« La pire souffrance est dans la solitude qui l'accompagne. » [PV : Darcy]

Darcy SPENCER & Alastrann G. DOUGHERTY

« La pire souffrance est dans la solitude qui l'accompagne. »

« Ce jeune homme est d’une incorrection… Cela ne m’étonne pas qu’il ait atterri à Serpentard ! »

- " Ahhaha, Darcy t'es vraiment la meilleure pour raconter des blagues, dit Drago en suffoquant de rire. Raconte moi en une autre s'il te plait ! " Demanda t-il a Darcy, en reprenant des Dragée Suprise de Bertie-Crochu. La jeune fille lui raconta une blague, le jeune Drago hurla de rire, manquant de s'étouffé avec sa Dragée, Dracy regardait son camarade. Camarade était un mot faible, comparé a l'histoire d'amitié qui lié les deux élèves. Adossé contre le mur d'un couloir désert du château, Darcy, la tête contre l'épaule de son ami, ils regardaient tout deux le ciel noir d'encre, le sourire toujours aux lèvres.

Darcy était allongée sur son lit. Les yeux grands ouverts, contemplant les planches de son lit a baldaquin. Un sourire léger au coin des lèvres, elle pensait a son ami, Drago. Comment une amitié aussi farfelue avait pu naître ?
Une situation bizarre pour une Serdaigle et et Serpentard, mais en ce moment, avec les histoires concernant le jeune homme, il avait besoin plus que jamais, de l'épaule de son amie. Darcy adorait Drago, ils se connaissaient depuis déjà bien longtemps, mis a part son caractère coriace et têtu, c'était un jeune homme vraiment adorable.
La Serdaigle se leva soudain, elle était vraiment éveillée et n'avait pas du tout envie de dormir. Trop de choses se mélangeaient dans sa tête. Elle sortit sa valise et prit un jean's et un haut bustier bleu nuit. Elle enfila les vêtements, noua sa cape autours de son cou et prit sa baguette qu'elle rangea dans sa poche de Jean's. Elle sortit silencieusement du dortoir, de peur d'être interpellée par des élèves trop curieux. Une fois dans la salle commune, elle sortit en hâte dans le couloir, il fallait faire attention, les murs avaient des oreilles et un concierge rabougri surveillait les couloirs à cette heure. Elle montait les marches des escaliers qui ce soir là, ne bougeaient pas, par chance d'ailleurs. Mais où allait la jeune fille ? Elle même ne savait pas. Il fallait qu'elle trouve un endroit calme, sans tableaux, sans concierge. Une idée lui traversa l'esprit, les toilettes. Elle n'y était plus aller depuis sa troisième année, quand elle se cachait pour sécher quelque cours avec Drago. Elle courut en direction de la porte recherchée. Elle fut devant son but, cinq minutes plus tard. Elle mit la main sur la poignée, la porte n'était pas fermée, elle entra et vit un sceau brisé par terre, elle se demanda si il y avait quelqu'un ici. Elle ferma la porte derrière elle, un petit vestibule séparé l'entrée des sanitaires.
Elle s'arrêta, il y avait du bruit dans la pièce a côté, elle se plaqua contre le mur, la baguette parée dans sa main droite.
Il faisait frais dans cet endroit, c'était humide et sombre. Elle rabattit les bords de sa cape sur son cou pâle et pencha la tête pour voir qui se trouvait là. Un jeune homme, de dos, les bras sur les rebords sur lavabo se trouvait là. Elle ne savait pas qui c'était, le jeune homme avait l'air perdu dans ses pensées, marmonnant des choses incompréhensibles...
Profitant de l'état de l'inconnu, Darcy s'avança derrière lui, la baguette toujours dans la main.
De léger rayons de lunes perçait dans la pièce, donnant a la situation un charme certain. Il neigé dehors. La Serdaigle avançait toujours, l'homme ne s'était pas encore aperçu de la présence de la jeune fille. Arrivé derrière lui, elle mit la baguette pointé sur le jeune homme, lui touchant le dos, comme un poignard. Darcy ne tremblait pas, toutes les émotions passées dans sa tête et son corps, toutes, sauf la peur.

[ C'est court désolé, j'ai pleins d'autre rp's a répondre.. :/ En tout cas, bravo, c'est magnifique comme commencement :) ]

Le calme et la solitude ne furent qu’une courte illusion… Très vite, Alastrann sentit une présence : quelqu’un ou quelque chose venait de pénétrer dans la pièce. Le rythme cardiaque du garçon s’accéléra, il glissa lentement et furtivement sa main droite dans la poche intérieure de sa cape et sentis sous ses doigts le bois dur de sa baguette. Mais très vite, quelque chose se braqua contre ses omoplates, quelque chose de pointu. Il n’y avait plus de doute : un ou une élève était ici… Mais le vert et argent n’eut même pas l’idée de s’enfuir. Un sentiment de toute puissance le parcourut, et son singulier sourire narquois se dessina sur son visage. N’écoutant que sa tête, il se retourna d’un seul coup, brandissant sa baguette et hurla : « Expelliarmus ! » Il était fier de sa réactivité, plus fier que jamais. Personne n’attaquait Alastrann Garalt Dougherty par derrière. Savourant sa courte victoire, il ne perdit pas la main, et susurra un léger: « Lumos. », pour voir le visage de son adversaire. Une légère bulle de lumière se forma au bout du bout de bois qui lui servait de baguette, et se propagea à quelques mètres.

A ces mots, il éclata de rire et en retourna à ses songes, prenant le risque d’être à nouveau dos à la jeune Serdaigle. Il n’y avait plus de raison pour qu’elle ne l’attaque, du moins, il l’espérait vraiment. Il n’avait pas la tête à faire un duel nocturne. Il ne voulait ni abimer son visage, ni celui de la jeune fille. Elle n’avait rien demandé, elle n’était là que par les fruits du hasard. Mais il n’en avait que peu à faire… Ce n’était pas important, ils étaient là, à deux dans leur solitude respective, une sorte de mur édifié entre eux.
Les minutes s’écoulaient… sans prendre le temps de s’arrêter. Le vert et argent se contentait de garder son regard fixe, perdu au loin, dans les paysages enneigés de la profonde Angleterre. Il repensait à toute et n’importe. Il y avait cette image récurrente, un peu comme une vieille photo dont les coins étaient rongés par la vieillesse. Il y avait sa famille, son père, sa mère et tout le monde riait, tout le monde était heureux… Mais seulement : cette scène s’était elle réellement déroulée ? Ou n’était ce que le produit fallacieux de l’imagination d’un adolescent au bord de la folie ? Il espérait tant pourtant, il espérait qu’un jour cette plénitude arriverait, et plus rien ne viendrait obscurcir son subconscient. Et qu’il retrouverait peut être un sommeil digne de ce nom… D’un geste mécanique, il chercha dans les poches de son jean quelque chose s’apparentant à un paquet de cigarette. Il avait découvert ces petites choses lors d’une excursion dans le Londres Moldu, et s’était très vite rendu compte qu’il était devenu totalement dépendant. Il ouvrit vite la fenêtre, escalada les lavabos et s’assit dans l'entrebâillement, une jambe à l’intérieur, et l’autre à l’extérieur de la pièce. Un frisson le parcourut lorsqu’il aspira la première bouffée, il ressentait tellement de plaisir à enfin recevoir sa dose de nicotine qu’il ne sentait pas le froid qui lui perçait l’échine.

« Oh… je manque à tous mes devoirs, dit il d’un ton méprisant, tu veux une cigarette ma grande ? »

N’attendant pas l’ombre d’une réponse, il haussa les épaules et continua de fumer… Il se plaisait à s’autodétruire, à sentir chaque parcelle de son corps se carboniser, se déchiqueter. Il ne ressentait plus rien, il était devenu bloc de glace.

( Hém désolé c'est pas top top... )

D'un geste vif, la jeune fille fut désarmée. Prise au dépourvu, elle recula d'un pas. L'inconnu était face a elle, mais dans la pénombre, elle ne pouvait pas distingué son visage. Soudain, l'homme employa un Lumos et la boule de lumière apparue, révélant cette personne. Elle fut prise de surprise. C'était Alastrann, un élève de Serpentard, lui et elle étaient en perpétuelle compétition depuis toute leur scolarité, c'est simple, l'intelligence et la perfidie ne s'accorde pas, c'est bien connu. Hors, ce jeune homme était la perfidie incarnée, caractère de Serpentard oblige. Alastrann lui dit d'un ton brusque :

- « Darcy Spencer... Tu n'es pas au chaud dans ton lit à réfléchir pour tes devoirs de demain? Ou à dormir à poing fermé emmitouflé dans ta couette? Franchement... tu n'as rien d'autre à faire que d'attaquer un pauvre garçon sans défense, et dans le dos qui plus est. »

De quoi se mêlé t-il, ce jeune homme ? Pourquoi elle devrait forcement être au fond de son lit " emmitouflé dans sa couette '' ? Et lui, que faisait t-il là ? Darcy pouvait elle aussi lui retourné la question. Elle s'abstint pourtant. Pourquoi chercher des ennuis avec ce jeune homme, alors qu'il pourrait parler tranquillement, en plus, cela lui faisait une compagnie par cette nuit fraîche, entre insomniaque, on se comprend. Quoique, discuter avec lui ce soir risquait d'être compliquer, avec un caractère pareil, la sociabilité n'existe pas. Sur ces mots, il éclata de éclata de rire, puis il retourna dans ses pensées, regardant au loin, perdu. Que pouvait-il bien le faire réfléchir autant ? Le jeune homme fouilla dans ses poches et en sortit un paquet de cigarette, ses gestes n'étaient pas ceux d'un fumeur habituel, Darcy eu un petit rire, il venait sûrement de les découvrir... La jeune Serdaigle avait était élevée une partie de son enfance dans l'Angleterre Moldue, elle connaissait ses cigarettes, son père en fumait. Il monta agilement sur un lavabo, ouvrit une fenêtre et s'assit. Il alluma sa cigarette doucement, une longue fumée s'échappa gracieusement. la fenêtre était ouverte, un courant d'air frais empli la pièce, cela réveilla un peu la jeune fille. Alastrann, tournant la tête vers la jeune fille, lui dit :

- « Oh… je manque à tous mes devoirs, dit il d’un ton méprisant, tu veux une cigarette ma grande ? »

Darcy ne fumer pas. Elle ignora sa question, le jeune homme aussi, il avait déjà retourné la tête vers la fenêtre, contemplant la nuit noire. Alastrann ne bougeait plus, restant de marbre, la cigarette a la main. Darcy fit quelques pas, gracieusement, elle monta sur un lavabo et grimpa sur la fenêtre où était assis le jeune homme. Elle se mit dans la même position que lui, heureusement ce soir là, elle était habillé d'un jean's et d'un corset. Elle rajusta ses boucles blondes sur son épaule, et regarda par la fenêtre, le regard lointain.

- La vue est magnifique, dit-elle doucement. Je suis désolé, je n'ai pas voulu te déranger, je n'arrive pas a dormir en ce moment, et je suis venue ici. Est-ce que je te dérange ? Ajouta t-elle.

Elle regardait le jeune homme avec des yeux brun-vert pétillant, un léger sourire aux lèvres.

La vue est magnifique. Je suis désolé, je n'ai pas voulu te déranger, je n'arrive pas a dormir en ce moment, et je suis venue ici. Est-ce que je te dérange ?

« Tu sais… Si je viens ici, c’est pour savourer un moment à moi. Je n’exclue pas le fait que je ne suis pas le seul à être insomniaque, loin de là. Lorsque tu me parles de la vue, je me demande bien ce que tu viens faire là. Si tu viens juste pour passer le temps, ou si tu es là parce que moi j’ai élu domicile ici pour cette nuit. Le sommeil ne gagne pas les esprits tourmentés… Les esprits torturés qui ne trouvent pas leur place dans les songes ou les rêves. Tu fais partie de ceux là Spencer ? Cette neige… Regarde cette neige… Je trouve ça merveilleux, magnifique même. Toute mon enfance j’ai joué dans la poudreuse, avec Drago. Je ne sais pas si tu le connais… C’est un blondinet de septième année. A Serpentard. Je n’ai que des flashes de mon enfance en Irlande. Tu savais que je faisais du violon depuis que j’ai cinq ans ? C’est une vieille tradition là d’où je viens. »

( désolé de cette piètre qualité... )

Aucune réponse, le jeune homme aspira une grande bouffée de fumée qui enfuma tout l'endroit où il était assis, mais c'était égal a la jeune fille, elle avait l'habitude, son père fumait des cigares qui faisaient bien plus de fumée qu'une pauvre cigarette. Si il pensait l'impressionné, c'était raté, elle eut un léger sourire. Le jeune homme plongea dans ses yeux clair, comme si il voulait regarder à l'intérieur d'elle. Il renifla, puis retourna dans ses pensée, toujours en regardant la jeune fille. Darcy fit de même, elle le regardait essayant de voir si sa présence était désirée ou non, étant donné qu'il n'avait pas donné de réponses, mais rien. Le jeune homme restait neutre, le traître. Cette tactique, donc, ne marchait pas avec lui, c'était rare, car habituellement, la jeune fille, pouvait comprendre les sentiments de quelqu'un rien qu'en regardant ses yeux, car généralement, les yeux expriment mieux un sentiment que toute autre partie du visage. Soudain, Alastrann s'anima, il prit la parole.

- « Tu sais… Si je viens ici, c’est pour savourer un moment à moi. Je n’exclue pas le fait que je ne suis pas le seul à être insomniaque, loin de là. Lorsque tu me parles de la vue, je me demande bien ce que tu viens faire là. Si tu viens juste pour passer le temps, ou si tu es là parce que moi j’ai élu domicile ici pour cette nuit. Le sommeil ne gagne pas les esprits tourmentés… Les esprits torturés qui ne trouvent pas leur place dans les songes ou les rêves. Tu fais partie de ceux là Spencer ? Cette neige… Regarde cette neige… Je trouve ça merveilleux, magnifique même. Toute mon enfance j’ai joué dans la poudreuse, avec Drago. Je ne sais pas si tu le connais… C’est un blondinet de septième année. A Serpentard. Je n’ai que des flashes de mon enfance en Irlande. Tu savais que je faisais du violon depuis que j’ai cinq ans ? C’est une vieille tradition là d’où je viens. »

Oh que oui, Darcy connaissait très bien Drago, c'était son meilleur ami. Mais ça il ne le savait pas. Tout ce flot de parole avait surpris Darcy, elle ne s'y attendait pas, elle était prise au dépourvu, perplexe. Donc, ce jeune homme avait vécu en Irlande ? La jeune fille avait de la famille en Irlande, elle l'y allait quand elle était plus jeune, elle aimait beaucoup cette région... C'était bizarre qu'Alastrann se dévoila comme cela, surtout devant ce qu'il prenait pour une ennemie, une Serdaigle, toujours en perpétuelle rivalité. Elle ne savait plus quoi penser, fallait-il continuer de parler ? Darcy voulait profiter de cette situation pour en apprendre plus sur le jeune homme, et peut-être adoucir leur rivalité, en faire un ami ? Bon, certes, en faire un ami était peut-être un peu beaucoup, surtout pour lui, il restait quand même un Serpentard, il ne fallait pas l'oublier. Mais bon, la jeune fille avait beaucoup d'amis chez les Serpentard, pourquoi pas lui ? Surtout qu'il était ami avec Drago, cela allait-il les rapprochés ? Alastrann finit sa cigarette et jeta le mégot en l'air, tombant en perçant un léger trou dans la couverture de neige pure. La jeune Serdaigle regardé toujours le jeune homme, elle sourit doucement, les yeux pétillants, et lui dit :

- J'ai aussi toujours adoré la neige, et figure toi que je connais Drago, c'est un de mes proches ami ! Tu viens d'Irlande ? C'est beau n'est-ce pas, j'y ai passé beaucoup de mes vacances là-bas... C'est rare les personnes qui savent faire du violon.. Tu sais Alastrann, quitte a être insomniaque cette nuit, pourquoi ne pas l'être a deux ?

La jeune fille vit qu'Alastrann ne l'écoutait même plus. Il était perdu dans ses pensées, comme a son habitude, d'ailleurs se perdre dans ses pensées était souvent une habitude d'insomniaque. Darcy le regardait, elle le vit regardé par la fenêtre scrutant la couverture de neige qui s'épaississait de plus en plus. Demain, en se levant, les élèves du château de Poudlard auraient une bonne surprise. En ce moment de temps très dur, il y a très peu de raisons de rire, alors ce doux flocons purs seront là une source d'amusement pour la plupart des élèves...Il revint à la mémoire de la jeune femme un souvenir, un souvenir qui remontait d'il y a extrêmement longtemps, elle se voyait, joyeuse, jeune, encore insouciante de la menace qui planerait au dessus de leur tête des années plus tard, elle était dans son jardin, en Angleterre, en train de faire un ange dans la neige, bougeant les bras pour faire des ailes, de gros flocons tombant sur son petit visage d'enfant. Elle ferma les yeux doucement, puis les ouvrit.
Alastrann la dévisagé d'un air méchant, son regard, Darcy ne l'oubliera jamais, il était dur, froid, comme si toute la haine du monde se concentrée dans ses prunelles. Darcy resta perplexe. D'un geste lent, il sortit son paquet de cigarette, en sortit une, puis le rangea de nouveau, tout ça, en continuant de regarder la jeune fille. Le jeune homme était toujours assit sur la fenêtre, une jambe dehors, mais il se mit assit correctement, et lui dit d'un ton cruel, mielleux et sournois.

- « Ma belle, ne connaitrais tu pas un Rowann Galheris par le plus grand des hasards ? »

Quand ce prénom fut prononcé, son coeur eut des ratés, elle eut un flash, elle revoyait la scène, la descente des Mangemorts, quand elle avait couru dans une maison inhabitée, elle s'était caché dans un placard, les Mangemorts étaient entrer dans la maison, et la fouillèrent. Ils découvrirent Darcy et ils lui firent subir toute sorte de sortilèges impardonnable. Heureusement, un de ses camarades était venu la sauvé en la ramenant a St-Mangouste, a demie-morte. Et dans ces Mangemorts, il y avait Rowann Galheris, celui qui lui avait jeté en premier un sortilège Doloris.
Revenu à la réalité, la jeune Serdaigle descendit doucement de la fenêtre, en silence, elle alla devant un lavabo, de dos au traître de Serpentard qu'était Alastrann. La jeune femme tremblée de rage, son coeur battait à tout rompre, à la pensée de ce souvenir douloureux. Elle mit une main sur le lavabo pour s'aider a tenir debout, une autre main sur le coeur, respirant difficilement. Ce Serpentard était allait trop loin, comment osé t-il lui parlé de ça ? Une pourriture, une pourriture infâme de Serpentard, voila ce qu'il était. Darcy aurait voulu le tuer sur le champ. Rassemblant toutes ses forces, elle sortit sa baguette, se tourna et cria :

- Bombarda Maxima !

Ce qui fit exploser les carreaux de la fenêtre où était assit Alastrann. Le verre brisé vola en l'air, comme des cristaux argentés... La baguette toujours levée, le bras tendu, le regard plus froid que jamais, elle s'avança, le défiant du regard et lui dit :

- Comment ose tu ? Comment ose tu me rappelé ça Dougherty ? A tu au moins une fois dans ta vie, était victime d'un sortilège pareil ? Je suppose que non ! Eh bien moi si, et pendant plus d'une heure !

Elle s'arrêta, tremblant de tout ces membres, le regard toujours planté dans celui du Serpentard.

« Comment oses-tu ? Comment ose tu me rappelé ça Dougherty ? A tu au moins une fois dans ta vie, était victime d'un sortilège pareil ? Je suppose que non ! Eh bien moi si, et pendant plus d'une heure ! »

Les deux élèves se regardaient tel des animaux près a se jeter dessus au moindre regard. Il n'y avait aucun témoins ici, la salle était plongée dans la pénombre. La jeune femme était prête a lui sauté dessus, de rage. Il y avait une drôle de lueur dans les yeux du jeune homme, comme si il réfléchissait a quelque chose.

« Rowann est un petit farceur… Si tu savais ce qu’il m’a mis la première fois que je l’ai vu, tu ne dirais pas que je ne sais pas ce que c’est, souffrir. »

Eh bien non, si il avait su vraiment ce qu'était de souffrir, il n'aurait jamais parlé comme cela de l'homme qui lui a fait ça.
C'est comme si la jeune fille disait que ce Rowann était un ange, cela était tout simplement impossible, c'était un Serpentard, ce Mangemort devait faire partit de ses amis. La jeune fille regardait Alastrann, le défiant du regard, baguette toujours parée, elle tremblait moins maintenant, le sort qu'elle avait lançait l'avait calmé quelque peu. Le Serpentard se délecté de cette situation, pour un Serpentard c'était le Jackpot, faire souffrir quelqu'un qui n'avait rien demandé, une jeune femme, une Serdaigle en plus. Il éclata d'un rire sournois, cruel et méchant, tout ce passait comme il l'avait prévu, la douleur qu'avait engendrer ce souvenir chez la Serdaigle...

- « Décidément, tu ne me connais pas Spencer. Pensais tu un seul instant que j’allais faire ami-ami avec toi ? Te parler de moi ? Te jouer un air de violon et te déblatérer des niaiseries sur mon Irlande natale ? Tu ne sais pas qui je suis… Je ne suis qu’une illusion de moi-même, un traitre, un vicieux. Et ce n’est pas une Serdaigle dans ton genre qui va me changer !!! »

Oui, c'était un traître, un vicieux, Darcy pouvait rajouter tout sorte d'adjectif péjoratif. Hors elle savait très bien qui était Alastrann, un Serpentard. Elle ne voulait pas le changer, juste adoucir leur lien, mais ce qu'il venait de faire avait complètement changé le caractère de la jeune fille, celle-ci voulait maintenant, a l'inverse de tout a l'heure, faire subir au Serpentard toutes les souffrances qu'elle pourrait. Soudain, le jeune homme murmura un sort, celui-ci frappa la jeune fille en pleine face, ce qui l'a fit tombé, se tenant la tête entre les mains, elle hurla, il lui avait fait perdre la vue. Elle prit sa baguette et lança a l'aveuglette un sort.

- Tarentallegra !

Elle ne vit pas ou s'échoua le sort malheureusement, mais elle entendit un bruit, comme si il avait tapé de justesse le serpentard.

« Je devrai m’excuser, mais je n’en ferai rien. Ton sort, et presque ta vie même, sont à présent entre mes mains. Je fais ce que je veux de toi ma belle. Expulso ! »

Le sort avait frappé le jeune homme, celui-ci se mit a bouger dans tout les sens, comme une marionnette ridicule, on pouvait voir qu'il souffrait, ce n'était pas chez payer pour le sort qu'il venait d'envoyer a la jeune femme, celle-ci était par terre, les mains au sol, se coupant la peau avec du verre brisé de la fenêtre explosée. Pour mettre fin a ce moment ridicule, Alastrann essaya de dire le contre-sort. Cela fonctionna, il retrouva l'usage de ses jambes, le laissant légèrement tremblant, et la jeune femme retrouva sa vue. Elle eut du mal a voir tout de suite quelques chose car la salle était plongée dans la pénombre. Elle était toujours par terre, le Serpentard passa d'un pas vif derrière Darcy, la pointa de sa baguette, il s'accroupit, passant une main sur sa hanche, ce qui fit frissonnait légèrement la jeune femme, il lui dit d'une voix sensuellement cruelle, en jouant avec ses boucles blondes.

- Je devrai m’excuser, mais je n’en ferai rien. Ton sort, et presque ta vie même, sont à présent entre mes mains. Je fais ce que je veux de toi ma belle. Expulso ! »

La jeune femme, prise au dépourvu, fut expulsé contre le mur en face, brutalement, son corps frêle tapa contre le mur de pierre dans un bruit sourd, égratignant sa peau diaphane, elle glissa lentement par terre, sa tête avait subit un choc, elle n'y voyait plus clair, ne sachant plus quoi pensé sous le choc elle garda les yeux clos, la tête baissée. Elle fit une sorte de bilan dans sa tête pour savoir où elle avait mal... Elle avait froid, sans cape, ses bras nus sur ce carrelage froid et humide, son coeur battait a tout rompre, la respiration difficile. Alastrann s'approcha d'elle, se baissa a sa hauteur, il l'a prit dans les bras, et alla l'installait contre les lavabos froid, elle ouvrit les yeux a moitié, contemplant son adversaire.

« Moi qui pensais que tu étais une battante… Même sans me voir, tu as réussi à me toucher. J’ai été impressionné pendant l’espace de quelques secondes. Mais seulement durant ce court laps de temps… Après, ma pseudo admiration pour s’est affaissé comme un ballon de baudruche qu’on aurait gardé trop longtemps. Venant d’une Sang-Pur, je m’attendais à quelque chose de mieux. Vraiment. ALLEZ SPENCER ! REVEILLE TOI ! »

Il l'a regardait bizarrement, lui tenant les mains. Prenant sur elle, elle le poussa, elle n'aurait sûrement pas réussit si il s'y était attendu, mais il était pris au dépourvu, et prit sa baguette et cria :

- Imobilis !

Le jeune homme qui avait reculé d'un pas, se stoppa net grâce au sort, ne pouvant plus bouger, ni articuler un mot, les bras le long du corps, les yeux ouverts. La jeune femme reprit son souffle, s'avança un léger sourire aux lèvres, il voulait se battre, alors il aurait ce qu'il voulait, elle n'était pas chez Serdaigle pour rien. Elle contourna le jeune homme, lui faisant face, elle prit la baguette d'Alastrann, qui lui offrait en quelque sorte, elle le regarda dans les yeux, elle y voyait la colère du Serpentard, elle s'avança doucement, déposa un léger baiser sur sa joue, et lui chuchota a l'oreille d'une voix tout aussi sensuellement cruelle que lui, ses boucles chatouillant la nuque du jeune homme.

- Maintenant, tu sais ce que c'est d'être sous l'emprise de quelqu'un sans pouvoir se défendre, j'espère que tu souffre autant que j'ai souffert, sache que je ne suis pas qu'une simple fillette Alastrann.

Elle s'arrêta, reculant de quelques pas, contemplant le jeune homme, elle posa sa main sur son torse, pour sentir les battements de coeur du jeune homme, son coeur battait a tout rompre, elle lui dit :

- Tiens donc, ton coeur bat aussi vite que le mien quand ce mangemort m'a attaqué.
Puis elle ajouta : " Impédimenta ! " Et le Serpentard vola, et s'écrasa contre une fenêtre, l'a brisant elle aussi en milles morceaux...

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