Je te tiens, tu me tiens par la barbichette [Lena-Chou<3]

Lena & Lyrrha
Je te tiens, tu me tiens par la barbichette

Des erreurs, très communes dans la vie de la belle, que de mauvais choix, de décisions irréfléchies. Perdue, désorienté, un mois s’était écoulé depuis la rencontre avec son frère. Loin et pourtant si proche, les cicatrises ne faisaient que chaque jour un peu plus lui rappeler l’erreur qu’elle avait pu faire en décidant d’aller seul à la rencontre de son pire ennemi. La solution à toutes les difficultés de la vie, Lyrrha l’avait trouvé dans le travail, s’étant engagé dans des tas de tâches depuis sa tentative, elle était débordé, fatigué et cela lui plaisait, cela l’empêchait de penser à autre chose. Évitant tout particulièrement de rentrer chez elle, ayant bien trop peur d’y croiser Amadeo ou Dahrah… Trop honteuse mais aussi trop faible pour affronter le regard de ceux qu’elle aimait, trop las d’entendre les mêmes choses.

Il était près de vingt-deux heure et cette nuit était particulièrement glaciale. La brise violente venait fouetter violemment le visage de la blondinette, même emmitouflée dans son épaisse cape, la capuche noire rabattu sur ses cheveux et sur la moitié de son visage, elle frissonnait et pourtant elle restait là, telle une statue sur ce toit. Indétectable, immobile, elle veillait au grain sur une famille de sorcier, son regard pointé vers la porte et s’attardant parfois sur les alentours, silencieuse. Voilà à quoi la belle occupait ses nuits depuis près de trois jours, à surveiller une riche famille de sorcier qui travaillait pour le ministère. Celui-dont-on-ne-doit-prononcer le nom avait beau avoir disparut ses disciplines ne restaient pas moins une menace pour le ministère et tant d’autres personnes. Après avoir reçu des visites et menaces de mangemorts, l’homme en question avait mis un auror sur le coup et cet auror n’était autre que notre Lyrrha, bien sur c’était une mission ennuyeuse mais elle pouvait aussi s’avérer dangereuse, imaginez que plus d’un mangemorts débarquent, elle aurait l’air fine notre auror et surtout elle s’attirerait une fois de plus les ennuis, a croire que ceux-ci la suivent.

L’esprit complètement occupé à se concentrer sur sa tâche, elle ne pensait à rien d’autre. Après trois jours de surveillance, il est vrai que la belle commençait à désespérer voir quiconque s’approcher de l’énorme maison qu’habitait son client et pourtant. Pas un bruit dans la ruelle enfin jusqu'à ce qu’on entende un flash, un bruit étrange et pourtant si familier pour la belle. Immobile, seulement son regard cherchait vivement la source de ce bruit, le bruit qu’émettait quelqu’un qui transplantait. Mais son regard ne parvint à rien décerner, ni lumière, ni mouvement, pourtant ses oreilles ne la trahissaient pas, il s’était passé quelque chose et plus le temps passait plus la situation devenait étrange. Déjà quelques minutes s’étaient écoulées, et toujours aucun signe d’une présence quelque conque puis soudain les volets de la maison s’abaissèrent violemment. Un signe d’une présence étrangère car la famille ne devait pas les fermer et si cela se produisait cela voulait dire qu’il y avait un problème. Après les volets, un cri. Bondissant de sa cachette en hauteur, elle descendit avec précaution du toit et se mit à courir vers le jardin ou elle savait qu’il y avait une porte de service. Ne sachant si les visiteurs étaient plusieurs elle restait prudente, se collant au mur, elle ne décerna aucune lumière venant de la cave, s’approchant de la porte murmurant les paroles adéquates et pointant sa baguette vers la poignée, la lourde porte de bois s’ouvrit et elle s’engouffra rapidement dans celle-ci.

Une odeur de bois mouillé et de rance régnait dans la pièce habitée par toute sorte de débris. Seulement éclairé par la faible lumière qui venait du dessous de la porte qui menait à la salle à manger, elle pouvait entendre des voix, des pleures d’enfants même. Oui la famille en question avait deux enfants, deux petites fillettes craquantes je dois dire. Lyrrha sentait son cœur battre plus rapidement dans sa poitrine, le stress, elle commençait aussi à avoir chaud, elle devait se reprendre. Prudemment elle gravit les quelques marches qui la séparait de la porte menant au salon, s’efforçant de respirer lentement soudain un bruit d’explosion, de craquements et un autre cri, elle ne pouvait plus se permettre de rester ainsi à rien faire, si ses clients mourraient elle aurait l’air fine, elle allait donc opter pour la manière forte.

Respirant un grand coup, elle enfonça la porte (qui n’était pas vraiment très solide je vous rassure). A peine fut-elle entrée dans la pièce qu’elle entendit un « expelliarmus » et vit un jet bleus passer juste à côté d’elle. Elle dirigea alors son regard vers la source et lança le même sort tout en s’écriant :

- Baissez-vous !!!

Ceci à l’intention de la famille bien sur, maintenant qu’elle était dans la pièce en question elle reconnu la mère et le père des deux fillettes, celles-ci aussi présentent étaient cachés derrière l’énorme divan d’une couleur verte totalement abominable et au milieu de la pièce une femme, c’était intruse… Une mangemorts ? Peut être ...mais ce qui choqua Lyrrha fut son regard, qui lui rappelait exactement celui d’Amadeo. Elle n’eut pas le temps de la détailler plus qu’elle lui lança un autre sort.
Lyrrha eut tout juste le temps de se cacher derrière un gros pilier qui trônait dans l’entrée, heureusement qu’il était là celui-là. Alors que la cachette de la belle était percutée par des jets de lumière elle s’écria :

- Pas assez rapide j’en ai peur… !! Qui que vous soyez si vous comptiez être discrète et massacrer tout le monde c’est louper siffla-t-elle d’un air provocateur.Se reculant et sortant de sa cachette elle s’écria de nouveau :


-Expelliarmus !! En prenant bien soin de visé cette femme inconnue…

Croisant de nouveau son regard elle fut de nouveau déroutée par la ressemblance d’expression et de regard avec celle de son ami. Mon dieu était-ce possible qu’elle soit …

Lyrrha & Lena

Je te tiens, tu me tiens par la barbichette

La satisfaction. Voilà ce que ressentait la jeune femme quand elle observait la famille de cet abruti du ministère complètement terrorisée. Un sourire était collée à ses lèvres. Ce que ces gens pouvaient être pathétiques des fois. Toujours le même tableau. Le père en avant, tentant une attaque quelconque, la mère derrière, protégeant ses enfants et les enfants pleurant, ne sachant pas une seconde pourquoi on les as tirés du lit en pleine nuit. Lena tenait sa baguette en hauteur, visant l'homme qui tentait pour la deuxième fois de lui lancer un sort. Minable. Comment un homme comme lui pouvait faire de la magie. C'était un fils de moldus et il représentait tout ce que Lena haïssait chez eux : nullité et supplications. Un simple «  expelliarmus » ôta l'homme de sa baguette et un deuxième pour celle de sa femme. Elle n'allait pas les tuer. Non, pas encore, pas déjà. C'était beaucoup trop drôle et puis, il fallait juste les terroriser un peu. Terroriser pour se faire obéir.

Comme la dernière fois, elle n'avait vu personne près de la maison. En plus d'avoir du sang moldu dans les veines, ceux-ci n'avaient même pas eu l'intelligence de prévenir un Auror. Cela aurait été beaucoup plus drôle. Eux au moins, ils savaient se battre et en tuer un pouvait lui apporter encore un peu plus de prestige au sein des Mangemorts. La première nuit, elle était restée longtemps dans le froid, guettant les Aurors, maintenant, elle ne prenait plus la peine de rester dehors à se geler les fesses, elle rentrait tout de suite et prenait par la suite, un malin plaisir à effrayer ces gens. Il fallait leur montrer qui était le chef, qui était la plus puissante dans la maison, elle y arrivait très facilement. Cette façon de vouloir toujours montrer à quel point, elle était devenue puissante, cela lui venait de quand elle était petite. Elle voulait toujours se dépasser pour montrer à son grand frère qu'elle était forte. C'est devenue une habitude. Elle ne le faisait plus pour Amadeo, mais pour elle.

Plongée dans ses pensées, elle n'entendit que la porte derrière elle qui s'ouvrit violemment. Par pur instinct, elle lança le sort de désarmement vers la porte, espérant toucher la personne qui était entrée. C'était loupée. Elle aperçut une jeune femme, mais n'eut pas le temps d'en voir plus. Elle se baissa en même tant que la famille quand la jeune femme lui rendit la politesse en lui renvoyant le même sort. Loupé, chérie. Elle croisa le regard de la femme aux cheveux blonds qui l'attaquait. Une Auror. Il n'y avait qu'eux pour foncer tête baissée. Elle sourit et lui envoya le sort Doloris que celle-ci évita en se cachant. Finalement, ils étaient tous les mêmes. De faibles fuyards. Elle en renvoya d'autres et encore d'autres, espérant la faire sortir de sa cachette. L'attitude de la blonde l'énervait. Elle n'était pas là pour faire une partie de cache-cache. La goutte d'eau qui fit déborder le vase, c'est ce qu'elle lui lança, bien cachée derrière son pilier.

- Pas assez rapide j’en ai peur… !! Qui que vous soyez si vous comptiez être discrète et massacrer tout le monde c’est louper

Peureuse et provocante en plus. Elle la vit sortir de sa cachette tout en la visant. L'Auror avait été rapide sur ce coup-là. Mais elle ne s'imaginait pas les foutues entraînements que Lena avait du subir avant de pouvoir faire partie des Mangemorts.

-Expelliarmus !!

Elle eut juste le temps de lever sa baguette et de crier « Protego » que le sort s'écrasa contre la paroi protectrice. Cette dernière disparut aussi vite qu'elle était venue et Lena abaissa sa baguette. Elle souriait. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas subit une attaque. La dernière en date lui avait fait rencontrer Selene. Ses cicatrices étaient encore visible sur des endroits de son corps et rien que pour ça, Lena s'était jurée de lui faire payer. Venait-elle de se trouver un nouveau souffre douleur ? Étrangement, la jeune blonde l'observait comme si elle la connaissait.

« Tsss, c'est tout ce que l'on t'apprend quand tu rentres au Ministère ? Expelliarmus ? Laisse-moi rire. Tu n'es pas capable de mieux ? »

La Mangemort se déplaça sur le côté, gardant dans son champ de vision l'Auror. Inconsciemment, Lena savait qu'elle devait haïr cette femme, non pas parce qu'elle était Auror, mais pour une autre chose. Elle ne savait pas quoi, mais c'était instinctif. Bon, première chose, la politesse.

« C'est quoi ton nom ? Qui t'envoie ? Que je sache grâce à qui je vais prendre un réel plaisir à te torturer. Et comme je suis de bonne humeur, je vais te dire le mien, mais seulement pour que tu le sache afin de me supplier d'arrêter et de te tuer quand tu ne supporteras plus la douleur. Je suis Lena Hortensius, Mangemort. »

Elle continuait à marcher, mais de l'autre côté, formant un arc de cercle autour de la femme blonde. Elle ne voulait pas la quitter des yeux. D'ailleurs les siens ne cessaient de la détailler, ce qui commençait fortement à agacer Lena. Elle soupira et s'adossa au mur près d'une fenêtre aux volets fermés. Et si elle n'était pas seule ? Non, s'il y avait eu d'autres personnes, ils seraient surement venus depuis le début. Après tout, les représentants du bien marchaient sur le principe de la solidarité. Les Mangemorts aussi, mais ça se voyait moins, c'est tout. Elle se souvient soudainement que la famille de sorcier qu'elle était venue terroriser était toujours cachée derrière son divan qui portait une couleur délicieusement affreuse. Elle leva sa baguette et lança le sort « Waddiwasi » qui lui permit de déplacer le divan pour qu'il aille s'écraser violemment contre le mur, révélant la famille complètement effrayée. Un sourire éclaira son visage qui regardait toujours la femme.

« Je ne vous ais pas oublié, ne vous inquiétez pas. » leur dit-elle sans même se donner la peine de les regarder.

JE TE TIENS TU ME TIENS PAR LA BARBICHETTE

Combien y avait-il de chance pour que la jeune auror croise la sœur disparut de son très cher Amadeo alors qu'elle était en mission pour le ministère, probablement très peu si ce n'est aucune et pourtant ce regard, ces traits de visage. Détails minuscules et pourtant le rapprochement avait vite été fait pour notre blondinette et ses craintes n'allaient pas tarder à être confirmer par le mangemort en question qui se tenait toujours en face d'elle, maintenant à découvert, incapable de détacher son regard de la sorcière tant la nouvelle de son identité l'avait bouleversé, c'était Lena Hortensius. Ne tenant pas vraiment compte des menaces de la brunette, les seules paroles qui restaient dans la tête de la belle étaient : « Je suis Lena Hortensius, Mangemort.». Elle n'en revenait pas, et la sensation de se retrouver face à la personne qu'elle avait remplacé dans le cœur d'Amadeo était tout à fait étrange, en fureur contre cette femme qui l'avait fait souffrir, avide de lui donner une bonne leçon aussi, elle n'était pas moins excité aussi.

De l'expression neutre qu'elle avait, ses traits se détendirent et elle montra alors un sourire malicieux. Bien en face de son adversaire, la baguette bien fermement tenu dans sa main droite prête à se protéger à tout instant, elle observait la femme s'adresser de nouveau à la famille qu'elle avait ordre de surveiller, l'expression de terreur sur leur visages... Elle coupa court à toute cette frayeur en s'adressant à Miss Hortensius :

« Tu lui ressembles tellement que ça en est déroutant, le même regard...Lena Hortensius, née en Décembre 1970, la jeune fille qui est devenu mangemort alors que c'est son frère qui a accomplit la tâche que le seigneur des ténèbres lui avait donné. Enchanté de faire ta connaissance, je suis Lyrrha Nipheleim, auror !»

Avait-elle balancé d'un air provocateur en fixant son interlocutrice, excitante, cette rencontre était vraiment excitante. Tentait-elle d'énerver Lena? Ce n'est pas dans les habitudes de Lyrrha mais peut être que c'était possible pour cette fois. Sachant pertinemment que le passage qu'elle avait évoqué à son ennemie était un des passages qui avait du la marquer, comme il avait marqué aussi son frère. Se souvenant de quelques discussions douloureuses qu'elle avait partagé avec Amadeo à ce sujet, son regard sembla un instant plus triste mais en quelques secondes il avait repris son expression provocatrice ne vous inquiétez pas, elle n'allait pas paraître faible devant elle voyons.
La fixant toujours sans ciller elle lui adressa de nouveau la parole en se rappelant des quelques mots qu'elle avait prononcé avant de lui annoncer qu'elle était Lena Hortensius.

« Des sorts simples suffisent pour venir à bout de sorcier comme les tiens, pas besoin d'en faire trop. Et à part à avoir l'air méchant on vous apprend quoi chez les mangemorts ? A ignorer votre famille convenablement ? A oublier qu'on a été assez lâche pour ne pas oser accomplir sa tâche sans l'aide de son frère ? »

Elle est de bonne humeur notre Lyrrha ne voyez vous pas ? Toujours cette once de provocation dans la voix, bien déterminé à rendre folle de rage la jeune femme qui se trouvait en face d'elle, elle lança un instant un regard réconfortant à la famille. Ils ne leur arriveraient rien tant que Lyrrha serait dans le coin c'est promis, elle ne laisserait pas Lena faire. Passant de la famille au mangemort de nouveau, elle ne lui laissa pas le temps de répondre à ses paroles, sentant bien que son adversaire commençait à d’échauffer elle guettait le moindre de ses mouvements.


« Sois dit en passant si tu comptes faire quelques choses à cette famille va falloir que tu viennes à bout de moi et vu que je suis de très bonne humeur moi aussi je veux bien te laisser fuir»... Piquante notre Lyrrha aujourd'hui.

Si Lena était de retour à Londres elle devait prévenir Amadeo non ? Ou peut être ne rien lui dire, non impossible de cacher à Amadeo qu'elle avait rencontré sa soeur et qu'elle l'avait délibérément énervé pour voir ce dont elle était capable. Si Lyrrha ressort vainqueur de cette bataille, elle pourra se vanter à Amadeo d'avoir rabattu son caquet à sa soeur, dans le cas contraire peut être qu'il vaudra mieux ne rien lui dire.

Lyrrha & Lena
Je te tiens, tu me tiens par la barbichette

La jeune femme fixait l'Auror, impatiente de connaître son nom. Elle avait eu l'air surprise quand elle lui avait dit qui elle était. Peut-être la connaissait-elle de nom ? Toujours adossée contre le mur, elle attendait. La patience n'était pas son fort et les lamentations de cette abrutie de famille commençaient sérieusement à l'agacer, elle avait envie de les faire taire une bonne fois pour toute. Mais d'abord, il fallait s'occuper de cette blondinette bien trop prétentieuse à son goût. Elle se redressa, marcha lentement et se positionna face à la jeune femme, sans se soucier du fait qu'elle pourrait lui lancer un sort. De toute façon, elle le contournera, elle est bien plus forte que cette fille. Lena haussa un sourcil quand elle vit une expression de … contentement ? Sur le visage de la jeune Auror. Elle ne savait pas pourquoi et cela l'agaçait encore plus. Elle avait l'air plus sûr d'elle, contente d'être là. Encore quelque chose qui agaça la Mangemort. Finalement l'Auror prit la parole.

Pendant quelques secondes, Lena fut surprise, elle s'était figée. Comment cette fille pouvait savoir tout ça sur elle ? Et puis, elle venait de dire qu'elle avait un regard qui ressemblait à une de ses connaissances... Connaîtrait-elle Amadeo ? C'était fort probable, après tout elle était Auror et son frère travaille au Ministère, aux dernières nouvelles. Après la surprise, vint la colère et la rage. Comment osait-elle dire qu'elle n'avait en point accompli la mission qu'on lui avait confié ?! Elle avait tué. Peut-être pas la personne désignée, mais elle avait tué et sans aucun remord. Cette fille allait payer, rien que pour lui avoir rappelé cette scène qui lui faisait un peu honte. À cette époque, elle était trop naïve et c'était bien son frère qui avait fait le sale boulot. Rien que pour ça, elle ne lui pardonnerait pas de si tôt. Et cette fille, elle allait la tuer... Non d'abord, elle la torturait, après elle la tuerait. Puis elle s'occuperait de cette famille de minable.

Lyrrha Nipheleim, hein ? Et donc elle était bien une Auror. Elle allait lui faire la peau, elle venait de l'énerver au plus au point. Et puis, ce ton provocateur et hautain, comme si elle se tenait au-dessus d'elle, la Mangemort allait vite la faire descendre de son piédestal. Elle aperçut pendant un court laps de temps, une expression de tristesse dans les yeux de Lyrrha, avant qu'elle reprenne cette expression de provocation terriblement agaçante. Décidément, même si son adversaire n'avait pas été une Auror, elle l'aurait détestée. Elle ne dit pas un mot, préférant la laisser cracher son venin avant de reprendre la parole, elle était plus forte qu'elle, Lena n'allait tout de même pas s'abaisser à son niveau. Elle lui était supérieure et elle allait lui prouver un peu plus tard. La jeune femme semblait complètement excitée, peut-être était-elle comme ses abrutis de jeunots qui pensent pouvoir vaincre un Mangemort à eux tout seul. Tsss, quelle bêtise. Elle la laissa parler de nouveau.

La Mangemort grimaça de nouveau, les paroles de Lyrrha la touchaient dans sa fierté. Et surtout, qu'avait-elle à parler de son frère comme ça ? Cela faisait remonter en elle des souvenirs qu'elle aurait voulu oublier. Ses souvenirs heureux où elle était avec son frère. Pendant un instant, le visage de la jeune femme se voila, mais elle secoua la tête vivement, ne se laissant pas avoir par les sentiments. Elle observa de nouveau son interlocutrice qui regardait avec un regard bienveillant la famille qu'elle était venue menacer. Qu'est-ce qu'ils avaient tous ces imbéciles à croire qu'ils peuvent sauver le monde ? Le bien perd toujours face au mal. Il fallait qu'il se rentre ça dans le crâne. Ses prunelles émeraudes vrillèrent ceux de Lyrrha, semblables aux siens. Cette dernière se mit à parler, encore. Cette fille n'avait donc pas peur de ce qu'elle pourrait lui faire subir si elle continuait ? Encore une fois, Lena tiqua à ses paroles. Sa main libre se contracta, elle avait envie de la frapper, alors que lui jeter un sort semblait le plus facile. Non, elle voulait la frapper, pire encore, elle voulait voir la douleur sur son visage et qu'importe les moyens, cette douleur apparaîtra. La jeune femme inspira avant de parler, calmant l'intonation de sa voix qui aurait été plus virulent qu'elle ne l'aurait voulu.

« Ma famille ne vaut pas la peine que je leur fasse acte de présence, ils pourraient crever comme des chiens, je ne m'en soucierais guère. Peut-être même que ça sera moi qui les tuerait. Pour ce qui est de mon frère... Tu as l'air d'en savoir beaucoup, mais je te préviens, je ne veux plus entendre parler de lui. Pour ta gouverne et même si je n'ai pas à me justifier devant toi, j'ai fait ce qu'il fallait pour devenir Mangemort, mon frère n'a fait qu'un banal travail de pion. Mais tu as l'air de bien le connaître, je te le laisse volontiers, il n'est plus rien pour moi, je n'aurais aucun remord à le tuer. »

Faux. Elle le regretterait surement, mais il fallait montrer de la force à son ennemi et non de la faiblesse. Repensant à sa dernière phrase, un sourire étira ses lèvres et un éclat de rire de sa part vint briser le silence pesant qui venait de se former dans le salon. Fuir ? Elle ? Dans ses rêves. Elle n'était plus la gamine naïve qui avait laissé son frère faire son travail. Elle avait prouvé mainte et une fois sa valeur, se faisant une place dans les rangs des Mangemorts.

« Fuir ? Ne serait-ce pas plutôt toi qui aurait peur de m'affronter ? Contrairement à toi, je n'aurais aucun remord à te tuer. Si tu connais mon frère personnellement, tu vas hésiter et une seule hésitation peut te faire perdre la vie, gamine. Je te déconseille de jouer avec moi, si tu ne tiens ne serait-ce qu'un peu à la vie. »

Elle avait bien pris soin de ne pas l'appeler par son nom, afin de lui signifier que pour elle, elle n'était rien d'autre qu'une fourmi qu'elle se ferait un plaisir d'écraser. Elle jeta un regard de mépris à la famille, terrée dans un coin, avant de regarder de nouveau Lyrrha.

« Donner ta vie pour une famille de moins que rien, tu me fais pitié... » lâcha-t-elle.

Elle leva sa baguette, elle avait envie de jouer et cette Auror ferait un très bon jouet pendant quelques heures. Elle resta comme ça pendant quelques temps, ne bougeant pas, laissant le silence pesant couvrir toute la pièce. La tension était palpable. Leçon numéro 1 pour blesser quelqu'un qui est du côté du bien : utiliser des personnes innocentes. D'un geste vif, elle visa la famille, sans les regarder, visant donc au hasard et lança le sort Doloris d'une voix sans aucune émotion apparente, peu soucieuse de qui elle toucherait. Cela pourrait très bien être les enfants comme les parents, elle n'en avait que faire, elle voulait voir ce que Lyrrha avait dans le ventre.

Spoiler:

La belle déglutit aux premières paroles de riposte de son interlocutrice : « Ma famille ne vaut pas la peine que je leur fasse acte de présence, ils pourraient crever comme des chiens, je ne m'en soucierais guère. Peut-être même que ça sera moi qui les tuerait. Pour ce qui est de mon frère... Tu as l'air d'en savoir beaucoup, mais je te préviens, je ne veux plus entendre parler de lui. Pour ta gouverne et même si je n'ai pas à me justifier devant toi, j'ai fait ce qu'il fallait pour devenir Mangemort, mon frère n'a fait qu'un banal travail de pion. Mais tu as l'air de bien le connaître, je te le laisse volontiers, il n'est plus rien pour moi, je n'aurais aucun remord à le tuer. » Lena avait une sacré dent contre sa famille ou du moins elle en donnait l'air, le détail qui perturba un peu notre blondinette fut le moment ou elle avoua qu'elle les tuerais...Si elle avait reussit à la piquer dans sa fierté son adversaire, celle-ci venait de lui faire voir des images très désagréables : un mélange entre le visage de ses parents mort et avec ça s'ajoutais une vision d'Ama étendu sur le sol... Tout pour la mettre de bonne humeur quoi !

Lyrrha n'arrivait pas à concevoir que sans raison on n'en veuille à sa famille à ce point, enfin sans raison son frère avait tout de même accomplit la tâche lui ayant permis de devenir ce qu'elle est à présent...Et puis peut être qu'Amadeo ne lui avait pas tout dit, peut être y avait-il autre chose à savoir pour comprendre cette haine sans limite que Miss Hortensius ressentait pour les siens.
Aprés avoir deverser son degoût pour sa famille, Lena s'en était ensuite pris à son frère, affirmant qu'elle ne voulait plus entendre un mot sur lui et biensur affirmant aussi son désir de le tuer, là encore la belle déglutit, alors là si elle comptait toucher à un moindre cheveux d'Amadeo là... là ça allait vraiment barder. D'ailleurs autant vous dire que rien d'entendre ses paroles elle sentait en elle une envie de meurtre. La belle finit par répondre au mangemort.

Je suis une mangemort, je vais tuer tout le monde parce que je suis méchante ! Ouhouu !! Déclara-t-elle avec une voix gamine bien forcé. Tu crois que tu peux tuer comme ça sous pretexte que tu en as envie, pitoyable... Serieusement je m'attendais à mieux que ça vu la description que m'avait faite ton frère, tu me déçois sérieusement. Cracha-t-elle avec dedain.

La description d'Amadeo était bien plus attrayante que ce que Lyrrha avait en face d'elle, même si il disait ne plus vouloir parler d'elle, la jolie blonde savait pertinement qu'il ne la detestait pas totalement, tout comme elle, elle n'arrivait pas à vraiment detester son frère malgré tout le mal qu'elle lui avait fait. Elle serait incapable de tuer son frère et il est fort possible qu'elle soit incapable de tuer Lena aussi de peur de faire du mal à Amadeo. Blondie ne comptait pas la tuer mais personne n'a dit qu'elle n'avait pas le droit de faire regretter à cette femme ce qu'elle avait osé faire subir à l'être qui avait de loin le plus d'importance dans sa vie à présent. Lorsque Lena se tourna vers la famille Lyrrha ne vit rien venir, elle eut juste le temps de réagir, mais d'une manière peu commune, elle savait pertinement que sauter pour sauver la petite fille de la douleur qu'elle allait subir serait un echec alors elle opta pour autre chose, alors que Lena lançait son sort vers la fillette, Lyrrha avec la plus grande force qu'elle n'ait jamais eu, au lieu de venir en aide à l'enfant, lança le même sort que la brune vers cette dernière.
Le premier doloris vint alors touché la fillette qui se tordit de douleur, ce qui eut le dont d'arracher un frisson à l'auror, et le second vers Lena, c'était très risqué de faire ça elle risquait sa place de faire ainsi souffrir une personne innocente mais c'était le seul moyen de prendre par suprise Lena, elle n'aurait pas le temps de riposter trop occupé à se délecter de la souffrance de la fillette, elle n'avait même pas eu le temps de se retourner que le sort l'atteint et à la plus grande surprise un sourire de satisfaction s'afficha sur les lèvres minces de la belle. Etait-elle satisfaite de voir ainsi son adversaire se tordre de douleur, d'une certaine manière oui car elle était certaine qu'Amadeo avait souffert encore plus que ça de la voir partir.

Certes te tuer ne fais pas partit de mes plans, je tiens trop à Amadeo et je sais pertinement que celà lui ferait du mal mais personne n'a dit que je ne pouvais pas te faire regretter ce que tu lui a fait. Tu me sous estime en pensant que je ne suis pas une adversaire sérieuse pour toi, je ne suis pas si prévisible que ça méfie toi.

Aprés ses paroles accompagné d'un sourire limite sadique, elle leva sa baguette et prononça à mi voix quelques mots aprés quoi des liens entourèrent la mangemort. C'est alors à ce moment que Lyrrha se dirigea vers la famille, elle eut le droit à une terrible giffle du père lorsque celle-ci arriva à leur hauteur, ce qu'elle pouvait aisement comprendre, voir ainsi sa fille souffrir devait être terriblement dur. Et en moins d'un seconde elle et la famille avait disparut les ayant fait transplaner dans un lieu plus sûre afin qu'il n'y ait plus de débordement. Aprés quoi la belle revint et elle pointa de nouveau sa baguette vers Lena et les liens disparurent :

Maintenant montre moi réellement ce dont tu es capable sans avoir recours lachement à faire souffrir une enfant.

Se mettant en position de duel, elle attendit que son adversaire en face de même. Un regard la fixant avec attention, finit les anerie pour ce coup là, passons aux choses sérieuses.