était Calvin, le méchant, le solitaire, pas Calvin le gentil et agréable. Que faire ? Se planquer ? Ah ouais bonne idée ! Mais où ? Et Lukas, il allait sûrement rester là, il ne comprendrai pas.. Pff, c'était horrible soudain le stress que ressentait le Serpentard. Encore une fois il voulait fuir, il n'assumait pas. Quel lâche ! En attendant, en quelques secondes, il avait réussit à tirer le Gryffondor par le col et l'avait entraîner vers lui derrière une collone assez grande pour cacher leurs silhouettes. Tant pis, il allait passer pour un malade auprès de son nouvel ami, mais au moins les Serpentards ne sauraient rien sur sa présence avec lui ici. Ils n'étaient à présent qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, et l'incompréhension sur lisait sur le visage de Luke. Calvin ne savait pas s'il devait lui dire la vérité, ou si comme d'habitude il devait inventer un gros mensonge. Va pour le gros mensonge. ▬ Il ne faut pas que ces Serpentards me voient.. je suis.. je leur ai mis la raclée de leur vie aux échecs sorciers la dernière fois et ils ne l'ont toujours pas digérés tu vois.. Chuchota alors le bouclé. Les échecs sorciers, bien sûr Cal' ! Tu ne sais même pas comment on y joue.. »
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| | | Lukas E. Sullivan-Walker ◊ Sorcier de Premier Cycle ◊
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| Sujet: Re: ... Then I see the look in your eyes ; WITH CALVIN. Jeu 19 Mai - 21:57 | |
| I'm addicted and I just can't get enough Chacun ses goûts après tout. Si Calvin aimait le violet, Lukas préférait le orange. Le rose aussi. Le rose c'était cool à porter. Ne partons tout de même pas sur un débat stupide au sujet de Patate - car c'était le nom du poisson. Tant mieux non, si le serpentard appréciait la couleur de son animal de compagnie ? Il pourrait l'utiliser comme excuse pour lui proposer de venir traîner après les cours de potions, pour faire coucou à Patate... ? NON. Impossible. Ce n'était juste pas réaliste et trop... invraisemblable. En plus de ne pas convenir à la règle basique de Poudlard - soit "vert et rouge ne sont pas des couleurs accordables" - ça allait contre son principe de self-control. Devenir dépendant de sa présence signifierait souffrir jusqu'à la fin de sa vie. Simplement inimaginable. Il ne voulait pas se retrouver prisonnier de ses sentiments, encore incertains et sans doute non réciproques. L'état actuel des choses ne lui laissaient pas la possibilité d'imaginer un quelconque futur en sa compagnie. Plus que deux ans, bordel. Moins même. C'était si long, mais si insuffisant à la fois.
Il avait deviné sans mal que sa réplique sur la soit disant addiction aux substances illicites de ses camarades de maison, ne serait pas sans conséquences. Rien que le fait d'entendre le musicien se moquer lui noua la gorge. Mieux valait ne pas s'attarder sur les préjugés de base et passer à autre chose. Quitte à ce que ce ne soit pas du tout malin, quasiment incohérent, mais il ne voulait pas avoir à faire à une dispute inutile entre maisons. C'était d'un absurde, et tellement idiot. En particulier avec lui. C'était le dernier avec qui il voulait remettre sur le tapis cette rivalité imposée. Il avait en tout cas trouvé le sujet idéal. Celui sur lequel ils ne pourraient être que d'accord, sauf si le vert et argent était branché métal, là, ce serait tout de suite plus compliqué. Cependant, Lukas pensait être assez informé à ce sujet pour pouvoir affirmer que ce n'était pas son style. Sinon toutes ses illusions seraient complètement brisées, il se mettrait à pleurer, et quelqu'un - qui donc, on se le demande - serait obligé de le réconforter. -->[]
Il ne put s'empêcher de sourire en se réalisant la différence dans le ton de sa voix, maintenant que sa guitare était engagée dans la conversation. Il semblait tout de suite beaucoup plus investi et moins... moins dispersé. Il ne savait pas vraiment comment le définir. Quoi qu'il en soit, arriver à l'attirer sur un autre terrain que sa propre vie personnelle, ça le détendait un peu. Il n'aurait plus à raconter n'importe quoi pour se justifier de sa gêne, c'était déjà un bon départ. Soupirant presque de soulagement, il ne pouvait s'empêcher de le fixer alors qu'il semblait passionné parce qu'il racontait. Qu'est-ce qu'il était mignon quand il parlait de ce qu'il appréciait... Peut-être qu'un jour il prononcerait son nom avec le même air sur le visage ? *o* ... Calme tes hormones de putain d'ado, Lu'. C'était plus facile à dire qu'à faire !
« Et toi, tu joues ? Ah non, tu es chanteur c'est ça ? C'est fou comme les Poufsouffles peuvent parler en quelques heures. Heureusement que c'est fini avec Lizzie.. Elle m'a dit qu'une fois elle t'avait entendu chanter dans le parc.. Je serai ravi de t'accompagner si un jour t'as besoin.. »
.... Il aurait dû se douter, que finalement, ça lui retomberait dessus. Forcément que Maggie lui en avait touché un mot. C'était LE détail inoubliable au sujet du Gryffondor. Il ne l'imaginait pas à ce point bavarde pour autant... Les "pouffies" qu'il avait fréquenté étaient tellement plus... et bien... axées sur son physique que sur son sens de la parole. Bien qu'il adorait jouer tout comme chanter, il n'était pas exhibitionniste de talent. Il ne voulait pas mettre mal à l'aise ses concurrents qui étaient tellement moins doués que lui, vous comprenez. C'était pas parce qu'il pensait ne pas avoir de talent, c'était juste par respect des autres quoi. Plus que n'importe qui, il ne voulait pas se vanter devant Calvin, LE guitariste de premier plan. Ce serait si... arf... Il n'arriverait même pas à sortir une note. Il tremblait rien qu'à le regarder, alors imaginer seulement qu'il puisse se mettre à chanter ! A faire suivre des mots distinctement et avec un air précis ! Non mais la blague, ahahah ! Se confronter à son don, rien que de se visualiser en train de gâcher sa musique avec sa voix... non, impossible.
Néanmoins, en dehors de ce détail, il avait retenu de cette phrase que le jeune homme était séparé de la chère et tendre Cassis... Cassy... Lorie. Une information de masse - n'importe quel détail sur la vie sentimental de l'élève était à retenir. Qui sait, un jour, il pourrait s'en servir, non ? Genre. Pour... euh... Oui en fait non, c'était simplement parce que ça le rassurait, allez savoir pourquoi. L'idée que cette fille un peu trop indiscrète n'ait plus le droit de le toucher de trop près, ça le mettait de bonne humeur. L'idée qu'elle s'intéresse à lui maintenant pouvait l'être aussi, dans l'hypothèse qu'elle pourrait lui en apprendre plus sur son ex à elle et non-futur à lui, juste qu'il aimait se tenir au courant d'où le besoin de connaître des anecdotes stupides à son sujet... vous voyez ? Moi non plus je ne suis pas ce que j'écris.
« Ouais, ce serait cool. Je veux dire cool... Bien. Faudra voir ça. »
Après tout, si elle est sortit avec toi, c'est qu'elle a bon goût donc je dois valeur le coup niveau chant. Mieux valait se retenir et rester sobre. Ses hormones sont tellement instables que la moindre petite pensée pouvait les bousculer, autant se contrôler tant qu'il en avait la possibilité et le contrôle. Ce qui n'était pas prêt de durer longtemps.
Les bruits de pas approchant n'étaient pas passé inaperçus aux oreilles de Lukas. La seule différence entre lui et son interlocuteur, c'est qu'il n'y prêtait pas attention, ne trouvait pas ça dérangeant. En temps normal, il aurait trouvé un moyen de s'enfuir en saluant rapidement Calvin... Sauf qu'il s'agissait de Calvin. Forcément, ça changeait tout. Il était trop absorbé dans sa contemplation pour penser à une quelconque façon de fuir les nouveaux arrivants. Il risquait gros, lui, le rouge et or, à traîner dans ce coin pas très fréquentable pour sa "classe". Encore, il serait bien placé dans la société, il arriverait à les menacer et à trouver le temps de s'enfuir, seulement, à part le fait d'être un Gryffondor pure souche, il n'avait pas d'arguments valables qui pourraient lui faire échapper aux coups. Il n'avait pas particulièrement peur, qu'ils se ramènent s'ils en avaient envie. Il se ferait passer pour un idiot de première année en faisant ressortir ses deux, en jouant au bossu et en mettant ses cheveux n'importe comment. Il était bon acteur... parfois. Face à Walker, jamais il n'arriverait à se dévaloriser de la sorte, même pour sauver sa peau. Si c'était pour sortir le serpentard du pétrin, là encore c'était négociable...
Alors qu'il dissertait intérieurement sur la manière d'agir - sans réussir à construire des axes pertinents, ni même à terminer l'introduction - il se sentit de nouveau attirer par la loi de la gravité. Il perdait à ce point le sens de l'équilibre ? Non, pas deux fois en moins de dix minutes quand même ! Apparemment non, il s'agissait juste de quelqu'un l'entraînant à l'abri. Quelqu'un, bien sûr. Sa main, touchant son cou tellement elle s'appliquait à tenir son col fermement, l'espace de quelques secondes. Puis cet espace si étroit qui l'empêchait de respirer. Non, il ne pouvait plus. S'il se risquait à une bouffée d'air, il n'aurait le droit qu'au parfum irrésistible de Calvin, qu'à son odeur. Déjà que, placé comme il l'était, la seule chose qu'il voyait en dehors d'un morceau de couloir visible, c'était son visage dans l'obscurité... ses yeux... sa bouche... NON STOP ! ARRET CARDIAQUE EN APPROCHE ! PRESSION SANGUINE TROP IMPORTE ! S.O.S. ! AU SECOURS ! ARRÊTE DE PARLER IL S'EN FOUT DU POURQUOI DU COMMENT, IL A BESOIN D'ÊTRE SAUVÉ ! AMIGOS ¡ QUE CALOR !
Soudainement, Lukas tourna la tête, qu'il cala sur le mur derrière lui, fermant les yeux et tentant de récupérer son souffle. Peu importe que la situation est l'air étrange, ce n'était pas lui qui avait entraîné l'autre dans un coin sombre ! Non mais ! Ses bras contre les pierres froides, il reprit lentement "conscience". Ne plus plonger dans son regard. Ne plus s'attarder sur cet être en face de lui. Ne plus lui adresser un mot. Ne plus y penser, jamais. En était-il capable ? Quelle question. Bien sûr que non.
« Je croyais avoir entendu quelque chose... » - Et merde. » Murmura le jeune Sullivan en voyant, du peu de la scène qu'il pouvait observer, le grand blond inconnu se pencher vers son sac resté dans le couloir. « C'est pas au raté de sixième année ça ? Celui qui avait offert une veste à Rusard à Noël ? Qu'est-ce que ça fout là ? ... Eh ! Regarde ça, une boîte de chocolat blancs ! Il se gêne pas le mioche ! *ricanement de moineau* Pour mon amour éternel, j'attends ta demande. Ta tendre Delia ~ *rire indescriptible* - Quelle conne. - Delia, c'est la blonde canon dont tout le monde parle ? Il choisit pas n'importe qui. »
Ne prêtant plus à la conversation sans intérêt qui se déroulait près d'eux, le Gryffondor passa une main sur son visage d'un air dépité. Cette foutue peste allait jusqu'à introduire des chocolats dans son sac, elle avait un problème. Il avait embrassé Ashley devant elle, ça lui suffisait pas ! Il l'avait fait parce qu'il n'avait plus le choix. Ashley était banale, il ne lui parlait quasiment jamais, mais elle était présente le jour où Lukas en avait eu marre d'être harcelé et avait donc décidé de montrer à cette pimbêche qu'il n'était pas intéressé, ce qui s'avérait une nouvelle fois être un échec. Il n'allait pas non plus lui balancer en pleine face : "I'm gay! 100% gay! Thank you, Delia, for clearing that up for me." !
« Qui voudrait se marier à une fille comme ça, sérieusement ? »
Il se parlait plus à lui-même qu'autre chose, prenant garde à rester silencieux. Se renfonçant un peu plus dans l'ombre, n'ayant plus aucune vision de ce qui se déroulait entre les deux élèves à quelques mètres, il laissa échapper un léger sourire, avant d'ajouter :
« Ils ont pas une tête à savoir jouer aux échecs. Ils ont une tête à pas grand chose, pour être franc. »
Non, il ne se sentait pas vexé d'être dissimulé de la sorte. Il le comprenait, en fait. Ils portaient tous les deux une importance capitale à ce que pouvait bien dire les autres sur leurs comptes... C'était aussi bien comme ça. Les soupçons dans son dortoir concernant ses changements de comportement récents étaient déjà bien assez pesant sans que d'autres viennent s'ajouter à la liste. Il se serait volontairement passer de la remarque sur ses goûts en cadeaux cependant.
Finalement, espérant qu'il faisait assez sombre pour qu'il n'ait pas à affronter cette proximité bien trop troublante, il fit de nouveau glisser ses yeux noisettes sur la silhouette de Calvin. Son pouls s'accéléra alors, sans qu'il n'arrive à le ralentir. Pourquoi mon coeur bat-il si fort quand je te vois ? Pourquoi c'est toi ? Il lui suffisait de tendre le bras pour le toucher. De ne faire que lever la main même, peut-être. Il cligna les yeux, afficha un sourire bête. Pourquoi j'ai si mal ?
« Je suis désolé, de te mettre dans le pétrin. Il poussa un léger soupir, pas vraiment pour marquer son état actuel, plutôt pour reprendre son souffle. Il n'en pouvait plus, d'être enivré par sa présence. Je me ferais pardonner en t'offrant les chocolats, s'ils les finissent pas avant. » Dis-t-il avec un léger rire discret.
Finalement, une fois cachés dans l'obscurité de leur cachette, Lukas avait beaucoup plus de faciliter à s'exprimer "normalement" face à Calvin, ce qui ne l'empêchait pas de se sentir au bord du gouffre. Prêt à flancher au moindre mouvement. Leurs corps si proches lui donnaient le vertige. Si son ton prétendait s'être remis, son esprit lui était bousculé par bien d'autres pensées inavouables. (a)
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| Sujet: Re: ... Then I see the look in your eyes ; WITH CALVIN. Ven 20 Mai - 19:50 | |
| Là contre ton corps, je me sens presque mort.
« L'espace d'un instant, Calvin avait totalement oublié ces histoires de maisons, de rivalité, toussa. Il parlait tout simplement à un camarade, sans carapace, c'était vraiment lui. Tel Franklin la tortue, il l'avait finalement enlevé et l'avait posé pas très loin de là. Comme ça si un Serpentard venait à passer, il n'avait qu'à la remettre sur le dos et redevenir le Calvin que tout le monde connaissait et reconnaissait. La discussion venait de dériver sur le poisson rouge de Lukas, apparemment sa principale préoccupation pour le moment. Il avait manqué de tomber tout ça.. pour une poisson rouge. Après tout, chacun ses préoccupations. Il essaya néanmoins de se prendre au jeu, sans vraiment savoir quoi dire. Les poissons rouges devenus violets, ce n'était pas un sujet de conversation que l'on rencontrait souvent dans sa vie. Pourquoi ne pas parler du temps qu'il faisait à la place ? Peut-être parce-qu'ils étaient tout les deux dans les cachots actuellement. Si Calvin avait une dent contre les animaux ? Noooon ! Disons juste que ce n'étaient pas ses trente millions d'amis. Depuis qu'il avait faillit mourir en s'étouffant avec une arête de poisson il y a deux ans, il avait un peu de mal avec ces derniers. Mais Luke n'en savait rien alors bien sûr, il mis son traumatisme de côté. Les tortues c'étaient mieux de toute manière. Comment en étaient-ils arrivés là déjà ? Grâce à un livre que le Serpentard avait oublié. C'est tout. Un livre et ils étaient en train de parler, leur plus longue conversation en six ans qui plus est. Il n'y avait jamais eu de haine qui opposait ces deux là, mais ils n'étaient pas non plus liés par un lien d'amitié. Disons qu'il se côtoyait, tout simplement. Ils se croisaient, se saluaient parfois, le plus souvent ils se parlaient en cours de potions. Mais ça n'allait jamais au delà des simples formalités. Et maintenant, ils étaient là, Lukas en train de lui confier les problèmes de son poisson, Calvin proposant à ce dernier de l'accompagner s'il n'était pas bien. Comme quoi les choses changent.
Bref, parlons bien, parlons musique. La musique c'était tout ce que Calvin avait. Et non je n'exagère pas (ou si peu). Est-ce qu'il avait une famille unie, qui l'aimait comme des parents étaient censés aimer leur fils ? Non, il n'était même pas leur vrai fils apparemment.. Et puis pour ce qui est de l'amour chez les Walker, on repassera ! Alors il devait sûrement avoir de fidèles amis sur lequel il pouvait toujours compter ? Mis à part deux ou trois personnes, il n'y avait personne. Ses notes en cours ? Catastrophiques, voir même apocalyptique. Les amours ? Il ignore encore le sens de ce mot. Non vraiment, la musique était la seule chose de bien dans sa vie. C'était vraiment son échappatoire, il écrivait, jouait, sur tout et sur rien. Il n'y avait rien de mieux pour exprimer ce que l'on ressentait. Calvin avait même déjà écrit une chanson sur le petit déjeuner, le repas le plus important de la journée apparemment. Ne vous inquiétez pas je la lui ferai chanter un de ces quatre. Tout ça pour dire que lorsque sa guitare se retrouva tout d'un coup mêlé à la conversation, Cal' s'était immédiatement redressé, comme s'il venait de se réveiller. Non pas qu'il s'ennuyait hein ! Mais bon, il n'était pas aussi joyeux que Lukas de nature. Pour lui arracher un sourire, il fallait vraiment que ça en vaille la peine, alors imaginez deux sourires de la part de Monsieur Je Broie du Noir. Un miracle ! Il était tellement ravi de partager cette conversation avec le gryffondor qu'il s'était emballé et lui avait proposé de l'accompagner un de ces quatre, sachant que Sullivan partageait sa passion. Oui voilà, c'était un élan de joie, un spasme verbal, bref une erreur quoi. Non pas qu'il regrettait.. mais ce n'était tellement pas lui de faire ça. Comme s'il ne se reconnaissait plus une fois en compagnie du brun. Lui aussi d'ailleurs semblait ne pas comprendre ce qui lui était passé par la tête, enfin il semblait préoccupé, ailleurs même. Il passait pour un grand malade voilà. Bravo Calvin. Oh et puis il allait certainement oublier, tout comme Calvin avait bien fait exprès d'oublier la chute du Serpentard. Un échange de bons procédés on appelle ça *sbaff* .
Bref. C'est pendant ce moment là, où Calvin s'était tût de peur de s'enfoncer d'avantage dans sa connerie et son.. désaccord psychologique qu'il entendit les bruits de pas. De plus en plus près, de plus en plus forts. (FORT BOYAAARD ! *sors* ) Le musicien sentit la panique le gagner, et Lukas qui ne semblait pas vouloir bouger d'un pouce. Ils étaient mal ! Il ne devait sûrement pas comprendre, il ne se rendait pas compte du danger qu'ils encouraient. Si quelqu'un le trouvait, non si quelqu'un LES trouvait ici ! Imaginez les rumeurs qui se mettraient à courir sur le sujet de Calvin. Tout le monde saurai que finalement il avait un coeur. Non, il ne fallait pas que cela arrive.. Et puis il était aussi question de Lukas, il n'avait rien à faire ici et les Serpentards s'en prendraient sûrement à lui ! Cal' suivit donc son première instinct, et attrapa donc son pote par le col afin de se cacher. Il aurai pu penser à un endroit un peu moins étroit quand même.. ils n'étaient séparés que de quelques centimètres. Le bouclé arrivait à sentir le souffle de l'autre bouclé et vice versa. C'était assez gênant.. oui gênant c'était le mot. Au moindre mouvement de l'un des deux, ils se toucheraient, et cela ne devait pas arriver. Vous vous rappelez quand il lui avait rendu son livre ? Alors imaginez ça, puissance vingt quatre. (Pourquoi Vingt quatre ? Je sais pas.. ) Non non, reste immobile Cal' et tout ira bien !
Et voilà, le premier Serpentard venait de faire son apparition. Enfin, c'est ce que voyait Calvin caché derrière sa colonne. Il n'osait même plus ouvrir la bouche ne serai-ce pour expirer. Il fixait à présent Lukas qui avait tourné la tête pour ne pas lui faire face. Avait-il gober son excuse à deux balles ? se demandait alors le musicien tout en plongeant son regard sur.. sa chevelure sans vraiment faire attention. Pour être honnête, il était en train d'écouter la conversation des Serpentards et ne se préoccupait guère du reste. D'après ce qu'il avait entendu, ils avaient déjà repérés et même fouillés le sac du gryffondor. La lettre de Délia, interpella cependant le bouclé, tout comme les serpys. Delia... LA Delia ? C'était elle cette "conne" dont Lukas repoussait les avances ? Impossible. Elle avait tout Poudlard à ses pieds, et si elle avait daigné posé ne serai-ce qu'une seule fois son regard sur le jeune homme, Calvin serait également dans son groupe d'admirateur. Non, cela ne devait pas être elle. Ou alors... Ou alors c'était bien la bonne Delia, mais Lukas n'était pas intéressé. Il marmonnait des choses à son sujet, c'était évident qu'il ne la voulait pas en petite-amie, voir même en amie. C'était vraiment surprenant de sa part, lui qui avait cette réputation de tombeur d'après ce qu'il avait pu entendre -Lizzie entre autre- .▬ Hey mec, c'est Delia.. la Serdaigle ? Chuchota alors le bouclé pendant que les deux idiots de serpents semblaient être sur le point de faire demi-tour. ▬ Elle t'offre des chocolats.. et tu les refuses ? Elle n'a jamais dénié m'adresser la parole.. ? C'est LA fille de Poudlard ! avait-il bien évidemment sortit sur le ton de la plaisanterie.
Ahahahaha. Tu n'aurais pas pu la fermer encore une fois Cal' ? Ici, ta conscience.. TAIS TOI BON SANG ! Un peu plus et il allait lui demander s'il n'était pas gay ou quelque chose dans le genre. Il se retint finalement lorsque Lukas finit par aborder leur éventuel niveau au jeu d'échec.▬ Ils ont pas une tête à savoir jouer aux échecs. Ils ont une tête à pas grand chose, pour être franc. C'est à ce moment là que Cal' posa son regard sur les deux Serpentards, pas avant. Non il ne les avait pas vu et avait improvisé ce mensonge, c'était bien joué ça ! C'est vrai qu'ils avaient l'air.. hum.. comment dire.. totalement perché. Dans le genre Pere et Davis quoi. C'était peut-être leurs grands-frères ! Il ne lui restait plus qu'à improviser.. ▬ Oui je sais..... c'est pour ça que ça a été aussi facile de les battre ! C'est moi où il se rattrapait plutôt bien ? Non vraiment, il y avait du progrès. Peut-être que la prochaine fois il retiendrai la leçon et ne dirai que la vérité et rien que la vérité. En attendant, il ne savait pas vraiment comment prendre les paroles du jeune homme. Lukas ne devait sûrement pas le croire. C'était l'heure de passer aux aveux.. ▬ Bon, pour être tout à fait honnête.. Je ne sais pas jouer aux échecs sorciers. C'est juste que s'ils nous trouvaient tout les deux ensemble, dans les cachots... Calvin ne finit pas sa phrase, de toute manière il allait comprendre non ? C'était encore plus dur de communiquer dans de tel condition. Lorsque leurs deux visages se touchaient presque, lorsqu'ils n'avaient pas d'autres choix que d'observer l'autre. Cal' voyait chacun de ses clignements d'œils, chacun de ses gestes.. Il sentait chacune de ses respirations, son odeur avait remplacé l'air ambiant. Bref, Delia aurai sûrement été ravi d'être à la place du Serpentard !
▬ Je suis désolé, de te mettre dans le pétrin. Je me ferais pardonner en t'offrant les chocolats, s'ils les finissent pas avant. Cette fois-ci il en était pratiquement sûr. Lukas avait sûrement mal pris le fait de l'avoir traîner ici. L'obliger à se cacher ce n'était pas cool de sa part en effet. Calvin s'en voulait -presque- . C'était son long soupir qui semblait lui avoir mis la puce à l'oreille, mais malgré tout il souriait. Qu'est-ce qu'il était craquant quand il souriait, un vrai petit BN. N'empêche, écoutez bien ce qui va suivre, parce-que ça ne se reproduira plus jamais. ▬ Oublie les chocolats.. C'est moi qui m'excuse.. Je n'aurai pas du te traîner ici et t'obliger à rester avec moi. Qu'est-ce que j'ai pu être naïf de croire qu'un Gryffondor et un Serpentard pouvaient traîner ensemble... ! Il fallait marquer ce jour, Calvin venait de présenter ses excuses. Il reconnaissait enfin ses torts. Enfin c'était plus une manière d'exprimer son profond dégout pour le système Poudlardien. Il était temps de commencer une rébellion, let's start riot ! Cal' regardait alors Lukas avec son air désolé, celui qu'il ne sortait pas souvent. C'était une facieste difficile à réaliser pour lui. Ils étaient face à face, Calvin oubliant les deux Serpentards autour de lui, il n'y avait désormais qu'eux deux. Les Serpentards étaient finalement partis. Mais ils étaient restaient là, à se contempler l'un et l'autre. Silence de quelques secondes. Le temps semblait s'être figé. Il n'y avait plus un bruit dans les cachots. C'est sûrement à ce moment là qu'arriva LA révélation. Un truc tout con, mais il n'avait jamais percuté jusque là : LUKAS ETAIT VACHEMENT CANON VU D'AUSSI PRES QUAND MÊME ! Il était presque en train de donner raison à Billy.. Comment est-ce qu'elle s'appelait déjà ? Je sais pas, je sais plus... Allo ? On venait de le perdre. Il venait de se pendre après avoir eut cette pensée un peu trop déplacé à son goût. »
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| | | Lukas E. Sullivan-Walker ◊ Sorcier de Premier Cycle ◊
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| Sujet: Re: ... Then I see the look in your eyes ; WITH CALVIN. Dim 22 Mai - 15:53 | |
| The way you turn me on. Ah ouais. C'est vrai. Il en avait presque oublié que, si lui était totalement stoïque face au charme ravageur de Deliaaa (accent italien, pour le style), d'autres pouvaient facilement tomber dans ses filets, sans s'inquiéter sur la santé mentale de la jeune fille avant cela. Son air sceptique montrait clairement ce que lui en pensait. Elle était complétement folle. C'était même un euphémisme. Une vraie stalkeuse ! Niveau harcèlement, elle faisait partie de l'élite. Il ignorait comme faisait ces idiots pour succomber sans émettre la moindre résistance. Oh, bien sûr, elle était belle. Mais son rire d'hystérique digne d'un film d'horreur, la manière dont elle vous prend le bras en le serrant avec ses ongles comparables à des serres, ses yeux lançant des éclairs psychopathes... Était-il le seul qu'elle effrayait et agaçait ? S'il était directeur, il l'aurait viré de l'école depuis longtemps. Elle avait une mauvaise influence sur ses camarades. La mettre dehors à coups de pelles et de Sombrals, c'était la seule solution envisageable pour que Poudlard retrouve une certaine normalité - si on peut appeler ça normal. Néanmoins il ne put s'empêcher de se sentir... envieux, en quelques sortes. Il n'avait jamais parlé à Delia, pourtant il la connaissait étrangement. Tandis qu'ils partageaient les mêmes cours depuis six ans et ce n'est qu'aujourd'hui qu'ils partageaient un semblant de conversation. Jaloux, ouais. C'est dingue ce que ça peut apporter comme avantage d'être une fille des fois. Il devrait peut-être réfléchir à ça... NAON. Et puis quoi encore ? Il était très bien comme il était ! Franchement.. se travestir... AHAH. La blague.
Autant arrêter de s'imaginer portant une robe à fleurs et des escarpins en argent et se re-concentrer sur la situation actuelle. Lukas détestait que l'on fouille dans ses affaires. C'était une violation de la vie privée. Il se sentait comme attaqué, qu'on se permette ainsi de mettre la main sur ses biens personnels. Il penserait à aller porter plainte, tiens. Un commissariat dans l'école, ce serait pas de refus. Peut-être même une cour de justice, ça éviterait le déplacement au Ministère. Il voulait bien faire juge, si nécessaire. Avocat, ce n'était pas son truc... On en était où sinon ? Ah oui, les deux invités malvenus fouineurs. C'était mignon, de voir le vert et argent s'enfoncer un peu plus dans son mensonge. Comme s'il voulait éviter au Gryffondor de se sentir blessé par son initiative. En effet, il comprenait. Il hocha la tête à sa tentative finale d'explication, évitant ainsi à Lukas de le prendre pour un manipulateur de première. Malgré la réputation de Walker, le jeune artiste continuait de croire que quelqu'un de bien se cachait derrière cette façade. Il en avait la certitude, davantage à chaque seconde. Avec lui, il se montrait sympathique et sincère. Privilège ou seulement réelle personnalité qui ressortait ? Il espérait, un peu des deux.
Hors de question de mettre toute la faute sur lui cependant. Il était autant coupable de s'être attardé sur les lieux, juste par égoïsme. Franchement, même si ça leur permettrait de mieux se connaître, ça ne ferrait que le détruire, réaliser qu'il était... différent. Il le serait toujours. Son regard dans le vague, les paroles de Calvin, qui suivirent les siennes, agirent comme un électrochoc. Elles l'étonnèrent autant qu'elles le heurtèrent. C'est vrai. Leurs maisons respectives les empêchaient de se parler en toute liberté. Si déjà ils ne pouvaient pas s'afficher en pleine discussion... Il ne s'était jamais fait d'illusions, non, il n'était pas bête à ce point. Il se disait juste que... Peut-être... Qui sait... Rien qu'une connaissance... Non, même cela lui était totalement interdit, proscrit. Quelle honte ! Un lion souillant son cercle de relations en fréquentait un serpentard digne de ce nom ! Oh mon dieu ! On va tous mourir ! Le cliché de base. Godric et Salazar, Potter et Malefoy, Power Ranger Rouge et Power Ranger Vert, Po et Tinky Winky, Sullivan et Walker. C'était d'une débilité profonde.
Il ne pensait pas pourtant que cette limite des maisons dérangeait son interlocuteur, il cachait tellement de chose. C'était difficile de savoir qui il était vraiment. Ils faisaient tous les deux comme si les règles leur convenait, espérant en secret pouvoir les faire voler en éclat. Il se sentait plus proche de lui - autant physiquement que... spirituellement ? Bref, il se sentait proche. Trop peut-être. C'était comme irréel. Une illusion. Il rêvait ? Sans doute. Il n'avait pas pensé à cette hypothèse, mais c'était trop beau pour être vrai, tout ça. Le fait d'être bloqué ici. Non, ce n'était pas possible. Il se pinça discrètement, arrachant une grimace dissimulée comme il le pouvait. Non, c'était bien la réalité. Il était soulagé et déçu à la fois. Heureux de profiter vraiment de ces instants, insatisfaits parce qu'ils seraient sans doute les seuls dont il devrait se contenter, et que de ce point de vue il aurait préféré ne pas en avoir du tout, plutôt que de se torturer. Masochiste, Lukas ? Si peu. Non, évidemment que non.
Il se liquéfia sur place en voyant l'expression de Calvin, si désarmante que c'en était punissable. Il devrait être arrêté pour oser être à ce point attirant. Le silence, pesant, s'installa sans qu'ils ne l'aient décidé. Ils restaient seuls, planqués sans raison, se fixant sans motif. Lukas déglutit avec peine, sentant ses mains se crisper contre le mur de briques des cachots, se battant pour ne pas fermer les yeux. Il ne le voulait pas mettre fin à cette sensation de plénitude. Ce n'était pas comme les précédents regards échangés, c'était plutôt comme si, pour la première fois, ils pensaient à la même chose en regardant dans les yeux de l'autre. Avait-il déjà regarder cette Fanny comme ça pendant leur relation ? Non. Il ne l'avait jamais vu lui porter une telle attention pendant leurs cours de potions communs. Il était bien placé pour le savoir, observateur comme il était. Et, presque contre son gré, il ressentait une once de fierté à l'idée d'avoir réussi à la Poufsouffle avait échoué. Bien qu'il ne sache pas trop ce qu'il avait gagné. La bouche close, il se retenait de prononcer le moindre mot, de faire la moindre remarque.
Une porte grinça dans le couloir. Ce n'était pas un endroit parfaitement entretenu et dans le meilleur de sa forme, ce genre de bruits étaient courants. Pourtant, il aurait eu envie de jurer alors que le bruit glauque résonnait dans le couloir humide, leur arrivant aux oreilles. Cette simple distraction lui avait fait tourner la tête, brisant ce lien infime qu'ils avaient entretenu l'espace de quelques secondes mémorables. Il aurait voulu se remettre à le détailler, ce qui aurait semblé bien trop étrange. Une de ses mains se mit à serrer plus fort la pierre, s'écorchant. Il s'en fichait royalement, à vrai dire. Tout comme de son sac, étalé sur le sol, un peu plus loin. Comme des deux brutes qui étaient parties depuis longtemps. Comme des chocolats, disparus en même temps. Comme de la lettre, écrasée dans un coin. Comme de tout. Tout, excepté lui. Lui, en face. Il devait le lâcher, maintenant. A moins qu'il ne s'attarde, simplement une minute, sur sa stature.
« Je... - et il se maudissait d'oser prendre la parole dans un moment pareil - Je crois qu'on peut sortir d'ici. C'est pas super confortable. »
Je vais rentrer aux dortoirs, c'est plus sûr, On pourra aller faire un tour à la forêt interdite, pour être tranquilles la prochaine fois. Il ne pouvait se résoudre à la première, ne pouvait oser la deuxième. Ni avait-il pas de juste milieu ? Non. Il ne faisait jamais dans la moitié. Il se contredisait lui-même dans ce qu'il pensait, espérant partir au plus vite tout comme souhaitant rester le plus longtemps possible. La retenue ou le désir. L'intelligence ou la connerie. Tiraillé entre deux choix extrêmes, il connaissait le plus juste tout en étant rattrapé par son tempérament en ne pouvant abandonné le plus risqué. Il se détestait, souvent.
Il se décida alors à se dégager, figé depuis trop longtemps dans cet espace exigu. Voulant bouger sa jambe, il sentit comme une douleur au niveau de son muscle, dû au geste trop brusque. Il vacilla légèrement, ne trouvant pas d'équilibre à cause de sa liberté de mouvements réduite. Écarquillant les yeux un moment, en sentant ce qui allait se dérouler, il réagit assez rapidement pour placer ses deux mains devant lui. Il ne ferma pas les yeux, sa tête s'arrêtant à quelque millimètres de la colonne face à lui. L'une vint s'écraser sur cette dernière, sèchement, l'autre se posant sur l'épaule de son camarade. Les jambes tremblantes, énervé de faire preuve d'autant de manque d'équilibre en la présence de Calvin, son regard plongea directement sur cette main en contact avec le corps de l'autre jeune homme. C'était bénin, malgré tout si incroyable. Ses battements de cœur incontrôlables étaient sans doute audible à des kilomètres à la ronde, il en avait même arrêté de respirer, rougissant dans l'obscurité. Il était censé s'écarter, en toute logique... sauf qu'il n'avait aucun raisonnement, sur le coup.
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| Sujet: Re: ... Then I see the look in your eyes ; WITH CALVIN. Lun 23 Mai - 19:10 | |
| Sweet Temptation.
« Calvin ? Calvin... ? Réveille toi Cal' ! Que lui arrivait-il ? Encore une fois il était perdu, perdu dans ses pensées. Mais ce n'était pas les mêmes pensées qu'à son habitude. Non, cette fois-ci c'était le Gryffondor qui les occupait. Qui l'eut cru. Le pire, c'est qu'il ne pensait pas à Lukas dans le sens :" Il est agaçant quand même ce gars" comme il penserai de n'importe quelle personne. Il ne pensait pas non plus " Il est sympa quand même, un vrai pote celui là." Non c'était... comment dire.. Un peu plus. Enfin bref, parlons d'autres choses. Il faisait frais dans les cachots, c'était assez agréable.. Bon, revenons en quand même. Il y avait trente six mille choses à faire, plutôt que de le regarder. Et pourtant, il n'arrivait pas à détacher son regard du beau brun. Cela semblait réciproque, mais impossible d'en être sûr à cent pour-cent. Il pouvait.. je ne sais pas moi, se recoiffer ! Oui, Calvin avait deux trois boucles qui lui tombaient sur le visage ! Ce qui l'empêchait de bien le voir.. Non, il ne fallait pas qu'il y repense. Son visage était à quelques mètres, que dis-je mètre, centimètres ! Mais il devait penser à autres choses.. Il fait bien frais dans les cachots vous ne trouvez pas ?Rien que d'y penser, cela lui arracha un frisson. Il pouvait, je ne sais pas moi, lire son livre de potion pour la première fois de l'année ? Non, il n'était pas vraiment du genre studieux, il n'aurai pas l'air crédible du tout. Mon dieu, vous ne pouvez pas vous rendre compte de l'état dans lequel le bouclé était. C'était comme si d'un seul coup, son identité toute entière avait été remise en question. Tout ça à cause d'une seule personne. Une violente envie de frapper contre le mur lui prenait, il s'en voulait de ne pas réussir à s'empêcher de penser à lui. Self control Calvin, self control.
Il y a quelques minutes, tout allait bien. Lukas et lui n'était seulement que deux camarades tout ce qu'il y a de plus ordinaires. Puis il avait fallut que Cal' traîne son fameux camarade dans cet endroit si.. étroit si ambigüe, tout comme ses pensées. Ce n'était qu'une bouffée de chaleur rien de plus, d'être trop proche de Lukas, il avait finit par manquer d'oxygène voilà. Le vert et argent lâcha un soupir, comme pour chasser les mauvaises pensées. Vade Retro Satanas. Calvin sursauta d'un coup en entendant la porte grincer. Il sursaute, maudissant presque d'être interrompu dans un moment aussi important pour lui. C'était mieux comme ça après tout. Lukas venait de tourner la tête, fin du supplice si j'ose dire. Non pas que de supporter la vue de son visage relevait de la torture, c'était plutôt tout le contraire en réalité. Mais cela ne devait pas se passer comme ça, oh non ! Les filles, il n'y a qu'elle qui t'attire Calvin. Kaelyn, Lyla, Lizzie... Tu te souviens d'elles ? Voilà, concentre toi sur ça et tout ira bien. De toute façon ils n'allaient pas rester cachés derrière cette colonne encore longtemps vu que les serpentards étaient partis. D'ailleurs plus les secondes passaient, plus il avait lui aussi du mal à rester en équilibre, caché dans cette position. En plus, il ne voyait pas grand chose, juste le sac du Gryffondor étalé sur le sol, avec des papiers et une boite de chocolats autour. Dégueulasse, le comportement des Serpentards étaient tout simplement dégueulasse. Limite il s'en voulait de partager cet insigne vert et argent avec ces deux abrutis. Il aurai aimé lui dire, lui dire qu'il trouvait ça limite qu'on s'introduise ainsi dans son intimité. Mais mieux vaut pour lui qu'il ne dise rien dans l'état dans lequel il était actuellement. Non, mieux valait laisser Lukas parler.
▬ Je... Je crois qu'on peut sortir d'ici. C'est pas super confortable. Oui, mettons fin à toute cette histoire carrément ! Calvin irai se coucher, Lukas ferai de même (séparément hein !) et tout cela ne serai plus qu'un lointain souvenir. Après un léger coup d'oeil, le dernier, en direction de la voix qui venait de s'élever, Calvin fit sans problème un pas hors de l'espace si réduit qu'il partageait auparavant avec le gryffondor. Fini, c'était fini. Plus jamais cela ne se reproduirai maintenant. ▬ Ouf, j'ai cru qu'on ne sortirai jamais de là.. Menteur Calvin, tu mens encore et toujours. Pourquoi ne pas simplement dire la vérité ? Lui-même ne la connaissait pas. Comment voulez-vous qu'il soit honnête avec quelqu'un quand il se refusait de l'être avec lui-même. Néanmoins, il n'y avait rien à redire sur son jeu d'acteur. Il avait toujours ce ton neutre, qu'il maitrisait à la perfection au fil des années. Impossible de savoir à quoi il pensait réellement, c'était un don assez spécial qu'il avait su tourner à son avantage. Calvin savait jouer de son regard, de ses gestes pour tromper son entourage, si bien qu'il finissait par ne faire que ça. Mentir, jouer la comédie.
Alors qu'il pensait cette aventure, si on pouvait appeler ça comme ça comme définitivement terminé. Et que Calvin se voyait déjà en train de saluer le brun et rentrer dans la salle commune, il y eut de nouveau un imprévu. Ces petites choses qui font de la vie quelque chose de surprenant.. agréable. Enfin là ce n'était pas vraiment le cas, quoique. Lukas, décidément pas en très bon terme avec la gravitation commençait à tomber. Il y avait comme une impression de déjà vu n'est-ce pas ? Ce qui changeait du tout au tout, c'était que cette fois-ci il avait eu le reflex de s'agripper à la première chose qui lui était tombé sous la main -au sens propre- . Calvin. Ce dernier en voyant la main de Lukas atteindre son épaule eut comme reflex -banal certes mais dont il se serai bien passé- de lui attraper la main quelques secondes après que celle ci eut touché son épaule. Il venait d'éviter la chute, c'était déjà ça. Néanmoins, leurs mains à tout les deux étaient désormais liés, Calvin était on ne peut plus gênés. C'était encore pire que tout à l'heure. Et ce frisson qu'il venait de ressentir ne l'aidait en rien. Il s'en voulait d'avantage ne pas prendre ça à la légère, comme n'importe quel mec le ferai. Lâche là Calvin... mais s'il la lâchait, il allait tomber non ? Il rêvait où il faisait de plus en plus chaud ? Le Serpentard se retourna alors l'espace de quelques secondes histoire de comprendre d'où venait ce dérèglement de température. Il avait les joues brulantes, rouges. C'était la cata de chez cata. Il fallait réagir et vite. ▬ Tu devrais faire attention où tu marches, je ne serai pas toujours là pour te rattraper ! avait-il sortit d'un ton sec, un peu trop même. Il ne fallait surtout rien montrer. Tout était parfaitement normal. Sourit et tout ira bien, non ne souris pas ! Montre toi comme dans un jour ordinaire tout simplement. Tu n'as qu'à lui dire au revoir tiens. ▬ Bon, je vais aller me coucher. Tu devrais faire de même, enfin tu fais comme tu veux après tout.. Évitant le plus possible d'avoir à croiser son regard, Calvin lâcha finalement la main de Luke et se précipita vers son sac. Ne le regarde pas, ne le regarde. Ne te retourne pas, ne te retourne pas. ▬ Bonne nuit.. Il n'avait pas pu s'en empêcher. Oh et puis ce n'était qu'une simple phrase banale. C'était un "bonne nuit" genre "bonne nuit" pas comme s'il lui avait dit "bonne nuit". Bref, je me comprends. Finalement, ayant récupéré ses affaires, le jeune homme partit d'un trait en direction de la salle commune. Dans sa tête, il y avait ce prénom qui lui revenait sans cesse. Inutile de vous préciser lequel je présume. Finalement, il entra dans le repère des Serpentards croisant Pete et Davis qui l'attendaient. »
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