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    De toute façon tu n'as plus le choix, tu es contaminé, tu es perdu... Tu vas bientôt devenir toi aussi un ADC (Atteint De la Cervelle) et ça ne se guérit pas alors n'attend plus, et inscris-toi."

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    On est pas obligé d'être fan d'Harry Potter pour s'inscrire sur ce forum. :-) Laissez nous notre chance, vous verrez qu'on est pas méchant. ̿ ̿̿'̿'̵͇̿̿з=(•̪●)=ε/̵͇̿̿/'̿'̿̿̿ ̿ ̿ ̿
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 Les questions qui fâchent [Fe]

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MessageSujet: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeMer 12 Jan - 18:06





    LES QUESTIONS QUI FÂCHENT
    « Un jour, on subit tous un interrogatoire. Soit on a affaire à un curieux, soit à un tueur. »


    feat Michael Terragone.Richard Dahl




    Sombre, brumeux, puant, avec des airs macabres et sinistres, n'attirant que de peu de personnes n'y étant pas invitées au préalable. Tel était ce coin si délesté du Chemin de Traverse. Il portait d'ailleurs bien son nom : l'Allée des Embrumes. Un endroit peu recommandable, pour quiconque y pénétrait. Cela se jouait à peu de chose de se faire attaquer par la vermine locale dans une ruelle trop étroite pour exister ou de rencontrer de charmants Mangemorts qui vous adresseront la plus franche des politesses si vous osez vous mettre en travers de leurs chemins. Certains réagiront de manière calme et posée, comme tout homme sans crainte le ferait. Mais je doutais néanmoins que c'était courant ici. La situation tournait donc généralement en défaveur de l'offensé, puisqu'il tombait toujours sur une bande d'excités à baguette montés sur ressort. Tout se jouait sur trois choses : le nombre, la puissance et la vitesse à laquelle chacun pouvait courir. Imaginez maintenant une course-poursuite dans des passages qui font quatorze millimètres de large, grand maxima. Vous avez peu de chance de vous en sortir. Vous, et les trente personnes que vous croiseraient. La leçon de cette histoire n'est pas qu'il faudrait agrandir les allées ou qu'il faudrait mieux chercher les ennuis ailleurs, mais tout simplement que la dangerosité ne dépend pas de ses habitants ; mais de la misère qui y règne. Elle est si grande qu'elle pousse à s'entretuer dans un minuscule espace pour une petite bouchée de pain.

    Enfin, de toute évidence, je n'étais pas là pour regarder six imbéciles courir après un gamin. Mais de qui, d'après vous, dépend la souveraineté de la pauvreté ? A part évidemment de nos amis du Ministère. Il s'agit du mal, qui dominait les environs tel un lion dominant la savane. Et justement, c'est pour ce mal que j'étais venu ; car après tout, quoi de mieux que de commencer son enquête sur une Confrérie d'Assassins que de se rendre là où les malicieux ne dorment jamais ? Les informations que je possédaient demeurant très faibles. Les courtiers britanniques sont très peu coopératifs. J'ignorais s'il ne savait pas que cette... fraternité secrète existait, ou s'ils souhaitaient juste se taire pour diverses raisons. Toujours est-il que je n'étais pas plus avancé et que je me devais d'aller piétiner le terrain pour voir à quel point il pourrait être fertile. Jusque là, je n'avais mis la main sur rien. Je voyais défiler milles malfrats, bandits, clochards, et étrangers mais aucun d'eux n'étaient plus suspect que l'autre. Malgré que tous vendraient leur âme et leur corps pour une masse d'argent colossale, ça ne signifiait pas qu'ils me diraient la vérité pour autant.

    Je continuais ma route, traversant les pavés humides, fixant chaque tête. Je cherchais à l'aveuglette, sans savoir ce qui m'attendait. Je faisais ça pour mon propre compte ; pas pour celui du Grand Nord. Certes, ils m'avaient engagé. C'était juste... qu'en un temps lointain, je fus moi aussi un assassin. Pourquoi n'aie-je pas entendu parler de la Confrérie ? Qu'avait-elle de si spéciale ? N'étais-je pas si doué que je le pensais à l'époque ? Cela me rendait curieux. Peut-être tout simplement que je ne tuais pas assez de sang-froid pour eux. Je partais là du principe qu'ils m'avait observé le long de ma courte carrière. A ce propos, m'observeraient-ils à cet instant précis ? Ce serait ironique. Je les cherches et ce serait eux qui m'auraient trouvé. Hum... Non. Il n'y aucune raison qu'elle s'intéresse à moi.

    *VOIX MASCULINE* ▬ Arghhhhh ! Bordel, ma jambe !

    J'haussai un sourcil. Qu'est-ce que c'était que cette connerie encore ? Ça venait de ma gauche, il me semble. Je regardai. Rien à l'horizon. J'avançai, jusqu'à trouver une rue adjacente à celle où je me trouvais quelques secondes plus tôt. Il y avait là deux hommes à terre, puis j'en ai vu un troisième voler à travers l'entrée d'une boutique. Une charmante boutique qui vendaient des objets à offrir à vos enfants pour Noël. A condition que vos enfants aient quarante balais de passé et une armée à combattre. Comment est-ce que trois brigands ont trouvé le moyen d'attaquer une armurerie ? C'est particulièrement idiot comme idée. Ah, non, au temps pour moi : en voilà un quatrième qui sortait à une allure plus délicate mais en mauvais état, tout de même. Je m'approchai calmement du combat, me demandant si oui ou non c'était finis. Sur le pas de la porte, j'aperçus alors un dernier homme. Plus robuste, mais plus poltron. Ils tremblaient des genoux. Pauvre petit.

    Furtivement, je me plaçai derrière le criminel. Il n'avait plus sa baguette et était obsédé par quelqu'un d'autre, probablement en train de le menacer. Je le voyais à sa pâleur maladive. Il fallait que je fasse vite. En trois mouvements chrono, je lui adressai un gentil coup de jambe en bas du dos avant de placer mes bras autour de son cou. Sans aucun remords, je lui brisai la nuque. Voilà qui était fait.

    Laissant le cadavre de l'agresseur tombé, même si je ne pouvais pas réellement dire qu'il était effectivement l'agresseur dans l'histoire, j'observai attentivement l'homme qui se trouvait derrière. De taille correct, athlétique, plutôt mal-rasé. Le type même du gars entrainé à combattre n'importe quoi à n'importe quel moment. Et bien équipé pour ça. Je ne savais pas quelle arme il tenait là, mais plus il l'éloignerait, mieux ce serait.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Oh. Non. S'il-vous-plait, ne tirez pas.

    Dis-je de l'air le plus désintéressé possible. Mon arrogance me perdra, en attendant, une armurerie dans l'Allée des Embrumes... Voilà qui attirait enfin mon attention.

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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeJeu 13 Jan - 5:04

Franchement, il en avait croisé des nuls, des débiles, des bras cassés, des cas sociaux, mais ceux-là franchement, ils méritaient la palme. Venir braquer une armurerie, d'autant plus une armurerie se trouvant dans l'Allée des Embrûmes. Ils croyaient quoi ? Qu'il y aurait de l'argent à se faire par ici ? On n'était pas dans un magasin de luxe de toute manière. Non vraiment, rien que de les voir débarquer, comme de vrais pseudos caïds des environs - remarquez toute l'ironie - rien que cela, déjà cela suffisait pour qu'il ne les prenne pas au sérieux. Et pourtant la journée avait pourtant bien commencé n'est-ce pas ? Il avait ouvert sa boutique, comme tout homme respectable, il n'avait encore tué personne - ce qui était un miracle en cette magnifique journée de......mauvais temps - et il avait eu quelques clients potentiels assez sérieux. Mais non, voilà que tout était désormais gâché. Gâché par quoi ? Simplement par trois abrutis qui devaient certainement se partager le poichiche qu'ils avaient dans leurs têtes.

Quelle décadence de la part des sorciers, non vraiment il faudrait qu'ils s'ouvrent au monde quand on voyait ce qu'ils étaient entrain de devenir. En même temps, quand on voyait les marques de fabrique des environs - un avada par-ci, un doloris par-là - on ne pouvait pas dire qu'ils étaient des plus cléments avec ceux les plus ouverts sur le monde. Enfin pour le moment, ce ne fut pas le moins du monde apeuré qu'il les observa le pointer de leurs baguettes magiques.


"Aller donnes la monnaie !"
"Vite ou sinon je te fume !"
"Dépèches on n'a pas toute la journée !"

Et un qui faisait le guet aux alentours, sait-on jamais. Mais l'on restait dans l'Allée des Embrûmes, personne n'aidait son prochain par ici, on devait se débrouiller seul. Il aurait été un pauvre commerçant du Chemin de Traverse, il en aurait certainement perdu connaissance, mais dommage pour eux, ils ne savaient pas à qui ils avaient à faire. A lui bien évidemment. Il soupira, sa journée était gâchée, d'autant plus qu'avec cela, certainement que les petits chiens du Ministère allait débarquer pour enquête. Fort heureusement, ils n'étaient pas assez doués pour savoir ce qu'il cachait ici. Il les observa de façon nonchalante, gardant une attitude décontractée derrière son comptoir avant de prendre la parole.

"Je vous laisse trois secondes pour sortir sans encombres, si d'ici là, vous attendez toujours votre cadeau de Noël, vous irez le chercher au fin fond d'un trou entre quatre planches."
"Tu crois que tu nous fais peur ?"
"Un."
"Ouais, de toute façon on est trois et tu es tout seul !"
"Bien tu sais compter, deux."
"Arrêtes ça et donnes le pognon !"
"Trois."

Ces idiots quand même, certes, ils avaient leurs baguettes en main, mais lui avait simplement un fusil remington de calibre 12 attaché sous le comptoir avec une ouverture sur le devant pour tirer devant le comptoir. Fort heureusement l'arme était modifiée, pas bien difficile, pour fonctionner ici. D'ailleurs, la première décharge de plomb en fusilla un sur le champ, le touchant à une des jambes.

"Arghhhhh ! Bordel, ma jambe !"

Parce qu'en plus de s'attaquer à chez lui, ils avaient laissé la porte ouverte, nul doute que cela s'entendrait, enfin le cri féminin de notre ami qui essayait lâchement de fuir de sa boutique, les autres ne tardèrent pas vraiment à répliquer en balançant quelques sortilèges. Fort dommage pour eux, il y avait des sortilèges autour du comptoir, comme le fait de protéger celui qui était derrière, ils pouvaient toujours s'exciter dessus, cela faisait de belles couleurs en tout cas. Profitant de cet acharnement thérapeutique qui ne ménera certainement nul part, sauf à la mort bien entendu, il récupéra le remington qu'il avait planqué sous le comptoir. D'ailleurs à en voir leurs expressions, ils n'avaient pas l'air de savoir de qui il s'agissait. Tu m'étonnes. De vrais arriérés quand même. Pire que le XIX siècle ici.

"On appelle cela un fusil à pompe, ça fait du bruit et ça fait très mal. Démonstration."

Ils avaient enfin compris qu'il fallait fuir, d'ailleurs le premier qui tenta de passer la porte se mangea une nouvelle décharge de plomb dans le dos, s'écroulant en dehors du magasin, mort vu la pénétration des projectiles. Celui qui faisait le guet avait répliqué également, et attaquait à son tour. On se contenta de s'abaisser légèrement pour éviter le sortilège qui fracassa quand même l'un de ses rateliers. Il coûtait cher en plus !

"Ca m'a coûté une fortune crétin congénital !"

Nouvelle décharge pour un deuxième dégommage en règle, le deuxième qui finit sur le précédent d'ailleurs. Il n'en restait plus que deux désormais, alors qu'au moins un des deux, celui touchait à la jambe ne faisait rien à part pleurer sur son sort, le dernier tenta de le toucher également à la façon moldue. On voyait bien évidemment qu'il ne savait pas se battre, on lui donna un bon coup de crosse dans la figure - bonjour le nez cassé - qui le fit reculer avant de donner le coup de grâce avec un nouveau coup de calibre 12 en pleine poitrine pour finir par traverser la vitrine. Il faudrait la faire réparer désormais, triste quand même. Quand au dernier, qui tentait de fuir lâchement, on venait de recharger une dernière fois son arme, prêt à en finir, mais quelqu'un d'autre s'en chargea. Inconnu au bataillon, blond, passe partout visiblement, mais il savait tuer vu la façon dont il venait de s'y prendre. Par contre, qu'il évite de se prendre pour je ne sais quoi avec sa réflexion à voix haute. Il se tâta, habituellement, il ne fallait laisser aucune preuve, mais ce n'était pas un meurtre, mais de la légitime défense.

"Je ne suis plus à une cartouche près désormais."

Léger sourire moqueur, quoi, on n'était pas à un mort près de toute façon mais bon soyons magnanime, et pour le moment, il plaqua simplement le fusil sur son épaule avant d'observer d'un oeil critique le désordre. Cela faisait vraiment mauvais genre. Soupirant, de sa main de libre, il sortit de sa baguette afin de réparer les dégâts dans sa boutique avec le magnifique sortilège qu'était Reparo, le plus encombrant, c'était encore les cadavres désormais.

"Si ça ne vous dérange pas, j'ai des poubelles à jeter là. Levicorpus !"

Histoire de soulever ces tas de m***** et surtout de les mettre bien plus loin, là on ne viendra pas lui poser des questions.
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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeJeu 13 Jan - 22:03





    LES QUESTIONS QUI FÂCHENT
    « Un jour, on subit tous un interrogatoire. Soit on a affaire à un curieux, soit à un tueur. »


    feat Michael Terragone.Richard Dahl




    J'inspectais attentivement les alentours. Je reconnaissais certaines armes mais pas toutes, certaines étaient d'origines inconnues. Armes moldues très probablement, puisqu'elle ne me semblait pas avoir besoin de beaucoup de magie pour fonctionner. Tout comme l'outil que possédait actuellement l'homme posté plus ou moins en face de moi, en train de ranger les corps comme s'il passait un simple coup de balai. Sa marchandise était étalée là de façon assez conséquente, mais peu nuisible et surtout pas menaçante. Chaque emplacement devait bien être décidé à l'avance car, à moins que je ne trompais, elles étaient disposées de façon à ce que les plus dangereuses soient rangées derrière les comptoir. Le reste, en mise à bouche. Ridiculement minuscules pour certaines, attrayantes pour d'autres ; je n'irai pas jusqu'à parier qu'elle pouvait tuer quelqu'un à elle toute seule, mais pourquoi pas ? Oh et puis après tout, je n'étais pas un connaisseur. Rare sont les fois où je suis entré dans une armurerie. A vue de nez, je dirai... jamais. Je ne m'étais servi que de trois éléments pour tuer : ma baguette, mes mains et ce qui était dans les parages. Que ce soit un couteau, un vase ou même une grille. Tout ce qui passait par là me servait, en cas de besoin.

    D'un autre côté, je me demandai bien combien cela devait coûter. Et surtout à quoi ça servait. Au départ, j'étais dans le coin pour la Confrérie mais si je pouvais repartir avec une artillerie lourde, ça ne m'aurait pas fait déplacer pour rien. Immédiatement, je me tournai vers l'intendant du magasin. Il était toujours en train de nettoyer tout le vacarme causé par les malfrats. J'en profitais pour examiner mieux le personnage : il avait les muscles bien dessinés, ce qui indiquait une activité physique fréquente. Il possédait aussi une prestance remarquable, accompagné des habitudes que tout soldat doit avoir. Les réflexes, la capacité à anticiper l'autre ou à frapper plus vite et surtout la faculté de dissimuler n'importe quoi. Un ancien auror peut-être ? Non, un auror ne se retirerait pas de son travail pour devenir marchand de morts. Un ancien mangemort alors ? Si c'était le cas, je l'estimais beaucoup moins qu'avant. Me frottant le menton, j'essayai de bien réfléchir à la question. Peut-être pas fatalement un ancien d'un autre côté. Toujours mangemort ? Impossible. Je les imaginais moins poignant, plus comme des français avec des capes pour les fondre dans le décor ; attention, je ne prétends pas que les sorciers français sont dépourvus de courage et lâches comme des souris. Ils sont pires.

    Il ne me restait plus énormément de solutions. Après avoir directement écarté la possibilité de « serviteur des Ténèbres » en apercevant ses bras à l'occasion, je ne trouvais plus que deux choix : soit un membre de l'Ordre, soit un... assassin. L'Ordre du Phénix prône le bien, ouvrir une telle boutique dans l'Allée des Embrumes n'était pas fatalement le meilleur moyen de prouver qu'on était quelqu'un de bien. Par élimination et déduction, j'arrivai donc à m'arrêter sur l'hypothèse qu'il fût un jour un tueur à gages. Peut-être pas, mais n'était-ce pas logique ? Et puis, dans ce Monde de charognards, il n'y a jamais de coïncidence.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Vous devriez les incinérer.

    J'attendis qu'il porte une attention sur ma personne. Pas un cil ne bougeait. Très irrespectueux. Ou trop concentré. Mon conseil n'était pas si mauvais après tout. Je patientai quelques minutes, sans qu'il daigne m'accorder une seule once d'intérêt. Croyait-il que je parlais à quelqu'un d'autre ? Il avait une armée de clones cachés derrière ? Non parce que si c'était le cas, qu'il me le dise de suite. Au moins, je m'arrangerai pour éviter de le fâcher. Un adversaire, même coriace, peut se gérer. Ici, hors de question que je me bâtes. Encore moins contre douze gentil armuriers. Je me contentai alors de terminer ma phrase ; il ferait ce qu'il voudrait ce mes dires.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Je parle des cadavres. Vous devriez penser à les brûler.

    Personnellement, que j'en avais en trop, c'est ce que je faisais. Un corps ? Hop, au feu. Ça ne laisse aucune trace, que des cendres. Triste sort, certes, mais quand on a pas le choix... On a pas le choix. Il m'est même arrivé de tuer un forgeron et de le faire disparaitre dans sa propre forge. Au départ, ça ne rentrait pas mais ça finis par fondre... Surtout à cette température... Tout ce qui est local est bon à prendre. Sans compter que je ne lui disais pas ça simplement pour lui faire profiter de mon expérience. Disons qu'un homme en légitime défense, même habituer à se battre, respecte les défunts ; un assassin, lui, c'est une autre philosophie. C'est dans notre instinct. Et cela n'ayant rien à voir avec le fait d'être psychopathe ou particulièrement odieux. Quelqu'un qui tue pour de l'argent est toujours quelqu'un de cornélien et de pragmatique, mais il ne fait que très rarement ce qu'il fait pour le plaisir.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Au passage, mon nom est Michael Terragone.

    Effectivement, à force, j'en avais oublier les politesses !

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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeVen 14 Jan - 16:31

Parce qu’il croyait quoi ? Qu’il allait les laisser à la vue de tous ces cadavres ? Non mais franchement, il avait eu l’idée du siècle, il n’y aurait certainement pas pensé s’il n’avait pas été là tiens – remarquons l’ironie dans la phrase – enfin, en tout cas, pour l’instant, on était plus occupé par son dur labeur que d’entamer une bonne conversation avec le passant du coin. De plus, pour le moment, quelques questions lui venaient à l’esprit le concernant. Après tout, il était rare dans les environs que quelqu’un passe comme ça, et aide son prochain. D’autant plus que l’aide avait semblé assez expéditive en tout cas. Bon d’un côté, il n’avait pas vraiment fait dans la douceur vous me direz, mais quand même, voir débarquer quelqu’un, et que sans qu’on le demande, brise la nuque d’une autre personne, cela avait de quoi laisser perplexe non ? D’autant plus qu’il avait l’air d’avoir le coup de main le blondinet.

Il savait se battre, rien que par le fait d’avoir maîtrisé et tué l’un de ses ratés de cambrioleurs – pas un exploit non plus – en peu de temps, le tout dans des gestes précis, ce ne fut pas brouillon au contraire, cela laissait supposer une connaissance du combat à mains nues, peut-être même finalement quelques arts martiaux, possible après tout, il ne fallait jamais rien laissé au hasard en tout cas. Donc il restait sur ses gardes, perplexe face à ce type qui venait d’arriver de nulle part, d’autant plus qu’il n’avait pas la tête de l’anglais de base. Enfin pour le moment, déplaçant les corps pour les étaler dans un endroit un peu plus reculé de la ruelle, et surtout à l’abri des regards indiscrets, il retourna enfin son attention vers notre nouvel « ami ». Il esquissa un sourire moqueur, du genre que son idée, il y avait pensé également et d’ailleurs on ne pouvait laisser filtrer une remarque sarcastique pour le sujet.


"Pensez vous, ils sont superbes dans ce paysage. Quelques cadavres, ça fait toujours joli pour la clientèle."

C’était de la pure ironie, qu’on ne recherche pas un fond de vérité là-dessus, il n’y en avait tout simplement pas à vrai dire. La baguette toujours en main, il la pointa dans la direction du tas de crétins congénitaux qui vivraient désormais heureux et en paix dans l’autre monde, et lança un sortilège pour allumer un bon petit feu. Un petit Incendio, et il n’y paraîtra plus, surtout que désormais, c’était plus éloigné de chez lui, il valait mieux ne pas trop attirer l’attention du Ministère, surtout vu l’emplacement ou l’on se trouvait.

Notre idiot du village, enfin notre brillant géni du moment, se présenta, cela lui faisait une belle jambe de savoir comment il s’appelle. Enfin bon, on n’allait pas rester planté là devant sa boutique, il valait mieux entrer si les Aurors débarquaient pour enquêter.


"Eh bien Michel c’est ça ? Enfin Michael, entrez, vous ne voulez pas attirer le regard du brillant Ministère sur vous quand ils débarqueront n’est-ce pas ?"

Oui on l’invitait à entrer, refermant derrière eux. En tout cas, on dirait que c’était comme si sa boutique n’avait subi aucun dommage, quelques sortilèges précédents pour réparer avaient suffi pour faire comme si de rien n’était. La boutique pourrait ressembler à tant d’autres, si des râteliers d’armes ne se trouvaient pas un peu partout. Contre l’un des murs, c’était surtout pour les armes les plus imposantes, épées, gourdins, fléau, ce genre de choses, des armes bien moyenâgeuses à première vue, bien qu’elles dégageaient une sorte d’énergie. Et oui, elles étaient magiques, on ne vendait pas des bouts de ferrailles non plus. Enfin dans la vitrine, c’était surtout les dagues, couteaux, et quand au comptoir, on y voyait également des armes, moins traditionnelles sous la vitrine du comptoir. Des armes moldues, des armes de poing exclusivement, mais au vu du fait qu’il rangea le fusil à pompe sous la partie comptoir opaque, près de la caisse, nul doute qu’il devait avoir autre chose en stock, mais ou ? Car on ne voyait rien. Derrière lui, une simple tapisserie, et même avec des sortilèges de détection on ne verrait aucune protection magique, peut-être que ce n’était pas de ce côté-là qu’il faut chercher. Enfin pour le moment, reprenons en observant d’un œil critique notre cher blondinet.

"Pas que ça n’est pas été « généreux » de votre part d’en finir avec le dernier, tout s’achète par ici, qu’est-ce que vous voulez ?"

Droit au but, on n’allait pas tergiverser et il n’était pas connu pour faire durer le suspense.


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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeSam 15 Jan - 21:33





    LES QUESTIONS QUI FÂCHENT
    « Un jour, on subit tous un interrogatoire. Soit on a affaire à un curieux, soit à un tueur. »


    feat Michael Terragone.Richard Dahl




    Quel personnage prévisible. Il est clair que vu l'introduction de la chose, j'aurais bien pu me douter qu'il serait cynique et sarcastique. Les éléments du solitaire modèle. Et ainsi, il correspondait de plus en plus à un assassin expérimenté. Il avait le caractère pour : athlétique, armé, marginal, enclin à l'ironie et pragmatique. Oh, ça, pour être pragmatique. Il préférait définitivement la notion de pratique à celle du respect du corps humain. Certes, ce n'était que des criminels de bas étage. Sans famille, oserai-je supposer. Sans amis, également. Sans rien, surtout, puisque ces imbéciles ont essayer de cambrioler une armurerie. D'un autre côté, de là à les brûler sans aucun remords ni scrupules. D'un simple geste, d'un simple coup de baguette, comme s'il se préparait à dîner. Attention, je ne disais pas que je faisais mieux ; loin de là... J'avais toujours su effectuer un travail propre, ne laissant aucune trace de mon passage, et je démontrai parfois un non-respect des corps affligeant. Mais c'était justement ici que se posait le problème. Il me ressemblait. Fier d'être de ce qu'il est, fier de ce qu'il fait. Fier de distribuer des cadavres à tour de bras.

    RICHARD D. DAHL ▬ Eh bien Michel c’est ça ? Enfin Michael, entrez, vous ne voulez pas attirer le regard du brillant Ministère sur vous quand ils débarqueront n’est-ce pas ?

    En quoi cela me concernait-il ? Je ne dépendais pas de son Ministère. De plus, j'avais déjà attiré l'attention de ce Ministère à plusieurs reprises et celle-ci était insignifiante à côté des autres. Néanmoins, j'acceptai son invitation d'un acquiescement concis. Je ne ressentis pas le besoin de dire merci, croyant légitimement qu'il n'en aurait nul besoin. Même si la politesse l'exigeait, un merci n'aurait fait qu'accroître l'idée qu'il était l'homme fort dans cette situation. Ce n'était pas mon adversaire, je sais. Mais étant donné que je me préparais subtilement à lui faire avouer ses pires secrets, ou du moins à lui faire dire que la confrérie existait, autant faire preuve de plus de prestance que lui. Sinon, jamais il n'accepterait de parler, par inadvertance ou non.

    Et en attendant le bon moment, je visitais plus amplement la boutique. Je ne vis pas plus de choses réellement frappantes de l'intérieur que je n'en avais vu de l'extérieur. Mon regard se posait notamment sur les épées. De belles épées, imposantes, une lame bien aiguisées. Des armes de qualités, sans aucun doute. Mais une en particulier attira mon attention : la rapière. Une rapière uniformément argentée, posée là au milieu des autres. Je restai figé devant sans aucune réaction. Depuis longtemps déjà, la vue d'une de ses choses m'avaient procuré des sueurs blanches. Celle-ci, non. Pourquoi ? Aucune idée. Peut-être qu'elle était spéciale. Ça m'intriguait. Tout m'intriguait ici, en même temps.

    RICHARD D. DAHL ▬ Pas que ça n’est pas été « généreux » de votre part d’en finir avec le dernier, tout s’achète par ici, qu’est-ce que vous voulez ?

    J'eus un léger soubresaut. Puis je me tournai vers lui. L'inspectant de bas en haut. Il n'avait pas réellement tord. Tout s'achète par ici. Tout s'achète partout. Je suis le mieux placé pour le savoir, moi qui fait si souvent acquisition de l'abstrait pur : l'information. En tout temps, l'information est ce qui nous a permis de vivre, de survivre, de subsister à tout. Plus de renseignements nous possédons, mieux c'est. Et justement, en pensant ça, c'est précisément ce dont j'avais besoin en ce moment-même. Je fis un signe de la tête, déviant le regard vers la porte. Close, désormais. Nous voilà seuls, cher homme inconnu potentiellement tueur à gages.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Je cherche une Confrérie.

    Je marquais une pause, et mis machinalement les mains dans le dos, ce qui était ce que je pouvais qualifier de première étape dès que je m'apprêtais à procéder à un interrogatoire en règle. Deuxième étape, toujours bouger pour que l'autre n'est pas le temps de fixer quelque chose d'immobile ; il a ainsi plus de mal à mentir. Je me mis donc à faire de lents cercles autour de ma proie. Troisième étape... Les questions.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Une Confrérie d'Assassins. Peut-être en avez-vous entendu parler ?

    Pourquoi senti-je le coup fourré à cet instant là ? D'autant plus que je pouvais repasser pour ma subtilité, moi. Mais bon, dans certains cas, c'est un atout d'aller droit au but. On surprend l'autre, on l'attaque sur un terrain qu'il ne s'attendait pas à défendre. Quoique qu'il y avait des chances que je me sois trompé de personnes. Si c'était le cas, j'achète la rapière et je me retire. Si ce n'était pas le cas, peu importe ce qui allait se passer, je parlementerai pour la rapière plus tard. Mon objectif passait avant.

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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeDim 16 Jan - 9:45

L'heure était enfin venue à la confrontation, enfin tout du moins, une confrontation orale. Il savait fort bien, qu'on n'aidait pas pour un simple "merci". Ce serait bien trop facile, bien trop altruiste de la part de tout le monde. Non, quelque part, nous étions tous un peu égoïste sur les bords, on souhaitait toujours quelque chose en échange. Peut-être pour cela qu'il avait préféré mettre directement les pieds dans le plat. Désormais, on attendait, tranquillement derrière son comptoir, observant l'homme en face, enfin dans la zone du magasin, qu'il prenne enfin la parole pour lui expliquer ce qu'il voulait. Mais pour le moment, il avait l'air plus intéressé par l'une des armes présentes dans l'un des râteliers. Mais nous verrons certainement cela plus tard. Il y avait un temps pour tout, un temps pour le merchandising, un temps pour les interrogatoires, parce qu'on ne doutait pas que cela allait être quelque chose dans ce genre. Des questions qu'on lui poserait et on voulait obtenir les bonnes réponses.

Il n'eut même pas un sursaut de surprise en entendant la question sur une possible Confrérie, il savait fort bien de quoi il parlait en fait, mais de là, à montrer une quelconque réaction qui pourrait laisser supposer qu'il savait, ce serait se rendre faible quelque part, donner des armes à son adversaire. Non, on se contenta simplement d'un haussement de sourcil en entendant parler de cette Confrérie d'Assassins. Alors comme ça on cherchait des informations sur elle, le but étant de savoir pourquoi quand même. Enfin il n'était pas du genre à se vanter, donc on ne divulguerait rien bien entendu, de toute façon on ne faisait pas si facilement confiance, encore moins à quelqu'un qu'on venait de rencontrer. Et parler de la Confrérie, cela reviendrait à briser le code, encore une fois.

S'il en avait entendu parler ? Bien sur, il n'entendait parler que de ça. On aurait pu penser qu'il allait lui balancer cela de façon plus énigmatique, tourner autour du pot, histoire qu'on ne se doute de rien, mais il avait sorti cela de but en blanc. Voilà ce qu'on aimait pas. Ceux qui étaient à la recherche d'informations, certainement pour les revendre en tout cas. On n'avait jamais vraiment apprécié ces fouilles merdes comme on pourrait les appeler, mais bon autant reprendre la parole désormais. Il serait malpoli de ne pas répondre à ces questions.


"Bien sur, on entend que ça par ici, la Confrérie des Assassins par-ci, le Club des Gnomes Enragés par-là, dernièrement c'était l'Association des Tutus Noirs avec Masque Blanc qui fait fureur, très chic, très britannique."

Pure ironie et sarcasme, il ne croyait tout de même pas qu'il allait lui donner des informations comme si de rien n'était quand même ! Il n'était pas idiot de se vanter d'une telle Confrérie, et surtout pas assez idiot pour en parler au premier venu en tout cas. Mais en tout cas, il y avait du vrai dans ce qu'il avait dis, les Tutus noirs c'était les mangemorts, en même temps, ils étaient facilement reconnaissables de toute manière. De vrais folles. Oui parce qu'il fallait vraiment avoir changé de bord pour mettre ces robes quand même.

"Qu'est-ce qui vous fait penser que je sais quelque chose ? Et si elle existait vous ne croyez pas qu'on en entendrait parler ? Franchement."

On posait également des questions, à croire que c'était donnant-donnant quand même. Enfin c'était surtout pour noyer le poisson quelque part. On n'était pas là d'en parler sérieusement de la Confrérie, mais s'il lui avait posé cette question de façon assez directe, c'était qu'il se doutait de ce qu'il était, peut-être parce que Blondinet était ou avait été du même genre. On n'était pas dupe, ce type savait tuer et il avait du tuer dans le passé, c'était un risque potentiel.

"Et on évite de toucher les armes. Il y a quelques sortilèges pour empêcher de les voler, vous risqueriez d'avoir trop de jus après ça."

Sourire amusé pour l'occasion, oui on l'avait vu observer l'arme, la rapière, cette épée, et il savait parfaitement pourquoi. Après tout il connaissait chaque arme, et chaque arme était comme une baguette, elle choisissait son propriétaire, en quelque sorte.
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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeLun 17 Jan - 17:39





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    « Un jour, on subit tous un interrogatoire. Soit on a affaire à un curieux, soit à un tueur. »


    feat Michael Terragone.Richard Dahl




    Comme je le pensais, il avait un humour très fin ; que dis-je ?! Hors du commun. Inébranlable. Malheureusement, je crains que le sarcasme ne soit guère plus qu'une force défensive. Dommage, il aurait pu mentir d'une façon. Je craignais que son air hautain et solitaire le poussait à donner des réponses sans le vouloir : il connaissait bel et bien une Confrérie d'Assassins. En faisait-il partie ? En avait fait-il partie autrefois ? Était-il leur fournisseur ? Il y avait de multiples possibilités. Trop de possibilités à mon goût. Assez pour que je ne puisses pas l'accuser à tord de quoi que ce soit. D'autant plus qu'on était chez lui et au milieu d'un tas d'armes qui me transformeraient en gruyère avant que je ne puisses réagir. Tentons donc une approche plus diplomatique, comme ce à quoi je l'avais préparé. Après tout, si j'avais voulu le torturer, j'aurais très bien pu. En admettant que je prennes l'avantage...

    Bref. Je reportai mon attention sur la rapière. Intrigante. Par moment, j'aurais juré qu'elle était disposé de cette façon rien que moi. Sa position semblait être tellement similaire à celle qui était posé sur le mur des catacombes du manoir de mon feu père, ce jour-là. Non, c'était impossible. Même une simple coïncidence n'aurait pas pu placer l'arme de cette façon. Pourtant, je suis seul témoin vivant des lieux encore en vie... Aïe. Voilà que je commençais à halluciner. Je ne dormais pas assez. Frottant ma joue et le minuscule bleu que m'avait faite une cordiale amie, je regardait le propriétaire, qui venait de me dire quelque chose.

    RICHARD D. DAHL ▬ Et on évite de toucher les armes. Il y a quelques sortilèges pour empêcher de les voler, vous risqueriez d'avoir trop de jus après ça.

    Genre je ne m'en doutais pas. Protégé comme il est, même ses râteliers vides doivent être emprisonnés par divers sortilèges machiavélique, empêchant quiconque de les approcher de trop près. C'était quelqu'un d'extrêmement prudent. Il surveillait ses arrières et s'assurait que ses avants ne soient pas touchés. Personnellement, je ne l'aurais pas engager en tant que stratège pendant une bataille. Lors d'une guerre, on a toujours plus besoin d'intelligence et de patience plutôt que trop de précaution et trop de forces au mauvais instant. Ceci étant dit, je n'avais nul besoin d'un stratège ; et de ce fait, je n'étais pas ici pour ça.

    Je me contentai donc de lui adresser un sourire narquois, qui transmettait ce que je pensais de ses rétorques : on ne se moque pas de moi, de un et de deux, j'ai ce qu'il faut sur moi. Pourquoi en volerai-je une ? Un bon sort vaut mieux qu'un couteau dans le dos. Quoique les deux doivent marchent aussi bien dans certains cas... A tester.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Vous en êtes certain ?

    Un petit ajout à ma réplique faciale. Je le laissai un temps marmotter devant cette question qui ne servait strictement rien. Théoriquement, il ne répondrait pas. Lorsque l'on est certain de ces propos, on ne confirme pas. Ça laisse planer un doute dans le cas contraire. Et j'allais enchaîner trop vite pour qu'il puisse placer un simple oui ou non, de toute évidence.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Donc, dans le cas où je souhaiterais faire assassiner quelqu'un en tout discrétion, qui pourrais-je contacter ?

    Peut-être ma première question utile de la journée. J'allais savoir de suite ce qui l'intéressait le plus : l'argent, ou le respect. Un assassin tel qu'il soit se laisserait tomber dans ce piège gros comme mon poing, béant comme les espaces des canyons, tout simplement attirer par l'argent. Mais je savais néanmoins que celui-ci, malgré toutes mes hypothèses, respecterai plus l'honneur et demeurerait plus coriace.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Et à part cela, à quel prix est cette... sublime rapière ?

    J'esquissai cette fois un sourire commerçant. Prêt à négocier quoiqu'il se passe, tentant de le distraire. Il me vendrait la rapière. Reste à savoir ce qu'il était prêt à vendre d'autre. Je suis un Courtier. J'ai ma morale, mais j'achète tout : des objets, des armes, des informations, des hommes, des femmes, des âmes.

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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeLun 17 Jan - 18:15

Certain de quoi ? Qu'il y avait des protections ? Bien sur, puisqu'il les avait installées lui-même, mais puisqu'il se croyait si malin que cela, qu'il tente le diable après tout. Oh bien sur, on ne doutait pas qu'il essayait de le faire douter à l'heure actuelle, douter sur ce qu'il pourrait ou sur ce qu'il dirait justement, mais il n'en ferait rien, il ajouterait simplement une petite remarque. Après tout, c'était lui qui avait lancé le sujet. Ce n'était pas lui qui mettait en cause les défenses sur les armes et le reste mais bien son visiteur, donc si cela lui plaisait de finir par terre et bon pour Sainte Mangouste, ce n'était pas franchement ses affaires, au contraire, cela pourrait être intéressant.

"Essayez et vous verrez. La maison nie toute implication en cas d'accident grave."

En gros s'il y restait, ce ne serait pas de sa faute, mais la faute à la curiosité de Michel. Pourquoi est-ce qu'il continuait en tout cas à lui parler d'Assassins et du reste ? A croire finalement qu'il avait vu au travers de ce qu'il avait dis ou simplement il faisait des suppositions, et il prêchait le faux pour savoir le vrai. Un vrai enquiquineur en somme n'est-ce pas ? Oui on pouvait le dire, on dirait bien en tout cas qu'il n'avait pas l'air de vouloir lâcher l'affaire de si tôt. Bon en même temps, actuellement, il n'avait pas de clients, cela ferait passer le temps, mais bon, s'il croyait vraiment qu'il donnerait des indices comme ça, ou qu'il avouerait quelque chose. Avoir des présomptions, c'était une chose, des preuves, beaucoup moins, d'autant plus qu'il n'y avait aucune preuve tangible de l'existence de la Confrérie. Tout le monde y veillait, il pouvait toujours chercher, personne ne parlera.

"Faites comme pour le courrier rose, passez une annonce si vous êtes en manque. Bon si vous êtes plus attirés par des assassins que par les femmes, chacun ses goûts n'est-ce pas ? Je ne jugerais pas."

Cela faisait assez genre qu'il n'en savait rien, ou alors qu'il ne voulait rien dire sur comment contacter l'un de ses assassins. Va savoir, de toute façon ce n'était pas pour autant qu'il aurait répondu franchement à la question, ou alors il faudrait être vraiment stupide. Il se voyait vraiment lui dire : "eh bien je suis devant vous, qu'est-ce que vous voulez ?". Enfin bref, il changeait de sujet comme de chemises visiblement, on passait de son interrogatoire en règle à des questions sur sa marchandise. Si cela le tentait, après tout, il ne perdait pas malgré tout sa vigilance concernant Michel et son envie subite d'assassin. Il avait dû être élevé d'une étrange manière pour virer de ce côté là comme ça. Un brin masochiste à tous les coups.

Observant la rapière puis notre ami, il ne prit la parole que pour une seule chose.


"Elle ne voudra pas de vous, elle a son propre caractère. Ou alors elle ne sera qu'un bout de métal entre vos doigts, pas vraiment ce qu'elle doit être en fin de compte. Et je crois qu'elle est bien au-dessus de vos moyens.

Vous devriez commencer petit, un couteau, sait-on jamais, vous pourriez vous faire mal."


Après tout, on avait beau être commerçant, qui avait commencé avec son interrogatoire, on pouvait très bien ne pas lui rendre la vie facile ou plutôt la négociation pour cette arme facile. Mais nul doute qu'il reviendrait à la charge pour l'autre histoire, on n'en doutait pas vraiment, bien au contraire, parler de ses marchandises était une diversion bien maitrisée, mais ce genre de bottes on connaissait. Retentes ta chance petit.
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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeLun 17 Jan - 21:13





    LES QUESTIONS QUI FÂCHENT
    « Un jour, on subit tous un interrogatoire. Soit on a affaire à un curieux, soit à un tueur. »


    feat Michael Terragone.Richard Dahl




    Cherchait-il des ennuies par pur hasard ? J'avais des principes clairs et précis, qui sont de ne pas se battre chez l'autre. Mais rien n'interdit les combats verbales ; et s'il continuait, il allait me trouver. D'une façon qui allait m'obligeait à prendre l'interrogatoire sous un autre angle. Un angle plus primaire, plus sanglant, beaucoup moins sympathique et diplomatique. Qui, peut-être, me couterait un bras ou une jambe. Mais je garderai mon honneur et ma dignité. Plusieurs fois, j'ai du affronter d'autres personnes à l'épée. Plusieurs fois j'ai du manier ce genre d'arme, même si je préfère l'usage de sortilèges ou de mes bras et de mes mains agiles. J'ai quelques temps d'expérience derrière moi. Comment pouvait-il oser me dire de telles ignominies ?

    De ce fait, je le trouvais énervant. Déjà, son ironie répétitive m'avait quelque peu lassée. Certes, il en restait un peu d'humour mais cela devenait lassant à force. Toujours les mêmes réponses, toujours la même défensive, donnant plus de détails sur sa culture générale que sur le véritable sujet. Lorsque l'on te pose des questions délicates, réponds ou tais-toi. Mais ne fais jamais le malin, c'est un risque qui est plus dangereux encore que de frapper l'autre. Attaquer l'égo, manquer de respecter, ce sont des coups bas que seul les ingrats peuvent commettre.

    RICHARD D. DAHL ▬ Elle ne voudra pas de vous, elle a son propre caractère. Ou alors elle ne sera qu'un bout de métal entre vos doigts, pas vraiment ce qu'elle doit être en fin de compte. Et je crois qu'elle est bien au-dessus de vos moyens. Vous devriez commencer petit, un couteau, sait-on jamais, vous pourriez vous faire mal.

    Alors, à ses paroles, je lui lançai un regard vif. Noir. Menaçant. Noyé de dégoût et de déception. Je vérifiai furtivement où j'avais mis ma baguette au cas où quelque chose tournerait mal, et je commençais à me retirer des étalages pour me placer derrière lui. Question de supériorité. Dans un souffle, je rétorquai à sa révolte.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Je vous ai demandé votre avis, sombre idiot ?

    C'était plus clair comme ça. Remettons les gens à la place où ils doivent être. Il n'était qu'un vendeur de l'Allée des Embrumes après tout. Bien que je ne le sous-estimais pas ; il connaissait les armes. Et était définitivement un assassin. Plutôt énervant, mais un assassin quand même. Je me doutais aussi qu'il était nerveux dans son genre. D'où le fait que je prenais quelques précautions, histoire de prévoir une éventuelle attaque de sa part. En attendant une réaction, je continuai mon récit.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Vous vous croyez plus malin avec vos sarcasmes, mais vous ne valez pas mieux qu'un mangemort qui fait des courbettes.

    Insulte révoltante, je vous l'accorde. Un peu petit joueur, tantôt polie également. Mais cela importait... Je tournai derrière lui tel un lion prêt à mordre sa proie. J'avais misérablement abandonné l'option pacifique. Quoiqu'il puisse répondre, à mon humble avis, ça se finira sur des agressivités ; bien qu'inutile, qui me donneront peut-être les informations que je voulais.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Je vous ai posé une question simple. Répondez-y.

    Je parlai évidemment du prix de la rapière ; on s'occupera de la Confrérie. Non, mes priorités n'avaient pas changé. Uniquement ma tactique, qui consistait, pour une fois, à fonder dans le tas et voir ce qu'on en retire.

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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeMar 18 Jan - 17:25

Aurait-on touché une corde sensible ? Peut-être va savoir, en tout cas, il l’avait mauvaise si l’on pouvait dire. Mais au moins on l’avait fait réagir, donnant donnant. Dire qu’il avait cru que ce serait lui qui réagirait, et là, c’était tout le contraire. La manipulation était tout un art, et savoir la distinguer également. Mais apparemment ce n’était pas le cas chez le blondinet. Que voulez-vous, tout le monde n’en était pas capable. En tout cas, est-ce qu’il était entrain de devenir méchant ? Franchement, il avait connu pire quand même, faudrait vraiment améliorer tout ceci. Enfin laissons le dire de toute manière.

S’il s’y connaissait, s’il lui avait demandé son avis ? A priori oui, sinon il n’aurait rien demandé concernant cette rapière. Ce que les gens pouvaient être stupides, une fois piqués dans leur orgueil quand même. Ils avaient l’art et la manière de se contredire qui parfois pouvait le laisser complètement coin.

Non ce qui lui posait véritablement le problème était de savoir comment il était passé outre les protections du comptoir et était venu jusqu’à derrière lui. Bien sur, on se poserait la question plus tard, pour le moment, il y avait mieux à faire, d’autant plus que tout ceci pouvait être considéré comme une violation de propriété privée, on se demandait ce que cela pourrait amener comme préjudice pour Michel. Enfin en tout cas, il n’avait pas à se trouver là, et surtout qu’il évite de se prendre pour plus haut qu’il n’était. Tout le monde savait que les blonds de toute manière, c’était un poids chiche qu’ils avaient dans le crâne. Pas de leur faute, c’était de naissance après tout. Laissons le s’énerver un peu plus, sortir ses inepties également, après tout, n’importe qui serait sorti de ses gonds en s’entendant comparer à un mangemort n’est-ce pas ?

A vrai dire, si on lui donnait satisfaction c’était comme s’il gagnait. Et puis qui était venu poser des questions comme ça, sans entrée véritable en matière, souhaitant de suite des réponses ? Lui bien entendu, réponses qu’il n’était pas prêt de donner en fin de compte. Pour le moment, on attendait qu’il finisse de passer sa pseudo colère dans ses paroles, il avait fini son boudin ? C’est bon ?

Bien parce que franchement, il n’avait rien à faire là ou est-ce qu’il était, un client n’avait rien à faire derrière le comptoir, quelque soit le client. Peut-être était-il temps de lui faire comprendre non ? Il essayait de se faire menaçant, de prendre le contrôle de la situation, de l’écraser en quelque sorte, à croire franchement qu’il était suicidaire.


"C’est bon, fini de cracher son venin ? Vous ne seriez franchement pas doué au poker, aucun contrôle."

Et à vrai dire, pour le moment, on n’avait pas franchement bougé, on restait toujours dos à lui. En même temps, il serait difficile de se retrouver derrière lui, vu que l’espace entre le fond du magasin et le comptoir n’était pas assez large pour s’amuser à faire le tour.

"Par contre, les clients ne sont pas vraiment invités de ce côté-ci du magasin, à vos risques et périls."

D’ailleurs, les bras croisés devant lui, il cachait bien évidemment quelque chose, on n’était jamais démuni et depuis le début on se préparait à une quelconque épreuve de force dirons nous. Mais d’abord le faire retourner dans la partie réelle « magasin », ce serait mieux. Quand à lui donner sa réponse concernant la rapière, vu comment il essayait de négocier, il n’aurait pas vraiment sa réponse de suite. Suite à ses paroles en tout cas, deux fils électriques, à vrai dire, des dards, sortirent justement de sous l’un de ses bras pour frapper Michel. On pouvait se demander d’où est-ce que tout cela sortait, c’était simplement, le pistolet à impulsion électrique qu’il avait toujours sur lui, ça calmait les plus récalcitrants n’est-ce pas ? Appuyant sur la pseudo-gachette, cela envoya quelques dizaines de milliers de volt en plus sur lui, de quoi vous paralyser pendant quelques instants, le temps au moins, qu’il l’entraîne de l’autre côté du comptoir, même s’il fallut certainement le traîner pour ça, mais bon, tant qu’on maintenait la pression sur la gâchette, il serait aussi inoffensif qu’un chaton avec ce courant électrique qui devrait le parcourir.

"Voilà bien mieux maintenant."

Maintenant que l’ordre des choses étaient rétablies, et vu que la « cartouche » était à sec, on avait bien sur arrêté de tirer, il allait s’en remettre, bien qu’il faudrait quelques instants non ? Et en attendant, on avait récupéré les diodes et rejoint sa place derrière le comptoir.

"Comme je le disais, cette rapière ne voudra pas de vous. Selon la légende, il s’agirait d’un célèbre sorcier espagnol qui l’aurait tenu, elle se nomme « La Espada de la Verdad », et à moins d’être un chercheur de la vérité, une sorte d’inspecteur prêchant le vrai, je doute qu’elle vous convienne. A moins que je me trompe, êtes vous de ce type là ?"

Cette fois, ce fut lui qui posait la question, était-il du genre à chercher des informations, à vouloir savoir la vérité ? Si c’était le cas, on saurait un peu mieux à qui on avait à faire, en plus d’un ancien tueur à gages visiblement.

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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeMer 19 Jan - 14:52





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    Qu'est-ce que... ?
    Sans n'avoir rien compris, je venais de me retrouver à terre. Le proprio n'avait pas eu l'air d'apprécier que je m'incruste de son côté. En réponse, il avait sortit une arme semblant provenir de nulle part, inconnu à mon égard, mais qui avait réussit à me paralyser plus vite que l'aurait fait un sortilège. Du moins, il aurait eu nettement besoin de sa baguette et mes réflexes me permettaient notamment d'affliger un coup dans la pomme d'Adam de l'autre avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit. Là, je n'ai pas eu le temps de faire quoique ce soit. On pouvait dire qu'il m'avait bien eu ce vil assassin ; et peut-être me vengerai-je de cette traitrise un jour. Dans mon pays, en Russie, au Grand Nord, on combat les gens de face. En duel. Si on les prend par surprise, on s'assure qu'ils meurent et périssent une bonne fois pour tout. Les laisser dans l'humiliation de vivre avec une défaite sans bataille était inhumain ; d'autant plus que les ennemis finissent toujours par réapparaitre. J'en avais tiré bien des leçons. « Si ton pire rival marche encore, alors prépare-toi à ta propre mort. ».

    En attendant, je ne pouvais qu'applaudir son sens de l'improvisation et de la rapidité. Comme je l'avais longuement pressentis, il demeurait quelqu'un d'extrêmement rigoureux dans sa prudence. Et ainsi donc, il ne laissait pas aux gens la possibilité de le prendre de vitesse. Un réflexe typique d'un tueur. Que j'avais malheureusement perdu. Sinon, je n'en serais pas là. Dans un état qui faisait que seule ma conscience fonctionnait, mon corps m'abandonnant lentement pour un petit temps. Mon tout nouvel antagoniste, semblant satisfait, me déplaçait tranquillement. Sans que je ne puisse dire mon mot.

    Effectivement, au contact des diodes, une secousse électrique avait parcouru mes membres et mes organes. Me rendant aussi utile que ma femme de ménage. J'étais juste bloqué. Le regard vitreux, les bras mous, les jambes froides, et un cœur lent. Pour autant que je m'en souvenais, c'était la première fois que je ressentais une telle chose.

    RICHARD D. DAHL ▬ Comme je le disais, cette rapière ne voudra pas de vous. Selon la légende, il s’agirait d’un célèbre sorcier espagnol qui l’aurait tenu, elle se nomme « La Espada de la Verdad », et à moins d’être un chercheur de la vérité, une sorte d’inspecteur prêchant le vrai, je doute qu’elle vous convienne. A moins que je me trompe, êtes vous de ce type là ?

    Se moquait-il de moi, là ? Oh, il se moquait de moi. Et essayait probablement de me faire avouer de manière subtile que j'étais un courtier en information et que j'étais fin prêt à refiler n'importe quel renseignement dont il me ferait don à n'importe qui, n'importe où, tant que le prix y était. Si j'avais pu me relever, esquisser un sourire malin et lui dire toutes sortes de sarcasmes pour continuer son jeu ridicule, il est plausible que je l'aurais fais. Mais plus j'essayais, plus je me rendais compte c'était improbable que je réussisse.

    Au bout de dix minutes, d'un silence impénétrable, mon futur cadavre demeurait confortablement installé devant le comptoir. L'idée de revivre m'avait échappé. J'attendrai que mes organes sonnent le gond pour réagir. Souhaitant qu'ils le fassent un jour. Car je me sentais faible, pour une fois. En position d'infériorité inégalée jusqu'à maintenant. Tout ça pour des minuscules impulsions électriques. Qui aurait pu croire que mes os tomberaient devant une si petite arme et un si piètre opposant ? Pas moi. Mais je voyais la situation en face : je ne sentais plus rien, je ne voyais qu'à peine, je ne pouvais plus bouger. Je m'abandonnais. Petit à petit...

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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeMer 19 Jan - 15:13

Finalement on était peut-être resté trop longtemps sur la détente, ou alors blondinet avait une faible constitution, va savoir, en tout cas, il n'avait pas l'air de s'en remettre. Pas que cela lui faisait quelque chose à vrai dire, au contraire, mais bon s'il y restait, cela le mettrait dans un certain embarras, il faudrait encore se débarrasser d'un corps. Franchement cela l'ennuierait, il ne faisait pas les poubelles quand même habituellement, et il en avait eu assez pour aujourd'hui mine de rien. Enfin laissons le comater pendant quelques minutes, peut-être qu'il reviendrait parmi eux, va savoir. Au moins pour le moment on était tranquille, on pouvait en profiter pour, on ne savait pas vraiment, se tourner les pouces. Non, il se servit tout simplement un café, vu que la machine était derrière lui sur une des tables. Un bon mug de café, cela avait de quoi faire du bien pour passer le temps, sans oublier qu'il pouvait ainsi faire son inventaire, comme si de rien était, sifflotant légèrement.

Le souci, c'est que même quelques minutes plus tard, blondinet n'avait toujours pas l'air en forme. C'était risible quand même. On le pensait plus résistant, en venir à bout avec un simple taser franchement, c'était qu'il ne valait pas le coup et qu'il avait dû être un piètre assassin en tout cas. Qu'on ne s'étonne vraiment pas que la Confrérie n'ait jamais entendu parler de lui, et lui encore moins qu'un autre en fin de compte. Enfin il y eut un peu d'animation quand quelqu'un pénétra dans son magasin.


"Bonjour je..."

Ah oui, ça avait du choquer de voir quelqu'un à même le sol comme ça en plein milieu d'une boutique. Richard sourit, amusé avant de reprendre pour ce client. Un habitué en tout cas, il valait mieux pas perdre la clientèle qui restait fidèle.

"Oh ça ? Ce n'est rien, juste une petite crise, c'est une petite chose fragile, il va s'en remettre, normalement."
"Oh...euh...je viens pour ma commande."
"Bien sur."

Avant de sortir des rangements sous le comptoir, un paquet, assez long, emballé, difficile de savoir véritable ce qu'il y avait dedans vu que l'emballage était opaque, complètement. Mais nul doute que vu la longueur, cela devait être au moins une épée.

"Comme vous l'aviez demandé. Avec les modifications apportées bien entendu, mais n'oubliez pas les recommandations que je vous ai faites la première fois. Ou vous risquez gros."
"Je m'en souviendrais, le prix est toujours le même ?"
"Rien n'a changé, c'est comme convenu."
"Bien, bonne journée."

Tout en ayant déposé une bourse de galions sur le comptoir, sans demander son reste, il était reparti avec son paquet. On n'en demandait pas vraiment plus au contraire, de toute façon on n'était pas vraiment là pour savoir ce qu'il comptait faire avec ces armes, mais pour les vendre de toute manière. Il fallait faire marcher le profit après tout, voilà pourquoi on n'était pas très regardant, et puis se taper la causette, il n'était pas vraiment là pour ça, ce n'était pas sa vocation première au contraire. Il rangea la besace dans un tiroir sécurisé avant de finalement retourner à son inventaire des armes, sans oublier de vérifier les différentes commandes qu'il avait encore. Quelques clients devaient encore passer d'ici la fin de journée, peut-être que d'ici, blondinet sera à nouveau lui-même, ou alors une loque comme en ce moment. Triste quand même. Enfin on ne pouvait pas trop en demander non plus, il était blond, ce n'était pas de sa faute.
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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeMer 19 Jan - 20:48





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    feat Michael Terragone.Richard Dahl




    RICHARD D. DAHL ▬ Oh ça ? Ce n'est rien, juste une petite crise, c'est une petite chose fragile, il va s'en remettre, normalement.

    Miséricorde. Voilà que j'étais maintenant pantin devant ses clients. Voilà qui était un peu plus humiliant. Et mon nouvel ami ne semblait pas s'inquiéter de mon état ; alors qu'il m'avait pourtant causé désagréments. La société n'est plus ce qu'elle était de nos jours. Même si j'omettais le détail que je me trouvais devant un individu qui tuait des gens de sang froid et qui vendait des armes dans l'Allée des Embrumes, l'humanisme ne faisait plus partie de l'ordre premier des sorciers. Maintenant, c'était un tout autre genre qui régnait : l'égoïsme. Pragmatique, dominant, trônant sur les bonnes attitudes. On ne pensait qu'à soi et de temps à autres à ceux qui nous entouraient, que ce soit nos aimés ou nos haineux, mais le soi demeurait primordial désormais. Et quand ce n'était pas à nous que nous pensions, c'est que nous confiions notre destinée à quelqu'un qui était plus apte à la conduire. Comme le font l'Ordre avec Harry Potter par exemple.

    Mais au fond, nous sommes tous une bande d'égoïstes charognard, prêt à mordre la jambe de quiconque qui toucherait nos biens. Tel un chien enragé qui défend sa maison. Je regardai en face de moi : c'est ce que je voyais. Un homme doué, futé et intelligent. Mais extrêmement primaire. Avec le complexe qu'a un chef, qui était le contrôle absolu des âmes qu'il jugeait subordonnées. Après que le client ait décampé avec son arme, j'émis un soupire en pensant à tout ça.

    Et je me redressai dans le même effort. Pas de "Oh, mon Dieu, il bouge !" qui tienne. Une secousse de quelques volts ne me mets jamais à terre. Imaginez moi en pleine bataille : si je tombe à cause de ça, je meurs. M'essuyant et réajustant les épaules de ma veste, je fixai le tueur. J'avançai vers lui d'un pas décidé, et avant qu'il puisse cligner des yeux, un objet non-identifié volait de ma main avant de s'écraser sur son comptoir. Après avoir passé un filet de protection qui l'avait juste ralentit. Ne croyez pas que j'avais raté ma cible, je l'avais volontairement raté. Enfin, j'avais visé le meuble plutôt.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Véritaserum. Imprégnée sur une fine lame. Très puissant. Si vous aviez été plus humain, vous y auriez gouter.

    Comme quoi, être un assassin sans remords peut être utile. Je sais, je sais. Le plan du mort est une ruse vieille comme le Monde. J'adorais voir la surprise sur le visage des gens lorsque je les ai attrapais, alors qu'ils me croyaient si inoffensif. C'est excellent pour la santé.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Je vous imaginais moins coriace, Richard.

    Quoi ? Je suis Courtier en information, tout de même. Je vois tout, j'entends tout, je sais... beaucoup de choses. Et je suis l'un de ceux qui croient que rien n'arrive jamais par hasard.

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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeJeu 20 Jan - 17:27

Enfin il revenait parmi nous, ce n’était pas trop tôt vous me direz. Mais l’avait-il vraiment fait exprès de rester allongé ou était-ce seulement une tactique ? La question pouvait bien entendu se poser, d’ailleurs, il se l’était posé, mais par excès de prudence, il avait préféré ne pas s’approcher d’avantage, attendant simplement de le voir se remuer quelque peu. Un homme averti en vaut deux, et s’il faisait semblant, il aurait été bien trop aisé de sa part de réussir un coup de maître et d’avoir le dessus sur lui. Pour cela qu’on restait sur ses gardes. Même s’il ne paraissait pas si bon que cela, on savait que l’apparence était parfois trompeuse en fin de compte.

Enfin toujours est-il que pour le moment, blondinet avait l’air de s’en remettre, bien peut-être qu’il serait plus calme désormais. Mais visiblement non, on lui avait jeté un léger regard en le voyant se relever avant de retourner à ses affaires. On ne bougea même pas quand il lança, ou plutôt quand il balança sa lame en direction du comptoir. Pourquoi ? Peut-être parce qu’il savait qu’il ne serait finalement pas touché par cette lame. Il suffit de voir qu’elle s’écrasa sur le comptoir comme si la protection n’avait rien fait, ou juste ralenti le tout, il faudrait qu’il revoit d’ailleurs ses protections, mais en même temps elle ne protégeait essentiellement que des sortilèges, c’était un point à revoir pour les prochaines journées.

Enfin, pour le moment Richard releva pendant quelques instants les yeux et le visage pour remarquer le retour fracassant du blondinet dans sa direction, mais pour le moment, aucune véritable réaction, que ce soit de surprise ou autre, peut-être y était-il habitué en quelque sorte ? Ou alors il avait connu pire, va savoir, en tout cas, nul doute que le petit numéro du faux mort ne l’avait pas vraiment ému plus que cela. Enfin on s’y attendait quand même à ce qu’il se relève, ce n’était pas une arme mortelle ce pistolet donc bon, il ne fallait pas non plus le prendre pour le sordide petit idiot sans cervelle du coin.

Alors comme ça, cette lame était imprégnée de véritaserum ? C’était censé faire peur ou quelque chose dans le genre ? Ou alors laissé supposer qu’il aurait pu subir tout cela ? On optait pour la deuxième option. Il jeta un rapide coup d’œil à l’arme, oui, il y avait mieux malgré tout, et encore fallait-il réussir à le toucher de toute manière pour qu’il soit affecté par le véritaserum, si seulement cela le touchait bien sur.


"J’ai vu mieux."

On ne reviendrait pas sur le fait qu’il ne le considérait pas comme « humain », il restait à voir ce qu’il entendait par là, peut-être dans le sens ou il aurait pu être plus humain et voir s’il se portait bien, oui mais ce n’était pas vraiment son genre, surtout quand on le menaçait. Bref sourire amusé, on le pensait moins coriace, et pourquoi ? Parce qu’il était encore debout devant lui ou simplement parce qu’il se pensait meilleur qu’il n’était ? Bonne question, quand au fait qu’il connaissait son prénom, ce n’était pas franchement compliqué, c’était marqué sur la vitrine et sur la porte d’entrée du magasin. Certes, il aurait pu avoir des informations le concernant venant d’ailleurs, mais à part son nom et son prénom qu’est-ce qu’il savait ? Certainement rien, c’était lisse, trop peut-être, son histoire, il pouvait fouiller on ne trouvait pas d’informations le concernant et le reliant à une quelconque Confrérie. Fort heureusement, puisqu’elle était censée rester dans l’ombre, inconnue de tous, enfin sauf au travers des rumeurs.

"Désolé de vous décevoir Michael."

On n’allait pas non plus lui faciliter la tâche de toute manière, surtout que maintenant, on était d’autant plus sur ses gardes, peut-être que son côté un peu trop assassin reprenait le dessus, vigilance, toujours rester aux aguets, va savoir ce qu’il ferait ensuite.

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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeVen 21 Jan - 18:39





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    « Un jour, on subit tous un interrogatoire. Soit on a affaire à un curieux, soit à un tueur. »


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    Comment ça "il avait vu mieux" ? C'était quand même l'un de mes meilleurs outils. D'autant plus que c'était facilement maniable. Que ce soit au lancé ou au corps au corps, sortir sa lame ne demandait pas beaucoup d'effort. La visée était facile, pourvu qu'on ne touchait rien d'important. Comme une artère ou un œil. Ça produisait aussi son effet à ses endroits là, mais à court terme, malheureusement. Un être dépourvu de ses capacités vitales a plus de mal à déclarer la vérité, et ce dans n'importe quel cas.

    Mais pour un chasseur d'information comme moi, cette arme était un véritable bijou. On avait nul besoin de briser les os de quelqu'un pour lui faire avaler une potion répugnante qui coûtai aussi chère que la peau d'un dragon, au risque de se rater. Désormais, il suffisait de s'approcher minutieusement de l'autre. Une entaille dans le cou était assez satisfaisante pour que n'importe quel individu avoue ses plus noirs secrets. Néanmoins, Richard n'a jamais été assez proche de moi pour qu'il puisse douter à ma combine... Dommage... Ça aurait été beaucoup plus facile. Et avec cette prudence si maladive qu'il a, sans compter qu'il devait me compter comme hostile, je ne pouvais pas le prendre par surprise. Il ne me restait plus qu'une solution : la diplomatie.

    Douce doctrine des politiciens avisés, la diplomatie était la chose la plus utile en tout cas. Finement observé de ma part non ? Seule la parole pouvait passer dans ce genre de délicats problèmes. Fixant l'horizon murale que m'offrait la vitrine, je me raclai la gorge.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Sachez que je ne cherche pas à être votre ennemi.

    Mon discours commençait bien. Une phrase à laquelle il ne ferait jamais attention, de toute évidence. Qu'il ait des alliés ou pas, il se méfiait autant des uns que des autres. Il allait falloir être plus poignant par la suite ; à condition que ça le soit.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Je ne cherche que la vérité. Rien de plus, rien de moins.

    Je me retourne, je le regarde et je jette un coup d'œil à la rapière. Comme pour faire une sorte de lien ; ce qui paraissait aller de soi. Oui, j'allais dans son sens. Mon but, au départ, n'était réellement pas de m'en faire un ennemi. J'étais assassin en un temps, je les respectes. Pourquoi les perdrai-je ?

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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeVen 21 Jan - 18:58

A la bonne heure, il ne cherchait pas à devenir son ennemi. Un peu tard désormais non ? Vu comment il avait commencé son interrogatoire en quelque sorte, difficile de lui faire confiance, voir même de le considérer autrement que comme un ennemi. Il y avait trois sortes de personne : les amis sur qui on pouvait compter, et à qui on faisait confiance, les neutres qui servaient en cas de besoin, et les ennemis qu'on n'hésiterait pas à liquider à la première occasion. Il vaudrait mieux pour lui qu'il ne fasse pas parti de la dernière catégorie en tout cas. Enfin en tout cas, ce n'est pas avec de belles paroles dans ce genre, qu'il allait réussir à l'amadouer bien au contraire à vrai dire, il était trop tard pour cela. Maintenant on restait quelqu'un de méfiant, déjà qu'il l'était par nature, cela ne s'arrangeait vraiment pas quand il prenait en quelque sorte quelqu'un en grippe. Toujours est-il qu'on allait le laisser discuter pour le moment, faire son petit numéro de diplomate, jeu auquel, lui, n'excellait pas vraiment. La diplomatie ce n'était pas son rayon, au contraire, peut-être parce que c'était trop barbant va savoir.

Enfin au moins désormais on savait une parcelle de vérité, et cela confirmait ses soupçons, il était bien l'un de ses collecteurs d'informations, ceux qui cherchent à savoir, engagés comme des sortes de détective privé par des gens fortunés la plupart du temps ou alors on faisait pression sur eux, on avait le choix. En tout cas, ça n'ajouta pas vraiment de sympathie pour son capital actuellement, mais en même temps, il n'allait pas le tuer, pas encore du moins, va savoir ce qu'il pourrait lui apprendre en fin de compte. Un léger coup d'oeil à la rapière vu que c'était ce qu'il observait actuellement. Peut-être valait-il mieux parler d'autre chose, de toute façon, pas sur qu'il obtiendrait après tout ceci, beaucoup de réponses à ses questions. Sortant tranquillement sa baguette, il l'agita, sans émettre de son en direction du râtelier ou se trouvait entreposé la fameuse rapière.


"Essayez la, nous verrons si vous êtes vraiment ce que vous dites."

Si la rapière réagissait, alors il lui disait en quelque sorte la vérité, il la recherchait bien cette dernière en tout cas. Il rangea sa baguette pour le moment, il n'y avait pas de menace à l'horizon. Mais bon, il fallait quand même mettre les choses au point désormais. Il cherchait la vérité certes, mais comme partout cela avait un prix de toute manière, sans oublier que lui aussi avait son prix pour la rechercher la vérité. Et elle ne serait pas forcément bonne à savoir cette vérité.

"Toute vérité n'est pas bonne à dire, vous devriez le savoir. Sans oublier qu'il faudrait vous demander ou est-ce que vous mettez les pieds."

Ce n'était pas une menace au contraire, c'était simplement une mise en garde. Pas vraiment sur que Richard en dise d'avantage aujourd'hui, mais déjà là, il lui donnait, volontairement quelques indices. Visiblement il savait quelque chose. Bien sur qu'il savait, fort heureusement d'ailleurs, mais jusqu'ou cela allait ? Surtout qu'apparemment le blondinet ne savait pas du tout dans quoi il mettait les pieds, bien au contraire, il croyait quoi ? Que ce serait aussi simple et que s'il apprenait quelque chose on le laisserait tout rapporter à son commanditaire ? Il ne fallait pas rêver.

"Et tout homme même à la recherche de la vérité, travaille pour quelque chose ou quelqu'un. Alors ne me faites pas croire que c'est pour votre seul but personnel."

Léger sourire amusé, on n'était pas dupe quand même.
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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeDim 23 Jan - 12:24





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    « Un jour, on subit tous un interrogatoire. Soit on a affaire à un curieux, soit à un tueur. »


    feat Michael Terragone.Richard Dahl




    Je regardai la rapière d'un air désabusé. Il y avait un piège ou me proposait-il réellement de l'essayer ? A première vue, il souhaitait surtout se faire un peu d'argent au passage. Je doutais fatalement que son seul but était de voir si j'étais vraiment ce que je disais. C'était quelqu'un de futé et d'intelligent, aux premiers abords du moins, et bien que légèrement primitif, il avait deviné depuis des lustres que j'étais un courtier. Quoi de plus logique ?

    Plus décontracté, j'évitai cordialement l'épée pour le moment, ne me concentrant que sur ses paroles. J'essayai, au passage, d'analyser la situation afin d'estimer les chances que j'avais d'obtenir ce que je voulais. Elles étaient moindre, sans équivoque. Mais dans un autre sens, peut-être gagnerai-je autre chose à persévérer de cette façon. J'avais été clair, depuis le début. Déclinant mes intentions que jamais je n'aurais du avoir, posant les questions qu'il ne fallait pas poser, provocant celui qu'il ne fallait pas provoquer. J'avais joué avec le feu. Et si j'étais encore en bon état à l'heure actuelle, c'est quelque part qu'il attendait la suite. Comme moi, il souhaitait certains renseignements.

    Je devais bien avoué qu'à part connaître son identité et une minime partie sa vie secondaire, que j'étais venu confirmé aujourd'hui, je ne savais pas ce qu'il allait faire dans la Confrérie. S'il y était ? Nettement plausible. Mais ne sachant pas comment elle fonctionne, j'ignorais ce qu'il y faisait. Tout restait vague. Néanmoins, la chose qui le trahissait était juste sa curiosité. Certains auraient pu croire qu'il s'agissait de prétention pure ou juste de méfiance coordonnée. Mais au fond, j'avais juste piqué sa soif de savoir.

    RICHARD D. RAHL ▬ Toute vérité n'est pas bonne à dire, vous devriez le savoir. Sans oublier qu'il faudrait vous demander où est-ce que vous mettez les pieds.

    Il m'avertissait, donc. Que si j'allais trop loin, je courrais un danger sûr. Je n'étais pas idiot, je connaissais les risques qu'encourrait une fouine dans mon genre. Ceci étant dit, avais-je sincèrement l'air d'être un simple fouille-merde qui ferait n'importe quoi pour de l'argent ? D'être le genre de type qu'on engage dans une rue malfamée avec une masse de pièces d'or pour faire un peu d'espionnage occasionnel ? Ou encore d'être le détective privé sournois et misanthrope qui croyait jouer à Dieu en manipulant les renseignements ? Je n'étais rien de tout ça.

    RICHARD D. RAHL ▬ Et tout homme même à la recherche de la vérité, travaille pour quelque chose ou quelqu'un. Alors ne me faites pas croire que c'est pour votre seul but personnel.

    Quoique si, j'avais la tête de l'emploi, pour lui. Or, je ne suis rien de tout ces charlatans ! Je suis un professionnel. Il est même extrêmement rare que je vienne chercher le butin moi-même. Je me contentai d'envoyer un de mes agents ; mais là, en plus d'être plus dangereux, c'était une question personnel que je devais élucidé. Seul. D'où le fait que je n'étais pas accompagné.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Bien vu. Car sinon, comment voulez-vous que je gagne ma vie ?

    J'haussai un sourcil puis croisait les bras. Jusque là, on pouvait dire que je m'enfonçai un peu. Passant pour celui qui n'avait que ça à faire et que sans ce boulot, il vivrait... de moyens non légaux. Je m'avançai, et pris la rapière en main. Puisqu'il fallait bien que je la prenne en main un jour ou l'autre. Elle sembla réagir à mon contact. J'en savais trop rien, je ne faisais pas trop gaffe à ce qu'il se passait. Tout ce que je sentais, c'était des picotements. Ni plus ni moins.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Mais en l'occurrence, mon commanditaire ne compte pas me payer. Son nom est Nikolaï, et fais partie intégrante du ministère du Grand Nord depuis bien trop longtemps.

    Solennellement, je fis des mouvements du poignet pour bouger l'arme que j'avais presque acquise désormais. Elle était maniable, et me paraissait plus dangereuse qu'elle n'y paraissait.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Mon but est de le faire tomber, lui. Et non la Confrérie.

    Je vérifiai, au même instant, que la lame coupait bien. Je la posai délicatement sur mon doigt et la ramenai légèrement vers moi. Une goutte de sang sortie, sans mal ni douleur. Effectivement, elle était bien plus dangereuse que je ne pouvais le croire. Un chercheur de la vérité a donc besoin d'une épée tel qu'elle ? Surprenant.

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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeDim 23 Jan - 13:22

On avait beau savoir qu'il devait travailler pour quelqu'un ou pour quelque chose, on n'était pas assez idiot en fin de compte pour se dire que ce n'était que pour ça de toute manière. Certes, une grande partie de sa venue ici, et de toutes ces questions devaient reposer sur une sorte de contrat avec son commanditaire, mais souvent, même le plus stupide des courtiers en information ne se jetait pas dans la gueule du loup, sans en savoir d'avantage. Il y avait toujours des hommes auquel on était redevable, ce qui permettait au final de récupérer, de collecter des informations avant de chercher par soi-même. Alors qu'il vienne de lui-même, sans véritablement savoir dans quoi il mettait les pieds, cela montrait bien qu'il y avait plus qu'une simple collecte d'informations dirons nous. Enfin pour le moment, laissons le déblatérer pendant quelques instants.

Non ce qui l'intéressait plus en ce moment, c'était de voir ce qui se passait au contact de la rapière, il se doutait bien qu'elle réagirait de toute manière, après tout, s'il avait ôté les protections autour de l'arme, c'était bien parce qu'il savait qu'elle réagirait. L'arme en soi n'était pas franchement utile en fin de compte, certes son nom pouvait évoquer pas mal de choses, mais c'était toujours son utilisation, la manière de l'utiliser qui faisait pencher la balance. Dans les mains de n'importe qui, cela serait une simple épée, une simple rapière, pour ceux qui en avaient les capacités et l'usage, disons qu'elle refermait son propre pouvoir. Pour lui, par exemple, cela ressemblait, c'était une simple rapière, aucun contact particulier avec elle, mais pour Michel, on dirait bien que cela avait son utilité. Il suffisait de voir qu'au niveau de la garde, elle se mit légèrement à briller. Finalement l'arme avait trouvé son utilisateur on dirait, il n'en avait jamais réellement douté.

Enfin revenons malgré tout à ce que disait Michel, ce fut légèrement plus intéressant, ainsi donc le Grand Nord s'intéressait à la Confrérie, pourquoi ? Là était toute la question à vrai dire, d'autant plus que d'après ce qu'ils savaient la Confrérie ne jurerait en aucune façon allégeance à un quelconque ministère, qu'il soit d'ici ou d'ailleurs. Fort intéressant et hautement perplexe de savoir que la raison pour laquelle il cherchait à en savoir plus venait de là.


"Vous êtes un homme qui n'est pas du genre à courir après l'argent même si les apparences sont trompeuses. Si vous êtes là pour la Confrérie, ce n'est pas uniquement dans un but professionnel. Ne me prenez pas pour plus idiot que je ne le suis."

Rien de méchant, la preuve, il souriait amusé, on n'était pas si bête que cela quand même. Il se passa une main sur le menton, réfléchissant quelques instants aux propos de notre informateur donc, qu'est-ce que voulait le Grand Nord en fin de compte ? Ou plutôt ce type en particulier dirons nous, car on doutait réellement que ce soit le Ministère qui souhaitait quelque chose en particulier ou alors cela serait surprenant. Rares sont les Ministres et ministères qui prenaient au sérieux les mythes et les légendes.

"Vous souhaitez des réponses sur cette Confrérie, mais pour les avoir, il faudra déjà que d'autres réponses viennent. Etonnant en tout cas que ce ministère demande des informations ou alors est-ce seulement ce type ?"

Il pouvait très bien enquêter par lui-même, la Confrérie avait bien quelques Assassins dans les environs de toute manière pour qu'ils découvrent d'une manière ou d'une autre ce qui se manigançait, de toute manière, même s'ils réussissaient à en avoir un, nul doute qu'ils ne découvriraient jamais tout sur la Confrérie.

"Et que vient faire cette Confrérie dans l'histoire ?"

Car s'il souhaitait faire tomber ce type, qu'est-ce qu'eux venaient faire là-dedans ? Un prétexte ? Tout leur mettre sur le dos ? Bonne question, mais revenons sur un sujet plus commercial, la rapière qu'il tenait toujours en main et qu'il avait essayé, finalement, il pourrait peut-être la vendre. D'autant plus qu'on doutait de trouver un autre acheteur, tout du moins une autre personne compatible avec cette arme.

"Savez-vous pourquoi cette arme est si particulière ? D'après les écrits laissés à son propos, pour n'importe qui, ce n'est qu'un vulgaire bout de métal, mais pour des types comme vous, au vu de sa réaction, elle posséderait un certain pouvoir. Lequel, mystère, certainement des capacités issues de ses anciens propriétaires qui ont fait don à cette arme de sa propre âme."

Est-ce que cela l'intéressait toujours ? En tout cas en le voyant toujours la tenir, on doutait qu'il allait la laisser là en fin de compte. Enfin au moins les hostilités avaient cessé, pendant un temps, même s'il restait sur ses gardes, et ne divulguant pour le moment aucune information, en tout cas, pas sans rien en échange de toute manière. Comme partout, c'était l'offre et la demande en fin de compte.
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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeLun 24 Jan - 16:11





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    Considérant le fait qu'il était bien plus hautain que moi, j'allais avoir du mal à le prendre pour plus idiot qu'il ne l'était. Question de pure logique. Et puis, de toute évidence, je cherchai la Confrérie dans un but personnel. Étant donné que je ne la recherchai en aucune façon pour la délivrer aux mains du Grand Nord. Même contre une somme d'argent colossale. Vendre des informations à n'importe quel ministère était suicidaire et n'importe quel receleur connaissait les risques ; et bien souvent, ignorait totalement les conséquences.

    En attendant, je devenais légèrement obsédé par cette rapière surprenante. Ou j'avais rêvé, ou elle était passé d'un argent pâle à un blanc pigmenté d'or. Avais-je appuyé sur l'un de ses drôles de boutons que l'on trouvait sur les armes moldus ? Ou était-ce juste dû à ce que Richard disait ? J'avais du mal à croire ses sornettes, néanmoins. Qu'une baguette réagisse au contact du sorcier à qui elle est destinée, je veux bien. Mais une épée ? Si elle avait des pouvoirs cachés, elle devait coûter bien plus que ce ce à quoi j'avais aspiré. Les surprises s'accumulaient ici. Je reviendrai plus souvent.

    RICHARD D. RAHL ▬ Vous souhaitez des réponses sur cette Confrérie, mais pour les avoir, il faudra déjà que d'autres réponses viennent. Etonnant en tout cas que ce ministère demande des informations ou alors est-ce seulement ce type ?

    En guise de réponse à sa question, j'émis un sourire monotone sur mon visage. Effectivement, je n'avais pas l'intention de lui donner toutes les cartes. Tout ce que je peux dire coûte cher. A moins qu'il y mette le prix ou qu'il y ait un marché cordial entre nous, aucun autre renseignement ne sortirait du fond de mes cordes vocales. Comme dirait certains : je ne parlerai qu'en présence de mon avocat.

    RICHARD D. RAHL ▬ Et que vient faire cette Confrérie dans l'histoire ?

    Trop de curiosité tue la curiosité cher ami. Il arrivait de moins en moins à me faire admettre qu'il ne faisait pas partie de cette confrérie. C'était à peine s'il ne criait pas sur les toits qu'il y était mêlé. Après des années d'interrogatoire et de torture, croyez-bien que j'ai réussis à acquérir la capacité de déceler n'importe quel mensonge chez n'importe qui.

    RICHARD D. RAHL ▬ Savez-vous pourquoi cette arme est si particulière ? D'après les écrits laissés à son propos, pour n'importe qui, ce n'est qu'un vulgaire bout de métal, mais pour des types comme vous, au vu de sa réaction, elle posséderait un certain pouvoir. Lequel, mystère, certainement des capacités issues de ses anciens propriétaires qui ont fait don à cette arme de sa propre âme.

    Ah oui ? C'était donc ça ? Le secret de cette arme si énigmatique. Juste... ça ? Je lui accordai un point : elle était particulière. Moins impressionnante que prévue, mais elle me faisait penser à une excalibur revue et corrigée. Plus magique, plus couteuse peut-être. Je commençai à l'essayer lentement, en entreprenant des mouvements du poignet plus décidés, plus rapides. La rapière tournoyait autour de moi. Je sentais qu'il y avait de quoi en faire quelque chose de dangereux. Quelque chose à craindre. Et une baguette ne me suffisait plus. J'avais encore des projets en fabrications et mes mains pour me sauver. Cependant, ce bout de métal si spécial pourrait m'être d'une toute autre utilité.

    Je venais d'avoir une idée brillante. Arrêtant mes gestes, qui pouvaient paraitre menaçant à la longue, je m'avançai près du comptoir. M'arrêtant à distance convenable, je prenais une courte respiration.

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Ça m'a tout l'air d'être une arme des plus convenables. Mais ! Je penses qu'il me faut encore tester ses attributs.

    Espérant qu'il avait compris la subtilité de la chose, je passai une main dans mes cheveux. Non non, aucune technique intimidante. Le transplanage avait l'affreuse manie de déplacer mes mèches et même en les replaçant, elles finissent par retomber. C'est ennuyeux à la longue !

    MICHAEL TERRAGONE ▬ Vous connaissez le principe d'un duel, je suppose ? Vous gagnez, je répondrai à vos questions. Je gagne... Vous répondez aux miennes.

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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeLun 24 Jan - 17:52

Est-ce que le fait de poser ses questions lui avait donné quelques informations ? On en doutait, de toute manière sans réelle preuve, comment accuser quelqu'un d'appartenir à quelque chose qui n'était pas censé exister ? Donc on pouvait se permettre à loisir finalement de poser les questions que l'on voulait. Il pouvait toujours supposer qu'il faisait parti de cette Confrérie, ou en tout cas qu'il en était proche, ce n'était pas pour autant qu'il en aurait confirmation vous me direz, d'autant plus qu'actuellement, il avait l'air étrangement focalisé sur la rapière. Ah les gamins et leur nouveau joujou, toute une histoire vous me direz, en tout cas, ce ne fut pas pour autant qu'il répondit à une de ses questions. Enfin soit, c'était de bonne guerre, on présumait, vu que lui-même n'avait répondu à aucune des siennes. Bien laissons le faire mumuse pendant quelques instants, enfin jusqu'au moment ou il décréta qu'il était temps d'essayer l'arme. Il se croyait ou là ? Chez un marchand de baguette ?

Il croyait sincèrement qu'il allait accepter le défi, alors que déjà, d'une ce n'était pas son arme, il ne l'avait pas encore achetée en tout cas, qu'il pouvait la manier comme si c'était la sienne et en faire ce qu'il voulait. Qu'il arrête de rêver et de se prendre au pays de Mickey et de ses potes quand même. C'était pas Disneyland ici, et tant qu'il n'aurait pas acheté cette rapière, cette arme lui appartiendrait toujours. Pourquoi vous me direz ? Peut-être parce que la sécurité sur le râtelier n'était peut-être pas la seule de présente. Après tout, on n'allait pas non plus laisser n'importe qui tester ses armes, sans oublier qu'il serait capable ensuite de le provoquer voir de le braquer avec sa propre arme. Il n'était pas si confiant envers ses visiteurs pour leur laisser tout le loisir pour tester les armes. Surtout que certaines étaient bien plus dangereuses que cette rapière, même si celle-ci avait un pouvoir bien à elle, enfin dans les mains des bonnes personnes vous me direz.

En attendant, il allait lui rendre son arme, en même temps, il n'avait surtout pas le choix.


"Pour l'instant j'ai une meilleure idée."

Sortant sa baguette, sans un mot, il l'agita avant que la rapière n'échappe des mains de notre ami pour arriver dans celle de Richard. Bien maintenant, il allait arrêter de faire le malin pendant quelques minutes, enfin espérons le.

"Vous me croyez assez fou pour laisser les armes prêtes à être testée dans les mains de n'importe qui ?"

Tranquillement, il déposa l'arme sur le comptoir, elle ne réagissait pas à son contact, logique vous me direz, il n'était pas du genre à chercher la vérité ou à être un de ses courtiers en information tout simplement. Il se redressa, sortant de son siège, comme si de rien n'était en fait, de façon nonchalante, observant tour à tour notre "ami" puis l'arme.

"Je suis le propriétaire de l'arme, tant qu'elle n'est pas achetée, j'aurais toujours une longueur d'avance sur vous. Mais je vais vous faire une fleur."

Mais laquelle vous me direz ? Il sortit de sous son comptoir, quelque chose d'envelopper dans un long drap en soi, visiblement, c'était quelque chose à laquelle il prenait grand soin en tout cas. Dépliant ce long drap, on laissa entrapercevoir une arme, légèrement courbée pour l'occasion. Une arme japonaise. Certes, elle était moins "grande" dirons nous qu'une rapière, la lame étant moins importante, mais peut-être que c'était ça, justement son point fort, surtout que souvent les rapières étaient toujours trop longues pour les corps à corps dans les batailles et surtout trop lourde. Un katana était plus léger, plus maniable, on visait plus la rapidité, la souplesse que la force brute en l'utilisant. En tout cas celui-ci avait une lame dépassant les 60 cms, certes moins longue que celle de la rapière mais pas le plus important.

Il sourit, caressant doucement l'arme, comme s'il la choyait, ce qui devait être le cas, vu son était impeccable, avant de redresser la tête, et de faire dégager tout ce qui encombrait dans le magasin pour le repousser dans les coins. Il voulait un combat, autant qu'il en ait un à la hauteur de ses attentes n'est-ce pas ? Et il fallait de la place. Il récupéra le katana de sa main gauche, la main sur le fourreau, la poignée vers le haut et vers l'extérieur, il suffisait de tirer dessus pour sortir le katana et frapper aussi sec. De son autre main désormais libre, il prit la rapière comme si de rien n'était - la baguette ayant été rangée après avoir déplacée les meubles -. En tout cas, vu la façon dont il tenait sa propre arme, il savait ce qu'il faisait.


"Vous gagnez, vous avez cette épée, vous perdez, vous la payez. Quand aux questions, nous verrons."

Il ne fallait pas croire qu'il le bernerait de cette manière, lui n'avait pas vraiment besoin d'informations sur qui l'avait embauché et pourquoi, on pouvait toujours voir avec les autres Assassins pour récolter des informations même si ce n'était pas leur but premier. Il lui lança la rapière comme si de rien n'était, avant de poser la main sur la poignée de sa main, resserrant, prêt à la sortir en tout cas.

"Ah et j'oubliais, vous détruisez quelque chose, vous payez."
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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeVen 28 Jan - 17:47





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    « Un jour, on subit tous un interrogatoire. Soit on a affaire à un curieux, soit à un tueur. »


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    J'obéis à ses règles sans conteste. Il avait raison sur quelques points : c'était son arme. Sa propriété. Et on était chez lui, qui plus est. A ce propos, cela me désavantageait grandement. J'aurais bien voulu proposer un endroit plus neutre, ce qui m'aurait laisser sans crainte d'être trahis d'une quelconque astuce. Pas que je n'ai pas confiance, mais une menace reste une menace. Et mettre toutes les chances de son côté fait partit des règles du jeu ; mais de toute évidence, la vie est faite de risques. Me battre dans sa propre armurerie ne m'empêchait pas de gagner.

    Néanmoins, je surveillai suspicieusement le moindre de ses gestes : le premier, le plus intrigant, fut quand il sortit un katana de sous son comptoir. Qu'avait-il d'autre là-dedans, franchement ?! Mais honnêtement, je n'était pas plus étonné que ça par le choix de l'outil. Le katana est une belle arme, souple, dangereuse, encore plus quand on sait l'utilisé à sa juste valeur : avec agilité et rapidité. J'avais affronté diverses sorciers asiatiques qui possédait cette lame. L'un d'eux avait faillit m'arracher le bras d'un trait. Heureusement, j'avais réussis à lui briser plusieurs côtes. Mais c'était une autre histoire.

    Il fallait déjà que je me concentre sur celle-ci. J'exprimai un peu de déception en un soupir, lorsqu'il me contait les parts du marché. Une rapière aussi surprenante à un prix gratuit restait tentant. Surtout si cela se soldait par un combat face à un adversaire de taille, à ce que je pouvais en juger pour le moment. Et puis après tout, si j'arrive à le mettre à terre, ne sera t-il pas plus enclin à me livrer quelques informations ? Ne serait-ce que par respect ; ou par torture.

    RICHARD D. RAHL ▬ Vous gagnez, vous avez cette épée, vous perdez, vous la payez. Quand aux questions, nous verrons.

    Il me lança mon épée dans la seconde qui suivie. Je pris ma baguette en main et la rangeait délicatement dans une des poches de ma veste, que j'ôtai par la suite avant de la jeter de manière plus brusque sur l'un des meubles qui venait de mouvoir. En situation plus confortable, je m'immobilisai, le fer plaqué vers le bas. Tel un samouraï se concentrant avant la bataille ; bien que dans ce cas-ci, ce serait plus Richard le samouraï... Mais ce n'est qu'un détail.

    RICHARD D. RAHL ▬ Ah et j'oubliais, vous détruisez quelque chose, vous payez.

    Que d'exigences. D'un autre point de vue, j'en avais rien à faire. J'avais l'argent qu'il fallait pour rembourser ce qu'il fallait. Mais cela que si c'est de ma faute. S'il essayait de me mettre sur le dos ses propres dégâts, je le tuerai avant de payer mes dettes. Ou pendant, au choix. Voir même après, question de principe, pas d'oseille.

    Je décidai cependant de m'atteler enfin au plus important : le duel qui allait venir. J'acquiesçai sobrement à sa phrase en guise de réponse et commençai doucement à tourner en rond sur quelques mètres. Tel un animal en cage. Je faisais lentement tournoyer mon arme à l'aide mon poignet. Ce qui ne servait strictement à rien, certes. C'était juste pour l'inciter à venir. Je n'attaquerai pas le premier. C'est une erreur monumentale que de croire que l'on peut prendre l'avantage avec le premier coup, ce dernier étant généralement trop calculé et trop puissant. Mieux valait se retrousser sur une défense plus sûre. Après tout, il suffisait juste que je lui ôte son katana. Je ne ressentais aucun mérite à le "défoncer" comme dise très poliment les moldus ; le désarmer devrait être assez humiliant.

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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeVen 28 Jan - 18:17

Ainsi donc, il ne ferait pas le premier pas, dire que c'était lui l'initiateur de ce combat. Est-ce qu'il attendait seulement qu'il commente une faute de débutant dès le premier coup ? Peut-être. En tout cas, ce n'était pas en faisant quelques moulinets avec la rapière, que cela lui ferait quelque chose. Au contraire, il ne fallait jamais paraitre trop confiant durant un combat à mains armées, enfin à armes blanches, on ne savait jamais à quoi s'attendre. Peut-être que c'était quelque chose qui lui avait permis de rester encore en vie après tout, toujours rester sur ses gardes. Il suffisait de voir qu'actuellement, n'ayant pas encore dégainé l'arme de son fourreau, la main sur la poignée, la lame était juste légèrement sortie, quelques centimètres, à peine, ce n'était pas de l'intimidation, on aurait voulu faire ça, on aurait joué au provocateur de toute manière.

Non cela permettait surtout au final de pouvoir sortir l'arme plus rapidement, qu'elle ne reste pas bloquée dans son fourreau, ce qui ferait assez mauvais genre en tout cas. Pour l'instant, il lui faisait penser à une sorte de lion en cage, tournant, essayant en tout cas de tourner autour de lui, comme s'il cherchait sa proie, le problème avec ces animaux, c'est qu'il suffisait d'une cage pour qu'ils soient calmés aussi rapidement. On calquait ses mouvements sur les siens, le but, garder bien entendu son adversaire face à lui, ne laissait aucune faille paraître, toujours garder un angle parfait pour éviter tout type de coup ou tout du moins pour pouvoir parer ou esquiver. Ses pas se calquèrent sur les siens, cette fois, plus de sourire amusé, plus de cette petite mascarade, de ce visage qu'il donnait le plus souvent. Un regard froid, déterminé, sans émotion, il n'était pas là pour faire de l'amusement, c'était un combat et comme tout combat, on se devait de se battre avec honneur.

Bien sur on ne doutait pas que son adversaire du jour, souhaitait simplement l'humilier, un prêté pour un rendu en quelque sorte, mais ce ne serait pas aujourd'hui que cela arriverait, il ne fallait jamais paraitre trop sur de soi de toute manière, enfin nous verrons bien ou tout cela nous mène.

Il n'était pas un novice dans le maniement du katana, il avait appris il y a bien longtemps, et cela restait toujours son arme favorite, ni trop longue, ni trop courte, elle mélangeait parfaitement rapidité et agilité, juste ce qui lui fallait. La force brute n'était pas toujours utile, et il savait se montrer capable d'autre chose que de foncer dans le tas en tout cas. En tout cas pour le moment, notre adversaire attendait qu'il frappe ou tente de frapper le premier, soit, de toute façon il fallait bien que quelque commence pas vrai ?

Sa garde actuelle, gedan no gamae, permettait un frappe précise à vrai dire, chaque garde permettait de porter un coup précis à vrai dire, ou à contrer d'autres coups. Tout était une question de discipline dans le maniement de cette arme. Attendant simplement qu'il ait terminé son tour d'inspection, bien qu'on ne venait que de tourner en rond au final. Et le moment était venu de frapper, il ne fallait pas obligatoirement mettre trop de force dans les premiers coups, surtout que cela pourrait le déséquilibrer aisément, pour cela qu'on se contentait de coups rapides et fluides, pour preuve, le premier, gyaku kesa giri, n'était tout simplement qu'une coupe diagonale du bas vers le haut, logique vu qu'une fois sorti, la lame du katana se trouvait vers le bas, de plus cela permettait en quelque sorte de le faire reculer de quelques pas, il ne faudrait pas être trop prêt, l'arme partant vers le haut, cela toucherait vite sans qu'on puisse parer les organes si l'on restait trop prêt.

A peine le premier coup donné et sans même attendre de savoir s'il avait réussi à parer, nul doute, on ne le prenait pas pour un bleu quand même mais presque, qu'on prit une nouvelle garde, le katana pointant vers Michel, comme si la lame était juste entre ses deux yeux, une position polyvalente, car elle permettait de changer de garde comme on le souhaitait ou de frapper de la manière que l'on voulait. On jaugeait son adversaire, pour ça qu'il y était allé doucement actuellement. Sinon Michel serait vite fatigué, pauvre petit !
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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeDim 6 Fév - 17:10





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    Je le voyais s'adonner tranquillement à sa tactique, digne de l'élégance d'un soldat japonais. Il savait clairement ce qu'il faisait, tentant de m'intimider par son calme et sa patience. Ce qui au fond ne me faisait pas peur. Je craignais plus que l'on optait pour le même style et que nous ne terminions jamais nos ébats. Or, je pensais légitimement que cela pouvait se régler en quelques coups. Pas besoin d'un duel épique pour un si petit enjeu. Fallait-il encore que l'un de nous ait la rapidité nécessaire pour surprendre l'autre.

    En attendant, il venait de s'armer. Prêt à m'assimiler un premier coup probablement. Tenant fermement son katana, il l'ajusta afin que la coupe de la lame ne soit pas gênée par sa trajectoire douteuse, démarrant un peu en-dessous de sa taille. Celle-ci continua à monter avec une vivacité qui ne put me permettre qu'un seul réflexe : reculer. On connait tous, par ailleurs, la fierté que cela procure lorsque l'on évite un tel coup. Le petit saut arrière accompagné de la partie tranchante adverse qui semble passer au ralenti près de nous, nous donnant l'impression d'être une divinité en temps de bataille.

    Mais je n'étais pas ce genre de prétentieux qui ne subsistait que grâce à la chance. J'avais simplement effectué un pas, m'éloignant quelque peu de l'épée, avant de la bloquer avec ma rapière. Y allant à l'expertise et au feeling, je pris la décision loufoque d'empoigner la lame du katana. Autant dire que même avec toute l'adrénaline, ça faisait mal. Je n'avais pas oublié à quel point c'était... coupant. Et ça allait laissé une cicatrice. Mais ça valait le coup d'être tenter.

    La seconde d'après, je fis toutes sortes de gestes incompréhensibles. J'avais élevé son fer, puis faisant preuve d'une imbécilité exemplaire, je tirai l'armurier vers moi. Ma paume blessée passait maintenant à hauteur de ma hanche, et étant sûr qu'il venait vers moi, je disposai sa rapière sur mon autre hanche et un coude bien visible du même côté. Technique originale consistant à jouer sur sa perplexité et la vitesse de l'action, signifiant qu'il pouvait très bien finir accueillit en sang et en heure. D'un autre côté, même avec mon coude et mon épée placé stratégiquement pour qu'il s'en prenne au moins un où je pense, j'étais désormais adossé à lui. Il suffisait d'une once de réflexe de sa part pour que je passe à terre.

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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeDim 6 Fév - 17:30

Difficile de véritablement comprendre ce qu'il était entrain de faire à vrai dire, ou alors il était complètement suicidaire, car prendre la lame d'un katana dans la main, alors que tout ceci était tranchant, il ne souhaitait visiblement pas garder sa main de libre on dirait, enfin en tout cas, il tentait d'associer des gestes à moitié d'arts martiaux avec de la technique d'escrime au vu de ses mouvements, et ce n'est pas en faisant élevé la lame de son arme vers le haut, que cela empêcherait finalement de continuer de la diriger, à moins qu'il ne souhaite perdre ses doigts ou sa main, va savoir, peut-être les deux en fin de compte. Mais on avait bien compris son petit, le but étant finalement qu'il soit trop occupé à comprendre ce qu'il faisait pour qu'il finisse planter par la rapière qu'il tenait de façon à ce que cela le pénètre soit dans les parties intimes, soit dans l'estomac, dans tous les cas, cela ne ferait pas vraiment du bien.

Il n'était pas un débutant, et on ne sous estimait jamais son adversaire à vrai dire, d'autant plus que l'art de manier le katana, se devait d'être rapide, précis, mais également que chaque coup devait marquer le but en quelque sorte. Rester sans rien faire, n'aiderait visiblement pas à se sortir d'affaire, pour cela que dès le moment ou il s'amusa à le rapprocher de lui, il se permit, raffermissant sa poigne sur la poignée du katana, d'attirer celui-ci en arrière, en gros, la lame allait glisser vers le bas tout simplement, la chance qu'il ait enlevé finalement sa main blessée, sinon il aurait pu lui dire adieu. Pivotant légèrement sur lui-même, le katana décrivit un léger arc de cercle pour dévier la rapière, la lame de la rapière, les lames s'entrechoquant rapidement, lui étant de dos, difficile, on le pensait, de pouvoir réagir aisément. Le but évident, n'était pas de le désarmer dans la seconde bien entendu, mais de dévier la trajectoire de la lame. Nul doute que lorsque deux lames se rencontrent, avec l'énergie cinétique qu'on employait, il devait y avoir du mouvement, comme dans chaque duel à armes blanches en tout cas. Un Action-Réaction en quelque sorte, principe de base de la physique. Mais ne nous attardons pas vraiment sur cela, vu qu'après ceci, il s'était contenté d'un bon coup de pied derrière le genou, s'il ne pliait pas, enfin ne tombait pas à genou, c'était qu'il avait des genoux en béton armé ou alors des prothèses aussi. Et si ça craquait, on y serait aller beaucoup trop fort en fin de compte, avant de poser la lame juste sur le bord de sa nuque. Sans tremblement, elle était prête à couper actuellement, pas forcément la tête, tout dépendait de sa réaction bien sur.

Mais l'oreille allait finir au sol en tout cas, on contrôlait sa lame, on l'avait stoppé exprès, en quelque sorte à cet endroit. D'ailleurs le bout de la lame dépassant légèrement, il pouvait la voir du coin de l'œil de toute manière. Est-ce qu'il était à sa merci ? Va savoir, tout était possible, dans un duel à l'arme blanche, pour cela qu'on gardait son intention sur lui, et sur la main tenant la rapière. Certes, il n'était pas vraiment là pour tuer, surtout que cela ferait encore plus désordre, mais s'il ne lui laissait pas le choix, il le ferait, sans une once de compassion. C'était tuer ou être tuer quelque part. A lui de voir ce qu'il souhaitait faire actuellement. L'attaquer ? Jeter l'éponge ? Ou esquiver et se défendre ? Chaque geste pouvait être interprété à sa propre façon, maintenant la balle était en quelque sorte, dans son camp à notre ami blondinet.
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MessageSujet: Re: Les questions qui fâchent [Fe]   Les questions qui fâchent [Fe] Icon_minitimeLun 14 Fév - 23:05





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    « Un jour, on subit tous un interrogatoire. Soit on a affaire à un curieux, soit à un tueur. »


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    Michael Terragone ou comment se fendre la poire en se mettant dans des situations inconfortables et improbables. Ce n'est pas la première de la sorte que j'affrontai. Cependant, il me semblait bien que c'était la seule fois où quelqu'un avait réussi le coup d'un blocage en menaçant mon oreille, ma tête et d'autres parties de mon corps si je bougeai. Un ultimatum forcé, en quelques sortes. Lors d'un combat, c'était rarissime. Mais Richard avait bien joué son coup. Je m'étais mis échec, il avait l'instant nécessaire pour placer ses pions pour me mettre échec et mat. Je n'avais plus qu'à déclarer match nul, et pour cela, il me fallait un plan dans la minute.

    Déjà, il fallait compter les genoux affaiblis par mon propre poids et par les coups de mon adversaire. Mon jugement était tout de même qu'ils pourraient être assez extensibles pour avoir la capacité de faire quelques bonds. Actuellement, je n'étais pas certain de pouvoir me permettre des mouvements de gymnastiques improvisés. Passons à la chose suivante : l'oreille. Ma petite frayeur du jour. Je ne tenais à perdre cette chose. Même Voldemort aura l'air de mister Univers à côté de moi. Je ne pouvais donc pas permettre pareille offense.

    Je passai en revue chaque option. Le possibilité évidente était de me ranger. D'abandonner le combat. En si peu de temps, ça ferait pathétique. Même si j'appréciais la sympathique clémence de l'armurier, qui montrait bien son côté gentlemen malgré sa fureur assassine, je ne me poserai pas maintenant. Quitte à rester comme ça des heures durant. La possibilité suicidaire fut tout simplement une contre-attaque. Avec un peu de chance, j'arriverai à lui crever un œil tandis que je perdrai la vie. Une option remarquablement idiote. Rayé de suite de la liste.

    Alors il ne me restait plus qu'un choix : l'esquive. La grande question, c'était comment faire ? Se dégager de là in extremis, de façon décontracté, avec la rapière avec... Je n'avais pas encore inventé de système. La seule chose a tenté était un mouvement vers le côté opposé de sa lame, prenant bien soin de calculer toutes les réactions possibles. Mais avais-je le temps de mesurer les risques ? Pas vraiment. J'allais donc jouer sur la ruse. Je déposai mon arme. La rapière ainsi sur le sol, j'eus le sentiment qu'il baissa sa garde.

    Je me devais de saisir l'occasion. Immédiatement, je donnai un coup de pied dans l'épée qui volait à travers la pièce. Partant dans le sens contraire de là où demeurait le katana. J'en profitai pour me dégager aussi vite que je pouvais, sentant une petite entaille au niveau du lobe de l'oreille ; mais rien de grave à mon humble avis. La suite fut très certainement une suite de hasard inconditionnels qui fit que j'effectuai une roulade, rattrapant le manche de la rapière au passage et me relevant après pirouette. Sinon, ce n'était pas drôle. Dès que je fus debout, je comptai mes organes et vérifiai si tout fonctionnait bien. Je n'étais pas mort, c'était suffisant.

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