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MessageSujet: ► Love is our Resistance || ft. Crystal ♥   ► Love is our Resistance || ft. Crystal ♥ Icon_minitimeJeu 10 Fév - 21:39


► Love is our Resistance || ft. Crystal ♥ Image1 ► Love is our Resistance || ft. Crystal ♥ 00-Danny


crystal j. donovan & tony r. gomez
« love is our resistance »





    Ce soir, c’était le grand soir. Il la revoyait. Crystal Jaimie Donovan. Elle et ses yeux renversants, elle et son visage frêle et tourmenté. Elle et son air fragile, mais si doux.

    Depuis qu’il l’avait rencontré, une pensée l’habitait. Non, pas une pensée, une certitude.
    Cette impression d’avoir enfin retrouvé un but à sa vie, une raison de combattre, de se sentir prêt à tout pour voir le jour se lever à nouveau. Car depuis quelques années, plus rien n’avait de sens.
    Le quotidien était rébarbatif, les jours et le temps s’écoulaient, maussades, gris, tristes, sans saveur. Rien n’illuminait le ciel, aucun rayon de soleil, aucune once d’espoir ne pointait le bout du nez à l’horizon.
    La vie n’était plus que survie.

    Pourtant il avait essayé maintes fois de sourire, de sentir son corps et son esprit bien en vie. Il n’avait jamais été seul. Il avait des amis, une famille. Mais personne ne pouvait le comprendre, personne ne pouvait entendre ce qu’il avait à dire. Personne ne savait la douleur qui lui harcelait le cœur et lui contractait constamment l’estomac. Nul n’était capable de combler le vide qui s’était installé en lui.
    Alors plutôt que de se concentrer sur son mal-être, il s’occupait des autres. De ses proches à qui il tenait beaucoup, ceux qui étaient bien là, à ses côtés. Il ne fallait plus penser à celui qui était parti, qui l’avait laissé ici, seul. Heureusement qu’elles avaient été là. Kaelyn, Aurianne, Darhah… C’étaient ses petites touches de couleurs qui lui permettaient de flotter, qui l’empêchaient de couler pour de bon.
    Il avait survécu, car la vie continuait, le soleil se levait, l’hiver et l’été se relayaient, indifférents à lui et à sa petite vie misérable. Et puis, chacun ici-bas avait ses problèmes. Il devait passer au-dessus.

    Et c’est-ce qu’il fit. Il entra dans l’Ordre, rencontra de nouvelles personnes, lia de nouveaux liens. Il essaya même de retrouver un semblant d’amour, mais en fut incapable. N’importe quelle affection extérieure le répugnait. En tout cas, lorsque c’était sincère. Il préférait se défouler dans des soirées bien arrosées. Là, pas besoin de se poser de questions, de réfléchir.
    Il travaillait, passait ses soirées à l’Ordre. Il prenait cette mission à cœur, ne voulant pas que les mangemorts sèment souffrance et terreur, même si c’était apparemment inéluctable. Mais il fallait bien faire quelque chose pour les en empêcher, non ?
    Il avait combattu, retrouvant petit à petit force et confiance en soi. Mais toujours ce ciel gris, ces nuages sombres qui flottaient au-dessus de lui. Il n’y avait rien à faire pour les faire partir, souffler dessus était inefficace. Il fallait attendre. Peut-être qu’un jour quelqu’un amènerait le vent de fraîcheur et d’espoir dont il avait tant besoin.

    Et c’était arrivé. Un soir, alors qu’il était en mission avec des camarades de l’Ordre, une bataille éclata contre des mange morts isolés. Tony la vit alors. Elle fuyait, discrètement, tentant de ne pas se faire remarquer par ses collègues et par les membres de l’Ordre. Il la suivit, lui courant après. Dans la confusion, ils se heurtèrent, elle tomba sur le sol. Elle était paniquée, affolée. Tony pointa sa baguette vers son visage, et les mots qui sortirent de la bouche de la mange morte l’étonnèrent. « Ne me tuez pas, je vous en supplie, ne me tuez pas ! ». Plutôt habitué maintenant à ces raclures de mange morts, ces mots reflétant peu de fierté étaient assez surprenants de la part d’une d’entre elles. Méfiant, il la traîna à l’écart et lui arracha son masque, sa baguette toujours pointée sur son visage. Son visage le heurta comme elle l’avait heurté quelques minutes plus tôt. Ses yeux, remplis d’une peur sans égale, le touchèrent en plein cœur. Son visage était si doux, si fragile. Elle ne pouvait pas être l’une des leurs…
    Alors elle lui raconta tout. Son nom était Crystal. Crystal Jaimie Lucy Donovan. Elle n’avait pas voulu tout ça. Elle n’aimait pas la guerre, la peur, la mort, la souffrance. Son histoire était si triste. Tony en oublia toutes ses souffrances, préoccupé par cette jeune femme tourmentée. Et son ami Edmund, ne l’oublions pas.
    Il lui fit la promesse solennelle, qu’elle réussirait à s’échapper des troupes du Lord. Il lui jura qu’il ferait tout ce qu’il pourrait pour l’y aider, quitte à y jouer sa propre vie.

    Elle l’avait ensorcelé, par il ne savait exactement quel sortilège.

    Mais aucun sortilège ne peut être si efficace que celui-ci.


    Et maintenant il l’attendait. Une petite auberge moldue, coincée dans une rue excentrée du vieux Londres. Tony avait réservé une table pour deux, et avait choisi stratégiquement celle située au fond, dans un coin sombre, non loin d’une petite cheminée à l’ancienne. L’ambiance était sympathique. Il n’y avait pas trop de monde, mais suffisamment pour qu’on ne prête pas attention à lui, et bientôt il l’espérait, à eux. La décoration était appréciable, à son goût. Les murs en pierre donnaient un côté médiéval, et les tables étaient joliment dressées, avec une nappe d’un blanc cassé placé en dessous d’une petite nappe carrée d’une couleur rouge bordeaux placée de travers. Les verres essayaient de reproduire ceux en métal qui étaient utilisés dans les châteaux médiévaux. La musique passait les succès récents de la chanson moldue, et des plus anciens aussi. Tony aimait beaucoup la musique moldue. Ils ne parlaient pas de chaudrons ou de dragons dans leurs textes mais il les trouvait beaucoup plus doués que les musiciens sorciers, au niveau musical. Enfin, c’était son avis.
    Tony chantonnait les paroles de With or Without You sans trop écouter la chanson. Il pensait, faisant tourner son verre sur lui-même, dans un geste inconscient. Le hibou avait-il trouvé la bonne destinataire ? Et si elle refusait de venir ? S’il passait toute la soirée à l’attendre pour rien ? Peut-être n’avait-elle pas confiance en lui. Peut-être le menait-elle en bateau. Et si… Si tout cela n’était que pur mensonge, qu’elle faisait cela pour le piéger, lui et l’Ordre ?
    Non. Il était peut-être parfois naïf, mais pas dans ce cas là. Crystal était sincère. Il le voyait dans ses yeux, il le sentait lorsqu’elle était près de lui. Son regard était plein d’espoir, l’espoir qui l’avait quitté il y a bien des années. Et par elle, il avait retrouvé un second souffle. Il sentait que cette perspective, cet objectif, le revigorait. Il voulait l’aider, la sauver. Il avait tellement besoin d’elle. Elle l’avait troublé.
    La porte s’ouvrit, faisant sursauter Tony. Plein d’espoir, il releva la tête, guettant la personne qui franchirait la porte. Déçu, il regarda un homme pratiquement chauve et au ventre imposant s’avancer avec un grand sourire vers trois hommes assis à une table. Ils parlaient fort, riaient, discutant de football et du dernier match de l’équipe d’Angleterre, de leurs chances au mondial… Tony n’écoutait rien, n’entendait que le bruit de sa respiration et de la musique dans le fond. Il regarda son reflet dans le verre, sans le voir, les yeux dans le vague.
    Son espoir, son seul espoir… Il l’attendait, impatiemment. Il avait tellement envie de voler à son secours, de la sortir de là, de la protéger. De punir tout ces gens qui l’avaient fait tant souffrir. Tuer ne lui faisait plus peur, même si cela lui répugnait. Mais dans une guerre il faut que les deux parties puissent jouer à armes égales. Et pour elle il pourrait tout faire. Elle était son rayon de soleil. Elle méritait d’être heureuse. Et lui aussi. Ils étaient similaires, dans un sens. Déchirés, bousculés par la vie, le destin. Tourmentés. Ensemble, ils seraient plus forts, c’était sûr.

    Encore fallait-il qu’elle vienne. Tony releva la tête et soupira ; il ferma les yeux, voyant son visage dans ses souvenirs.
    La porte s’ouvrit, et lorsqu’il fit de même avec ses yeux, elle était là. Comme par magie.
    Tony sourit, ébahi. Il l’observa le chercher des yeux, sans voix. Quelle étrange sensation…
    Elle le vit enfin, et sourit, un peu plus timidement que lui. Elle marcha jusqu’à lui, sans bruit, gracieuse.

    Tony -  « Crystal… »

    Il ne put dire autre chose. Sa présence l’illuminait.

    Il savait maintenant ce que voulait vraiment dire magie.

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MessageSujet: Re: ► Love is our Resistance || ft. Crystal ♥   ► Love is our Resistance || ft. Crystal ♥ Icon_minitimeMer 16 Fév - 17:06


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« Love Is Our Resistance ♥ »
Tony R. Gomez &` Crystal J. Donovan


« If we live our life in fear
I’ ll wait a thousand years
Just to see you smile again…»

Le Grand Soir était arrivé. Celui que j’ avais attendu autant que je l’ avais craint. Celui où j’ allais le revoir, lui, Tony Ramon Gomez, l’ homme qui avait chamboulé ma vie, ravivant la flamme d’ espoir que l’ on m’ avait soufflée il y a bien des années.

Je n’ ai jamais cru en cette chose stupide que l’ on appelle la « Chance ». Et pour cause, personne n’ aurait osé employer ce terme – dont le simple sens me paraissait ridicule - pour qualifier un quelconque événement de ma vie, et ce depuis ma plus « tendre » enfance. Le cauchemar avait commencé avec la mort de Mère. Depuis je ne connaissais que malheur, souffrance et désespoir. Père s’ employait à faire de ma vie un enfer réussissant excellemment dans cette tâche puisque c’ était le seul domaine pour lequel il était doué, la magie noire, la torture, les meurtres. J’ étais entièrement seule face à lui, si l’ on omettait Edmund, qui bien qu’ il me soit d’ une aide précieuse lorsqu’ il s’ agissait de me maintenir en vie étant l’ unique personne pour laquelle je continuais d’ exister, il ne pouvait rien contre Père. Le peu de personnes extérieures que je connaissais, loin d’ améliorer ma situation s’ étaient sûrement beaucoup amusés à la détériorer. Plus rien n’ était là pour me motiver à attendre un nouveau jour, à observer le soleil se lever encore une fois ; et si toute autre âme que la mienne aurait pu s’ ébahir devant une manifestation de la vie, cela me paraissait insignifiant puisqu’ il s’ agissait de la mienne.

Pourtant le temps filait et j’ étais toujours là. Vingt-et-un. C’ est le nombre exact d’ années qui s’ étaient écoulées depuis que j’ avais goûté l’ oxygène de cette terre pour la première fois. Et l’ oxygène était comme toute autre chose, passé un certain moment il perdait de sa saveur si rien ne venait le renouveler. Et c’ était à cet endroit précis que résidait une partie de mon problème. J’ avais besoin qu’ une personne m’ apporte un second souffle, un autre air. Celui que j’ étais forcée de respirer, au milieu de ces Mangemorts qui me répugnaient autant voire plus que je ne me répugnais moi-même quand je posais les yeux sur mon poignet pour y voir la Marque gravée par le feu, était pollué ; et viendrait un jour où je finirais tout simplement par étouffer.

J’ étais fatiguée d’ avoir tout donné sans n’ avoir jamais rien obtenu en échange. Les jours se succédaient sans que je ne les voie faire la place l’ un à l’ autre ; mon ciel était devenu si gris que les rayons du soleil ne parvenaient plus à le percer et si l’ orage n’ avait pas encore éclaté, je n’ avais plus aucun espoir de changement.


Mais c’ était pourtant arrivé ; le miracle s’ était produit. Un soir comme tant d’ autres où j’ avais été contre mon gré enrôlée pour accomplir une mission. Les choses n’ avaient pas tourné comme nous l’ espérions, du moins, comme eux, Mangemorts, l’ espéraient. Un groupe de membres de l’ Ordre nous avait intercepté et une bataille avait éclaté. Il faisait nuit noire. J’ étais terrifiée et totalement désorientée. Personne ne faisait attention à moi tant l’ heure était à la confusion. Je tentais de m’ échapper dans une direction quelconque, n’ ayant pas la moindre idée d’ où cela allait me mener mais je ne pouvais pas rester là. J’ avais besoin de fuir cette guerre dont je n’ avais jamais demandé à prendre part. Cela ne devrait être un rôle que personne n’ ait à endosser. J’ avais juste besoin de lumière, dans tous les sens du terme. C’ est là qu’ il m’ avait suivi, que nous nous étions heurtés, que j’ étais tombée à terre. Il avait pointé sa baguette sur moi et je n’ avais rien trouvé d’ autre à faire que de le supplier de me laisser la vie sauve – et s’ il n’ avait pas eu ce doux effet sur moi, je m’ en serais sans doute mordu les doigts par la suite car la mort m’ aurait offert un appréciable répit -. Il m’ avait alors entraînée à l’ écart, nous ramenant dans un endroit plus tranquille, et Merlin merci, éclairé, faisant tomber mon masque et sa baguette toujours pointée sur moi ; mais je m’ en fichais. Toute mon attention était accaparée par ses yeux, son visage. Quelque chose, je n’ aurais su dire quoi, m’ avait frappé en plein cœur dès que j’ avais posé le regard sur lui. Jamais de ma vie je n’ avais accordé ma confiance à quelqu’ un, jamais je n’ avais éprouvé le besoin de me confier, et pourtant je me retrouvais à tout lui raconter de mon histoire sans rien oublier, ou presque. Le plus étrange, c’ est qu’ il m’ écoutait, comme si ma misérable existence avait pu l’ intéresser, et peut être était-ce réellement le cas puisqu’ il m’ avait juré sur sa propre vie de m’ aider. Personne n’ avait jamais fait cela pour moi, et lorsqu’ il me promit que nous nous reverrions bientôt, mon cœur battait si fort que l’ espace d’ un court instant, j’ eus presque peur qu’ il ne l’ ait entendu.

En quelques secondes il avait fait basculer des années de mon existence. Tony Ramon Luiz Gomez, mon seul espoir, mon rayon de soleil. Mon oxygène.


Et c’ était ce soir, le Grand Soir. J’ avais reçu son hibou il y a peu alors que je commençais à croire que tout cela n’ avait été qu’ un coup monté. Mon cœur avait fait un bond dans ma poitrine quand j’ avais lu sa lettre, et j’ avais quand même hésité à répondre à l’ invitation par la positive. J’ avais tellement peur d’ être déçue, que tout ceci ne soit que pure fabulation. Je sentais pourtant qu’ il était sincère, mais après tout, qu’ est ce que l’ associable que j’ étais savait du comportement des autres pour en juger ? J’ en avais discuté avec Edmund. Longuement. Et j’ avais finalement pris l’ initiative de m’ y rendre seule.
Trouver l’ auberge qu’ il m’ avait indiquée dans son courrier ne fut pas chose aisée. C’ était un lieu moldu et je ne connaissais rien de ce monde. Père n’ aurait jamais gaspillé son temps à m’ instruire sur le culture de ces « crasseux » comme il les appelait et bien que je ne puisse donc pas avoir d’ avis sur la question, je trouvais qu’ il avait tord pour le simple plaisir que me procurait le fait d’ être en désaccord avec lui. A cette heure du soir, l’ obscurité régnait à l’ extérieur, et j’ avais les nerfs écorchés par la peur. A force de tourner en rond sans trouver mon chemin, je crus bien que j’ allais abandonner et rentrer, lorsque je tombais enfin sur la bonne enseigne. Je ne portais pas de montre et n’ avait aucune idée de l’ heure qu’ il était, mais je devais sûrement être en retard. Pendant que je poussais la porte une seule pensée occupait mon cerveau « Faites qu’ il soit encore là, s’ il vous plait, faites qu’ il soit encore là ». J’ avais à peine franchi le seuil que je sentis la chaleur intérieure de l’ auberge m’ envahir, me procurant une sensation des plus agréables. Je regardais autour de moi, tant parce que je me sentais perdue en ce lieu que parce que j’ avais besoin de me rassurer sur la présence de celui qui occupait toutes mes pensées. « Faites qu’ il soit encore là, s’ il vous plait, faites qu’ il soit encore là ». Je continuais mon inspection des lieux, balayant la pièce du regard. La décoration était sympathique et je me demandais si tous les restaurants moldus ressemblaient à cela ou s’ ils avaient essayé de donner ici une ambiance particulière. En m’ attardant sur les visages toujours à la recherche de celui de Tony, je pus intercepter quelques bribes de conversation dont je ne compris pas grand chose et j’ aurais beaucoup aimé savoir ce qu’ était ce « football » dont beaucoup discutaient. Une musique plutôt plaisante était diffusée dans la pièce, elle ne parlait pas du monde magique mais cela prouvait encore une fois que Père avait tord, les moldus pouvaient se montrer aussi doués que nous, sorciers, et peut être même plus si j’ en jugeais par l’ étendue des connaissances que je ne possédais pas sur leur monde.
Enfin je le trouvais. Mon cœur loupa un battement. Il me regardait, me souriait. Je lui rendis son sourire, plus timidement, peu habituée à ce genre de choses. Je m’ approchais alors de la table à laquelle il s’ était assis et je ne pus m’ empêcher de remarquer qu’ il avait très bien choisi, nous étions tranquilles et personne ne nous portait attention.

« Crystal… »

Je ne pris pleinement conscience que le simple son de sa voix m’ avait autant manqué, que lorsque je l’ entendis prononcer mon prénom. Je ne savais soudain plus quoi dire. Son visage était encore plus beau que dans mes souvenirs. Il rayonnait, dépourvu de toute trace d’ angoisse que l’ on aurait pu y trouver le soir de la bataille. Sa seule présence me faisait me sentir bien pour la première fois depuis dix-sept ans, la première fois depuis que j’ avais eu quatre ans et que Mère m’ avait quittée. Et je sentis alors la flamme d’ espoir qu’ il avait ravivé le soir de notre rencontre briller en moi avec une intensité nouvelle. J’ avais plus que jamais besoin de lui, et même plus, je désirais sa présence à mes côtés, chose que je n’ avais jamais souhaitée de personne d’ autre. Je tirai la chaise en face de lui afin de m’ asseoir, et lui adressait un autre sourire, sincère et naturel cette fois, toute trace de timidité envolée. Je n’ avais pas changé, j’ étais toujours moi, Crystal Jaimie Lucy Donovan avec tous les défauts que cela impliquait, mais en sa compagnie je me sentais différente. J’ étais enfin vivante.

    « Tony… Je suis heureuse que tu sois là. J’ avais peur que… »

Mais les mots restèrent étranglés dans ma gorge. Penser au fait qu’ il aurait pu ne pas venir me paraissait soudain des plus stupides. Comment avais-je pu en douter un seul instant ? Je ne voulais pas le savoir, cela n’ avait pas d’ importance. Il était bien là et je comptais bien ne plus avoir à le laisser partir.

Peut être que cette flamme que je sentais brûler dans chaque parcelle de mon corps en sa présence n’ était pas que de l’ espoir. Peut être que cela en dépassait de loin les limites atteignant un autre sentiment, le plus beau des sentiments…

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