Si tu savais! [PV Madison <3]

Vivement les vacances… Pourquoi ? Parce qu’entre les innombrables heures de cours que nous pouvons accumuler en une journée & les soirées que je dois enchaîner quasiment tous les soirs, ça devient dur… Mais qu’est-ce que je raconte, même en vacances je dors pas. Je devrais alors peut-être songer à freiner un peu tout ça, dans mon propre intérêt bien évidemment. Encore aujourd’hui, les cours m’avaient totalement ruiné ma journée ; & résultat, j’étais encore plus fatiguée que ce matin. Je n’avais même pas pu passer ne serait-ce que quelques minutes à discuter avec Théodore, ou bien me tenir au courant des potins avec ma chère Aurianne ! Non, rien rien rien. Quelle déception. Et encore ; je me demande comment je fais pour tenir le coup, sérieusement. Mais aujourd’hui, une seule chose me tenait éveillée : les quelques heures que j’allais pouvoir passer avec mon Alexander ce soir, après avoir fini tous les cours de la journée. Celui-ci m’avait donné rendez-vous à la salle commune des Serpentards. Mais comme par hasard, mon professeur d’histoire de la magie eut la mauvaise idée de me retenir à la fin de son cours pour faire causette concernant mon dernier devoir, qui se releva être catastrophique. Mais que voulez-vous ? Je ne suis pas intelligente, je ne le serais jamais, un point c’est tout. Déjà dix-huit heures… Je me dépêchai dans les couloirs pour aller retrouver mon chéri ; j’avais vraiment très hâte comprenez-moi.. Entretemps j’avais par accident bousculé je ne sais combien d’étudiants, qui tous me dévisageai ; je ne m’excusai même pas mais bon, je n’avais vraiment pas le temps.

Après de folles minutes de course, j’arrivai enfin à la salle commune. Mes yeux d’un seul coup s’éveillèrent, Alexander était là, assis sur le canapé. Le seuil de la porte traversé, je m’arrêtai, ne le quittant pas du regard, & fermant la porte derrière moi & je m’y adossai. Il se leva alors & marcha dans ma direction ; j’en fis de même. Arrivée face à lui, la tentation de l’embrasser grandissait, mais il me contourna & se plaça derrière moi, passant mes mains sur mon ventre. C’est fou ce que j’aimais quand il faisait ça avec moi ; ces si doux baisers qu’il pouvait alors déposer à mon cou… J’en souriais. Je sentais sa respiration siffler dans mon oreille ; j’en déduisais qu’il s’en approchait, pour ainsi y glisser quelques mots.

Alexander. Enfin ma reine est arriver, j'ai cru que jamais elle n'arriverait! Si tu savais comme j'avais envie de te prendre dans mes bras... Tiens, tu sens très bon ce soir! Ah oui, en passant, il faut que je te parle et en priver... On va le faire dans le parc si tu le veux bien, car je ne veux pas être déranger par les autres Serpentard! Bien que je les aimes, j'aime quand même mes moment de solitude avec toi...
Madison. Excuse mon retard, j’ai eu un léger contretemps… Je te remercie. Oh eh bien… Dans ce cas je te suis ; & Dieu sait combien j’aime aussi bien que toi partager ces moments-ci avec toi également. Alors il est normal de ne pas vouloir être dérangés par les autres, je te l’accorde.

Sous ces mots je reçu un énième baiser à mon cou ; je basculai ainsi la tête en arrière pour ainsi la poser sur son épaule. Encore un si bon moment romantique avec lui ; cela faisait bien trop longtemps que nous ne nous étions pas accordés un peu de temps, avec le travail & tout ce que les professeurs nous demandaient, nous n’avions même plus une minute à nous. Cependant, quelque chose, du moins quelqu’un, vint nous perturber. Alexander avait l’air énervé, déçu de ne pas pouvoir un peu plus profiter de moi à ce moment-là. Je partageais ses soupirs. Malheureusement, je devinais à ses mots qu’il était bien plus que tendu, je ne voulais vraiment pas que tout cela dégénère. Connaissant Alexander, cela aurait bien pu arriver. En réalité, je n’aimais pas vraiment quand il s’énervait comme ça pour une petite broutille, mais cela faisait parti de son tempérament, nous n’y pouvions rien. Le perturbateur s’était aussitôt tût, subjugué par ce que lui avait dit Alexander.

Madison. Ne t’énerves pas, mon chéri, ce n’est rien… Allez, viens par là.

Alexander revint donc vers moi tout doucement, me prenant les mains & m’attirant contre lui.

Alexander. En passant, concernant notre querelle de hier soir, je voulais m'excuser... Mais cette querelle m'a fait penser que je pourrais te perdre à n'importe quel instant! Je veux que tu sache que suite à cette réflexion, j'ai un petit quelque chose pour toi...
Madison. Tu sais aussi bien que moi qu’un couple sans querelles c’est très rare, non même tout simplement inexistant. Ne te torture pas l’esprit à t’excuser, je ne t’en veux pas & je pense bien que jamais je ne t’en voudrais. Jamais tu ne me perdras, tu entends ? Oh, que me réserves-tu comme surprise ?..

Lorsqu’il m’annonça qu’il avait quelque chose pour moi, je devais ressembler à une enfant à laquelle on donnait ses cadeaux de Noël ; je semblais toute heureuse & les yeux pétillants, je m’approchais des lèvres de mon amoureux pour y laisser un fin baiser. C’est là qu’il me prit par les mains & nous commençâmes à marcher. Il m’avait parlé d’aller dans un lieu plus discret, loin des oreilles attentives des autres. Au parc. Main dans la main nous marchions alors dans sa direction. Mais l’allusion qu’avait fait Alexander au sujet de cette lègère engueulade au sujet de son ambitions à rejoindre les Mangemorts me perturbait. Dans ma tête, je m’imaginais tout pleins de scénarios tous aussi affreux les uns que les autres ; allait-il m’avouer que son choix était fait, & qu’il ne penchait pas en ma faveur ? Oh mon dieu non, pas ça, j’espère… Arrivés près des premiers brins d’herbe, je barrai la route à Alexander.

Madison. Tu sais, dis-le moi maintenant si tu as fait ton choix. Je ne t’en voudrais pas-tu sais, je t’aimerais toujours, Mangemort ou non…

Bien évidemment je ne savais pas si je pensais un seul mot de ce que je disais. En continuant ainsi je ne saurais retenir les larmes. Mon cœur s’affolait, sans raison. Peut-être la peur de perdre un être si cher à mes yeux…

Alexander. Je ne suis pas venus dans le parc pour parler de ce sujet mon amour... Et tu sais que j'ai horreur d'en parler devant tout ses cafards colorer rouge, bleu et jaune. Je prendrai ma décision plus tard... Pour le moment j'ai quelque chose d'un peu plus important... Dernièrement, j'ai eu la grande chance de réfléchir malgré tout les évènements et la salle commune des Serpentards. Et il y à quelque chose qui va me demander beaucoup de courage à réaliser.
Madison. Tu me rassures là… Je disais que j’allais accepter ton choix à ce propos mais je pense qu’en réalité je ne pourrais pas… Ce serait assez dur à avaler, tu comprends ? Mais je devrais me faire une raison, parce que je sais que quoi qu’il arrive, quoi que je te dise, … tu les rejoindras. Mais bon comme tu viens de me dire, nous ne sommes pas là pour parler de cela. Je préfère… Hmm. Une chose qui va te demander beaucoup de courage ? Mais mon cœur, tu es un serpentards ; & d’après moi les serpentards sont au-dessus de tous, dans tous les domaines. Ce courage tu le trouveras je t’assure.

Rassurée. C’était le mot oui. Pendant un instant, j’ai bien cru que jamais plus rien ne serait comme avant ; que j’allais absolument tout perdre, y compris ma raison de vivre, Alexander. Depuis bien longtemps je ne m’étais pas accrochée à un garçon de la sorte. Je pense même qu’il s’agit de la toute première fois en dix-sept ans d’existence. Jamais je n’avais aimé à ce point ; je pourrais lui donner la vie, même si c’est tellement absurde. Par conséquent, jamais je ne me pardonnerais le fait de faire un faux-pas, au risque de le perde pour toujours. Mon faux-pas ici aurait été de ne plus accepter Alexander quelque soit son choix… Et cela allait être un dur dilemme qui allait se présenter à moi dans les jours, les mois ou les années à venir… Lorsque je parlais, je tentais de garder le sourire même si à l’intérieur de moi ce n’était pas vraiment la joie. C’était loin de l’être, la joie, même… Mais j’étais tout de même rassurée. De savoir que le moment fatidique allait être repoussé jusqu’à la prochaine entrevue avec celui à qui je dévoue mon âme… Là, son contact me faisait beaucoup de bien ; sentir ses mains se poser sur ma taille, sentir n’importe quelle partie de son corps sur n’importe quelle partie du mien, cela me faisait sourire. Un sourire épanouie, me disait-on. Un sourire qui inspirait la joie & le bien-être, tout ce que je pouvais ressentir dans ces moments-là. Ces si bons moments…

Le temps semblait totalement s’arrêter ; dès lors qu’il s’approchait, c’était comme si tout ralentissait, et nous permettre d’encore plus profiter du moment présent, profiter de son regard noyé dans le mien, profiter de ces lèvres que je ne pouvais m’empêcher de désirer, profiter de ce corps qu’il m’arrivait très souvent de serrer contre moi. Justement, ces lèvres-là étaient entrain d’approcher, toujours un peu plus… Elles cherchaient les miennes pour les embrasser. Et là… un jaillissement de souvenirs. Ce premier baiser, son tout premier « Je t’aime », qui fut très timide, hésitant. Mais tellement sincère. Tout me rappelait cette si merveilleuse soirée… Le parc, le silence d’or qui régnait autour de nous, le soleil qui entamait son coucher, après une si dure journée… Ces si beaux yeux qui me fixaient avec tant d’amour qu’il était absolument impossible d’y résister. Je rapprochais alors mes lèvres et satisfaire les siennes ; l’embrasser avec passion et tellement d’amour. En y repensant, sans Alexander, je n’aurais pas été là, à être si heureuse dans ses bras ; j’aurais très certainement été dans le lit d’un profiteur, totalement abusée et effondrée par l’alcool en masse qui me pervertissait l’esprit… C’était une dure époque, je pense. L’époque où je croyais que c’était comme ça qu’on s’amusait, à s’envoyer en l’air deux fois par nuit, à coucher avec tout le monde, à boire sans aucune modération et à se retrouver totalement défoncée sur les genoux d’un inconnu, qui balade ses mains un peu partout sur son corps… Une dure époque, effectivement. Mais grâce à lui, tout ça, c’est quasiment fini. J’ai changé, en bien, croyez-moi. Mais je ne regretterai jamais d’avoir accepté de sortir avec lui, cette fameuse soirée. La soirée où tout bascula. Du bon côté… Les yeux fermés, je sentais nos lèvres s’embrasser, encore et encore… A ce moment-là, j’aurais voulu que le maître du destin appuie sur le bouton pause ; que jamais ce moment ne se termine. J’étais tellement bien… Alexander mit malheureusement fin à ce baiser, et entre deux respirations, prononça les trois mots dont je ne me laisserais sûrement jamais s’ils étaient toujours prononcés par la même bouche, celle de mon chéri…

Alexander. Je t’aime Madison…
Madison. Et moi donc. Si tu savais à quel point je t’aime. Je suis même sûre qu’en ce moment même tu ne l’imagines même pas. Pourquoi ? Parce que c’est inimaginable ; impossible à quantifier. Et même l’infini ne serait pas à la hauteur… Je t’aime bien plus qu’infiniment, Alexander.

Ces mots, je les avais prononcés avec tellement de sincérité… J’en étais fière, de l’amour que je pouvais lui porter. C’était tout simplement la chose à laquelle je m’accrochais, la chose qui me permettait de garder un minimum de raison et d’éviter de faire trop de sales conneries… Car mine de rien, je disais avoir changé, mais il y a toujours ces tentations ; ces horribles tentations qui me poursuivaient où que j’allais… Mon regard était toujours plongé dans le sien, il me donna un autre baiser. Quant à moi, j’avais naturellement posé ma main contre ma joue, et fermé mes yeux. Ma main libre vint saisir une des siennes. Cependant ma main fut dans la sienne que très peu de temps, car à peine quelques secondes après celui-ci la lâcha. Mais j’étais tout simplement captivée par ces yeux, je n’eus pas le mince réflexe de baisser le regard pour comprendre pourquoi il avait lâché ma main. Là, je ne savais pas pourquoi mais il commençait à descendre.. descendre, encore descendre. Je ne savais pas ce qu’il fabriquait, jusqu’à ce que je voie son genoux posé à terre ; je venais de comprendre. A partir de ce moment, je ne pourrais vous décrire les sensations que j’ai pu éprouver, tellement c’était… indescriptible. Cependant, je sentais les larmes monter ; j’avais le nez qui piquaient et mes yeux commençaient à être quelques peu.. humides. J’étais -je pense-, pas très belle à voir, mais ce que je peux affirmer c’est que ça en était une belle, de surprise. Une sacrée belle surprise, exactement… Eprise par l’étonnement, mes deux mains avaient recouvert ma bouche, qui était totalement béante. De plus, je sentais mes jambes fondre. Une sensation.. assez bizarre.

Alexander. Madison Kelly Sullivan, avec tout l'amour que j'ai pour toi, aujourd'hui en cette agréable soirée, je te fais officiellement ma demande... Veux-tu m'épouser... Je peux comprendre si tu n'es pas prête à un tel choque, mais je te serais reconnaissante d'accepter, car je ne pourrais pas vivre ma vie sans toi!
Madison. Alexander ! Oh mon dieu je suis.. Tellement contente. Bien sûr que oui je le veux, je t’aime !

Et puis… Les larmes coulèrent ; des larmes de joie, une joie intense sans aucun doute. J’étais bien évidemment la plus heureuse des femmes quand il me fit sa demande. Dès lors que nous serrions mariés je serai la plus heureuses des femmes. Alexander avait quelques minutes auparavant ouvert devant moi une petite boîte, qui contenait une bague si scintillante ; mes yeux étaient ravis. Oui, je pleurais de joie, c’était indéniable. J’étais tellement enthousiaste que je me jetai dans les bras de mon fiancé depuis quelques secondes. Là encore je devais avoir l’air d’une gamine à laquelle on offrait un poupée. Mais je n’y pouvais rien, c’était.. très certainement toute la pression qui redescendait. Après quelques longues minutes de folie, je lâchai Alexander, qui devait très certainement être étouffé par la force que j’avais donné à mon câlin ; certes je l’avais serré un peu fort… Je me relevai, encore toute sonnée par ce qui venait de se produire. Une demande en mariage, au coucher du soleil… C’était tellement romantique. Je n’en revenais toujours pas. J’essuyais les quelques larmes qui restaient encore sur mes jours pendant qu’Alexander éloignait les curieux. De nouveau face à moi, nous nous regardions droit dans les yeux, chacun.

Alexander. Je sais que par le passer, je n'ai surement pas été le modèle comme amoureux, mais j'aimerais que tu saches, que si tu accepte ma demande, je serai meilleur, ou du moins je vais faire du mieux que je peux!
Madison. C’est moi qui n’ai pas été la petite amie parfaite, durant tout ce temps… Avec tous les sales coups que j’ai pu te faire, … Je te demande une énième fois pardon. Je te fais la promesse que cette demande de pardon sera la dernière, après quoi je serais vraiment exemplaire. La petite amie dont tu as toujours rêvé. Du moins… la fiancée. Et bientôt la femme. Je t’aime tellement, Alexander.

Je m’étais enfin remise des émotions, et j’étais enfin apte à prendre Alexander dans mes bras, toujours entretenir ce contact entre nous deux ; surtout maintenant que j’étais sienne, et qu’il était mien… Alexander m'avait demandée en mariage... J'attendais ce jour depuis tellement longtemps ; & c'était Alexander mon élu. Au fond, je suis sûre que je l'ai toujours su. Que nous étions faits pour nous rencontrer, nous aimer.. et maintenant nous épouser. Totalement engouffrée dans ces bras, je fermai les yeux & commençait à m'imaginer une vie future commune, loin des tourments des autres, loin de tout... La vie parfaite, j'appelais ça comme ça. La vie parfaite...