Partie de Kenneth A. Harris

Vous placez votre sac contre vous avant de suivre de près votre sosie. Espérant être bientôt arrivée. Ce n'est pas que la marche commence à être longue mais un... Ahhh ! Encore un cri strident ! Da Lys Man ? Vous le regardez. Il n'a rien. Mais a l'air terrorisé. Il pointe du doigt le soleil.

DA LYS MAN : Il... Il se couche !

Puis il se met à courir, un espèce de "Courrez !" sort du fond de sa gorge. Très courageux. Il n'a pas non plus l'air d'aimer le noir. Et c'est facile de courir pour lui, mais vous, vous n'avez plus bu depuis des lustres !

● Courir.
● Rester sur place.
●

Courant à ses côtés, vous regardez Da Lys Man accélérer d'une façon surprenante. Ça court vite un polydermus ! Mais ce qui était plus amusant, c'était que plus vous courriez, plus le soleil se couchait vite. On aurait dit qu'il tombait, tout simplement, contre le sol et qu'il s'enfonçait petit à petit. Arrivés à une trentaine de mètres plus loin, il freine et se retourne. Se rendant compte que vous êtes derrière, il vous fait d'immenses gestes. Au loin, vous auriez pu apercevoir une lueur de pitié dans ses yeux... Mais essoufflé, il finit par passer à travers... Le paysage ? Il a disparu dans le paysage ?

Da Lys Man venait de disparaître. Vous courrez toujours, aussi vite que vous pouvez. Mais à l'endroit où votre sosie venait de vous abandonner, une immense lueur doré vous aveugle. Sans comprendre ni pourquoi, ni comment, vos pieds quittent le sol. Vous volez. La lueur devient de plus en plus forte. Jusqu'à ce que vous ayez une sorte de... vision ? Vous ne percevez pas tout à fait le sens de toutes les images. Elles sont bien trop rapides, bien trop floues. Ça vous fait mal... Mais finalement, il fait sombre. La lumière est partie. Et vous voilà à terre. La boussole à la main.

Vous venez de gagner un niveau.

Vous observez la boussole, malgré qu'il fasse noir. Elle a deux flèches : une noire et une bleue. Qui indique évidemment un sens opposé... Bien. Il ne vous reste plus qu'un choix à faire..

● Suivre la bleue.
● Suivre la noire.
●

Vous prenez le chemin de la bleue. En attendant, vous ne voyez rien à l'horizon et le sol craque de plus en plus sous vos pieds. Mauvais signe ? Après tout, la noire n'était-elle pas plus attirante ?

● Suivre quand même la bleue.
● Rebrousser chemin et suivre la noire.
●

Vous décidez finalement de continuer dans la direction que vous indique la flèche bleue. Peut-être un choix plus judicieux après tout.
Vous marchez. Le sol craquelle de moins en moins, mais il craquelle quand même. Le ciel est pourpre maintenant, plus vert. L'atmosphère est étouffante, il n'y a pas beaucoup de vent. Mais vous arrivez à respirer ; heureusement.

Et ce n'est qu'au bout de dix minutes que vous finissez par tomber sur quelque chose d'intéressant : une oasis. Les palmiers en moins. Au bout milieu de nulle part ? Ça sent le piège.

● S'approcher.
● Rester en dehors.
●

Vous vous approchez lentement de l'oasis... Lorsqu'un homme enrobé et barbu arrive brusquement sans prévenir.

LE GROS VALERIAN : Bienvenue mon amie ! Bienvenue chez Valerian ! Le marchand le plus en vue de Nyros !

Il désigne ensuite une tente. Qui est à l'emplacement où se trouvait l'étendue d'eau, autrefois si attirante. Un mirage... Dommage...
Et Nyros étant un désert, il ne doit pas y avoir des masses de marchand. Néanmoins, il n'a pas l'air d'avoir autres mauvaises intentions que de vous arnaquer. Il vous invite cordialement à entrer dans son humble demeure.

● Entrer.
● Rester à l'écart.
● Le frapper.

Vous entrez, fixant le gros Valerian. Il souriait toujours. Un sourire hypocrite, mauvais ami. Un véritable cliché ce marchant.

LE GROS VALERIAN : Que puis-je donc faire pour une si charmante demoiselle ?

Il avait refermé la tente d'un geste brusque. Avec un regard insistant. Ce n'était peut-être pas une si bonne idée finalement. Mais puisque vous êtes entré, c'est trop tard. Vous vous asseyez donc devant une petit table recouvert d'un drap blanc. Le vendeur, quant à lui, se poste devant vous.

● Vous êtes marchand ? Alors que vendez-vous ?
● Avez-vous de l'eau ?
● A moins de me renvoyer chez moi, vous ne pouvez rien faire.

LE GROS VALERIAN : Mais si, je suis sûr que si ! Restez et vous verrez...

Il n'avait pas réellement tord. Si vous ne restez pas, vous ne pourrez pas savoir ce qu'il peut faire pour vous.

● Vous êtes marchand ? Alors que vendez-vous ?
● Avez-vous de l'eau ?
●

Il a l'air heureux. Vous devez certainement être son premier client depuis... la nuit des temps.

LE GROS VALERIAN : Toutes sortes de choses. A des prix raisonnables, bien entendu.

● Quels prix ?
● Avez-vous de l'eau ?
● A moins de me renvoyer chez moi, vous ne pouvez rien faire.

Votre réponse semble enfin l'intéresser au plus haut point. Évidemment, ça reste un commerçant après tout.

LE GROS VALERIAN : Que quelques scamans, je vous rassure. Et les denrées les plus demandées du marché seront à vous !

Sur ce coup... Soit il se fout ouvertement de vous, soit vous êtes sa seule cliente depuis des lustres. Ou les deux.

● Des scamans ? Qu'est-ce que c'est que ça ?
● Avez-vous de l'eau ?
● A moins de me renvoyer chez moi, vous ne pouvez rien faire.

Ses yeux ronds vacillent. Il vous regarde fixement sans s'arrêter pendant plusieurs secondes, ce qui vous fait... Oh et puis il ne fait plus spécialement peur après tout.

LE GROS VALERIAN : Une touriste ! Excellent !

Son gros rire grave retentit une seconde fois dans la tente. Probablement trop cliché ce marchand. Si seulement vous pouviez fuir...

LE GROS VALERIAN : Pardon. Les scamans sont la monnaie locale. C'est un nom étrange, je vous l'accorde, mais une monnaie reste une monnaie.

● Mais je n'en possède pas sur moi !
● Avez-vous de l'eau ?
● A moins de me renvoyer chez moi, vous ne pouvez rien faire.

LE GROS VALERIAN : Oh, je me doute bien jeune demoiselle. Mais peut-être existe t-il autre moyen de régler nos affaires...

Ohla. Il s'enflamme un peu le gros. Là, il serait vraiment grand temps de déguerpir.

LE GROS VALERIAN : Vous pourriez me rendre un petit service.

● Quel genre de service ?
● Avez-vous de l'eau ?
● A moins de me renvoyer chez moi, vous ne pouvez rien faire.

Il se frotte les mains et soupire.

LE GROS VALERIAN : Et bien, je me suis créer quelques petits ennuies avec la vermine locale... Et notamment avec leur chef, Marek. C'est un type dangereux, vous savez...

● Et vous souhaitez que je règle vos problèmes ?
● A moins de me renvoyer chez moi, vous ne pouvez rien faire.
●

Il commence à se lever tout en transmettant un "Non" court et concis de la tête, puis se dirige vers un petit coffre. Vous le voyez faire des petits exercices pour se baisser à la hauteur de la valise qu'il soulève avec ferveur. Il l'amène difficilement sur la table et la pose brusquement, si bien que vous faites un bond en arrière, croyant que le meuble allait s'écrouler sous le poids.

LE GROS VALERIAN : Tout ce qu'il y a à faire, c'est leur remettre cette arme façonnée main. Je pourrais échanger ce service contre l'une de mes marchandises.

Votre seule charge serait donc de transporter un objet d'un endroit à un autre ? Pas trop dur à faire. Mais ainsi donc, ce gros Valerian était receleur d'arme... Voilà qui était bon à savoir. Qui sait, vous ne connaissez pas tout de ce Monde... C'était peut-être dangereux ; voire un piège. A vous de voir.

● Marché conclu. Montrez moi la marchandise. [ACCEPTER LA MISSION]
● Est-ce bien légal ?
● Laissez tomber, ça ne me tente pas. [REFUSER LA MISSION]