Infirmière de Choc [Fe]

Aujourd'hui, j'avais passé une grosse matinée, l'hôpital était rempli, si bien qu'il y avait des patients dans les couloirs. J'étais inscrite comme étant de garde à l'étage des Trauma', cet étage se divisait en deux couloirs, un couloir plutôt calme, pour les traumatismes, car généralement, les patients étaient dans le coma, et puis le couloirs des patients atteint d'une folie rare. Ce couloir faisait assez peur, et nous avions comme consigne d'avoir toujours sur nous une seringue, remplie d'une potion d'endormissement, au cas où la folie d'un patient prendrait le dessus. C'était donc dans ce couloir que je devais aller. Mais avant, je préférais aller manger un petit quelque chose à la cantine de l'hôpital, un peu avant qu'il y est tout le monde. Je descendais, et déposais ma blouse blanche et vert pâle dans le vestiaire.

Une fois à la cantine, je prenais un plateau, cette nourriture n'était pas fameuse, mais bon, il fallait bien s'alimenter ! J'avais opter pour un jus de fruit, et un sandwich. Comme à mon habitude, il n'y avait personne à la cantine, ou quelques rares personnes, que je ne connaissais pas. je commençais mon sandwich, et j'eus un peu mal au coeur, je ne comprenais pas pourquoi, c'était mon Sandwich habituel ! En fait, je n'avais pas mal au coeur, c'était un peu confus, comme si mon coeur faisait des galipettes. Ô ne vous moquez pas de moi, j'ai cru que j'allais avoir un Arrêt Cardiaque ! Cette sensation ne dura pas longtemps, je pris mon déjeuner normalement.

Direction les vestiaires pour me changer, et prendre la direction de mon service. Personne dans les vestiaires des femmes, j'ouvris mon casiers et pris une de mes blouses. Pour le service des traumas, elle était rouge et blanche, chaque service avait sa couleur, pour mieux s'y retrouver, car St-Mangouste était très grand. J'enfilais tout cela et relever mes cheveux, un peu au dessus de ma nuque, à l'aide d'un crayon.

Dans le couloir, tout était vide, depuis le déjeuner je n'avais croiser personne, bizarre. J'entendais les gémissements de patients, à ma droite, ainsi qu'à ma gauche, dans chaque chambres, les folies étaient multiples ici. Un patient avait été piqué par une plante affreusement venimeuse, cela faisait plus de trois mois que le venin était dans son sang, et la folie aussi. Un autre était devenu fou à cause d'une potion mal préparée, parlant à l'envers à chacun de ses mots. Je passais devant les chambres des patients, tranquillement. Au bout du couloir, j'entendais : "C'est fini cette comédie ??? Ondine ? Gladys ? Pepper ? C'est qui ??? Pourquoi on m'a attaché ici ?". Je pris la direction de cette chambre, une fois devant, un homme me dit :

"Non mais... C'est quoi ça ?". L'air complètement halluciné !

A cet instant précis, je n'étais plus moi même, comme tout à l'heure, pendant mon déjeuner, l'impression de galipette revint et avec une voix qui ne m'appartenais pas, je dis à l'inconnu :

- Je ne suis ni Ondine, ni Gladys, ni Pepper, mais Darcy. Darcy Spencer. Lui dis-je d'une voix sensuelle et suave.

OULAH. Il y avait un problème là. Je m'en rendais bien compte, mais je n'arrivais pas à me maitriser, je n'étais pas maitre de mon corps, et je n'aimais pas cela. Je m'avançais vers le lit du patient, qui était à première vue, menotté. Je pris mon Stéthoscope.

- Allons allons... Du calme... Si vous êtes là, c'est qu'il y a bien une raison, non ? Laissez moi vous...Examiner.. Lui dis-je dans un souffle.

Sans lui laisser le temps de parler, je me mis assise sur son lit, chose que je ne faisais jamais. Mais je ne savais pas pourquoi, mon cerveau me disait qu'il fallait que je le fasse, et j'avais une attirance phénoménale pour cet homme, que je ne connaissais d'ailleurs pas. D'un geste doux, j'enlevais les boutons de la blouse du patient, pour... L'examiner. () Je plaçais mon Stéthoscope sur son torse.

- Attention, c'est froid, lui dis-je malicieusement, avec un clin d'oeil. Mais dites moi, comment vous appelez-vous ?