Combat de Coqs [Fe]

Combat de Coqs

« Sous ce coussin se cache la clé de ma délivrance ! »

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- La Gazette du Sorcier est heureuse de vous accueillir pour cette septième soirée spéciale organisée en partenariat avec "Du Lard mon Chou", la boutique de prêt à porter taille XXXXXL du Chemin de Traverse. Pour la troisième année consécutive, on vous proposer le Combat de Coqs, cette animation dont vous raffolez tous, où de magnifiques Mâles, vont s'affronter dans un combat de boxe. Bien évidemment, tous les coups sont permis, à l'exception de l'utilisation de leur baguette magique, qu'elle quel soit. Place à notre champion de l'année dernière : Clean Eastfood qui nous vient de... Ailleurs qu'ici. Je m'y perd avec tous ces idiots... Enfin toutes ces personnalités du monde magique de la boxe...

Et voilà. Le grand jour était arrivé. Je me tenais dans ma loge. Ma Gazette avait organisé ce tournoi, comme chaque année depuis maintenant trois ans, et ça allait être la toute première fois où j'y participais. C'était normal qu'en ces temps sombres, tout le monde y mettait du siens pour... Non en réalité, je n'étais là que pour une chose. Impressionner les filles qui étaient venues si nombreuses. Et puis, je n'étais pas mauvais en boxe. Qui plus est, j'avais un corps d'Apollon, alors autant enfilé ce short rouge et en faire profiter à tout le monde.

- Victoire de Abrigael ! Comme l'an dernier ! On verra s'il arrivera en finale cette fois ci encore. Quoi qu'il en soit, on va accueillir les deux prochains candidats ! Alphonso Culrond et Guillaume Del Taureau !

Ils avaient tous des noms à dormir dehors. Sans doute que leur force était à la hauteur de leur nom, donc nulle. J'arriverai facilement à gagner ce championnat et à repartir avec la récompense.

"Pousse toi petit, tu ne devrais pas jouer ici, c'est dangereux."

Qu'est ce qu'il faisait là cet enfant ? Il était en short comme les grands boxeurs, et pourtant il avait la tête d'un gamin de 12 ans. Il n'avait rien à faire ici...

Le premier qui rira, aura une tapette !

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Lukas avait toujours eu un grand cœur. "Grand comme çaaaaaa" comme disaient les petits garnements qui lui servaient de voisins et qu'ils gardaient parfois pendant ses vacances. C'étaient des hypocrites, ces gamins. Bien qu'ils ne le valorisent que par simple intérêt, pour avoir plus de bonbons ou pour regarder Mister Green Rabbit and His Girlfriend - dessin animé à connotations très sadomasochistes, il n'allait pas non plus se plaindre d'être ainsi mis en avant. C'était qu'un juste retour des choses. Il méritait d'être complimenté, cet être si parfaitement agréable (à regarder comme à fréquenter).

Il ne manquait jamais une occasion de se montrer sympathique et généreux. Peut-être pas niveau économique, il n'avait déjà pas beaucoup de moyens pour subvenir à ses propres besoins... Cependant, quand il s'agissait de devoir faire du bénévolat, de signer à une pétition, d'intégrer une association (comme la S.A.L.E. ou encore la S.S.C.) ou de donner de son temps et de sa force pour participer à une œuvre caritative, il répondait toujours présent ! Alors forcément, vous vous doutez que lorsque la Gazette avait fait paraître son dernier numéro, avec la spéciale page "Combats de Coqs", il n'avait pas perdu de temps. Il avait tout de suite demandé une fausse absence de deux jours - quitte à s'éclipser un moment, autant en profiter pour louper des cours - à un de ses camarades pas très clean de septième année, habitué à ce genre de papiers. Il ne lui restait plus qu'à se rendre sur les lieux.

Le bruit, l'excitation, les cris, ça le rendait dingue. Pas dans le sens " il va tomber dans les pommes pauvre petit chou " mais plus " personne peut le tenir il va tout casser ". Il en avait déjà entendu parler l'année précédente, et l'année encore avant, mais son âge et son gabarit ne lui permettait pas d'accéder à l'évènement. Aujourd'hui, c'était tout autre chose. Il était beaucoup plus canon et avait gagné quelques centimètres, ce qui faisait forcément craquer les gardes du corps la gente féminine, empêchant alors les vigiles de le virer au risque de se voir huer par la foule. Ce n'était pas pour se la jouer brute et sexy - pas besoin de venir ici pour ça - mais simplement pour aider son prochain, qu'il venait faire un tour. La récompense pourrait facilement repartir dans les pays pauvres Africains. Il ne combattrait que pour cette raison, après, le fait de rendre le public dingue, ce n'était qu'un bonus. \o/

Vêtu de son short rouge et d'un débardeur gris, en attendant de monter sur le ring, il était en pleine exploration des loges. Le bruit venant du ring montait jusqu'à lui et ne faisait qu'accroître son impatience. Les gants autour de son coup, il sifflotait tranquillement, ses baskets claquant contre le sol, ses cheveux en bataille et son grand sourire contrastant totalement avec l'air agressif de ses futurs concurrents. L'important c'est de participer ! Puis derrière ce petit air d'adolescent en manque d'action, il avait pas mal d'entraînements derrière lui.

"Pousse toi petit, tu ne devrais pas jouer ici, c'est dangereux."

Gné ? Alors qu'il s'était arrêté, attiré par un papillon écrasé au plafond, il baissa les yeux pour tomber face à face à un homme assez vieux. Il faisait quoi ici ? Il était commentateur ? Non parce que ses os devaient être trop abimés pour qu'il soit en état de monter là-haut. Haussant un sourcil, il était face à cet homme apparemment préparé, malgré son âge, dans le même but que lui. Étonnamment, ils étaient à peu près de la même taille, donc pour le côté "imposant et effrayant", on repassera.

Croisant les bras, s'éclaircissant la gorge, Lukas se décida à répondre à papy :

« Hey, c'est à moi que tu parles ? Tu me cherches ? C'moi que tu parles hein ? Hein ? »

Prenant un air de racaille de bas étage, il éclata de rire avant d'être rester statique assez longtemps pour sembler crédible. Il avait toujours eu envie de faire ça.

« D'solé, M'sieur. Je voulais juste tester le style banlieue... Hm... Vous êtes le doyen de la promo ? Ah je sais ! Vous êtes là comme l'ambassadeur ! C'est pas une tenue adéquat pour ce rôle. Vous inquiétez pas pour moi en tout cas, je suis un winner, je vais tout déchirer ! C'est vous qui devriez faire attention, les rackets sur les anciens c'est courant ces derniers temps. » Ajouta-t-il sur le ton de la confidence, comme pour le mettre en garde d'un risque quelconque d'attaque une fois la soirée terminée.

Combat de Coqs

« Sous ce coussin se cache la clé de ma délivrance ! »

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Dans le monde de la magie, on vivait selon certains principes. Il y avait des lois, des règles à respecter, et elles étaient identiques pour tous. La première, c'était de ne jamais sortir sans sa baguette magique. La seconde, c'était de ne jamais croiser le regard d'une personne portant un tatouage sur l'avant bras, car ces derniers avaient un caractère de cochon, et ils n'aimaient pas être observé. La troisième, et la plus importante de toutes, c'était... Non mais on s'en fichait royalement de ces règles, et stupides lois. C'était qui cet imbécile de douze ans qui se permettait de me parler comme ça ? Oui, la troisième règle disait de ne jamais utiliser sa baguette contre quelqu'un d'autre si ce n'était pour se défendre, mais là il méritait bien un petit diffindo, non ? Ou quelque chose de ce genre qui lui ferait perdre sa langue.

"Attends, c'est à moi que tu parles ? Tu n'as pas plus de douze, treize ans. Et encore..."

J'avais approché ma main de son visage, et chose surprenante, il n'avait pas bougé. Cela dit, je ne comptais pas le frapper, simplement toucher ses joues, et palper un peu...

"Pas un millimètre. Que dalle. Quand tu auras un peu de poil sur le menton, tu pourras te considéré comme adulte, mais tant que tu continueras à porter des couches, apprend à te la fermer quand on ne t'adresse pas la parole, et quand un adulte te demande gentiment de te pousser de son chemin. Pour quelqu'un de jeune, tu prends pas mal de place..."

- Pour notre prochain match, nous accueillons Lukas Sullivan, face au grand, à l'immense, au majestueux... Directeur de notre Gazette ! Monsieur Maxwell Weaving !

Bien entendu, à l'annonce de mon nom, les filles s'étaient mises à hurler dans la salle. J'avais regardé le petit garçon avec un air triomphant.

"Je serai bien resté à t'écouter meugler encore un peu, mais on m'attend. Désolé mon garçon. Tiens..."

J'avais sortit un gallion de ma poche de short, et je lui avais tendu.

"Il y a un stand de glace à l'entrée. Va te chercher une glace à la vanille. Fait attention, celles à la menthe font frissonner... Je ne sais pas si tu es capable de supporter une telle fraîcheur dans ta bouche. Ca fait monter les larmes aux yeux parfois. Enfin tu connais ça toi."

Je m'étais avancé en direction du ring. Les filles criaient toujours autant. J'avais lancé quelques petits regards à certaines d'entre elles, puis je m'étais avancé au milieu du ring, et j'avais levé mes poings bien haut en signe de victoire. Les cris s'étaient accentués. Et au même moment, des filles avaient détournées leur regard de moi pour observer la personne... Mon adversaire... Qui venait d'arriver sur le ring. Je m'étais tourner, curieux de découvrir qui était ce Drukas. Et... Oh non...

"C'est une blague ? Tu veux quoi à la fin ? Un autographe ?"

Je m'étais tourné vers les personnes assises au premier rang, juste derrière moi.

"Vous n'auriez pas un stylo ?"

Peut être qu'il me laisserait tranquille après l'autographe...

FOUS TA CAGOUUULE !

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Il ignorait pourquoi, mais le papy le regardait bizarre. Il devait avoir pas mal de problèmes de vue en tout cas, c'était compréhensible vu l'âge qu'il devait avoir. Comment pouvait-il le prendre pour un gosse de deuxième année, franchement ? C'était vexant. Il était bien loin d'être aussi ringard qu'à ses douze ans ! Admirez sa tenue quoi ! Il ne bougeait pas d'un pouce, même avec un psychopathe sénile devant lui. Il était si courageux... Si compréhensif vis à vis de ce pauvre homme qui avait dû se perdre pendant la sortie mensuelle de la maison de retraite... Alors il le laissa ainsi le dévisager et le toucher - ouais, pas trop non plus - parce qu'il avait un peu pitié, en effet. Il était tellement basé sur des stéréotypes, du genre : t'es pas poilu, t'es pas un mec. Il s'était rasé le matin même, c'était pour ça. Oui parce qu'il voulait pas ressembler à Chabal. A n'importe quel Sébastien en fait. Je suis un mec, un vrai. D'abord. Comment tu pourrais savoir que je suis gay ? Non... La ferme Lukas. Arrête de te parler, concentration. Fais ton regard de serial-killer. C'était dur, de menacer un pauvre retraité. Il n'allait quand même pas se laisser faire ! Serait-il arrêté, s'il osait s'en prendre à un ancien ? Il faisait peut-être parti d'une sorte de club d'anciens combattants de la Première guerre mondiale magique et donc, s'il l'attaquait, Lukas risquait... Je sais pas... D'être condamné à mort, du genre ébouillanté ? Il préférait mourir sans que ça ne touche son corps parfait. Le poison, un arrêt cardiaque, quelque chose comme ça.

Il aurait bien dit "En tant que senior, vous êtes censé être le modèle des générations futures. Là, je pense simplement que votre mère doit se retourner dans sa tombe en voyant que l'éducation qu'elle vous a donné dans votre jeunesse n'a pas laissé beaucoup de traces." ... Sauf qu'il ne voulait pas le froisser, ce serait dommage que son petit cœur ancien s'arrête à cause d'une crise de colère que le rouge et or aurait causée. Il s'en voudrait affreusement. Mieux valait garder cette réplique dans sa poche, pour quelqu'un d'autre de moins fragile physiquement. Alors, il entendit l'annonce de SA bataille. De SON moment sur le ring. Pour les petits enfants d'Afriiiique, je pense à vous les gars ! S'il n'avait pas eu peur de paraître trop étrange, il aurait levé le poing en l'air, aurait fait un check au ciel et se serait agenouillé en mimant une prière. Sauf qu'il n'était pas seul, son rituel avant combat était donc proscrit pour aujourd'hui. Il allait s'excuser auprès de l'inconnu boiteux quand ce dernier annonça lui-même qu'il devait s'absenter. Étrange, tiens. Sans doute pour aller voir le mortel combat ! Pour le voir battre son adversaire en deux secondes chronos ! Il était gentil en tout cas. La générosité des grands pères qui ressortait au moment de se quitter, comme c'était mignon. Il aurait le droit à une glace après ses efforts, comme ça ! Le remerciant d'un grand sourire, il se contenta d'hocher la tête de haut en bas, en signe affirmatif à sa dernière phrase. Bien sûr qu'il connaissait. Il avait dû réconforter tellement de filles pleurnichardes après avoir refusé leurs avances... C'était cruel.

Trop occupé à admirer la pièce, il la rangea rapidement dans une poche de son short - pratique, hein. Ainsi, lorsqu'il se retourna, l'homme n'était plus là. Peu importe. Motivé, il s'étira légèrement et monta sur le ring, où d'après les cris il devinait déjà la présence de son adversaire. De dos, il semblait assez... Assez... Ouais non. Assez pas grand chose. Il était pas jeune. Expérience, vous me direz, Lukas allait morfler. Lui le voyait comme un avantage. Il avait plus de souplesse, plus de vitesse, plus de réaction, une meilleure forme... Ce n'était pas rien. La technique n'était peut-être pas au top, mais niveau réflexion, il gérait particulièrement. JE SUIS DANS LA PLACEEEEE, STANISLAAAAS ! C'était juste pour faire une sorte de rime mentale, rien de bien important.

Répondant aux acclamations de la foule, qu'il partageait avec son concurrent, il faisait plusieurs coucous aux filles des premiers rangs, clin d'œil en prime. Passant une main dans ses cheveux, c'est alors qu'il faillit éclater de rire en voyant le mec qu'il devait affronter se retourner. C'était une blague, oui. Il n'allait quand même pas frapper un vieillard en pleine face, ce serait inégal et injuste. Un centenaire face à un jeune loup comme lui, AHAH ! Où sont les caméras ? Il fallait bien qu'il s'attende à un homme d'un certain âge, comme Directeur de la Gazette. Il avait un peu la grosse tête, normal vu les compliments infondés qu'on lui faisait, juste pour être promis rédac' chef. Un sourire assez moqueur sur les lèvres, il pouffait en entendant les paroles du fou. Un autographe, c'est ça, et ma mère s'appelle Chirac pendant que vous y êtes. Ne prêtant pas attention à ses balivernes, il se débarrassa de ses gants un instant, histoire de retirer son haut - il faisait chaud - laissant apparaître sa musculature d'Apollon digne d'un Gryffondor. Les cris ne firent que s'accentuer autour d'eux, la tension (toutes sortes de tensions actuellement) montant en flèche dans ce lieu où le public n'attendait qu'une chose : du spectacle. Affiché dans toute sa splendeur, Lukas s'étira avant de se retourner vers le pauvre Monsieur J'offre-des-glaces-aux-petits-enfants-parce-que-je-suis-un-harceleur-caché. Arrivant derrière celui-ci, il dit, d'un ton tout ce qu'il y avait de plus sympathique :

« Un stylo pour faire quoi, M'sieur Max ? Vous voulez écrire votre testament maintenant ? Je vous ferais pas mal ! Je serais gentil ! Ne soyez pas déstabilisé à cause de moi ! »

Une petite tape sur l'épaule pour la touche amicale, et il s'écartait de nouveau, saluant la foule en délire. Il était confiant. Un pépé sans canne, ça ne valait rien. Rien du tout. Surtout aussi sûr de lui. Il avait peut-être une stature imposante, mais l'arrivée de Lukas l'avait complètement déstabilisé, ça se voyait.

« Vous pouvez préparer votre prochain article du journal ! Lukas Le Bienfaiteur, le nouveau king du ring ! »

Non, il ne se la pétait pas. Il mettait le pauvre M'sieur en condition, il fallait le préparer à sa défaite, voyons.

Combat de Coqs

« Sous ce coussin se cache la clé de ma délivrance ! »

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J'avais affiché un petit sourire en coin. On me faisait une farce non ? Bon d'accord, il avait une très belle musculature, et je m'étais attardé quelques secondes sur son torse. Mais de là à croire qu'il pourrait faire le poids face à moi, c'était peut être un peu exagéré, non ? Les muscles ça apparaissais comme par magie. Un peu de musculation suffissait à faire bonder son torse. Mais l'entraînement, le maintiens de cette musculature tout au long de sa vie, c'est ça qui faisait toute la différence. Les muscles que j'avais un peu partout sur le corps étaient des vrais. Ils m'accompagnaient depuis des années. Lui, c'était qu'un débutant avec des muscles trouvés dans des dragées surprise.

"Si j'en étais réduis à faire des articles sur de simples boxeurs, je te surnommerai plutôt le petit gringalet, limite vantard et qui ne tiendra sans doute pas plus de quelques minutes."

La partie de boxe allait être intéressante. J'avais bien fait de venir. Et dire que Peper, ma secrétaire, actuellement en voyage de noce, m'avait déconseillée de venir. Comme si je pouvais me faire mal. La boxe c'était une véritable passion pour moi. J'en avais jamais pratiqué, et je n'avais jamais assisté au moindre match, mais je sentais que c'était un sport qui m'attirait. Tous les jours, je me musclais, je faisais du jogging, de la natation. J'avais tout ce qu'il fallait chez moi pour être en forme. Et il fallait bien que je me décide un jour à montrer le résultat à mes fans, devant un grand public. A travers la Gazette du Sorcier, on me voit comme un simple rédacteur en chef. Les célébrités qui me côtoyaient au fil du temps, étaient toujours surpris la première fois qu'ils me voyaient. A croire que j'aurai dû ressembler à un vieux papy de quatre vingt dix ans, grognon, pour que ça paraissait normal que je dirige la Gazette. C'était surement cette Rita qui me faisait mauvaise pub. Si elle n'était pas aussi célèbre, je l'aurai sans doute viré depuis longtemps.

"Quand le monsieur là bas donnera le départ, je te laisserai frapper le premier, histoire que les filles du premier rang ne te prennent pas pour un faible, et soient déçus du voyage. Ensuite, je commencerai à me défendre, mais je te mettrai KO qu'au bout de quelques minutes. Si tu ne tiens pas plus d'une minute, les gens seront déçus. Le but étant de les satisfaire. Donc vas y, donne toi à fond, et ensuite on abrègera tes souffrances."

Est ce que ses parents étaient dans la salle ? Est ce qu'ils assistaient à ce match ? Avaient ils donnés leur consentement ? C'était qui cette fille hyper canon au premier rang ? Ah oui, Amandine... C'est vrai qu'elle était là. Je lui avais donné une invitation, mais je ne pensais pas qu'elle viendrait. Allez, il fallait que je me montre à la hauteur. Peut être que je devrais tomber par terre après le premier coup ? Histoire de faire croire que je souffre ? Que je suis à la limite de l'agonie ? Non, ça serait faire croire qu'il était plus fort que moi. Il faudrait plutôt que je crie. Non... Ou alors que je saigne un peu. Oh oui, si je pouvais saigner ça serait encore plus sexy. Ah ben tiens, le coup de départ. Il était temps.

"Vas y petit ! Fait mumuse que je m'éclate ensuite."

Héhéhé.

PETIT CHAT vs FAUVE FURIEUX

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Vantard, ouais ouais. Il aurait plutôt appelé ça du réalisme, dans le sens où il ne disait que la pure vérité. A ne pas confondre avec le réalisme, mouvement littéraire du XIXème siècle, à peu près, dont le but et de montrer la réalité telle qu'elle est, en s'intéressant aux classes moyennes et au travail, notamment. Vous connaissez L'Assomoir de Zola ? Non ? Tant mieux pour vous. Tout le monde crève et finit malheureux à la fin, puis c'est pas joli joli. Vous pensez peut-être qu'il n'y a aucun rapport avec la situation présente, mais si. Le combat allait terminer dans un tel état que les descriptions du corps en décomposition de Gervaise ne pourraient pas s'y comparer. Ce serait un carnage. Un passage de tornade. Une reconstitution d'explosion nucléaire.... Ou peut-être pas ? Il avait peut-être un visage de beau gosse et un corps d'athlète, mais pas le moral à finir combattant pour sa patrie à même pas dix huit ans. Il était majeur, aux yeux de la société magique, mais sinon, ça restait un adolescent. J'aime pas ma vie... MAIS SI JE LA KIFFE ! ELLE EST TROP COOL ! Ne rêvez pas, il n'allait pas jouer le gosse déprimé et suicidaire rien que pour vos beaux yeux. Il a la pêche, la patate, la banane, la mandarine, il est un dieu, il est un fruit Oasis, rien ne peut l'arrêter, ni le contrer, rien, jamais. Il est Lukas Elvis Sullivan, héritier du Maître Presley et Guerrier Poisson. Il savait respirer sous l'eau, et ouais.

Il écouta à peine ce que racontait l'autre dingue à côté de lui, trop occupé à afficher un grand sourire à ses admirateurs/-trices. Il comprit simplement qu'ils parlaient de filles, de KO et de souffrances. C'était assez pour le gonfler à bloc. Les filles, elles étaient là juste pour la forme. Ils s'en foutaient, il n'était pas venu pour s'en mettre plein les poches comme le vieux ringard en face de lui. Il enfila ses gants une fois que ce dernier eut finit son discours à deux balles, secouant la tête tel un sauvage. Il n'avait besoin d'aucune autre protection. On se la jouait à la clandestine. C'était très film d'action, il se prenait pour un acteur et c'était... marrant. Plus intéressants que les cours d'Histoire de la Magie en tout cas ! Il avait bien fait de ne pas rester dans les dortoirs, à disserter sur l'impact de la disparition d'une race de champignons aquatiques magiques aux propriétés aphrodisiaques chez les sirènes ! C'étaient des pestes, celles-là. Des garces qui cachaient bien leur jeux, tsss... Ne demandez pas comment il pouvait affirmer ça. C'est un sujet relativement difficile à aborder pour notre petit bonhomme.

Le coup de départ retentit, les cris s'amplifièrent, la chaleur s'intensifia. Il se mettait dans la peau d'un puma en pleine dispute pour un morceau de viande nommée Victoire. Lukas se concentra, il fallait qu'il fasse de son mieux pour impressionner son fan club, venu de loin, d'Asie et d'ailleurs, pour lui et lui seul. Il était connu, grâce à ses nombreuses correspondances dont il ne connaissait même plus l'origine pour la plupart. Les yeux plissés, prenant la pose à la Kung Fu Panda, il imagina un stratagème hors du commun pour déstabiliser son adversaire. Se faire passer pour un dingue, et ensuite, frapper. Se jetant sur lui en poussant un cri à la Jackie Chan, il tendit son bras et... BANZAAAAAAI ...tenta de lui tirer les cheveux. Comme il l'avait vu dans les séries moldues pour adolescent(e)s quand deux filles se battaient. Sauf qu'ils n'étaient pas des filles, que le contexte rendait la tâche difficile et que le pauvre M'sieur Max devait être pas loin de la chauve attitude. S'il tirait un tout petit peu, tout risquait de partir... Ce serait d'un tragique. Il s'écarta donc rapidement, s'en fichant des règles - est-ce qu'il y en avait seulement ? - et profita de cet instant de doute et de surprise dans l'audience pour élancer son poing en direction de la mâchoire du grand défriché, le second tentant d'aller toucher au niveau de l'estomac de ce dernier. C'était un sauvage, les hormones, sans doute.

« J'espère que vous avez une bonne assurance vie ! »

Pourquoi est-ce qu'il avait la chanson de Dirty Dancing dans la tête ? Sérieusement, Hungry Eyes a rien à faire ici.

Combat de Coqs

« Sous ce coussin se cache la clé de ma délivrance ! »

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Non mais il lui prenait quoi à cette fillette de me tirer les cheveux ??? C'était pas du jeu ça. Et où était cet arbitre qui n'était pas capable de siffler la faute ? A peine le départ avait été donné, que j'en perdais déjà des cheveux. Mais c'était pas moi qui me les arrachaient. Cette vipère surexcitée allait payer le prix fort. Mais en bon joueur, je m'étais juste un chouilla défendu. Après tout, je lui avais promis qu'il donnerait le premier coup. Et même si c'était un coup de tapette, ça allait tout de même être un coup. Il fallait que je m'y prépare. J'allais le laisser cogner contre ma joue gauche, car elle était bien plus résistante que la droite. Il m'arrivait souvent devant le miroir, en me levant le matin, de faire des exercices avec mes joues. J'y arrivais plus facilement de la gauche. Allez savoir pourquoi.

Le premier coup m'avait atteint à la mâchoire. Aiiiie !!! Non non, j'avais dit la joue gauche. Enfin, j'aurai dû le préciser, car s'il venait à me casser une dent, j'aurai plus d'une dent contre lui. Heureusement, c'était un coup plutôt moyen, car une jeune femme blonde aux cheveux qui changeaient de couleurs, tournait autour du ring avec une pancarte où était noté le chiffre 4 dessus. Un coup de force 4 ? Mais c'était vraiment un faible ce petit. Je m'apprêtais à lui donner un coup de 7, quand il m'avait donné un autre coup au niveau de l'estomac. Heureusement, cette fois ci, j'avais réussi à le contrer. Enfin, le précédent, je l'avais laissé faire, pour cela que je ne l'avais pas contré. N'allait pas croire que j'étais pas capable de contrer un coup à la mâchoire. En tout cas, espérons que lui en serait capable.

J'avais la force du tigre en moi. J'aurai bien voulu le griffer, arracher ses gants avec mes dents de lion, et le frapper à coup de bâton, mais il m'était impossible de faire tout cela. La seule chose qu'il m'était permi de faire en cet instant précis, c'était de prendre un élan avec mon poing droit, et de lui donner un grand coup dans sa joue gauche. Espérons que la sienne était beaucoup moins musclée que la mienne. En tout cas, c'était qu'un petit gamin, donc il ne pouvait pas avoir autant de forces qu'un bel étalon comme moi.

"Et j'espère pour toi que tu n'as pas amené ta pauvre mère voir ce spectacle. Elle ne survivra pas à voir son fils se faire charcuter. Alors ? Tu vas t'en remettre de ce coup là ? Tu préfères sur l'autre joue ?"

J'avais accompagné le geste à la parole, en donnant un autre coup dans sa joue droite. Je n'étais pas sûr que ça avait réussi, car je venais d'appercevoir Ondine au premier rang. Je m'étais arrêté pour lui faire un petit signe. Elle aimait les hommes qui saignaient ou pas ? Peut être que je devrais laisser le petit me cogner encore une fois pour qu'on ait besoin de me soigner ensuite, non ?

ANIMAL I HAVE BECOME !

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OH F*CK ! C'était censé faire mal comme ça, quand on se prenait un gant en pleine face ? Il avait l'impression que son os était en morceau... Que ses dents dansaient une salsa endiablée... Que son muscle partait en vrille totalement écrabouillé... Il allait peut-être ne plus jamais être capable d'embrasser personne ? Ce serait une horreur ! Vous imaginez, rien que deux semaines ! DEUX SEMAINES, ce serrait la mort ! Les filles deviendraient folles. Il devrait se désinscrire du "Free Kiss Program" prévu Lundi. C'était pour la bonne cause, là aussi. On payait pour l'embrasser, et ça revenait à une association caritative pour les divorcés plus de trois fois en trois ans... C'était bien, comme initiative, non ? Bien sûr, c'était limite de la prostitution... Non ! Il refusait toutes les demandes extras qu'on lui faisait, il n'était pas de ce genre ! Quoi qu'il en soit, le coup l'avait atteint. D'un côté plus violemment que l'autre. Jetant un coup d'œil au panneau, il vit un cinq affiché. PITOYABLE ! Il s'attendait à mieux. Ce n'était pas terrible. Finalement, il n'avait pas si mal que ça, c'était encore supportable. Un sourire s'afficha sur ses lèvres, déformé par la douleur, alors qu'il détendait sa mâchoire, prêt à lancer l'offensive. Allez savoir pour quelles étranges raisons, son adversaire avait été distrait. Tournant la tête, il aperçut une blonde dans l'assemblée. D'un point de vue objectif, il pouvait dire qu'elle était bien roulée. C'était un adolescent gay... Il pouvait pas vraiment faire mieux comme remarque... T'es sexy baby ! Allons boire une bière une fois que j'aurais éclaté ton père ! ... Il ne savait pas vraiment. Rien que pour emmerder le vieux, il aurait bien tenté le coup sauf que... Oh frappe et tais toi bon sang ! Sautillant un peu, fixant le bonhomme dans les yeux, il répliqua à son attaque verbale en premier lieu :

« Ma mère doit être devant Cauchemar en cuisine à l'heure qu'il est... Mais c'est pas le sujet. Vous attendez quoi là ? C'est reparti ! J'ai peur que vous ne soyez pas encore satisfait ! »

Bon.. euh.. Ce qu'il venait de dire ça ne voulait pas signifier grand chose, excepté qu'après Dirty dancing c'était Animal qui venait s'incruster dans son esprit. Frapper les gens lui donnait envie de chanter ! Oh oh I want some more, Oh oh what are you waiting for ! Ça n'allait pas très bien là-haut. Il fallait qu'il se calme et reprenne le contrôle.... NAON ! Il était très bien comme ça. Il avait le punch dans le sang ! Il était chaud comme la braise ! Il allait tout détruire et faire un carnage ce soir ! Feintant en se prenant pour Pikachu et en allant d'un côté à l'autre du ring, il décida de balancer sa dernière réplique, désignant d'un signe de tête la blonde ravageuse :

« Vous devriez pas autoriser votre gosse à venir dans un endroit comme ça, encore moins une fille ! Elle va se faire draguer par tous les drogués du coin ! »

Alors il s'élança. Son poing gauche visa le coup, le droit s'attaque à l'épaule opposée. Il fallait réussir à lui bloquer un bras, en tout cas. C'était pas gagné. Ou alors, réussir à le foutre tout de suite à terre. Lui écarter les oreilles pour le rendre sourd ? Lui crever les yeux pour le rendre aveugle ? Ce serait pas très fair-play tout ça. Il se contenterait de taper dans la masse, c'était déjà pas mal. Il avait fait combien d'années de sport, le grand père, pour garder un semblant de forme aujourd'hui ? Il se dopait, aucune autre explication n'était plausible ! Rien que cette idée lui arracha un rire transformé en bruit bizarre suite à l'élancement dans sa joue. Et ça l'avait déconcentré, en plus. C'était pas justeee !

Cauchemar en cuisine ? Sa mère était devant Cauchemar en Cuisine ? La plus grande émission du monde moldu avec ce chef cuistot qui était tellement désagréable avec les autres qu'on aurait envie de l'embrasser, de lui retirer sa chemise de travail, de toucher son torse, de... Bref... C'était Maxwell qui parlait et non Ondine, par conséquent, il fallait se ressaisir. Mais est ce que c'était légitime de taper quelqu'un qui était fan de cette série ? Comment pouvait on être un grand fan de Gordon Ramsay et un petit con en même temps ? Non... Il fallait lui donner une bonne leçon de cuisine, mais de ma cuisine. La droite, la gauche, le centre. Que des coups qui feraient gicler son sang hors de ses narines et de sa peau !

"Laisse Gordon en dehors de tout ça ! Il n'y a que toi et moi ici ! Sale petit morveux !"

Oui, il m'avait mis en colère, et il allait en subir les conséquences. C'était lui ou moi, ici et maintenant. Et... AIIIIIIIIIIIE C'était quoi ça ? J'avais sentis un énorme poids sur mon cou et mon épaule en même temps. On avait le droit de donner deux coups à la fois ? C'était de la triche ! C'était qu'un sale tricheur, et MERDEEE, ce que ça pouvait faire mal ! *une partie du dialogue et des pensées de Max ont été coupées au montage, on ne voulait pas choquer les plus petits en introduisant des mots tel que : connard, putain, sale petit morceau, pédophile - surtout que ce dernier mot n'était pas adressé à Lukas, mais à un type dans la salle qui avait crié "Oui vas y Lukas ! We can !" C'était surement un vieux pervers. Quoi qu'il en soit, par respect pour les plus jeunes, nous avons supprimé ces passages du texte, et nous vous en informons afin que vous vous rappelez que dans les posts de Maxwell, c'est du 100% lisible par tous. Qu'on soit petit ou grand, fille ou garçon, belle et sexy - pour les moches, merci de ne pas lire ces posts, vous avez aucun intérêt aux yeux de Max, vous perdez votre temps. Retournez pleurer sur les jambes de votre maman. C'est tout, pour le moment. -

"Aiiiiiiie !"

Oui, il fallait au moins une fois extériorisé cette douleur ancrée profondément. Ce n'était pas ma fille, c'était ma PETITE AMIE ESPECE DE * bip - comme avant, nous supprimons cette scène -. Un coup était partit direct dans la mâchoire du jeune garçon. Je n'avais cogné qu'une fois, et je m'étais reculé, mais c'était une sacré bonne fois. Ca m'avait fait un bien fou. Et j'avais levé les mains en signe de victoire. Il n'allait pas se relever après ce coup.

BEST FIGHT EVER WOOOW !

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Allez savoir pourquoi, mettre un vieux cuistot et une jolie blonde dans la même conversation, ça rendait son adversaire... toute chose. Quoi ? Il avait un problème le pépère ? Pas besoin d'être sur les nerfs ! Envie d'un massage ? D'un bon bain chaud pour se calmer ? Il n'avait pas pris ses médicaments, voilà ! C'était ça qui le mettait dans un tel état ! Ou alors, il pensait qu'il avait des vues sur sa fille, donc forcément il n'appréciait pas. Esprit protecteur oblige. Il se serait bien défendu, Lukas, en expliquant qu'elle n'était pas son type et un peu trop vieille à ce qu'il pouvait en déduire, mais il avait peur que ça ne fasse qu'enrager davantage M'sieur Max. C'est vrai que ce ne serait pas très malin de sa part, d'en rajouter une couche en insinuant qu'elle n'était pas assez bien pour lui... OUILLE ! Il lisait dans les pensées ce foutu vieillard ? Pourquoi il le rappait pile au moment où il avait une réflexion pareille ? C'était injuste ! Au même endroit que tout à l'heure, en plus ! Ce n'était pas très puissant, comme coup, il s'étonnait même qu'il en soit si fier. Mumph, étant donné son âge, c'était acceptable, oui.

Le sang commençait à lui monter à la gorge, il toussa plusieurs secondes, reprenant son souffle en gémissant. Il avait l'impression d'entendre ses os craquer en résonance dans sa tête, il aimait pas vraiment. La tête lui tournait légèrement, mais il la secoua pour ne pas tenir compte de la douleur. Il n'était pas du genre à se faire avoir si facilement. Si c'était douloureux, c'était simplement parce que le vieux profitait de la douleur déjà existante pour l'empirer. Il fallait suivre cet exemple. Où il l'avait touché, déjà ? Bas de la mâchoire, épaule, cou. Ouais, le mieux, c'était de lui laisser sa bouche pour crier et défoncer le reste. Avec un peu de chance, il allait peut-être réussir à le faire saigner et à montrer qu'il était LE KING. Pas le Roi Lion, ni Elvis, mais un autre type de King. Le King Lukas quoi. Pas du ring, vu que les grands colosses qui attendaient dans les coulisses, il pourrait pas tous les mettre à plat... Certains oui, mais pas tous... Enfin le King voilà... Pourquoi il pensait déjà aux combats suivants alors qu'il avait même pas terminé celui-là ? AH ! Je vous jure, jamais concentré ce mec.

« I've got the poweeeeer ! C'est quoi vos fleurs préférées ? Que je vous en emmène une fois que vous serez sur votre lit d'hôpital ! »

Il ne savait même pas pourquoi il perdait son temps à faire la conversation au pauvre papy qui n'attendait qu'une chose : être écrasé comme une mouche ! I'VE GOT THE POWER.... BAM BIM BOOM. Un coup au niveau de l'omoplate déjà visé précédemment. Il se décala légèrement après son attaque. Un sourire peu satisfait, de la sueur sur le front, un public en extase, son corps brûlant... c'était épique tout ça, mais pas super !

Combat de Coqs

« Sous ce coussin se cache la clé de ma délivrance ! »

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Des fleurs ? Il avait parlé de fleurs ? Il savait quoi à propos du bouquet qu'avait reçu Ondine ? Il tentait de le narguer jusqu'ici ? Non, c'était impossible. Il ne pouvait pas savoir pour ce bouquet. Il ne devait pas savoir. C'était qu'un petit con prétentieux. Et même s'il suait comme un malade, ça ne le rendait pas du tout sexy, et en cet instant précis, je n'avais pas du tout envie de lui sauter dessus. De toute façon, je ne vois pas bien ce que je pourrai faire avec lui, ce n'était qu'un mec. Un pauvre ridicule, et minable mec. Qui plus est, un jeunot. Quelqu'un qui manquait cruellement de langage, qui ne connaissait pas les bonnes manières, et c'était pour cela qu'il ne respectait pas ses ainés, et qui était incapable de faire des phrases correctes. En qu'elle langue il s'exprimait ce dindon ?

J'étais tellement occupé à trouver un truc de bien en ce mec, que je n'avais pas vue venir le coup. Il m'avait une nouvelle fois fait mal aux omoplates. Il ne savait que taper à ce niveau là ? Il n'était pas capable de faire mieux ? Car oui, je n'avais pas sentis grand chose cette fois ci. J'avais si peu sentis de choses, que j'avais rapidement pu lui décrocher un direct du droit.

"Prend toi ça dans la face espèce de chanteur des 2 be 3 !"

Je ne comprenais pas un mot à ce que je venais de dire. C'était quoi ça les 2 be 3 ? Sans doute un truc dont avait parlé Rebecca un jour, quand je ne l'écoutais pas, ou quand elle tentait de me faire cracher encore plus d'argent de poche que ce qu'elle recevait déjà. Comme si une fille de son âge avait besoin de plus de deux Gallions par... mois. C'était sans doute l'une des musiques qu'elle écoutait. Elle n'avait aucun goût pour la musique.

"Et ne t'approches pas d'elle !"

Ca y est ! Seconde droite. Euh... Attendez... Ne t'approche pas de qui ? Je ne savais pas pourquoi j'avais sortis cela, mais ça faisait du bien de l'avoir dit...

I AM SUPER-WIZARD!

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Lukas n'avait rien suivit à ce qui c'était passé, il avait juste eu un peu mal à l'épaule, ou au ventre, ou à la jambe, il ne savait plus. Il avait envie de chocolat sur le coup. Ou de caramel. Son cerveau commençait à tourner.

« Au soleiiiiil, donne moi le teeeeemps, j'ai de la musique qui résonne ! Et je danse, je danse, oh mon dieu vous êtes tout vert ! »

Non il ne devenait pas fou, c'était une tactique lui faire croire qu'il devenait dingue et réussir à le perturber plus aisément. Ça s'appelle le talent, on y peut rien si tout le monde n'est pas aussi intelligent que lui. Il s'agit là de l'art subtil de la diversion.

« ATTENTION UN CHIMPANZE DERRIÈRE VOUS ! »

Et BAM, il le poussa du doigt sur le côté. C'était un champion né ce Lukas.