Would you be my baby tonight? [Fe Damon]

Elle observait son reflet dans le miroir, s'appliquant à mettre la touche finale à son maquillage. D'un geste précis et bien définit, elle appliquait une couche de son rouge à lèvres favoris. Elle pinça les lèvres pour s'assurer qu'elles en étaient saturés puis se vaporisant une touche subtil de son parfum au creux de son cou et sur ces poignets. Elle enfila une paire de bas, les faisant glisser le longs de ses jambes puis après avoir revêtu sa tenu de soirée, elle fit remonter la fermeture éclair de sa robe. On sonna à la porte. Sûrement le chauffeur qui venait lui indiquer que sa voiture était prête.

Elle attrapa son sac à main au vol, puis son manteau et ses escarpins qu'elle chaussa à toute vitesse à la sortie de son appartement. Assise à l'arrière de la voiture, elle soupira. Ce genre de soirée l'ennuyait à vrai dire. Mais ce qu'elle redoutait véritablement était d'être courtiser. Il arrivait que la gente masculine ne la courtise qu'a cause du poste qu'elle avait obtenu. Se rapprocher du Ministre était, semblait-il, une affaire alléchante pour ses hommes en quêtes de pouvoir Donc, se retrouver avec les hommes de ce genre, situation qui lui arrivait souvent ces jours -ci, ne l'enchantait pas. L'estime qu'elle se portait en avait alors pris un coup. D'ordinaire, elle refusait catégoriquement tout avance. Elle trouvait ces mecs d'un ennui terrible, tous là à ce pavaner, à savoir qui avait la plus grosse...ambition. Mais cette cause pour laquelle cette soirée avait été mise en place la touchait personnellement. Une levée de fond pour permettre de bâtir quelques orphelinats pour les enfants de sang mêlés qui auraient été abandonné par leurs familles moldues. Elle avait donc du accepter l'invitation à contre coeur; elle tenterait de s'y amuser, espérant profondément ne pas être accosté par ce genre de type.

Elle remercia le chauffeur, sortant son carton d'invitation, retirant son manteau et le remettant au valet. Timidement, elle prit la direction de la salle, au beau milieu d'une foule qui entourait l'un de ses collègue du ministère de la magie Française, qu'elle avait préalablement rencontré lors d'un entretient avec le ministre, ainsi qu'un jeune homme de 16 ou 17 ans, nouveau porte-parole pour cette cause, tout sourire aguicheur adressé bien sur à toutes les demoiselles présentent à cette soirée. Il croisa alors son regard et... Mais il lui faisait du charme!

Elle détourna le regard, sentant son coeur se mettre à battre à tout rompre avant d'attraper au passage une coupe de champagne qu'elle bu d'une seule gorgée. Mais qu'est ce qui m'arrive? pensa-t-elle. Fermant les yeux pour reprendre le courage nécessaire pour affronter cette soirée, elle inspira puis se dirigea immédiatement vers l'une de ses collègues. En parcourant la foule, elle croisa un homme aux allures étranges : un serveur qui la dévisageait, un plateau à la main remplie de coupes de champagne. Lorsqu'il s'aperçut qu'elle le regardait à son tour, il alla immédiatement rejoindre un groupe d'invités, leur offrant à boire puis, s'éclipsa aux cuisines. Installé auprès de sa copine, elle lui jeta un bref coup d'oeil. Elle était la, immobile, complètement sous le charme du jeune homme. Un peu plus, elle allait lui refermer la bouche qu'elle avait entrouvert. Ely lui jeta un regard noir et comme elle ne semblait pas faire attention à elle puis décida de l'abandonner.

Mais qu'est ce que ce jeune homme avait- en lui pour que la gente féminine et ce, beaucoup plus âgée, se mettent à s'agiter de la sorte à sa seule vue? Elle leva les yeux au ciel remarquant que pour l’événement, ils avaient fait poser de magnifiques lustres qui pendaient au plafond. D'ordinaire, la salle était froide et terne. Ils avaient droit du coup, à une ambiance tamisée et chaleureuse qui rendit le moment encore plus gênant pour elle, lorsqu'elle remarqua que le jeune homme lui tendait la main pour se présenter.

-Damon. Damon De Tolosa.

Lorsque sa peau l'effleura, elle sentit en elle une décharge électrique qui parcouru tout son être lui générant un frisson. Elle agita vigoureusement sa main pour échanger une poignée de main refusant tout contact visuel avec lui désormais. Elle se mit à poser plusieurs questions à son collègue prenant soin d'agrandir la distance qui la séparait du jeune homme. Elle lui jeta un regard furtif; il la regardait toujours, tout sourire charmeur. Elle détourna aussitôt le regard. Mais pour qui se prenait-il se petit vaut rien?

L'eau ruisselant sur mon corps m'apaisait grandement. C'était probablement le deuxième endroit où je me sentais bien, le premier étant dans les airs. Rien qu'une simple douche pouvait me rendre paisible et faire en sorte que tout mes soucis quotidiens s'évanouissent. Je ne me lassais jamais de rester sous cette eau chaude entouré par la vapeur où le simple bruit qui nous parvenait était l'écoulement de l'eau et les clapotis.

Monsieur dépêcher vous ! Votre tante vous attend !

J'arrive Maguy, je suis presque prêt.

Du moins dans une heure... Je sortis finalement de la douche et passant une serviette blanche autour de la taille. Maguy était en quelque sorte une des gouvernantes de la famille De Tolosa. Elle avait été chargé par ma tante de venir avec nous à Londres pour s'occuper de certaines tâches. Ma tante, Daphne n'avait pas tellement confiance en les hôtels où nous nous déplaçons. Je suppose que cela remonte à avant ma naissance car je l'ai toujours vu telle quel même dans des hôtels de luxes. Mais pour une raison que j'ignorais complètement, elle détestait encore plus la poudre de cheminette ainsi que le transplanage, raison pour laquelle je devais l'accompagné dans tout ces trajets. Je pense qu'une part d'elle voulait vivre comme les moldus, le fait d'être chargé des relations avec les moldus au Ministère de la Magie français y était sans doute pour quelque chose. Après deux heures de voiture et une heure et demi d'avion nous étions finalement arrivé à l'hôtel à Londres. Pourquoi ? Parce que ma tante à été convié à une soirée que les grands pontes du Ministère anglais organisés. Mon père m'avait obligé à y aller pour que je prenne contact avec certaines « figures importantes du Ministère afin de mettre un pied dans mes projets futurs ». Je n'avais rien dis et obéis en suivant ma tante. Durant le trajet et le repas du soir, elle n'avait cessé de me parler des gens qu'il y aurait, des sujets à évité, des personnes à aborder, des attitudes à maintenir tout au long de la soirée, de ne jamais être seuls et des tas d'autres choses. J'avais pris ça comme un bourrage de crâne, chose que je déteste au plus au point et que je n'écoute jamais quelque en soit la teneur.

Devant mon miroir, je me prépara rapidement. Une fois prêt je partis dans le dressing m'habiller de ma tenue de soirée avec une chemise blanche, blazer noir, pantalon noir, chaussure noire et cape noire, pas de nœud papillon. Je glissa ma baguette dans une poche intérieur et alla directement dans le salon. Ma tante m'attendais dans une belle robe de soie dégradé de rose et de blanc...probablement française.

Mais qu'est ce que tu fais ? Où est ton nœud papillon ? Et pourquoi tout les boutons de ta chemise ne sont pas boutonné ? Tu te crois où ? A une fête étudiante ? Va t'arranger !

Génial...j'étais obligé de ressemblé à un pingouin pour aller à une soirée en faisant l'hypocrite de base. Cette soirée m'agaçait déjà...

Une fois dans la limousine, j'eus de nouvelles leçon sur la manière de boire durant cette soirée. Non mais elle avait peur de quoi ? C'est pas avec leur petit punch ridicule que je vais finir par faire une lap-dance à la première fille venue. Finalement nous finirent par arriver, la salle était bien éclairé, contrairement à leur ministère qui avait une ambiance vraiment trop froide. Puis je commença à « faire le beau » comme ma tante me l'avais demander. Tout le temps à faire des sourires forcés comme une miss de concours, à rire lorsque les autres riaient même si je comprenais pas, faire semblant d'être intéressé. Jusqu'à ce qu'une jeune fille que je connaissais entre dans la salle : Victoria O'Dylan. Elle était en dernière année de Serpentard et se prenait pour la reine de Poudlard. Elle avait un physique avantageux, intelligente, bref un tas de truc appréciable pour n'importe quel homme. Malheureusement pour moi depuis que j'avais couché avec elle lors d'une soirée elle n'avait d'yeux que pour moi. J'étais persuadé que si elle n'avait pas ébruité cette histoire elle serait encore à frôler les murs. En plus de ça j'étais persuadé qu'elle faisait partie des filles qui tentait de me faire boire du philtre d'amour par n'importe quel moyen. De loin elle me fis un sourire rayonnant. Je détourna mon regard puis une main se posa sur mon épaule.

Damon tu sais pourquoi tu es ici, alors vas-y. Tu dois te faire des relations, si tu n'en as aucune avant la fin de la soirée, j'en parlerais à ton père... Commence par elle là bas.

Ma tante avait ce sourire que je détestais tant. Le sourire « fais gaffe à toi » d'une vraie rapporteuse. Je posa mon regard sur la jeune femme qu'elle me montrait. Je la reconnu après quelques secondes de réflexions : Elysabeth Adamson, responsable des relations avec les moldus. J'avais déjà vu son visage sur la gazette. C'était une très belle femme à responsabilités, une femme convenable. Je m'approcha d'elle en souriant puis lui tendis la main.

Damon. Damon De Tolosa.

Mais c'était comme si elle m'ignorait. Elle se remit à parler avec son collègue comme si je n'existais pas. Alors là ça devenait une mission, je ne sais pas si c'était de l'arrogance mais en tout cas ce n'était pas flatteur pour le bras droit du Ministère de la Magie anglais. Un serveur passa prêt de moi et me proposa une coupe de champagne avec un grand sourire. J'en pris deux en le remerciant et en offris un à Elysabeth en souriant.

D'habitude le Ministère n'est pas aussi récalcitrant envers les jeunes. A quoi dois-je ce...recul ?

Ma tante m'avait bien spécifié de ne pas utiliser des mots trop simples sous peine de quoi je pourrais manquer de respect. L'ennui, c'est que lorsque cela devenait trop compliqué mon accent français prenait le dessus.

Si vous pouviez faire semblant d'être un minimum intéressé cela m'arrangerais.

Je jeta un oeil à ma tante qui me surveillait toutes les vingts secondes. Alors que Victoria elle ne se privait pas, avec son sourire elle leva son verre à distance avec un regard gourmand...

-D'habitude le Ministère n'est pas aussi récalcitrant envers les jeunes. A quoi dois-je ce...recul ?

Mais il ne voyait donc pas qu'il la mettait dans tout ces états? Que cela n'avait strictement rien à voir avec ce qu'il était mais bien plutôt avec ce qu'il émettait? Ely n'était pas habitué qu'une personne la chamboule autant intérieurement. Elle lui jeta un regard sombre et il renchérit.

Si vous pouviez faire semblant d'être un minimum intéressé cela m'arrangerais.

Elle sourit à son collègue et saisit Damon par le bras, s'excusant auprès des convives qui les accompagnaient, se dirigeant vers un couloir qui semblait désert. Elle aperçu alors une jeune fille qui les suivait du regard, semblant ne pas apprécier qu'elle touche le jeune homme de la sorte.

Dans le corridor, elle laissa passer un serveur avant de se retourner vers le jeune homme qui la jaugeait de la tête au pied. Exaspérer, elle soupira puis releva les yeux vers lui. Non pas de contact visuel. Non! Il ne fallait pas le regarder droit dans les yeux.... Puis soudain elle comprit. Cette idée lui traversa l'esprit. C'était tellement évident! Pourquoi n'y avait -elle pas pensé plus tôt?

- Faire semblant d'être intéressé? Mais qu'attendez vous de moi? Et puis...Êtes -vous Vélane? Parce que cela expliquerait tout. Je... je n'ai pas l'habitude de ressentir une attirance aussi forte pour qui que ce soit. Mais enlevez-moi ce petit sourire à la con. Et détournez le regard, voulez-vous. On ne joue pas avec les gens de la sorte. Bref, je vous prierais s'il vous plait, de bien vouloir m'éviter pour le reste de la soirée, mais avant, dites-moi ce que vous attendez de moi. Si vous m'aidez à passer une belle soirée en restant loin de moi, je ferai en sorte de vous aidez à mon tour.

Elle tenta de relever la tête et de le regarder et aussitôt que ses yeux croisèrent les siens, son coeur s'emballa. Elle ferma alors les yeux et hocha la tête. Elle fixa alors un point imaginaire sur le sol, attendant qu'il daigne enfin ouvrir la bouche et éclairer sa lanterne. La jeune fille vint alors passer dans le corridor, nous séparant au passage, adressant à Damon un sourire aguicheur puis partie en direction de la salle de bain, se retournant sur son passage, lui lançant des messages de ses yeux l'invitant a... la rejoindre? Ely fronça les sourcils de réprobation.

Puis on vint leur offrir à boire à nouveau. Il fallait dire que le service était impeccable ce soir. Ils étiaient traités comme des Rois, tentative prévue sans doute dans le but de leur extirper le plus d'argent possible. Elle remercia le serveur d'un sourire forcé et comme il insistait pour que Damon en prenne aussi, elle lui tendit une coupe. Mais qu'attendait le serveur? Il était là, planté devant eux. Elle bu alors une gorgée du contenu de sa coupe et comme il insistait, elle la termina. Mais elle allait finir par être complètement ivre! Elle se racla la gorge, indiquant à Damon qu'il devrait en faire autant afin qu'ils puissent retrouvé leur intimité et terminer la conversation. Lorsqu'il eut terminésa coupe, la jeune fille sortie de la salle de bain et accouru complètement hystérique, lui arrachant la coupe de sa main. Puis elle se retourna vers Ely pour apercevoir la coupe vide qu' Elysabeth tenait entre les doigts. Elle insulta alors le serveur tandis qu' Elysabeth leva les yeux vers Damon, ne comprenant rien à son comportement, oubliant d'éviter son regard, espérant qu'il puisse l'aider à y voir clair. Mais lorsque son regard plongea dans le sien, elle en échappa sa coupe sur le sol qui se fracassa en plusieurs éclats de verre.

Le désir était trop fort. C'était comme si elle l'avait vu pour la première fois, magnifique, envoûtant, attirant être qui se dressait devant elle... Ses yeux, sa bouche, ses muscles...Le désir était telle qu'y résister lui était insupportable. Ne portant plus attention à ce qui l'environnait, elle se jeta à son cou, portant ses lèvres aux siennes, ses mains sur sa nuque. Elle ne s'était pas abandonné à ses sentiments, à quelqu'un depuis fort longtemps. Il la repoussa soudainement. À bout de souffle, elle le regardait ne désirant retrouver la caresse de ses lèvres, tandis qu'il la scrutait tentant de lire en elle jusqu'à son âme. Il jeta un regard vers la jeune fille qui s'éloignait en pleurant puis reporta son attention sur Elysabeth.

A peine eu-je le temps de finir ma phrase que la jeune femme me pris par le bras et m'amena dans un coin isolé. En général ce genre de chose c'était pour deux raisons, soit j'allais me faire passer un savon soit elle allait m'embrasser ce qui m'étonnerais beaucoup au vue de l'endroit et des gens autours. Tout ce que je voulais c'était faire quelques rapide connaissance afin que ma tante me laisse tranquille. Une amourette en cachette pouvait aussi être intéressante et me prouverais que les membres du ministère de la magie n'ont pas de balai coincé dans des parties intimes. En tout cas ce que je pouvais constaté avec évidence c'est la jeune femme fuyais mon regard.

Faire semblant d'être intéressé? Mais qu'attendez vous de moi? Et puis...Êtes -vous Vélane? Parce que cela expliquerait tout. Je... je n'ai pas l'habitude de ressentir une attirance aussi forte pour qui que ce soit. Mais enlevez-moi ce petit sourire à la con. Et détournez le regard, voulez-vous. On ne joue pas avec les gens de la sorte. Bref, je vous prierais s'il vous plait, de bien vouloir m'éviter pour le reste de la soirée, mais avant, dites-moi ce que vous attendez de moi. Si vous m'aidez à passer une belle soirée en restant loin de moi, je ferai en sorte de vous aidez à mon tour.

C'était donc un savon, mais qu'est ce que j'avais encore fais ? Ce monde n'était vraiment pas le miens décidément. Je me faisais sermonné par une femme que je ne connaissais pas et qui me disais de la laissé tranquille pour le reste de la soirée. Ce que je pu en conclure c'est que les membres du ministère ont bel et bien un balai dans le postérieur...et un gros en plus. Comment une fille aussi belle que cette Elysabeth était elle devenue aussi récalcitrante envers les hommes. Et encore je ne l'avais même pas dragué ! Non mais sérieusement, c'était l'une des premières fois qu'une fille me disait de la laissé tranquille pour le reste d'une soirée. J'avais néanmoins ma fierté et cette jeune femme était passé de « femme à connaître » à « femme à séduire », j'allais probablement y laissé des plumes mais je n'avais rien à perdre après tout... Victoria O'Dylan nous avait apparemment suivit, chose qui ne m'étonne pas. Elle passa très proche de moi avec un regard qui en disait long sur ces intentions. Je vis la réprobation dans les yeux d'Elysabeth et un nouveau sourire apparut sur mon visage.

Ne soyez pas si tendus, je n'ai pas l'intention de vous mettre dans mon lit ni de vous draguer ce soir. Je suis là pour me faire des relations car mon père me l'a ordonné. Ma tante me surveillait tout à l'heure alors oui une once de sourire m'aurait bien aidé à calmé cette sensation de regard me traversant la peau.

Un serveur vint à nous un plateau à la main et nous proposa de prendre un verre. Elysabeth et moi en prirent chacun un. Le serveur resta planté là et la jeune femme prit une gorgée tandis que je me remis à parler.

En effet ma mère était vélane. De plus vous n'êtes pas la seule à être attiré, je vous promet que je ne profiterais pas de ma beauté « surnaturelle » pour vous conquérir ce soir. Néanmoins, vous avez beau avoir un très bon poste au Ministère, cela ne vous donne pas le droit de me donner des ordres. Alors mon sourire restera tel quel et mon regard n'aura de cesse de chercher le votre, aux dernières nouvelles les vélanes ne pétrifie pas du regard. Donner moi une seule bonne raison de vous laissez tranquille...

Je bus une gorgée de mon verre avant de le finir complétement, une fois terminé, cette hystérique de Victoria me fonça dessus en me prenant le verre des mains, avec un sourire sur le visage. Elle se retourna et aperçu la coupe vide d'Elysabeth et c'est à ce moment que la jeune serpentard se tourna vers le serveur en l'injuriant avec force. Puis une douce chaleur commença à m'envahir petit à petit, j'entendis à peine le fracas du verre sur le sol. Sans même que je puisse me rendre compte de ce qui se passait, Elysabeth me prit par la nuque et m'embrassa fougueusement. Quelques secondes s'écoulèrent jusqu'à ce que je la repousse. Victoria et le serveur partirent sous mes yeux, me laissant ainsi seul avec la jeune femme. Lorsque je repris mon attention sur elle, son regard était plongé dans le miens, c'est comme si elle avait changer de personnalité en quelques secondes. Pendant un instant je sondais son âme avec mon regard azuré. Puis cette douce chaleur revint encore et encore jusqu'à ce que mon coeur se mette à battre brutalement dans ma poitrine. Je me rendis alors compte que les lèvres d'Elysabeth m'appelais, elles réclamées les miennes. J'avais envie de sentir sa chevelure glissé dans mes doigts, sentir la douceur de sa peau de nacre, sentir son parfum si apaisant. Je laissa mon corps réagir à cet appel irrésistible. Ma main effleura sa joue jusqu'à se posé sur sa nuque que je rapprocha en un vif mouvement de tendresse. Nos lèvres se mêlèrent tandis que je plaquais la jeune femme contre le mur le plus proche.

L'attirance était donc si forte ?

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