You don't get in trouble, you ARE trouble... [PV Richard]

You don't get in trouble, you ARE trouble...

_ Sara... Sara... Saraelle, tu m'écoutes ? … SARAELLE !

_ Oh !

il faut que j'aille acheter des carottes pour Ethan avant de rentrer.

(Saint Seiya - Hades Opening (Chikyuugi) - Piano version)

_ Saraelle Herondale ?

_ Je ne parle pas aux inconnus. Sauf pour leur dire que je ne leur parle pas. Voilà, c'est dit.... En plus, vous n'avez pas l'air très gentils. Oops ! Je vous ai parlé...

_ Non mais tu te fous de notre gueule ?

_ Les carottes

_ On nous a envoyé rendre la monnaie d'un gallion à Cygnus Herondale et pour...

_ Mon père est mort

_ On sait. Quelqu'un l'a eu avant nous mais on doit toujours venger l'assassinat de notre...

_ Mon père était une gentille personne

_ Mais tu vas la fermer et écouter ce qu'on te dit ?!

_ On est obligé de la tuer tout de suite ?

_ C'est un animagus !

_ Maintenant c'est terminé

Invité

Londres. Climat pourri ou il pleut environ 360 jours dans l'année, les cinq jours qui restaient, il faisait gris. Encore aujourd'hui, la journée s'annonçait maussade, et surtout pluvieuse d'après les prévisions. Enfin entre ce qui était vrai, et ce qui se passait réellement, il y avait tout un monde. Mais finalement, personne ne s'était trompé. Il faisait un temps à ne pas mettre un chien dehors en tout cas, et pourtant, en ce début de soirée, fin de journée, lui l'était. Ou exactement ? Pas dans une rue, pas sur un trottoir, ni même sur la route, non sur les toits. Un moyen de voyager pour le moins atypique, sachant que c'était bien moins risqué finalement de le faire sur la terre ferme. Mais non, s'il faisait cela, c'était pour une raison bien précise. Pourquoi justement ? Quelle raison vous vous demanderez ?

Simplement une promesse qu'il avait faite il y a déjà bien longtemps à son père, une promesse de veiller sur quelqu'un, alors que c'était quelque chose qu'habituellement personne ne faisait, encore moins dans la Confrérie. La protection ce n'était pas vraiment leur domaine de prédilection bien au contraire. Et pourtant, parfois, il arrivait qu'on se trompait. Il arrivait également que les amitiés existent, comme avant, même maintenant elles existaient toujours, elles étaient toujours valables, et les promesses restaient des promesses, bien que ce ne soit pas lui l'instigateur de celle-ci. Il devait veiller sur elle. Et là, tout le monde pourrait se demander qui était ce "elle" ? Même lui, il s'était posé la question quand son père en avait parlé, qui était cette Saraelle ? Il ne la connaissait en aucune façon. Oh il savait fort bien que dans la Confrérie, au travers des archives, des Herondale en avaient fait parti, depuis bien des générations en fin de compte, mais au moment ou il avait appris l'existence de cette fille, il n'avait aucune idée de qui elle était.

Ce ne fut qu'au cours de diverses recherches dans les archives de la Confrérie qu'il sut, tout du moins une partie de la vérité. Son père et le sien avaient combattu ensembles, ils avaient tous les deux fait parti de cette Confrérie. Phénomène étrange que désormais les deux enfants soient liés par une simple promesse. La promesse de veiller sur elle. Pourquoi d'ailleurs ? Son père ne lui avait jamais expliqué, et surtout il n'en avait jamais vraiment eu le temps vu qu'il était mort trop tôt pour qu'il en sache plus. Il savait juste qu'il devait la protéger comme sa soeur.

Ce n'était pas la première fois qu'il veillait sur elle, au contraire, il avait déjà dû intervenir à quelques occasions sans pour autant dévoiler sa présence à vrai dire, mais on sentait que cette fois c'était différent. Et à force de lui en venir en aide, on la considérait, même sans savoir si elle était vraiment ou pas sa soeur, comme telle, va comprendre. En tout cas ce soir, habillé dans un long manteau noir, un stenson sur la tête pour éviter de se prendre la pluie en plein visage, des chaussures dignes des guides de montagne, il parcourait les toits ou plutôt ceux adjacents à la rue ou se trouvait la Miss. On l'avait trouvée bizarre, étrange, légèrement dans la lune, mais c'était son caractère visiblement. Enfin peut-être que cela sera calme ce soir.

On rêvait quand on remarqua aisément les tentatives de ces idiots pour paraître déjà invisibles, sans oublier pour ne pas faire penser qu'ils étaient là pour elle. Trop prévisible. Si vous vouliez prendre quelqu'un par surprise, il fallait toujours employer des moyens détournés. En tout cas, ce qui était certain ce soir, c'est qu'elle allait au devant de gros ennuis et visiblement elle n'y faisait pas attention du tout. En tout cas à trois contre un, ils n'avaient pas peur de perdre, ça, c'était un fait avéré.

Pour le moment, il se contenta de rester près de la gouttière sur l'un des toits, observant ce qui se passait en contrebas, à genou, attendant simplement le moment propice pour intervenir. Peut-être que cela serait maintenant, notamment quand visiblement, on souhaitait jouer à "qui sert le cou de l'autre plus fort" avec Saraelle. On n'aimait pas cela, et notamment la tournure que cela prenait. Ce n'était pas qu'un simple vol on dirait mais plus comme cela. Il fronça d'ailleurs les sourcils en voyant qu'un des types avaient la main baladeuse tout simplement. Eh bien, il ne fallait pas se gêner quand même !

Mais il y eut un revirement de situation en fin de compte, on ne s'y était pas vraiment attendu au contraire, qu'elle réussisse à leur échapper, cela relevait du miracle, bien que ce miracle fut de courte durée quand elle se retrouva transformée à nouveau en humaine et à leur merci. Soupirant, cette fois, il n'avait pas le choix. Jouer les chevaliers servants c'était pas son truc, surtout qu'il n'avait pas de blanc destrier qui allait avec ses costumes.

Il jugea le moment opportun d'intervenir quand l'un des types se retrouva près d'elle, prêt visiblement à lancer un sortilège, il sauta dans le vide, sans chercher visiblement à comprendre, quasiment pile, une fois qu'il eut bougé avant de sauter, sur celui qui avait la baguette pointée vers Saraelle. Sortant la sienne, il se lança un sortilège de protection sans oublier un sortilège vers le sol pour que la réception soit plus douce, bien qu'initialement il devrait tomber sur notre ami. D'ailleurs, il le visa, lançant un "Expelliarmus" informulé lorsqu'il fut assez proche.

La baguette de notre cher ami vola dans sa main, tandis que son genou percuta sa nuque, l'amenant à se retrouver au sol et lui brisant la nuque au passage également.

"Pour toi oui c'est terminé. Les autres ça commence."

Il se redressa comme si de rien n'était - vive les sortilèges de coussinage et le reste, comme si on était rembourré et qu'on ne sentait rien à l'atterrissage, sinon vu la chute, il serait mort - se dégageant de ces sortilèges à l'aide de sa baguette, sans un mot, avant de se retourner vers les deux autres agresseurs. Bien, qui voulait jouer ?

"Qui veut faire une partie ?"

Nul doute que de dos, il devait être effrayant ou pas va savoir.

"Pour toi oui c'est terminé. Les autres ça commence... Qui veut faire une partie ?"

_ C'est le fils Rahl

On devrait partir.

_ Tu es Richard ! Ton père est si gentil... même s'il m'a crié dessus parce que j'avais sauté d'un train en marche pour le voir.

_ Est-ce qu'une carotte te ferait plaisir ? Je pense qu'Ethan ne t'en voudra pas.

_ Ecoute, mon garçon. Nous n'avons pas d'ennuis avec les Rahl et nous n'en voulons pas. Tu sais ce que c'est que remplir un contrat, n'est-ce pas ? Tout ce que nous voulons, c'est la fille de Cygnus Herondale. Laisse-la nous et personne d'autre ne sera blessé.

_ C'est lui qui a fait tomber mes carottes par terre.

Invité

On dirait que sa réputation dans le milieu le précédait. En même temps, s’il avait été surpris par le fait qu’on sache qui il était, il n’en montrait rien. Il ne fallait jamais montrer la moindre faille, et donc pas de sentiments dans ce métier. Si on pouvait appeler cela un métier vous me direz. Enfin en tout cas, ce n’était pas parce qu’on l’avait reconnu que forcément il ferait le fier, mais on dirait bien qu’ils n’avaient pas l’air de vouloir se frotter à lui.

Il faut dire que dans le milieu, la Confrérie, était disons le groupe le plus imposant, ceux qui restaient à côté, évitaient souvent de croiser leurs chemins. Enfin en tout cas, désormais, ils avaient beau ne pas vouloir se battre, il était trop tard pour eux. C’était eux qui avaient lancé les hostilités, lui ne faisait qu’y répondre après tout.

Malheureusement, ce petit moment de face à face, il fut mis de côté, quand Saraelle, que l’on croyait au sol et incapable de se relever, vint se poster devant lui. Il avait beau avoir le stenson, cachant ses yeux et le haut de sa tête, elle n’avait pas l’air effrayé, au contraire, on dirait qu’elle essayait de découvrir son visage en le touchant. Oui bon, elle n’allait pas faire ça sur tout son corps quand même, et il y avait plus urgent que de décortiquer son visage quand même !

En tout cas, elle avait une sacré mémoire photographique ou physionomiste, va savoir, et il fut surpris d’apprendre qu’elle avait fait exprès de sauter d’un train en marche juste pour que son père la rattrape. Il comprenait mieux les avertissements de son père désormais. Oui, il fallait la protéger, mais surtout rester éloigné d’elle, rien que de penser de quoi elle serait capable juste pour être « sauvée », cela pourrait causer un mal de crâne terrible.

Et elle lui proposait une carotte. Et c’était qui Ethan ? Son cousin Ethan ? On doutait qu’elle connaissait son cousin, sans oublier qu’il voyait mal son cousin se faire acheter des carottes par Saraelle. Encore une question qui resterait sans réponse. Pour l’instant, il verrait plus tard pour qui était cet Ethan.

Et il aurait bien fait un geste pour la retenir, mais visiblement, elle était plus rapide que lui sur le moment, mais qu’est-ce qu’elle faisait en s’avançant vers ces types ? Est-ce qu’elle savait qu’elle allait se faire tuer ? Tout ça pour des carottes ? Le monde à l’envers. Enfin il détourna quelques instants son attention d’elle, pour revenir vers l’un des gringalets qui essayaient de parlementer. Parce que maintenant on pouvait parlementer. Oui enfin, sauf qu’il se retrouva rapidement seul, l’autre avait déjà transplané, le filou. On le retrouvera de toute manière.

Laissons notre jeune ami parler, tandis qu’il fit quelques pas, lentement, ses pas, ses pieds faisant des ondes dans chaque flaque d’eau où il mettait les pieds. Certains n’avaient pas compris que des règles étaient à respecter, ou plutôt, il n’avait pas l’air de les connaître.

On aurait pu sourire, ou enfin esquisser un sourire face aux dires de Saraelle, mais bon, on n’était pas vraiment là pour défendre l’honneur des carottes. Ni même du persil, de la ciboulette ou autre chose. Enfin reprenons la conversation, quelques instants, avec ce pseudo tueur du dimanche, il était temps qu’il comprenne, et rapidement.

"Certaines règles sont à respecter dans un jeu. Vous avez violé ces règles. S’en prendre à l’un, c’est s’en prendre à toute la famille. Et dans cette famille, on n’aime pas vraiment les tricheurs."

Et le menacer ne servirait à rien, il croyait sincèrement lui faire peur ? Qu’il rêve mine de rien, aller, une dernière phrase pour la route.

"Et tu parles trop, ça va te tuer."

Sa baguette était depuis longtemps rengainée dans son étui à baguette situé à l’extrémité de son bras. Lancer un sortilège, avec Saraelle au milieu quasiment, serait presque du suicide pour elle, pour cela, que discrètement, en même temps que ses paroles, il avait préparé une dague, dans sa main gauche, avant de la lancer à la fin de la phrase vers notre ami. La dague fila, passant près de Saraelle, sans la toucher, c’était dosé au millimètre avant de se figer dans le cœur de notre pauvre ami.

"En effet, personne d’autre à part toi n’a été blessé."

Certes, il parlait à un cadavre mais bon, c’était pour la forme. Il se dirigea justement vers ce dernier avant de retirer la dague du cœur de son ennemi, et de la nettoyer sur son jean avant de la ranger comme si de rien n’était. Bien désormais, elle ne risquait plus rien en tout cas. Il se retourna dans la direction de Saraelle, bien et maintenant ? Dire qu’au départ, il n’avait pas voulu se dévoiler, mais il y avait été obligé à vrai dire.

"Tes carottes sont saines et sauves maintenant."

Quoi ? Vous vouliez qu’il dise quoi ? Les conversations c’était pas son truc.

"Certaines règles sont à respecter dans un jeu. Vous avez violé ces règles. S’en prendre à l’un, c’est s’en prendre à toute la famille. Et dans cette famille, on n’aime pas vraiment les tricheurs."

"Et tu parles trop, ça va te tuer."

"Tes carottes sont saines et sauves maintenant."

_ Prend-la

Ethan n'en saura rien.

_ Tu ressembles à ton père, Richard. Tu es très beau. Et adroit. Il me manque un peu. Je me demande pourquoi il ne vient plus me surveiller. Tu es plus habile que lui lorsqu'il s'agit de te dissimuler. Je n'avais pas senti ta présence avant que tu ne décides d'intervenir. Je pouvais sentir ton père dès qu'il posait les yeux sur moi.

_ Tu me fais essayer ton chapeau ? Oh oui ! Fais-le moi essayer, s'il te plaît !

_ Je te présenterai Ethan en échange.

Invité

Mais qu’est-ce qu’elle faisait ? Ce qu’il avait dit à propos des carottes, c’était du sarcasme, elle n’était pas obligée d’aller les ramasser quand même. Non franchement, elle n’avait pas vraiment les mêmes priorités que les autres, surtout quand on était blessé mine de rien. C’était un cas, il fallait l’avouer, d’autant plus quand elle vint en fin de compte vers lui, avant de déposer une carotte, de nature propre on va dire, dans l’une de ses mains. Et en plus elle avait les mains gelées ! Vraiment aucun sens des priorités, normalement on pensait d’abord à soi avant de penser aux légumes que l’on venait d’acheter, et il s’en fichait un peu qu’Ethan n’en saurait rien. D’ailleurs c’était qui Ethan ? Pas son cousin, c’était sur, un cochon d’inde ? Un mammouth ? La réincarnation de Derrick ?

Sur le coup, on resta sans rien dire, qu’est-ce que vous voulez qu’il fasse avec une carotte ? La fumer peut-être. Va savoir, en tout cas, pas vraiment le temps de rajouter quelque chose que déjà elle l’embarquait, se pendant à son bras comme si de rien n’était, vraiment, elle n’avait pas peur des inconnus on dirait ou alors elle faisait confiance bien trop facilement, va savoir. De toute façon, il fut bien obligé de suivre, sans pour autant ajouter un quelconque mot vous me direz. Surtout que c’était une vraie pipelette, on ne pouvait pas l’arrêter.

Enfin on dirait bien qu’elle était capable d’être saine d’esprit, même si s’accrocher comme cela à un assassin, cela ne l’était pas, mais bon, elle avait l’air d’être en confiance et elle avait connu son père, peut-être que cela aidait. Sans oublier que les guignols de service avaient prononcé son nom, nul doute qu’elle devait se sentir quelque peu en confiance. Enfin ce n’était pas une raison pour autant.

"Il est mort."

C’était brutal, mais bon, elle parlait de son père, autant qu’elle sache maintenant ce qu’il en était puisqu’il lui manquait. Nul doute qu’elle ne le reverrait plus en tout cas, pour ça aussi que c’était lui qui avait pris la relève, et bonjour la corvée quelque part. Mais était-ce vraiment une corvée finalement ? Bon en tout cas, elle avait beau flatté son ego en parlant du fait qu’il était resté insaisissable ou plutôt invisible, pour lui, c’était juste un travail bien accompli, qu’il avait été bien formé en somme.

"J’ai été entraîné pour qu’on ne me voit pas."

Par là, on parlait aussi du fait finalement de ressentir sa présence. On ne pouvait pas dire qu’il était des plus causants, au contraire, de toute façon, quoi de plus à ajouter sachant qu’il dut lui éviter de tomber en l’agrippant à la taille. Elle pourrait faire plus attention, est-ce qu’elle était maladroite ou était-ce sa blessure ? Sans oublier le sac de carottes qu’elle portait toujours avec elle. Franchement une pure inconscience. Enfin il pouvait parler, parfois, il était capable d’être totalement inconscient également.

"Tu devrais me donner ce sac de carottes et éviter de marcher sur ta cheville, ça ne va rien arranger."

A part de finir avec une entorse ou quelque chose du genre, enfin on se doutait qu’elle ait réellement écouté vu qu’elle était repartie dans son délire du moment. Enfin à force, il allait avoir l’habitude, surtout que c’était la première vraie rencontre entre eux. Qu’est-ce qu’elle voulait à son chapeau ? C’était qu’un chapeau, il ne servait qu’à le protéger de la pluie et aussi d’éviter qu’on ne voit trop son visage. Et qu’elle arrête avec son Ethan, franchement, on ne voyait pas en quoi on serait gagnant en lui donnant son chapeau tout ça pour rencontre on ne sait qui. Mais à vrai dire, il n’y répondit même pas, elle serait capable d’argumenter dans on ne sait quelles langues bizarres, ou plutôt les inepties du moment, alors il se contenta, de son bras de libre de retirer son stenson en soupirant avant de lui fourrer sur la tête. Voilà elle était contente maintenant ?

"Alors ? Heureuse ?"

Efficace et pas cher, c’est Riri que je préfère !

Aller, on avait quand même assez joué dans l’eau pour aujourd’hui et elle avait une cheville à faire soigner, si elle pouvait éviter de sautiller sur place, ça l’arrangerait quand même. Elle était intenable, mais ça, il l’avait déjà remarqué, les autres fois ou il l’avait surveillée.

"Et tu devrais arrêter de sautiller, ta cheville va encore en prendre un coup là. Après il va falloir que je te porte et j’ai tout, sauf l’air d’être un blanc destrier."

Petite pointe de sarcasme, d’humour dans ce monde de brutes.

"Il est mort."

"J’ai été entraîné pour qu’on ne me voit pas."

"Tu devrais me donner ce sac de carottes et éviter de marcher sur ta cheville, ça ne va rien arranger."

"Alors ? Heureuse ?"

_ Ouiiii ! Très heureuse.

"Et tu devrais arrêter de sautiller, ta cheville va encore en prendre un coup là. Après il va falloir que je te porte et j’ai tout, sauf l’air d’être un blanc destrier."

_ C'est plus utile qu'une carotte pour empêcher un moment de faiblesse de surgir quand il ne le faut pas. C'est une potion que je fais moi-même et, comme tu le peux le voir, elle fonctionne. Elle retire complètement la sensation de douleur mais elle ne guérit pas. Son effet dure approximativement deux heures et il vaut mieux s'assurer que quelqu'un pourra nous soigner lorsque l'effet se dissipera parce que quand ce sera le cas, la douleur serra décuplée. Je suis certaine que tu comprends l'intérêt d'une telle potion, toi qui fait un métier dangereux. Il est parfois utile de pouvoir choisir de rester fort le temps de vaincre notre ennemi, quoi qu'il nous en coûte ensuite une fois que nous sommes à l'abri.

_ Tu sais

tu ne dois pas te sentir lié à la promesse que ton père a fait au mien. C'était il y a longtemps. Mon père ne pensait sûrement pas que ta famille la tiendrait sinon il n'aurait rien demandé d'aussi contraignant. Je sais bien que je ne suis pas exactement ce qu'on peut appeler un cadeau et je pense que tu as en tête mille choses plus importantes et intéressantes à faire que marcher dans cette rue avec moi en transportant un sachet plein de carottes destinées à mon lapin.

_ Ce que je veux dire, c'est que je t'offre une porte de sortie. Ici et maintenant. En temps que descendante de Cygnus Herondale, je te décharge officiellement de la promesse que mon père a fait faire au tien. Tu n'es donc plus obligé par l'honneur de veiller sur moi.

Invité

Il n'aurait peut-être pas dû lui refiler le chapeau, voilà maintenant qu'elle lui refaisait le remix de danse sous la pluie, pourquoi pas Danse avec les loups pendant qu'on était ? On avait beau essayé de la calmer, de toute manière, visiblement, cela ne fonctionnait en aucune manière, bien au contraire. Enfin tant pis, ce serait elle qui allait avoir mal toute à l'heure ou demain va savoir, ce ne serait pas lui. Mais quand même, comment voulez-vous qu'il arrive sérieusement à la garder en vie ou simplement à la surveiller quand on voyait ce qu'elle faisait ? D'accord, actuellement, ce n'était rien de réellement dangereux pour l'occasion, mais bon, est-ce qu'elle savait quelque peu se tenir en société ? Question qu'il fallait peut-être mieux qu'elle soit sans réponse vous me direz. Enfin toujours est-il que pour le moment, on attendait une accalmie de sa part, déjà d'une pour récupérer son chapeau, c'est qu'il y tenait quand même un petit peu, et de l'autre pour filer d'ici. On doutait que finalement on soit réellement seul pour l'occasion, peut-être que d'autres étaient sur place va savoir, en tout cas, ce n'était pas franchement bon de rester dans les environs d'une première attaque.

Finalement elle revint vers lui, avant de s'amuser à ouvrir d'autorité son manteau et à y fourrer on ne sait quoi, visiblement une flasque ou quelque chose dans le genre. Il l'aurait bien arrêté de plonger ses mains là ou cela ne la regardait pas, mais il lui aurait cassé le bras et on n'était pas vraiment venu la sauver pour lui faire mal par la suite, enfin quelque chose lui disait que ce n'était pas pour faire mumuse qu'elle avait fait cela, qu'il y avait une bonne raison et il eut sa confirmation. Notamment quand il rencontra son regard, visiblement, elle était capable d'être en quelque sorte normale.

Bon au moins en apprenant ce qu'elle venait de mettre dans son manteau, il comprenait mieux en tout cas. Pourquoi est-ce qu'elle lui avait donné ça ? Pour le remercier de ce qu'il avait fait ? Franchement ce n'était pas la peine, il ne faisait pas cela pour gagner quelque chose en tout cas, enfin c'était toujours bon à prendre, cela il ne le niait pas, mais elle n'était pas obligée de le faire quand même. Enfin laissons la continuer vu que visiblement elle tentait de rester normale, ou en tout cas elle avait un air normal, bien qu'apparemment c'était une sacrée lutte qu'elle devait mener pour garder tout en ordre.

Bon, finalement, il la préférait quand elle était à moitié cinglée quand il entendit la suite du récit. D'accord, il reconnaissait aisément qu'elle n'était pas facile à vivre, qu'il avait certainement d'autres choses à faire à ce moment-là, qu'il avait aussi peut-être plus urgent, mais s'il le faisait ce n'était pas seulement pour honorer une promesse d'un père à un autre, cela aurait pu à vrai dire, après tout, on était toujours très porté sur l'honneur, mais il n'y avait pas que cela. Alors au finalement elle pouvait dire ce qu'elle voulait, ce n'était pas pour autant qu'il changerait et qu'il la laisserait se débrouiller, elle était tombée sur le mauvais cheval si l'on peut dire.

"Elle peut toujours servir cette flasque."

Oui pour le moment, il n'avait pas remis le sujet sur le tapis concernant le fait d'être délié de cette promesse, à vrai dire, il ne tenait que les promesses qu'il faisait lui-même. Celles d'avant, cela ne le concernait pas vraiment, ce n'était pas lui l'instigateur, ce n'était donc pas son honneur qui était en jeu n'est-ce pas ? Elle le fixait, attendant certainement une réflexion de sa part concernant cela, surtout qu'elle paraissait encore sérieuse pour l'occasion.

"C'est bien, mais ce n'est pas moi qui ait fait cette promesse. J'en ai fait une autre, et celle-là tu ne peux pas m'en délier, ou alors tu es mon père réincarné et tu ne lui ressembles pas du tout."

Petite point d'humour, de sarcasme à vrai dire, juste pour dire que finalement tout ce qu'elle venait de dire, cela ne servait à rien. Bon il n'allait pas sortir de but en blanc non plus qu'il pouvait être son demi-frère, elle ne le savait certainement pas, de plus s'étaler sur les sentiments ce n'était pas son genre, non il avait simplement fait la remarque comme quoi, au final, il serait quand même toujours là. Bien qu'au travers de ce qu'il venait de dire, ce n'était pas franchement compréhensible mais va savoir.

"Et qui te sauvera des prochains prétendants si ce n'est quelqu'un comme moi ?"

Question rhétorique, quoique là, on laissait sous entendre également que le lien était plus que simplement une promesse, après tout, qui oserait défendre une jeune femme de ses prétendants ou de ses ennemis à part peut-être un frère ? Ou un ex jaloux, mais ce serait plus la première solution finalement. Bien, aller, arrêtons de tergiverser pour l'occasion, il était temps de partir, il avait remarqué du mouvement dans les environs, celui qui s'était sauvé, on dirait bien qu'il avait demandé des renforts. Il se rapprocha de Saraelle, on allait devoir transplaner, mais ou ? Déjà il ne savait pas ou elle habitait, et la ramener chez lui, non plus, quand même, on choisirait un endroit simple, un parc, du côté moldu, avant de la ramener chez elle, ce serait plus tranquille.

"Aller maintenant, on bouge, on n'est plus tout seul. Accroches toi à moi, mais évites de me sauter dans les bras pour le faire."

En attendant, il avait prévu de quoi dans les alentours s'il y avait des embrouilles, peut-être pour cela qu'il avait sorti, ce qui pourrait ressembler à un interrupteur ou un détonateur, avant de l'activer puis de ranger ce petit boitier. Aller, on allait filer, tout en laissant un sourire amusé s'afficher en voyant les nigauds s'approcher du piège.

"C'est bien, mais ce n'est pas moi qui ait fait cette promesse. J'en ai fait une autre, et celle-là tu ne peux pas m'en délier, ou alors tu es mon père réincarné et tu ne lui ressembles pas du tout."

Et qui te sauvera des prochains prétendants si ce n'est quelqu'un comme moi ?"

"Allez maintenant, on bouge, on n'est plus tout seul. Accroche-toi à moi, mais évite de me sauter dans les bras pour le faire."

_ J'écris pour le Chicaneur

As-tu déjà lu un de mes articles ? … Non. Je suppose que ce n'est pas ce que tu aimes lire.

_ Tu sais, j'ai bien réfléchi et je crois que les vilains messieurs de tout à l'heure ne venaient pas pour prendre mes carottes.

_ Tu crois que ton père et le mien sont de nouveau ensemble dans l'autre monde ?

Invité

Dernier petit sourire pour nos amis qui fonçaient vers eux, sortant leurs baguettes et lançant leurs premiers sortilèges, visiblement des sortilèges de mort, avant qu'ils ne disparaissent dans le signe caractéristique du transplanage, les sortilèges passant au travers, ne rencontrant finalement personne. Dommage pour eux, tant mieux pour Richard et Saraelle, bien que ces guignols ne purent jamais retentés quelque chose vu que le dispositif qu'avait enclenché Richard fit exploser la rue. Tout du moins les explosifs avaient été placés de façon à éviter de faire sauter les maisons, de plus couplés à des protections magiques posées sur ces mêmes maisons, cela évitait la propagation de l'explosion sur les maisons, se concentrant en fin de compte sur la rue. Ils n'eurent qu'à dire leurs prières avant de finir en poussière (oui c'est bon ces rimes, je retiens ! ).

Enfin toujours est-il que cela n'était plus vraiment leur préoccupation, ils étaient réapparus dans un parc, mais en attendant, on lui avait juste demandé de se tenir contre lui, pas de se coller à lui non plus, surtout pas de cette façon, non mais franchement qu'est-ce qu'elle pensait avoir ? Un câlin ? Il ne savait pas donné les câlins donc déjà c'était rapé quand même. Bon elle allait le lâcher ? Ce qu'elle fit, encore heureux, il aimait être maître de ses mouvements. La prochaine fois, il ne ferait que lui prendre sa main pour un transplanage d'escorte, ce serait plus simple en tout cas. Observant les alentours, il ne remarqua aucun danger, juste des moldus se promenant à une heure tardive, ou des alcooliques notoires, bien au moins ici, ils étaient en relative sécurité pendant un temps dirons nous.

Il récupéra quand même son chapeau, le protégeant de la pluie, même si elle était fine en fin de compte, de toute façon le chapeau n'allait pas à Saraelle, promis, il lui en offrirait un autre à sa taille. Mais bon, maintenant, il serait bon de la ramener chez elle, mais non, Mademoiselle avait décidé d'aller jouer près de la fontaine, bon ce n'était pas franchement l'heure du bain de minuit et il n'avait pas pris son maillot. Et est-ce qu'il allait avoir le temps d'en placer une ? On dirait bien que non, elle posait des questions mais en même temps, elle faisait les réponses, va comprendre.

Qu'elle évite quand même de s'amuser sur le rebord de cette fontaine, elle allait finir par tomber dedans, c'était même certain avec ce qu'elle avait à la cheville, il soupira, levant les yeux au ciel, c'était certain que les gus de tout à l'heure ne souhaitaient pas s'en prendre aux carottes, sinon il n'aurait peut-être même pas du intervenir, enfin laissons la exprimer son raisonnement, qui s'arrêta bien vite, pour reprendre sur un tout autre sujet.

Par contre concernant sa question suivante, difficile de savoir quoi répondre. On pouvait être franc et dans un sens cela pourrait blesser, car personnellement la vie après la mort ou un "autre monde" on n'y croyait pas vraiment. Quand on était mort, on l'était point final. Enfin toujours est-il que pour le moment, il se rapproche d'elle, elle le surplombait quand même un peu vu qu'elle était montée sur le rebord de la fontaine, et avant qu'elle ne puisse dire quelque chose, il la mit sur son épaule, comme une sorte de sac à patates, mais en plus joli, et il avait été plus doux qu'avec un sac à patates, avant de la poser au sol.

"Je ne lis pas vraiment le Chicaneur, ni même la Gazette, j'ai mes informations autrement. Et évites de grimper sur cette fontaine, ce n'est pas l'heure du bain de minuit, surtout qu'on est pas seul dans les parages."

Pas que c'était une offre pour le faire quand ils étaient seuls hein (), non simplement il ne fallait pas le faire, et surtout ne pas se faire remarquer, cela serait tout aussi bien. Enfin maintenant, il faudrait peut-être rentrer. Certes aux alentours, tout semblait bien plus calme, bien qu'on gardait toujours une vigilance constante sur les alentours. De toute façon, il ne lui laissa pas le temps de s'approcher à nouveau de la fontaine, avant de prendre sa main dans la sienne, d'autorité, sans pour autant forcer dessus et de la faire reculer là. Ils étaient trop exposés ainsi.

"Non, ce n'était pas les carottes qu'il visait mais toi, à cause de ton père."

Oui bon c'était peut-être un peu sec, mais c'était cela, certainement des revanchards parce que le père de Saraelle avait tué leur patron ou le fils d'un des leurs, va savoir, mais un contrat restait un contrat. Enfin il avait sorti cela de but en blanc, pas sur qu'elle soit de toute façon très lucide pour comprendre exactement ce qu'il entendait par-là en tout cas. Bien par contre, il valait mieux se diriger vers les sentiers moins éclairés du parc, c'était mieux, se fondre dans l'ombre, ce qu'il faisait, enfin si elle acceptait de lui et qu'elle ne s'échappait pas pour repartir vers la fontaine. Va savoir de quoi elle serait capable après tout.

"Je suis sur que de là, ou ils sont, ils sont contents de voir que tu vas bien."

Cela ne répondait pas à sa question, mais elle devrait tout simplement faire avec pour l'occasion, déjà mieux que rien n'est-ce pas ? Bon maintenant qu'ils étaient en sécurité, on pouvait se permettre de repartir par un transplanage jusqu'à chez elle, le problème c'est qu'il n'y avait qu'elle qui connaissait la destination, donc à elle de les faire transplaner. La convaincre de le faire promettait de longues heures de pourparlers et aussi de tentatives de traduction de ce qu'elle dirait. Il aurait mal au crâne avant la fin de la nuit.

"Je devrais te raccompagner chez toi maintenant, les rues ne sont pas sures. tu sais transplaner ?"

Va savoir déjà si elle allait capter correctement ce qu'elle disait ou si elle allait repartir dans son délire. Mais c'était sa soeur, ou presque, enfin en quelque sorte elle l'était, et on n'avait pas l'intention de la changer, bien qu'elle pouvait être exaspérante.

"Je ne lis pas vraiment le Chicaneur, ni même la Gazette, j'ai mes informations autrement. Et évite de grimper sur cette fontaine, ce n'est pas l'heure du bain de minuit, surtout qu'on est pas seul dans les parages."

"Non, ce n'était pas les carottes qu'il visait mais toi, à cause de ton père."

"Je suis sur que, de là où ils sont, ils sont contents de voir que tu vas bien."

"Je devrais te raccompagner chez toi maintenant, les rues ne sont pas sures. Tu sais transplaner ?"

_ Bien sûr que je sais transplaner !

_ Un, deux, trois. Un, deux, trois. Un, deux...

[WHOOSH]

_ C'est ici que j'ai rencontré ton père !

C'est de là que j'ai sauté du wagon pour l'obliger à sortir de sa cachette. Sans ça, il serait probablement resté dans l'ombre.

_ Quand as-tu fait quelque chose juste par amusement pour la dernière fois ?

Invité

Il aurait peut-être mieux fait de ne pas demander, qui sait vers quoi ou, tout simplement ou elle allait l'embarquer en fin de compte. Sur le coup, il pouvait se traiter de stupide, parce que c'était ce qu'il avait été en fin de compte de la laisser prendre les commandes. Enfin est-ce que par la suite il eut le temps de dire ou faire quelque chose ? Hélas, trois fois hélas même, pas du tout, vu qu'apparemment, elle voulait désormais danser avec lui. Enfin ils étaient en position pour danser, non mais franchement, est-ce que c'était un lieu pour se lancer dans une valse ? Non, alors qu'est-ce qu'elle comptait faire surtout qu'elle se mettait à compter désormais !

"On ne devrait..."

Trop tard ils avaient transplané, il aurait mieux fait de la fermer et de les faire transplaner lui-même, voir de la ramener chez lui, cela lui aurait éviter de se retrouver là. Certes, il n'avait pas peur du vide, mais une erreur de trajectoire aurait suffi en fin de compte à ce qu'il rate le viaduc et finisse dans le vide tombant vers la flotte, mais vu leur vitesse d'approche de la flotte, ils auraient été tués sur le coup. Non franchement pour cette fois, il pouvait se frapper et se traiter de stupide.

Mais en même temps, elle était complètement jetée de les amener ici ! Franchement, fort heureusement qu'aucun train ne passait en ce moment, sinon ils tombaient à coup sur, et nul doute que là, retomber sur ses pattes cela serait bien plus difficile. Vu le regard qu'il avait actuellement, et surtout au vu d'ou elle avait amené, on ne pouvait pas dire que c'était l'endroit qu'il avait espéré en tout cas. La prochaine fois, il ne lui ferait franchement pas confiance. Enfin il oublia pendant quelques instants cette colère, à vrai dire, il pouvait s'en prendre également qu'à lui même, avant de soupirer, passant une main sur son visage. La soirée allait vraiment être longue finalement.

Oui, eh bien qu'elle ait connu son père ou vu son père ici pour la première fois, ce n'était pas vraiment ce qui l'intéressait actuellement, et cela lui faisait une belle jambe. Ce n'était pas son père qui était là, c'était lui, il faudrait qu'elle s'y fasse quand même ! Bon pas qu'il en voulait à son paternel, quelque part si, puisqu'apparemment elle serait sa demi-soeur, donc techniquement son père aurait trompé sa mère. Trop compliqué pour ce soir tout cela. Et il ne préféra même pas imaginer ce que cela avait dû donner quand elle avait fait exprès de sauter, il espérait qu'elle ne refasse pas le coup avec lui quand même !

"Tu éviteras de le faire avec moi d'accord ? Je ne suis pas Superman, je ne vole pas dans les airs."

Du sarcasme pour changer en fin de compte mais en même temps c'était réaliste. S'amuser ? Est-ce qu'il avait l'air de s'amuser franchement ? La dernière fois, euh, en même temps, cela dépendait de quel amusement elle parlait bien sur, si c'était les trucs de gamins, cela remontait à fort fort longtemps, même pas sur en fin de compte qu'il s'était vraiment amusé comme un garçon de son âge un jour. Faut dire qu'il avait grandi dans un monde assez particulier quand même. Bref, oui, de quel amusement elle parlait ?

"Ca dépend de l'amusement en fait."

Quoi ? Il s'amusait autrement maintenant, des petits combats amicaux avec des guignols qui se prenaient plus forts que lui, ces petits jeux du chat et de la souris avec Capucine, et on en passe et des meilleurs, donc bon, il n'allait pas non plus tout lui raconter. Enfin bref, elle n'allait pas commencer à s'amuser maintenant n'est-ce pas ? Elle n'allait pas de nouveau tenter de faire l'oiseau en se jetant hein ? Non parce que la chute libre, pas pour lui, il avait pas son parachute sur lui, actuellement.

Et ce n'était toujours pas ici, qu'aurait voulu être en fin de compte mais chez elle, histoire d'être sur qu'elle soit en sécurité, là on ne l'était pas du tout au contraire.

"Et la prochaine visite nostalgique ce sera pour une autre fois, là on risque de finir par tomber et finir aplati comme une crêpe ne fait pas parti de mon programme de la soirée. Bon est-ce que tu habites ? Histoire que je t'y raccompagne, que je sois sur qu'on arrive au bon endroit cette fois."

Même pas sur qu'elle l'écoute de toute manière, elle risquait encore de faire quelque chose de complètement insensé, il allait falloir se préparer au pire.

» Double Trouble
» Double trouble (Leaellyn & Eths)