Qu'est-on l'un pour l'autre finalement ?!

Liliabeth & Mathis ♥

La journée avait été intéressante, vraiment passionnante mais totalement fatiguante pour notre Liliabeth qui avait eu ses cours à options la plupart de la journée. Les potions et la métamorphose étant ses matières favorites, notre belle brune avait eu une journée riche en nouveautés. C’est donc heureuse et contente d’elle que Lilia descendit les escaliers qui la mèneraient dans le grand hall d’entrée. Sans perdre une minute, elle se dirigea vers la petite porte située sur sa gauche, descendit encore une volée de marches avant de se retrouver devant la Sorcière des Marais. Elle regarda Liliabeth avec son petit sourire en coin, sourire que notre jeune verte et argent lui rendit bien d’ailleurs avant de lui donner le mot de passe. L’espace sous le lac qu’occupait les Serpentards s’ouvrit largement devant elle et notre jeune femme ne prit même pas le temps d’observer qui de ses amis proches se trouvaient dans cette pièce. Elle monta immédiatement dans son dortoir où elle se débarrassa de ses cours de la journée avant d’enlever ses vêtements, d’enfiler son peignoir rose bombon et de se diriger vers la salle de bain. Notre belle brune profita des instants de bonheur que lui procura l’eau chaude sur sa peau claire. Elle sortit donc de sous la douche quelques minutes plus tard et retourna s’habiller dans sa chambre. Un pull dans les tons lilas et une petite jupe noire agrémentée de bottes à talons hauts enfilés plus tard, Lilia se regarda dans le miroir, attachat sa longue chevelure en une queue sur le coté et prit quelques minutes à peaufiner son maquillage, une vrai fashion victim dis donc ! C’est donc fraiche et disponible que notre belle brune redescendit dans la salle commune des verts et argent qui était pratiquement vide ! Lilia consultat alors sa montre, et en effet, il était l’heure de souper. La jeune femme sortit alors seule de la salle commune et se dirigea vers la grande salle où une file d’élèves toutes maisons confondues se pressait encre à l’entrée, signe que notre jeune demoiselle n’était si en retard que celà. Après avoir bousculer quelques personnes qui s’écartèrent pour la laisser passer, elle s’avança de son port de reine vers la table des verts et argent et s’arrêta à peu près à la moitié de la longue table. Lili venait de repérer Skye et elle s’installa juste en face d’elle. Les deux inséparables s’adresèrent un sourire qui en disait long, elles auraient des choses à se raconter une fois arrivées dans la salle commune, c’était certain.

La place à coté de Lilia était libre et quelqu’un vint s’y assoir tranquillement. La belle brune lança un petit regard en coin pas très avenant il fallait bien l’avouer au nouveau venu avant de se rendre compte qu’il s’agissait de Mathis, son double, sa moitié. Du coup, elle lui adressa un sourire amical et lui serra doucement la main en dessous de la table, si bien que Math ne semblait pas vouloir la lui rendre. Cependant, le jeune homme lâcha la main de la jeune demoiselle dès que le banquet commença. Ils discutèrent ensemble tranquillement de tout et de rien durant le repas, Lilia se partageant entre Math et Kat’ comme à son habitude. La jeune femme adressa également quelques signes de la main à certains de ses amis situés un peu plus loin. La soirée se termina par de somptueux desserts et Lilia se laissa bien entendu tenter par du chocolat comme à son habitude. Les élèves commencèrent alors à regagner leurs différentes salles communes. Skye lança un regard interrogateur à son amie, du style “on s’arrache ou tu comptes restée plantée là encore longtemps ?!” Lilia leva les yeux au ciel et lança un regard à son amie disant, “vas-y, je te rejoind dans pas longtemps mais j’ai autre chose à faire avant”. Math ne bougeait d’ailleurs pas non plus, comme s’il attendait que liliabeth se décide à partir. Au bout de quelques instants, notre belle brune se décida quand même et se leva grâcieusement de son siège. Elle observa Mathis une fraction de seconde.

- Tu ne retournes pas à la salle commune ?! Tu as quelque chose à me dire peut-être ?!

Lilia lui lança un regard interrogateur. En effet, il était rare que Mathis soit si réservé durant un repas avec elle, signe que quelque chose n’allait pas. Elle le connaisait par coeur et savait détecter certains comportements chez Math. Liliabeth observa la table des professeurs pratiquement vide et se rendit compte qu’il ne restaient que quelques élèves discutant avec un professeur dans la grande salle. La jeune femme adressa un sourire à son ami et s’adressa à lui.

- Et si on allait faire un tour autre part ?!

Lilia n’attendit pas que Mathis acquieçse ou non et se dirigea vers la porte de la grande salle et vers la porte donnant accès au parc de Poudlard directement après. Lili sortit sa baguette magique et d’un mouvement fluide fit arriver sa cape noire d’encre, il était préférable d’éviter de prendre froid quand même. La belle brune déposa délicatement la cape sur ses épaules et se retourna vers Mathis qui se trouvait juste derrière elle.

- Une promenade rien que toi et moi dans le parc, ça te branche ?!

Lilia le regarda dans les yeux et attendit la réponse de son ami. Matthew passa juste derrière eux en compagnie de Kaelyn. Une bouffée de jalousie monta en Liliabeth sans qu’elle sache réellement pourquoi. Après tout, Matthew et elle n’était pas un couple à proprement parlé. Ils passaient de bons moments certes mais rien de plus. Elle aurait bien fait une réflexion acerbe à Kae’ comme elle en avait l’habitude en public mais elle préféra s’en abstenir en présence de Mathis. Elle avait envie de passer une soirée agréable, rien de plus et Mathis était à ses yeux la persone idéale pour cela.

Le cours de potions, quoi de plus chiant. Le professeur est aussi passionnant que sa matière, les potions sont toutes plus inutiles les unes que les autres. Mathis était assis dans le fond, c’est ca d’arriver en retard à chaque cours, ca l’arranger bien. Il fixait avec insistance le tableau, non pas qu’il trouve ca génial, mais il dort les yeux ouverts. C’était assez impressionnant à voir au début, mais on s’y faisait vite. Bon, si on le regardait attentivement, il ne clignait pas des yeux, pas très discret. Ses nuits étaient assez agités en ce moment, Mathis pouvait donc se permettre de roupiller un peu. Ses notes étaient plus que médiocre mais il se rattraperait dans les autres matières.

Un brouhaha se fit soudain entendre, tous les élèves se levèrent d’un coup. Mathis sursauta et rangea ses affaires, c’est vrai que comme-ca, le cours passait plus vite. Il sortit de la salle péniblement et se dirigea vers la salle commune, il allait enfin pouvoir se reposer. Perdu dans ses pensées, Math marchait doucement. Il faisait des sourires forcés aux gens qu’il connaissait et il les soulignaient d’un petit « Salut ». Il voulait aller s’allonger dans son lit et dormir jusqu’au lendemain matin, de toute façon il n’avait pas très faim. Mathis se traina et s’affala sur son lit, il ne prit même pas le temps d’enlever sa robe. Il ferma les yeux et soupira.

Je vous parle d’elle ou pas. Evidement, Liliabeth occupe une place importante dans la vie de Mathis en ce moment. Partout où il allait, il entendait sa voix, il sentait son parfum, bref on l’aura compris, il était attiré par elle. Mathis s’en est rendu compte il y a quelques jours qu’entre eux deux, c’était bien plus que de l’amitié. Venant de lui surtout, même si ils sont très proches, il ignore tout des sentiments de la belle. Mathis finit par s’endormir, le visage de Liliabeth en tête.

• Et vieux, c’est l’heure de manger, tu rêveras plus tard.

Penché sur Mathis, un de ses amis essayait de le réveiller en criant et le secouant de toutes ses forces. Sympa les amis, pour une fois qu’il arrivait à s’endormir vite.

• Ouai, ouai, j’arrive, grommela-t-il

Mathis se redressa, mit sa tête entre ses mains et soupira. Il n’avait pas envie de voir du monde, des regards posaient sur lui mais il n’avait surtout pas envie de croiser celui de Liliabeth. Ses yeux avait quelque chose de perturbant, on avait l’impression qu’elle t’embrassait du regard. Il se changea vite fait et se décida à y aller, son ventre commençait à gargouiller. Mathis était en retard et comme à chaque fois, tout le monde allait le regarder de travers. Il passa la main dans ses cheveux et avança dans la grande salle. Le bruit était assez pesant, les élèves parlaient de leurs journées, d’autre de leurs tout nouveau balais, d’autre encore de leurs sortilège tout puissant.

Il ne restait presque plus de places libres, sauf forcément à côté de la belle Liliabeth, le repas s’annonçait mouvementer. Mathis aurait voulu se faire passer pour un premier année et s’assoir avec les petits serpentards. Eux au moins, n’avaient pas de problème et s’émerveillaient à chaque fois que le buffet apparaissait. Sans dire un mot, Mathis s’assit à côté de Liliabeth et d’une autre fille qu’il ne connaissait que vaguement.

• Salut

Son salut ne reflétait aucune expression, il était digne des plus grands comédiens. Ravi de son petit salut, Mathis fit un sourire à Liliabeth, qui lui rendit poliment. Il sentit la main de la jeune fille dans la sienne, elle était si douce. Mathis ne voulait pas paraître perturbé et ne voulait pas montrer une quelconque émotion. Son cœur battait à ton rompe, il appréciait le contact si doux de Liliabeth. Cet instant parut durer une éternité et le banquet fut un bon prétexte pour lâcher sa main. Le reste du repas se passa tranquillement, Mathis en oublia même ses petits soucis. Il discutait simplement, comme-ci de rien n’était.

• Tu ne retournes pas à la salle commune ?! Tu as quelque chose à me dire peut-être ?!

• Humm !

Liliabeth s’était levé et attendait une réponse du serpentard. Il se décida enfin à tourner la tête vers elle et l’observa rapidement. Elle était magnifique et sa coiffure lui donnait des aires de petites filles sages. Mathis adorait la voir comme ca, elle était si rayonnante, si joyeuse.

• Et si on allait faire un tour autre part ?!

Avant qu’il puisse répondre quoique ce soit, Liliabeth avait déjà tourné les talons, laissant apparaître sa silhouette de rêve. Mathis se leva et la suivit de prés, après tout ils allaient passer une soirée ensemble, tranquillement.

• Une promenade rien que toi et moi dans le parc, ça te branche ?!

Son sourire venait de se transformer en un visage triste et fermé, Mathis regarda dans la même direction qu’elle. Il y avait Matthew et Kaelyn. Le serpentard était au courant de la relation particulière qu’il y avait entre Liliabeth et Matthew, mais il n’est pas jaloux. Mathis mit son bras autour de la jeune fille et l’emmena hors du château. Il lui fit un clin d’œil et lui dit en rigolant

• Une balada rien que toi et moi, bien sur que ca me branche. Tu sais bien que je ferai n’importe quoi pour passer une soirée avec la ravissante Liliabeth.

Il faisait déjà nuit à l’extérieur du château, les étoiles trônaient au dessus de leurs têtes. Mathis avait un peu froid, mais pour ne pas tout gâcher, il se rapprocha encore un peu plus de Liliabeth. Mathis était bien décidé de profiter de chaque instant passé avec elle et peut être qu'il lui avouerait ses sentiments.

• Alors ma belle, tu veux aller où?

Liliabeth & Mathis ♥

Les deux jeues gens s’étaient dirigés vers l’entrée du grand hall de Poudlard. Liliabeth se retourna vers le jeune homme qui se trouait juste derrière elle pour lui proposer une ballade nocturne dans le parc, lui et elle. Cependant, Matthew décida de passer juste à ce moment précis devant les yeux de la jeune femme et en compagnie de Kaelyn. Matt’ ne lui avait pas adressé la parole de la journée alors qu’il avait toujours été collé à cette fille qui avait déjà un enfant. Lili sentit donc la jalousie monter en elle et savait que l’expression de son visage n’en serait que modifiée, forcément. La jeune demoiselle essaya de se contrôler au maxium mais elle savait pertinnemment bien qu’elle ne duperait jamais Mathis. Il lisait en elle comme dans un livre ouvert, ce qui n’était pas toujours du gout de notre jeune amie si vous voulez vraiment savoir mais que voulez vous y faire ?! C’est le lot de tous les amis super compatibles en fin de compte. Mathis suivit e regard de Liliabeth et vit ce qu’elle venait elle-même de voir. Le vert et argent était bien entendu au courant de la relation un peu particulière que Lilia entretenait avec Matthew mais il ne l’avait jamais jugée et ne lui avait jamais fait sentir que cette relation le dérangeait. Kae’ et Matthew disparurent dans les étages, bras dessus, bras dessous tandis que Mathis passait son bras autour des épaules de la belle brune et l’entrainait à l’extérieur de l’école de sorcellerie. L’air frais de ce début de soirée vint fouetter le visage angélique de Liliabeth qui ferma les yeux et en profita quelques instans, poussant un petit soupire de soulagement. L’air était devenu trop lourd et irrespirable pour elle dans le hall d’entrée de Poudlard et l’air frais de l’extérieur lui permettait de se sentir bien mieux. C’est le jeune homme qui la serrait encore tout contre lui qui la tira de ses pensées divaguantes.

• Une balada rien que toi et moi, bien sur que ca me branche. Tu sais bien que je ferai n’importe quoi pour passer une soirée avec la ravissante Liliabeth.

Toujours le mot pour rire et pour lui remonter le moral ! Décidemment, Mathis était vraiment le mec parfait à tout point de vue et pourtant, Lilia avait des sentiments tellements confus qu’elle n’arrivait pas à déterminer si elle aurait été heureuse d’être un jour en couple avec Mathis ou pas. La jeune femme lui adressa un large sourire et oublia bien rapidement l’épisode précédent du hall d’entrée.

- Tu es certain que tu ferais n’importe quoi ?! Ne me tente pas d’essayer de voir jusqu’où tu es capable d’aller pour moi !

Liliabeth éclata de son doux rire cristallin. Jamais elle ne ferait de mal à Mathis. Elle ne pouvait pas supporter la simple idée de faire souffrir un garçon aussi adorable que lui, jamais elle ne pourrait se pardonner de faire une pareille chose. Le soir était déjà tombé sur le parc et les étoiles étaient les seuls témoins de leur balade nocturne dans le parce de Poudlard. Les deux jeunes gens continuèrent, s’enfonçant de plus en plus vers le bord du lac, loin du chateau et des personnes qui pourraient venir les déranger. Lilia fut heureuse d’avoir pensé à emmener sa cape avec elle, le temps était doux mais elle aurait été gelée en moins de temps qu’il ne faut pour le dire si elle n’avait pas prit ses précautions. Liliabeth sentit Mathis resserer encore un peu plus son étreinte autour d’elle, comme s’il ne voulait en aucun cas la perdre. La jeune femme laissa alors aller sa tête contre l’épaule du jeune homme. Ils étaient d’un calme olympien, ça faisait vraiment du bien à Lilia de se retrouver en compagnie de Mathis. Il la calmait, l’apaisait et était toujours là pour elle. Il brisa le silence d’une voix douce et à peine audible mise à part de la jeune demoiselle qui était située à quelques centimètres à peine de lui.

• Alors ma belle, tu veux aller où?

La jeune femme resta silencieuse un court moment. Elle n’avait vraiment aucune idée de l’endroit où elle désirait se poser, sa première intention avait été de se ballader seule dans le parc et puis, Mathis s’était naturellement joind à elle et maintenant, elle ne savait pas où ses pas la mèneraient. Ils n’étaient vraiment pas loin du lac actuellement, peut-être pourraient-ils s’y installer confortablement et discuter un moment. Après tout, le lac lui semblait une bonne idée car il était assez éloigné du château pour qu’ils ne se fassent pas repérer même en allumant un petit feu et en même temps, ils n’étaient pas trop loin du l’école de sorcellerie et n’auraient aucun mal à y retourner quand ils en auraient envie. Décidémment, c’était là la meilleure solution.

- Je n’ai pas d’envie particulière mais je pense que le lac est le meilleur endroit que nous puissions trouver à cette heure-ci. Au moins, on ne risque pas de se faire repérer si on allume un petit feu pour avoir chaud et on n’aura pas trop de mal à revenir à l’école quand nous déciderons d’aller nous coucher.

La jeune femme adressa un petit sourire à son ami sans être certaine qu’il puisse le perçevoir dans le noir les entourant. Ils se dirigèrent alors d’un pas calme et mesuré vers le lac, Liliabeth sachant que Mathis ne trouverait rien à redire à son choix. Il était ainsi le jeune homme, toujours prêt à accepter ses moindres désirs et envies. Ils se dirigèrent donc dans le silence vers le lac. Ce n’était pas un silence pesant, loin de là. Les deux jeunes gens n’avaient pas forcément besoin de parler pour se comprendre ni de combler les blancs présents dans la conversation. Lilia jeta un coup d’oeil aux alentours et repéra rapidement un saule pleureur dont les branches tombaient sur le sol. Elle s’y dirigea et passa entre les branches. C’était un bon endroit à ses yeux. Sans perdre une seule secondes, la belle brune sortit sa baguette magique et fit voler quelques morceaux de bois dans les airs qui vinrent se placer les uns au dessus des autres avant d’allumer un feu d’un geste fluide de sa baguette. Enfin, ils pouvaient se voir à la lumière tamisée du petit feu de camp. Liliabeth se retourna vers Mathis, leurs visages se trouvant à quelques centimètres l’un de l’autre. Elle lui adressa un large sourire.

- Ca va ?? L’endroit te convient ou tu préfères qu’on cherche autre chose ?!

• Je n’ai pas d’envie particulière mais je pense que le lac est le meilleur endroit que nous puissions trouver à cette heure-ci. Au moins, on ne risque pas de se faire repérer si on allume un petit feu pour avoir chaud et on n’aura pas trop de mal à revenir à l’école quand nous déciderons d’aller nous coucher.

En sept ans, Mathis avait du y aller que deux ou trois fois au lac. Il ne savait même plus à quoi ca ressemblait et le chemin qu’il fallait prendre. Les deux serpentards se dirigèrent donc vers le lac, d’un pas décidé, personne ne parlait. Ils étaient bien, à se balader dans le silence, sans se dire un mot. Liliabeth posait de temps en temps sa tête sur l’épaule de Mathis, qui se rapprochait un peu plus à chaque fois. Sa présence était si bonne, si réconfortante.

Liliabeth changea soudainement de direction et passa à travers un rideau de branche. C’était assez rigolo, on aurait vraiment dit une tente à l’écart, à l’abri des regards. Depuis quelques temps, c’était tous ce que Mathis désirer : rester seul avec sa princesse, loin des regards et des jugements. Ce soir, Liliabeth ressemblait à une vrai petite princesse, la silhouette d’ange, le visage parfait, la voix si douce. Bref, il n’allait pas rester planter là toute la soirée Mathis entra à son tour. La jeune fille avait déjà allumé un feu, elle est trop forte cette Lilia.

• Ah ouai, c’est un bonne idée ca, il ne fait pas très chaud.

• Ca va ?? L’endroit te convient ou tu préfères qu’on cherche autre chose ?!

• Nan nan c’est parfait.

Il faisait vraiment froid, le feu tombait vraiment bien et rendait l’atmosphère un peu plus romantique. L’endroit serait vraiment idéal pour lui avouer ses sentiments. Mathis ne savait pas si il devait lui avouer ou pas. Dans un sens, si elle serait d’accord, ils passeraient de super moments et vivront une histoire unique. Mais si elle n’était pas d’accord, Mathis ferait avec et n’aura plus qu’à espérer que leur relation ne changera pas.

• Ne manque plus que les chamallows à faire griller… Quoique, je peux aussi te croquer

Mathis éclata de rire, il se colla à la jeune fille et la prit délicatement dans ses bras. Il était un plus grand qu’elle et pouvait poser sa tête sur la sienne. Le jeune sentait la chaleur de son corps, la douceur de son câlin et son parfum enivrant. Mathis aurait voulu que ce moment ne s’arrête jamais. Il se redressa et la regarda, le feu se reflétait dans ses yeux, ca lui donnait un air irrésistible. Irrésistible, comme l’envie de l’embrasser. Mathis lui caressa la joue et descendit sur son cou. C’est dingue l’effet qu’elle lui faisait cette fille.

• Toi qui est forte en sortilège, tu n’en connais pas un pour faire apparaître de quoi manger ? J’avoue que je n’ai pas assez mangé ce soir.

Hop, changement de sujet, ni vu ni connu. Mathis fit un pas de recul, peut être qu’en fait, ce n’était pas une bonne idée de tout lui avouer maintenant.

Liliabeth & Mathis ♥

Liliabeth avait trouvé un endroit qui lui semblait on ne peut pus parfait et elle y pénétra. On aurait dit qu’un dome de branches venaient de l’accueillir, l’entourant de sa protection, comme si elle se trouvait sous une toile dressée. La jeune femme sourit pour elle-même et s’activa à créer un feu tandis que le jeune vert et argent semblait observer l’arbre de l’extérieur. Cette situation ne dura pas plus de quelques secondes si bien que Liliabeth eut à peine le temps de se retourner que Mathis se trouvait déjà à ses cotés. Liliabeth observa d’un air songeur les alentours franchement pas confortables au cas où ils auraient décidé de s’assoir (ce qui était bien évidemment le cas de notre belle verte et argent qui n’aimait pas spécialement rester debout sans bouger, elle préférait de loin danser quitte à rester debout), elle tapotta sa baguette magique contre son menton, réfléchissant à toute vitesse à ce qu’elle avait apprit au cours de ses années de métamorphose mais également à ce qu’elle avait pu lire. Et oui, notre Liliabeth avait bel et bien fallit attérir chez les Serdaigles, heureusement que toute sa lignée était passée par Serpentard ! Cependant, la jeune femme n’eut pas spécialement le penser plus en profondeur à quelques petits aménagements car les pas de Mathis se firent entendre juste derrière elle. Liliabeth se retourna alors verslui, un doux sourire sur son visage angélique. Elle questionna le jeune homme pour savoir si l’endroit lui convenait. Après tout, à quoi bon perdre son temps en métamorphose si c’était pour changer d’endroit ?! Autant économiser sa magie après tout.

• Ah ouai, c’est un bonne idée ca, il ne fait pas très chaud.

• Nan nan c’est parfait.

- Contente que ça te plaise et oui, le feu est une agréable attention n’est-ce pas ?! C’est vrai que la température n’est pas particulièrement clémente avec nous en cette soirée. Mais nous avons quand même une sacrée chance, il ne pleut pas !

Liliabeth fit une nouvelle fois le tour de leur abris de fortune, ce qui ne dû pas lui prendre plus de 2 minutes en criant fort d’ailleurs. Elle repéra une racine tellement épaisse qu’il aurait été facile de s’y installer à deux, ce qui était le but quand on se retrouvit avec quelqu’un. Lilia fixa la souche une fraction de secondes et leva sa baguette au niveau de sa poitrine. Respirant calmement pour éviter à sa voix de tremblé, la jeune femme prononça une longue incantation dans le but de changer cette souche en élégent sofa. Le résultat n’était en aucun cas garantit. C’était un sortilège de métamorphose que la belle brune avait lu dans un bouquin mais qu’elle n’avait jamais testé et c’était l’occasion parfaite de s’y mettre. Quelques secondes après son sort, la souche prit un air vraiment plus confortable, rembourée mais c’était très loin du sofa que Lilia avait pu imaginer et surtout de celui décrit dans l’ouvrage en question. Elle poussa un petit soupir insatisfait mais après tout, ce n’était pas mal pour une première fois !

- Bon, il faudra que je m’entraine encore pour cette métamorphose mais bon, le résultat est assez satisfaisant pour une première fois bien que décevant pour moi. Je me demande ce que le professeur MacGonnagall penserait de mon travail ! Elle ne serait certainement pas très satisfaite ...

Lilia adressa un petit sourire en coin au jeune homme. Elle était une des plus douée en métamorphose mais bon, chacun avait de petites baisses de niveau par moment. La principal était que les deux jeunes gens ne seraient pas obligés de s’installer sur une racine complètement inconfortable, au moins ils auraient un peu de rembourage. Je dois bien avouer que ça ne devait pas être aussi confortable que les sofa de la salle commune des verts et arent mais bon, c’était pas mal avec les moyens du bord.

• Ne manque plus que les chamallows à faire griller… Quoique, je peux aussi te croquer

Les chamallows .... Le classique des feux de camps. La dernière partie de la phrase du jeune homme fit pouffer de rire notre belle brune. D’ailleurs, Mathis profita de ce moment de perdition de la belle brune pour se rapprocher d’elle et la prendre dans ses bras. Bien sur, Lilia se laissa faire, comme à son habitude. C’était tellement rassurant et réconfortant de se retrouver dans les bras d’un garçon .... Et puis, elle devait bien avouer que le physique de Mathis était plutôt avantageux et qu’il n’était pas désagréable de se retrouver ainsi cajolée. Comme il était vraiment plus grand que Lilia, Mathis posa sa tête sur celle de la jeune demoiselle, rendant leur contact physique encore plus étroit si bien que Liliabeth dû avoir recour à tout son self contrôle pour maitriser ses émotions. C’était dingue ce que Mathis pouvait l’attirer et pourtant, une part de son esprit était toujours tournée vers Matthew. Ce que c’était compliqué quand même de gérer tout un tas d’émotions contradictoires ! Liliasavait très bien que Matthew était un coureur de jupons invétérés et qu’il ne se fixait jamais avec une fille à long terme et pourtant, Lilia ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle pouvait être celle qui le rendrait sage tout en se rendant compte que Matt préférait poursuivre sa vie de don Juan alors que Mathis était la stabilité mais la question ne se posait pas ... Liliabeth était certaine que Mathis la considérait seulement comme une amie, une très bonne amie, la meilleure peut-être mais pas comme une potentielle amoureuse. Du coup, La belle verte et argent préféra profiter du moment présent et se blotti un peu plus contre Mathis, son visage enfuit dans son torse. Elle pouvait clairement entendre battre son coeur et, mon Dieu, qu’est-ce qu’il battait vite ! Mathis s’écarta alors un peu de la jeune femme, un sourire attendrit flottant sur ses lèvres. Lilia leva le regard vers lui tandis que mathis posait sa main sur sa joue, descendant le long de son cou. La belle brune ne bougea pas, profitant de cet instant. Quiconque serait passé devant eux à cet instant précis aurait vu un couple parfait, couple qu’ils ne formaient pas dans la réalité. Ce moment était tout simplement magique et fut rompu par Mathis en quelques secondes, enfin, plutôt par l’estomac du jeune homme.

• Toi qui est forte en sortilège, tu n’en connais pas un pour faire apparaître de quoi manger ? J’avoue que je n’ai pas assez mangé ce soir.

Liliabeth pouffa de nouveau de rire et s’écarta du jeune homme de quelques pas, le ventre de Mathis gargouillait, signe qu’il n’avait en effet pas mangé à sa faim. Lilia sortit une nouvelle fois sa baguette de sa cape et se concentra sur un Accio qui faisait quand même plusieurs centaines de mètres. Quelques minutes après avoir lançé son sortilège et certaine qu’elle n’y était pas arrivée, un plateau rempli de friandises de toutes sortes ainsi qu’une carafe de jus de citrouille et deux verres arrivèrent auprès d’eux. C’est qu’elle était quand même fière notre Liliabeth d’avoir réussit son coup ! Elle lança un regard amusé à Mathis.

- Tes désirs sont des ordres on dirait ce soir, tu devrais en profiter tant que ça dure ! On va pouvoir se faire une pique nique en plus d’une promenade, n’est-ce pas fabuleux ?!

Lilia déposa le plateau remplis de différents mets sur la racine qu’elle avait tentée de métamorphoser en sofa. Elle fit un geste de la main en direction du jeune homme, l’invotant clairement à venir prendre place à coté d’elle avec un sourire avenant.

• Tes désirs sont des ordres on dirait ce soir, tu devrais en profiter tant que ça dure ! On va pouvoir se faire une pique nique en plus d’une promenade, n’est-ce pas fabuleux ?!

• Ce qui est fabuleux, c’est d’être avec toi.

Le silence tomba dans l’arbre, les yeux dans les yeux, Mathis était conscient de ce qu’il venait de dire. Peut être que c’était le moment et l’endroit de tout lui avouer. Après tout, ils étaient tous les deux, en amoureux presque. Il sentit la pression monter en lui, son cœur battait à toute vitesse.

• Ecoute Liliabeth, je … humm, je ne suis pas très doué pour ce genre de chose… Je sais qu’en ce moment on s’est un peu éloigné, je te dois des explications. Si je suis comme ca, c’est parce que je me suis rendu compte que j’avais des sentiments toi…Partout où je vais j’ai l’impression de te voir, ton visage me hante jour et nuit… Tu vas peut être me trouvé bizarre, mais si je me suis éloigné c’est seulement pour voir si c’était des sentiments réels ou juste une envie de toi, un petit caprice. Mais j’en suis sur maintenant…ce que je veux c’est être avec toi, je veux partager plus qu’une amitié… Je suis fou amoureux de toi.

Mathis n’en revenait pas de ce qu’il venait de dire, il avait trouvé le courage de tout lui avouer. Bon, le plus dur était fait. Il s’approcha délicatement de la belle, posa sa main sur son cou et s’approcha doucement. Mathis ne pouvait plus faire demi-tour maintenant. Il ferma les yeux et l’embrassa tendrement, oubliant tout le reste. Un frisson lui parcouru le corps, même dans ses rêves les plus fou, il n’avait pas imaginé autant de douceur. Liliabeth lui faisait un effet dingue, elle allait le rendre fou. Mathis se recula doucement et caressa la joue de la belle serpentard, il en revenait pas de ce qui venait de se passer. Lui qui était tellement maladroit avait réussit à lui déclarer sa flamme. Mathis lui murmura alors

• Liliabeth … je t’aime

Liliabeth & Mathis ♥

Liliabeth avait toujours le mot pour rire en présence de Mathis. Ceux qui la connaissait bien ne la trouvait pas particulièrement différente mais les gens extérieurs à son groupe d’amis devaient la trouver particulièrement bizarre dans ses moments-là. Lilia était heureuse de se retrouver de nouveau en présence du vert et argent et encore plus en tête à tête. Et oui, Liliabeth avait eu l’impression que le jeune homme cherchait à le fuir ces derniers temps et elle n’y avait trouvé aucune explication. Les deux jeunes gens se connaissaient maintenant depuis sept longues années et ils avaient toujours été en très bons termes, Mathis devenant au fil du temps le double masculin de Liliabeth tout comme Kat’ était le double féminin de notre belle brune. Elle les avait toujours considéré comme le frère et la soeur qu’elle n’avait jamais eu. Oh que non, Liliabeth ne regrettait pas du tout d’être fille unique ! De un parce qu’elle pouvait obtenir ce qu’elle voulait de ses parents en plus de leur amour qui lui était dévoué depuis sa conception et de deux parce que ses amis qu’elle considérait comme ses frères et soeurs, elle les avait choisit alors qu’on ne choisit pas d’un point de vue biologique ! Soit, la question n’est pas là pour le moment ... Donc, nos ceux jeunes gens se situaient donc dans le parc de Poudlard, à proximité du Lac et sous le dome offert par un saule pleureur. La belle verte et argent avait fait apparaitre un sofa à la place du tronc, sofa qui n’avait rien d’un sofa à ses yeux malheureusement mais qui donnait quand même un minimum de confort, elle avait importer des denrées alimentaires et du jus de citrouille directement des cuisines de Poudlard grâce à un sortilège et elle avait taquiner une nouvelle fois Mathis en lui disant que tous ses désirs étaient des ordres ce soir. La jeune femme avait dès lors pouffé de rire avant d’inviter le jeune homme à venir la rejoindre.

• Ce qui est fabuleux, c’est d’être avec toi

Notre Liliabeth rosit légèrement. Heureusement qu’il faisait assez sombre pour que ça ne se remarque pas ! Lili était pourtant habituée aux compliments de la gente masculine ... Elle était souvent le centre d’attention des jeunes hommes même si elle les ignorait généralement. C’était quand même pourtant agréable de se sentir regardée et désirée. Lili en profitait même parfois de façon totalement indéscente, faisant porter ses bouquins par l’un, se faisant masser par un autre sans jamais rien en retour que son sourire angélique éblouissant. Soit, du Liliabeth tout craché en fin de compte ! La jeune femme se contenta de baisser les yeux et de boire une gorgée de jus de citrouille. Ces mots sortit de la bouche deMathis prenait une toute autre dimension, une dimension que Liliabeth n’avait jamais entrevu ne fut-ce qu’une seule seconde par le passé. Certes, la belle brune avait eut de nombreuses amourettes dans sa vie, ces pseudos amoureux lui avaient tenus le même genre de discours mais les mots de Mathis résonnaient de façon tellement plus vraies et harmonieuses aux oreilles de notre Liliabeth qu’elle ne trouva que répondre et releva son visage angélique devant elle pour tomber presque nez à nez avec Mathis qui s’était mis presque à sa hauteur. Ses prunelles accrochèrent le regard de Mathis et elle ne fut plus capable de détourner le regard, comme si elle était tout simplement sous le sortilège de l’impérium (ce qui n’était pas le cas, Math n’aurait jamais été capable de lui administrer un tel traitement). Ils restèrent ainsi, les yeux dans les yeux, durant quelques minutes qui parurent une éternité à Liliabeth mais une éternité tellement douce et agréable qu’elle aurait aimé que ça ne se termine jamais. Mathis rompit alors cette pleinitude en reprenant la parole. Liliabeth lui adressa un sourire, l’encourageant à continuer sur sa lancée.

• Ecoute Liliabeth, je … humm, je ne suis pas très doué pour ce genre de chose… Je sais qu’en ce moment on s’est un peu éloigné, je te dois des explications. Si je suis comme ca, c’est parce que je me suis rendu compte que j’avais des sentiments toi…Partout où je vais j’ai l’impression de te voir, ton visage me hante jour et nuit… Tu vas peut être me trouvé bizarre, mais si je me suis éloigné c’est seulement pour voir si c’était des sentiments réels ou juste une envie de toi, un petit caprice. Mais j’en suis sur maintenant…ce que je veux c’est être avec toi, je veux partager plus qu’une amitié… Je suis fou amoureux de toi.

Bon, oui, c’était vrai que Liliabeth était une jeune femme d’une beauté indéniable, limite on aurait pu croire qu’elle avait du sang de vélane dans les veines ce qui n’était pas certain d’ailleurs. Jamais on ne lui avait fait une telle déclaration d’amour et elle en était tout simplement totalement abasourdie. Qu’un autre garçon lui face ce genre de déclaration, c’était normal mais là ! C’était Mathis, son meilleur ami, son frère de coeur, celui pour qui elle n’arrivait pas à déterminer ce qu’elle ressentait vraiment ... Amoiur ou simple amitié fusionnelle, c’était la grande question du moment dans l’esprit de Lilia. Elle qui se sentait toujours attirée par Matthew qui ne trouvait rien de mieux que d’aller jouer avec Kae ! Pourtant, ces deux derniers n’avaient jamais eu de relation d’exclusivité, ils avaient toujours été libre de faire ce qu’ils voulaient mais Lilia ne voulait pas imposer un tel supplice à Mathis. S’il l’aimait aussi fort qu’il le prétendait, elle voulait lui rendre le même amour et non un amour imparfait, seul amour qu’elle pouvait lui donner tant qu’elle ne se serait pas mis au clair avec ses propres sentiments. Mathis ne lui facilita en aucun cas la tache, il passa sa main dans le cou de la jeune femme toujours plongée dans son regard émeraude. Liliabeth se laissa faire, n’esquivant aucun mouvement de recul, elle était comme totalement pétrifiée, ne sachant pas ce qu’elle devait faire. Elle vit le visage du jeune homme se rapprocher du sien, la distance les séparant s’aminssissant de plus en plus jusqu’au moment où les lèvres du jeune homme se refermèrent sur celles de Liliabeth. La belle brune ferma alors les yeux et s’abandonna pleinement dans ce baiser, espérant que les réponses qu’elle cherchait et désirait deviendrait dès lors une évidence à ses yeux ce qui ne lui fut pas permis bien évidemment, c’aurait été trop beau ! Pourtant, Lili dut bien s’en remettre à l’évidence, ce baiser voluptueux était tout simplement fabuleux, elle avait pleinement apprécier ce moment et aurait aimé le prolonger pour l’éternité. Tout lui semblait tellement plus simple quand Mathis était le centre de sa vie sans rien autour d’elle pour attirer son attention ! Le vert et argent recula alors légèrement, mettant fin à leur baiser et à ce moment de total abandon, ramenant notre belle brune à la réalité qui était loin d’être toute rose. Il lui caressa alors tendrement la joue et la jeune femme ferma les yeux pour en profiter pleinement. Mon Dieu, ce qu’elle aimait être à ses cotés, être dans ses bras, être tout simplement elle-même, elle a lui simplement et purtant, cette petite voix diabolique ne voulait pas la quitter, ne voulait pas qu’elle s’abandonne aussi pleinement. Comme Liliabeth ne disait toujours rien, Mathis reprit la parole.

• Liliabeth … je t’aime

Il avait prononcé ces mots tout simple dans un murmure, juste à coté de son oreille, son souffle chatouillant le cou de notre belle brune qui ferma de nouveau les yeux. Elle ne pouvait pas échapper indéfiniment au regard et à la réponse qu’elle se devait de donner à Mathis. Il avait le droit de savoir ce qu’elle ressentait, il avait le droit d’avoir une réponse à ses sentiments mais plus rien ne serait plus jamais pareille, quoi qu’il se passe !


- Mathis, écoute moi sans m’arrêter s’il te plait. Si tu m’interrompt, je ne sais pas si j’aurai encore la force de te dire tout ce que j’ai à te dire.

Liliabeth inspira alors profondément et se lança sans aucune réserve.

- Tu es le meilleur ami du monde, tu es comme un frère pour moi. Enfin, c’est comme ça que je te voyais jusqu’à présent. Mais ces révélations et ce baiser échangé changent tout pour moi. Je ne vais pas te mentir, je ne l’ai jamais fait et ce n’est pas maintenant que ça va changer, j’ai adoré ce baiser échangé, tu ne peux pas savoir à quel point j’ai aimé ça, j’aurais voulu que ça ne se termine jamais mais je ne veux pas te faire souffrir. Je veux ce qu’il y a de mieux pour toi et je ne peux pas m’engager pleinement et totalement avec toi ce soir. Matthew hante une partie de mon esprit même si nous n’avons jamais eu une relation exclusive, nous avons une relation particulière et j’ai besoin de mettre mes sentiments au point. J’ai besoin de faire le trit dans mon esprit et de savoir ce que je veux vraiment avec de te donner une quelconque réponse. Je t’aime, c’est certain mais je ne sais pas si c’est un amour fraternel ou plus que ça. J’ai besoin de temps ! Est-ce que tu peux m’accorder cela ?

Liliabeth baissa les yeux vers le sol. Elle redoutait la réaction de Mathis alors qu’elle savait très bien que le jeune homme ne ferait jamais rien pour la blesser. Liliabeth espérait simplement que le vert et argent lui laisserait le temps de faire le point avec elle-même et attendrait que sa décision soit définitive. S’il l’aimait comme il le lui avait fait ressentir, Liliabeth était persuadée qu’il lui accorderait ce délai et qu’il l’attendrait.

•Liliabeth … je t’aime

Liliabeth, Liliabeth, son nom résonnait dans la tête de Mathis. Impossible pour lui de faire demi tour, il lui avait avoué ces sentiments, même lui n’en revenait pas. La confiance et l’envie d’elle avaient prit le dessus sur la timidité et la maladresse. A ce moment là précis de sa vie, Mahis aurait fait n’importe quoi pour qu’elle réponde, pour qu’elle dise un seul mot, le silence était insupportable. Le jeune serpentard regardait attentivement la belle pour essayer de déceler la moindre expression, la moindre émotion. Le baiser qu’ils avaient échangé avait procuré une euphorie chez Mathis, il avait envie de crier, de l’embrasser à nouveau, de vivre avec elle des moments uniques. Elle, qui a su conquérir son cœur par sa gentillesse, sa beauté, sa naïveté et son corps de rêve. Liliabeth releva la tête et le regarda d’un air sérieux. Un visage que Math n’avait vu que quelques fois et qu’il n’annonçait rien de bon.

• Mathis, écoute-moi sans m’arrêter s’il te plait. Si tu m’interromps, je ne sais pas si j’aurai encore la force de te dire tout ce que j’ai à te dire.

Piégé par son propre piège, il allait devoir l’écouter lui dire qu’elle ne ressentait rien pour lui, qu’elle le préférait avoir en ami. Mathis aurait préféré partir en courant plutôt que d’entendre ça. Ce n’était pas la première à lui tenir ce genre de discours : l’amitié est plus fort que l’amour. Sauf que cette fois, Math était sur de ses sentiments, c’était elle, la femme parfaite. Liliabeth avait tout pour plaire, normal qu’il en soit tombé fou amoureux. Mathis s’était résigné à la laisser parler, il lui fit un petit signe et essayait surtout de cacher son désespoir.

• Tu es le meilleur ami du monde, tu es comme un frère pour moi. Enfin, c’est comme ça que je te voyais jusqu’à présent. Mais ces révélations et ce baiser échangé changent tout pour moi. Je ne vais pas te mentir, je ne l’ai jamais fait et ce n’est pas maintenant que ça va changer, j’ai adoré ce baiser échangé, tu ne peux pas savoir à quel point j’ai aimé ça, j’aurais voulu que ça ne se termine jamais mais je ne veux pas te faire souffrir. Je veux ce qu’il y a de mieux pour toi et je ne peux pas m’engager pleinement et totalement avec toi ce soir. Matthew hante une partie de mon esprit même si nous n’avons jamais eu une relation exclusive, nous avons une relation particulière et j’ai besoin de mettre mes sentiments au point.

Matthew, qu’est ce qu’il vient faire là. Il s’agissait de Liliabeth et lui, pourquoi parler de Matthew ? Mathis était au courant de la relation « particulière » entre les deux serpentards mais ne pensait pas qu’il prenait une place aussi grande dans son cœur. Mathis écoutait avec attention les paroles de la belle et la déception pouvait se lire sur son visage. C’était la pagaille dans sa tête, comment pouvait-elle être attiré par Matthew. A chaque fois que Mathis le croisait, il était accompagné par deux, trois filles et à les voir, on se doutait bien que ce n’étaient pas des sœurs. Il laissa finir Liliabeth sans un mot.

• J’ai besoin de faire le tri dans mon esprit et de savoir ce que je veux vraiment avec de te donner une quelconque réponse. Je t’aime, c’est certain mais je ne sais pas si c’est un amour fraternel ou plus que ça. J’ai besoin de temps ! Est-ce que tu peux m’accorder cela ?

Plongé dans son regard, Mathis ne bougeait plus. Il passa sa main dans ses cheveux et se leva doucement. Math tournait le dos à Liliabeth, le temps pour lui de mettre de l’ordre dans son esprit. Il ne voulait pas qu’elle le voit ainsi. Le jeune serpentard s’attendait à un refus, là il aurait pu gérer la situation, mais une chose pareille, il ne savait pas quoi faire. Liliabeth était déchiré entre les deux et elle voulait juste un peu de temps. Déjà un refus Mathis aurait eu du mal à le supporter, mais si en plus elle le fait espérer dans le vent, ca serait vraiment de la torture. Math se retourna et alla s’assoir à côté de Liliabeth, en essayant de cacher la moindre émotion. Il avait encore une chance alors autant ne pas la gâcher. Le jeune serpentard lui prit doucement sa main et lui dit

•Je comprends … Prends le temps qu’il te faudra. Je veux que tu sache que je t’aime et je t’attendrai, peu importe le temps que tu mettras. Je ne veux que ton bonheur.

Mathis l’attira doucement vers lui et la prit

Liliabeth & Mathis ♥

Du temps, Liliabeth était certaine que c’était ce dont elle avait le plus besoin actuellement. Mathis l’avait écoutée sans la couper une seule fois, il savait l’écouter et la laisser parler lorsque Lilia en ressentait le besoin. Et puis, la verte et argent était certaine qu’elle serait incapable d’aler jusqu’au bout de ce qu’elle avait à dire à Mathis. Il représentait tellement à ses yeux, elle n’avait aucune envie de le perdre, sous aucun prétexte. Mais Liliabeth l’avait toujours considéré comme son meilleur ami, comme son frère même sans jamais aller imaginer que le jeune homme aurait pu ressentir autre chose que de l’amitié pour elle et pourtant, c’était le cas. Ce qui perturbait le plus la jeune demoiselle, c’était la sensation de bien être qu’elle ressentait à chaque fois que Mathis la prenait dans ses bras et surtout, le plaisir qu’elle avait éprouvé lors de ce seul et unique baiser échangé. Mais l’ombre de Matthew était toujours bel et bien présente dans l’esprit de la jeune femme l’empêchant de s’attacher et de s’engager à long terme. Elle ne voulait absolument pas faire souffrir les personnes qu’elle aimait et Mathsi était l’une d’entre elles. Du coup, Liliabeth se voyait dans l’obligation de lui dire la vérité. Elle n’était pas très au clair avec ses sentiments et l’était encore moins maintenant. Elle savait très bien qu’une partie d’elle aimait Mathis mais était-ce une part assez importante pour se mettre en couple et surtout pour le rendre heureux ?! C’est alors que Lilia comprit pleinement ce qu’avait du ressentir Aurianne qui s’était elle aussi retrouvée dans la même situation sauf qu’elle savait très bien qu’elle avait un engagement ailleurs et ce depuis très longtemps alors que Liliabeth avait toujours été libre comme l’air, libre de choisir celui qui partagerait sa vie. La jeune femme savait qu’elle ferait de la peine à Mathis en lui parlant de ses sentiments pour Matthew mais elle ne pouvait faire autrement. Elle savait aussi ce que lui dirait sa mère et la plupart de ses amis proches, qu’elle méritait mieux qu’un coureur de jupons, qu’elle méritait quelqu’un qui ne pensait qu’à elle, qui ne vivait que pour elle mais l’amour n’est pas ainsi fait sauf si ses sentiments envers Matthew ne se révélait n’être qu’un leurre. Lorsque la jeune femme eut terminé son long monologue, le jeune homme détourna le regard, passa sa main dans ses cheveux et se leva, lui tournant le dos ce qu’elle ne pouvait en aucun cas lui reprocher. Mathis espérait qu’elle lui sauterait au cou, lui dirait qu’elle attendait cette déclaration depuis longtemps, qu’elle était la femme la plus comblée du monde mais elle ne le pouvait pas, c’aurait été totalement déplacé et cruel. Liliabeth sentit les larmes lui picoter les yeux mais elle était forte et digne. Elle ravala alors ses larmes et attendit que le vert et argent réagisse à son tour. Le jeuen homme resta ainsi, dos à elle quelques secondes, peut-être une minute même puis il se retourna de nouveau et revint prendre sa place aux cotés de Liliabeth. Il s’était compsosé un visage digne, sans la moindre trace de la souffrance qu’il éprouvait mais même s’il s’était retranché derrière ses murailles mentales, Lilia ne savait que trop bien ce qu’elle venait de lui infliger mais ce n’était pas un non définitif, c’était juste une demande de temps. Donc, le jeune homme venait de s’assoir à coté de la verte et argent et lui prit la main. Liliabeth se laissa faire et imprima même une légère pression à la main de son ami (ou plus !). Une fraction de seconde passa avant que le jeune homme ne reprenne la parole.

• Je comprends … Prends le temps qu’il te faudra. Je veux que tu sache que je t’aime et je t’attendrai, peu importe le temps que tu mettras. Je ne veux que ton bonheur.

Liliabeth lui adressa un triste sourire. Mathis était certainement une des très rares personnes à avoir un jour vu Liliabeth dans un tel état de détresse et de souffrance. Son sourire était pâle et terne contrairement à son sourire enjoleur et éclatant habituel. Elle plongea alors ses prunelles dans le regard de Mathis.

- Merci de me comprendre, merci d’être capable de m’attendre et de ne pas avoir prit ombrage de la situation. Tu es quelqu’un de tellement exceptionnel !

Liliabeth ne retira pas sa main de celle du jeune homme. Elle se contenta de poser sa tête sur l’épaule de Mathis et de rester là, sans rien dire. Son regard se perdit dans la sphère étoilée de cette magnifique soirée. Le feu les réchauffait agréablement et le temps s’écoula, s’égrainant en minutes. Au bout d’un moment, La jeune femme redressa la tête. La soirée avait été rude pour elle et l’avait exténuée. Elle regarda quelques instants Mathis et lui sourit de nouveau.

- Je crois qu’on ferait bien de rentrer maintenant. On se revoit demain et je vais réfléchir à ce que je désire vraiment et à mes sentiments. Je te promet une réponse la plus rapide possible.

Liliabeth se leva, éteingnit le feu, redonna son aspect initial à la souche du saule pleureur et emporta le plateau de nourriture et les deux verres de jus de citrouille. Les deux jeunes gens se dirigèrent cote à cote vers l’entrée de l’école de sorcellerie. Ils pénétrèrent calmement dans le grand hall d’entrée avant de descendre la volée de marches qui les mèneraient vers leur salle commune située sous le lac. Liliabeth et Mathis se quittèrent à l’entrée de l’escalier en colimaçon de la jeune femme. Elle déposa un léger baiser sur la joue du vert et argent avant de disparaitre dans l’escalier. Lilia se dépêcha de se mettre en habit de nuit et se coucha, tirant ses rideaux à baldaquin tout autour d’elle, signe qu’il ne fallait en aucun cas la déranger. Elle passa une très mauvaise nuit si vous voulez vraiment savoir. L’image de Mathis lui revenait sans cesse en tête ....