Je me souviens d'une époque ; Où je chantais pour toi… (pv)

Beaucoup de phénomènes inexpliqués de l'inexplicable se bousculaient dans ma tête, tout me semblait incompréhensible, comme la première phrase. Des victimes qui me hantaient, une auror qui embrasse un mangemort: moi, des vérités qui éclatent, l'addiction à l'alcool, une collègue qui me trouble, une autre qui veut m'aider, des mangemorts qui n'en sont pas, des amis qui se perdent... Je me perdais dans l'irrationnel, combien de fois ce moi ci, avais-je étais à la merci d'autrui? J'aurai pu mourir cent fois, mais pourtant j'étais là et en vie... J'avais de la chance et surtout un talent pour me sortir d'affaire. Mais, ces derniers temps, je me préoccupai d'une jeune femme, blonde, aux yeux bleus, dont quelqu'un dans toutes les discrétions possibles était venu déclarer cette personne souffrante. On refusait alors, de m'en dire d'avantage. Cette personne, c'était Jade, mais je dois avouer l'avoir complètement délaissé ses derniers temps... En particulier où j'avais demandé la main de Katherine et que cette nouvelle lui fut apprise par quelqu'un d'autre. Je n'avais jamais cherché à m'expliquer auprès d'elle, dans ma tête, elle ne ressentait rien pour moi. Nous avions beau être semblable, les même gouts et même dégouts, les même fréquentations et les mêmes cible. Enfaite, je me basais de rien pour dire que nous ne ressentions rien, tout le monde nous avez toujours dit que nous allions bien ensemble et que ce serait vraiment le couple parfait. J'avais de nombreuses fois cherché à savoir ce que je ressentais du fond de mes trippes envers elle, mais je n'ai jamais su savoir. Mes sentiments étaient enterré trop profonds dans mon cœur, et il m'avait fallut que Katherine me dise 'je t'aime' pour que mes sentiments coulent à nouveau dans mes veines à m'en étouffer...

Je traversais alors le parc de Poudlard, ne suivant pas le sentie car cela était le moyen idéale de se faire repérer, et puis, il me semblait que mon adolescence n'était pas si loin que sa et je me souvenais parfaitement du parc de Poudlard. Je passai auprès d'un vieux chêne et je m'arrêté quelque instants, mon esprit étai torturé de souvenirs que je n'arrivais pas à oublier. Je touchais le bois fêlé du chêne tordu, c'était auprès de cet arbre que je m'étais donné en spectacle lors de ma première année, le jour où, on m'annonçait la mort de mes parents, je m'étais mis à frapper cet arbre et mes mains et mes bras furent en lambeaux avant qu'un professeur décide de me séparer. Je secouais la tête, et je jetais mes yeux bleus vers l'horizon. J'apercevais le lac noir que reflétai en ondulant le dernier quart de lune. Je n'étais pas venu par hasard à Poudlard, j'avais de nombreuses sources, et il me fallait bien moins qu'une heure pour pister quelqu'un. Le lac noir, c'était la que l'on me disait l'avoir aperçut. Je sentais le vent glacial fouetter mes joues et ma veste en cuir noire, je m'étais habitué à ce temps pas très tropical d'Angleterre. Je marchais, les mains dans les poches de mon jeans, j'étais à vrai dire fatigué de ma journée à l'hôpital des sorciers, j'avais été de corvée, corvée lettre de condoléance, c'était une chose que je détesté, devoir avoir l'air désolé alors que je me fichais bien de ces gens la, sauver des vies n'étais pas ce qui m'avait poussé à être guérisseur, c'était plutôt l'envie et l'utilité de pratiquer la médecine. Je marchais à pas lents, sans voir où je mettais vraiment les pieds, la nuit noire cela m'était quelque peu allié. Mes pas étaient étouffés par l'herbe grasse et je me frayais un passage entre les arbres du parc et j'arrivai à la rive du lac noir.

Je l'aperçus plus loin, le visage baissé, la capuche sur la tête, mais de longues mèches blondes coulaient le long de son visage. Je m'arrêtais, je ne savais pas vraiment comment l'aborder, quels mots lui dire? Je me demandais si j'aurai l'air crédible ou si je serai tout simplement risible. Je retirais les mains de mes poches, je pris une courte inspiration et je me lançais... Je ne doutais pas un instant que ce serai laborieux, je n'avais jamais été doué pour faire des sentiments, au point que parfois on se demandait si j'étais humain. Pourtant en compagnie de certaine personne je me sentais plus à l'aise, mais ces compagnies étaient rares, Jade avait fait partie de ses gens là, mais il me semblait que notre amitié qui m'avait été si précieuse c'était écroulée depuis que j'étais devenus le futur époux de Katherine. Est-ce qu'elle m'en voulait? Probablement trouvait-elle que tout cela allait trop vite... Il était vrai que je me sentais complètement déboussolé, ma vie, qui avant avait été si calme, si simple, je me contentais de faire ce que l'on me demandait de faire, et je ne ressentais rien... Et à présent ma vie n'était qu'une rivière d'incertitude…

Finalement, je pris mon courage et je parcourais les derniers mètres qui nous séparés, et je m’accroupissais à sa hauteur, elle releva le menton et croisa mes yeux bleus, je lui pris ses mains complètements glacées, et je lui demandais d’une voix très basse et plutôt hésitante…

-Jade… Est-ce que tout va bien ? Tu… On a besoin de parler je pense…

" Pourquoi ? Pourquoi m'as tu fais ça ? " Voici une question que bien des gens se posent lorsqu'ils souffrent, une question qui généralement reste sans réponse mais jamais sans douleur. Jade se la posait régulièrement depuis qu'elle était petite. Dans son enfance c'était à cause de ce père qui ne pensait qu'à lui, qu'à son bien personnel et avait toujours mit de côté sa petite progéniture qui, pourtant, faisait tout pour attirer son attention et tentait d'être la meilleure partout pour qu'elle soit fière de lui. Rien. Ce n'était jamais assez bien et ne méritait rien de sa part. Jusqu’au jour où il a réagi à une attaque plus personnelle envers son père. Ce jour c'était il y a un peu moins d'un an maintenant. C'était le jour où elle est devenue mangemort.
Un choix non pris à la légère mais que néanmoins elle regrette bien des fois. Ce n'était pas son genre de tuer sous l'ordre de quelqu'un ou de tout simplement être à la merci et servir une seule personne. Elle avait toujours été seule, sans personne pour lui dire que faire. C'est pourquoi elle reste discrète, tue en réel nécessité et lorsqu'on le lui demande. Un choix qui fut beaucoup de mal à son père qui redoutait qu'elle ne suive la trace de son oncle dès son entrée auprès des Serpents. Mais ne dit on pas que l'on sème ce qu'on récolte ? Si il avait vraiment voulu qu'elle soit une gentille, une fille sans valeur qui dit oui à tout n'aurait il pas du lui apprendre en étant plus présent ? Toujours est il que c'était trop tard.

Si cette entrée précipitée lui fait beaucoup de tort, Jade n'a pas toujours trouvé ça désagréable. Que du contraire. Dès son arrivée elle fut sous l'aile protectrice d'un garçon charmant. Ils s'étaient bien trouvés, avaient les mêmes valeurs ou presque, partageaient les mêmes goûts et appréciaient ou non généralement les mêmes choses. Une amitié qui avait démarré comme dans les comptes de fées qui ne voyait qu'une chose à l'avenir : un happy end. Rien sur leur chemin ne pouvait les séparer tant ils semblaient être fait l'un pour l'autre.
Au fil du temps, Jade, qui a toujours été sensible au charme des beaux garçons et qui principalement avec celui-ci se sentait bien senti en elle se fonder des sentiments. Plus fort que de l'amitié, plus fort que tout. Elle l'aimait. Oui c'était ça, elle l'aimait. Son histoire avec Andrew était finie et elle n'avait plus de ses nouvelles depuis quelques temps, elle pouvait donc tomber sous le charme de son ami. " Attention Jade, tu sais que l'amour fait des ravages parfois. " Elle le savait mieux que quicquonque voyant les dégâts causés par les ruptures mais rien ni personne ne pouvait lui faire changer d'avis et elle allait bientôt le lui annoncer...

Oui mais comme dans toutes vies, comme dans tous comptes ou dans toutes histoires, il y a toujours un rebondissement, quelque chose ou quelqu'un qui va faire que tout autour de vous, tout va s'écrouler. Le monde n'aura plus de valeurs, ni d'intérêts et votre vie sera morose comme si on vous avait ôté cette partie de bien être, de bonheur en vous. C'est ce qui est arrivé à la jeune fille le jour où sans savoir pourquoi, Rowann était parti. Sans lui laisser de message, sans la prévenir mais surtout sans lui dire où. Ce fut un déchirement. Elle était si près du but. Est-ce que c'est toujours comme ça ? N'y aura-t-il jamais de belles histoires du début à la fin sur cette terre ? Sommes nous résignés à naître souffrir ou vivre heureux quand ça nous est permis et puis mourir ? Elle ne voulait pas de ça. Jade se devait de le retrouver. Ce n'est que quand sa meilleure amie lui annonça qu'il avait demandé la main de Katherine qu'elle comprit que c'était vraiment fini pour elle. Elle ne pouvait plus rien et cette fois-ci rien ne pourrait lui rendre la vie meilleure. Elle lui en voulait de ne jamais lui avoir dit, de ne pas avoir avoué son attirance pour la jeune fille. Peut être aurait eu-t-elle moins mal ?

Aujourd'hui encore, si elle était au bord du lac c'était pour repenser à cette histoire car il y a des deuils qui ne se feront jamais. Surtout lorsque quelque chose ou quelqu'un vous a empêché de savoir la fin du mot. Si vous n'étiez pas là à ce moment crucial.
Il faisait noir, seul un léger croissant de lune brillait dans le ciel. Penchée sur ses genoux, Jade ne réagissait à rien à part au vent glacial qui avait paralysé ces membres non recouvert. Elle pleurait, elle avait envie de crier mais ne pouvait pas. A cette heure -ci elle aurait du être dans sa chambre ou dans la grande salle où tout le monde faisait la fête pour un anniversaire sans intérêts. Elle semblait être imperturbable jusqu'au moment où elle entendit des pas. Elle craignait qu'un professeur ai remarqué son absence mais ne bougea point pour la cause. Quelqu'un lui prit les mains. Elle avait peur mais ne voulait le montrer. Elle n'eut aucune réaction jusqu'au moment où, après avoir relevé la tête sans même avoir eu le temps de reconnaître cet homme assis auprès d'elle, elle entendit sa voix :

Jade… Est-ce que tout va bien ? Tu… On a besoin de parler je pense…

C'était lui, c'était Rowann. Comment avait il pu venir la retrouver ce soir alors que pendant tout ce temps elle n'avait eu de ses nouvelles ? Elle n'avait qu'une envie, lui mettre une claque mais elle ne sut. Elle eut soudain envie de le prendre dans ces bras mais c'était plus fort qu'elle, impossible. Elle le regarda, essayant de cacher ses larmes et d'une voix, mais encore en sanglotant elle lui répondit :

Je ... je n'ai rien à te dire. Vas ... vas t'en !

C'était dur pour elle et si elle lui en voulait comme il était impossible d'en vouloir à quelqu'un, elle espérait au fond d'elle que leur relation deviendrait comme avant mais sans elle. Sans cette abominable fille qui avait brisé son cœur. Et elle était prête à tout pour ça...

Je regardais ses larmes briller le long de ses joues roses, je me demandais pourquoi elle se mettait dans cet état lamentable, j’étais trop dur, je m’en rendais compte à cette pensée, je sentais un frisson me parcourir, je baissais mes yeux bleus à sa remarque, sa voix tremblée d’émotions, je me sentais étrange, je relâchais subitement ses mains froides et je me levais, je la vis lever ses yeux, croyait-elle que j’allais partir parce qu’elle me l’avait demandé ? Elle me connaissait de trop, elle savait que je n’aurai pas pris la peine d’aller à la recherche de quelqu’un pour rester avec deux secondes, et je n’obéissais pas. C’était assez paradoxal pour quelqu’un qui agit sous les ordres d’un homme unique, le maitre, probablement le seul qui puisse m’ordonner la moindre chose, c’était le seul qui avait un réel pouvoir sur moi, j’avais pris gout là la solitude, je n’avais pas eut de limite, pas eut de parents… Pas assez longtemps… Il y avait une froid glacial, et elle ne semblait pas avoir froid ; les larmes… Est-ce que ça réchauffé ? Je l’ignorai… Je détournais mon regard de la belle Jade, je plongeais mes yeux dans l’obscurité de la nuit, je songeai a ses derniers temps, qui étais-je… Une question que l’on ne se pose jamais en général, mais moi, je me le répétais depuis 20 ans. Je ne savais ce que j’étais, la raison de ma survie, moi qui joue avec le feu je ne m’étais pas encore consumer, pourtant je m’étais déjà bruler face aux flammes de la vie, une vie que je haïssais, une vie que j’aurai aimé fuir… Il y a si peu de temps encore, Jade et moi étions de grands amis… Comment oublier tout ça, je n’y arrivais pas…

-J’ai toujours envie de partir à l’autre bout du monde…

Mes yeux c’étaient perdus dans le ciel, s’il y avait bien une seule personne au monde avec laquelle j’ai partagé mon envie d’aller ailleurs, loin de tout ça, c’était bien avec Jade. Je savais que lui dire ça, lui rappellerais nos longues soirées en tête à tête, à cet endroit même, au parc, la tête dans les étoiles et j’osai lui dire que j’aurai voulu être loin. Et nous nous étions mis à rêver d’un voyage très loin… Loin de tout. J’allais plaquer mon travail de guérisseur temporairement, j’avais brisé les secrets et j’avais offert mon cœur à Katherine. J’étais perdu. Je voulais m’éloigner quelque temps, je ne savais où, ni combien de temps, j’avais quelque petite choses à régler auparavant, mais ce sera chose faite dans peu de temps. Je savais que c’étais maladroit comme discutions, mais je ce fus la première personne auprès de laquelle je disais ma nette intention de m’exiler quelque temps.

Je réajustais ma veste en fixant les étoiles dans le ciel, sur la lune, je serai bien également. J’aurai une bonne raison d’être seul, je n’aurais plus à me demander à quoi sert ma vie, je serai libre, dans un infini sans fin ; plus de cauchemar, plus de mort, un avenir bien loin de la réalité, destiné à tous nous entretué à quoi servait-il d’être des hommes pour souffrir de la sorte ? Je ne pouvais toucher les étoiles, je ne pouvais les voler et les donner, pour porter chance au quelque personne que j’aimais… Des songes d’enfants, mais je me sentais toujours cet enfant blessé, détruit, qui n’avait jamais su trouver ses marque dans un monde qui lui été austère, trop de déception, trop de haine, trop de colère… Je détestais ce monde. Pourquoi certaines personnes sont heureuses et moi… J’étais là. Comme un idiot au milieu de tout ces gens, je tuais et je m’en fichais. Je détestai la mort, et pourtant, je n’avais pas peur d’elle, je n’avais pas peur de partir un jour. Tout le monde allait partir, je n’étais dieu, et j’attendais mon tour, bien sagement. J’étais bien plus ouvert à la mort qu’a l’amour. Je n’arrivais pas à comprendre ce qui pousse deux être à s’aimer, et même parfois, plusieurs sur le même, je n’y croyais pas, je ne croyais pas qu’on puisse accorder autant d’attention à quelqu’un. Et pourtant, j’étais là, avec Jade, si j’étais démunis de sentiments, je n’aurai probablement pas eut la moindre idée de venir la rejoindre et encore moi de songer un instant à sa peine. Je préférai faire comme si tout ce que je faisais était complètement désintéressé, mais au fond, de moi, je savais bien qu’il se passait quelque chose au fond de mes entrailles et qui me hurlaient de la prendre dans mes bras, de la rassurer. Mais j’ignorai comment être rassurent et j’ignorai surtout comment cela serai perçut par l’autre, je ne me sentais pas à la hauteur de montrer mon affection, surtout en faisant le premier pas. Je ne pouvais rien, jamais rien, j’aurai aimé quelque fois pouvoir serrer fort dans mes bras des gens et leurs dire que sans eux je serai probablement bien pire, mais je n’avais pas la force de le faire… On me prenait pour un type insensible, et je le croyais. J’étais persuadé d’être de ceux qui ne ressente rien, il y a une maladie rare qui fait que la personne ne ressente jamais les sens physique, peut-être avais-je cela avec les sentiments ? Et pourtant, ses derniers temps tout changeait…

Je pensais à cette Jade, si belle, une jeune femme qui j’avais vu sourire dans mes yeux, nous avions combattus et rit ensemble… Comment oublier tout ça, tous nos rires, toutes nos joies ! C’était un temps fabuleux que cette époque ! Une merveilleuse époque où nous nous fichions de tout, et nous étions libre malgré que l’ont soit enchainé à ce statut de mangemort, nous avons voulus fuir ensemble plus d’une fois, mais tout cela n’avait été que des rêve d’enfants… Mais j’en rêvais toujours, moi. Je me tournais à nouveau vers la jeune femme qui avait séché ses larmes avec dignité, et qui continuais de me fixer d’une façon que je ne pouvais expliquer… *Comment tu as trouvé une femme ? –Et bien, mon fils. On me la présenté. –Tu ne l’as pas choisie ? –On me la proposer mon garçon, et j’ai accepté, toi aussi un jour tu accepteras… -Et si elle… -Tu as le droit de refuser… Mais sache que lorsqu’un homme donne la main de sa fille, il la confie à l’homme le plus respectable à ses yeux et c’est un honneur en soit. * J’avais accepté, et je m’étais mis à l’aimer. Son rire, un rire que je ne pourrais probablement jamais sortir de ma gorge, un rire pur et saint. J’avais songé un jour épouser Jade, mais le destin m’a conduit vers la fille des Von Ehlia, je n’étais pas de ceux qui regrettes leurs choix… Je n’y réfléchissais même plus d’ailleurs… Je fixais Jade et disais d’une voix calme en me rapprochant à nouveau

- Veux-tu vraiment que je m’en aille Jade ?

J’étais à nouveau à sa hauteur et je la fixais. Si je partais, elle pouvait être sure que je n’étais pas près de refaire le déplacement pour être accueillis de la sorte, que c’était probablement la dernière fois qu’elle me verrai sans mon masque de mangemort, et que désormais, nos vies seront bien distante. Ou alors, je restais, je le laisserai me flanquer une gifle pour une raison que j’ignore et nous réglerons ça, et peut-être nous nous en sortirons… J’ignorais l’issus de cette soirée, mais une chose était clair, ce serai définitif.