Au début, on était là pour s'amuser ! ( FE John )

"Bien sur que si je sais faire du Quidditch !"

Mais pourquoi ai-je dis ça ? Je suis complètement folle parfois ! Ah, ça y est, ça me revient : soirée arrosée dans les toilettes des filles, en plein milieu de la nuit. Pour vous montrer à quel point on était out, petit extrait :

"C'est bon, les lavabos sont remplis ! Allez, à ceux qui ont le plus de souffle ! 1,2,3, PLONGEZ !!!"

On entend un gros "splash" entrainé par la chute de trois têtes dans l'eau des lavabos. Evidemment, j'en fais partie. L'eau et moi, ça fait deux, et si je suis restée immergée plus de dix secondes, c'est que l'alcool m'avait fait oublier à quel point j'avais peur de cette horrible masse liquide. Je perds donc, sous les hourras de la compagnie ( allez savoir pourquoi ) et une sorte de gage m'est attribuée. Aujourd'hui est mon jour de chance, j'ai le droit entre deux choix : aller à la forêt interdite, ou voler en balai sur le terrain de Quidditch. La deuxième solution me parait la plus facile, j'opte donc pour cette dernière. Ben, qu'ont-ils donc tous à me regarder comme ça ?

Il est environ cinq heures et peu de monde s'entraîne encore sur le terrain. Le jour est encore bien là, signe que les journées sont bel et bien en train de rallonger. J'ai renvoyé tous mes amis de la soirée, hors de question qu'ils assistent à cet horrible spectacle. En effet, je ne crois pas être monté sur un balai excepté pendant les leçons lors de mes premières années et, ce dont je me rappelle, c'est que je n'étais pas la meilleure élève ! Loin de là ! Enfin, un pari est un pari, j'enfourche mon balai et, l'agrippant bien des deux mains, je commence à m'élever dans les airs...
Je comprends la tête de mes amis la dernière fois ! Mon dieu, que c'est haut ! Par réflexe, je commence à me pencher sur le manche du balai, si bien que je suis toute recroquevillée, n'osant pas ouvrir les yeux. Aidez moi, quelqu'un ! Comme si on m'avait entendu, je perçois sur ma gauche un léger mouvement. J'ouvre un oeil puis les deux. Et là, j'ai envie de penser : aidez moi, quelqu'un d'autre !
Comme un ressort, je relève mon buste, mais en gardant bien mes deux mains accrochées sur le balai : au moins, je ne risque pas de tomber ! John me dévisage, avec un air moqueur. Je lui dis en grimaçant :

"Si tu rigoles, je te tue."

Bien sur, pas moyen de mettre mon plan à exécution dans le cas contraire. Je ne bougerai pas tant que je serai sur ce balai ! Et puis, il suffit qu'on dise quelque chose à John pour qu'il fasse exactement le contraire ! Non, vraiment, c'est pas une vie...

-T'es vraiment pathétique, tu sais très bien que voler sur un balais, quand on a autant d'alcool que toi dans les veines, ça relève de l'inconscience.

Bon oui, et alors ? Ce n'est pas à lui que je vais apprendre que je suis complètement à côté de la plaque !
John et moi nous connaissons depuis déjà plusieurs années et nous sommes devenus de grands amis. J'avoue que j'aurais bien aimé poussé la chose un peu plus loin mais son amour pour Pansy le rendait complètement aveugle et nous en étions restés à ce stade là.
Je me contentais de lui répliquer :

"ça va, j'ai passé l'âge qu'on me fasse la morale !"

John réprimanda un sourire, je grognai entre mes dents. On commença à descendre. Ô joie ! Ô bonheur ! La terre ferme, enfin ! Je posai un pied sur l'herbe. Le sol tanguait étrangement, j'avais l'impression de danser la salsa ! C'est juste maintenant que je me rendais compte de mon état. Plus jamais de vol en balai juste après une soirée ! Plutôt mourir ou rencontrer un vampire dans la forêt interdite !

-Tout le monde au dortoir, on dirait des morts-vivants, allez vous coucher, je m'occupe de cette jeune inconsciente.

Ainsi, ils n'étaient pas tous partis. Je leur avais pourtant dit de dégager ! Mon dieu, avec l'alcool, toute autorité m'avait desertée !
Des rires fusèrent en tous sens. Je leur criai, pleine de fureur :

"Vos gueules, bande d'abrutis !"

Enfin, tous partirent. Je restai seule avec John. Aucune envie d'aller me coucher ! J'étais excitée comme une puce, sans doute à cause de mon vol mémorable en balai...

-Viens t'asseoir. On va attendre que t'es décuvée.

J'aurais bien aimé lui dire que je me sentais parfaitement bien, mais cela aurait été lui mentir ! J'avais le teint tout pâle, après le mal de mer, vive le mal de l'air et avec tous ces verres d'alcool, cela n'arrangeait pas mon cas. J'acceptais donc volontiers l'invitation de John et vint m'assoeir à côté de lui, non sans lui avoir glissé :

"C'est gentil de bien vouloir te procurer le rôle du babysitter, mais tu n'es pas obligé !"

Oui c'est vrai, il aurait bien pu aller se coucher comme les autres, même si il ne restait plus beaucoup de temps avant le lever définitif du soleil. Le ciel se teintait de nuances roses, dans environ une heure on verrait un bel éclat doré envahir la masse nuageuse. Je me tournais vers John, encore un peu abrutie ( même beaucoup ) par les évènements précédant :

"Je sais que j'ai un peu forcé sur l'alcool aujourd'hui mais bon, tu me connais ça m'arrive souvent... Par contre toi, tu t'es shooté au coca ou quoi ? En tout cas, je sais ça ne m'arrive pas souvent, mais merci de m'avoir ramenée sur la terre ferme, sinon je pense bien que j'aurais fait un arrêt cardiaque !"

John éclata de rire et je riais à mon tour. J'avais remarqué qu'entre amis, le rire avait tendance à devenir communicatif. Enfin il se calma et me dit :

- J'ai au moins fais une bonne action en te sauvant la vie, mais vraiment cette manie que vous avez toi et Pansy à piccoler tout le sirop, c'est vraiment quelque chose.

Je fis une légère grimace. Il devait quand même être habitué depuis le temps ! Je me souviens du jour où j'avais bu à moi toute seule une bouteille de whisky. Je ne me rappelle plus exactement quand c'était, mais je crois bien que je n'étais pas encore très âgée... Enfin le résultat des courses avaient été inévitable, j'étais parti me coucher dans un état lamentable et je crois que je n'avais pas entendu le réveil sonner, le lendemain matin ! Quand j'étais bourrée je n'étais pas dangereuse, il fallait juste pas trop m'énerver sur des sujets sensibles, un point c'est tout ! Comme il l'avait dit tout à l'heure, je me souvenais parfaitement bien du moment où j'étais venue au manoir, il y a trois ans. Rien qu'à ce souvenir, je souriais légèrement. John continua :

Quant à moi, j'ai bu honorablement une bouteille de whisky pur feu à intervalle irrégulier, histoire que je ne m'ennivre pas.

Je me tournai vers lui en riant légèrement et lui dit :

"Dis donc, qu'est ce que tu es sérieux !"

Néanmoins j'étais contente qu'il ait pris cette option et qu'il ait été assez maître de lui-même pour venir me chercher et être sympa de ne pas se foutre de ma gueule et de me ramener sur la terre ferme ! Il ajouta :

Par contre j'ai pris un petit pet, avec quelques uns de tes amis.

Ah quand même, je me disais aussi qu'il n'avait pas que fait des courbettes à tout le monde pendant la soirée, cela m'aurait franchement étonnée ! Je ne voyais pas à qui il aurait pu s'en prendre mais en vérité, je m'en fichais un peu. Au sein des serpentards, cela arrivait souvent ! Je demandais d'un ton narquois :

"Pas trop de bobos j'espère ? Je parle pour l'autre parce que toi, ça m'étonnerait !"

Il passa sa veste autour de mes épaules, une chaleur réconfortante m'envahit et je le remerciai d'un sourire.

[HJ: Désolé c'est court ...]

Il passa son bras autour de mes épaules. Un frisson électrique me parcourut la colonne vertébrale. C'était toujours comme ça, dès qu'il m'effleurait, je perdais tous mes moyens et la jeune rebelle alcoolique se transformait en un rien de temps en gentil matou ronronnant. Quoique pauvre abrutie dépourvue de tous ses moyens serait plus crédible...

- Ils n'ont pas tenu la route, il faut dire que je suis plus résistant qu'eux.

Vantard, lui ? Pas le moindre du monde ! Il faut dire qu'il n'était pas le seul à avoir ce petit défaut, je pense que toute la maison serpentard en avait hérité ! J'y étais donc habitué et puis avec lui, comme c'est étrange, cela me passait un petit peu au dessus de la tête... Je suis quasiment sûre que si je m'étais retrouvée en face d'une autre personne à ce moment là, j'aurais fait une remarque. Mais aujourd'hui je n'étais qu'avec lui et j'en profitais. Il est vrai que cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas retrouvés en tête à tête... Quoique la dernière fois où ça c'était passé, cela avait dû dégénérer, comme à chaque fois que nous étions seuls. J'espérais que cela n'allait pas encore se passer ainsi ce soir. Ou devrais-je dire ce matin ? En effet, Poudlard était désormais bien baigné d'orange et de jaune.
John se rapprocha un peu de moi et mit sa tête contre mon épaule. Je me retenais de lui demander ce qui lui arrivait. En effet, il n'avait jamais eu de geste tendre avec moi, et réciproquement. L'ambiance était toujours électrique entre nous deux, bien que nous étions de véritables amis. Sa dernière phrase se chargea d'augmenter mon trouble :

-Dis moi, que se passerait-il si je t'embrassais là maintenant?

Au début, je croyais qu'il jouait avec mes sentiments pour me faire tourner en bourrique. Il en était très bien capable, même avec sa meilleure amie ! Et monsieur n'était pas aveugle, il avait juste fait semblant de ne pas remarquer que je voulais que ce soit plus que de l'amitié entre nous deux... Comme on le remarque très facilement, la confiance règne ! Et puis aussi l'image d'une jolie brune me vint à l'esprit : Pansy. Je me souvenais encore de ce qui c'était passé dans la bibliothèque, tout ça pour une simple histoire de livre ! J'avais failli y rester... Mais je chassais très vite cette pensée et, quitte à tomber dans le panneau, je mettrais cela sur le compte de l'alcool. Le ton sérieux de John finit par me décider :

"Eh bien, fais-le, et tu verras bien..."

Le premier baiser. J'avais comme des papillons dans la tête et, pour une fois, ce n'était pas à cause de l'alcool ! Quoique que les effets en étaient à peu près similaires...

-Je pense que ce baiser était assez clair sur mes nouvelles intentions?

Je hochai légèrement la tête. Je ne savais pas si j'étais encore capable de parler ou non, donc mieux valait me taire ! Moi qui d'ordinaire était une véritable bavarde, j'étais douchée ! D'un autre côté, au fond de moi-même, j'étais bien contente qu'il ait prononcé cette phrase car cela voulait bien dire que nous n'avions pas fait cela juste comme ça, que quelque chose se passerait derrière... Car à vrai dire, cela m'était déjà arrivé lors de certaines soirées et j'avais vu aujourd'hui Pansy le faire donc bon, il y avait de quoi se poser des questions...

- On viens d'échanger notre premier baiser et j'ai déjà envie du deuxième.

Je me mis à rire doucement. Tous les hommes et femmes de ce monde sont tous pareils, jamais rassasiés ! Je n'allais pas m'aventurer à faire de commentaires car moi-même j'en mourrais d'envie... Mais pour l'instant je me délectais des émotions déclenchées par le premier, et j'en suis sûre, le deuxième en sera d'autant plus magique...
Nos mains s'entrelacèrent. Même avec le premier baiser, son contact me faisait encore l'effet d'une décharge électrique. Peut-être que bientôt cet effet disparaîtrait, je n'en avais vraiment aucune idée mais c'était cependant une sensation très agréable...

-Maintenant, je penses que tu ne rêves pas.

J'esquissais un petit sourire. J'avais encore du mal à passer du stade meilleur ami au stade petit ami, bien que depuis que je l'avais vu, cela avait été ma plus grande espérance. Cela c'était passé en quelques minutes montre en main, et dans des circonstances quelques peu... étranges : je suis bourrée, je vais faire un vol en balai, il vient à ma rescousse et on finit tous les deux à s'embrasser sur un des bancs du stade de Quidditch ! Et puis je ne pouvais m'empêcher de penser à Pansy, non pas que j'avais peur qu'elle vienne me passer à tabac, mais plutôt je me demandais ce qu'elle avait bien pu faire à John pour provoquer ce brusque changement de programme ! Pas plus tard qu'hier, je les avais vu s'embrasser et j'avais vite passé mon chemin ! Enfin, je vais pas me faire du mauvais sang pendant toute la soirée, ce serait vraiment trop con de ma part !

"Bien sûr que si, j'y suis en plein dedans ! Tu ne peux pas savoir depuis combien de temps j'attends ce moment... Mais c'est juste que avant tu étais en couple avec Pansy, et du jour au lendemain tu commences à embrasser ta meilleure amie... Y'a un truc qui me chiffonne..."

Rah, c'est pas vrai, je ne pouvais pas m'empêcher de la sortir celle-là... A cause de moi, ce moment de bonheur vient d'être subitement rompu. Je me ficherais des claques. Sérieux, si ça finit mal cette fois-ci encore, je ravale ma fierté et je présente mes excuses. Et croyez-moi, c'est que je l'aime vraiment pour faire ça !

-Pansy, est encore amoureuse de Drago, je ne souhaite pas être un jouet que l'on jette après avoir joué un bon nombre de fois avec. Et puis, je t'ai toujours aimé, quelque part je me disais que ce n'était pas les mêmes sentiments, si je n'avais pas sauté sur l'occasion de venir te chercher alors que tu étais prête à vomir tes tripes à cause de la hauteur, je n'aurais jamais eu l'occasion d'échanger enfin ce baiser pour être sur de mes sentiments.

Je regardai ailleurs car j'étais quand même un peu gênée qu'il se dévoile ouvertement sur la nature de ses sentiments. J'étais par nature quelqu'un d'assez fermé mais pas dans le sens où l'on l'entend ( c'est même plutôt le contraire ! ). C'est juste que je ne montrai jamais trop ce que je ressentais, ou plutôt je le remplaçai par une autre expres​sion( celles que j'utilisais le plus souvent étaient la moquerie ou bien l'hilarité... ).
Soudain, John se leva et prit le balai maudit qui m'avait servi à faire mes singeries dans le ciel. Celui-ci ne m'appartenait pas, je l'avais "emprunté" à la première fille du dortoir des serpentards qui avait croisé mon chemin. De toute façon, je ne pouvais pas faire autrement, je n'avais aucune idée de où était rangé le mien. Sans doute croupissait-il dans un placard chargé de poussière ou bien alors il passait de jours heureux dans une des poubelles du monde moldu, afin que jamais je ne puisse le retrouver ! Et ce ne sont pas mes parents qui allaient s'en inquiéter étant donné qu'ils avaient d'autre choses à faire que de retrouver le balai de leur fille chérie... Les professeurs ne s'en inquiétaient guère car les cours de vols en balai était terminés depuis longtemps et que ( Dieu soit loué ! ) je ne faisais pas partie d'une équipe de quidditch ! Bref, on comprend pourquoi je ne suis pas une experte dans le domaine !
John enfourcha l'instrument de torture et commença à s'élever. Je le suivais du regard et bientôt j'avais la tête complètement penchée en arrière tellement il était haut ! Je ne distinguais de lui qu'un simple point noir dans le ciel orangé. Il essaye de toucher le soleil là ou quoi ? Enfin, il commença sa descente à une vitesse fulgurante direction... moi ! Instinctivement je repliai mes jambes sur moi même et poussai un léger gémissement. Il veut me tuer ma parole ! Heureusement, il s'arrêta d'un mouvement brusque juste à côté de moi. Son second baiser ramena le calme dans mon esprit mais par contre sa phrase suivante me fit comme l'effet d'une tornade !

-T'es sure que tu ne veux pas réessayer ?

Si j'avais pu, je me serais cachée derrière le banc ou bien prit mes jambes à mon cou ! Mais je fondais littéralement devant son regard et me contentai d'esquisser une grimace dégoûtée. En même temps, il y avait pire prof que lui ! Et j'en avais un peu ras-le-bol que tout le monde se foute de ma gueule dès qu'ils commençaient à parler quidditch... Aussi je dis d'un ton un peu tremblant :

"C'est bien pour te faire plaisir..."

[désolé c'est court --']

-Vu comment tu trembles, c'est pas vraiment conseillé. Si tu remonte sur le balais, tu vas me faire une syncope.

Alléluia ! Limite si je tire pas la langue au balai ! Je ne sais pas si j'irais jusqu'à faire une syncope ( quoique... ) mais bon ce qui est sur c'est que je ne vais pas tester pour voir à quel moment mes nerfs commencent à lâcher... Je me vois bien m'évanouir sur le balai tandis que John tente de m'expliquer deux trois astuces en matière de vols. Ou pire je laisse place au délire et commence à voir des éléphants roses voleter autour de moi ! Bref, je suis une terrienne, quand je commencerai à avoir des envies de suicide, je m'y mettrai. Et pour l'instant je n'ai aucune raison pour cela étant donné que désormais John est là, et bien là ! Je lui dis avec un grand sourire :

"Oui, tu as parfaitement raison, ce serait vraiment bête que je te quitte juste après notre premier baiser !"

Je riais légèrement. Soudain John quitta sa mine rieuse et plongea son regard dans le mien. A tous les coups il allait me demander quelque chose. J'attendais, croisant les doigts pour éviter qu'il ne me dise que, tout de même, c'était assez pratique de voler en balai, et que, avec lui, il allait falloir que je me mette aux cours intensifs. Mais il posa une toute autre question, et je me détendis un peu :

-Depuis combien de temps attendais-tu ce moment?

On répondait dans la plupart des cas "depuis que je t'aie vu" à cette question. Mais ce n'était pas tout à fait vrai. Quand le choixpeau m'avait réparti dans la maison serpentard, John rentrait dans sa deuxième année. Bien sur, je l'avais trouvé très séduisant dès le premier regard mais pas de là à fantasmer comme une malade sur lui non plus ! Donc j'attendais réellement ce moment depuis qu'on était devenus amis. C'est ce que je lui fis comme réponse :

"Heu, à vrai dire... depuis qu'on se connait sans doute... Mais cela remonte à tellement loin que je ne m'en souviens plus trop..."

Je lui souriais timidement. La question ne pouvait être posée réciproquement, par contre. Un silence s'installa. Je déteste du fond du coeur les silences. Aussi j'invente n'importe quoi pour les rompre. Mais ce que je m'apprête à dire n'est pas n'importe quoi, au contraire, c'est de la folie pure ! Mais la compagnie de John vaut tellement de crises cardiaques que je me lance, essayant de paraître résolue ( échec total ) :

"Tu vas me prendre pour une grosse folle, mais tant pis ! Pour le balai, je veux bien réessayer. Après tout, je ne risque pas grand chose, si tu es là... Je pense que tes connaissances balaistiques, en tant que poursuiveur dans l'équipe de serpentard, te permettront de me ramener sur la terre ferme si je perds la boule !"