Fais de moi ton délice ♥ [Adriano]

Fais de moi ton délice ♥
« Adriano Bonasoli && Caprice Avery Rhys »

Vingt deux heures, température agréable malgré le petit vent léger persistant tentant de rafraîchir l’atmosphère. Personne, pas un chat ni un bruit ne vient ébranler le calme du parc. Pourtant, en observant bien les alentours, on peut apercevoir une jeune fille seule et frêle lisant un bouquin. Une histoire d’amour, impossible encore une fois, qui la passionne comme toutes les jeunes filles de son âge. Une des nombreuses romances de Jane Austen, « Pride & prejudice » fait fureur ces derniers temps autant en livre qu’au cinéma.
Infirmière à temps plein, cette blonde pulpeuse, Caprice n’a guère de temps pour elle entre les patients tous plus hurluberlus les uns que les autres, ses amis et sa famille qui n’a de cesse de la déranger pour un oui ou pour un non. Outre sa vie surchargée, Caprice a toujours trouvé le temps de s’amuser et pas de n’importe quelle façon : elle aimait les garçons. Oui on pouvait lui dédier une passion pour les hommes. Elle avait principalement le don pour les relations dangereuses dont une en particulier avec un jeune homme rencontré ici même.

C’était un lundi soir, après une rude journée. Caprice n’avait en aucun cas envie de rentrer chez elle et de s’y retrouver seule, c’est pourquoi elle préféra prendre un bon bol d’air. Musique et livre à la main faisait son bonheur dans ce petit parc reculé de la capitale anglaise. Elle y passerait des heures si elle en avait l’occasion tant elle y retrouvait sérénité et sagesse. Toutefois, le plaisir qu’elle retrouva dans ce parc changea très vite de sens à partir de ce lundi. Alors qu’un jeune homme sembla chercher quelque chose avec véhémence, elle lui sauta dessus. Si des gens passaient par là ils auraient pu croire à une agression, pour la jeune fille c’était plutôt un jeu dangereux dont elle n’était mettre de la fin mais dont elle raffolait. Séduire ce jeune homme sembla être un jeu d’enfant, en effet celui-ci cherchait semble-t-il de la chair fraîche que Caprice lui livra sur un plateau d’argent… La peur commençait à monter en elle mais elle aimait ça mais pour rester en vie, elle devait être plus maligne que lui…

Toujours vivante aujourd’hui, sa relation avec ce jeune vampire était devenue plus qu’un simple jeu, c’était sa passion définitive. Entre danger, envie et plaisir, rien ne pouvait les arrêter lorsque leurs corps s’entrelaçaient… Peut être que si elle aimait cette situation c’est parce qu’elle représente parfaitement les amours impossibles qu’elle aime tant dans ses romans…

Ce soir, rien était prévu pour Caprice mise à part ce petit quart d’heure de lecture et la vision de l’adaptation cinématographique de son livre. Elle plongea tellement dans l’histoire, qu’elle ne se rendit pas compte, qu’assoupie, elle en rêvait. Quelques passants passèrent, la regardant comme si elle était une vulgaire sans abri ou une errante. Seuls les habitués, connaissant son rythme de vie ne se tracassaient pas de la voir endormie contre son arbre habituel… Pourtant le cours de sa soirée allait littéralement changer avec la venue d’un seul homme. Un homme que vous connaissez déjà et qui se prénomme Adriano. Pimentée ou simplement mouvementée ? Comment les choses allaient elles se passer ?
Une caresse dans le coup, des lèvres froides se posant dans sa nuque, Caprice comprenait que cela ne faisait plus partie de son rêve mais ne savait d’où cela venait. Elle ouvrit les yeux, chercha autour d’elle mais ne vit rien. Personne. Puis, un bruit. Des feuilles. Un arbre. Caprice jeta un coup d’œil au dessus d’elle. Il était là, assis paisiblement sur une branche, le sourire aux lèvres. Qu’attendait-il d’elle ce soir ? Ils n’avaient pas prévus de ce voir… Etait-ce la fin pour elle ? Ou n’arrivait-il juste pas à ce passer d’elle ?

_ Je savais que j’allais te manquer fit Caprice d’une voix enjouée. Mais ne croit pas que ce sera si facile que ça ! Je suis fatiguée ce soir…

Puis elle le regarda avec des yeux d’une douceur extrême et un sourire en coin qui montrait que la soirée allait, contrairement à ce qu’elle tentait de lui faire croire, être pleine de rebondissements. Adriano avait-il envie de s’amuser autant qu’elle ? Le destin allait nous le montrer…

Fais de moi ton délice ♥ [Adriano] Lavres10

On en vient à aimer son désir et non plus l'objet de son désir...

Caprice & Adriano

Fais de moi ton délice...

Il était 21 heure, dans Londres. Mon Londres, berceau des poètes en quête de solitude et de prospérité, lieu de naissance d'hommes célèbres et d'écrivains du beau siècle... 18ème siècle, c'est ce que je nomme mon beau siècle. Vampire plutôt âgé, j'avais quitté mon Italie natale, pour cause de conjoncture économique défavorable... Quittant la Toscane, mes terres soumises à la mainmorte ecclésiastique, la rage bouillonnant de toute ma chair. J'avais trouvé refuge en Angleterre. Certes la situation de ce pays n'était pas à son maximum, conséquence de commerces frauduleux avec la France, qui elle même subissait une crise... Mais pourquoi, me direz vous, appeler ce siècle, "Le beau siècle'' ? Après mes années d'existance, je savais me faire une place aisée dans la société, m'accordant en Gentleman Bourgeois Italien, profitant des richesses confondue du pays, savourant les plaisirs de la vie Mondaine. Quand la situation du pays fut un peu plus stable, je fis profit d'un commerce du textile, me plaçant dans le Capitalisme, non sans exploiter une troupe d'ouvriers.

Si je devais faire une comparaison sur un sujet quelconque de l'époque du beau siècle à maintenant, je choisirais sans doute le sujet des femmes. Sans vouloir rentrer dans des explications fastidieuses, au 18ème siècle, les femmes étaient quand même d'une classe incomparable... J'eus l'immense chance de connaître Jane Austen, une femme de Lettre Anglaise, adorable et dont la répartie était des plus extraordinaire... Ma pauvre amie, si elle savaient que ses oeuvres étaient à ce jour lu par un grand nombre de jeunes filles en mal d'amour... A ne pas prendre en faute, je ne dis pas que les femmes d'aujourd'hui sont fades, car j'en connais des plus voluptueuses et sauvages, mais c'est vrai que je regrette la classe et l'élégance perdue de cette époque...

J'étais en train de déambulé dans les ruelles de Londres, le coeur léger, je n'avais plus soif, ayant chassé peu avant... Il était à présent 21 heure 30, un sourire aux lèvres, je passais devant les boutiques, certaines encore ouverte à cette heure, les autres fermées. Je passais devant un immeuble et m'arrêter net. Au rez de chaussé de cette immeuble, il y avait une galerie d'Art, ce qui m'interpella, c'était le nom de l'artiste exposé ici : Charles Rennie Mackintosh. Un artiste contemporain du 19ème siècle, architecte célèbre dans tout Londres pour son idée d'un Art nouveau et radical... Mais pourquoi m'arrêter comme ça, tout simplement parce que Charles, cet artiste, était un ami proche, un collaborateur dans les années 20... Voir quelques unes de ces oeuvres dans cette ruelle me rappela bien des choses, ma "Jeunesse", en quelque sorte. Je souris machinalement à la vue de la vitrine, sur des colonne en bois se dressait un portrait de lui, et quelques photos... Une photo en particulier attira mon attention, c'était tout simplement lui et moi, inaugurant une salle dédiée à l'Art Contemporain, en 1928. Je haussais les yeux, et vis mon reflet dans la vitrine, pour un vampire, je n'avais pas pris une ride ! Je fis quelques pas et reprit la route, des souvenirs jaillissant de toute part dans mon cerveau.

Je prenais le chemin d'un parc fréquenté par la populasse Londonienne... J'aimais y aller, pour une raison très particulière que vous ne tarderez pas à comprendre... Les arbres alignés formaient à eux seuls une large allée centrale, ces arbres centenaires gravés aujourd'hui de toute sorte de prénoms de couples amoureux... Ce parc était rempli de souvenirs, dont les miens, au fil des siècles. Le soleil se faisait de plus en plus bas, et les derniers riverains partaient en hâte, en direction de leur domicile. J'avançais serainement, et m'arrêter à quelques mètres d'un petit chemin. J'humais l'atmosphère, odeur de lilas, de fleurs sauvages en tout genre, d'herbe fraîche, et de... Femme. Un sourire se dessina sur mon visage, je plissais les yeux, Caprice. Je fis quelques pas, et l'aperçue enfin, assise sur un banc, un livre à la main, les yeux fermés et la tête légèrement baissée, était-elle en train de dormir ? En entendant sa respiration mesurée et lente, je pus dire que oui. J'utilisais mon don de rapidité et couru dans sa direction, tournant autours de son banc, créant des brises d'air, passant derrière sa nuque diaphane, déposant une caresse. Je sautais docilement sur le chêne en face de moi, sur une haute branche, faisant tomber quelques feuilles au passage. Je vis que la tête de la jeune femme se redressa soudainement, cherchant des yeux l'auteur de son réveil. Caprice leva la tête dans ma direction.

-Je savais que j’allais te manquer, fit Caprice d’une voix enjouée. Mais ne croit pas que ce sera si facile que ça ! Je suis fatiguée ce soir…

Ce bout de jeune femme était d'une beauté et d'une douceur exquise. Il y avait dans notre relation une sorte de convoitise réciproque... Le jour de notre rencontre, j'aurai très bien pu, en l'espace de quelques secondes briser sa vie, mais son tempérament, sa vitalité et son naturel avait suffit à me faire oublier toute pensée envers ce geste. Bien chanceuse fut-elle. Je ne sais pas quel hasard, elle se retrouvait toujours sur mon chemin. C'est cette concupiscence qui faisait de notre duo quelque chose d'assez extraordinaire ! Quand je vous disais qu'à notre époque, j'avais rencontré des femmes dont le mot Passion rimait avec Désir... La tête un peu en arrière elle me lança un sourire empreint de douceur et de gourmandise. Je sautais de l'arbre centenaire et attérri par terre sans bruit. Avec rapidité, je tournais autours du banc, me faufilant dans un chemin sombre du parc. Je lançais d'une voix forte, de là où j'étais :

- Caprice, ma chère Caprice... Ne t'as t-on jamais apprit à ne pas jouer avec les choses dangereuses ? J'émis un rire sonore...

Fais de moi ton délice ♥
« Adriano Bonasoli && Caprice Avery Rhys »

Il était plus beau et plus espiègle que jamais. Son regard était intense mais gardait sa tendresse initiale. La présence d’Adriano la changeait du tout au tout : entre bouffées de chaleur, sensations dans le ventre et j’en passe. Il semblerait que Caprice ne soit pas la seule à ne pas vouloir être seule cette nuit, ni à vouloir jouer quelque peu.

Rapidité, élégance et sex appeal le résumait bien ce soir avec son jeans ajusté moulant son postérieur tout comme elle aimait qu’il le porte. Il vaguait de gauche à droite jusqu’à disparaître complètement de la vue de la jeune fille. Enfin, le jeu allait commencer. Il lui lança de loin ces quelques mots qui eurent le don d’attiser en elle des gribouillis dans le bas du ventre : « Caprice, ma chère Caprice... Ne t'as-t-on jamais apprit à ne pas jouer avec les choses dangereuses ? » Suivis d’un rire sonore. Parole à laquelle elle ne tarda pas à répondre avec sa petite voix douce et sensuelle :

_ Non en effet mais par contre, on m’a appris que le meilleur moyen de résister à la tentation est d’y céder. Je n’ai donc qu’une chose à te dire si tu veux m’aider dans cette apprentissage : suis tes sens et attrape moi si tu l’oses…

Il n’y avait plus un bruit. Etait-il parti ou se cachait-il simplement ? Caprice eut elle raison de croire qu’il voulait encore d’un jeu et allait-il l’attaquer ? Ou encore, allait-il la rejoindre où était-il seulement dans les environs pour trouver de quoi se mettre sous la dent ? Tant de question que la jeune fille se posa au fond d’elle sans même laisser à son ami la possible perception de doutes à travers sa respiration ou encore dans ses yeux. Après de mûres réflexions, il lui vint une idée. Sans doutes pas la plus sainte d’esprit ni la plus sur quand on sait à qui on a affaire ou encore si quelqu’un comme un agent de quartier passait par là. Toutefois, quoiqu’il puisse arriver, elle en assumerait les conséquences. Plus rien ne pouvait l’arrêter, ni crainte, ni peur…

C’est ainsi qu’en prenant la direction de l’étang, elle ôta un par un ses vêtements, les laissant si et là pour laisser une trace de son odeur et être retrouvable. Elle savait qu’Adriano n’avait pas besoin d’aide pour retrouver ses « proies » mais cela rendait leur quête plus attrayante et plus piquante !
« Bouh, je n’imaginais pas que l’eau serait tout de même si froide… » se mit-elle à penser après avoir plongé le premier pied dans l’eau. [i] « Heureusement que cela en vaut la chandelle ! ». Il ne lui manquait plus qu’une chose pour espérer retrouver un peu de chaleur : Adriano.

Saura-t-il se retenir de goûter à sa chair fraîche ? Mais surtout, comment allait il réagir face à elle dans de telles circonstances ?

» Ϟ Je fais pas mes devoirs seule moi. [FE]
» Tu fais quoi après " Harry Potter " ?
» Si t'es faible, restes a genoux. Si j'te fais chier, cris le haut et fort. [Pv Melissa]