Partie de Sonia Nally

Votre réponse semble enfin l'intéresser au plus haut point. Évidemment, ça reste un commerçant après tout.

LE GROS VALERIAN : Les denrées les plus demandées du marché. Que quelques scamans, je vous rassure. Et elles seront à vous !

Sur ce coup... Soit il se fout ouvertement de vous, soit vous êtes sa seule cliente depuis des lustres et il tient absolument à vous protéger. Ou les deux.

● Des scamans ? Qu'est-ce que c'est que ça ?
● De quelle denrées parlez-vous ?
●

Il s'assit confortablement, certain d'avoir gagner les négociations.

LE GROS VALERIAN : Mettez-y le prix et vous verrez bien !

Typique d'un marchand. Le prix d'abord ; la marchandise après. Quoique vu de ce point de vue, c'est plus typique d'un marchand... de l'Allée des Embrumes.

● Mais qu'est-ce que c'est que les scamans ?
● Soyez plus précis.
● Laissez tomber.

Alors que vous tentez désespérément de vous échapper par la porte de sortie, lorsqu'il vous barre la route.

LE GROS VALERIAN : Attendez, attendez ! Nous pourrions nous entendre autrement !

Ohla, il s'enflamme le gros.

● Quoi encore ?!
● Vous commencez à m'énerver...
●

Il baisse la tête.

LE GROS VALERIAN : Non mais... Vous pourriez juste me rendre un petit service ?

Que veut-il encore ?! Il est coriace quand même.

● Quel genre de service ?
● Non.
●

Il se frotte les mains et soupire.

LE GROS VALERIAN : Et bien, je me suis créer quelques petits ennuies avec la vermine locale... Et notamment avec leur chef, Marek. C'est un type dangereux, vous savez...

● Et vous souhaitez que je règle vos problèmes ?
● Laissez tomber.
●

Il commence à se lever tout en transmettant un "Non" court et concis de la tête, puis se dirige vers un petit coffre. Vous le voyez faire des petits exercices pour se baisser à la hauteur de la valise qu'il soulève avec ferveur. Il l'amène difficilement sur la table et la pose brusquement, si bien que vous faites un bond en arrière, croyant que le meuble allait s'écrouler sous le poids.

LE GROS VALERIAN : Tout ce qu'il y a à faire, c'est leur remettre cette arme façonnée main. Je pourrais échanger ce service contre l'une de mes marchandises.

Votre seule charge serait donc de transporter un objet d'un endroit à un autre ? Pas trop dur à faire. Mais ainsi donc, ce gros Valerian était receleur d'arme... Voilà qui était bon à savoir. Qui sait, vous ne connaissez pas tout de ce Monde... C'était peut-être dangereux ; voire un piège. A vous de voir.

● Marché conclu. Montrez moi la marchandise. [ACCEPTER LA MISSION]
● Est-ce bien légal ?
● Laissez tomber, ça ne me tente pas. [REFUSER LA MISSION]

■ Une épée.
■ Un bout de bois.
■ Une torche.

● Où se trouve Marek ?
● Quelle est l'arme que je dois remettre exactement ?
● N'y a t-il pas un autre moyen de me rendre à Kedavra ?
● Non, je vais me mettre en chemin de suite.

LE GROS VALERIAN : On ne trouve pas Marek, c'est lui qui nous trouve.

Il prend soudainement un air mystérieux et sombre. Vraiment très émotif.

LE GROS VALERIAN : Surtout à cette heure-ci...

● Quelle est l'arme que je dois remettre exactement ?
● N'y a t-il pas un autre moyen de me rendre à Kedavra ?
● Non, je vais me mettre en chemin de suite.

LE GROS VALERIAN : Parfait ! Bonne chance, dans ce cas... Et j'espère vous revoir bientôt !

Il se racle la gorge puis vous pousse presque en dehors de la tente. Voilà bien une façon de dire au revoir à une femme ! Goujat va.

Une fois sortie, vous vous rendez compte que le ciel est devenu un peu plus éclairé. La lune, d'un bleue étrange, s'était levée avec insistance. Alors que le soleil venait à peine de coucher quand vous rentrer... Vous avez franchement passé autant de temps à parler ? Pourtant, ça ne paraissait pas si long. Il va falloir investir dans une montre. Mais déjà, où aller ? Vous vous retournez pour demander à Valerian s'il connaissait tout de même un chemin. Néanmoins, la tente n'est plus là. Il ne reste que la boussole, donc. Toujours la même rengaine.

● Suivre la flèche bleue.
● Suivre la flèche noire.
●

Vous voilà partie dans une direction purement inconnu. De nouveau. C'était peut-être ça, après tout, le but ici : trouver son chemin. Parce que le moins qu'on puisse dire, c'est que dans cette sombre lueur, vous ne voyez rien.

Et vous marchez, vous marchez. Pendant longtemps. Sans vous arrêtez. Lorsqu'à un moment donné, vous sentez quelque chose dans votre sac. Qu'est-ce que c'est que ça encore ?

● Regarder dans le sac.
● Jeter le sac par terre.
●

Vous ouvrez prudemment votre sac. Quelque chose vibre à l'intérieur. Faisant plusieurs acrobaties, vous tentez de voir ce qui peut donc s'agiter là-dedans. Mais avec ce noir, vous ne percevez aucune image concrète... D'un autre côté... C'est peut-être dangereux.

● Sortir l'objet du sac.
● Continuer comme si de rien n'était.
● Jeter le sac par terre.