Duo de choc en côte d'Azur [fe]

Anton & Irinushka

« Le mal, c'est quelque chose de toujours possible. Et le bien, c'est quelque chose d'éternellement difficile.»

Nice. La mer, le soleil, une plage de galets et la baie des Anges. Un endroit de rêve pour n'importe que moldu ou sorcier, à vrai dire seul les créatures de la nuit ne semblait pas avoir leur place ici, alors Vous allez me dire qu'est ce que fou un vampire ici. J'aime être contradictoire, je n'ai pas réellement ma place ici, et pourtant c'était aussi l'endroit où l'on me laisserait le plus tranquille. Généralement ce n'était pas dans le sud de la France que l'on trouvait le plus de chasseur de vampire, ils sont plutôt originaire du nord est. Et puis même si le soleil m'affaiblissait il ne me dérangeait pas plus que ça, surtout que je m'étais nourris dans la nuit, un délicieux sorcier, alors autant dire que j'étais à l'aise malgré le temps. Je me délectais du regard, observant les demoiselles qui flânaient en maillot de bain. L'agréable. voilà une vie de vampire, je passais ma vie, façon de parler, à faire ce que je souhaitais, j'avais du mal à comprendre comment certains vampires n'acceptaient ce genre de vie. Stupide. Allongés sur les galets, je poussais un soupire avant de me laisser tomber pour observer le ciel bleu, presque agressif. Impossible de savoir combien de temps c'était écoulé lorsque je sentis une odeur familière, étrange aussi loin, mais quoi qu'il en soit un sourire s'installait sur mon visage. Nous étions entourés de moldu pour le moment, je ne risquais pas grand chose, la petite sorcière qui sentait si bon n'était pas assez stupide pour me décapiter ici.

Je me redressais rapidement, observant le paysage, la demoiselle devait être encore assez loin, son odeur n'était qu'une rumeur dans le paysage olfactif de la ville. La provocation, je décidais de m'approcher de la demoiselle, cherchant à la surprendre, même si à mon avis, si elle était ici, c'était probablement à cause de moi. Dommage que ce n'était pas pour tenter un viol improvisé, mais plutôt pour un meurtre. Ah ces sorciers, incapable de profiter simplement de la vie, des forcenés de travail. Dire qu'au début de notre relation, la demoiselle était sous mon charme, elle s'imaginait sans doute une jolie relation à deux, mais elle a vite déchanté en voyant mon petit régime alimentaire. Il faut dire que je suis sans doute le seul et unique vampire à avoir réussis à conquérir le coeur d'une chasseuse de vampire, jusqu'à ce qu'elle essaye de me buter. A l'amour... Non ce truc ne m'a jamais réussit, j'arrivais pas à me défaire de mon unique amour, ma femme, malgré le temps qui passait, même si le temps arrivait réellement à cicatriser les blessures. M'éloignant de la plage, je rejoignis le centre ville, à la recherche de mon joujou du moment.

Anton & Irinushka

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La chasse, la seule passion qui animait encore le petit coeur de glace de la belle sorcière. Iri était arrivée trois jours auparavant, le vampire de son coeur avait encore une fois laissé des traces sanglantes. L'auror était donc venue pour essayer une nouvelle fois d'occire cette pourriture. Ah Anton est elle s'était une histoire d'amour à la con qui aurait pu peut être donné quelques choses de chouette, si seulement il n'était pas une créature de la nuit.

En y repensant c'était drôle d'être tombée amoureuse d'un tueur, mais le flirt s'acheva très vite et maintenant on se demande souvent qui chasse qui ? Iri était donc dans un des petits paradis français uniquement pour détruire Anton. La belle était une femme emplit de colère et qui ne vivait que pour détruire tous les membres de l'espèce de Anton. Alors qu'elle avait finalement décidé d'abandonner pour quelques heures la chasse, le soleil était haut dans le ciel et elle pensait que le ténébreux Vampire serait sans doute caché pour digérer le ou la pauvre malheureuse qu'il avait vidé de toute sa source vitale.

C'est ainsi que Iri arpentait la vieille ville un plan à la main pour ... non vous ne rêvez pas l'auror c'est décidée de faire du tourisme ! Son plan en main, elle arpente donc la vieille citée moldue, s'arrêtant devant une boutique de moldue, elle finit par reprendre son exploration. On ne peut pas dire qu'elle se sent seule, de nombreux touristes arpentent comme elle, les vieilles rues pavés. Elle ne comprendra jamais les moldues, il n'y avait vraiment rien d'intéressant dans leur magasin de souvenir. La chasseuse finit donc par reprendre sa visite, en y réfléchissant bien, pourquoi continuait-elle à pourchassé Anton ?

Elle ne pouvait pas se l'avouer à elle-même mais leur petite histoire brève à quand même fait quelques choses à Inu. Le pire pour elle fût sans doute la découverte du poteau rose. Et, oui on ne peut pas sans sortir sans égratignure, le résultat était ce besoin de poursuivre le vampire jour après jours, nuit après nuit. Souvent elle finissait par dessouder un vampire, mais pas celui qu'elle traquait. S'arrêtant sous un immense peuplier, elle se replongea dans ses souvenirs.

Elle finit par se sentir épier, son regard scrutant les alentours, elle posa sa main sur sa baguette dissimulait dans une des poches de sa veste. Elle attendit de longues minutes, pour finir par entendre le miaulement éraillé d'un chat de gouttière, elle avait l'air fin. Elle émit un petit juron avant de relâcher sa baguette. On ne pouvait pas dire que la jeune femme avait l'esprit tranquille, mais elle connaissait le lascar et elle s'en méfiait comme de la peste elle-même. Pourtant, elle décida de s'arrêter un peu pour profiter du soleil, c'était agréable de sentir la chaleur réconfortante de l'astre solaire sur sa peau.

Son regard fixait à présent un petit couple de vieux moldue qui avançait en se tenant la main, comme, elle les enviait. Ils avaient l'air tellement heureux. C'est à ce moment-là que l'instant de tranquillité prit fin.

Anton & Irinushka

« Le mal, c'est quelque chose de toujours possible. Et le bien, c'est quelque chose d'éternellement difficile.»

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Mon odorat me conduisit immédiatement auprès de la jolie demoiselle. Elle n'avait pas changé et pourtant quelque chose attira mon attention. Non je ne rêvais pas la demoiselle au joli teint porcelaine semblait jouer à la touriste avec une carte de la ville. Je m'attendais pas à ça il faut dire, même si elle était presque continuellement derrière moi à essayer de détacher ma boite crânienne du reste de mon corps, elle restait généralement concentrée sur son objectif, et ne se laissait pas distraire par une chose aussi futile. En même temps la ville de Nice se prêtait plutôt bien à ce genre de jeu. Le port où stationnait de luxueux bateaux, la baie des Anges et ses palmiers, et surtout la vieille ville qui semblait nous transporter au Maghreb aussi sûrement qu'en transplanant. Toutes ces odeurs ne cessaient de me rappeler les souks Marocains. Aucun ne me contredira, la nourriture y est délicieuse, et c'est la même chose pour nous, créature de la nuit, rien n'avait à mes yeux meilleures goûts qu'une princesse arabe au coeur de la nuit, leur sang avait une petite note sucrée très agréable aux papilles.

Je ne vais cependant pas vous raconter toutes mes expériences gustatives, concentrons nous surtout sur la froide beauté qui arpentait les rues du sud. J'étais invisible pour la plus part des yeux qui m'entouraient, enfin presque, elle manqua de me repérer avant que je ne le souhaite réellement, mais je reçus une aide inattendue d'un matou. Le sourire aux lèvres, je continuais ma petite chasse jusqu'à surprendre la demoiselle observer avec une certaine envie un petit couple de vieux. Alors je me rapprochais sans un bruit me plaçant juste derrière son cou.

"Ne me dis pas que tu les envies. Ils sont condamnés à mourir, et l'autre souffrira intensément jusqu'à ce que la mort le délivre à son tour. Ce n'est pas un sort enviable, l'amour se doit d'être vécu en immortel. Toi et moi. Beaux, jeunes et amoureux jusqu'à la fin des temps."

Je lui avais susurré ces mots au creux de son cou, juste assez prêt pour que la demoiselle puisse sentir mon souffle à chacun de mes mots. Je ne portais pas attention à sa baguette, elle n'avait pas le moindre effet sur moi, alors qu'importe, non je vérifiais juste ses mains, les seules choses réellement dangereuse quoi qu'en soit décapiter un vampire n'était chose si facile étant donné notre force surhumaine.

"Ne tente rien de stupide, je n'ai pas faim, il serait dommage de gâcher un sang qui est si agréable au nez. Et puis je n'ai pas envie de te tuer, avec qui je passerais mon temps sinon? Aucune femme n'a ta saveur."

Mes mots étaient choisis dans le but de la provoquer, c'était notre petit jeu, un mélange de haine et de séduction dont je ne pouvais pas me passer, un petit plaisir de l'éternité.

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